Correction TD8

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Correction de l’exercice 1.

Aucun de ces exemples n’est un produit scalaire :


1. ϕ n’est pas positive : en effet si p “ p1, 3, 1q, alors ϕpp, pq “ ´4 ă 0.
2. ϕ n’est pas à valeur dans R.
3. ϕ n’est pas définie : ϕpX, Xq “ 0 et X ‰ 0.
4. ϕ n’est pas définie : A “ E2,1 , alors ϕpA, Aq “ trpA2 q “ trp0q “ 0
5. ϕ n’est pas définie : si f : x ÞÑ 1, ϕpf, f q “ 0.

Correction de l’exercice 2. Soit pP, Qq P RrXs2 . On a P pnqQpnqe ´n “ Opn´2 q, la série P pnqQpnqe ´n est
ř
convergente par comparaison à une série positive et convergente (série de Riemann de paramètre 2 ą 1). La
fonction φ existe donc bien. On montreřaprès qu’elle est bilinéaire (par linéarité de Σ), symétrique, positive.
Enfin si ϕpP, P q “ 0, on en déduit que P pnqP pnqe ´n est une série à terme positive et de somme nulle, donc
P 2 pnqe ´n “ 0. Comme exponentielle ne s’annule pas P pnq “ 0 pour tout n P N, donc P a une infinité de
racines. Donc P “ 0.

Correction de l’exercice 3.

Correction de l’exercice 4. 1. À démontrer point par point


` ˘
2. Appliquons l’inégalité de Cauchy-Schwarz avec px, y, zq et 21 , 1, 13 . On obtient :
˙˙2
1 ››2
ˆ ˆ ›ˆ ˙›
1 1 2› 1

φ px, y, zq, , 1, ď }px, y, zq} › , 1,
2 3 2 3 ›
11 11
px ` y ` zq2 ď }px, y, zq}2 ď
6 6
żx
Correction de l’exercice 5. Comme f P C1 et f p0q “ 0, pour tout x ą 0, f pxq “ f 1 ptq dt “ xf 1 , 1y. Soit
0
x ą 0. Appliquons l’inégalité de Cauchy-Schwarz avec le produit scalaire usuel sur r 0 ; x s :

@ 1 D x ?
f pxq “ f , 1 ď }f 1 } ˆ }1} “ f 1 ptq2 dt ˆ x
0

Correction de l’exercice 6.
¨
˛ ¨ ˛
x1 y1
n
˚ .. ‹ ˚ .. ‹
1. Si X “ ˝ . ‚ et Y “ ˝ . ‚, on a X T Y “
ř
Correction de l’exercice 7. xk yk . On vérifie que
k“1
xn yn
l’application vérifie bien la définition du produit scalaire.
2. Soit X P KerpAq, alors AX “ 0, donc AT pAXq “ AT 0 “ 0, donc pAT AqX “ 0, ainsi X P KerpAT Aq.
Dès lors, KerpAq Ă KerpAT Aq. Soit X P KerpAT Aq, alors AT AX “ 0, donc X T AT AX “ 0, finalement,
pAXqT AX “ 0. D’où }AX} “ 0, comme on a une norme, cela implique que AX “ 0. Ainsi, X P KerpAq.
On a donc montré que KerpAT Aq Ă KerpAq. Par double inclusion, on a montré que KerpAq “ KerpAT Aq.
3. Soit Y P ImpAT Aq, ainsi il existe X P Mn,1 pRq tel que Y “ AT AX, en posant X̃ “ AX, on a Y “ AT X̃.
Donc Y P ImpAT q. On a donc montré que ImpAT Aq Ă ImpAq. Appliquons le théorème du rang à A et
AT A : "
n “ KerpAq ` rgpAq “ KerpAT Aq ` rgpAq
n “ KerpAT Aq ` rgpAT Aq
Par soustraction, on obtient rgpAq “ rgpAT Aq. De plus, rgpAq “ rgpAT q, on obtient, donc dimpImpAT qq “
dimpImpAT Aqq et on a une inclusion et égalité des dimensions, ImpAT q “ ImpAT Aq.

