S Propre
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COMPTABILITE courantes de la
AUXILIAIRE comptabilitéd’entrepris
e et le solde des
comptes
Objectif pédagogique
Fiche N°1 P2-l’activité et les moyens mis en œuvre
L’ENTREPRISE ET LA COMPTABILITE L’activité d’une entreprise est fonction de son objet. Il peut s’agir de :
Objectif pédagogique : Prendre connaissance de notions de l’entreprise nécessaires pour la - revente en l’état de bien(s) acheté(s) : les marchandises
tenue d’une, la comptabilité et sa mise en place dans l’entreprise - ventes de bien(s) fabriqué(s) : des produits
- exécution des travaux : travaux de bâtiment,…
- prestation de services (transport, location, entretien, réparation, maintenance,
assurance, communication, intermédiaires, conseils, sous-traitances, mise à
Section 1 l’entreprise
disposition des fons, éducation, formation, cuisine, ;
Il faut entendre par entreprise toute Institutionqui, par la mise en œuvre d’un ensemble de - exploration et/ou exploitation des matières (du sol, sous sol, des mers, des forêts, …) ;
moyens matériels ou financiers exerce une activité qui consiste àvendre des biens ou - etc.
servicessur un marché quelconque, en vue de réaliser un revenu (profit). Toutefois, l’exercice de l’activité par laquelle l’entreprise vise à réaliser un profit implique
P1- Institution d’une entreprise nécessairement la mise en œuvre d’un certain nombre de moyens d’origine divers et dont
l’ensemble est appelé « patrimoine »
L’entreprise peut être instituée par une ou plusieurs personnes, qui par conséquent sontdes
apporteurs des moyens de l’entreprise. Autrement dit ses propriétaires. P3- La taille d’une entreprise
Cette institution implique l’attribution à l’entreprise d’un nom ou raison sociale, le choix d’une L’activité de toute entreprise aboutit à la vented’un bien ou un service. C'est-à-dire à la
réalisation d’un chiffre d’affaire (montant de vente) pendant une période donnée. Ainsi, sur la
activité et une implantation (l’adresse)
base du chiffre d’affaire annuel on distingue selon art 13 du droit comptable:
On parle :
- Les entreprises de négoce dont le chiffre d’affaire annuel est inferieurs à 60 000 000
- d’entreprise individuelle lorsqu’elle instituée par une seule personne dont la FCFA ou l’équivalent dans l’unité monétaires ayant cours légal dans l’état parti.
personnalité est confondu à celle de l’entreprise, Ce type d’entreprise est souvent la - Les entreprises artisanales et assimilées dont le chiffre d’affaire annuel est inférieur à
propriété d’un commerçant, artisan, professionnel, exploitant, traiteur de matières, … 40 000 000 FCFA dans l’unité monétaire ayant cours légale.
- de société lorsqu’elle est instituée par une personne (société unipersonnelle) ou - Les entités de service dont le chiffre d’affaire annuel est inférieur à 30 000 000 FCFA dans
plusieurs dont la (les) personnalité(s) diffère(nt) de celle de l’entreprise. L’institution l’unité monétaire ayant cours légale.
de celle-ci nécessite un contrat de société (statuts) résultant d’un acte notarié. Et elle
présente plusieurs formes juridiques. Telles que : SARL, SNC, SCS, etc. Toutefois dans le langage courant, on désigne par petites et moyennes entreprises, tous ceux
qui ne sont pas grandes entreprises.
Cette institution implique également la réalisation de certaines formalités au centre de
P4- l’organisation fonctionnelle
formalités des entreprises (CFE). Ces formalités concernent le registre de commerce et de
crédit mobilier (RCCM), le service congolais d’identification des entreprises (SCIEN), le service Le fonctionnement de l’entreprise implique uneorganisation fonctionnelle, c’est un regroupement
congolais d’identification des établissements (SCIET), l’identification unique.À ces formalités se d’individus en groupe homogène appelé fonctions, qui représente l’entreprise dans
rattacheun certain nombre de numérosrelatifs à l’identification de l’entreprise dont le le l’accomplissement de ses tâches.
N°RCCM, le NIU (numéro d’identification unique), le N°SCIEN, le N° SCIET,….
