Synthc 3 A 8 Se
Synthc 3 A 8 Se
Synthc 3 A 8 Se
Les éléments reconnus par le droit sont les « choses » et les « personnes ». Il existe seulement 2 catégories de
personnes juridiques.
Les personnes juridiques regroupant tous les êtres humains sont des personnes physiques.
Il n’y a pas de distinction de privilège entre différentes catégories de personnes physiques : l’abolition de l’esclavage (en
France : décret du 27 avril 1848 porté par Victor Schoelcher) a permis à tout être humain d’être déclaré comme « personne » à l’état
civil, et plus comme « bien » possession d’un maître.
Les groupements de personnes ayant une finalité et une structure de travail en commun sont des personnes morales.
Elles peuvent prendre différentes formes selon le statut juridique choisit par le(s) créateur(s). Le droit français distingue :
o Les personnes morales de droit public : l’État, les collectivités territoriales, les établissements publics... ;
o Les personnes morales de droit privé : les entreprises, les sociétés civiles, les groupements d’intérêt
économique, les associations.
B. La personnalité juridique
Une personne juridique a la personnalité juridique. Toute personne juridique est un sujet de droit. Personnes physiques
et personnes morales sont donc titulaires de droits, et doivent également assumer leurs obligations.
Les droits sont attribués à chaque personne, dans le respect du droit général, mais en s’adaptant à chacune des situations
particulières de chacun. On parle de « prérogatives individuelles ».
La personnalité juridique donne donc un cadre d’action légal aux personnes physiques et morales. Mais c’est aussi une
protection des personnes, dans le sens où la reconnaissance de ses droits par la société permet à chacun d’agir pour les
faire valoir.
Pour que les personnes physiques acquièrent la personnalité juridique, il est nécessaire qu’elles soient déclarées à l’état
civil de leur commune de naissance pour être répertoriées par la communauté dans laquelle elles vivent.
Pour les personnes morales, elles n’auront d’existence légale, et seront donc titulaires de droits et d’obligations que si
elles sont enregistrées auprès de l’autorité compétente :
o Chambre de commerce pour les sociétés - Centre de formalités des entreprises - ou aux greffes du tribunal de
commerce ;
o Préfecture pour les associations.
Ainsi, sans déclaration, une personne morale ne peut pas se prévaloir de droits ni agir légalement. Ce genre de situation
s’apparente à l’existence de « sociétés secrètes » ou de « sociétés de fait ».
1 DGEMC/La personne
II - QUELS SONT LES ELEMENTS QUI PERMETTENT D’IDENTIFIER LES PERSONNES JURIDIQUES ?
Ces éléments d’identification permettent d’individualiser les personnes juridiques. Il s’agit de distinguer une personne
physique d’une autre, de ne pas confondre deux personnes morales, pour leur attribuer les droits dont elles sont
personnellement titulaires et leur réclamer les obligations qu’elles doivent assumer.
Ainsi, les éléments d’identification sont des attributs protégés. Autant il est impossible d’empêcher une autre personne
physique de porter le même patronyme et le même prénom que soi (les homonymies sont très nombreuses), autant il est possible
de revendiquer la « propriété » d’une raison sociale pour une personne morale. Si le fait qu’une autre entreprise porte le
même nom, dans une même zone de concurrence, sur des activités connexes et que la confusion entre les deux
personnes morales est possible, la société la plus récente des deux devra changer de dénomination sociale.
2 DGEMC/La personne