ANGIOLOGIE
ANGIOLOGIE
ANGIOLOGIE
Système cardio-vasculaire
Définition : C’est un ensemble de tubes fermés dans lesquels circulent le sang et la lymphe, au centre de
cette circulation, se trouve une propriété musculaire nommée le coeur qui a pour rôle d’assurer la
progression du sang. Ce système est chargé d’apporter à l’organisme les substances nutritives et de
déporter les déchets.
Ce système est composé de : - le coeur
- les vaisseaux sanguins
- les vaisseaux et les ganglions lymphatiques
1/ Les vaisseaux sanguins :
a/ Les artères : se sont les vaisseaux qui sortent du coeur et transportent le sang soit vers les poumons
soit vers les organes.
b/ Les veines : se sont les vaisseaux par lesquels le sang revient au coeur, Ce sang provient soit des
poumons soit des organes.
c/ Les capillaires : se sont les plus petits vaisseaux qui font communiquer les artères et les veines.
- le circuit corporel ou grande circulation : se situe entre le coeur et le reste des organes, ce circuit est
composé par l’Aorte qui sort du ventricule gauche du coeur et irrigue avec du sang oxygéné tous les
organes par moyen de ses différentes branches et les deux veines caves craniale et caudale qui déportent
le sang veineux des organes vers l’oreillette droite du coeur.
2/ Les vaisseaux et les ganglions lymphatiques : dans lesquels siège la lymphe qui est riche en
lymphocytes. Ce liquide est collecté par les différents vaisseaux lymphatiques pour le déverser vers la fin
dans l’oreillette droite du coeur au niveau de la première côte.
Le coeur
Définition : Le coeur est un organe musculaire creux, disposé dans le thorax entre les deux poumons, il
fonctionne comme une pompe musculaire, sa paroi est composée par un tissu musculaire strié cardiaque
qui lui assure une contraction rythmique.
Le coeur présente une forme conique qui est aplatie chez les grands animaux ( bovin et équidé ), il
présente une base qui se dispose dorsalement et un apex ventro-caudalement, présente aussi deux surfaces
gauche et droite et deux bords : cranial qui est convexe et caudal qui est concave.
Les vaisseaux sanguins arrivent et sortent de la base, les veines caves caudale et craniale arrivent sur la
partie droite et les veines pulmonaires sur la partie gauche du coeur, l’artère pulmonaire sort de la partie
droite et l’aorte de la partie gauche.
Le coeur est enveloppé par une membrane fibreuse appelé péricarde, cette membrane est très forte et non
élastique se qui limite la diastole cardiaque. Le péricarde est tapissé à l’intérieur par une membrane
séreuse ou péricarde proprement dit, cette membrane arrive vers la base et couvre les grands vaisseaux.
Entre l’épicarde cardiaque et le péricarde se forme une cavité appelé cavité péricardiale dans laquelle
circule une petite quantité de liquide appelé liquide péricardial qui facilite la contraction cardiaque en
diminuant les frottements.
Le coeur est suspendu dans la cavité péricardiale par moyen des vaisseaux sanguins mais il faut préciser
que toute la surface du coeur est libre à l’égard du péricarde.
Disposition du coeur : Le coeur avec le péricarde se dispose entre la 3ème et la 6ème côte sur la moitié
ventrale du thorax ( ventralement de la ligne qui passe par la mi-distance de la première côte et
l’extrémité distale de la 17ème côte du cheval ).
Il est couvert par les deux poumons d’une façon spécifique selon les espèces : chez le cheval, la surface
gauche n’est pas recouverte par le poumon et ainsi on peut facilement l’examiner, chez les ruminants, les
deux faces sont recouvertes par les poumons d’où son examen est plus difficile.
Caudalement, le coeur et le péricarde adossent sur le diaphragme chez les bovins plus fortement que chez
les équidés.