Exemple : l’administration : fonction chargée des décisions, la finance : fonction chargée des Toutefois il faux noter que celle-ci doit être tenue dans l’unité monétaire légale du pays dans
ressources financières, l’approvisionnement : fonction chargée des achats et stockage, la lequel elle est tenue. Dans le cas du Congo, le Franc CFA dont le code ISO est le XAF.
comptabilité : fonction chargée de l’information financière,…
Elle a pour objet :
Toutefois il faut noter que cette organisation dépend de la taille de l’entreprise.Lorsque - l’enregistrement des opérations,
l’entreprise est trop petite les fonctionspeuvent être brassées. Ainsi on peut avoir par exemple - le suivi des droits et engagements vis-à-vis des tiers,
la fonction finance et comptabilité. - le suivi de l’activité et du patrimoine.
Section 2 : la comptabilité Celle-ci a pour principale finalité la détermination du résultat de l’activité et la description de la
situation financière du patrimoine.
La comptabilité de l’entreprise est une technique d’organisation, de traitement et d’analyse des
informations exprimées en valeur monétaire, relatives à l’activité et au patrimoine de celle-ci. P3- Organisation périodique
Dans le cas de la république du Congo, deux référentiels sont essentiels pour les normes
comptables :
- les composants du patrimoine, Tandis que d’autres ne le sont pas. Il s’agit des ressources exigibles à court terme dont :les
- les composants du résultat de l’activité. dettes d’exploitation(dettes envers les fournisseurs, avances reçues des clients, …) et les
dettes de trésorerie (dettes en compte courant bancaire ou concours bancaires).
Section 1 : les différents composants
P2- les composants du résultat de l’activité
P1- les composants du patrimoine
Le but d’une entreprise est la réalisation d’un revenu (profit) qui est le résultat de ses activités
Le patrimoine d’une entreprise qui est l’image de sa situation, désigne l’ensemble des moyens pendant une donnée. Ainsi donc le revenu d’une entreprise est le résultat des opérations
mis en œuvre par elle et leurs ressources. réalisées par l’entreprise durant une période données. Il peut s’agir :
Les moyens mis en œuvre - des opérations de son exploitation : la vente de biens ou services, … ;
- de ses opérations financières : prêt, placement, participations, … ;
Ils sont appelés « actifs » et se composent : - des autres opérations : cession d’immobilisation, don et libéralité obtenus, … .
desactifs immobilisés : il s’agitdesmoyens (biens corporels, incorporel et même Ces réalisations, appelées « produits » nécessites en amont l’induction de certaines opérations
financiers) susceptibles et destinés à servir à l’entreprise pendant plusieurs années. relatives aux usages (consommation), appelées charges. Il peut s’agir :
Exemple: les logiciels utilisés,les terrains, les bâtiments, lematériel, les prêt, etc. - des charges induites à son exploitation : achat ou consommation de biens ou services,
desactifs circulants :il s’agit des moyens non destinés à être immobilisés. Ils sont paiement d’impôts et taxes, rémunération du personnel, … .
constitués : - des charge induites à ses opérations financières : remboursement d’emprunts, … ;
des stockstels que : les marchandises, matières, fournitures, produits,…, - des charges induite à d’autres opérations : amendes et pénalités non fiscales, don et
les créances telles que les créances sur clients, avance et acomptes versé chez libéralité accordés, … .
le fournisseur, … . Ainsi donc, le résultat de l’activité de l’entreprise sur une période donné est fonction des ses
des actifs de trésorerie : il s’agit des avoirs monétaires, c’est à dire l’argent produits (réalisations) et les chargesqui sont induites à son activité.
disponible ou quasi disponible, tels que : les avoirs en caisse, les avoirs en compte
Les opérations d’exploitation et les opérations financières sont qualifiées d’activité ordinaire de
courant bancaire, les avoirs en compte courant postal, … .
l’entreprise. Ainsi, donc, les charges et produits induits aux opérations d’exploitation et
les ressources financières sont qualifiés de « charges et produits des activités ordinaires »par
conséquent, les autres charges et produits, c'est-à-dire ceux qui sont induits aux autres - le 2e chiffre identifie le compte principal ;
opérations sont qualifiés de charges et produits hors activités ordinaires. - le 3e chiffre identifie le sous compte ;
- le 4e chiffre identifie le compte divisionnaire.
