GM Nettoyage-Embarcations MFFP
GM Nettoyage-Embarcations MFFP
GM Nettoyage-Embarcations MFFP
en milieu aquatique
dans le but de
prévenir l’introduction
et la propagation
d’espèces aquatiques
envahissantes
Dépôt légal
Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2018
ISBN : 978-2-550-82007-9 (imprimé)
ISBN : 978-2-550-82008-6 (PDF)
© Gouvernement du Québec, 2018
PRÉCISION
Ce guide fournit des recommandations et des lignes de bonne conduite pour l’inspection et le nettoyage des embarcations, des
remorques et de l’équipement utilisé en milieu aquatique, dans le but de prévenir l’introduction et la propagation d’espèces aquatiques
envahissantes (EAE). Les activités ciblées par ce guide concernent, entre autres, la pêche sportive, les activités nautiques et de
plaisance ainsi que les inventaires ou échantillonnages en milieu aquatique.
La première section du guide présente sommairement les EAE et l’importance de la prévention de leur propagation. Les sections
suivantes traitent de l’inspection et du nettoyage des embarcations, des remorques et du matériel utilisé en milieu aquatique ainsi
que des recommandations sur la construction d’une station fixe de nettoyage. Les fiches synthèses portent sur l’inspection et le
nettoyage spécifiques à plusieurs activités en milieu aquatique :
La propagation d’EAE, d’un plan d’eau à un autre, peut être fortement favorisée par l’utilisation d’embarcations et d’équipements
contaminés lorsqu’aucune mesure de décontamination n’est respectée. Les EAE peuvent se trouver à plusieurs endroits insoupçonnés
sur l’embarcation ou le matériel. Par exemple, des organismes de petite taille, des débris de plantes, des œufs et des larves de
poissons et de crustacés et même des agents pathogènes peuvent demeurer accrochés à la coque de l’embarcation ou sur
différentes parties de la remorque, ou encore être présents dans l’eau des viviers ou des caissons. Une fois qu’une EAE est introduite
et établie dans un écosystème, il devient très difficile, voire impossible, de l’éradiquer. Les coûts associés à son contrôle ou à son
éradication, lorsque possible, sont généralement très importants et récurrents. La prévention de l’introduction et de la propagation
est non seulement la première étape dans la lutte aux EAE, mais aussi la méthode la plus efficace et la moins coûteuse. Le simple
fait d’inspecter l’embarcation et l’équipement, d’en retirer les différents débris et organismes présents et de vider l’eau qui s’y est
accumulée diminuerait jusqu’à 85 % des risques d’introduction et de propagation d’EAE. En procédant par la suite à un nettoyage
efficace, le risque de propagation d’EAE par les activités de pêche et de nautisme en serait davantage réduit.
Ces bonnes pratiques sont conformes aux différentes actions de prévention en usage en matière de lutte aux EAE. Prévenir l’introduction
et la propagation d’EAE est essentiel à la santé des écosystèmes aquatiques, à la pérennité des ressources et des activités d’intérêt
socioéconomique qui s’y rattachent ainsi qu’à la conservation et à la préservation de la biodiversité des espèces qui en dépendent. En
outre, ces bonnes pratiques permettront aux différents utilisateurs et aux générations futures de profiter longtemps de ces richesses.
TABLE DES MATIÈRES
1 INTRODUCTION...............................................................................................................................................1
1.1 Les espèces aquatiques envahissantes et leurs principaux vecteurs....................................................................... 1
1.2 Pourquoi les EAE sont-elles si indésirables?...................................................................................................... 1
1.3 Pourquoi le nettoyage des embarcations est-il recommandé?............................................................................... 3
1.3.1 Principe de précaution......................................................................................................................... 3
1.3.2 Capacité d’adaptation des EAE.............................................................................................................. 4
2 RECOMMANDATIONS GÉNÉRALES..................................................................................................................4
2.1 Les étapes de nettoyage : directives générales................................................................................................... 5
2.2 Précisions sur les méthodes de nettoyage à l’eau .............................................................................................. 6
2.2.1 Lavage à l’aide d’une laveuse à pression ................................................................................................ 6
2.2.2 Utilisation d’un nettoyeur à vapeur ......................................................................................................... 7
2.2.3 Lavage sans laveuse à pression, à l’aide d’une brosse............................................................................... 7
2.3 Les produits désinfectants ............................................................................................................................. 8
2.3.1 Solution aqueuse de 10 % d’eau de Javel, de chlore ou de vinaigre ............................................................ 8
2.4 Le séchage.................................................................................................................................................. 8
2.5 La congélation............................................................................................................................................. 9
2.6 Les méthodes de décontamination en bref........................................................................................................ 9
RÉFÉRENCES......................................................................................................................................................31
1 INTRODUCTION
Ce guide vise la promotion et la mise en place de bonnes pratiques en matière de prévention de l’introduction et de la propagation
d’EAE dans les écosystèmes aquatiques du Québec lors de la pratique de diverses activités. Par exemple, la pêche, la navigation de
plaisance et plusieurs autres activités nautiques sont reconnues comme étant des vecteurs potentiels d’introduction et de propagation
d’EAE. Ce guide contient des informations générales sur les EAE, des informations sur l’importance de respecter les directives afin
de prévenir leur introduction et leur propagation ainsi que des recommandations pour effectuer correctement les différentes étapes
d’inspection et de nettoyage des embarcations, des remorques et de l’équipement utilisés lors de diverses activités. Le nettoyage
des embarcations et de l’équipement est considéré comme une méthode avérée et efficace de contrôle des EAE. En mettant en
œuvre ces bonnes pratiques, les différents utilisateurs des plans d’eau pourront pratiquer leurs activités favorites, tout en diminuant
les risques d’introduction et de propagation d’EAE dans de nouveaux habitats aquatiques.
Ce guide de bonne pratique pourra également servir d’assise à l’élaboration de protocoles à respecter lors d’activités d’acquisition
de connaissance, de gestion de populations animales ou de caractérisation d’écosystèmes pour le personnel œuvrant dans ce
domaine, y compris les consultants et le personnel des différents ministères, des municipalités, des organismes à but non lucratif, etc.
L’introduction d’EAE peut se faire par un agent intermédiaire naturel, notamment les courants marins ou la connectivité hydrographique
entre différents plans d’eau, ou par l’entremise d’animaux, comme les oiseaux. L’introduction peut aussi se faire par des vecteurs
anthropiques, c’est-à-dire qui découlent d’activités humaines, tels que le transport maritime, les activités de pêche sportives et
commerciales, le relâchement volontaire d’organismes aquatiques en milieu naturel, etc. Bien que les agents intermédiaires naturels
ont toujours été la source d’une certaine portion des introductions et de la propagation d’EAE, et le seront toujours, ceux-ci agissent
normalement à une échelle locale, sur une distance réduite, et peuvent, pour la plupart, être surveillés. En contrepartie, les vecteurs
anthropiques favorisent un plus grand taux d’introduction, à une vitesse beaucoup plus rapide, et permettent des introductions dans
des territoires sans connectivité naturelle entre eux. Les vecteurs anthropiques sont en grande majorité imprévisibles; leur inventaire
et leur suivi sont un défi important.