Conformation externe du coeur : Chez les grands animaux, le coeur présente une forme conique, il est
aplati latéralement. La base du coeur, disposée dorsalement, est occupée par les oreillettes, elle est
séparée du reste du coeur ( les ventricules ) par un sillon circulaire appelé sillon coronaire, dans ce sillon
se trouvent les vaisseaux sanguins du coeur appelés vaisseaux coronaires. Ce sillon est recouvert par du
tissu adipeux.
Surface gauche :
Cette surface présente un sillon coronaire plus profond que celui de la surface droite.
De ce sillon sort ventralement entre le tiers cranial et le tiers moyen un sillon inter-ventriculaire gauche
qui se dispose au niveau de la cloison inter-ventriculaire (paroi musculaire qui sépare les deux
ventricules), par ce sillon passent aussi les vaisseaux sanguins. le sillon inter-ventriculaire n’arrive pas au
sommet du coeur et se termine sur le bord cranial.
Dorsalement du sillon coronaire, on peut voir :
Sur le tiers moyen, le trajet de l’artère pulmonaire qui sort du ventricule droit et passe dorso-caudalement
entre les deux oreillettes.
L’aorte sort du ventricule gauche et passe dorso-cranialement et entrecroise l’artère pulmonaire au coté
droit ( l’aorte passe plus profondément).
Entre les deux artères, se trouve un ligament inter-artériel qui pendent la vie foetale permettait le passage
du sang de l’artère pulmonaire vers l’aorte et non vers le poumons puisqu’il n’est pas encore fonctionnel.
Cranialement de l’artère pulmonaire se trouve l’oreillette droite avec les deux veines caves craniale et
caudale.
Caudalement de l’artère pulmonaire, se trouve l’oreillette gauche avec les veines pulmonaires.
Entre les artères et les oreillettes se trouve un espace péricardial qui permet un mouvement libre des
oreillettes et des artères.
Chez les ruminants : Sur la surface gauche (prés du bord caudal), se trouve un sillon intermédiaire
accessoire dans lequel se trouve une artère accessoire.
Surface droite :
Elle présente un sillon moins profond et un sillon inter-ventriculaire droit qui sort entre le tiers caudal et
le tiers moyen et se termine sur le bord cranial et n’arrive pas au sommet.
Entre les deux oreillettes se trouve un sillon inter-auriculaire.
Les bords du coeur :
Le bord cranial du coeur, occupé par le ventricule droit, est convexe.
Le bord caudal du coeur, occupé par le ventricule gauche, est concave.
le bord cranial est plus mou que le bord caudal.
Conformation interne :
Définition : Elle présente à l’intérieur 4 chambres (deux oreillettes et deux ventricules).
- Les ventricules se trouvent ventralement du sillon coronaire.
- Les oreillettes présentent certaines formations communes :
Le sinus veineux : C’est la partie dans laquelle arrive le sang , sa surface est lisse.
L’auricule : C’est une poche aveugle qui retient le sang, sa paroi est renforcée par des muscles pectinés.
Disque conjonctif : qui sépare le myocarde des oreillettes de celui des ventricules.
Le système de conduction :
C’est un système composé par des fibres musculaires qui sont spécialisées dans la conduction d’un
stimulus, ce qui permet une synchronisation des contractions cardiaques. Ce système est composé par :
a-Noeud de Kheith et Flack : Ilest disposé au niveau du sillon terminal de l’oreillette droite, long de 3
cm, large d’1 cm et gros de 0.5 cm chez le cheval.
Il n’existe pas de communication palpable entre le noeud de Keith et Flack et les autres composants du
système.
b-Le noeud d’Aschoff Tawara : Ilest sphérique avec un diamètre d’1 cm, il se dispose ventralement de
la fosse ovale dans le septum inter-auriculaire.
c-Le faisceau de His :Ilest composé par deux branches de fibres musculaires ( plus rose que le
myocarde ) qui sortent du noeud d’Aschoff Tawara passe vers le septum inter-ventriculaire, une branche
passe au coté du ventricule droit et l’autre passe au coté du ventricule gauche.
