Marketing Strategique Partie 1
Marketing Strategique Partie 1
Marketing Strategique Partie 1
MARKETING STRATEGIQUE
Partie 1 – analyser et comprendre le marché
I. Le marketing et la démarche marketing
Le marketing, c’est une démarche basée sur la connaissance du marché (la demande, l’offre et la
concurrence) et de son environnement (macro et micro environnement, décision politique, etc) et qui va
permettre de créer de la valeur pour l’entreprise et le consommateur.
Historique : Le marketing s’est transformé à partir des année 2004 avec l’arrivé d’internet.
1. Le marketing, c’est toujours : comprendre et agir
A. Comprendre, c’est : s’adapter aux besoins des consommateurs. C’est important car les
consommateurs évoluent. Le marketeur analyse les besoins et comportements du
consommateur et adapte son offre. (Ex : produit vegan de L’Oréal)
B. Agir, c’est : influencer le consommateur parce que le marketing est un mode d’influence et de
persuasion. De plus si le marketing est pertinent, il arrive à persuader. Comment arrive t il à
influencer : grace à la communication (ex : publicité). Le marketing tente donc de modifier le
comportement du consommateur dans l’intérêt de l’entreprise en agissant sur les 4 P (Product,
price, place, promotion)
B. L’engagement du client : le marketing 3.0 et 4.0. Selon kotler, le marketing c’est créer une
relation durable avec le consommateur (démarche de fidélisation) en lui offrant du lien
(favoriser l’affect) et pas seulement un bien, et de l’engagement avec l’entreprise et ses
marques. (Relation privilégier avec la marque). Ici, le digital contribu à la fidélisation et à
l’engagement du client hyperconnecté par son expérience d’achats en ligne avec la possibilité
d’utiliser plusieurs supports. La co-création, ce sont le entreprises qui implique les
consommateurs dès la conception du produit (sur un panel de consommateur) pour développer
un produit qui va répondre aux tendances du moment. La distribution se modifie également par
l’économie du partage.
Omni-canal, le point de vente s’est digitalisé. Le digital à introduit un nouveau parcours client.
Kotler modélise ce parcours selon les 5 A (aware prise de concience, appeal intéret, ask
questionnement, act action, advocate recommandation) Ce model traduit la logique des clients,
à savoir : découvrir, s’intéresser, questionner, acheter, s’engager. Autrement dit le marketing
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4.0 vise à accompagner le client qui est devenu une ressource humaine. (Et non uniquement
financière)
Beauty hub de sephora : Beauty Hub doté de nouveaux outils digitaux (look book, sorte de filtre ou
miroir digitale) pour essayer les produits, bornes connectées pour commander, table d’animation pour
apprendre…
1. La notion de marché
Le marché est le lieu fictif (non palpable) de rencontre entre l’offre et la demande de produits ou
services satisfaisant un besoin pouvant être perturbé par l’environnement gravitant autour de ce
marché. (Ex : Covid, crise économique, Guerre d’Ukraine, etc). Les objectifs sont d’analyser
quantitativement (données chiffrables) et qualitativement (retour sur l’expérience du clients, etc)
l’offre et la demande afin de faire un diagnostic de marché. Le deuxième objectif est d’extraire les
opportunités et les menaces du marché à intégrer dans le SWOT.
Le SWOT : Force, Faiblesse, Opportunité et Menace.
Une opportunité de marché peut être la digitalisation en revanche cela peut également être une
menace. L’inflation peut aussi être une menace (car moins de pouvoir d’achat). Un troisème
objectif est de faire émerger de nouveaux marchés. Le marché s’analyse en fonction de la structure
de l’offre et de la demande.
A. L’analyse de l’offre.
Les questions à se poser : Que fabrique t on ? Que vend t on ? Quels sont les concurrents et leur
position sur le marché ? Comment est structuré l’offre ?
Analyse qualitative : définir la nature des produits vendus sur le marché global/marché
principal.
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Analyse quantitative : Mesurer le chiffre d’affaire (les ventes), la part de marché (on l’analyse en
valeur et en volume, la valeur c’est le montant de vente et le volume c’est la quantité vendue),
cela consiste également à analyser l’évolution du chiffre d’affaires. (S’adapter s’il diminue ou
augmente). Le chiffre d’affaires dépend souvent du cycle de vie du produit.
Les objectifs smart (spécifique, mesurable, atteignable/ambitieux, réalisable, temporel)
29/09/2022
B. L’analyse de la demande : deux manières, quantitativement et qualitativement.
De manière qualitative : Qui achète et consomme les produits ? Qui sont les clients ? Quels
produits achète t on ? Quand consomme t on ? Pourquoi achète t on le produit/quels sont les
motivation d’achat ? A quels prix ? Comment consomme t on le produit ?
