SOMMAIRE DU COURS LICENCE 1 Sur La Communication Digitale

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COMMUNICATION
DIGITALE
SOMMAIRE

INTRODUCTION
Chapitre 1 : Généralités sur le digital
I. Définition du Digital
II. Définition du web
III. Le poids du digital
IV. Les opportunités du digital
V. L’impact du digital sur l’environnement
VI. Le Marketing digitale
Chapitre 2 : Généralités sur la communication digitale ou numérique
I. Histoire de la Communication digital
II. Objectifs de la communication digitale
III. Les spécificités de la communication digitale
IV. Le plan de communication digitale
V. Les risques de la communication digitale
Chapitre 3 : Les outils de la communication digitale
I. Site internet : la vitrine digitale
II. Email marketing : communiquer directement
III. Les réseaux sociaux
IV. Les plateformes de partage de contenus
V. Outils de gestion de contenu
VI. La publicité en ligne
VII. Les stratégies de référencement
VIII. Communication en temps réel
Chapitre 4 : Stratégies de communication digitale
I. Qu’est- ce qu’une stratégie de communication digitale ?
1. Stratégie de communication digitale : définition
2. Importance d’une stratégie de com digitale
II. Comment élaborer une stratégie de communication digitale ?
1. Définir les objectifs de sa communication digitale
2. Définir sa cible marketing
3. Choisir ses canaux digitaux
4. Anticiper son budget marketing
5. Préparer son message et son offre
6. Préparer son planning de communication
III. Mesurer les effets d’une stratégie marketing
1. Quand mesurer les effets d’une stratégie marketing ?
2. Quels sont les indicateurs à suivre en communication digitale ?
IV. Affiner sa stratégie de marketing digitale.

Chapitre 5 : QUELQUES EXEMPLES DE STRATEGIE DE


COMMUNICATION DIGITALE

CONCLUSION
INTRODUCTION

L’univers digital s’est considérablement développé depuis l’arrivée du web


et toutes les évolutions techniques qui s’y sont associées. Les
consommateurs sont dorénavant quasiment connectés en permanence grâce
aux Smartphones ou aux objets connectés dont le marché prend de plus en
plus d’ampleur. Cette universalisation du net (La neutralité du Net est le
principe selon lequel tout le monde doit avoir un accès garanti aux mêmes
contenus sur Internet, quel que soit son fournisseur d'accès.) a conduit le
monde vers une digitalisation de l’économie( La digitalisation est le
processus par lequel les entreprises et les organisations intègrent des
technologies numériques dans leurs opérations pour améliorer l'efficacité et
l'accessibilité.) qui a atteint tous les secteurs d’activités Internet a beaucoup
évolué, et a débuté par un web 1.0, Puis, le développement des nouvelles
technologies a permis à internet de rentrer dans une nouvelle aire, le web 2.0
! Ce web « social » permet aux internautes de prendre une part considérable
dans la publication de contenu. Désormais l’internaute réagit, donne son
opinion, partage des informations et est de plus en plus actif. De nombreux
nouveaux médias se créent et le haut débit permet une démocratisation
d’internet. Dorénavant, les internautes deviennent proactifs et sont les
principaux acteurs sur le web. Les entreprises se posent de nombreuses
questions afin de planifier leurs présences sur le web pour s’approché de
plus en plus de leur client actuel et potentiel. Beaucoup d’entreprises se sont
penchées sur le sujet et ont vraiment adopté le digital dans leur
développement qui fait dorénavant partie intégrante de leur stratégie de
communication et de leurs objectifs. De nouveaux types de postes se sont
même crées, propres au numérique, La véritable question est de déterminer
la manière de l’utiliser et de l’adapter au secteur.
CHAPITRE 1 : GENERALITES SUR LE DIGITAL

Le monde a changé. Le déploiement de l’Internet haut débit sur l’ensemble


des territoires, ont transformé les relations entre les marques et leurs clients.
L’interactivité représente l’évolution majeure du Web 2.0, technologie qui a
permis aux utilisateurs de participer et de contribuer à l’Internet.
Aujourd’hui, les questions que se posent les entreprises portent sur les
différents leviers de la communication digitale à déployer. Avec plus de trois
milliards d’internautes dans le monde. Et avec l’émergence du digital, les
entreprises se sont trouvées dans l’obligation de revoir leurs stratégies, que
ce soit en termes de marketing et de communication. En fait, ce dernier
tiendra la place du cœur de la stratégie. Par ce qu’il permet de véhiculer
l’image de l’entreprise, se différencier par rapport aux autres concurrents,
dans le but de se faire savoir et de se faire vouloir. Le présent chapitre a pour
objectif d’aborder de présenter les généralités sur le digital et la
communication digitale.

I. Définition du Digital

Le mot digital provient du mot anglais “digit” qui veut dire chiffre et signifie
“numérique”. Le numérique est un traitement de l’information. Les outils
du numérique qui permettent de traiter l’information de nos jours sont : les
ordinateurs, les téléphones intelligents, les tablettes et les Smart TV. Avant
cette période, nous étions à l’époque analogique (TV, Radio ou
magnétoscope). Le changement de l’analogique vers numérique est appelé
numérisation. L’apparition des téléphones tactiles avec les premiers IPhone
d’Apple a été un vrai déclencheur de la révolution numérique. D’après la
définition précédente nous proposons la définition suivante : c’est
l’ensemble des outils renvoyons à l’action des doigts, qui a un impact très
important sur la relation entre les consommateurs et les marques et même
sur la façon dont de nombreuses entreprises ont pu concevoir la notion
même du marketing. Mais bien plus que cela, le web a bouleversé notre
rapport de citoyen à la vie privée, à la transparence, à la notion d'échange
voire à la démocratie car l'information circule et se diffuse à des niveaux de
vitesse et d'échelle inouïs.

Le digital remonte à l’apparition d’Internet (dans le Larousse : internet est


en réalité l’abréviation des deux mots anglais « international » et « network
» il veut donc dire réseau. Ce mot fut utilisé pour la première fois en 1972
par Robert E. Kahn, en pratique c’est un système d’interconnexion de
millions de réseaux d’informations aussi bien publics que privés. Ce qui
correspond au développement des premiers réseaux de télécommunication
; Les premières versions d’Internet sont mises en place au début des années
1960. Mais c’est dans les années 1980 que les fondements d’Internet se
propagent dans le monde, reflétés par la venue du « World Wide Web » à
partir des années 1990.

II. Définition du web

Le web est sans doute le boom du 21ème siècle, il à changer l’économie et la


vie des consommateurs, sans pour autant rester stable le web a subi des
évolutions ayant affectés profondément nos pratiques commerciales et
sociales. Le World Wide Web est un système hypertexte utilisant le protocole
http( hypertext Transfer Protocol), permettant de visiter des pages sur les
réseau Internet, de publier et de passer directement d’un document à
d’autres documents choisis .
Les technologies à la base du web (URL, HTML, HTTP) ont été mises au
point en 1989-1990 par des chercheurs européens du CERN (Organisation
européenne pour la recherche nucléaire) intenté par Tim Berners-Lee et
Robert Cailliau.

1. La différence entre Internet et Web

Internet et le web sont régulièrement utilisés comme des synonymes,


pourtant ils recouvrent des origines, des notions, des technologies et des
fonctions bien différentes. Selon une définition publiée au Journal officiel
français en 1999, Internet est un « réseau mondial associant des ressources
de télécommunication et des ordinateurs serveurs et clients, destiné à
l’échange de messages électroniques, d’informations multimédias et de
fichiers. L’accès au réseau est ouvert à tout utilisateur ayant obtenu une
adresse auprès d’un organisme accrédité1 ». On trouve l’origine d’Internet
dans Arpanet (acronyme anglais de « Advanced Research Projects Agency
Network », le premier réseau à transfert de paquets de données développé
aux États-Unis en 1972.

Internet est aujourd’hui un gigantesque réseau composé de millions de


réseaux publics et privés, universitaires, commerciaux, gouvernementaux…
Elle propose trois types de services fondamentaux :

- Le courrier électronique : la messagerie instantanée ;

- L’échange de fichiers par FTP (File Transfert Protocol) ;

1
PACINI (MARIE-CAMILLE) : Le rôle du digital dans la communication sociale, Ecole de commerce de lyon MBA,
2015, p20
- Le Web (les pages avec liens et contenus multimédias de ses sites Web). Le
réseau Internet sert également, et de plus en plus, aux communications
téléphoniques et à la transmission de vidéos et d’audio en direct.

Mais c’est l’apparition du web qui a popularisé et considérablement


développé l’utilisation d’Internet. Si Internet est un réseau par lequel
transitent des données, le web correspond à une des applications utilisant ce
réseau.

2. L’évolution du Web

• WEB 1.0 (Web réplicatif) : Il désigne ce qui était le web du 1995

2003 Encore appelé web traditionnel, est avant tout un web statique, centré
sur la distribution d’informations. Il se caractérise par des sites orientés
produits, qui sollicitent peu l’intervention des utilisateurs. Le coût des
programmes et logiciels propriétaires est énorme, Les premiers sites d’e-
commerce datent de cette époque ont les particularités suivantes 6 : - Un
internaute en position de spectateur (objectif). - Transposition du modèle
papier en numérique. - Des pages difficilement modifiable en HTML
appelées page statique. - Une lourdeur technologique rendant difficile les
mises à jour. Le web 1.0 est une analogie parfaite avec la télévision du
moment où on a un diffuseur vers un utilisateur, avec une faible
interactivité.

• Web 2.0 (web collaboratif) : En 2004, le Web semble se réveiller.