Section 2 : codification des composants (le plan des comptes)
P2- le plan de comptes de l’entreprise
En comptabilité, il est attribué à chaque composant comptable un code numérique appelé numéro
de compte. L’arsenal de ces composants structurés et identifiés chacun par un « numéro » Toute entreprise non financière exerçant des activités au sein de l'espace économique formé par
auquel est rattaché un « intitulé » est appelé « plan de comptes ». Dans le plan de comptes la les États-Parties, dit espace OHADA, doit recourir au plan de comptes normalisés dont la liste
longueur de ces numéros de comptes varie de deux à plusieurs chiffres. Cette structure est figure dans le Système comptable OHADA.
d’une part celle de la normalisation par l’OHADA (plan de comptes OHADA) et d’autre part celle
résultant des besoins spécifiques de l’entreprise (plan de comptes de l’entreprise) Lorsque les comptes prévus par le Système comptable OHADA ne suffisent pas à l'entreprise
pour enregistrer distinctement toutes ses opérations, elle peut ouvrir toutes subdivisions
nécessaires et cela en tenant compte de la nomenclature de biens et services, des exigences de
P1- le plan des comptes OHADA
l’ordre normal des experts comptables, de l’orientation vers les déclarations statistiques et
Le plan de comptes OHADA réuni, de la comptabilité générale, d’une part : fiscales
- les comptes des composants du patrimoine appelés « comptes de situation, Les comptes étant en conséquence ouverts au regard de ses besoins spécifiques, toute
- les comptes des composants du résultat appelés « comptes de gestion ». entreprise peut :
De chaque part les composants se réunissent dans des familles appelées « classes» codées de - ajouter à la codification du Système comptable OHADA sa propre codification, plus
un à huit. Ainsi le plan des comptes regroupe: analytique ;
les comptes de situation dans les cinq (5) premières classes reparties comme suit: - ou y insérer la codification nécessaire résultant des nomenclatures exigées par la
- Classe 1 : comptes de ressources durables ; Statistique.
- Classe 2 : comptes de l’actif immobilisé ; Nonobstant cette faculté donnée aux entreprises,la codification et l'intitulé des comptes tels
- Classe 3 : comptes de stocks ; qu'établis par le Système comptable OHADA doivent être respectés.
- Classe 4 : comptes de tiers ; Exemple : si le papier est porte le code 18 parmi les fournitures de bureau.
- Classe 5 : comptes de trésorerie ; On pourra codifier le compte « achat du papier » par le numéro 604718.
Les comptes de gestion dans les trois (3) classes suite reparties comme suite : Avec 6047 Compte de l’OHADA intitulé « achat des fournitures de bureau.
- Classe 6 : comptes de charges des activités ordinaires ; Si l’achat :
- Classe 7 : comptes de produits des activités ordinaires ; - au pays est codé 100
- Classe 8 : comptes des autres charges et des autres produits. - Dans les autres pays de la CEMAC est codé 110,
On aura :
Dans chaque classe les composants sont regroupés en groupes homogènes appelés « comptes 604718100 achats du papier au pays,
principaux » codé par deux(2) chiffres dont le premier représente la classe. Les comptes 604718110 achats du papier dans la région CEMA
principaux à leur tour sont éclatés en sous comptes codés par trois (3) chiffres dont les deux
premiers représentent le compte principal. Enfin les sous comptes se subdivisent en comptes
divisionnaires codés quatre (4) chiffres dont les trois premiers représentent le sous compte.
Ainsi la structure décimale des comptes dans les classes du plan des comptes OHADA est limités
à quatre (4) chiffres dont :
- le 1er chiffre identifie la classe,
Fiche N°3 Certaines de ces pièces sont :
ENREGISTREMENT DES FLUX - d’origine externe c'est-à-dire établies par des tiers et adressées à l’entreprise.
Exemple : factures d'achat, quittances, chèques, remises de chèques…
Objectif pédagogique : M
- Soit d’origine internes c'est-à-dire établie par l’entreprise et adressées aux tiers.
Exemple : double des facture de ventes, souches de chèques, pièces de caisse, double
des bulletins de paye, …
Pour atteindre ses finalités, la comptabilité générale procède à l’enregistrement des flux
résultant des opérations réalisées par l’entreprise dans des registres appelés journaux. Pour ce P- les registres
faire, ces opérations doivent être constatées par des pièces datées et référenciées.
En comptabilité, on désigne par journal, le registre dans lequel s’enregistrent les opérations.