Au Québec, comme dans plusieurs régions de la planète, l’introduction d’EAE a été grandement soutenue par la mondialisation
et la multiplication des échanges commerciaux avec l’étranger et la facilitation des voyages internationaux. En effet, bien qu’une
espèce puisse être introduite hors de son aire de répartition à la suite de phénomènes naturels ponctuels (p. ex., une inondation
ou une tempête), la plupart des introductions sont liées aux activités humaines. Ces introductions peuvent être volontaires, comme
l’utilisation d’organismes comme agents de biocontrôle ou le relâchement d’espèces domestiquées, chassées ou pêchées dans un
milieu naturel avec ou sans autorisation. Par contre, les introductions peuvent aussi être accidentelles, comme dans le cas d’espèces
échappées d’élevage ou d’exploitation, d’espèces déplacées par transport maritime, d’espèces transportées avec l’eau contenue
dans les viviers d’une embarcation ou d’espèces accrochées sur une diversité de structures, d’équipements et de matériaux qui
sont transportés d’un plan d’eau à un autre.
1
Dans plusieurs régions du monde, les impacts causés par les EAE sont considérables, autant d’un point de vue écologique,
économique que social. La Convention sur la diversité biologique considère d’ailleurs les EAE comme la deuxième menace mondiale
pour la biodiversité, après la destruction des habitats. Une fois qu’une population d’EAE est établie dans un écosystème, il devient
difficile, voire impossible, de l’éradiquer et son contrôle représente des coûts importants et récurrents. C’est pour cette raison que
la prévention, la détection hâtive et les interventions rapides sont des mesures clés dans la lutte aux EAE.
■ Limiter les activités de pêche et de nautisme : certaines EAE peuvent porter atteinte à la sécurité des plaisanciers et des
pêcheurs. Par exemple, les coquilles de moules zébrées peuvent blesser les nageurs lorsque ceux-ci déposent le pied dessus.
La carpe argentée, une des quatre espèces de carpes asiatiques, peut bondir de plusieurs mètres hors de l’eau et blesser les
occupants d’une embarcation, en plus de faire des dégâts à l’embarcation elle-même. Plusieurs plantes aquatiques envahissantes
peuvent aussi modifier négativement l’utilisation de nos plans d’eau. Le couvert végétal dense formé par certaines EAE peut
limiter la navigation et les activités de pêche sportive. Dans certains endroits, la densité de ces plantes peut atteindre des
niveaux empêchant même l’accès aux plans d’eau;
■ Compromettre la composition et la santé des populations d’espèces indigènes : en général, une fois établies dans un
nouveau milieu, les EAE ne peuvent constituer un substitut de nourriture et d’habitat de qualité pour les espèces indigènes. Les
EAE ont le potentiel de supplanter la faune et la flore aquatiques indigènes; les espèces fauniques qui en dépendent devront
se déplacer dans un autre habitat, lequel risque d’être moins propice à leur survie. Une surabondance d’EAE végétales peut
altérer la qualité de l’eau en limitant le taux d’oxygène nécessaire à la survie des poissons et des autres organismes aquatiques;
■ Favoriser la perte de la biodiversité animale et végétale : la propagation et l’établissement d’EAE aident à la modification
de la composition d’un écosystème, notamment en diminuant la diversité biologique indigène. Les EAE entrent en compétition
avec les espèces indigènes pour la nourriture et l’espace. L’introduction et la propagation d’EAE provoquent une perte de
l’équilibre des relations proies-prédateurs et de l’utilisation du territoire dans les écosystèmes. Ainsi, pour certaines populations
d’espèces indigènes, dont le déplacement vers un nouvel habitat propice à leur survie est impossible, la déprédation, le manque
de nourriture ou d’espace, ou encore le potentiel d’hybridation entre l’EAE et l’espèce indigène favoriseront la disparition de
cette population, ce qui résultera en une perte de biodiversité animale et végétale des écosystèmes aquatiques;
■ Déprécier la valeur des propriétés riveraines et dégrader la qualité du patrimoine naturel : l’attrait visuel, la valeur
récréative ainsi que la valeur des propriétés situées aux abords d’un plan d’eau envahi par des EAE subiront les impacts
indirects de l’introduction de ces dernières. Par exemple, l’envahissement d’un plan d’eau par des EAE au point d’empêcher
la tenue d’activités nautiques ou d’altérer la qualité de l’eau fera diminuer la valeur foncière des propriétés riveraines, en plus
de susciter une perte d’intérêt auprès des différents utilisateurs qui y pratiquent une activité. Avec le temps, ces utilisateurs
modifieront leurs habitudes et choisiront des plans d’eau de meilleure qualité. Il en résultera une baisse d’achalandage des
visiteurs dans le secteur, ainsi que des répercussions significatives sur les retombées économiques de la région. Le domaine
du récréotourisme, entre autres, peut subir les dommages collatéraux de la présence d’EAE par un abandon des visiteurs pour
plusieurs activités d’intérêt socioéconomique telles que la pêche sportive, le nautisme, la villégiature, etc. ;
■ Augmentation des coûts de gestion : une fois qu’une EAE est établie dans un nouveau milieu, les coûts associés à son
contrôle ou à sa gestion peuvent être importants et récurrents, que ce soit pour l’entretien des installations immergées, le
nettoyage des plages, l’assainissement de l’eau potable, les activités de contrôle et de confinement des populations, etc.
■ Diminution de la qualité de l’eau : la présence d’EAE peut aussi entraîner une diminution de la qualité de l’eau, que ce soit
en favorisant les floraisons d’algues, en diminuant la quantité d’oxygène ou en rendant l’eau impropre à la consommation lors
de mortalités massives (quantité élevée d’organismes en décomposition dans l’eau).
Limiter la propagation des EAE représente un défi en soi. Comme mentionné précédemment, ces espèces peuvent être introduites
par divers vecteurs naturels et anthropiques et, une fois établies dans un milieu, il est difficile, voire impossible, de les éradiquer. Il
est toutefois possible d’agir afin de prévenir et de limiter l’introduction et la propagation d’EAE par différents vecteurs anthropiques,
en adoptant de bonnes pratiques telles que le nettoyage des embarcations, des remorques ou de tout autre véhicule ou équipement
utilisé en milieu aquatique et destiné à être déplacé dans différents plans d’eau. Les directives fournies dans ce document concernent
la prévention, la première étape pour limiter l’introduction et la propagation d’EAE dans de nouveaux habitats.
Tableau 1 Principaux impacts écologiques et socioéconomiques liés à l’introduction et l’établissement d’une EAE dans
un écosystème aquatique
ÉCONOMIQUES
■ Coûts associés aux impacts des EAE.
Dans le monde
Impacts : 1400 milliards de dollars américains ou 5 % du PIB mondial.
Aux États-Unis
Impacts : 137 milliards de dollars américains annuellement.
Au Canada
Impacts : 5,5 milliards de dollars annuellement.
■ Diminution de la valeur foncière des habitations riveraines.
■ Effondrement des activités de pêche sportives et commerciales, des activités récréotouristiques, etc.
SOCIAUX
■ Menace à la santé des humains ou des espèces indigènes exploitées ou rendant service aux populations humaines.
■ Diminution de la qualité de l’eau.