Le réveil vient tout d’abord de l’augmentation du nombre d’utilisateurs qui


fait passer Internet d’un réseau d’initiés à un réseau grand public. Il existe
effectivement un changement d’échelle par rapport à la période1995-2000.
La croissance rapide et L’adoption est massive.
Chez les acteurs du Web, le réveil se fait également dès 2004, avec
l’avènement du « roi » Google, sacré maître de la recherche sur le Web (à
cette date, 84,9 % des requêtes sur le Web sont faites auprès du moteur de
recherche). Forte de cette domination, relance l’innovation en matière
d’Internet et stimule tout l’écosystème Web. En septembre 2004, Tim
O’Reilly, directeur d’une maison d’édition spécialisée dans l’informatique,
va être le premier à évoquer le terme de « Web 2.0 » en l’utilisant pour le
nom d’une conférence (la « Web 2.0 Conférence » qui s’est tenue à San
Francisco.

Ce terme de « 2.0 » a été choisi initialement pour dire qu’il fallait de nouveau
compter sur le Web, que de nouvelles choses allaient venir. GRUYER
Vincent définit le web 2.0 comme : « On appelle Web 2.0 ou Web participatif
ou web collaboratif, un système d’information visible partout dans le monde
et dans lequel n'importe quel internaute peut être actif. Consommateur
(consommateur + acteur) et utilisateur (utilisateur+acteur) sont des termes
utilisés en marketing pour définir les utilisateurs ».

• Le web 3.0 : Aussi nommé web sémantique, vise à organiser la masse


d’informations disponibles en fonction du contexte et des besoins de chaque
utilisateur, en tenant compte de sa localisation, de ses préférences. C’est un
web qui tente de donner sens aux données. C’est aussi un web plus portable
et qui fait de plus en plus le lien entre monde réel et monde virtuel. Il est
toujours connecté à travers une multitude de supports et d’applications
malines, Grace au web 3.0 des nouveaux usages sont apparus :
- La Géolocalisation : Permet d’effectuer une action qui prend en
compte la localisation, il est aussi possible de rechercher un restaurant
proche du lieu où se situe la personne et de visualiser les notes attribuer par
d’autres internautes.
- Le Bureau Mobile : Des applications permettent de centraliser
l’ensemble des logiciels bureautiques et outils professionnels requis pour se
passer complètement d’un ordinateur
- Le cloud : Les données et les logiciels sont stockés sur des serveurs
permettant ainsi d’alléger l’espace de stockage et la mémoire nécessaire à
l’utilisation d’applications gourmandes en ressources.

• Le web 4.0 : Evoqué par certains comme le web intelligent, effraie


autant qu’il fascine, puisqu’il vise à immerger l’individu dans un
environnement (web) de plus en plus prégnant. Il pousse à son paroxysme
la voie de la personnalisation ouverte par le web 3.0 mais il pose par la même
occasion de nombreuses questions quant à la protection de la vie privée, au
contrôle des données, etc. C’est un terrain d’expérimentation où tous ne sont
pas (encore) prêts à s’aventurer.

III. Le poids du digital

Le poids du digital dans le monde et l’économie Selon les auteurs de La


Communication Digitale Expliquée « Certains experts de la communication
annoncent que l’avenir du monde, du marketing et de la communication, est
digital. ». La majorité de la population n’est pas convaincue par cela,
cependant cette affirmation s’avère justifiée lorsque l’on analyse certaines
statistiques et chiffres qui démontrent bien le poids que représente le digital
dans le monde10. Une étude réalisée par une centre de recherche « Hootsuite
We Are Social » en 2017 avance que le nombre d’utilisateurs d’Internet au
monde sont au moins au nombre de 3 milliards et 773 millions avec une
évolution de 10% plus que 354 millions par rapport à 2016. On compte aussi
plus de 2 milliards 549 millions de personnes qui utilisent internet sur leur
mobile avec une évolution de 30% en 2017. Une évolution rapide et
importante dont en résultent des impacts économiques et sociaux. On
remarque que ces personnes sont activées sur les médias sociaux avec une
progression de 21 % (482 millions). Sur le continent africain le nombre de
personne qui utilise internet progresse jour après jour soit 362 millions avec
une progression de 4% par rapport en 2016, mais la plus grande partie
d’utilisation s’effectue sur mobile avec une Croissance de 47%. Actuellement
la majorité sont présente sur les médias sociaux plus avec une revalorisation
de 32 %. Ainsi lorsque l’on rassemble ces données, nous comprenons bien
que cet équipement de plus en plus massif en écrans connectés est un
indicateur de développement pour la société et par conséquence pour les
entreprises.

On remarque l’évolution incroyable de digitale dans le monde plus de 54%


, or la moities de cette population sont actif le plus sur internet , d’où la
majorité des internautes sont connecté via mobil avec un pourcentage de
66% , aussi que ils sont une fort présentent sur les médias sociaux avec une
évolution de 7% par rapport à l’année dernier 2016 Quel été fixé de 27% .
C’est une preuve que le monde se digitalise.

IV. Les opportunités du digital

L’avènement du digital à créer des opportunités extraordinaires, et le champ


des possibles est très vaste. Beaucoup d'entreprises travaillent encore sans
réelle stratégie digitale et l'utilisent uniquement de façon tactique, alors qu'il
y a de réels enjeux et de nombreuses opportunités à saisir ! Selon Xavier
Campo (Directeur du développement de la Factory NPA, Marques Médias :
les nouveaux enjeux du digital), le digital a engendré de nouvelles attentes
et a profondément bouleversé la relation entre les marques et leur public :«
Aujourd’hui les clients/prospects attendent d'une marque qu'elle soit en
conversation permanente avec eux, qu'elle réponde à leurs messages ».
Ceci a été favorisé par la facilité de publication de contenus, les attentes sont
désormais de plus en plus fortes. Les supports et les acteurs se sont
également multipliés, ce qui a « conduit à une spécialisation des métiers
d'internet (social marketing, e-commerce, e-marketing,). Être présent sur les
réseaux sociaux est une opportunité pour les entreprises.

Cela permet d'améliorer son image ainsi que d'être proche de la clientèle. De
même, le contenu est au cœur d'une stratégie web marketing. Il permet «
d’améliorer le référencement, d'engager les fans, afin de déclencher les
ventes ». Le besoin de contenus de plus en plus nombreux nécessite une
planification des publications et une stratégie réfléchie afin de ne pas se
laisser piéger par le budget La visibilité permanente, En effet être présent sur
le web, c’est bénéficier d’une visibilité 24/24h. Le digital a donc bien
transformé la manière de faire du marketing. Désormais, les marketers
intègrent aux stratégies marketing : le dialogue, de la personnalisation, la
prise en compte du parcours client, etc. La manière de faire et de penser le
marketing a changée. A présent, le sujet est de savoir mettre en place et
maitriser les nouvelles techniques du marketing digital.
V. L’impact du digital sur l’environnement

Le digital a impacté l’environnement dans lequel nous vivons :


1. Sur le marché
Le Digital a redonné la main au « Client », et a ouvert des zones d’interaction
directe eux : Pour ce qui est des « Clients » exigeants, il faut faire et parler
vrai. Donc il est primordial de fonder la relation client : donner, justifier et
prouver la valeur, le sens et la qualité de ses produits/services. Par ailleurs,
une entreprise B to B qui opérait jusqu’à présent auprès des professionnels,
a maintenant plusieurs points de contact directs possibles avec le client final,
et peut développer une approche B to B et B to C dans un mode collaboratif
avec ses partenaires. Le Digital est la fin de l’ostentatoire message
publicitaire et aux engagements non tenus Le client défini comme membre
d’un territoire marketing étendu, devenu territoire « Social », où la marque
doit obtenir qu’il « s’engage » et noue des liens étroits sur les réseaux.

Le territoire est plus large avec le digital alors que la communication doit
être encore plus fine pour séduire un utilisateur plus exigeant : une des
solutions est de personnaliser la relation. Le Digital est donc une
transformation de l’entreprise au service d’une vision 360° du client et de
l’utilisateur.

2. Sur les industries :

Le Digital arrive en transverse dans le monde économique et permet d’aller


puiser des opportunités du marché en dehors des industries historiques des
acteurs. Le Digital a aussi impacté, voire modifié, la chaine de valeur de
certains produits et les modes de consommation. Par ex. : la digitalisation en
redonnant à la musique son état d’intangibilité d’origine a modifié sa chaine
de valeur et ses acteurs, et lui a ouvert de nouveaux marchés à coûts réduits.
En parallèle, la technologie (ordinateurs, logiciels, électronique…) est
devenue moins coûteuse. Elle a ainsi permis le développement de
l’autoproduction et ouvert de nouvelles portes à la création artistique qui
peut désormais se faire connaître directement du grand public par les
réseaux sociaux, à moindre coût de promotion pour les artistes.
3. Sur l’entreprise
La rapidité est facteur clé de succès. De ce fait l’adoption aux délais
raccourcis et primordiale pour l’organisation du « time to market » Les outils
digitaux sont d’ailleurs les meilleurs moyens pour améliorer la rapidité des
opportunités d’innovation et être visionnaire. Cette rapidité est essentielle.si
l’entreprise ne doublez pas la vitesse du changement à laquelle
l’environnement extérieur progresse, alors cette organisation est réduite à
survivre jusque sa fin prochaine. Quel que soit l’environnement, l’entreprise
est face à de gros enjeux business, organisationnels et sociétaux. Ce ne sont
pas seulement des enjeux marketing ou des enjeux de communication ou
encore uniquement des enjeux technologiques.