Correction de l’exercice 8.

devilliers.loic@gmail.com PSI de l’Essouriau, 19-20, TD8 1


ż1 ż1
Correction de l’exercice 9. Soit g P H K : @f P H, f ptqgptq dt “ 0. Or, t ÞÑ tgptq P H donc tg 2 ptq dt “ 0.
0 0
La fonction t ÞÑ tg 2 ptq est une fonction positive et continue sur r 0 ; 1 s donc c’est la fonction nulle. Ainsi pour
tout t P s 0 ; 1 s, gptq “ 0. Par continuité en 0, gp0q “ 0 donc g “ 0. Ainsi, H K Ă t0u. Comme 0 P H K . On
H K “ t0u. On a donc pH K qK “ E ‰ H.

Correction de l’exercice 10.

Correction de l’exercice 11.

Correction de l’exercice 12. 1. Soit pf, f˜, gq P E 3 et λ P R :


ż1 ż1
‚ ϕpf, gq “ f g ` f g dt “ gf ` g 1 f 1 “ ϕpg, f q
1 1
0 0
‚ Montrons la linéarité à droite :

ϕpf, gq “ ϕpf ` λf˜, gq


ż1
“ pf ` λf˜qptqgptq ` pf ` λf˜q1 ptqg 1 ptq dt
0
ż1
“ f ptqgptq ` λf˜ptqgptq ` f 1 ptqg 1 ptq ` λf˜1 ptqg 1 ptq dt
0
ż1 ż1
“ f ptqgptq ` f ptqg ptq dt ` λ f˜ptqgptq ` f˜1 ptqg 1 ptq dt
1 1
0 0
“ ϕpf, gq ` λϕpf˜, gq
ż1 ż1
‚ ϕpf, f q “ f2 ` f 12 ě 0
0 0 ż1 ż1
‚ Supposons ϕpf, f q “ 0, alors f 2 ` f 12 “ 0, en tant que somme de deux quantités positives
ż1 0ż 0
1
valant 0, on obtient f “ 0 “ f “ 0. Ainsi, f 2 est une fonction positive continue et d’intégrale
2 12
0 0
nulle, donc f 2 “ 0, d’où f “ 0E .
2. Vérifions que V et W sont des sous-espaces vectoriels de E. On pose φ : f ÞÑ pf p0q, f p1qq P L pE, R2 q et
ψ : f ÞÑ f 2 ´ f P L pC 2 pr 0 ; 1 s , Rqq, on obtient que V “ Kerpφq et W “ Kerpψq sont des sous-espaces
vectoriels de E (en tant que noyau d’applications linéaires). Soit f P V et g P W , montrons que f et g
sont orthogonaux :
ż1 ż1 ż1 ż1 ż1 ż1
xf, gy “ f g ` f 1 g 1 “ f g ` rf g 1 s10 ´ f g 2 2“ f g ` f p1qg 1 p1q ´ f p0qg 1 p0q ´ f g “ 0
0 0 IPP 0 0 g “g 0 0

Et ce pour tout f P V et g P W , on en déduit que V K W , en particulier V ‘ W . Soit f P E, montrons


que f P V ` W , il faut donc trouver v P V et w P W tel que f “ v ` w, posons alors

pf p1q ´ f p0qchp1qq
@x P r 0 ; 1 s wpxq “ f p0qchpxq ` shpxq et vpxq “ f pxq ´ wpxq
shp1q

Vérifions que v et w conviennent 1 :


‚ Comme combinaisons linéaires de fonctions de E, w et v P E.
‚ Pour tout x P r 0 ; 1 s, wpxq ` vpxq “ wpxq ` pf pxq ´ wpxqq “ f pxq.
‚ La fonction w, étant une combinaison linéaire de ch et de sh, elle est bien de classe C 2 et vérifie
w2 “ w, ainsi w P W .
1. Pour trouver v et w, on a bien sûr raisonné par analyse-synthèse, en effet si f “ v `w, avec v P V et w de classe C 2 et w2 “ w,
on a vp0q “ 0, vp1q “ 0, donc f p0q “ 0 ` wp0q, f p1q “ 0 ` wp1q. De plus, w2 “ w, donc il existe pA, Bq P R2 tel que w “ Ach ` Bsh.
Or wp0q “ f p0q “ Achp0q ` Bshp0q, donc A “ f p0q et f p1q “ wp1q “ Achp1q ` Bshp1q, donc B “ pf p1q ´ f p0qchp1qq{shp1q. Ainsi
wpxq “ f p0qchpxq ` pf p1q ´ f p0qchp1qqshpxq{shp1q et vpxq “ f pxq ´ wpxq, pour tout x P r 0 ; 1 s.