De manière quantitative : elle peut s’évaluer en nombre d’acheteur avec les consommateurs
actuels (consommateur de l’entreprise et de ses concurrents ) et les Non Consommateurs
Absolu (NCA) (ceux qui ne peuvent pas ou n’on pas le droit de consommer un produit lambda,
ex : allergie, vegan, etc). Ces deux sortes de consommateur vont définir le marché actuel.
Les Non Consommateur Relatif (NCR), ce sont des personnes qui ne connaissent pas le produit,
qui le trouve trop chère, qui sont trop jeune, etc. Ce sont donc des clients relatifs. Le marché
potentiel cela va être les consommateurs actuels plus les non consommateur relatifs
Marché principal, est un sous ensemble du marché générique. (Ex : le marché des montres de luxe
est un sous-ensemble du marché générique) Il comprends le marché du produit et de ses
concurrents directs.
Marché segment, est un sous ensemble/segment du marché principal. (Ex : le marché des montres
connectées)
Marché environnant ou substitut, ce sont les produits remplaçant ceux du marché principal et
répondant aux mêmes besoins (marché d’occasion/seconde main des montres de luxe). Le marché
d’occasion des montres de luxe remplace le marché des montres de luxe neuves.
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III. Les études de marché
Les caractéristiques des concurrents : qui sont les concurrents, quelle est leur position
concurrentiel, quels sont leurs produits, qui sont les concurrents directs (qui propose un
même produit qui répond au même besoin) ou indirects (qui propose un produit différent
qui répond au même besoin)
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B. Les critères liés aux forces et aux faiblesses marketing de l’entreprise
Le benchmarking : Etude de l’organisation et des modes de gestion de la concurrence pour
se dégager un avantage concurrentiel.
L’analyse de la stratégie marketing :
Analyse du rapport qualité/prix, la politique tarifaire, les moyens de
communications, la stratégie de distribution.
Analyse des DAS (domaine d’activité stratégique). Le DAS peut être défini à partir de
3 dimensions : la clientèle, les besoins que l’on cherche à satisfaire et la technologie
privilégiée.
Exemple :
Bouygues possède 3 DAS : Le BTP, Les médias (Bouygues possède TF1), Les
télécommunications
Renaud possède 4 DAS : La voiture de ville, Le mono Space, L’utilitaire, Le véhicule industriel
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Évaluation des différentes solutions (ex : bio, naturel, achetable en pharmacie/magasin
spécialiser/en grande surface, etc)
Choix et achat
Évaluation post-achat (positif ou négatif)
11/10/2022
VI. Les facteurs d’influence du consommateur
Les motivations : ce qui pousse les individus à agir pour satisfaire un besoin non satisfait. Elles sont
de 3 ordres :
Hédonistes : tourné vers le plaisir pour soi
Oblatives : tourné vers le plaisir pour les autres, vous voulez faire un cadeau
d’auto-expression : tourné vers l’affirment de soi (acheter un belle voiture pour avoir de la
reconnaissance etc)
Les freins : ce qui empêche un individu d’agir et donc de procéder à l’achat (ex : les risques, les
inhibitions)
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Les attitudes : croyances envers un objet. Les éléments cognitifs (ce que je sais concernant un
objet), Il y a les sentiments ou l’affect. Il y a aussi l’action ou élément conatif, comportement qui
conduit ou pas à l’achat. C’est ce qu’on appelle le modèle ABC (affect, behaviour et cognition)
Le facteur politico-légal : les lois qui influencent les tendances de consommation car elle
réglemente le marché.
Le facteur économique : l’état économique, l’inflation, la crise énergétique, le pouvoir d’achats, le
taux de chômage, etc influencent.
Le facteur social et culturel : la structure social de la société (taille de population, genre, âge, les
habitudes d’achats) influence.
Le facteur technologique : innovations technologiques influencent
Le facteur environnemental : le poids de l’écologie est de plus en plus important donc les facteurs
environnementaux influencent.
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Exemple :
Opportunités Menaces
P
E
S
T
E
L
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La concurrence : Plus l’intensité de la concurrence est forte moins le marché est rentable.
Les clients : leur pouvoir de négociation correspond à leur capacité d’imposer leur exigence. (Il peut
être élevé quand les clients sont peu fidèle ou concentrés sur un segment)
Les substituts : le produit substitut peut remplacer le produit du marché principal tout en
satisfaisant le besoin du consommateur. C’est une menace forte quand il y a une baisse du pouvoir
d’achat. Le risque est l’exclusion partielle ou totale du marché.