Chez les bovins : Le coeur représente les 0.5 % du poids total de l’animal, on peut dir qu’il est
relativement petit par rapport à celui du cheval.
Il se place 2/7 à droite et 5/7 à gauche.
les deux cotés du coeur sont recouvert par les poumons.
Chez 20 % des veaux, l’orifice ovale n’est pas bien fermé après la naissance.
Le cartilage cardiaque est remplacé dans ce cas par l’os cardiaque.
Sur le bord caudal, il existe un sillon accessoire.
Chez le chien : Le coeur est relativement grand : 1,5 % du poids total du chien.
Il est relativement plus large que long et se dispose entre la troisième côte et la 7ème côte, pour cette
raison, les orifices auriculo-ventriculaires droit et gauche sont relativement large et les valvules bicuspide
et tricuspide sont accompagnées chacune par une cuspide accessoire plus petite que les autres.
- L’artère axillaire : l’artère sous clavière continue sur la face médiale de l’articulation scapulo-
humérale et prend le nom d’artère axillaire qui arrose les membres antérieurs, cette branche donne :
*L’artère sous scapulaire : qui longe dorsalement le bord caudal de la scapula jusqu’au garrot. Elle
arrose tous les muscles de la région ( M. sous scapulaire, grand dorsal et triceps brachial ).
*L’artère humérale : qui longe distalement l’humérus jusqu’au coté médial du coude, à ce niveau elle
prend le nom d’artère médiane. Dans son trajet, l’artère humérale donne :
L’artère brachiale profonde : qui arrose les muscles triceps.
L’artère collatérale radiale : arrose les muscles extenseurs de l’avant bras.
L’artère collatérale ulnaire : arrose les muscles fléchisseurs de l’avant bras.
- L’artère médiane : fait suite à l’artère humérale au niveau médial du coude, elle passe vers le coté
caudal du carpe, à ce niveau elle donne :
*Deux artères métacarpiennes profondes : qui sont faibles.
*L’artère métacarpienne superficielle : qui passe médialement, elle est très forte et arrive jusqu’au
sabot, elle longe le bord médial du tendon fléchisseur jusqu’à l’articulation métacarpo-phalangienne où
elle prend le nom d’artère digitale commune qui va donner l’artère digitale médiale et l’artère digitale
latérale qui communiquent largement au niveau du sabot.
-L’artère carotide primitive : c’est l’artère qui arrose la tète et la partie ventrale du cou (trachée et
oesophage).
De l’artère brachio-céphalique sort l’artère carotide commune qui est très courte ( environ 2 cm ); De
cette artère sortent les deux artères carotides primitives gauche et droite, ventralement de la trachée au
niveau de la première côte. L’artère carotide primitive longe la trachée jusqu’au coté médial de la glande
parotide et donne trois branches : l’artère occipitale, l’artère carotide interne et l’artère carotide externe.
Dans son trajet, l’artère carotide primitive donne :
*Quelques branches ou rameaux pour les muscles voisins : Muscles sterno-mandibulaire et sterno-
thyroidien.
*Quelques branches pour la trachée et l’oesophage.
*L’artère thyroïde craniale qui arrose la glande thyroïde, l’artère pharyngienne pour le pharynx et l’artère
laryngienne pour le larynx.
L’artère occipitale : Elle arrose la région occipitale de la façon suivante :
Au niveau de l’atlas, elle donne :
Une branche ascendante qui traverse l’atlas et arrose les muscles dorsaux de l’atlas puis donne une
branche cérébro-spinale qui entre dans le canal vertébral où elle donne :
Au coté ventral, l’artère spinale ventrale qui longe la moelle épinière jusqu’à sa fin.
L’artère cérébrale ventrale qui passe cranialement vers le bulbe rachidien qui occupe la partie ventro-
caudale de l’encéphale.
