Corrige 1

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Algèbre linéaire Corrigé 1

Exercice 1. Parmi√les équations suivantes, lesquelles sont linéaires ?


1) 3x1 + 5x2 + 3x3 = 0,
2) 2x1 − 4x2 x3 + 5x4 = √37 ,
3) x31 − 3x2 = 1,
4) −πx1 + 5x2 − 32 x3 = −2,
5) 13 x2 + 22 x3 + 4x14 = 0,
6) −x1 + 43 x2 − x3 = 3.

Solution 1. Les équations 1), 4) et 6) sont linéaires car elles sont de la forme a1 x1 + · · · + an xn = b,
avec a1 , . . . , an , b ∈ R. L’équation 2) n’est pas linéaire parce qu’il y a un produit de deux inconnues,
à savoir 4x2 x3 . L’équation 3) n’est pas linéaire puisqu’une inconnue est élevée à une puissance, i.e.,
x31 . L’équation 5) n’est pas linéaire à cause du terme 4x14 , où l’on divise par une inconnue.

Exercice 2. Représenter graphiquement dans l’espace R3 les solutions de chaque équation ou


système :
1) 3x
 + 2y + z = 4,
 x =
 3t + 2
2) y = t − 1 ,



(
z = 2t
2x + y − z = 0
3) .
−x − 3y + 2z = 1

Solution 2.
1) L’équation 3x + 2y + z = 4 représente un plan dans l’espace R3 . On peut calculer ses
intersections avec les axes Ox , Oy , Oz en remplaçant les deux autres coordonnées par 0,
respectivement. Pour l’axe x, on pose y = z = 0, et on trouve x = 43 , donc le point
A = ( 43 , 0, 0, ). Similairement, on obtient le point B = (0, 2, 0) d’intersection avec l’axe Oy ,
et le point C= (0, 0, 4) d’intersection avec l’axe Oz . Le dessin correspondant est donc
 x =
 3t + 2
2) Le système y = t − 1 représente une droite dans l’espace R3 . En choisissant
z = − 2t


des valeurs du paramètre t, on peut trouver des points qui appartiennent à cette droite. Avec
t = 0 on obtient le point A = (2, −1, 0) et avec t = −1 on a B = (−1, −2, 2). Graphiquement,
on trouve
.

.
3) On peut observer que les deux équations du système
(
2x + y − z = 0
−x − 3y + 2z = 1

représentent chacune un plan dans l’espace. Leur intersection sera donc soit vide (dans le
cas de deux plans parallèles), soit égale à une droite, soit égale à un plan (si les deux plans
sont confondus). !
2 1 −1 0
La matrice augmentée correspondant au système est , que l’on va éche-
−1 −3 2 1
lonner. On obtient donc
! !
2 1 −1 0 L1 ↔L2 −1 −3 2 1
−→
−1 −3 2 1 2 1 −1 0
! !
L1 →−L1 1 3 −2 −1 L2 →L2 −2L1 1 3 −2 −1
−→ −→ .
2 1 −1 0 0 −5 3 2
En exprimant toutes les inconnues en fonction de z, on obtient


 x = − 3y + 2z − 1
3
y = 5
z − 25 ,


z = z

et en remplaçant y par la deuxième ligne dans la première, on a


1 1


 x = 5
z + 5
3 2
y = 5
z − 5
,


z = z

qui est l’équation d’une droite dans R3 . Comme précédemment, on se fixe des valeurs de
l’inconnue libre z pour trouver des points appartenant à cette droite. Ici, pour z = 0 on
trouve A = ( 15 , − 52 , 0) et pour z = 1, on a B = ( 52 , 15 , 1). On peut donc dessiner l’ensemble
des solutions du système, à savoir la droite par A et B, ce qui donne

Exercice 3. Soit d : −x + y = −1 une droite dans l’espace R2 . Pour quelles valeurs de α, β ∈ R la


droite αx + βy = 1 est-elle parallèle à d (et distincte de d) ?

Solution 3. On présente deux méthodes différentes pour résoudre cet exercice.


