Rapport 25019bG2PRO - SCA LES 4 TOURS - VENELLES
Rapport 25019bG2PRO - SCA LES 4 TOURS - VENELLES
Rapport 25019bG2PRO - SCA LES 4 TOURS - VENELLES
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VENELLES (13)
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RAPPORT
SOMMAIRE
1- INTRODUCTION ............................................................................................................ 2
5- REMARQUES .................................................................................................................. 11
ANNEXES ............................................................................................................................. 12
Rapport 13/23/25019bG
EG SOL SUD : Etudes - Expertises - Géologie - Géotechnique - Contrôle sur chantier 2
1- INTRODUCTION
Dans le cadre du projet d’extension des installations de la cave des Quatre Tours,
à VENELLES (13), EG SOL SUD a réalisé une étude géotechnique de conception
(phase projet), à la demande du cabinet ORDENER ARCHITECTURE et pour le compte
de la S.C.A. LES QUATRE TOURS.
2- RENSEIGNEMENTS GENERAUX
La zone d’étude est située au 56, avenue de la Grande Bégude, à Venelles (13). Elle se
présentait, lors de notre intervention de février 2023, dans la zone du projet (cf. photo de
gauche ci-dessous), sous la forme d’une aire en enrobé en pente générale légère orientée vers
le sud-ouest.
Le projet (cf. insertion ci-dessus à droite et vues en coupe page suivante) envisage
l’extension des installations existantes par la création d’un ouvrage enterré à usage de fosse
de réception des raisins. Le niveau bas du projet est calé à la cote +330,07 NGF, soit
sensiblement 4,0 m sous le niveau de l’enrobé actuel.
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Il est envisagé le report des charges du projet par l’intermédiaire d’un radier général.
Une partie des installations existantes sera démolie.
Un massif sera également réalisé afin de reprendre les charges du pylône de trémie
à marc, ainsi d’une dalle en béton en vue de la mise en place de deux bennes.
Il nous a été signalé que les descentes de charges prévisionnelles n’étaient pas définies
au présent stade, aussi, elles seront estimées pour les besoins de l’étude.
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Du point de vue de la géologie générale (cf. données du BRGM), les terrains du secteur
sont constitués, sous des remblais éventuels et des colluvions würmiennes de recouvrement,
par des formations marneuses et calcaréo-marneuses d’âge Oligocène.
Accélération agr
1,6 Paramètre de sol S 1,0
en m/s-2
Pour la réalisation de ce projet, il nous a été transmis les documents suivants (liste non
exhaustive) :
Dans le cadre de ce projet, nous avons réalisé les investigations in situ suivantes :
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Les descriptions de faciès que nous donnons au droit du sondage destructif ne sont
qu’une interprétation basée sur nos connaissances du secteur (données du BRGM, travaux des
autres études réalisées sur le site), sur les résultats des essais pressiométriques et sur les
remontées des cuttings du sondage destructif, mais ne résultent en aucun cas d’une description
visuelle du matériau in-situ telle que celle pouvant être effectuée au droit de puits à la pelle
mécanique ou à l’aide de sondages carottés (échantillons intacts). De cette interprétation
résulte également le fait que les cotes ou profondeurs indiquées ne sont que des estimations et
non des références absolues.
3-2-1- Principe
3-2-2- Résultats
En-deçà, les terrains sont constitués par des niveaux gravelo-caillouteux à matrice
limono-argileuse brune, observés jusqu’à 4,8 m de profondeur, puis par des faciès marneux
plus ou moins calcareux et argileux de teintes variées (gris beige à beige jaunâtre), rencontrés
jusqu’à 7,4 m, profondeur d’arrêt du sondage par rapport au niveau du terrain actuel.
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Lors de notre intervention, un niveau d’eau non stabilisé a été observé vers 1,3 m de
profondeur en SP1. Ce niveau d’eau ne semble pas naturel (possible réseau enterré traversé).
Les sondages réalisés en septembre 2013 n’avaient pas rencontré d’eau aux profondeurs
atteintes (-12,0 m).
Nous précisons que le caractère ponctuel dans le temps et dans l’espace de notre
intervention ne permet pas d’affirmer qu’il n’y aura pas d’importantes venues d’eau lors des
travaux de terrassement ou ultérieurement. En effet, les terrains de recouvrement et sous-
jacents sont parfois le siège de circulations d’eau ou d’une nappe dont le niveau s’établit en
fonction de la topographie et subit des fluctuations saisonnières dues à la pluviosité.