Une branche descendante qui passe caudalement de l’atlas et communique largement avec l’artère du cou
(Artère cervicale profonde et l’artère vertébrale).
L’artère carotide externe : plus grande, elle arrose la tète ( sauf le cerveau ). Elle donne :
L’artère faciale : pour la partie superficielle de la tète.
L’artère maxillaire : pour la partie profonde de la tète.
L’artère thoracique :
C’est la partie de l’aorte qui parcourt la cavité thoracique vers la 6ème vertèbre thoracique puis passe
caudalement au coté gauche du corps vertébral jusqu’au diaphragme. Il le perfore par l’hiatus
diaphragmatique et entre dans la cavité abdominale et prend le nom d’aorte abdominale.
Dans la cavité thoracique, l’aorte donne les branches suivantes :
*Les artères inter-costaux du 6ème au dernier ( 18 chez le cheval, 13 chez le boeuf ). Ces artères
parcourent les espaces inter-costaux jusqu’au sternum.
*De l’artère inter-costale 6 sort l’artère brancho-oesophagienne qui donne :
L’artère bronchique : artère nutritive du poumon qui entre par l’hiatus pulmonaire.
L’artère oesophagienne : qui accompagne l’oesophage au coté dorsal jusqu’à l’estomac où il
communique avec l’artère gastrique, elle arrose l’oesophage et les ganglions médiastinaux caudaux.
*Les artères phréniques gauche et droite : qui arrose le diaphragme.
L’aorte abdominale :
Parcourt la cavité abdominale au coté gauche et ventral des vertèbres lombaires, elle est accompagnée par
la veine cave caudale à droite. L’aorte, en arrivant au niveau L 5, donne l’artère iliaque externe gauche et
droite ( pour les membres postérieurs ), puis continue comme artère iliaque commune ( longue de 2 cm )
qui donne l’artère iliaque interne gauche et droit ( pour la cavité pelvienne et la paroi du bassin.
Dans la cavité abdominale, l’aorte donne :
1) L’artère coeliaque : qui sort au niveau de l’avant dernière vertèbre thoracique, elle est courte environ
1cm. Cette artère donne :
*L’artère gastrique : qui arrose la paroi craniale et caudale de l’estomac.
*L’artère liénale ( splénique ) : passe à gauche de l’estomac ( courbure majeure ) et arrive jusqu’à la
rate où elle donne les rameaux liénaux et continue sur la courbure majeure de l’estomac jusqu’au
duodénum, à ce niveau elle communique avec l’artère hépatique.
*l’artère hépatique : passe au coté droit de l’estomac, donne un rameau pour le foie, quelques rameaux
pancréatiques et quelques rameaux duodénaux. a la fin, elle communique largement avec l’artère liénale.
6) L’artère iliaque externe : elle sort de l’aorte abdominale au niveau de L 5, passe parallèlement à l’os
ilium jusqu’à la paroi abdominale ventrale qu’elle traverse pour arriver sur la face cranio-médiale de la
cuisse et prend le nom d’artère fémorale. De cette artère sort :
*L’artère circonflexe ilium profonde : qui passe ventro-cranialement de l’angle de la hanche vers la
dernière côte extrémité distale et arrose le muscle abdominale interne.
*L’artère utérine moyenne : chez la jument qui sort au milieu entre la région lombaire et la région
fémorale ( entre le 1er et le 2ème tiers de l’artère iliaque externe ). Elle arrose la plus grande partie de
l’utérus, elle devient 10 à 20 fois plus grande pendant la grossesse.
*L’artère honteuse abdominale : qui sort à proximité du fémur et donne :
L’artère honteuse externe : qui arrose le pénis chez le mâle et la glande mammaire chez la femelle.
l’artère abdominale caudale : qui passe cranialement sur bord latéral du muscle droit de l’abdomen.