Section 1 : Les opérations enregistrées et les pièces justificatives et les registres Lorsqu’un système comptable est organisé avec un journal unique sur lequel, sont enregistrés
tous les mouvements quelque soit la nature de l’opération, celui-ci est qualifié de système
P- les opérations enregistrées :
classique. Par contre lorsque le journal est détaillé en autant de journaux auxiliaires selon que
Il s’agit des opérations résultant des activités de l’entreprise. Il peut s’agir : les besoins de l’entreprise l'exigent, le système est qualifié de système centralisateur.
Un journal auxiliaire est un journal qui enregistre des mouvements relatifs à une nature donnée
- des opérations réalisées avec les tiers : les achats envers les fournisseurs, les ventes d’opérations.
aux clients, la rémunération du personnel, le versement des cotisations sociales aux Exemple : Journal d’achat, journal de vente, journal de banque, journal de caisse, journal des
opérations diverses,…
organismes sociaux, le paiement des impôts et taxes à l’État et ses collectivités,
Dans le cadre de l’organisation comptable, à chaque journal auxiliaire est doté un code de deux
l’endettement et les placements chez les institutions financières, etc. (2) à trois (3) lettres. Ainsi on peut être codé par :
- autres opérations : opération d’inventaire de biens, des dettes, des charges et des - « ACH » le Journal d’achat,
produits. - « VTE » le journal de vente,
- « BQ » le journal de banque,
P- les pièces justificatives - « CA » le journal de caisse,
- « OD » le journal des opérations diverses,
Il s’agit des pièces constatant les opérations et qui donnent origine à leur enregistrement. On - Etc.
peut citer :
Toutefois, il faut noter que les enregistrements portés sur les journaux auxiliaires sont
- Les factures pour les opérations d’achat et vente, centralisés une fois par mois au moins sur le livre-journal.
- les pièces de caisses et les pièces de banque pour les règlements, Exemple de brouillard d’un journal
- Les pièces de paie pour la rémunération du personnel,
- les déclarations pour les cotisations sociales et fiscales,
- les documents d’inventaire pour les opérations d’inventaires,
- etc.
Exemple :
L’analyse comptable appelle le flux d’entrée par « Débit » et le flux de sortie par « Crédit ». Et
celle-ci montre que sur chaque opération constatée, un flux d’entrée (débit) entraine en
Section 2 : Description des tâches contrepartie un ou plusieurs autres flux de sortie (crédit) ou inversement avec égalité des
P1- la numérotation valeurs entre le total débit et le total crédit. C’est le « principe de la partie double »
La numérotation encore appelée codification, consiste à attribuer et à apposer un code
P3- l’imputation
spécifique et unique (composé de lettres et de chiffres) sur chacune des pièces comptables.
Ce code comprend : Encore appelée pré-comptabilisation, l’imputation consiste à indiquer après analyse, les
- l’identification du journal dans lequel la pièce est enregistrée ;
numéros de comptes à débiter et à créditer.
- le numéro ou le rang de la pièce dans le mois concerné.
Exemple : Techniquement ce travail se peut se faire :
- la pièce de Banque doant le numéro de rang est 0009 portera le numéro de type:
BQ0009 ; - par une indication des comptes par D (débit) et C (crédit) sur la pièce concernée ;
- la pièce de caisse dont le numéro de rang est 0003 portera le numéro de type: - sur une grille d’imputation qui peut être obtenue grâce à un timbre collé, un cachet
CA0003 ;
apposé ou directement imprimée sur le document ;
P2- l’analyse des pièces - sur un ticket comptable ;
- sur un bordereau de saisie.
Analyser une pièce consiste à identifier les flux (mouvements) relatifs à l’opération qu’elle
constate. On distingue Ticket d'imputation ou pré-comptabilisation
Ticket comptable N° Grille d'imputation
- les flux réels de biens (achat de marchandises, d’emballages, de matières ou Date: Débit Crédit
Pièce:
fournitures, vente de produits ou de marchandise,...) et les flux de services (transport,
Code journal:
location, assurances, rémunération intermédiaire,…). N° de compte Débit Crédit
- les flux financiers (prêt, emprunt,…), monétaires (espèces, chèques, …) ou leurs
substituts (créances, dettes, …).
Un flux est appelé « flux d’entrée » lorsque sa valeur converge vers l’entreprise et lorsque sa
valeur ne converge pas vers l’entreprise le flux est appelé « flux de sortie.
Contrôle