Physiologie Respiratoire L3 Sciences de La Vie
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Physiologie respiratoire
Introduction
Pour respirer il faut que les échanges soient efficaces, pour cela il faut que la membrane alvéolaire
soit perméable, fine, de large surface et il faut un système de transport performant. Chaque
dérèglement de l’un de ces paramètres est associé à une pathologie
Diamètre de chaque voie aérienne diminue à que ramification mais la surface totale / superficie de
section totale elle augmente considérablement
Les poumons n’ont aucune rigidité ni structure squelettique, ce sont que des tuyaux d’air, ils ont une
tenue grace à d'autres organes/structures (cage thoracique et diaphragme). Poumons sont spongieux
Poumons ne sont pas symétriques ! Un poumon avec 2 lobes (gauche) et l’autre avec 3 lobes (droit)
La surface des alvéoles est un épithélium simple couche (fin pour échange gazeux)
• Trachée : rôle d’acheminement de l’air et rejet de l’air riche en CO2, épuration et humidification de
l’air. Tuyau musculeux
Techniquement on a 100m² de notre corps exposé à l’environnement sans protection, mais avec les
multiples ramifications il y a plein de parois et c’est certain que les choses qui rentre s’arrêtent
dessus, en plus on a du mucus qui amène quoi qu’il arrive vers le tube digestif (sorte de tapis roulant)
Parois constituées d’un épithélium mono couche = pneumocytes. Pneumocytes de type 1 et quelques
pneumocytes de type 2 qui sécrètent liquide appelé surfactant qui recouvre la totalité de la paroi des
alvéoles, il empêche les mb des alvéoles d’être collées l’une à l’autre
Surfactant : fort pouvoir tensio-actif, permet élasticité du tissu pulmonaire, réduction de dépense
énergétique (alvéole gonflée donc ça évite que ce soit à nos muscle de le faire)
Si bébé prématuré il n’a pas assez de surfactant, c’est pour que ça que peux avoir problème
respiratoire
Mécanique ventilatoire
Deux phases :
° Inspiration, active, contraction du diaphragme qui descend (nerf phrénique) et muscles intercostaux
externes (appel d’air) : permet dilatation des poumons, donc grâce à forte compliance et surfactant il
y a augmentation du volume alvéolaires permettant renouvèlement des gaz
° Expiration, passive, relâchement du diaphragme et autres muscles impliqués : rétrécissement de la
cage thoracique et poumons se vide, mais il n’y a jamais aucun air dans les poumons c’est jusque qu’il
se renouvèle
Plèvre :
Membrane viscérale enrobe les poumons et membrane pariétale borde la cage thoracique. Liquide
pleural entre membranes
Volumes respiratoires
Volume expiratoire maximum par seconde (VEMS) : requiert bcp contribution du patient donc c’est
sujet à bcp de variations (fatigue etc)
Quels sont les 5 noms qui servent de repère dans la physiologie respiratoire ?
• Loi de Dalton : dans un mélange de gaz chacun des gaz exerce sa propre pression comme si les
autres gaz n’étaient pas là, on parle de pression partielle d’un gaz
Ce sont les pressions partielles qui vont déterminer le déplacement de l’oxygène et du gaz carbonique
ente les alvéoles pulmonaires et les capillaires sanguins
• Henry : un gaz peut se dissoudre dans un liquide, en plus ou moins grande quantité selon le
coefficient de solubilité du gaz : volume de gaz dissout = α x pression partielle
Dans le plasma :
α O2 = 0,023
α CO2 = 0,49
La simple dissolution de l’O2 dans le plasma n’est pas suffisante. 98% du transport de l’O2 est permis
par l’hémoglobine
Distribution des pressions partielles : dans alvéoles Pa CO2 = 40mmHg et Pa O2 = 110mmHg
Un gaz diffuse toujours d’une zone de pression partielle élevée vers une zone de pression partielle
plus basse, jusqu’à ce que l’équilibre soit atteint
Membrane est à considéré comme un liquide, les gaz ont un coefficient de solubilité dans la
membrane
• Loi de Fick : la quantité de gaz traversant la mb est proportionnelle à la surface de la mb, au coeff
de solubilité et à la différence de pression entre les deux compartiments, et inversement
proportionnelle à son épaisseur et à la racine carré du poids moléculaire du gaz
O2 arrive dans capillaire avec pression partielle de 5,3 kPa et dans l’alvéolé à 13,3 kPa, donc l’O2
passe par simple diffusion. Le sang passe lentement dans capillaire et équilibre les pressions partielles
et repart avec oxygène.