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‚ vp0q “ f p0q ´ wp0q “ f p0q ´ pf p0qchp0q ` pf p1q ´ f p0qchp1qqshp0q{shp1qq “ 0. De même vp1q “
f p1q ´ wp1q “ f p1q ´ pf p0qchp1q ` pf p1q ´ f p0qchp1qqshp1q{shp1qq “ 0. Ainsi v P V .
On a donc montré que E Ă V ` W , l’inclusion réciproque étant vraie, donc E “ V ‘ W avec V K W ,
ainsi V et W sont bien supplémentaires orthogonaux.
Correction de l’exercice 13.
Correction de l’exercice 14. Notons T : M ÞÑ M T P L pEq, alors Sn pRq “ KerpT ´IdE q et An “ KerpT `IdE q
sont des sous-espaces vectoriels de E en tant que noyaux d’applications linéaires. Montrons que Sn pRq et An pRq
sont orthogonaux, soit S P Sn pRq et A P An pRq, alors xS, Ay “ trpS T Aq “ trpSAq, de plus par symétrie,
xS, Ay “ xA, Sy “ trpAT Sq “ ´trpASq “ ´trpSAq “ ´ xS, Ay. Ainsi, 2 xS, Ay “ 0, d’où xS, Ay “ 0. Et ce
pour tout S P Sn pRq et pour tout A P An pRq, ainsi Sn pRq et An pRq sont orthogonaux (donc en somme directe).
1 1
Montrons que E “ Sn pRq ` An pRq : soit M P E, posons S “ pM ` M T q et A “ pM ´ M T q. Alors S ` A “ M ,
2 2
T 1 T T 1 T
S “ pM ` M q “ S donc S P Sn pRq, A “ pM ´ M q “ ´A d’où A P An pRq. Ainsi M P Sn pRq ` An pRq,
2 2
d’où Mn pRq Ă Sn pRq ` An pRq, il y a donc égalité. .Proposons trois méthodes pour calculer la dimension de
dimpSn pRqq :
‚ Soit S “ psi,j q P Mn pRq, pour que S soit symétrique il faut et suffit que si,j “ si,j , il suffit donc de
choisir les si,j seulement pour i ě j, donc la dimension de Sn pRq se calcule en comptant combien y a
d’indices pi, jq avec i ě j, quand j “ 1, il y a n i possibles, quand j “ 2 il y en a n ´ 1 etc. Bref
npn ` 1q 2
dimpSn pRqq “ n ` pn ´ 1q ` pn ´ 2q ` . . . 1 “ .
2
1
‚ On vérifie à la main que p pEi,j ` Ej,i qqiąj Y pEi,i qi est une base de Sn pRq puis on compte son cardinal.
2
‚ On montre à la main que
$
& S pRq ÝÑ R npn`1q 2
n
ϕ:
%S “ ps q ÞÝÑ ps , s , . . . , s , s , s , . . . , s , . . . s q
i,j 1,1 1,2 1,n 2,2 2,3 2,n n,n