■ Perte de jouissance des utilisateurs des plans d’eau qui ne peuvent plus pratiquer leurs activités ou accéder aux ressources.
Lorsque le principe de précaution est appliqué à la lutte aux EAE, le plan d’eau utilisé doit être considéré comme étant « contaminé »
et le plan d’eau que l’on visitera par la suite exempt d’EAE. Ainsi, en prenant l’habitude d’inspecter et de nettoyer son embarcation,
sa remorque et son équipement, le risque de contaminer un nouveau plan d’eau en sera diminué.
Si l’embarcation et l’équipement ne sont utilisés que dans un seul plan d’eau, le risque d’introduction et de propagation d’EAE est
faible, voire nul. Par contre, si l’embarcation ou le matériel sont utilisés dans différents plans d’eau, le risque de transporter des
EAE lors du déplacement est beaucoup plus important.
3
Les embarcations et les équipements ne comportent pas tous le même risque de propagation. Par exemple, une embarcation à
moteur présente beaucoup plus de risques de transporter des EAE qu’une planche à voile, puisque la présence de réservoirs et
de pièces difficiles d’accès augmente le nombre d’endroits où des fragments ou des organismes peuvent se loger. Certaines EAE
peuvent être transportées dans l’eau contenue dans les viviers ou le moteur, ou encore se fixer sur la coque, le cordage utilisé pour
attacher l’ancre, etc.
Heureusement, il existe des gestes simples et efficaces qui peuvent diminuer les risques d’introduction et de propagation d’EAE
dans les plans d’eau. L’inspection et le nettoyage des embarcations et de l’équipement utilisés en milieu aquatique en font partie.
Ce guide présente les quelques règles qui doivent être respectées pour pratiquer efficacement l’inspection et le nettoyage des
embarcations et de l’équipement.
2 RECOMMANDATIONS GÉNÉRALES
La décontamination des embarcations, des remorques et de l’équipement utilisés en milieu aquatique est une pratique reconnue
pour freiner l’introduction et la propagation des EAE d’un plan d’eau à un autre par des vecteurs anthropiques.
Pour ce faire, il est impératif de suivre les quatre étapes de bonne pratique de nettoyage. Ces étapes sont l’inspection, le drainage,
le nettoyage et le séchage.
De façon générale :
1. Toute embarcation et tout équipement doivent être inspectés; les organismes, les amas de végétaux et les résidus de boue
seront retirés. L’eau pouvant être contenue à bord de l’embarcation ou dans l’équipement doit être vidée sur place ou loin de
tout autre plan d’eau ou de tout système d’égout pluviaux;
2. Si une station fixe de nettoyage équipée d’une laveuse à pression est mise à la disposition des utilisateurs, il est fortement
recommandé de procéder au nettoyage de l’embarcation et de l’équipement ayant été en contact avec l’eau. Si cela est
impossible sur place, il est alors recommandé de réaliser le nettoyage plus tard et avant toute autre visite d’un nouveau plan
d’eau, que ce soit à la maison ou à tout autre endroit permettant cette action;
3. Afin de favoriser davantage la décontamination de l’embarcation et de l’équipement, une période de séchage d’au moins
5 jours est nécessaire;
4. S’assurer que le traitement utilisé pour décontaminer l’embarcation, la remorque et l’équipement est sécuritaire, autant pour
les personnes qui pratiquent le nettoyage que pour les structures nettoyées. Par exemple, vérifier que le matériel nettoyé peut
résister à la pression et à l’eau chaude et que des mesures sont prises afin d’éviter des blessures à la personne qui nettoie;
5. Se conformer à ces directives chaque fois que vous prévoyez visiter un plan d’eau différent. De cette façon, le principe de
précaution est respecté, ce qui favorise la diminution des risques d’introduction et de propagation d’EAE entre différents
plans d’eau.
VIDER : vider toute l’eau qui peut se trouver à bord et dans les différentes parties de
l’embarcation, y compris la cale, le fond de l’embarcation, les viviers, le moteur,
les caissons, etc. Il en va de même avec tous les autres contenants, compartiments et équipements
ayant recueilli de l’eau, ou pouvant en contenir, tels des glacières, des vêtements trempés, etc. Il est
préférable de vider l’eau à même le plan d’eau visité ou encore de s’assurer de vider l’eau dans un
endroit où elle ne pourra pas retourner au plan d’eau. Ce dernier point est important, surtout si l’eau
est drainée à l’extérieur du plan d’eau visité ou près d’un plan d’eau différent.
Si vous ne planifiez pas visiter immédiatement un autre plan d’eau, ou si vous remisez votre équipement
pour le reste de la saison, le séchage de l’embarcation, de la remorque et de l’équipement peut
être suffisant. Il est toutefois important de s’assurer d’évacuer toute l’eau pouvant être contenue
à bord de l’embarcation et dans l’équipement. Pour un séchage efficace, il est recommandé que
celui-ci soit fait sur une période de 5 jours consécutifs à un taux d’humidité de 65 % et moins. Les
températures au-dessous de zéro lors du remisage hivernal permettent aussi une décontamination.
Par contre, si vous prévoyez visiter un autre plan d’eau dans un avenir rapproché, il est fortement
recommandé de procéder au nettoyage.
RÉPÉTER : répéter ces quatre étapes chaque fois que vous prévoyez visiter un
plan d’eau différent.
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2.2 Précisions sur les méthodes de nettoyage à l’eau
Même s’il n’y a pas de contre-indication à utiliser l’eau froide lors du nettoyage, l’utilisation de l’eau chaude possède l’avantage
de tuer les organismes. Plus la température de l’eau utilisée lors du nettoyage sous pression est élevée, plus rapidement pourra se
faire le nettoyage. Par exemple, pour le traitement d’une embarcation qui ne présente pas d’accumulation importante d’organismes
sur sa coque, le temps de traitement sera d’environ une dizaine de secondes à une pression de 2600 psi et à une température de
60 °C (140 °F). Les organismes aquatiques, en plus d’être délogés, ne peuvent survivre longtemps à cette température. À la même
pression, mais cette fois-ci en utilisant de l’eau froide, le temps de traitement sera plus long d’au moins 30 secondes par surface
traitée. Dans ce cas-ci, la décontamination permet seulement de déloger les organismes et non de les tuer. C’est pourquoi il est
important de pratiquer le nettoyage à un minimum de 30 mètres de tout plan d’eau et de tout système d’égouts pluviaux.
L’utilisation d’eau à une température de 60 °C (140 °F) pour une durée de traitement de 10 secondes est reconnue comme ayant
la capacité d’éliminer à 100 % les moules zébrées et quagga de la surface traitée. Ce traitement est aussi efficace pour plusieurs
autres EAE tels le myriophylle à épis (Myriophyllum spicatum), la nasse de Nouvelle-Zélande (Potamopyrgus antipodarum) ainsi
que le cladocère épineux (Bytotrephes longimanus) et la puce d’eau en hameçon (Cercopagis pengoi). Il faut noter que la nasse de
Nouvelle-Zélande n’est pas considérée, à ce jour, comme étant présente au Québec. L’utilisation d’eau chaude à une température
maximale de 60 °C permet de tuer les organismes, sans généralement abîmer la structure de l’embarcation, de la remorque, du
véhicule et de certains équipements utilisés en milieu aquatique. Il faut toutefois lire les directives du fabricant pour s’en assurer.