CO2 dans capillaire arrive à 6 kPa et dans l’alvéole à 5,3 kPa, donc gradient fait que CO2 passe dans
alvéole.
Le globule rouge :
Libéré dans circulation à partir de la moelle osseuse, sans noyau ni mitochondrie ni ribosome, donc
pas de synthèse protéine et un métabolisme anaérobie (pas respiration cellulaire vu que pas mito)
Le fait que l’Hb se trouve dans les hématies évite d’accroître la viscosité et la pression osmotique du
sang si elle était direct dans le sang
Hématie est un transporteur efficace car ne consomme pas O2 donc peut le transporter tranquille
Glycolyse
Voie pentose phosphate en parallèle
Partie commune de glycolyse et voie pentose phosphate produit ATP. ATP utilisé par globule rouge
pour la pompe qui maintient l’équilibre hydro-électrique du gr, pour le maintien de la forme
biconcave et ???
Produit aussi NADH, c’est un cofacteur des méthémoglobine réductase
Voie des pentose phosphate produit NADPH qui est cofacteur de de la gluthation réductase ???
Hème : zone particulière du globule rouge où ???
Dans le muscle il y a une autre protéine capable de fixer l’O2, la myoglobine qui stock l’oxygène et
peut le libérer si besoin pour le muscle. Différence c’est qu’elle est monomérique donc sa saturation
en oxygène sera pas pareille, donc plus d’affinité de l’oxygène pour la myoglobine que pour
l’hémoglobine.
Hémoglobine doit délivrer l’O2 faut pas l’oublier, elle le capte mais doit pouvoir le libérer pour les
organes qui en ont besoin bien sur
Anomalie de l’hémoglobine :
Anémie falciforme (drépanocytose) : une mutation sur la chaîne ß de Hb provoque déformation du
globule rouge qui se coince alors dans les capillaires, il à une durée de vie de 12j au lieu de 120j donc
altération de l’apport d’O2 dans les tissus
Hb + O2 —> HbO2
Affinité varie selon l’acidité, quand le pH est faible l’affinité est faible
• Effet Bohr : acidité diminue affinité Hb à l’O2, donc tissus métaboliquement actifs qui sont plutôt
acides ça facilite la libération de l’O2 par Hb car l’affinité est plus faible
Métabolisme anaérobie des globules rouges produit du 2,3 DPG qui se lie sur Hb et diminue l’affinité
de Hb pour l’O2
- Bicarbonates : CO2 s’associe à H2O grace à l’anhydrase carbonique pour faire bicarbonate
CO2 se fixe sur l’extrémité N-ter de la protéine. Donc CO2 peut se fixer sur l’hémoglobine MAIS ne
rentre pas en compétition avec l’O2 car il ne se fixe par sur l’hème donc pas sur le même site !
Hb capte aussi des protons donc joue un effet tampon au niveau du sang
• Effet Haldane : Hémoglobine capable de fixer d’autant plus le CO2 qu’elle est désoxygénée
Plus l’hémoglobine est désoxygénée plus il y carbamination de l’hémoglobine
Comment effet Bohr et effet Haldane se combinent pour optimiser transport des gaz dans le sang ?