est un isomorphisme (linéarité, injectivité et surjectivité), et donc qu’il y a égalité des dimensions.
Comme In P Sn pRq, on a dpIn , Sn pRqq “ 0, de plus, comme In “ In ` 0n où In P Sn pRq et 0n P An pRq, on a que
?
la projection de In sur An pRq est 0n , donc dpIn , An pRqq “ }In ´ 0} “ n.
Correction de l’exercice 15.
Correction de l’exercice 16.
Correction de l’exercice 17.
Correction de l’exercice 18.
Correction de l’exercice 19.
Correction de l’exercice 20. On pose V “ vectpIn , Jq. Cherchons pM1 , M2 q une base orthonormée de V
grâce à l’algorithme de Gram-Schmidt :
1 1
‚ Posons M1 “ In “ ? In .
}In } n
‚ Posons U “ J ` λM1 , on cherche λ P R tel que U K M1 . En calculant le produit scalaire, il vient
xU, M1 y “ xJ, M1 y ` λ xM1 , M1 y “ xJ, M1 y ` λ
On choisit donc ˆ ˙
T 1 ´1 ?
λ “ ´ xJ, M1 y “ ´tr J ? In “ ? n “ ´ n
n n
? ?
Ainsi, U “ J ´ nM1 , en appliquant le théorème de Pythagore ( nM1 et U sont orthogonaux), on a
? T
}J}2 “ }U }2 ` } nM1„}2 “ }U }2 ` 2 2 2
 n, donc }U } “ trpJ Jq ´ n “ trpJ q ´ n “ trpnJq ´ n “ n ´ n.
1 1
Ainsi, M2 “ ? 2 J ´ ? In
n ´n n
2. Donne le résultat mais n’est pas très rigoureux.

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Ainsi pM1 , M2 q est une base orthonormée de V . Ainsi, si on note PV la projection ortogonale sur V , on a
PV pM q “ xM, M1 y M1 ` xM, M2 y M2 .

inf }M ´ aIn ´ bJ} “ inf }M ´ N } “ dpM, V q


pa,bqPR2 N PV
“ }M ´ pV pM q}

De plus, en appliquant le théorème de Pythagore aux vecteurs orthogonaux M ´ pV pM q ”et pV pM q, on a que ı


}M }2 “ }M ´pV pM q}2 `}pV pM q}2 . Ainsi, }M ´pV pM q}2 “ }M }2 ´}pV pM q}2 “ trpM T M q´ xM, M1 y2 ` xM, M2 y2 .

Correction de l’exercice 21. 1. Observons que ϕ : E ˆ E Ñ R. Soient pf, f˜, gq P E 3 et λ P R :


‚ Comme un nombre complexe et son conjugué ont même partie réelle, on a :
˜ż ¸
2π ˆż 2π ˙ ˆż 2π ˙
ϕpf, gq “ Re f ptqgptq dt “ Re f ptqgptq dt “ Re gptqf ptq dt “ ϕpg, f q
0 0 0

‚ En utilisant la linéarité de la partie réelle et de l’intégration, on obtient :


ˆż 2π ˙ ˆż 2π ˙ ˆż 2π ˙
˜
ϕpf `λf , gq “ Re pf ` λf qptqgptq dt “ Re f ptqgptq dt `Re f ptqgptq dt “ ϕpf, gq`λϕpf˜, gq
˜
0 0 0

‚ Par positivité de l’intégrale, on a


ˆż 2π ˙ ż 2π
2
ϕpf, f q “ Re |f ptq| dt “ |f ptq|2 dt ě 0
0 0
ż 2π
‚ Supposons que ϕpf, f q “ 0, alors |f ptq|2 dt “ 0, comme |f |2 est une fonction réelle positive
0
continue et d’intégrale nulle, on en déduit que t ÞÑ |f ptq|2 est la fonction nulle sur r 0 ; 2π s. Ainsi,
pour tout t P r 0 ; 2π s, f ptq “ 0. Comme f est 2π-périodique, on en déduit que f “ 0E .
2. Soit pn, mq P Z tel que n ‰ m, alors
ż 2π ż 2π ż 2π « ff2π
e i pn´mqt 1 1
ϕpen , em q “ e i nt e i mt dt “ e i nt ´i mt
e dt “ e i pn´mqt
dt “ “ ´ “0
0 0 0 n‰m n´m n´m n´m
0

Ainsi, la famille pen qnPZ est orthonormale.