1) D’un point de vue géométrique, deux droites doivent avoir la même pente pour être parallèles.
On va donc calculer la pente de d, et donner des conditions sur α et β pour que les deux
droites aient la même pente. On réécrit d comme d : y = x − 1, et donc la pente de d vaut 1
(Rappel : pour une droite de la forme y = mx+h, la pente vaut m et h représente l’ordonnée
à l’origine).
Pour la droite αx + βy = 1, on a βy = −αx + 1. Si β = 0, la droite est verticale et ne peut
donc pas être de pente 1. On suppose donc que β 6= 0. On peut donc écrire y = − αβ x + β1 .
La pente vaut ainsi − αβ . On a donc − αβ = 1 ⇐⇒ −α = β. On a exclu β = 0, et on constate
qu’on doit aussi imposer la condition que β 6= −1 (donc α 6= 1), sinon les deux droites sont
confondues.
Les deux droites sont donc parallèles lorsque
(α, β) ∈ {(−t, t), t ∈ R}\{(0, 0), (−1, 1)}.
2) Le fait que deux droites soient parallèles est aussi équivalent au fait qu’elles n’aient aucune
intersection. Cela revient donc à chercher α, β ∈ R tels que le système
(
−x + y = −1
αx + βy = 1
n’ait aucune solution. La matrice augmentée correspondante est
!
−1 1 −1
,
α β 1
que l’on échelonne :
! ! !
−1 1 −1 L1 →−L1 1 −1 1 L2 →L2 −αL1 1 −1 1
−→ −→ .
α β 1 α β 1 0 α+β 1−α
A cause du terme de droite, on va différencier les cas α = 1 et α 6= 1.
a) α 6= 1 : On a 1−α 6= 0 et donc le système n’a aucune solution si et seulement si α+β = 0,
i.e., β = −α. On exclut toute fois le cas α = β = 0, car dans ce cas l’équation αx+βy = 1
ne représente pas une droite (c’est l’ensemble vide !).
b) α = 1 : On obtient !
1 −1 1
,
0 β+1 0
et on différencie cette fois les cas où β = −1, β 6= −1.
i) β 6= −1 : On peut diviser par β + 1 et on peut continuer d’échelonner la matrice
ainsi : ! 1
! !
1 −1 1 L2 → β+1 L2 1 0 1 L1 → 1 −1 1
−→ L1 + L2 −→ .
0 β+1 0 0 1 0 0 1 0
Le système a donc une solution unique, on exclut ce cas.
ii) β = −1 : La matrice nous donne cette fois
!
1 −1 1
,
0 0 0
et il y a donc une infinité de solutions au système, ce qu’on exclut encore. Dans ce
cas, les deux droites sont en fait confondues.
On retrouve donc bien la condition que
(α, β) ∈ {(−t, t), t ∈ R}\{(0, 0), (−1, 1)}
pour que les deux droites soient parallèles.

Exercice 4. Échelonner et réduire les matrices suivantes, et noter les opérations élémentaires
effectuées à chaque étape de calcul :
0 1 −2 2
 
 2 −1 4 −3
1) A =   ∈ M4×4 (R),
 
 4 −1 6 −4
−2 2 −6 5
2 2 0 1 3
 
3 1 2 −1 1
2) B =   ∈ M4×5 (R),
 
1 0 1 −6 2
2 3 0 1 −2
1 1 0 −3 4 1
 
−3 2 0 −3 2 −3
3) C =   ∈ M4×6 (R).
 
 4 3 −2 2 0 5
2 −1 −1 4 −1 0

Solution 4. On présente à chaque fois une suite d’opérations élémentaires possible pour arriver à
la matrice échelonnée réduite, mais cette suite d’opérations n’est pas unique. Cependant, la matrice
échelonnée réduite est unique.
On effectue souvent des échanges de lignes pour simplifier, lorsque c’est possible : cela nous permet
d’avoir un 1 comme pivot sans faire apparaître trop de fractions.
Pour la matrice A, on effectue les opérations suivantes :