Milieu acide fait que hémoglobine libère oxygène (Bohr), hémoglobine est alors désoxygénée. Elle
peut alors bien fixer le CO2 (Haldane)
Les hypoxies
* Hypoxique
- diminution de la P O2
Quand on consomme l’O2 de l’hémoglobine sa saturation en O2 est alors très diminuée
(Pression partielle O2 dans sang artériel et veineux pas les mêmes)
Espace mort = alvéole qui n’est plus irriguée. Les autres encore oxygénée doivent assurer le travail
Effet shunt = sang repart avec O2 mais moins que ce que qu’il faudrait, car obstructions au niveau des
alvéoles
* Anémique
- diminution du nombre de transporteurs opérationnels
Donc si moins de transporteurs on va consommer plus de le leur contenu, ce qui réduit la saturation
en O2 des hémoglobine au niveau des tissus
* Stagnante
- diminution du transport effectif, problème de circulation
Pour palier à ça il y aura plus grande consommation de l’O2 au niveau des tissus, diminution de la
saturation en O2 des hémoglobine
* Histotoxique
- diminution de l’aptitude du tissu à consommer l’O2,
Donc hémoglobine repart dans sang veineux avec bcp d’O2, augmentation de la saturation en O2
Contrôle mécanique
Centres respiratoires situés entre bulbe rachidien et pont. Contient neurones de type pacemaker
dans partie supérieure du bulbe rachidien. Deuxième groupe de neurones pacemaker
Dans bulbe rachidien il y a un centre inspiratoire GRD (groupe respiratoire dorsal) et un centre
expiratoire GRV (groupe respiratoire ventral)
Dans pont centre pneumotaxique freine le centre inspiratoire GRD, et centre apneustique active
centre inspiratoire GRD. Entre ces deux centres c’est le pneumotaxique qui a le dessus, il inhibe le
centre apneustique
Deux souris ouvertes à la gorge, trachée visible et deux carotides droite et gauche de la trachée. On
relie les deux circulations sanguines des souris ensemble.
Trachéotomie d’un souris, tube dans trachée pour que seul accès à l’air soit ce tube. Il bouche le tube
pour que l’animal arrête de respirer. L’autre souris s’est mise à respirer plus. Seul contact entre les
deux animaux c’est le sang. Il y a alors quelque chose dans le sang qui augmente la fréquence
respiratoire
➔ Mise en évidence de contrôle de la respiration par la composition chimique du sang
Chimiorécepteurs
Central
Périphérique
Expérience de Heymans :
Cette fois-ci il coupe afférence nerveuse, voie nerveuse vers les centres coupée
Injecte liquide forte P CO2 ou pH faible → observe augmentation ventilation
Injecte liquide faible P O2 → pas d’effet
Contrôle de la respiration par la pression partielle O2 n’arrive que lorsqu’il y a un trèèès faible
pression partielle. Donc on respire pas parce qu’on manque d’oxygène, c’est pas franchement une
régulation. On respire pour se débarrasser du CO2
Monoxyde de carbone empêche Hb de libérer O2. Mais vu qu’il n’y a pas franchement de contrôle de
la respiration par la P O2 et bien on perd connaissance et on meurt (alors que si le corps était perfect
on se mettrait à respirer plus en manque d’O2)
Si la P CO2 augmente trop la stimulation des muscles inspiratoire va se faire au-delà de notre volonté,
même si on arrête volontairement de respirer ça ne dure pas (même dans l’eau au bout d’un moment
on va respirer pourtant faut pas), même si la volonté est forte quand même car on peut aller jusqu’à
s’évanouir.
C’est la P CO2 la cheffe de la régulation de la ventilation
Dans les poumons il existe des récepteurs sensibles à l’étirement = mécanorécepteurs. Quand on
inspire on stimule ces Rc qui induisent une tendance à la rétractation donc à l’expiration.
➔ Réflexe de Hering-Breuer
Emotions fortes et douleur activent les centres sympathiques de l’hypothalamus. Ils modulent la
fréquence et l’amplitude respiratoires en envoyant signaux aux centres respiratoires.
Stimuli émotionnel
Stimuli thermique : froid apnée réflexe
Stimuli douloureux
Récepteurs ß adrénergique prot Gs
Effet inverse sur le cœur et dans les vaisseaux
Relaxe dans vaisseaux
Dans muscle lisse : entrée de Ca2+ et interaction avec calmoduline. Complexe Ca2+ calmoduline
active la MLC kinase, phosphorylation de la chaîne légère. MLC kinase phosphorylée est inactive
→ Relâchement
Plein de Rc ß dans les bronches (ventoline c’est salbutamol, agoniste ß2) pour bronchodilatation