*L’artère fémorale : Elle traverse le coté médiale de la cuisse ( région fémorale ), de l’extrémité cranio-
proximale jusqu’au coté caudo-distal de la cuisse pour prendre le nom d’artère poplité.
dans son trajet, elle arrose les muscles de la cuisse avec les artères fémorale craniale et caudale. Au milieu
de la cuisse, elle donne l’artère saphène qui est accompagnée par une très grande veine saphène sous
cutanée chez les carnivores ( utilisée pour les injection intra-veineuse ).
*L’artère poplitée : elle est disposée au coté caudal du genou ( articulation fémuro-tibiale ), elle est
courte 7 cm et elle donne :
L’artère tibiale antérieure : qui traverse l’espace inter-osseux entre le tibia et le fébula, pour arriver au
coté dorsal de la jambe, elle parcourt la jambe, le tarse, le métatarse pour arriver au coté plantaire et
latéral de l’articulation métatarso-phalangienne et prend le nom d’artère digitale qui arrose le doigt
jusqu’au sabot et donne une artère digitale latérale et une artère digitale médiale qui arrivent sur le
coté correspondant du sabot, ces deux artères communiquent largement au niveau de l’os du sabot.
L’artère tibiale postérieure : qui est relativement très petite et arrose seulement les muscles caudaux de
la jambe et n’arrive pas au sabot.
7) L’artère iliaque interne : sort vers la fin de l’aorte abdominale au niveau de L 6. Elle passe dans la
cavité pelvienne ( ventralement et latéralement du sacrum ). Elle donne :
*L’artère honteuse interne : qui arrose les organes pelviens ( uro-génitaux et le rectum ), elle parcourt
la cavité pelvienne vers l’arc ou arcade ischiatique pour atteindre le dos du pénis chez le mâle : artère
dorsale du pénis et le clitoris chez la femelle : artère du clitoris.
L’artère honteuse interne au cours de son trajet, donne les branches suivantes :
L’artère ombilicale : qui passe vers la vessie, chez les embryons, elle continue vers l’ombilic et déporte
le sang de l’embryon vers le placenta de la mère.
Chez les ruminants, l’artère ombilicale donne l’artère utérine moyenne.
L’artère utérine caudale : sort au niveau du cervix de l’utérus.
*L’artère obturateur : accompagne au coté caudal le corps de l’os iliaque vers le foramen obturé qu’elle
traverse et arrive entre les muscles médiaux de la cuisse.
*L’artère ilio-lombaire : arrose l’espace inter-vertébral lombaire caudal ( Après L 6 ) et le muscle grand
psoas.
*L’artère sacrale latérale : parcourt le bord latéral du sacrum vers la queue où il continue sur son coté
latéral. Sur son trajet elle donne :
L’artère fessière : qui sort au niveau de S 3 et arrose les muscles biceps semi-tendineux et semi-
membraneux.
L’artère latérale : arrose la queue et donne un rameau dorsal et l’autre ventrale qui parcourt la queue
jusqu’à son sommet.
4)la veine jugulaire : déporte le sang de la tète, elle est formé par l’union de la veine faciale et la veine
maxillaire au niveau du bord caudal de la glande parotide. La veine jugulaire longe caudalement le sillon
jugulaire (c’est le sillon qui se trouve au coté ventro-latéral du cou).
Cette veine est très large ( 3 à 5 cm de diamètre ), elle devient visible en comprimant le sillon jugulaire
vers la 1ère côte ( utilisée pour injection intra-veineuse chez les équidés et les ruminants ).
5)Veine faciale : qui accompagne l’artère faciale et draine la région irriguée par ce dernier ( la face et
l’espace inter-mandibulaire ), draine aussi la cavité nasale, l’orbite et la partie ventrale du cerveau.
la veine faciale présente un élargissement ou ampoule qui fonctionne comme une pompe qui absorbe le
sang.