3. Notons pN la projection orthonormale sur VN . La famille pek qkPrr ´N ; N ss est une famille génératrice de
VN , comme elle est orthogonale et ne contient pas le vecteur nul, elle est libre, c’est donc une base
orthonormale de Vn . Pour avoir l’expression de la projection de f , il nous suffirait d’avoir une base
1
orthonormée de VN . Ainsi, en posant e1k “ ek , pe1k qkPrr ´N ; N ss est une base orthonormée. D’après le
}ek }
cours, on a donc
N @
ÿ D
pN pf q “ f, e1k e1k
k“´N
N B F
ÿ 1 1
“ f, ek ek
k“´N
}ek } }ek }
N
1ÿ
“ xf, ek y ek
k“´N
}ek }2
N ˆ ż 2π ˙
ÿ 1 ´i kt
“ f ptqe dt ek
k“´N
}ek }2 0

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Il nous reste donc à calculer }ek }2 :
ˆż 2π ˙ ˆż 2π ˙
2 i kt ´i kt
}ek } “ ϕpek , ek q “ Re e e dt “ dt “ 2π
0 0
Finalement
N ˆ ż 2π ˙
ÿ 1 ´i kt
pN pf q “ Re f ptqe dt ek
k“´N
2π 0

Correction de l’exercice 22.


Correction de l’exercice 23. 1. On pose E “ C 0 pr 0 ; 1 s , Rq, on pose pour tout pf, gq P E 2 , xf, gy “
ż1
f ptqgptqe ´t dt. On vérifie facilement que x , y est un produit scalaire.
0
ż1
2. On assimile polynômes et fonctions polynomiales. Pour n P N, posons In “ tn e ´t dt. De sorte que
0
xX p , X q y “ Ip`q , I0 “ 1 ´ e ´1 , et en effectuant une intégration par parties, In “ nIn´1 ´ e ´1 .
3. Avec le produit scalaire que l’on a posé :
ż1 ż1
2 2 ´t
inf pexpptq´at ´bt´cq e dt “ inf pexpptq´P ptqq2 dt “ inf } exp ´P }2 “ dpexp, R2 rXsq2
pa,b,cqPR3 0 P PR2 rXs 0 P PR2 rXs

4. Pour calculer cette distance, appliquons le cours, R2 rXs est un espace vectoriel de dimension finie. Donc
d’après le cours dpexp, R2 rXsq “ } exp ´ppexpq}. Où p est la projection orthogonale de R2 rXs (pour le
produit scalaire qu’on a défini).
5. Cette projection est donc de la forme ppexpq “ αX 2 ` βX ` γ pour pα, β, γq P R3 . De plus exp ´ppexpq P
R2 rXsK . Donc
exp ´ppexpq K 1
exp ´ppexpq K X
exp ´ppexpq K X 2
En calculant les produits scalaires on a donc :
exp ´αX 2 ´ βX ´ γ, 1 “ 0
@ D

exp ´αX 2 ´ βX ´ γ, X
@ D
“ 0
2 2
@ D
exp ´αX ´ βX ´ γ, X “ 0
En utilisant la linéarité à gauche, on a donc le système suivant :
$ ż1
$


’ expptq ˆ 1 ˆ expp´tq dt ´ αI2 ´ βI1 ´ γI0 “ 0 ’ αI2 ` βI1 ` γI0 “ 1
& αI ` βI ` γI “ 1
’ ’
& ż01

’ ’

3 2 1
expptq ˆ t ˆ expp´tq dt ´ αI3 ´ βI2 ´ γI1 “ 0 ðñ 2

’ 0 ’
’ 1
’ 1
’ ż
% αI4 ` βI3 ` γI2 “


expptq ˆ t2 ˆ expp´tq dt ´ αI4 ´ βI3 ´ γI2 “ 3


% 0
0
Puis on résout ce système d’inconnues pα, β, γq (on connaît les valeurs de In grâce à la relation de
récurrence).
6. Puis on calcule dpexp, R2 rXsq2 :
dpexp, R2 rXsq2 “ } exp ´ppexpq}2
“ } exp }2 ´ }ppexpq}2
ż1
e t dt ´ αX 2 ` βX ` γ, αX 2 ` βX ` γ
@ D

0
“ e 1 ´ 1 ´ α4 I4 ` 2αβI3 ` pβ 2 ` 2αγqI2 ` 2βγI1 ` γ 2 I0
“ ‰

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Correction de l’exercice 24.

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