4. Sur le monde d’emploi


Des nouveaux postes sont nés du digital : Le web est un média qui
contrairement à ce qu’on pense ne nécessite pas qu’un webmaster et un
graphiste pour pouvoir gérer tout son contenue mais fait appel à d’autres
métiers tel que :
• Chef de projet : le chef de projet gère différentes équipes (création,
technique, production, ...) il gère l’interface pour mener à bien différents
projet (sites internet, bannières publicitaires, motion désigne, application
mobiles…). Le chef de projet s’occupe de la relation client, de la technique et
de la gestion de projet.
• Rédacteur : Le rôle du rédacteur est de créer des textes pour différents
supports (blogs, profiles sociaux, sites internet). Ces textes doivent permettre
de diffuser un message rapidement compréhensible par les internautes et
optimisé pour les moteurs de recherche.
• Webdesigner : Le webdesigner est le créatif du numérique. À partir de la
demande du client, il est capable de faire une traduction artistique globale,
en lien avec le contenu du site.
• Ergonome : L’ergonomie est l’art de placer les éléments sur les pages d’un

site pour que l’utilisateur trouve ce qu’il cherche de manière intuitive pour
le pousser à l’action. Un site internet ne doit pas être seulement beau (c’est
d’ailleurs une erreur de juger un site internet que sur sa beauté), il doit être
d’abord et avant tout un site efficace.
L’ergonomie est un facteur important, elle fait appel aux rapports que l’être
humain entretient facilement avec la machine.
• Intégrateur : Les technologies web sont de plus en plus nombreuses et
complexes. Le codage d’un site ou d’une application se divise en deux
parties : le développement et l’intégration. L’intégrateur code toute la partie
visible du site internet grâce au langage HTML, CSS et JAVA SCRIPT, et
intègre les textes et images du site tout en appliquant les préconisations SEO.
• Développeur : Le développeur quant à lui s’occupe de la deuxième partie
du développement. Il développe, grâce au langage PHP, ASP (entre autres)
et base de données, tous les scripts nécessaires au fonctionnement du site
internet.
. Community Manger : Le web permet de diffuser des informations, des
commentaires avisés ou décalés. Le rôle du Community Manager est de faire
parler d’un produit ou d’une marque sur internet, et de faire de la veille et
gérer le-réputation, de faire l’éditorial, d’animer les communautés et de faire
des rapports sur les campagnes.
• E-Marketeur : L’e-marketeur s’occupe de mettre en place les campagnes
de communication sur internet en achetant des espaces de publicité sur des
sites ayant une cible proche de celle de l’annonceur. Il se charge aussi de
référencer le site pour le positionner dans les premiers résultats des moteurs
de recherche, en identifiant les mots clés les plus pertinents et liés à son
activité.
• Webmaster : (également appelé administrateur de site web ou webmestre)

est chargé du maintien et de l'évolution du site web de l'entreprise. A ce titre,


il travaille à définir l'architecture et l'arborescence du site web, en
concertation éventuellement avec un ergonome, pour la navigation, un
directeur artistique pour la charte graphique et un responsable éditorial
pour le contenu. En règle générale, le webmestre n'est pas chargé
directement de la partie éditoriale. Il est chargé néanmoins de réaliser ou de
coordonner les développements informatiques pour l'évolution ou la
maintenance du site. Enfin, selon les cas, il peut également être chargé du
référencement du site.

VI. Le Marketing digital

1. Définition du marketing digital

Selon l’association américaine de marketing, le marketing « le marketing est


l’activité l’ensemble des institutions et des processus de création .de
communication .de délivrance et d’échange des o offres qui ont de la valeur
pour les consommateurs ; les clients ; les partenaires et la société au sens
large ».
2. Le marketing digital ou le e-marketing

Selon Flaurent FLORES définit le marketing digital comme : « Le terme «


marketing digital » est apparu récemment dans le monde des professionnels
du marketing et de la communication. Il fait référence à la promotion de
marques et produits auprès de consommateurs, grâce à l’utilisation de
l’ensemble des médias et points de contacts digitaux. Le marketing digital
est l’ensemble des activités marketing d’une organisation réalisées via les
canaux numériques. ». D’après l’encyclopédie illustré du marketing : « Le
marketing digital également couramment appelé marketing numérique
désigne l’ensemble des techniques marketings utilisés sur les supports et
canaux digitaux » Le marketing digital recouvre essentiellement les
applications marketing liées à l’Internet « traditionnel », mais également
celles liées aux téléphones mobiles, tablettes, GPS et autres applications et
objets connectés. Le marketing mobile (sites mobiles + applications mobiles)
y prend une place de plus en plus importante.18 Donc c’est une activité de
base d’une organisation, au même titre que la vente ou la production. Celle-
ci a été profondément affectée par l’émergence des techniques de traitement
et de transmission des informations (télécommunications, Internet...), plus
couramment appelées « nouvelles technologies de l’information et de la
communication » (NTIC). C’est d’ailleurs en observant la transformation des
organisations à travers l’utilisation des NTIC de 1991 à 2001. Autrement dit,
l’utilisation des NTIC dans les différentes activités d’une organisation pour
réaliser des affaires (du business). On pourrait alors considérer le e-
marketing comme l’utilisation des NTIC dans le cadre des activités
marketing d’une organisation. Aujourd’hui un e-marketeur peut intervenir
sur une multitude de canaux numériques : site Web, e-mail, réseaux sociaux,
mobile, TV connectée car internet renforce le pouvoir envers les marques,
grâce à un accès à de nombreuses informations sur les produits, les prix, leur
disponibilité et la satisfaction des autres consommateurs.

De plus, les outils du Web2.0 favorisent la génération de contenu (texte,


vidéos…) par l’utilisateur et le partage de celui-ci avec d’autres internautes
en réponse à ces évolutions les entreprises développent de nouveaux
modèles d’intelligence marketing, afin d’optimiser la valeur client à chaque
interaction ainsi que la relation client. Celui-ci autorise des actions
marketing plus ciblées et une personnalisation des messages, des offres, par
ailleurs, la possibilité de mesurer l’efficacité des actions marketing à chaque
étape du cycle de vie du client et donc d’assurer un arbitrage entre les
différents outils d’acquisition et de fidélisation.

3. Marketing digital, internet marketing et web marketing

Pour faire une distinction entre ces trois notions, il existe des nuances de
nature technique. Ces trois domaines d’activité n’opèrent pas tout à fait via
les mêmes canaux

- E-marketing ou marketing digital:

Il désigne l’ensemble des activités marketing d’une organisation réalisées


via les canaux numériques (site Web, e-mail, réseaux sociaux, mobile, TV
connectée…) ;

- Marketing Internet :

Il fait référence à l’ensemble des activités marketing d’une organisation


réalisées via le canal Internet : Internet = Web + e-mail + newsgroup + FTP
(protocole de communication destiné à l’échange de fichiers) ;
- Webmarketing :

C’est l’ensemble des activités marketing d’une organisation réalisées sur le


Web.

CHAPITRE 2 : GENERALITES SUR LA COMMUNICATION


DIGITALE

La communication est l'un des besoins les plus profonds de la société et en


particulier des entreprises. Cette dernière présente une variable importante
sur laquelle se base l’activité marketing des entreprises. Dans cette section
nous allons voir quel impact et comment, les nouvelles technologies de
l’information et de la communication influencent cette variable du mix
marketing.

I. Histoire de la Communication digital


1. Définition de la communication digitale

Dans son ouvrage Habib OUALIDI définit la communication digitale


comme suit : « La communication digitale est une nouvelle discipline de la
communication mais aussi du marketing. Le terme désigne l’ensemble des
actions (de communication et de marketing) visant à faire la promotion de
produits et de services par le biais d’un média ou d’un canal de
Communication digitale, dans le but d’atteindre les consommateurs d’une
manière Personnelle, ultra ciblée et interactive. L’objectif nouveau des
entreprises est donc de cibler leurs consommateurs non plus seulement sur
le web mais à travers l’ensemble des médias Digitaux ». D’après la définition
précédente nous proposons la définition suivante : la communication
digitale définit ; la stratégie et les actions de communication à mener sur le
web, les médias sociaux et les terminaux mobiles.

2. Histoire de la communication digitale

FILLIAS (E) et VILLENEUVE (A) ont retracé l’histoire de la communication


digitale
- L’expérimentation (1994-2001)
Avec le développement des applications d’Internet, notamment l’arrivée du
World Wide Web une offre de communication fut très rapidement
introduite. Ainsi, les premiers « web agencies » ont proposé à leurs clients,
institutions et entreprises d’ouvrir une page web. Puis la page est devenue
site internet.
Par la suite, les premiers portails d’information (Yahoo) et les premiers
moteurs de recherche (Altavista) virent le jour. La première campagne
publicitaire au moyen de bannières date de 1994, sur le site HotWired. Les
premières régies ont ainsi permis de monétiser des audiences. A la fin des
années 1990, la période est faste pour les nouvelles « dot com » qui
connaissent depuis leur berceau de la Silicon Valley, un essor mondial a
l’issue de cette période, jusqu’à l’explosion de la bulle en 2001, les
fondamentaux de la communication digitale ont été posés : élaboration des
sites internet, référencement sur les moteurs de recherche, publicité online
et affiliation étaient en place. En 2000, Google lance les liens sponsorisés
(Google AdWords), qui seront à la base de son formidable succès
économique. Les AdWords permettent aux annonceurs d’acheter, via un
système d’enchères une place de choix parmi les résultats de recherche des
internautes. On peut désormais cibler les mots clefs recherchés par
l’internaute pour lui proposer la publicité adéquate. Le référencement
naturel des contenus devient par ailleurs de plus en plus stratégique.