L’utilisation d’une brosse ou de chiffons est aussi recommandée pour bien déloger les organismes, plus particulièrement dans les
endroits où il y a un dépôt d’organismes, de boues ou de débris végétaux. Se référer à la section 2.3. Les produits désinfectants
pour connaître les procédures d’utilisation et de décontamination des brosses et des chiffons utilisés lors du nettoyage.
Pour que cette méthode de décontamination soit efficace, la vapeur d’eau doit être à une température de 60 °C et plus. Les organismes
aquatiques ne peuvent survivre à ces températures élevées. À cette température, un temps de traitement de moins de 10 secondes
permet l’élimination des moules zébrées, des moules quagga et des cladocères épineux. Le temps de traitement varie également
selon la quantité d’organismes visibles et accumulés sur la surface traitée : plus l’épaisseur d’organismes présents sur la surface
est importante, plus le temps de traitement sera long afin de s’assurer qu’aucun organisme ne survive. Toutefois, la vapeur tue les
organismes, mais ne les déloge pas de la surface traitée. Il sera nécessaire de rincer à l’aide d’une laveuse à pression ou d’une
brosse pour déloger les organismes de la surface traitée. L’utilisation d’un nettoyeur à vapeur est particulièrement intéressante pour
atteindre des endroits plus difficiles d’accès tels que les viviers, ou encore impossible à traiter à l’aide d’une laveuse à pression,
comme certaines composantes de l’embarcation ou du matériel plus fragile à la pression.
La pulvérisation de vapeur d’eau chaude, en plus de permettre un temps de traitement plus court, permet aussi de réduire le volume
d’eau utilisé lors du nettoyage. Des nettoyeurs à vapeur domestique peuvent être utilisés par les particuliers, mais il est recommandé
d’utiliser des nettoyeurs industriels pour les utilisations plus intensives, comme à une station de nettoyage fixe à fort achalandage.
Il est toujours important de s’assurer que les matériaux traités peuvent résister à ces températures en s’informant auprès du fabricant
de l’équipement ou en faisant un test au préalable sur une petite surface. De plus, il faut faire attention à ne pas appliquer les jets
de vapeur d’eau chaude sur les décalques ou autocollants présents sur la coque de l’embarcation. La vapeur d’eau chaude à des
températures de plus de 60 °C pourrait les décoller. Il est important d’assurer la sécurité des personnes qui utilisent un nettoyeur
à vapeur afin d’éviter des risques de blessure. Bien suivre les instructions d’utilisation du nettoyeur et toujours vaporiser dans le
sens du vent.
Tout comme le nettoyage à l’aide d’une laveuse à pression, l’utilisation d’eau chaude
à 60 °C est préférable pour permettre de tuer les organismes. Un traitement à l’eau
froide, sans utilisation de laveuse à pression, est d’environ 30 minutes selon le degré
de contamination visible, c’est-à-dire l’accumulation d’organismes sur les différentes
parties de l’embarcation, de la remorque ou de l’équipement.
C’est pourquoi l’utilisation d’une brosse est fortement recommandée pour aider à déloger
les EAE. Il faut toutefois s’assurer de rincer abondamment après chaque zone brossée
pour ne pas propager les EAE ailleurs sur l’embarcation. À nouveau, il est important
de pratiquer le nettoyage à au moins 30 mètres de tout plan d’eau afin de prévenir la
percolation de l’eau de nettoyage vers ceux-ci. Cette eau peut transporter des organismes
encore vivants, surtout si l’eau froide est utilisée lors du nettoyage.
En plus d’être rincés, la brosse ou tout autre matériel utilisé lors du nettoyage (chiffon,
éponge, etc.) doivent être désinfectés pour ne pas favoriser la contamination croisée
en déplaçant les organismes sur l’embarcation et le matériel. Se référer à la section
2.3. Les produits désinfectants pour connaître les modalités d’utilisation et de
décontamination des brosses et des chiffons utilisés lors du nettoyage.
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2.3 Les produits désinfectants
Pour plusieurs raisons, le Ministère recommande d’utiliser avec beaucoup de précautions les produits désinfectants pour le nettoyage
des embarcations, des remorques et de tout autre équipement utilisés en milieu aquatique. Lorsque des produits désinfectants sont
utilisés, il est essentiel de bien suivre les directives et de s’assurer que leur utilisation n’aura pas d’impacts négatifs indésirables.
Par exemple, si les directives sur l’utilisation du produit ne sont pas respectées, il pourrait en résulter :
Le temps de traitements recommandé est de 10 minutes pour une solution à base d’eau de Javel ou de chlore et de 20 minutes
pour une solution de vinaigre blanc.
Comme pour toutes les méthodes de décontamination, il faut s’assurer que l’équipement et les différentes structures de l’embarcation
peuvent supporter un traitement à l’aide de ces solutions désinfectantes. Il est important de bien lire les recommandations et les
directives de sécurité d’utilisation de ces produits. Par exemple, si le produit est vaporisé, il est recommandé de le vaporiser dans le
sens du vent, d’éviter d’inhaler la solution désinfectante afin de prévenir une irritation du système respiratoire, d’utiliser ces produits
dans un endroit aéré et de ne jamais les mélanger avec d’autres produits ménagers. Plus spécifiquement, il ne faut jamais mélanger
de l’eau de Javel ou du chlore avec du vinaigre. Une fois le nettoyage terminé, il faut aussi diluer la solution désinfectante restante
avec une grande quantité d’eau avant de la rejeter dans les égouts, sur le sol, etc.
2.4 Le séchage
Pour un traitement de décontamination réussi, il est recommandé d’ajouter un temps de séchage pour éliminer tout organisme qui
pourrait demeurer sur l’embarcation, la remorque et l’équipement. S’il est toutefois impossible de décontaminer l’embarcation, la
remorque et l’équipement par les méthodes mentionnées précédemment, le séchage devient la méthode à préconiser pour réduire
les risques de propagation d’EAE entre deux plans d’eau.
Il est nécessaire de prévoir un temps de séchage minimum de 5 jours consécutifs pour assurer l’élimination des organismes. Les
conditions météorologiques doivent aussi être propices au séchage : une absence de pluie et un taux d’humidité ne dépassant
pas 65 % pendant ces 5 jours sont nécessaires. Il faut aussi s’assurer que toute eau stagnante est bien drainée de l’embarcation
et de l’équipement. Si jamais la météo est défavorable (pluie ou taux d’humidité atmosphérique élevé), le temps de séchage
devra être prolongé.
Lorsqu’une embarcation ou un équipement demeurent pour une longue période de temps en contact avec l’eau, un film épais peut
se former sur leur surface. Ce film est composé de différents organismes, végétal et animal, dont certains peuvent être des EAE.
Dans ce cas, il sera nécessaire de requérir les services d’experts mandatés en nettoyage d’embarcation pour permettre un nettoyage
intensif et efficace. Si toutefois, l’embarcation ou l’équipement sont retirés de l’eau pour être remisés pour la saison hivernale, les
organismes qui composent le film ne survivront pas aux températures au-dessous de zéro.