4- SYNTHESE - CONCLUSIONS
4-1- TERRASSEMENTS
Nous attirons l’attention sur le fait que les terrains rencontrés renferment une
proportion importante d’éléments fins, sensibles à l’eau et à la circulation des engins. Les
terrassements devront être exécutés en période sèche, avec réalisation, si nécessaire, d’un
système de drainage de type tranchées périphériques. Les fonds de forme seront protégés, dès
exécution, par un matériau insensible à l’eau.
En fonction de la période de réalisation des travaux, de la cote de plate-forme projetée
et de l’état des fonds de forme, la mise en œuvre d’un cloutage en fond de forme s’avérera
nécessaire, en raison de la sensibilité des terrains à l’eau et à la circulation des engins. Le
matériel et le mode de compactage devront être adaptés en conséquence.
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Dans le cas d’emprise suffisantes et en l’absence d’importantes venues d’eau, les talus
en déblai pourront être réglés en phase provisoire à 1/1 (H/V) à 1/2 au sein des terrains
(possiblement davantage en période sèche et dans le cas d’une réalisation rapide des parties
enterrées) et devront être protégés contre l’érosion due au ruissellement par un bâchage
correctement disposé sur toute leur hauteur. Le long de l’existant (qui comporte des parties
enterrées), en fonction des éléments conservés ou non, il pourra s’avérer nécessaire de
procéder à des terrassements par passes afin d’éviter toute déstabilisation de l’existant.
Dans le cas d’emprises limitées ou de venues d’eau importantes, les travaux seront
réalisés à l’abri de soutènements provisoires ou définitifs qui devront faire l’objet d’une étude
spécifique (blindage).
4-2-1- Radier
Nous rappelons que le projet consiste en la création d’un ouvrage enterré dont le niveau
bas est calé sensiblement 4,0 m sous le niveau de l’enrobé actuel. A ce niveau en SP1, les
terrains seront constitués par les formations gravelo-caillouteuses à matrice limono-argileuse.
Dans tous les cas, on veillera à l’enlèvement complet des éventuelles poches de
remblais faiblement compactes de tête et, après compactage du fond de forme, à la mise en
place d’un anticontaminant géotextile avant mise en œuvre de la plate-forme de substitution.
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La contrainte admissible sera limitée à 0,12 MPa aux ELS, soit 0,20 MPa aux ELU.
Dans le cadre de la mise en œuvre de cette technique, on ne peut exclure l’apparition de
tassements absolus et tassements différentiels. Ils seront fonction du mode de réalisation de la
plate-forme, du type de charges, de leur répartition et des dispositions constructives mises en
œuvre.
Les tassements absolus sont estimés (hors prise en compte de l’enlèvement des terres)
à une valeur de l’ordre de 0,5 cm pour un radier chargé à 0,12 MPa aux ELS. Les tassements
différentiels seront fonction de la répartition des charges qui sera rendue hétérogène par la
création de massifs en béton qui reprendront les charges des machines. Si l’on souhaite
connaître ces tassements différentiels, une modélisation sous FOXTA pourra s’avérer
nécessaire (fournir le cas échéant la répartition des charges attendues).
k = σ/w
Les murs enterrés du projet devront être dimensionnés afin de pouvoir reprendre les
charges auxquelles ils seront soumis (descentes de charges de l’ouvrage, poussée des terres et
de l’eau, etc.).
A titre indicatif, la profondeur d’assise requise au droit du sondage SP1 est de 1,2 m.
La profondeur prévisible d’assise des fondations est donnée à titre indicatif au droit du
sondage SP1, par rapport au niveau du terrain actuel. Il conviendra de la corriger par rapport
au niveau ± 0,00 de l’ouvrage projeté. Des approfondissements pourront s’avérer nécessaires
localement en raison de l’épaisseur variable des remblais ainsi que de l’hétérogénéité des
caractéristiques mécaniques des terrains d’assise. Dans tous les cas, la profondeur de mise
hors front de dessiccation des fondations (1,0 m minimum par rapport au niveau du terrain
extérieur fini) devra être respectée.
