TFE LIWANDA M2 Hydraulique
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PROBLEMATIQUE
Les inondations représentent la principale cause des catastrophes naturelles dans le
monde. Elles se présentent comme les risques les plus récurrents ayant un effet dévastateur
sur les vies humaines.
Le CRED (entre for rescarsh on the epidemiology of disaters) estime qu’en moyenne
18 inondations catastrophiques par an ont été recensées à travers le monde entre 1900-2023,
ce chiffre est basé sur les données de l’EM-DAT, la base de données internationale des
catastrophes du CRED, qui recense les évènements naturels majeurs à travers le monde
Ces phénomènes en constante évolution à l’échelle du globe sont fortement aggravés
par les activités humaines notamment la croissance urbaine ou encore la paupérisation absolue
et l’urbanisation continue et non contrôlée des zones inondables haut risques et la montée des
eaux (crues)
L’Afrique est la région du monde la plus vulnérable aux risque hydro climatique
(ONU 2005). Cette vulnérabilité est décuplée par la combinaison de plusieurs facteurs tels
que la pauvreté endémique, les limites d’une mal-gouvernance à l’accès aux capitaux,
l’insuffisance des infrastructures et technologies, la dégradation des éco systèmes, les
catastrophes complexes et les conflits
L’inefficacité des systèmes de collecte des déchets solides, l’extension du bâti en
zones inondables et les réseaux d’assainissement modestes sont également des facteurs qui
aggravent l’aléa. Ces derniers renforcent l’effet prévisible des risques d’inondations sur les
enjeux. La RDC ne fait pas exception tant les inondations sont considérées pour les experts
comme la catastrophe naturelle la plus fréquent dans le monde.
En effet, selon les études publiées en 2016 pour le CRED,367 276 personnes ont été
victimes d’inondation entre 2007 et 2015
Les riverains de ce cours d’eau ne sont pas en reste. De pour sa situation
géographique, ces bergers sont situés sur l’estuaire de la rivière YOLO est un excellent client
aux phénomène d’inondation lors de période de crue. Son relief, la densité de son
région hydrographique et une pluviométrie abondante sont autant de facteurs qui la
prédisposent aux risques d’inondation.
Les pluies quasi continues toutes la saison pluvieuse augmente la probabilité des
risques d’inondations à 80% durant la saison de forte pluviométrie (mois ……)
En Kinshasa particulièrement dans ce quartier les autorités sont incapable de réguler
l’occupation des sols dès les années 1990. Aujourd’hui tout le monde se permet de construire
n’importe où et l’accès au terrain n’est plus contrôler.
Ce désordre urbain se manifeste aussi bien sur le plan de l’extension sans le premier
car on assiste à l’étouffement des vides urbain (mare loges, jardin publics, stade, lit des cours
d’eau...) dans le second cas la ville s’agrandit au détriment des mangroves exposant ainsi les
populations aux risques d’inondation et en détruisant un milieu important pour la biodiversité.
Ces phénomènes d’inondations soulèvent aujourd’hui un grand nombre de débats dont
les plus importants sont liés à la miniaturisation de l’aléa et aux moyens de réduire la
vulnérabilité des populations. A cela sont associés d’autres en jeux tels que l’aménagement du
territoire, notamment la constructibilité de zones inondables ou encore la culture du risque.
Les phénomènes d’inondation des berges de ce cours d’eau sont causés par plusieurs
facteurs, souvent interconnectés nous citons quelques facteurs :
Précipitations extrêmes (intenses) les fortes précipitations sur une courte période
peuvent saturer les systèmes de drainage, faire monter le niveau initial de cours d’eau (fleuve)
et provoque des inondations.
Les mauvais comportements de riverain, celui d’utiliser ce cours comme leurs
décharges des immondices, et leurs installations sanitaires sont interconnectés dans ce
derniers ceux qui entraine le trouble de régime d’écoulement du cours d’eau.
Mauvaise gestion des déchets solides, comme les bouteilles en plastiques, le sachets
etc… par les riverains et les autorités.
L’occupation de lit majeur du cours d’eau.
L’insuffisance des systèmes de drainage et de protection, infrastructure inadéquate les
systèmes de drainage mal conçus ou sous-dimensionnés ne peuvent pas gérer les volumes
d’eau élevés et la mauvaise politique d’entretiens des ouvrages de protection et du cours
aggrave les inondations.
Changement climatique influence le phénomène météorologique en augmentant la
fréquence et l’intensité des évènements météorologiques extrêmes.
La gestion de l’eau pluviale, l’absence des plans de gestion adéquats des eaux
pluviales met ce quartier dans un danger, en cas d’une forte pluie ce dernier ne saura pas gérer
ces eaux.
Quels sont les stratégies et techniques d’aménagement à mettre en place pour limiter les
risques d’inondation des berges de ce cours d’eau?
Quelle est la représentation du risque d’inondation dans le temps, aussi bien par la
population que par les autorités à Kinshasa ?
C’est autour de ces questions de recherche que les objectifs et les hypothèses de
l’étude seront développés.