- L’explosion entre (2001-2006)


A partir de 2001, l’univers de la communication digitale rencontre le grand
public et la professionnalisation des pratiques s’accélère. Internet entre dans
les foyers : l’audience est la nouvelle composante de la période. Si les grands
réseaux d’agences et, de publicité et de médias n’ont pas encore développé
une offre digitale cohérente, ils laissent la place à un tissu économique de
PME, très innovantes, dédiées à la création et au marketing digital. L’e-
commerce s’installe et remplace progressivement la vente par
correspondance tout en développant de nouveaux marchés : produits
culturels, marché de l’occasion, alimentation, décoration et même
vêtements, conquièrent les écrans. Les politiques s’y mettent aussi et ceci
depuis 2004 lors de la campagne du candidat aux primaires démocrates aux
états unis Howard Dean beaucoup ont suivi depuis et se dotent de sites de
campagne. Le e-commerce contribue à l’émergence de systèmes de e-CRM,
combinant analyses d’audience programme d’emailing et de publicités
digitales. Le tracking des visiteurs des sites et l’étude du consommateur en
ligne sont les nouvelles frontières. L’offre de service en ligne se diversifie :
Wikipédia émerge et s’impose comme un outil prometteur. Les grands
médias offlines qui n’étaient pas encore convaincus poussent la porte
d’Internet et se dotent de sites dignes de ce nom et souvent même de
rédaction dédiée au digital. Les sites de partage de contenu vidéos (YouTube
et Dailymotion) émergent en 2005 ; puis les blogs à l’avant-garde du web
social, ils démocratisent la création de contenu en offrant pour la majorité la
possibilité de créer un espace internet personnel aux internautes (Skyblog,
OverBlog).
- L’ère sociale (2006 à 2011)

En 2006, le phénomène du web dit social ou « 2.0 » est devenu


incontournable. Facebook (créé en 2004) s’est installé aux Etats-Unis comme
un réseau de référence puis Dans le monde entier. Bien que les réseaux
sociaux aient toujours existé, le réseau social qui a réuni 6 millions
d’utilisateurs entre 1997 et 2001 ; aussi de pleins d’autres réseaux sociaux
qui ont foisonné entre 1997 et 2003 (Copains d’avant en France, LinkedIn ou
Viadeo pour gérer sa carrière…) dès septembre 2006, l’ouverture de
Facebook à tous les publics (c’était à l’origine un réseau fermé, réservé aux
étudiants des grandes universités américaines). Les réseaux sociaux et les
blogs introduisent une rupture dans les stratégies de communication
digitale qui n’étaient jusqu’alors qu’une reproduction de l’approche
marketing classique. De l’ère du marketing B to C (business to consumer) le
passage au C to C (consumer to consumer) personnalisation offre ; il importe
que la réputation de la marque soit défendue par ses partisans entre eux, au
fil des échanges sur les réseaux sociaux et les blogs. La marque pour être
forte, doit être prescrite c’est la seule façon de se faire entendre dans la masse
des prises de parole, mais aussi de convaincre dans un univers où l’on
recherche l’expérience d’autrui et la comparaison avant d’acheter.
Aujourd’hui la réputation devient la première monnaie virtuelle et pour la
convoquer, il ne suffit plus de faire de la publicité ou d’acheter de l’audience.
Le buzz marketing se fait connaitre, en proposant de surprendre le
consommateur et de l’attirer par des vidéos virales ou des scoops. Mais c’est
surtout par la recherche d’une relation avec les audiences que s’orientent les
efforts. Pour convaincre une communauté de clients, les marques doivent
s’engager, dialoguer, et même s’ouvrir radicalement à l’innovation
proposée par les clients.
II. Objectifs de la communication digitale

Une communication en ligne peut être mise en place afin d’atteindre l’un
des quatre objectifs suivants :

1. Développer la notoriété de la marque, en favorisant sa visibilité sur un


ensemble de sites partenaires et/ou à fort trafic ;

2. Créer du trafic : attirer sur le site un trafic qualifié en fonction de l’objectif


fixé (vente, inscription, remplissage d’un formulaire…) ;

3. Convertir un visiteur en acheteur grâce à une communication sur le site


délivrant un message pertinent et qui aide le visiteur dans la formation de
ses perceptions ou dans la réalisation d’un résultat marketing souhaité par
l’entreprise ;

4. Fidéliser les consommateurs actuels en mettant en place des actions


l’incitant à acheter plus et plus souvent.

III. Les spécificités de la communication digitale

La communication digitale se différentie de la communication traditionnelle


sur plusieurs points :

- les médias digitaux sont des médias « pull » à la différence des médias
traditionnels qui sont plutôt « push » (télévision, radio…). Sur Internet,
l’internaute va plutôt vers l’information qu’elle ne vient à lui (grâce aux
moteurs de recherche, comparateurs…). Il faut lui donner envie d’en savoir
plus en cliquant sur un lien ou une bannière et essayer d’éviter d’être trop
intrusif.
- Les médias digitaux favorisent l’établissement d’un dialogue à la
différence du monologue des médias traditionnels (grâce aux e-mails, chat
en ligne, agents virtuels intelligents…). En effet, l’interactivité favorise une
communication dans les deux sens et en temps réel.

- L’internaute peut contrôler les flux, mais également contribuer en laissant


un avis ou une évaluation, ou en transmettant un message.

- Le marketing viral sur Internet est très important. Les sites doivent
favoriser le bouche-à-oreille électronique en mettant à place des opérations
ou des outils incitant cette communication virale (jeux concours, faire suivre
à un ami, partager sur les réseaux sociaux…).

- la communication online est une communication « one to some » ou parfois


même « one to one » à la différence de la communication offline qui est une
communication « one to many ».

- Internet permet de personnaliser la communication à partir d’informations


concernant le consommateur stockées dans les bases de données ou en
fonction de l’observation de son comportement en ligne. Plus l’information
sur le comportement et les préférences du consommateur est importante,
plus l’entreprise sera à même de personnaliser la communication.

IV. Le plan de communication digitale

Le plan communication digitale permet de planifier dans le temps la


stratégie online de l’organisation, il peut découler du plan de
communication traditionnel et il doit définir : les objectifs de communication
online et expliquer comment ils seront atteints (cibles visées, moyens mis en
œuvre, calendrier d’action...). Le plan de communication digital a donc des
règles, une construction et une exécution qui lui sont propres avec, bien
souvent, une équipe dédiée. Ce dernier se trouve à l’intérieur de la stratégie
de communication digitale.

V. Les risques de la communication digitale

La communication digitale présente deux risques principaux :

• Quand les consommateurs s’indignent : les marques ne recourent plus au


marketing unilatéral, elles ne peuvent plus ignorer l’appropriation ou non
du message publicitaire. Un logo mal pensé, une publicité maladroite, les
internautes les transforment facilement en Bad buzz (bouche à oreille
négatif) jusqu’à contraindre la marque à retirer sa compagne, chose qui n’est
pas gratuite.

• Internet fait sa justice : les consommateurs n’hésitent plus à s’orienter


vers les espaces de présences des marques comme les réseaux sociaux, blogs,
forums. Etc… afin de s’exprimer et de critiquer ses produits ou ses
comportements. Certaines affaires prennent une autre tournure quand elles
sont relayées par des blogueurs connecteurs ou des leaders d’opinion.
CHAPITRE 3 : LES OUTILS DE LA COMMUNICATION DIGITALE

Points-clés :

✓ Importance des outils digitaux :


Les outils de communication digitale sont indispensables pour atteindre une
large audience en ligne et rester compétitif sur le marché.
✓ Site internet comme vitrine digitale :
Un site web bien conçu avec une navigation intuitive et un contenu optimisé
est crucial pour représenter efficacement votre marque et interagir avec les
visiteurs.
✓ Email marketing personnalisé :
L’email marketing offre une communication directe et personnalisée avec
votre audience, augmentant l’engagement grâce à des campagnes ciblées et
automatisées.
✓ Utilisation stratégique des réseaux sociaux :
Les réseaux sociaux permettent de toucher une audience variée grâce à des
publications adaptées aux préférences de chaque plateforme et à des outils
de gestion efficaces.

✓ Gestion et création de contenu visuel :


Des outils de gestion de contenu et de création visuelle sont essentiels pour
produire et maintenir un contenu attractif et pertinent.
✓ Publicité en ligne et référencement :
Les stratégies de publicité en ligne et de référencement naturel et payant
améliorent la visibilité et l’efficacité de votre communication en ligne en
attirant un trafic qualifié.

I. Site internet : la vitrine digitale

Un site web efficace est la pierre angulaire de toute stratégie de


communication digitale. Il sert de vitrine digitale, représentant votre
marque, vos produits et vos valeurs de manière visuelle et interactive.

1. Design et Ergonomie

Un design attrayant et une ergonomie intuitive sont essentiels pour retenir


l’attention des visiteurs et les inciter à explorer davantage. Considérez ces
aspects cruciaux :

- Design Visuel : Choisissez des couleurs, des polices et des images en


accord avec l’identité visuelle de votre marque. Un design cohérent
renforce la reconnaissance de la marque.
- Navigation Intuitive : Simplifiez la navigation en utilisant une
structure logique de menus et des appels à l’action clairs. Un visiteur
doit pouvoir trouver ce qu’il recherche en quelques clics.

2. Contenu optimisé pour le Web

Le contenu de votre site web doit être non seulement informatif mais
également adapté aux comportements en ligne des utilisateurs.
SEO (Optimisation pour les moteurs de recherche): Intégrez des mots-clés
pertinents dans votre contenu pour améliorer la visibilité de votre site sur
les moteurs de recherche.

3. Optimisation Mobile

Assurez-vous que votre site est compatible avec les dispositifs mobiles. La
plupart des utilisateurs accèdent au web via des smartphones, et un site
mobile-friendly améliore l’expérience utilisateur.

4. Appels à l’Action (CTA) Pertinents

Les appels à l’action sont des éléments clés pour guider les visiteurs vers les
actions souhaitées. Considérez les éléments suivants :

- Clarté : Assurez-vous que vos CTA sont clairs, visibles et incitatifs.


Utilisez des termes d’action qui encouragent la participation.
- Placement Stratégique : Placez les CTA à des endroits stratégiques, tels
que la fin d’un article, sur la page d’accueil, ou après une description
de produit.