6)La veine buccale : fait communiquer la veine faciale avec la veine maxillaire, elle passe au dessous du
muscle masséter, elle présente aussi un élargissement qui fonctionne comme une pompe absorbante du
sang.
Le système lymphatique
Définition : C’est l’ensemble des vaisseaux qui drainent la lymphe et la ramènent dans la veine cave
craniale au niveau de la première côte.
La lymphe est un liquide tissulaire qui passe par les ganglions lymphatiques où elle est enrichie par les
lymphocytes.
Ce système comprend les vaisseaux lymphatiques, la lymphe et les ganglions lymphatiques.
Les vaisseaux lymphatiques : ressemblent aux veines, on distingue :
-Les capillaires lymphatiques : se sont les conduits lymphatiques les plus fins qui drainent la lymphe;
Ils ressemblent aux capillaires sanguins.
-Les vaisseaux lymphatiques : ressemblent aux veines par la présence des valvules, il existe deux types :
1-Les vaisseaux lymphatiques primaires : qui sont interrompus par les ganglions lymphatiques. On
distingue deux types : les vaisseaux lymphatiques afférents : par lesquels la lymphe entre dans les
ganglions et les vaisseaux lymphatiques efférents qui drainent les ganglions.
2-Les collecteurs lymphatiques : se sont les plus grands vaisseaux qui collectent la lymphe sans être
interrompus par les ganglions lymphatiques. On distingue :
a-Conduit trachéal gauche et droit : collectent la lymphe du cou et la déversent au niveau de la
première côte.
b-Conduit axillaire : accompagne l’artère et la veine correspondante et débouche dans la veine cave
craniale
C-Conduits lymphatiques de l’abdomen ou des viscères abdomino-pelviens :
1-Conduit lombaire : accompagne l’aorte et la veine cave caudale jusqu’au niveau de l’hiatus
diaphragmatique de l’aorte où il déverse son contenu dans la citerne de chyle. Il collecte la lymphe des
membres postérieurs, du bassin et des viscères pelviens.
2-Conduit intestinal : collecte la lymphe des intestins (sauf du rectum) et l’amène dans la citerne de
chyle.
3-Conduit coeliaque : accompagne les branches de l’artère coeliaque et débouche aussi dans la citerne de
chyle. Chez les ruminants, le conduit intestinal et coeliaque s’unissent avant de déboucher dans la citerne
de chyle et donne le conduit abdomino-intestinal ou viscéral.
4-Citerne de chyle : C’est une vésicule lymphatique qui se trouve au niveau de l’hiatus diaphragmatique
de l’aorte, elle est longue environ 7 à 8 cm et large 3 à 4 cm, sa paroi est très mince. Elle collecte la
lymphe de la partie du corps disposée après le diaphragme.
5-Conduit thoracique : C’est le plus grand vaisseau lymphatique qui parcourt le thorax jusqu’à la
première côte. Il commence de l’extrémité craniale de la citerne de chyle, accompagne l’aorte au coté
droit jusqu’à la 6ème côte puis passe au coté gauche du médiastin puis débouche dans la veine cave
craniale au niveau de la première côte. Il présente un diamètre de 2 à 3 cm. Dans son trajet, on peut voir
environ 15 paires de valvules.
Les ganglions lymphatiques
1- Définition : se sont de petits organes composés de tissu lymphatique, ces organes sont responsables de la production
des lymphocytes et par conséquent les anticorps (participe dans la défense immunitaire).
2- Structure et forme : La taille et la forme des ganglions lymphatiques présentent une extrême variété selon les
espèces, chez l’homme et les équidés sont très petits mais très nombreux (jusqu’à 150 chez le cheval). Leur forme est
généralement arrondie ou ovoïde chez le cheval, l’homme et le chien, par contre, elle est aplatie chez le bœuf et le
mouton.