0 1 −2 2 2 −1 4 −3 2 −1 4 −3
     
 2 −1 4 −3  0 1 −2 2   0 1 −2 2 
 L1 ↔L2  L3 →L3 −2L1
 −→ −→
   
 4 −1 6 −4  4 −1 6 −4  0 1 −2 2 
    

−2 2 −6 5 −2 2 −6 5 −2 2 −6 5
2 −1 4 −3 2 −1 4 −3 2 0 2 −1
     
0 1 −2 2  L →L −L , 0 1 −2 2  0 1 −2 2 
L4 →L4 +L1  3 3 2   L1 →L1 +L2
−→ 
−→  −→  
0 1 −2 2  L4 →L4 −L2 0 0 0 0 0 0 0 0
    

0 1 −2 2 0 0 0 0 0 0 0 0
1 0 1 − 12
 

L1 → 21 L1 
0 1 −2 2 
−→  .

0 0 0 0 
0 0 0 0
Pour la matrice B, on obtient :

2 2 0 1 3 1 0 1 −6 2 1 0 1 −6 2
     
3 1 2 −1 1 
 L1 ↔L3
3 1 2 −1 1  L2 →L2 −3L1 , 0
  1 −1 17 −5
 −→ −→
  
1 0 1 −6 2  2 2 0 1 3  L3 →L3 −2L1 , 0 2 −2 13 −1
    

2 3 0 1 −2 2 3 0 1 −2 L4 →L4 −2L1 0 3 −2 13 −6
1 0 1 −6 2 1 0 1 −6 2
   

L3 →L3 −2L2 , 0
 1 −1 17 −5
 L3 ↔L4
0 1 −1 17 −5
−→  −→
 
L4 →L4 −3L2 0 0 0 −21 9  0 0 1 −38 9 
  

0 0 1 −38 9 0 0 0 −21 9
1 0 1 −6 2 1 0 1 −6 2
   
1
L4 →− 21 L4 0 1 −1 17 −5  L3 →L3 +38L4
0 1 −1 17 −5 
−→ −→
  
51 
0 0 1 −38 9  0 0 1 0 −7
  

0 0 0 1 − 37 0 0 0 1 − 37
1 0 1 −6 2 1 0 1 −6 2
   

L2 →L2 +L3
0 1 0 17 − 86 
L2 →L2 −17L4
0 1 0 0 −5 
−→  7 
51  −→  
0 0 1 0 −7 0 0 1 0 − 51
  
7

0 0 0 1 − 73 0 0 0 1 − 73
1 0 0 −6 65 1 0 0 0 47
   
7 7
L1 →L1 −L3
0 1 0 0 −5   L1 →L1 +6L4
0 1 0 0 −5 
−→ −→ .
  
0 0 1 0 − 51 0 0 1 0 − 51
  
7 7
 
0 0 0 1 − 37 0 0 0 1 −7 3

Enfin, on fait de même pour la matrice C, et on a la suite d’opérations suivantes :