En concentrant vos efforts sur le design, l’ergonomie, le contenu et les appels


à l’action, votre site web devient une vitrine digitale engageante, favorisant
la communication efficace avec vos visiteurs.

II. Email marketing : communiquer directement

L’email marketing reste l’un des moyens les plus directs et personnels pour
interagir avec votre audience. En établissant une communication directe via
les emails, cette stratégie offre des opportunités uniques pour engager vos
abonnés.
1. Création de campagnes personnalisées

L’essence de l’email marketing réside dans la personnalisation. Que ce soit


pour une newsletter ou d’autre type de mail, créez des campagnes qui
résonnent avec vos abonnés en utilisant leur nom, en recommandant des
produits basés sur leurs achats précédents, et en fournissant un contenu qui
correspond à leurs intérêts.

Exemple : Si un client a récemment acheté un produit spécifique, envoyez-


lui des emails connexes avec des conseils d’utilisation ou des offres
exclusives sur des produits complémentaires.

2. Automatisation pour une communication contextuelle

L’automatisation des campagnes d’email permet une communication


contextuelle. Configurez des séquences automatisées basées sur le
comportement des utilisateurs, comme l’envoi d’un email de suivi après un
achat ou des rappels de panier abandonné.

Conseil : Utilisez l’automatisation pour éduquer vos clients, en leur


fournissant du contenu utile au fil du temps, renforçant ainsi leur fidélité.

3. Call-to-Action (CTA) persuasifs

Chaque email doit inclure un appel à l’action clair et persuasif. Que ce soit
pour encourager un achat, inviter à télécharger un ebook, ou participer à un
sondage, le CTA doit être attrayant et facile à suivre.
Astuce : Expérimentez avec des boutons d’action visuellement accrocheurs
et des formulations de texte qui suscitent l’urgence ou l’excitation.

4. Gestion des fréquences d’email

Évitez-la sur sollicitation de vos abonnés en gérant soigneusement la


fréquence d’envoi. Trop d’emails peuvent conduire à la désinscription,
tandis qu’une communication régulière mais judicieuse maintient
l’engagement.

Conseil : Donnez à vos abonnés la possibilité de choisir la fréquence de


réception, démontrant ainsi votre engagement envers une expérience
utilisateur personnalisée.

En utilisant ces pratiques dans votre stratégie d’email marketing, vous


pouvez établir une communication directe et significative avec votre
audience, renforçant la relation client et stimulant les résultats de votre
marketing digital.

III. Les réseaux sociaux

1. Définition

Ce sont d’autres canaux incontournables pour votre stratégie digitale, mais


aussi dans le quotidien de la plupart d’entre nous. En 2018, 59 % de la
population françaises, soit 38 millions de personnes, utilisaient au moins un
réseau social. Ce chiffre grimpe à 93 % pour les 18-24 ans et 82 % pour les 25-
39 ans. Les réseaux sociaux les plus connus sont

- Facebook,
- Twitter, Instagram,
- Snapchat,
- TikTok
- LinkedIn.

Chaque réseau social possède ses publics privilégiés et son mode de


fonctionnement propre (types de publications et d’interactions préférés,
heures idéales de publication, etc.). Une bonne connaissance de votre public
vous permettra de communiquer sur les bons réseaux sociaux.

De plus, des outils existent pour faciliter la gestion de vos réseaux sociaux,
comme Hootsuite par exemple. Ce dernier vous permet de programmer vos
publications et de gérer sur une même interface plusieurs réseaux sociaux
différents.

Les réseaux sociaux sont de plus en plus polyvalents. À l’origine, ils


permettaient de discuter avec d’autres utilisateurs et de publier du contenu.
Maintenant, il est possible d’y enregistrer des vidéos en direct et d’y vendre
des produits. Vous pouvez donc rendre votre entreprise visible de plusieurs
façons différentes, interagir avec votre public et cibler une tranche spécifique
des utilisateurs d’un réseau social.

2. Les objectifs marketing des réseaux sociaux

Les Principaux objectifs pertinents qu’une entreprise peut atteindre grâce


aux réseaux sociaux sont :

- De surveiller sa réputation en ligne (sur les réseaux sociaux de


nombreuses discussions d’internautes se déroulent autour des
entreprises).

- De développer sa notoriété de marque.

- De générer du trafic et faire connaître sa présence.


- D’engager la conversation (développer le marketing conversationnel en
engageant la conversation avec une communauté et en animant les
échanges autour des produits et des services des entreprises).

- Redévelopper le storytelling et le brand-content autour de sa marque


(faire connaître et faire apprécier l’identité et l’offre de la marque).

- Créer de l’engament : Un client engagé est un client qui s'investit dans


la relation avec la marque.

- De prospecter, vendre et gérer sa relation client.

- De maîtriser les techniques de marketing viral pour créer la bouche à


oreille électronique à travers des contenus originaux.

- D’influencer et de gérer ses relations avec les influenceurs du Web

3. Les types de réseaux sociaux

On distingue plusieurs types de réseaux sociaux :

Les réseaux sociaux dits « généralistes » :

Facebook : Chaque internaute a la possibilité de créer son profil limité


à un réseau d’amis (personnes proches ou inconnues) qu’il a accepté. Il
permet de partager : statut, photos, liens et vidéos. Il est aussi utilisé par
les entreprises, les artistes pour leur promotion grâce aux pages fans
accessibles à tous. Facebook est Leader dans le monde.

Twitter : outil de microblogging qui permet d’envoyer des messages


de 140 caractères au max appelés « tweets » aux internautes qui suivent
chaque compte. Ce sont les « followers » soient les abonnés.

MySpace : espace web personnalisé. Possibilité de présenter des


informations personnelles et de faire un blog.
Les sites dits « de partage » pour échanger :

YouTube & Dailymotion : moins sociaux mais permettent de mettre


en ligne et partager des vidéos. On peut y trouver tous types de vidéos
politiques, d’humour, de sport, de musique, de cinéma, d’art… il propose
également la possibilité de laisser un commentaire en dessous de la vidéo.

FlickR : site de partage de photos (amateur ou professionnelles) gratuit


mais où le nombre de téléchargement est limité. Il a été fondé en 2004.

Les réseaux sociaux dits « professionnels » pour les affaires :

LinkedIn : c’est un réseau professionnel, Il permet de publier et


partager son CV.

Viadeo : il permet d’établir des contacts professionnels, se faire


connaître… en publiant son CV. Il propose également des offres
d’emploi.

Ziki : il a pour but d’aider les entreprises à trouver le meilleur


prestataire de service pour la réalisation d’un projet.

InterFrench : réseau francophone mondial pour les projets à l’étranger.

Piwie : le premier chat business.

Les réseaux dits « géolocalisés » :

Foursquare et Gowalla : possibilité d’ajouter des amis lorsque l’on se


rend quelques part avec possibilité de signaler sa présence…
4. Les formats de publicité sur les réseaux sociaux

Les réseaux sociaux ont pris le virage de la publicité en ligne en développant


leurs propres formats publicitaires et en mettant à disposition des options
de ciblage extrêmement pertinentes. Ils sont aujourd’hui très prisés des
annonceurs qui souhaitent booster leur communication.70

Facebook : Facebook a développé et optimisé des publicités situées sur deux


emplacements clés de son interface : le News Feed et le Right Hand Side.
Situé en haut à droite du réseau social, le Right Hand Side est un format qui
permet de délivrer de nombreuses impressions à un maximum
d’internautes. Le News Feed s’intègre quant à lui parfaitement au sein du fil
d’actualité des utilisateurs.

Le Carrousel : Ce format donne la possibilité de raconter une histoire.


L’utilisateur fait lui-même défilé un diaporama de plusieurs photos qu’il
consulte comme on feuilletterait un magazine.

La vidéo : Lancées en autoplay dans le fil d’actualité, les vidéos natives de


Facebook ont prouvé leur succès en obtenant encore plus d’engagement que
les publicités présentes sur YouTube.

Le Canvas : une grande partie des utilisateurs de Facebook fréquentent le


réseau social sur un smartphone ou une tablette. Facebook a lancé un format
interactif et immersif dédié au mobile : le Canvas. Celui-ci donne la
possibilité de faire défiler à la fois des informations, des vidéos, et des
images.

Le Cinemagraph : Le Cinemagraph, est un format qui devrait vite envahir


les réseaux sociaux, notamment Facebook et Instagram. À mi-chemin entre
la photo et la vidéo, il se matérialise par une image fixe animée par de petits
mouvements localisés. Une seule partie de l’image bouge, pour un effet
élégant, intriguant, et presque hypnotisant.

Instagram

La mini-vidéo de Marque :

La mini vidéo de marque est un format particulièrement engageant qui


permet de raconter une histoire en quelques secondes. La vidéo dure entre 3
et 15 secondes, contre deux minutes pour les vidéos de marque classiques.
Diffusée en Autoplay, elle a la particularité d’être très facile à partager, de
bien se prêter au mobile, et d’opter pour un ton authentique et original.

Twitter :

Le conversational Ads : Ce format est dédié à la création de conversations


entre les marques et les utilisateurs de Twitter. Son objectif est de Stimuler
l’engagement des internautes, en les invitant à faire un choix et donner leur
avis, pour ensuite partager ce contenu à ses followers.

Le format Scratchreel : Ce format part du constat qu’un tweet contenant


un GIF est 2.6 fois plus retweeté qu’un tweet qui n’en contient pas.

First View : Ce format permettra à l’annonceur d’afficher sa vidéo tout en


haut du time line d’un utilisateur, lorsque celui-ci se connectera pour la
première fois de la journée. Cette option sera valable 24 heures et aucune
autre vidéo ne sera proposée à l’internaute à cet emplacement durant le reste
de la journée.