La structure est suivant la structure générale des organes parenchymateux : il est enveloppé par une membrane externe
ou capsule à l’intérieur de laquelle on peut voir beaucoup de fibres réticulaires qui forment un grillage sur lequel sont
disposés les centres germinatifs (ou follicules lymphatiques, diamètre environ 1 mm).
On peut distinguer :
Une zone corticale : où sont arrangés les follicules sur la périphérie du ganglion. Entre la zone corticale et la
capsule se trouve le sinus marginal.
Une zone médullaire : se trouve à l’intérieur vers le hile du ganglion, elle est formée par les cordes lymphatiques
entre lesquelles se trouvent les sinus médullaires.
Une zone intermédiaire : se trouve entre les deux zones précédentes, composée aussi de cordes lymphatiques
dans lesquelles se trouvent les lymphoblastes T et par conséquent on appelle cette zone thymodépendante. Elle
produit les anticorps cellulaires.
La circulation de la lymphe dans les ganglions lymphatiques se fait comme suit :
La lymphe arrive par les vaisseaux afférents qui débouchent au niveau du sinus marginal, la lymphe parcourt les sinus
du ganglion et sort par les vaisseaux efférents qui se trouvent dans le hile (le hile est la zone dans laquelle entre les
artères et les nerfs et sortent les vaisseaux efférents et les veines).
3- Importance : Les ganglions lymphatiques produisent les lymphocytes et par conséquent les anticorps. Se sont les
organes qui réagissent en premier lieu en cas d’infection bactérienne ou virale voila pourquoi on doit toujours les
inspecter.
4- Topographie des ganglions lymphatiques :
G. de la tète :
Ventralement
Vers les ganglions La surface de la tète de l’articulation G. parotidien
rétropharyngiens tempro
médiaux mandibulaire, sur le bord
cranial de la parotide
dorso latéralement du
pharynx
Vers les ganglions La langue, le pharynx G.rétropharyngiens
cervicaux profonds et le larynx médiaux
craniaux
ventro cranialement de
l’atlas
Vers les ganglions la région occipitale et G.rétropharyngiens
cervicaux profonds l’oreille latéraux
craniaux
Ganglions cervicaux
Sur les deux cotés du larynx profonds
et de la trachée - craniaux
Dans le collecteur La tète et la partie
trachéal craniale du cou Sur les deux cotés de la
trachée -moyens
Dans le collecteur Du cou région moyenne du cou
trachéal
prés de l’entrée du thorax,
coté dorso-latéral de la
trachée, très proche des - caudaux
Dans le collecteur Partie caudale du cou ganglions cervicaux
trachéal Membre anterieur et superficiels
quelques éspaces
Inter-costaux
C- Ganglions du
La surface médiale de membre anterieur (de la
l’angle main)
scapulo-huméral
G. axillaire
Dans le collecteur Du thorax et du membre coté médial de l’extrémité
axillaire anterieur distale de l’humérus,
manque chez les ruminants
G. cubital
Ganglion axillaire Du membre antérieur
jusqu’au sabot
D- ganglions du thorax :
L’exrémité vertébrale de
l’espace inercostal G. de la paroi du thorax
G. intercostaux
Entre l’aorte et les vertèbres
thoraciques
Vers les ganglions Du même espace G. aortiques
aortiques dorsaux De la paroi du thorax Espace intercostale Dorsaux
Extrimité sternale
Conduit thoracique Du dos (sont inconstants) G. sternaux
G. poplité
Partie distale du genou
vers les ganglions Sur la racine de l’artère
inguinaux profonds coeliaque
G- Les ganglions des
viscères
Dans la porte abdominaux :
Hépatique Groupe du conduit
coeliaque :
Estomac, rate, foie, Hile splénique G. coeliaque
vers le conduit pancréas, duodénum et le
coeliaque diaphragme
Courbure mineure
Du foie G. hépatique
vers les ganglions
coeliaques Entre le pancréas et le
De l’estomac et de la rate duodénum G. splénique
vers les ganglions
coeliaques De l’estomac
G. gastrique
vers les ganglions
coeliaques Duodénum et Sur la racine de l’artère
Pancréas mésentérique craniale G.
