Mejri 2019

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 1

Affiches discussion A77

70 % à 102 % ; patient 3 : VEMS 84 % à 100 %) (Fig. 1) ; ii) 1 après cédures de sédation vigile (2015—2017) puis APPLI : application
échec de 4 modèles de série, pour une sténose par malacie loca- pratique une fois les procédures validées (2017—2018).
lisée compliquant une rupture d’un anneau trachéal, parfaitement Résultats Dans la période REF, sur 1906 endoscopies, 78,9 % des
congruente (image D) et permettant une amélioration nette (VQ11 : examens ont été réalisés sous AL seule, 12 % sous MEOPA, 9,1 % sous
23 à 15/55 ; VEMS 66 à 92 %, DEP 49 à 82 %) ; iii) 1 pour une sté- anesthésie générale (AG). Dans la période EVAL, sur 1848 endosco-
nose sur anastomose après lobectomie avec résection-anastomose pies 61,3 % sous AL seule, 22,4 % sous MEOPA, 6,7 % sous sédation,
du tronc intermédiaire, après échec d’une prothèse Y de série, 9,6 % sous AG. Dans la période APPLI, sur 766 endoscopies 44,5 % sous
efficace sur toux, qualité de vie (VQ11 52 à 31), granulomes et AL seule, 33,8 % sous MEOPA, 12,7 % sous sédation, 9 % sous AG. Des-
infections d’aval ; iv) 1 pour une trachéo-broncho-malacie étendue cription des procédures réalisées sous sédation vigile : EVAL (n = 125)
et sévère, de congruence imparfaite et retirée après 2 mois pour EBUS 84 %, autre 16 %. Dose moyenne de midazolam : 1,84 mg (1 à 5).
toux incoercible ; v) 3 pour des sténoses trachéales complexes post- Score de vigilance MOASS le plus bas : 3,8 (1 à 5). Complications :
intubation ou trachéotomie, améliorant tolérance et symptômes mineures 8,7 % ; hospitalisations 4,7 %. EN de satisfaction à H3 :
chez une patiente (dyspnée NYHA 3 à aucune, DEP 45 à 91 %, VQ11 8,4 (n = 118). 97 % prêts à refaire dans les mêmes conditions. APPLI
29 à 12/55) mais ayant migré chez les deux autres. (n = 94). EBUS : 65 %, autre : 35 %. Dose moyenne de midazolam :
Conclusion Ces données préliminaires, issues de situations hau- 1,8 mg (1 à 5). Score MOASS le plus bas : 4,0 (2—5). Complications
tement complexes, démontrent la faisabilité et suggèrent l’intérêt mineures 3 %. Hospitalisation 0.
de la mise en place de prothèses de voies aériennes sur mesure. Conclusion La sédation vigile au midazolam est une technique
simple, efficace, sûre et facile à mettre en place. L’évaluation des
pratiques réalisée à l’occasion de la mise en place de la sédation
vigile nous a permis d’étendre les indications de la sédation et du
MEOPA et de mieux prendre en compte l’inconfort des patients. Sans
évaluation, point d’amélioration !
Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir
de liens d’intérêts.
Référence
[1] Du Rand IAD, on behalf of the B.T.S.B.G. British Thoracic Society
guideline for diagnostic flexible bronchoscopy in adults: accre-
dited by NICE. Thorax 2013;68:i1—44.
https://doi.org/10.1016/j.rmr.2018.10.148

136
Stratégie antibiotique dans les
Fig. 1
pleurésies purulentes en pédiatrie :
recherche d’un consensus par
Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir méthode DELPHI
de liens d’intérêts. M.C. Leoni 1 , F. Madhi 1 , C. Jung 1 , C. Delestrain 1 , G. Mangiapan 2 ,
Excepté : B. Moreno : DG Anatomikmodeling ; P. Leyx : employé R. Epaud 1,∗
Anatomikmodeling. 1 Service pédiatrie, Créteil, France
2 Service Pneumologie, Créteil, France
https://doi.org/10.1016/j.rmr.2018.10.147
∗ Auteur correspondant.

135 Adresse e-mail : ralph.epaud@chicreteil.fr (R. Epaud)


Amélioration de la prise en charge par Introduction L’évolution de l’épidémiologie microbienne des
l’évaluation des pratiques : exemple infections pleuropulmonaires compliquant une pneumonie commu-
de la mise en place de la sédation nautaire a entraîné une modification du traitement antibiotique
empirique ou ciblé dans les pleurésies purulentes chez l’enfant.
vigile dans une unité d’endoscopie Les trois pathogènes principalement en cause sont le Streptococ-
bronchique cus pneumoniae, le Staphylococcus aureus et le Streptococcus de
I. Mejri , A. Boudjemaa , F. Viñas , Q. Gibiot , G. Rousseau-Bussac , groupe A.
B. Maître , B. Housset , G. Mangiapan ∗ Méthodes Notre étude s’est basée sur une revue de la littéra-
CHI Créteil-UPEC, Créteil, France ture qui a permis la rédaction d’un questionnaire selon la méthode
∗ Auteur correspondant.
DELPHI adressé à des experts (pneumo-pédiatres et infectiologues
Adresse e-mail : gilles.mangiapan@chicreteil.fr (G. Mangiapan) pédiatres) en France à fin d’essayer de trouver un consensus
Introduction Les recommandations de la BTS [1] préconisent concernant le traitement antibiotique (médical conservateur) des
l’utilisation systématique de la sédation pour les endoscopies bron- pleurésies purulentes en âge pédiatrique. Dans le 1er tour, 33 ques-
chiques, cependant la majorité des examens dans les centres tions ont été proposées concernant la prise en charge initiale
hospitaliers français est réalisée sous anesthésie locale (AL) seule. notamment le choix d’antibiotique de première intention, la poso-
L’acquisition de l’échoendoscopie bronchique (EBUS) dans notre ser- logie, les choix antibiotiques en fonction du résultat de l’examen
vice a été l’occasion d’évaluer nos pratiques sur la tolérance des direct et en suite de la culture pleurale, l’antibiothérapie en fonc-
bronchoscopies souples aboutissant à une modification des moda- tion de la présence de signes de gravité cliniques et/ou biologiques,
lités d’anesthésie après l’introduction de la sédation vigile au l’utilité d’instaurer un relais oral et l’indication éventuelle d’un
midazolam. drainage chirurgical. L’objectif du 2e tour a été de reprendre les
Méthodes Étude descriptive rétrospective des bronchoscopies items qui n’avaient pas trouvé de consensus initial suite au 1er tour
souples réalisées sous sédation et évaluation des conséquences sur et de permettre aux experts de commenter et/ou de justifier leur
le type d’anesthésie proposée. Trois périodes ont été analysées, choix thérapeutique. Une question qui a obtenu une réponse iden-
REF : période de référence avant la mise en place de la sédation tique pour 70 % des experts a été considérée comme consensuelle,
(2013—2015), EVAL : évaluation initiale des 125 premières pro- selon les critères de la méthode DELPHI.

Vous aimerez peut-être aussi