Youtube : l’offre de promotion de vidéos sur Youtube permet d’accéder à 2


formats de publicités:
Le format Trueview InStream : permettant de faire la promotion de spots
vidéo avant une vidéo Youtube similaire avec la possibilité pour l’utilisateur
de passer le spot au bout de 5 secondes.

Le format TrueviewInDisplay : permettant de faire la promotion d’une


vidéo grâce à des annonces redirigeant vers la page de la vidéo ou la chaîne
de la marque. L‟annonce InDisplay se compose d’une image miniature et de
texte s’affichant à côté de vidéos YouTubesimilaires.

IV. Les médias sociaux

Les médias sociaux comptent aujourd’hui des millions voire des milliards
d’utilisateurs et sont devenus incontournables pour les internautes. De ce
fait, beaucoup d’entreprises les utilisent pour partager l’activité de leur
entreprise dans le but d’entretenir leur visibilité et notoriété en ligne qui
deviennent indispensables.

1. Définition

Andreas Kaplan et Michael Haenlein définissent les médias sociaux comme


: « un groupe D’applications en ligne qui se fondent sur l’idéologie et la technologie
du net permettant la création et l’échange de contenus générés par les utilisateurs ».

2. Les types de médias sociaux

Il est complexe d’essayer de lister les typologies de médias sociaux tant leur
évolution est rapide. Les plus importants sont Les forums et chats :

Espaces de discussion où les messages sont affichés chronologiquement. Il


faut généralement être inscrit pour pouvoir commenter.
Les mondes virtuels :

Les mondes virtuels sont des communautés virtuelles en 3D où les


personnages existent et joue au travers de leurs avatars.

Les wikis :

Ce sont des sites collaboratifs où l’internaute participe à la construction du


site, à l’exemple de l’encyclopédie Wikipédia.

Les podcasts :

Il s’agit d’émissions pouvant être écoutées soit directement (streaming) soit


en téléchargement différé sur un mobile.

Les vidéos on line :

Celles-ci peuvent être mises en ligne sur le site web de l’entreprise,


proposées sur des sites de partage comme DailyMotion ou YouTube ou
adressées à des relais pour tenter de les faire diffuser sur la toile.

Les blogs :

Un outil de publication simplifié où les articles sont affichés par ordre


chronologique et triés dans des catégories. Les lecteurs peuvent déposer des
commentaires qui sont modérés à postériori.

Agrégateur :

Service en ligne permettant de regrouper l’ensemble des publications d’un


utilisateur des médias sociaux (social stream). De très nombreuses formes de
contributions sont acceptées (RSS, photos, vidéos, liens, email…).

FAQ collaborative :

Service en ligne d’entraide où les questions et les réponses sont publiées par
les utilisateurs. Les réponses sont commentées et notées, le membre qui a
publié la question sélectionne la réponse la plus satisfaisante afin de clôturer
les échanges et récompenser l’auteur avec un système de points.

V. Les plateformes de partage de contenus

Ces plateformes diffèrent des réseaux sociaux, car elles se concentrent sur la
publication de contenus spécifiques. Voici quelques exemples :

1. Les plateformes de contenus vidéo :

YouTube en tête, mais aussi Vimeo ou encore Dailymotion. Investir ce genre


de plateformes est essentiel, car une majorité du trafic mondial est issue de
la consommation de vidéos.

• Twitch,

La plateforme de streaming en live de jeux vidéo, touche d’autres publics.


Certaines personnalités politiques en ont fait usage dans le cadre de leur
communication en 2020 tels que Jean-Luc Mélenchon et Gabriel Attal en
France ou l’élue démocrate au Congrès américain Alexandria Ocasio-Cortez.
D’autres stars pour qui le jeu vidéo n’est pas le métier s’en servent
également, comme la youtubeuse EnjoyPhoenix, le tennisman Gaël Monfils
ou bien le footballeur Neymar Jr.

• Les plateformes de podcasts comme Spotify et Apple Podcasts.

La consommation de podcasts est en forte hausse ces dernières années, et


cela vous permet d’aborder certains sujets sur de longues durées
(supérieures à 20 minutes), sur un média qui génère de forts taux
d’engagement.
VI. Outils de gestion de contenu

La gestion de contenu est la clé de voûte de toute stratégie digitale réussie,


facilitant la création, la diffusion, et la maintenance de votre présence en
ligne.

1. CMS (Système de Gestion de Contenu)

Les CMS, tels que WordPress, Drupal et Joomla, offrent une plateforme
essentielle pour la création de sites web robustes. Leur interface conviviale
permet à des collaborateurs de contribuer simultanément, facilitant ainsi la
gestion collaborative du contenu. Le choix entre ces CMS dépend de la
complexité de votre projet et des fonctionnalités spécifiques dont vous avez
besoin.

En intégrant ces systèmes, vous simplifiez la gestion quotidienne du contenu


de votre site, ce qui permet une mise à jour régulière sans nécessiter de
compétences techniques approfondies. Ainsi, vous créez une vitrine digitale
dynamique, capable de s’adapter rapidement aux évolutions de votre
entreprise

2. Outils de création de contenu visuel

Lorsque la communication visuelle est essentielle, des outils de création de


contenu visuel sont indispensables. Canva se démarque par sa simplicité et
sa capacité à produire des infographies et des visuels accrocheurs. Pour les
besoins plus avancés de montage vidéo, Adobe Premiere Pro offre des
fonctionnalités professionnelles. Unsplash, quant à lui, fournit un accès à
une bibliothèque d’images libres de droits et de haute qualité.
Ces outils de création visuelle sont des éléments clés pour renforcer l’impact
de votre contenu. Ils permettent de créer des visuels attractifs, essentiels
pour capter l’attention de votre audience sur les réseaux sociaux, les sites
web et autres canaux de communication.

En complément, des outils spécialisés tels que Piktochart pour les


infographies, InVideo pour les vidéos marketing, et Pixlr pour l’édition
rapide d’images ajoutent une couche de personnalisation à votre contenu, le
rendant plus engageant et mémorable.

En somme, l’intégration de ces outils de gestion de contenu non seulement


facilite le processus de création et de maintenance, mais élève également la
qualité visuelle de votre matériel promotionnel, renforçant ainsi l’impact de
votre communication digitale.

VII. La publicité en ligne

De nos jours, il existe de nombreuses façons de faire de la publicité en ligne.


La méthode la plus ancienne est certainement la publicité display, qui fait
appel à des encarts et bandeaux publicitaires qui s’affichent sur le côté d’un
site Internet, ou encore en début, milieu ou fin d’un article, sans oublier les
bandeaux en bas des vidéos YouTube. Elle se mesure de plusieurs façons :

- CPM (c’est-à-dire le coût pour mille impressions),


- CPC (c’est-à-dire le coût par clic sur la publicité),
- CPA (c’est-à-dire le coût par action préalablement définie).

L’évaluation de l’efficacité de votre campagne de publicité display s’évalue


en CTR (click through rate, ou taux de clics) ou par le nombre et le type
d’actions effectivement réalisées après un clic sur la publicité. Plus le CTR
est élevé, plus votre campagne se révélera rentable. Et ce sera d’autant plus
vrai si ce clic conduit à un acte d’achat. Il est également possible de créer des
publicités sponsorisées ou de booster vos publications sur les réseaux
sociaux. Cela permet à votre entreprise de s’introduire dans le fil d’actualité
de votre audience. Facebook permet notamment de définir une audience-
cible avec beaucoup de finesse, ce qui vous permet d’effectuer une
communication ciblée et pertinente.

Comme pour vos publications organiques (non payantes), bien connaître


votre communauté ainsi que vos clients potentiels est la meilleure façon de
réussir sur les réseaux sociaux.

Il est aussi possible d’effectuer de la publicité in-stream, qui intervient aux


abords d’une vidéo (pre-roll et post-roll) que vous visionnez ou pendant
celle-ci (mid-roll). Elle est facturée en CPM ou en CPV (coût par visionnage
d’au moins 30 secondes de la publicité, ou de son intégralité si elle est plus
courte). Ce genre de publicités peut, certes, être passé au bout d’un certain
temps (5 secondes sur Youtube pour les annonces de plus de 15 secondes),
mais leur affichage obligatoire les rend très efficaces.

Mentionnons aussi les publicités sur les applications mobiles, qui permettent
de soutenir les applications totalement gratuites.

VIII. Les stratégies de référencement

Enfin, parlons des deux grandes stratégies de référencement sur les moteurs
de recherche. Le référencement naturel (SEO) et le référencement payant
(SEA). Pour en savoir plus, nous avons écrit un article plus complet sur le
sujet.

Le référencement naturel consiste à positionner votre entreprise en tête des


résultats de recherche sur des mots-clés pertinents. Pour cela, il vous faudra
produire du contenu de qualité et optimisé pour les moteurs de recherche.
C’est un travail long et fastidieux qui exige de connaître certaines
techniques. Vous pouvez faire appel à des agences d’audit SEO pour vous
faciliter la vie. Le référencement payant fonctionne de façon similaire à la
publicité en ligne : il s’agit de payer une annonce sponsorisée se trouvant en
haut de la page des résultats de recherche. Généralement, l’obtention d’une
de ces annonces se fait par un système d’enchères, et dépend de la
concurrence autour des mots-clés que vous visez.

IX. Communication en temps réel

La communication en temps réel est un pilier essentiel de la stratégie


digitale, permettant aux marques d’interagir instantanément avec leur
public. Explorez les outils clés pour une communication efficace et en temps
réel.

1. Messagerie instantanée et chat en direct

La messagerie instantanée et les solutions de chat en direct offrent une


proximité immédiate avec les clients et les visiteurs du site. Intégrées
correctement, ces fonctionnalités peuvent améliorer significativement
l’expérience utilisateur.