Nettoyage à la vapeur d’eau chaude* Vapeur > 60 °C 2600 psi 5 -10 secondes
Entre -9 et 0 °C - 24 heures
Congélation*
-9 °C et moins - 8 heures
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3 RECOMMANDATIONS POUR LA MISE EN
PLACE D’UNE STATION FIXE DE NETTOYAGE
D’EMBARCATIONS
L’utilisation de stations fixes de nettoyage est fortement recommandée afin de procéder au nettoyage des embarcations avant
l’accès au plan d’eau ou à la sortie de celui-ci. En plus d’avoir accès rapidement à de l’équipement de nettoyage, la station peut
favoriser la diffusion d’informations sur les EAE. Ces informations peuvent porter sur les méthodes de prévention de la propagation
des EAE, sur les directives de nettoyage, sur leur identification, sur la réglementation concernant les EAE ainsi que sur les personnes
et organismes ressources à contacter en cas d’observation d’EAE, de renseignements, etc.
Le nettoyage d’une embarcation peut être pratiqué avant ou après l’accès à un plan d’eau. Il faut simplement s’assurer que
l’embarcation, la remorque et l’équipement sont bien décontaminés avant d’accéder à un nouveau plan d’eau. Toutefois, des directives
doivent être respectées afin de favoriser l’utilisation de la station de nettoyage par les usagers du plan d’eau.
Il est préférable que la station soit localisée à même ou près de l’emplacement de la rampe de mise à l’eau ou de la marina, tout
en respectant les limites du 30 mètres minimum de tout plan d’eau (y compris les ruisseaux, les fossés, etc.) et de tout système
d’égouts pluviaux. Cette distance permet de prévenir la percolation des eaux usées vers les plans d’eau et systèmes d’égouts. Cette
recommandation est surtout importante pour les embarcations qui sont nettoyées avant l’accès au plan d’eau.
Si toutefois il est impossible d’installer une station de nettoyage près de la rampe de mise à l’eau, l’emplacement de la station devrait
être localisé le plus près de celle-ci afin d’encourager les utilisateurs à nettoyer leur embarcation. Plus une station est éloignée ou
difficile d’accès, moins les utilisateurs seront enclins à l’utiliser.
S’il existe plusieurs rampes de mise à l’eau et marinas dans une même région, il serait peut-être préférable de construire une seule
station de nettoyage fixe ayant la capacité de répondre aux besoins de tous les sites d’accès à l’eau.
D’autres options pourraient être considérées, comme une surface en pelouse. Toutefois, la pelouse devra être entretenue et coupée
régulièrement afin d’éviter que les véhicules et les remorques arrachent la végétation lors de leur passage et la transportent ailleurs.
Une plateforme faite de bois ou d’un grillage solide, assez grande pour recevoir un véhicule et une remorque, est aussi une possibilité
à envisager. Le sol sous la plateforme pourra être composé de gravier ou de pelouse, en respectant les mêmes recommandations
que ci-haut.
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S’il est impossible d’utiliser une laveuse à pression, l’utilisation d’une brosse et d’eau courante est alors recommandée. Il
faudra prendre bien soin de décontaminer la brosse plusieurs fois pendant le nettoyage et entre chaque nettoyage afin de prévenir
la contamination croisée. Le nettoyage sans laveuse à pression prendra plus de temps. La brosse pourra être décontaminée à l’aide
d’une solution aqueuse de 10 % d’eau de Javel. Il faut prendre soin de bien rincer la brosse à l’eau douce après sa décontamination
pour ne pas transférer de solution désinfectante à certaines parties de l’embarcation ou de l’équipement (p. ex. : les viviers) et
ainsi les endommager.
La pulvérisation de vapeur d’eau chaude permet un temps de traitement plus court, en plus de réduire le volume d’eau utilisé lors
du nettoyage. Pour une station de nettoyage fixe à fort achalandage, des nettoyeurs à vapeurs industriels sont recommandés. Les
nettoyeurs à vapeur domestique ne pouvant supporter une utilisation intensive, leur usage est limité aux particuliers.
Il est toutefois préférable de vérifier si les matériaux traités peuvent résister à ces températures en s’informant auprès du fabricant
de l’équipement ou en faisant un test sur une petite surface.
Pour plus de précision sur les recommandations en matière de méthode de décontamination, veuillez consulter la section 2 de ce guide.
■ Le nettoyage ne peut se faire sans eau. Il est nécessaire d’avoir minimalement accès à de l’eau froide;
■ L’alimentation en eau pourra se faire à partir de l’aqueduc municipal, ou encore à l’aide de réservoir. Au besoin, en vue de
l’utilisation de la laveuse à pression, il faudra surélever les réservoirs d’eau afin de générer une certaine pression;
■ L’alimentation en électricité nécessaire au fonctionnement de la laveuse à pression est à prévoir. L’utilisation d’une génératrice
pourrait être envisagée selon la situation;
■ Selon le cas, l’aide d’un électricien, d’un plombier ou d’un entrepreneur pourrait être nécessaire afin de réaliser les rénovations
sur des installations déjà existantes, ou encore pour construire une station de nettoyage fixe de toutes pièces.
■ Autorisation aux propriétaires du terrain d’utiliser le terrain à des fins de construction, d’accès et d’utilisation d’une
station de nettoyage;
■ Permis de construction;
■ Permis de zonage;
13
3.8 Recommandations techniques pour la mise en place d’une station fixe
Comme mentionné précédemment, le sol sur lequel une station fixe sera construite doit avoir la capacité d’absorber l’eau drainée
des différentes parties d’une embarcation ainsi que l’eau de nettoyage. Il faut aussi s’assurer de prévenir une percolation de l’eau
de nettoyage vers tout plan d’eau ou toute bouche d’égout du système pluvial.
■ Dimension de la station : la dimension recommandée pour la station est de 5,50 mètres (18 pieds) par 11 mètres (36 pieds).
■ Excavation et ajout de gravier (au besoin, préparation du sol pour une meilleure absorption de l’eau de nettoyage) :
• Une zone de 5,50 mètres de large par 11 mètres de longueur par 0,3 mètre (1 pied) de profondeur doit être excavée;
• Si le sol est perméable, le centre de la zone excavée doit être rempli de roche de petite taille, comme du gravier.
Si le sol n’est pas perméable, toute la zone excavée doit être remplie de roche de différentes tailles, de 19 à 38 mm
(¾ po et 1 ½ po);
• Si le sol est très perméable, comme un sol composé de sable ou de gros gravier, il ne sera peut-être pas nécessaire
d’excaver le centre de la zone. Dans ce cas, un fossé de drainage de 45 centimètres (18 pouces) de profondeur et de
1 mètre (3 pieds) de largeur devra être excavé en bordure de la zone. Le centre de la zone mesurera alors 3,6 mètres
(12 pieds) par 9,14 mètres (30 pieds). Le fossé de drainage devra être rempli par du gravier de tailles 19 et 38 mm
(¾ po et 1 ½ po). Faire attention et prendre les mesures nécessaires pour éviter l’érosion lors des travaux d’excavation.