1 1 0 −3 4 1 1 1 0 −3 4 1
   
−3 2 0 −3 2 −3 L2 →L2 +3L1 , 0 5
  0 −12 14 0
−→
 
 4 3 −2 2 0 5  L3 →L3 −4L1 , 0 −1 −2 14 −16 1 
   

2 −1 −1 4 −1 0 L4 →L4 −2L1 0 −3 −1 10 −9 −2
1 1 0 −3 4 1 1 1 0 −3 4 1
   
0 −1 −2 14 −16 1  0 1 2 −14 16 −1
L2 ↔L3   L2 →−L2
−→   −→
 
0 5 0 −12 14 0 0 5 0 −12 14 0 
 

0 −3 −1 10 −9 −2 0 −3 −1 10 −9 −2
1 1 0 −3 4 1 1 1 0 −3 4 1
   

L3 →L3 −5L2 , 0
 1 2 −14 16 −1  L3 ↔L4
0 1 2 −14 16 −1
−→  −→
 
L4 →L4 +3L2 0 0 −10 58 −66 5  0 0 5 −32 39 −5
  

0 0 5 −32 39 −5 0 0 −10 58 −66 5


1 1 0 −3 4 1 1 1 0 −3 4 1
   

L4 →L4 +2L3
0 1 2 −14 16 −1 1
 L4 →− 6 L4
0 1 2 −14 16 −1
−→  −→
  
0 0 5 −32 39 −5 0 0 5 −32 39 −5
  

0 0 0 −6 12 −5 0 0 0 1 −2 56
1 1 0 −3 4 1 1 1 0 −3 4 1
   

L3 →L3 +32L4
0 1 2 −14 16 −1 1
 L3 → 5 L3
0 1 2 −14 16 −1
−→ −→
  
65 
0 0 5 0 −25 3  0 0 1 0 −5 13
  
3

5 5
0 0 0 1 −2 6
0 0 0 1 −2 6
1 1 0 −3 4 1 1 1 0 −3 4 1
   
32 
L2 →L2 +14L4
0 1 2 0 −12 3  L2 →L2 −2L3
0 1 0 0 −2 2
−→ −→
  
13  13 
0 0 1 0 −5 0 0 1 0 −5
 
3 3
 
5 5
0 0 0 1 −2 6
0 0 0 1 −2 6
7 3
1 1 0 0 −2 1 0 0 0 0
   
2 2
L1 →L1 +3L4
0 1 0 0 −2 2  L1 →L1 −L2
0 1 0 0 −2 2
−→ 
13  −→
 
13  .
0 0 1 0 −5 0 0 1 0 −5
 
3 3
 
5 5
0 0 0 1 −2 6
0 0 0 1 −2 6
Exercice 5. Résoudre le système d’équations linéaires aux inconnues x, y, z associé à la matrice
augmentée  
6 −3 2 11
−3 2 −1 −4 ∈ M3×4 (R).
 

5 −3 2 9

Solution 5. On effectue des opérations élémentaires sur la matrice augmentée pour obtenir une
matrice échelonnée réduite. On effectue les opérations suivantes (attention, la matrice échelonnée
réduite obtenue est unique, mais pas les opérations élémentaires pour y arriver) :
     
6 −3 2 11 −3 2 −1 −4 −3 2 −1 −4
 L1 ↔L2   L2 →L2 +2L1 
−3 2 −1 −4 −→  6 −3 2 11  −→  0 1 0 3


5 −3 2 9 5 −3 2 9 5 −3 2 9
     
L3 →L3 + 35 L1
−3 2 −1 −4 −3 2 −1 −4 −3 2 −1 −4
 L3 →3L3   L3 →L3 −L2 
−→ 0 1 0 3 −→ 0 1 0 3 −→  0 1 0 3

    
0 31 13 7
3
0 1 1 7 0 0 1 4
     
−3 0 −1 −10 −3 0 0 −6 L →− 1 L 1 0 0 2
L1 →L1 −2L2  L1 →L1 +L3   1 3 1 
−→ 0 1 0 3 −→  0 1 0 3  −→ 0 1 0 3 .
 
 
0 0 1 4 0 0 1 4 0 0 1 4
La solution du système associé à la matrice augmentée est donc x = 2, y = 3, z = 4, c’est-à-dire
(2, 3, 4).

Exercice 6. On considère le système d’équations linéaires suivant :

−3x + 2y +3 − t = −2



z + t = 3




 6x − 4y − 5z + 3t = 7
−9x + 6y + 12z = 3.

1) Donner la matrice augmentée A ∈ M4×5 (R) associée au système ci-dessus.


2) Échelonner et réduire cette matrice.
3) Quelles sont les inconnues libres ? Liées ?
4) Exprimer la (les) solution(s) du système.

Solution 6. Voir la vidéo correspondante.

Exercice 7. On considère le système d’équations linéaires suivant :




 x − 3y + t = 5
−x + y + 5z + 3t = 2
y − z − t = 0.

1) Donner la matrice augmentée A ∈ M3×5 (R) associée au système ci-dessus.


2) Échelonner et réduire cette matrice.
3) Quelles sont les inconnues libres ? Liées ?
4) Exprimer la (les) solution(s) du système.