- Utilisation pour le support client

Les systèmes de chat en direct facilitent le support client instantané. Les


visiteurs peuvent poser des questions et recevoir des réponses en temps réel,
améliorant ainsi la satisfaction client.

- Intégration avec les sites web


Explorez les moyens d’intégrer des fonctionnalités de messagerie
instantanée de manière stratégique sur votre site web. Des pop-ups de chat
bien conçus peuvent encourager les visiteurs à interagir.

2. Webinaires et vidéoconférences

Les webinaires et les vidéoconférences sont des outils puissants pour


engager votre audience de manière interactive. Ils offrent une plateforme
pour des présentations en direct, des démonstrations de produits, et des
sessions de questions-réponses.

3. Engager avec l’audience en temps réel

Les webinaires permettent une interaction bidirectionnelle. Explorez des


stratégies pour encourager la participation des participants, tels que les
sondages en direct et les discussions en groupe.

4. Plateformes et bonnes pratiques

Identifiez les plateformes adaptées à vos besoins. Des outils comme Zoom,
Microsoft Teams, et d’autres offrent des fonctionnalités variées. Assurez-
vous de suivre les bonnes pratiques pour une expérience sans accroc.
CHAPITRE 4 : STRATEGIE DE COMMUNICATION DIGITALE

Il est impératif de définir une stratégie de communication digitale dès lors


que vous souhaitez investir du budget en marketing et communication.
Votre stratégie digitale va vous permettre de définir la marche à suivre, mais
aussi de mesurer les résultats de vos actions. Cette page vous détaille les
différentes étapes de mise en place d’une stratégie de com digitale pour une
entreprise.

VII. Qu’est-ce qu’une stratégie de communication digitale ?

Investir dans la communication digitale est essentiel pour toute entreprise


qui cherche à toucher de nouveaux clients et prospects grâce à internet. En
premier lieu, il est intéressant de donner une définition de la stratégie de
communication digitale.

1. Stratégie de communication digitale : définition


En matière de marketing, une stratégie de communication digitale désigne
l’ensemble des actions mises en place par une entreprise pour se faire
connaître sur le web.

Votre stratégie de com délivre une vision à 360° de votre communication


web :

• Objectifs,

• Cibles,

• Canaux de communication digitaux,

• Budget,

• Messages et charte éditoriale, etc.

Réaliser une stratégie de communication digitale s’avère essentiel dès lors


que vous cherchez à professionnaliser votre communication d’entreprise.

Votre stratégie peut être globale (elle concerne toute votre entreprise) ou
ciblée (par exemple autour d’un évènement, comme le lancement d’un site
internet ou d’un nouveau produit).

2. Importance d’une stratégie de com digitale

Avoir une vision stratégique de vos actions de communication est essentiel


pour éviter de perdre du temps et de l’argent.
Créer une stratégie digitale permet de mettre à plat vos moyens, vos
ambitions, vos objectifs et vos actions.
De manière concrète, créer une stratégie de communication en ligne vous
apporte les avantages suivants :
• Une vision claire de vos actions : en premier lieu, il s’agit de ne pas avancer
à l’aveugle. Avec une stratégie correctement définie, vous avez une vision
claire de votre communication en ligne.
• Une coordination de vos efforts : en mettant à plat une stratégie, vos
différentes actions sont coordonnées vers un effort commun. Plutôt que de
réaliser des actions ponctuelles et sans vision globale, vos efforts sont tous
dédiés aux mêmes objectifs, ce qui facilite l’obtention de résultats.
• Des objectifs clairs : l’une des pires erreurs de communication est l’absence
d’objectifs clairs, précis et détaillés. Sans un objectif clair et défini, vous
risquez rapidement de vous disperser… et de n’atteindre aucun résultat !
• Une analyse plus facile des résultats : en mettant en place votre stratégie
digitale, vous pouvez également faciliter la mesure des résultats. Cela vous
évite de dédier des efforts, du budget et du temps sur des actions non
mesurables, ou qui ont peu d’impact sur le succès de votre entreprise.
• Une optimisation des moyens : avoir une stratégie définie vous aide à
mieux dédier votre budget et à optimiser vos moyens humains et financiers.
L’idée est notamment de ne pas vous disperser, en optant pour la stratégie
qui correspond le mieux à vos objectifs et à vos moyens.
• Des dépenses mieux réfléchies : la communication digitale peut entraîner
de nombreux coûts (création de contenus, achat de liens entrants, publicité
sur le web, etc.). L’idée d’une stratégie est de mettre à plat vos
investissements, pour vous assurer qu’ils vous permettent d’atteindre vos
objectifs.
• Anticiper vos actions : enfin, une stratégie bien établie vous permet
d’avancer avec une certaine vision et d’anticiper vos actions de
communication au cours de l’année. Il s’agit tout simplement de suivre un
cap, plutôt que d’avancer à tâtons.
Si vous avez pris l’habitude d’improviser dans votre communication
d’entreprise, mieux vaut prendre le temps de vous arrêter pour réfléchir à
votre stratégie. Sur le moyen ou long terme, il sera toujours plus pertinent
de vous fixer des objectifs et une direction précise.
C’est particulièrement important dans le marketing digital, où on peut
rapidement perdre du budget et du temps vers des actions non pertinentes
ou sans intérêt.

VIII. Comment élaborer une stratégie de communication


digitale ?

Créer une stratégie de communication digitale nécessite certains efforts. La


première étape est de tout mettre à plat, ce qui exige un certain temps de
réflexion. Il s’agit d’échanger avec vos équipes pour déterminer quels sont
les besoins, quelles sont les actions déjà mises en place et quelles sont les
actions à mettre en place. Si votre entreprise a de l’ancienneté, il est impératif
de revenir sur vos précédentes actions et leurs résultats, car elles peuvent
déjà vous apporter un premier retour sur expérience.

Pour imaginer une stratégie de marketing digital, il est conseillé de passer


par les étapes suivantes :

1. Définir les objectifs de sa communication digitale

La première étape de votre stratégie est de définir vos objectifs de


communication.

Toute stratégie vise à atteindre des objectifs précis. Un chef d’entreprise aura
vite tendance à s’appuyer sur un objectif trop vague, comme « se faire
connaître sur internet ». Dans les faits, plus vos objectifs sont vagues, et
moins il est facile de mesurer les résultats de vos actions. Idéalement, chaque
objectif doit s’appuyer sur le modèle SMART, c’est-à-dire respecter chacun
les 5 critères suivants :

- Spécifique :

L’objectif se doit d’être concret et désigner un élément spécifique. On évitera


un objectif « faire connaître l’entreprise » pour privilégier un « augmenter le
nombre de commandes du site internet ».

- Mesurable :

Un bon objectif doit être mesurable. Si vous ne pouvez pas quantifier les
résultats, c’est que votre objectif est trop vague. On évite l’objectif « avoir
plus de visibilité » pour privilégier l’objectif « augmenter le nombre d’appels
entrants de la part de nos prospects ».

- Atteignable :

Vos objectifs doivent pouvoir être atteints. Il est bon d’avoir de l’ambition,
mais il serait contreproductif de vous fixer l’objectif « le CA doit avoir une
hausse de 5000 % ». S’il est impossible d’atteindre un objectif dans le temps
fixé, c’est que cet objectif n’a pas d’intérêt.

- Réaliste :

Vos objectifs doivent être cohérents avec les moyens mis en place et avec
l’historique de votre entreprise. Si vous savez que votre thématique est très
nichée, inutile d’espérer toucher 1 million de clients !
Temporellement défini : enfin, vos objectifs doivent avoir une limite de
temps. Vous ne cherchez pas à augmenter votre chiffre d’affaires de 20 %,
mais à augmenter votre chiffre d’affaires de 20 % sur 6 mois.

Une bonne stratégie de communication digitale peut s’appuyer sur un


objectif général vague (par exemple « augmenter la notoriété de l’entreprise)
s’il est complété de plusieurs objectifs SMART (qui permettent de donner un
cadre clair des manières de mesurer les résultats). On notera que toute
stratégie digitale est temporaire et temporelle (il peut s’agit de définir les
objectifs du mois, du trimestre ou encore de l’année en cours).

Par exemple, si votre entreprise participe à un évènement important en mars


(disons une foire commerciale), les 3 premiers mois de l’année seront
certainement dédiés à la préparation de cet évènement, tandis que la
stratégie du mois d’avril visera certainement à exploiter les contacts et
opportunités générés par cet évènement. Si vous ne participez pas à
l’évènement l’année suivante, il est certain que votre stratégie de
communication sera nettement différente en début d’année suivante.

Conseil : si vous n’avez pas de vision claire du sujet, pensez à consulter notre
dossier sur les différents objectifs de la communication digitale, qui peut
vous souffler quelques idées…

2. Définir sa cible marketing

Parallèlement à vos objectifs, votre stratégie doit viser une cible bien
spécifique. Il faut bien comprendre que la nature de votre cible va
conditionner une grande partie de votre stratégie.
On ne va pas forcément communiquer de la même manière pour une cible
B2B que pour une cible B2C, tout comme les habitudes et préférences de
votre public cible peuvent conditionner vos messages et vos actions.

L’idée est d’avoir une vision claire de votre cible marketing :

• Profil type (en marketing, on parle parfois de persona pour désigner


la représentation du client idéal),

• Situation familiale,

• Revenus,

• Habitudes de consommation,

• Médias et canaux consultés,

• Problématiques et besoins, etc.

Selon vos objectifs de communication et l’avancement de votre société, votre


cible peut être tout simplement votre client idéal (pour cibler des
prospects pertinents), mais il peut aussi s’agir d’autres profils (par
exemple des partenaires, des médias, des investisseurs, etc.).

Une société qui cherche à améliorer sa notoriété digitale va peut-être


chercher à cibler davantage des influenceurs ou des médias plutôt que des
consommateurs.