Il est aussi possible d’avoir recours à une génératrice à essence pour fournir l’électricité. Cependant, il est préférable de restreindre
son utilisation aux stations de nettoyage ponctuelles et sporadiques, mises en place lors d’événements comme les tournois de
pêche, la fête de la pêche ou une activité de sensibilisation.
De plus, le matériel nécessaire au nettoyage, la pompe, la laveuse à pression, la boîte électrique, le matériel éducatif et informatif
sur les EAE et le nettoyage des embarcations pourraient y être entreposés;
Les murs du pavillon ou de l’abri pourraient aussi servir à y accrocher des panneaux informatifs et éducatifs sur les étapes de
nettoyage d’une embarcation ou toute autre information pertinente.
15
ANNEXE 1 : FICHES SYNTHÈSES PAR ACTIVITÉ
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PRÉVENTION CONTRE LES EAE :
DIRECTIVES DE NETTOYAGE D’ÉQUIPEMENT
INSPECTER ET RETIRER
■ Inspecter l’équipement et retirer tous amas et résidus de plantes aquatiques, toutes boues ou tous organismes visibles
à l’œil nu;
■ Veillez également à inspecter les bottes, les cuissardes, les filets et les puises, les cannes et les fils de pêche ainsi que tout
autre équipement ayant été en contact avec l’eau avant de quitter le plan d’eau visité;
■ Il est important de se débarrasser des organismes, des amas de plantes ou des boues retirés lors de l’inspection dans un endroit
sécuritaire telles des poubelles fermées, où ceux-ci ne risqueront pas d’être emportés par le vent et d’atteindre un plan d’eau;
■ Les pêcheurs qui utilisent une embarcation devront se référer à la fiche Pêche sportive avec embarcation de ce document.
canne à pêche
↓
ligne à pêche →
puise →
← moulinet
cuissarde →
← filet
gants →
NETTOYER ET SÉCHER
■ Nettoyer l’équipement à l’aide d’une laveuse à pression dont la pression est réglée à 2600 psi. De l’eau froide ou de l’eau chaude
peut être utilisée pour le nettoyage. Le nettoyage à pression à l’eau froide délogera les organismes, mais ne les tuera pas. Au
contraire, le nettoyage à pression à l’aide d’eau chaude permettra de déloger les organismes et de les tuer. La température doit
toutefois se situer entre 50 °C et 60 °C. Le nettoyage de l’équipement devra se faire à au moins 30 mètres de tout plan d’eau
et de tout système d’égouts pluviaux dans le but d’empêcher que des organismes toujours en vie n’atteignent ces derniers;
■ Bien s’informer sur la résistance des matériaux avant de procéder au nettoyage à l’aide d’une laveuse à pression et à l’eau
chaude. Le nettoyage à l’aide d’une laveuse à pression (pression de 2600 psi) et à température élevée pourrait endommager
certains types de matériaux;
■ Une brosse peut être utilisée afin de bien retirer tous les résidus de certaines parties et composantes de l’équipement. La
brosse devra être désinfectée à l’aide d’une solution de 10 % d’eau de Javel (diluée avec de l’eau), avec un temps de trempage
d’une dizaine de minutes, puis bien rincée à l’eau douce. La brosse devra être désinfectée entre chaque nettoyage. Toujours
s’informer sur la résistance des matériaux avant de pratiquer le nettoyage à l’aide d’une brosse;
■ L’eau utilisée lors du nettoyage de l’équipement devra être drainée sur un sol absorbant, ou encore vidée dans le système
d’égout sanitaire. Cette eau sera traitée par la suite par la municipalité. Attention à ce que l’eau souillée ne s’écoule pas
vers un égout pluvial. Cette eau risque de se retrouver rapidement dans un autre cours d’eau sans avoir été traitée et des
EAE risquent d’être introduites dans un nouveau milieu. C’est pourquoi il est plus sécuritaire de rejeter l’eau souillée sur un sol
absorbant (p. ex. : pelouse, sol avec du gravier, etc.) et à plus de 30 mètres de tout cours d’eau;
■ Le séchage de l’équipement est la dernière étape de nettoyage et permet un processus complet de décontamination. Laissez
sécher votre l’équipement à l’air libre pendant une période de 5 jours consécutifs, à un taux d’humidité ne dépassant pas 65 %.
Bien s’informer sur la résistance des matériaux avant de procéder au séchage au soleil. Certains types d’équipements peuvent
être endommagés par une exposition prolongée au soleil. L’exposition à l’air libre à des températures de 0 °C et moins permet
aussi une décontamination de l’équipement. Les organismes ne peuvent survivre très longtemps à une période d’exposition
prolongée lorsque les températures sont au-dessous zéro. Par contre, comme les organismes morts sont toujours présents sur
la surface traitée, il sera nécessaire de rincer à l’aide d’une laveuse à pression ou d’une brosse pour les déloger.
RÉPÉTER AUTRE
Si possible, ne pas utiliser de bottes de pêche composées de semelles antidérapantes en
■ Répéter ces étapes chaque feutre. Le feutre absorbe et retient l’eau, ce qui peut s’avérer être un risque d’introduction et
fois que vous prévoyez visiter de propagation d’EAE entre les plans d’eau. Si toutefois vous utilisez de telles bottes, prenez
un plan d’eau différent. soin de bien les rincer, de les nettoyer et de les sécher selon les directives mentionnées
plus haut;
Ne jamais remettre à l’eau des poissons et autres organismes ne provenant pas du plan
d’eau sur lequel vous vous situez, y compris les appâts autorisés (vers, sangsues, etc.).
19
PRÉVENTION CONTRE LES EAE :
DIRECTIVES DE NETTOYAGE D’ÉQUIPEMENT
INSPECTER ET RETIRER
■ Inspecter l’embarcation, la remorque et l’équipement et retirer tous amas et résidus de plantes aquatiques, toutes boues ou
tous organismes visibles à l’œil nu;
■ Veillez également à inspecter le moteur, les bottes, les cuissardes, l’ancre, les filets et les puises, les lignes et les fils de pêche,
le cordage ou tout autre équipement avant de quitter l’accès à l’eau;
■ Il est important de se débarrasser des organismes, des amas de plantes ou des boues retirés lors de l’inspection dans un endroit
sécuritaire telles des poubelles fermées, où ceux-ci ne risqueront pas d’être emportés par le vent et d’atteindre un plan d’eau;
■ Les pêcheurs qui n’utilisent pas d’embarcation devront se référer à la fiche Activité de pêche sportive sans embarcation
de ce document.