Solution 7.
1) La matrice augmentée associé au système est
 
1 −3 0 1 5
−1 1 5 3 2 .

0 1 −1 −1 0
2) On échelonne comme suit
   
1 −3 0 1 5 1 −3 0 1 5
 L2 →L2 +L1 

 −1 1 5 3 2  −→ 0 −2 5 4 7
0 1 −1 −1 0 0 1 −1 −1 0
   
1 −3 0 1 5 1 −3 0 1 5
L2 ↔L3   L →L3 +2L2 
−→ 0 1 −1 −1 0 3 −→ 0 1 −1 −1 0

0 −2 5 4 7 0 0 3 2 7
   
1 −3 0
L3 → 13 L3
1 5 1 −3 0 1 5
 L →L2 +L3  1 7
−→ 0 1 −1 −1 0  2 −→ 0 1 0 − 3 3 

2 7
0 0 1 3 3
0 0 1 32 73
 
1 0 0 0 12
L1 →L1 +3L2 1 7 
−→ 0 1 0 − 3 3  .

0 0 1 32 7
3
3) D’après la forme échelonnée réduite de la matrice associée au système, on trouve que les
inconnues x, y, z sont liées (il y a un pivot dans la colonne correspondante), alors que t est
une inconnue libre.
4) Après échelonnage, le système peut s’écrire comme suit


 x = 12
1
y − 3
t = 73 .
2
= 73


z + 3
t
La solution du système est donc de la forme (12, 37 + 13 t, 73 − 23 t, t), pour t ∈ R.

Exercice 8. Pour quelles valeurs de a, b ∈ R le système d’équations linéaires suivant n’a-t-il pas de
solution ? Exactement une solution ? Une infinité de solutions ? Dans le cas où le système possède
une ou des solution(s), calculer cette (ces) solution(s).


 ax + bz = 2
ax + ay + 4z = 4


ay + 2z = b.

Solution 8. Ce système équivaut à la matrice augmentée suivante :


 
a 0 b 2
A = a a 4

4.
0 a 2 b
Avec l’opération élémentaire L02 = L2 − L1 , on obtient :
 
a 0 b 2
0
A = 0 a 4 − b 2.

0 a 2 b
Avec l’opération élémentaire L003 = L03 − L02 , on obtient :
 
a 0 b 2
A00 = 
0 a 4 − b 2 
.
0 0 b−2 b−2

1) On considère dans un premier temps le cas a 6= 0. En effet, dans ce cas la matrice A00 est
échelonnée.
a) Si b = 2 alors  
a 0 2 2
A00 = 
0 a 2 2.
0 0 0 0
On déduit que l’ensemble des solutions du système est
2 − 2t
  
S= t, t, :t∈R .
a
Il y a donc une infinité de solutions.

b) Supposons que b 6= 2 (et a 6= 0). Alors b − 2 6= 0. Comme L003 donne (b − 2)z = (b − 2) et b − 2 6= 0,


on déduit que z = 1. Maintenant L002 donne
b−2
y= .
a
Finalement L001 donne
2−b
x= .
a
On déduit que l’ensemble des solutions du système est
( !)
2−b b−2
S= , ,1 .
a a
Il y a donc une unique solution.

2) On considère finalement le cas a = 0. On a alors


 
0 0 b 2
00
A = 0 0 4 − b 2 
.

0 0 b−2 b−2
Avec les opérations élémentaires L000 00 00 000 00 00
1 = L1 + L2 et L2 = L2 + L3 on obtient :
 
0 0 4 4
000
A = 0 0

2 b 
.
0 0 b−2 b−2
Maintenant L000 000
1 donne z = 1. A présent, L2 nous dit que si b 6= 2, alors le système n’a pas de
solutions.
On suppose donc que b = 2. L’ensemble des solutions est alors

S = {(s, t, 1) : s, t ∈ R}

et le système a une infinité de solutions.

3) On récapitule :
a) Si b = 2 alors le système a une infinité de solutions.
b) Si b 6= 2 et a 6= 0 alors le système a une unique solution.
c) Si b 6= 2 et a = 0 alors le système n’a pas de solutions.

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