qnet = kp x Ple* x iδ x iβ
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Avec :
- Ple* : pression limite équivalente définie selon l’Annexe F de la norme NF-P
94-262 = 0,50 (tient compte des variations observées lors du forage)
- kp : facteur de portance = 0,8
- iδ : coefficient de réduction lié à l’inclinaison de la charge = 1,0
- iβ : coefficient de réduction lié à l’influence d’un talus = 1,0
Les valeurs en résultant à l’Etat Limite Ultime ELU et à l’Etat Limite de Service ELS
sont les suivantes :
La norme traite du calcul de la capacité portante d’une fondation dans les conditions
ELU et ELS, ce qui nécessite d’en définir des caractéristiques géométriques. Elle autorise
cependant, lorsque la réalisation du projet peut en être facilitée, de présenter les résultats en
termes de contraintes (cf. note 2 du § 9.1 de la norme NF P 94-261).
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Sur la base des hypothèses de calculs émises, les tassements absolus seront de l’ordre
du demi-centimètre au centimètre.
Les terrassements des fondations devront être exécutés à sec, sous la protection
éventuelle d’un blindage provisoire et d’épuisements. Les fonds de fouille devront être plans
et horizontaux et seront protégés, dès exécution et réception, par un béton de propreté.
Il est essentiel de veiller à ne pas remanier l’horizon portant de bonne qualité et un
contrôle strict de la qualité des fonds de fouille devra être effectué par un géotechnicien. Les
poches de terrains faiblement compactes ou remaniées qui seraient rencontrées au niveau de
l'assise des fondations devront être purgées et remplacées par un gros béton.
On veillera à respecter la règle des 3/2 (H/V) entre deux fondations adjacentes dont les
niveaux seront décalés, ainsi qu’entre la base d’une fondation et la base du radier proche.
On prévoira (si non existant) la mise en place d’un système gestion des eaux pluviales,
disposant d'un exutoire gravitaire permanent et suffisant ou d'une pompe de relevage, si
l'exutoire l'impose, et ce afin d’éviter toute saturation du réseau et toute inondation à l’aval ou
sur la parcelle.
Les parties enterrées de l’ouvrage devront par ailleurs être protégées au stade définitif,
soit par un cuvelage dimensionné vis-à-vis des plus hautes eaux prévisibles (à définir), soit par
un système de drainage périphérique adapté et pérenne, mis en place verticalement le long des
murs enterrés, et associé à un tapis drainant (ou nappe drainante) sous l’ouvrage, avec collecte
des eaux recueillies et évacuation gravitaire ou par un système de relevage (pompes), raccordé
au réseau. On prévoira également une imperméabilisation des murs concernés (protection
bitumineuse recouverte d’un revêtement d’étanchéité adapté à la destination des locaux).
Toutes les plantations seront par ailleurs éloignées des constructions d’une distance au
moins égale à 1,5 fois leur taille (envergure) à l’âge adulte, sauf mise en place d’un écran anti-
racines d’une profondeur suffisante entre les plantations et la construction.
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5- REMARQUES
Nous signalons par ailleurs que les dispositions énoncées dans le présent rapport ne
sont valables qu’au droit du sondage SP1. En effet, des variations latérales de la position du
faciès d’assise sont toujours possibles. Aussi, nous demandons à la Maîtrise d’Ouvrage en
charge du projet de nous confier une mission géotechnique complémentaire qui nous
permettra notamment de valider la compacité de la plate-forme d’assise du futur radier ainsi
que la profondeur d’assise du massif du pylône de trémie à marc (mission de type G4
partielle).