← moteur et pompe
↑ ↑
coque hélice
↑ ↑ ← essieux
zone d’attache remorque
de la remorque
NETTOYER ET SÉCHER
■ Si possible, nettoyer l’équipement à l’aide d’une laveuse à pression dont la pression est réglée à 2600 psi. De l’eau froide ou
de l’eau chaude peut être utilisée pour le nettoyage. Le nettoyage à pression à l’eau froide délogera les organismes, mais ne
les tuera pas. Au contraire, le nettoyage à pression à l’aide d’eau chaude permettra à la fois de déloger les organismes et de
les tuer. La température doit toutefois se situer entre 50 °C et 60 °C. Le nettoyage de l’équipement devra se faire à au moins
30 mètres de tout plan d’eau et de tout système d’égouts pluviaux dans le but d’empêcher que des organismes toujours en
vie n’atteignent ces derniers;
■ Bien s’informer sur la résistance des matériaux avant de procéder au nettoyage à l’aide d’une laveuse à pression et à l’eau
chaude. Le nettoyage à l’aide d’une laveuse à pression (pression de 2600 psi) et à température élevée pourrait endommager
certains types de matériaux;
■ Une brosse peut être utilisée afin de bien retirer tous les résidus de certaines parties et composantes de l’équipement. La
brosse devra être désinfectée à l’aide d’une solution de 10 % d’eau de Javel (diluée avec de l’eau), avec un temps de trempage
d’une dizaine de minutes, puis bien rincée à l’eau douce. La brosse devra être désinfectée entre chaque nettoyage. Toujours
s’informer sur la résistance des matériaux avant de pratiquer le nettoyage à l’aide d’une brosse;
■ L’eau utilisée lors du nettoyage de l’équipement devra être drainée sur un sol absorbant, ou encore vidée dans le système
d’égout sanitaire. Cette eau sera traitée par la suite par la municipalité. Attention à ce que l’eau souillée ne s’écoule pas
vers un égout pluvial. Cette eau risque de se retrouver rapidement dans un autre cours d’eau sans avoir été traitée et des
EAE risquent d’être introduites dans un nouveau milieu. C’est pourquoi il est plus sécuritaire de rejeter l’eau souillée sur un sol
absorbant (p. ex. : pelouse, sol avec du gravier, etc.) et à plus de 30 mètres de tout cours d’eau;
■ Le séchage de l’embarcation et de l’équipement est la dernière étape de nettoyage et permet un processus complet de
décontamination. Laissez sécher l’embarcation et l’équipement à l’air libre pendant une période de 5 jours consécutifs, à un
taux d’humidité ne dépassant pas 65 %. Bien s’informer sur la résistance des matériaux avant de procéder au séchage au
soleil. Certains types d’équipements peuvent être endommagés par une exposition prolongée au soleil. L’exposition à l’air libre
à des températures de 0 °C et moins permet aussi une décontamination de l’équipement. Les organismes ne peuvent survivre
très longtemps à une période d’exposition prolongée lorsque les températures sont au-dessous zéro. Par contre, comme les
organismes morts sont toujours présents sur la surface traitée, il sera nécessaire de rincer à l’aide d’une laveuse à pression
ou d’une brosse pour les déloger.
RÉPÉTER AUTRE
Si possible, ne pas utiliser de bottes de pêche composées de semelles antidérapantes en
■ Répéter ces étapes chaque feutre. Le feutre absorbe et retient l’eau, ce qui peut s’avérer être un risque d’introduction et de
fois que vous prévoyez visiter propagation d’EAE entre les plans d’eau. Si toutefois vous utilisez de telles bottes, prenez soin
un plan d’eau différent. de bien les rincer, de les nettoyer et de les sécher selon les directives mentionnées plus haut;
Ne jamais remettre à l’eau des poissons et autres organismes ne provenant pas du plan
d’eau sur lequel vous vous situez, y compris les appâts autorisés (vers, sangsues, etc.).
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PRÉVENTION CONTRE LES EAE :
DIRECTIVES DE NETTOYAGE D’ÉQUIPEMENT
INSPECTER ET RETIRER
■ Inspecter l’équipement et retirer tous amas et résidus de plantes aquatiques, toutes boues ou tous organismes visibles
à l’œil nu;
■ Veillez également à inspecter le moteur, la remorque et l’équipement utilisé lors de vos activités nautiques tels les ancres,
les voiles, les cordages, les pagaies et tout autre matériel avant de quitter l’accès à l’eau;
■ Il est important de se débarrasser des organismes, des amas de plantes ou des boues retirés lors de l’inspection dans un endroit
sécuritaire telles des poubelles fermées, où ceux-ci ne risqueront pas d’être emportés par le vent et d’atteindre un plan d’eau;
← rames, pagaies
NETTOYER ET SÉCHER
■ Si possible, nettoyer l’équipement à l’aide d’une laveuse à pression dont la pression est réglée à 2600 psi. De l’eau froide
ou de l’eau chaude peut être utilisée pour le nettoyage. Le nettoyage à pression à l’eau froide délogera les organismes, mais
ne les tuera pas. Au contraire, le nettoyage à pression à l’eau chaude permettra à la fois de déloger les organismes et de les
tuer. La température doit toutefois se situer entre 50 °C et 60 °C. Le nettoyage de l’équipement devra se faire à au moins
30 mètres de tout plan d’eau et de tout système d’égouts pluviaux dans le but d’empêcher que des organismes toujours en
vie n’atteignent ces derniers;
■ Bien s’informer sur la résistance des matériaux avant de procéder au nettoyage à l’aide d’une laveuse à pression et à l’eau
chaude. Le nettoyage à l’aide d’une laveuse à pression (pression de 2600 psi) et à température élevée pourrait endommager
certains types de matériaux;
■ Une brosse peut être utilisée afin de bien retirer tous les résidus de certaines parties et composantes de l’équipement. La
brosse devra être désinfectée à l’aide d’une solution de 10 % d’eau de Javel (diluée avec de l’eau), avec un temps de trempage
d’une dizaine de minutes, puis bien rincée à l’eau douce. La brosse devra être désinfectée entre chaque nettoyage. Toujours
s’informer sur la résistance des matériaux avant de pratiquer le nettoyage à l’aide d’une brosse;
■ L’eau utilisée lors du nettoyage de l’équipement devra être drainée sur un sol absorbant, ou encore vidée dans le système
d’égout sanitaire. Cette eau sera traitée par la suite par la municipalité. Attention à ce que l’eau souillée ne s’écoule pas
vers un égout pluvial. Cette eau risque de se retrouver rapidement dans un autre cours d’eau sans avoir été traitée et des
EAE risquent d’être introduites dans un nouveau milieu. C’est pourquoi il est plus sécuritaire de rejeter l’eau souillée sur un sol
absorbant (p. ex. : pelouse, sol avec du gravier, etc.) et à plus de 30 mètres de tout cours d’eau;
■ Le séchage de l’embarcation et de l’équipement est la dernière étape de nettoyage et permet un processus complet de
décontamination. Laissez sécher l’embarcation et l’équipement à l’air libre pendant une période de 5 jours consécutifs, à un
taux d’humidité ne dépassant pas 65 %. Bien s’informer sur la résistance des matériaux avant de procéder au séchage au
soleil. Certains types d’équipements peuvent être endommagés par une exposition prolongée au soleil. L’exposition à l’air libre
à des températures de 0 °C et moins permet aussi une décontamination de l’équipement. Les organismes ne peuvent survivre
très longtemps à une période d’exposition prolongée lorsque les températures sont au-dessous zéro. Par contre, comme les
organismes morts sont toujours présents sur la surface traitée, il sera nécessaire de rincer à l’aide d’une laveuse à pression
ou d’une brosse pour les déloger.
RÉPÉTER
■ Répéter ces étapes chaque fois que vous prévoyez visiter un plan d’eau différent.