Les fournisseurs : apportent les matières premières et peuvent imposer leurs conditions à
l’entreprise. Les fournisseurs sont une menaces forte quand leur nombre est réduit.
Les nouveaux entrants : futur concurrents qui peuvent conquérir des parts de marché. Cette
menaces dépend des barrière à l’entrée.
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Évaluer la force va permettre de calculer chaque menace et faire une représentation graphique sous forme
de toile d’araignée. Plus la toile est étendue moins le marché sera rentable car plus les menaces sont
fortes.
5. Les 5 forces de Porter dans la démarche marketing et ses liens avec le PESTEL, le SWOT et la
stratégie marketing
PORTER : outil d’analyse concurrentiel externe du marché utilisé afin de faire le diagnostique du
marché. Il figure majoritairement dans les menaces du SWOT
PESTEL : outil d’analyse qui permet d’obtenir des information plus global concernant la macro-
économie du marché. Il figure dans les menaces et opportunités du SWOT
4 types de produits : les vaches à lait, les vedettes ou stars, les dilemmes, les poids morts
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Les dilemmes : ils interrogent quant à la pertinence de les conserver (les produits étudiés). On
les appelle aussi « enfant à problème » car ils ont un fort potentiel de croissance de marché
mais une faible part de marché relative. On se pose la question : faut il continuer à investir ?
Les poids morts : part de marché saturé qui ne pèse pas lourd. Ils ont une faible part de marché
relative donc le marketeur va avoir tendance à abandonner le produit.
L’attrait du marché : il est mesurer à partir de plusieurs facteurs que l’on peut pondérer.
La compétence de l’entreprise : on la mesure à partir d’une combinaison de critères, comme la
part de marché actuelle de l’entreprise, ces coûts de revient, les FCS (facteur clef de succès)
Domaine d’activité divisé en 9 zones. Plus les domaines d’activités sont proche de l’angle supérieur gauche,
plus il sont censé être rentable pour l’entreprise.
Le modèle Mc Kinsey permet de se positionner dans la matrice et ainsi préconiser des axes de
développement stratégique. 2 avantages sur le modèle BCG , il va permettre d’évaluer les DAS actuels de
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l’entreprise mais aussi les DAS potentiels mais également, il permet d’évaluer plus finement l’attrait du
marché et la compétivité de l’entreprise. Petit bémol : il utilise des variables subjectives.
Les forces : offre produit, croissance du chiffre d’affaire, sa part de marché et son évolution,
son rapport qualité-prix, satisfaction client, la communication : ce sont donc les FCS (facteur
clef de succès) qui représentent les avantages concurrentiels et qui créer de la valeurs pour
le client.
Les faiblesses : Un chiffre d’affaire en baisse, offres limités, prix trop élevé par rapport à la
qualité, part de marché en baisse, mauvaise réputation ou mauvaise image, peu de lieux de
points de ventes, absence de sites marchands, fort turn-over.
Les opportunités : opportunités de l’environnement (peuvent être extraites du PESTEL), de
la demande et de l’offre sur le marché étudié.
Les menaces : menaces du marché et principalement celles émanant des 5+1 forces de
PORTER et PESTEL
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2. Définir une problématique issue du SWOT : une bonne problématique doit être constituer d’un
argument interne et d’un argument externe. Soit je prend une force de l’entreprise et une
opportunité du marché. (exemple : comment assoir ma position de spécialiste sur le marché au
Maldives qui est en plein expansion)Soit je prend une force et une menace. (Exemple : comment
assoir ma position de spécialiste sur le marché au Maldives tout en limitant l’impacte
environnementale) Soit une faiblesse et une opportunité. (Exemple : comment gagner en
compétitivité sur le marché de l’éco-tourisme qui est en plein développement) soit une faiblesse est
une menaces (exemple : comment améliorer la satisfaction client dans un environnement ultra
concurrentiel)
La problématique que l’on doit rédiger doit être SMART (spécifique, mesurables, atteignable, réalisable,
temporel). Elle se formule sous forme de question. La réponse à cette question sont les recommandations
découlant sur la stratégie marketing que l’on va mettre en œuvre dans le plan d’action.
3. Intérêts et limites du SWOT
Confronte l’interne et l’externe ce qui permet de découler sur une problématique et des choix
stratégiques. Le petit bémol c’est qu’il est difficile de mesurer l’intensité des menaces. Il faut se demander
comment mettre l’accent sur les forces et compenser les faiblesses, comment exploiter plus efficacement
les opportunités et comment se protéger des menaces, des dangers potentiels.
Pour le 15 novembre : analyser les tendances suivantes : marketing relationnel et marketing durable +
faire un SWOT et une problématique (sur groupe SEB).
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