Fait à Gémenos,
Le 13 juin 2023
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ANNEXES
• RESULTATS DU SONDAGE
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⊗ SP1 (+334,00)
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Enchaînement des missions d’ingénierie géotechnique
1. Cadre de la mission
Par référence à la norme NF P 94-500 sur les missions d'ingénierie géotechnique, il appartient au Maître d'ouvrage et à son
Maître d'œuvre de veiller à ce que toutes les missions d'ingénierie géotechnique nécessaires à la conception puis à l'exécution
de l'ouvrage soient engagées avec les moyens opportuns et confiées à des hommes de l'Art. L'enchaînement des missions
d'ingénierie géotechnique suit la succession des phases d'élaboration du projet, chacune de ces missions ne couvrant qu'un
domaine spécifique de la conception ou de l'exécution. En particulier :
• les missions d'étude géotechnique préalable (G1), d'étude géotechnique de conception (G2), d'étude et suivi géotechniques
d'exécution (G3), de supervision géotechnique d'exécution (G4) sont réalisées dans l'ordre successif ;
• exceptionnellement, une mission confiée à notre société peut ne contenir qu'une partie des prestations décrites dans la mission
type correspondante (dite alors « limitée ») après accord explicite, le client confiant obligatoirement le complément de la
mission à un autre prestataire spécialisé en ingénierie géotechnique ;
• l'exécution d'investigations géotechniques engage notre société uniquement sur la conformité des travaux exécutés à ceux
contractuellement commandés et sur l'exactitude des résultats qu'elle fournit ;
• toute mission d'ingénierie géotechnique n'engage notre société sur son devoir de conseil que dans le cadre strict, d'une part,
des objectifs explicitement définis dans notre proposition technique sur la base de laquelle la commande et ses avenants
éventuels ont été établis, d'autre part, du projet du client décrit par les documents graphiques ou plans cités dans le rapport ;
• toute mission d'étude géotechnique préalable, d'étude géotechnique de conception – phase Avant-projet ou de diagnostic
géotechnique exclut tout engagement de notre société sur les quantités, coûts et délais d'exécution des futurs ouvrages
géotechniques. De convention expresse, la responsabilité de notre société ne peut être engagée que dans l'hypothèse où la
mission d’étude géotechnique de conception - phase Projet lui est confiée ;
• une mission d'étude géotechnique de conception G2 – phase Projet engage notre société en tant qu'assistant technique à la
Maîtrise d'œuvre dans les limites du contrat fixant l'étendue de la mission et la (ou les) partie(s) d'ouvrage(s) concerné(s).
La responsabilité de notre société ne saurait être engagée en dehors du cadre de la mission d'ingénierie géotechnique objet
du rapport. En particulier, toute modification apportée au projet ou à son environnement nécessite la réactualisation du rapport
géotechnique dans le cadre d'une nouvelle mission.
2. Recommandations
Il est précisé que l'étude géotechnique repose sur une investigation du sol dont la maille ne permet pas de lever la totalité des
aléas toujours possibles en milieu naturel. En effet, des hétérogénéités, naturelles ou du fait de l'homme, des discontinuités et
des aléas d'exécution peuvent apparaître compte tenu du rapport entre le volume échantillonné ou testé et le volume sollicité
par l'ouvrage, et ce d'autant plus que ces singularités éventuelles peuvent être limitées en extension. Les éléments
géotechniques nouveaux mis en évidence lors de l'exécution, pouvant avoir une influence sur les conclusions du rapport,
doivent immédiatement être signalés à l'ingénierie géotechnique chargée de l'étude et suivi géotechniques d'exécution
(mission G3) afin qu'elle en analyse les conséquences sur les conditions d'exécution voire la conception de l'ouvrage
géotechnique. Si un caractère évolutif particulier a été mis en lumière (notamment glissement, érosion, dissolution, remblais
évolutifs, tourbe), l'application des recommandations du rapport nécessite une validation à chaque étape suivante de la
conception ou de l'exécution. En effet, un tel caractère évolutif peut remettre en cause ces recommandations notamment s'il
s'écoule un laps de temps important avant leur mise en œuvre.
3. Rapport de la mission
Le rapport géotechnique constitue le compte-rendu de la mission d'ingénierie géotechnique définie par la commande au titre
de laquelle il a été établi et dont les références sont rappelées en tête. A défaut de clauses spécifiques contractuelles, la remise
du rapport géotechnique fixe la fin de la mission. Un rapport géotechnique et toutes ses annexes identifiées constituent un
ensemble indissociable. Les deux exemplaires de référence en sont les deux originaux conservés : un par le client et le second
par notre société. Dans ce cadre, toute autre interprétation qui pourrait être faite d'une communication ou reproduction
partielle ne saurait engager la responsabilité de notre société. En particulier l'utilisation même partielle de ces résultats et
conclusions par un autre Maître d'ouvrage ou par un autre constructeur ou pour un autre ouvrage que celui objet de la mission
confiée ne pourra en aucun cas engager la responsabilité de notre société et pourra entraîner des poursuites judiciaires.