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PRÉVENTION CONTRE LES EAE :
DIRECTIVES DE NETTOYAGE D’ÉQUIPEMENT
INSPECTER ET RETIRER
■ Inspecter tout l’équipement et retirer tous amas et résidus de plantes aquatiques,
toutes boues ou tous organismes visibles à l’œil nu;
■ Veillez également à inspecter l’habit de plongée, le masque, le tuba, les palmes,
le gilet de stabilité, le détendeur, les bouteilles et le harnais, la ceinture ou tout autre
équipement utilisé lors de vos activités de plongée;
■ Si vous utilisez une embarcation, vous devez aussi procéder à l’inspection et le
nettoyage de celle-ci (vous référez aux étapes de la fiche Activités nautiques
avec embarcation);
■ Il est important de se débarrasser des organismes, des amas de plantes ou des boues
retirés lors de l’inspection dans un endroit sécuritaire telles des poubelles fermées, où
ceux-ci ne risqueront pas d’être emportés par le vent et d’atteindre un plan d’eau;
VIDER
■ Vider et drainer toute eau contenue dans les différentes parties et composantes de votre équipement (p. ex. : le gilet de stabilité,
le détendeur, le harnais, etc.) ou tout autre équipement pouvant contenir de l’eau;
■ Si vous utilisez une embarcation, vous devez aussi procéder à l’inspection et le nettoyage de celle-ci (vous référez aux étapes
de la fiche Activités nautiques avec embarcation);
■ Cette eau devra être évacuée à même le plan d’eau visité avant de quitter ce dernier. Si cela est impossible, l’eau devra être
drainée à au moins 30 mètres de tout plan d’eau (p. ex. : ruisseau, lacs, rivière, bouche d’égouts pluviaux, etc.), et sur une
surface absorbante (p. ex. : pelouse, sol composé de gravier, etc.) pour empêcher l’eau souillée de percoler vers le plan d’eau
le plus près.
NETTOYER ET SÉCHER
■ Si possible, nettoyer l’embarcation, la remorque et l’équipement à l’aide d’une laveuse à pression dont la pression est réglée à
2600 psi. De l’eau froide ou de l’eau chaude peut être utilisée pour le nettoyage. Le nettoyage à pression à l’eau froide délogera
les organismes, mais ne les tuera pas. Au contraire, le nettoyage à pression à l’aide d’eau chaude permettra à la fois de déloger
les organismes et de les tuer. La température doit toutefois se situer entre 50 °C et 60 °C. Le nettoyage de l’équipement
devra se faire à au moins 30 mètres de tout plan d’eau et de tout système d’égouts pluviaux dans le but d’empêcher que des
organismes toujours en vie n’atteignent ces derniers;
■ Bien s’informer sur la résistance des matériaux avant de procéder au nettoyage à l’aide d’une laveuse à pression et à l’eau
chaude. Le nettoyage à l’aide d’une laveuse à pression (pression de 2600 psi) et à température élevée pourrait endommager
certains types de matériaux;
RÉPÉTER
■ Répéter ces étapes chaque fois que vous prévoyez visiter un plan d’eau différent.
↑
masque et tuba
bouteille
et harnais →
← habit de plongée
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PRÉVENTION CONTRE LES EAE :
DIRECTIVES DE NETTOYAGE D’ÉQUIPEMENT
INSPECTER ET RETIRER
■ Inspecter l’embarcation, la remorque et l’équipement et retirer tous amas de plantes aquatiques, toutes boues ou tous
organismes visibles à l’œil nu;
■ Veillez également à inspecter les fusils, les bottes, les cuissardes, les appelants, les sacs et tout autre équipement avant de
quitter l’accès à l’eau;
■ Si vous êtes accompagnés d’un chien de chasse, inspectez sa fourrure, son harnais ou sa ceinture de sauvetage et retirez
toutes traces de boues, de résidus et de végétation;
■ Si vous utilisez une embarcation, vous devez aussi procéder à l’inspection et le nettoyage de celle-ci (vous référez aux étapes
de la fiche Activités nautiques avec embarcation);
■ Si vous utilisez une cache amovible, retirez toutes traces de boues, de résidus et de végétation lors de son démantèlement;
■ Il est important de se débarrasser des organismes, des amas de plantes ou des boues retirés lors de l’inspection dans un endroit
sécuritaire telles des poubelles fermées, où ceux-ci ne risqueront pas d’être emportés par le vent et d’atteindre un plan d’eau;
VIDER
■ Vider et drainer toute eau qui peut se trouver dans les différentes parties et composantes de votre embarcation et de votre
équipement (p. ex. : le moteur, les caissons, les glacières, etc.);
■ Cette eau devra être évacuée à même le plan d’eau visité avant de quitter ce dernier. Si cela est impossible, l’eau devra être
drainée à au moins 30 mètres de tout plant d’eau (p. ex. : ruisseau, lacs, rivière, bouche d’égouts pluviaux, etc.), sur une surface
absorbante (p. ex. : pelouse, sol composé de gravier, etc.) pour empêcher l’eau souillée de percoler vers le plan d’eau le plus près.
RÉPÉTER
■ Répéter ces étapes chaque fois que vous prévoyez visiter un plan d’eau différent.
← cuissardes
bottes
↓
appelant
↓
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PRÉVENTION CONTRE LES EAE :
DIRECTIVES DE NETTOYAGE D’ÉQUIPEMENT
INSPECTER ET RETIRER
■ Inspecter l’appareil et retirer tous amas de plantes aquatiques, toutes boues ou tous organismes visibles à l’œil nu;
■ Veillez également à inspecter les cordages, les câbles, les flotteurs (pontons) et tout autre équipement avant de quitter
l’accès à l’eau;
■ Avant le décollage, éviter de circuler à la surface de plantes aquatiques, lever et baisser les gouvernails plusieurs fois afin
de déloger les fragments de plantes aquatiques;
■ Après le décollage, lever et baisser les gouvernails plusieurs fois afin de déloger les fragments de plantes aquatiques en vol
au-dessus des eaux que vous venez de quitter;
■ Si une remorque est utilisée pour retirer ou mettre à l’eau l’hydravion, procéder à son inspection selon les directives
présentées ci-dessus.
VIDER
■ Vider et drainer, avant de décoller, toute eau qui peut se trouver dans différentes parties ayant été en contact avec le plan d’eau
ou pouvant contenir de l’eau provenant de ce dernier, tels les flotteurs, le moteur ou tout autre équipement;
■ Cette eau devra être évacuée à même le plan d’eau visité avant de quitter ce dernier.
NETTOYER ET SÉCHER
■ Si possible, nettoyer les parties de l’hydravion et l’équipement à l’aide d’une laveuse à pression dont la pression est réglée à
2600 psi. De l’eau froide ou de l’eau chaude peut être utilisée pour le nettoyage. Le nettoyage à pression à l’eau froide délogera
RÉPÉTER AUTRE
Les hydravions au mouillage sur une longue période de temps devraient être nettoyés
■ Répéter ces étapes chaque régulièrement afin de prévenir l’accumulation d’organismes aquatiques sur les parties
fois que vous prévoyez visiter en contact avec l’eau et d’éviter que ces organismes se propagent entre les plans d’eau.
un plan d’eau différent.
marches → flotteurs
↓
29
RÉFÉRENCES
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