Une même entreprise peut avoir plusieurs cibles différentes, mais il convient
alors d’utiliser des messages et actions différentes pour toucher chacune des
cibles. Si vous cherchez à la fois à augmenter votre chiffre d’affaires, mais
aussi à recruter davantage, il est évident que ces deux objectifs sans rapport
nécessiteront chacun une stratégie différente.
3. Choisir ses canaux digitaux

La communication digitale passe forcément par des canaux de


communication.

Un canal digital est un média ou un support qui vous permet de diffuser un


message auprès de votre cible par voie numérique. Les principaux canaux
digitaux seront :

• Le site internet d’une entreprise,

• Les réseaux sociaux,

• La publicité en ligne,

• Les influenceurs,

• Les médias en ligne, etc.

C’est notamment votre cible qui va définir le choix de vos canaux digitaux.
Un bon canal est un canal qui va permettre de diffuser largement votre
message auprès du type de public visé.

Il est évident que le choix de vos canaux digitaux aura un impact sur votre
stratégie, car chaque canal nécessite des actions, un savoir-faire et des
méthodes bien spécifiques.

Pensez à consulter notre guide des canaux de communication digitaux pour


avoir une vision plus étendue du sujet.

4. Anticiper son budget marketing


Avec une vision plus claire de votre cible et de vos canaux digitaux, vous
allez pouvoir commencer à anticiper votre budget de communication
digitale.

Aucune stratégie de com n’est valable sans un budget. Ce budget peut être
composé de différents investissemens :

• Salaires et charges liées à votre équipe de communication en interne,

• Coût des éventuels consultants et prestataires externes (agence de


communication, consultant indépendant, etc.),

• Frais liés à la création de contenus (articles, vidéos, publicité, etc.),

• Frais liés à la diffusion des contenus (articles sponsorisés, publicité en


ligne, marketing d’influence, etc.)…

Il est évident que vos objectifs et vos ambitions seront conditionnés par votre
budget. Si vous n’avez que quelques milliers d’euros de budget publicitaire
digital, par exemple, vos résultats seront forcément plus limités que si vous
en aviez plusieurs dizaines de milliers.

Vos actions vont également être déterminées par votre budget. Inutile de
payer la création d’une publicité vidéo si vous n’avez pas un budget
conséquent pour la diffuser.

Il ne faut par ailleurs jamais idéaliser la communication digitale. Certes,


communiquer en ligne peut agrandir considérablement votre audience, mais
toute ambition de notoriété en ligne exige un budget important. La
simple création d’un site web de PME ne permettra pas à elle seule de
révolutionner votre activité !
5. Préparer son message et son offre

Avec une vision plus précise de vos objectifs, de votre cible, de vos canaux
digitaux et de votre budget, vous allez pouvoir commencer à préparer votre
message marketing.

Selon l’ambition et la nature de votre stratégie de communication digitale,


votre message sera plus ou moins complexe à créer :

• Pour une stratégie globale : le message à concevoir consiste à préparer


votre argumentaire commercial et à faire connaître vos produits et
services. Cela pourrait nécessiter un travail de fond, par exemple
la mise en place d’une ligne éditoriale.

• Pour une action ciblée : il s’agira de préparer le message qui


correspond à vos objectifs du moment. Si vous organisez un
évènement ou un webinaire, par exemple, votre message sera dédié à
la présentation de l’évènement, et visera à inciter les internautes à s’y
rendre ou à réserver une place.

Un bon message peut s’accompagner d’une offre commerciale. Par exemple,


si vous décidez de diffuser de la publicité en ligne, mieux vaut accompagner
le message d’une offre promotionnelle, qui incitera les internautes à réaliser
une action !

Naturellement, la complexité de votre message dépendra de votre stratégie.


Une entreprise qui cherche à investir dans le content marketing aura
forcément besoin de créer une grande quantité de messages, et donc de bien
travailler son message pour concevoir du bon contenu marketing.

6. Préparer son planning de communication


Une fois que le gros de votre stratégie de com est détaillé, il reste forcément
à créer votre planning. Votre calendrier de communication vous permet
d’anticiper les différents éléments nécessaires pour atteindre vos objectifs.

Selon la nature de votre stratégie, vous aurez peut-être besoin de créer un


planning éditorial complet, pour anticiper les publications à venir sur vos
différents canaux digitaux. Dans tous les cas, votre stratégie doit définir
clairement :

- Le type de contenus à publier sur vos différents canaux,


- La fréquence de publication de vos contenus,
- Les dates clés de votre année (évènement, offre spéciale, etc.),
- Les thématiques de votre contenu.

Il s’agit ici d’anticiper tant se faire que peut les actions concrètes liées à votre
stratégie de communication digitale. En fonction de la nature et de la
complexité de vos actions de communication, cette étape pourra parfois
nécessiter de solides compétences en gestion de projet.

IX. Mesurer les effets d’une stratégie marketing

Vous avez désormais une vision concrète de la création d’une stratégie de


communication numérique.

Cependant, il paraît utile de rappeler que les résultats de votre stratégie


doivent être régulièrement analysés. C’est notamment l’un des intérêts de
vos objectifs SMART, qui peuvent être mesurés à intervalles réguliers.

1. Quand mesurer les effets d’une stratégie marketing ?


Il est bon de comprendre que toute stratégie marketing va être évaluée sur
le moyen terme. Pratiquement aucune action de communication digitale
n’entraîne un effet immédiat.

Concrètement, il est essentiel de mesurer les effets de votre stratégie de


manière régulière :

• Si vos objectifs le permettent, faites un premier bilan hebdomadaire de


vos résultats. Celui-ci vous permet de vérifier si vous avancez dans le
bon sens.

• On conseille par la suite un point mensuel des résultats de votre


stratégie. L’idée est de mesurer l’évolution de vos résultats période par
période et de vérifier si des ajustements sont nécessaires.

• Vous pouvez enfin réaliser des suivis trimestriels, durant lesquels


vous pouvez déterminer si vos objectifs sont toujours pertinents, et si
vous les atteignez.

L’idée est de vous appuyer sur des données et échelles de temps pertinentes.
Mesurer les résultats d’une stratégie de réseaux sociaux après quelques jours
de publications n’a strictement aucun sens. De même, mesurer le retour sur
investissement d’une campagne publicitaire après une semaine de diffusion
sera également peu pertinent.

2. Quels sont les indicateurs à suivre en communication digitale ?

Ce sont bien évidemment vos objectifs de communication qui vous


permettront de définir quelles données surveiller.

Il existe de nombreuses données pertinentes en matière d’analyse digitale :


• Trafic d’un site internet,

• Position sur les moteurs de recherche,

• Nombre de ventes d’un site e-commerce,

• Nombre d’appels téléphoniques,

• Abonnés sur les réseaux sociaux,

• Nombre de like ou d’interactions,

• Taux de clic sur vos publicités, etc.

Dans un premier temps, l’idée est de vérifier si les données vont dans le sens
souhaité. Après trois semaines de publications régulières sur les réseaux
sociaux, votre nombre d’abonnés ou de likes devrait commencer à grimper.
Après la publication régulière de plusieurs articles de blog, votre trafic web
devrait également être à la hausse.

À terme, il s’agit ensuite d’évaluer comment optimiser chaque évolution.


Quels sont les posts ou thématiques sur les réseaux sociaux auxquels votre
cible réagit le plus ? Quelles sont vos pages web qui attirent le plus de trafic
? Plus vous aurez d’expérience sur un canal digital, et plus vous pourrez
identifier comment améliorer votre stratégie de communication autour de ce
dernier.

L’idée est également de remettre en cause une stratégie non fonctionnelle. Si


des investissements conséquents ou des actions continues ne créent pas les
résultats escomptés, il s’agit d’identifier pourquoi votre stratégie ne porte
pas ses fruits

X. Affiner sa stratégie de marketing digitale.


Pour conclure sur le sujet, nous tenions à rappeler que la communication et
le marketing digital sont des canaux qui se considèrent sur le moyen ou sur
le long terme.

Aucune stratégie de communication digitale ne sera parfaite dès le premier


jour ! Dans les faits, les entreprises qui disposent d’une excellente
communication sur le web ont très souvent essuyé de nombreux plâtres, ou
travaillent pour la plupart depuis des années et des années pour leur
notoriété sur le web.

Dès lors, il est important de toujours vous laisser le temps de tester


différentes actions ou différents canaux, sans chercher systématiquement un
retour sur investissement immédiat.

Il est fréquent que des campagnes publicitaires web, par exemple,


nécessitent plusieurs semaines d’ajustements pour obtenir des résultats
satisfaisants. De même, une stratégie SEO peut nécessiter plusieurs mois de
travail continu avant de montrer un réel impact sur le positionnement d’un
site internet.

Vous savez désormais tout sur votre stratégie de communication digitale.


Votre objectif premier est de trouver des clients et prospects ? Dans ce cas,
n’hésitez pas à compléter votre lecture grâce à notre guide de la stratégie
d’acquisition marketing
CONCLUSION

La communication digitale est une continuité de la communication


traditionnelle, à travers une démarche qui en reprend les fondements tout
en s’adaptant au nouveau contexte imposé par le web et en puisant dans les
nouveaux outils qu’il offre, Commençant par le site web, qui est le noyau de
la communication digitale et part lequel les entreprises pourrons atteindre
leurs objectifs de communication.
BIBLIOGRAPHIE

FAIVET (Virginie) et GUEDJ ( Antony) : stratégie e-marketing, MA Edition 2


,Paris, 2013

- LIBAERT (T), WESTPHALEN (M) : Communicator :Le guide de la


communication d'entreprise, 6ème édition Dunod, Paris, 2012

- FLORES (Laurent) ; Mesurer l’efficacité du marketing digitale,editionDUNOD,


Paris, 2012

- SCHEID (F), VAILLANT (R) et MONTAIGU

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