vers les ganglions duodénopancréatique
coeliaques Dans le méso jéjunum
Groupe du système
mesentérique cranial :
De tous les intestins sauf G. mésentériques
du colon mineur Sur le méso iléon Craniaux
vers le collecteur
intestinal
Jéjunum Sur la face correspondante G. jéjunaux
du coecum
vers les ganglions
mésentériques Sur la partie correspondante
craniaux Du coecum et de l’iléon du colon majeur G. de l’iléon
vers le collecteur
intestinal Colon mineur G colique mineur
Remarque :
Chez le chien, les ganglions ressemblent complètement à ceux du cheval
Système nerveux
Définition : C’est l’ensemble des organes qui étalent leur control sur toutes les parties de l’organisme par
moyen des fibres nerveuses qu’on retrouve sur chaque millimètre carré du corps.
On distingue :
a- Le système nerveux somatique : qui gouverne tous les organes sauf les viscères, les vaisseaux
sanguins et les vaisseaux lymphatiques, il est composé d’une partie centrale (l’encéphale et la
moelle épinière) et une partie périphérique (les nerfs périphériques et les récepteurs. Les
récepteurs sont les organes qui créent l’influx nerveux).
b- Le système nerveux végétatif : qui gouverne les viscères, les vaisseaux sanguins et les vaisseaux
lymphatiques.
Le système nerveux central :
Définition : se sont les organes composés de tissu nerveux et qui sont arrangés en deux types de
substances :
a- La substance grise : qui est composée par les cellules nerveuses (péricaryon seulement).
b- La substance blanche : composée par les fibres ou prolongements des péricaryons qui se
trouvent dans la substance grise.
Les organes du système nerveux central sont
La moelle épinière : qui est disposée dans la colonne vertébrale.
L’encéphale : qui est disposé dans la cavité crânienne.
Développement embryonnaire du SNC : Pour bien comprendre la structure et la fonction du système
nerveux central, on doit suivre son développement embryonnaire :
a- Formation du tube neural : Chez les différentes espèces, à différent age de la phase
embryonnaire, la partie dorsale de l’ectoderme commence à grandir et forme la plaque
ectodermique longitudinale suivie par la formation du sillon longitudinal, après on assiste à la
soudure des lèvres qui entourent le sillon et ainsi se forme le tube neural.
b- Segmentation du tube neural : Après formation du tube neural, le corps du fœtus commence à
former les segments somatiques ou segments dermo-musculaires. Le tube neural forme à son tour
les segments desquels proviennent les fibres nerveuses qui innervent les segments somatiques
dermo-musculaires et ainsi se forment les segments neuro dermo-musculaires.
c- Formation des vésicules céphaliques : Pendant le deuxième mois du développement
embryonnaire, l’extrémité antérieure du tube neural commence à grandir et ainsi se forment les
vésicules céphaliques :
Dans la partie la plus antérieure, se forme le pro encéphale qui domine sur les autres.
Le deuxième c’est le mésencéphale.
Le troisième c’est le rhombencéphale qui communique largement avec le reste du tube neural
(moelle épinière).
A la fin de la vésicule antérieure (pro encéphale), se forment, sur son coté antérieur, deux autres
vésicules qui donneront les deux hémisphères du télencéphale.
d- Formation des cavités interne du tube neural : Au niveau de chaque vésicules, se forment les
ventricules (chambres) de l’encéphale et le canal central de la moelle épinière comme suit :
Les ventricules latéraux : Qui occupent les deux hémisphères du télencéphale, ils ne
communiquent pas entre eux directement mais qu’à travers le 3ème ventricule.
Le troisième ventricule : à l’intérieur du pro encéphale.
L’aqueduc mésencéphalique : C’est un canal très étroit qui occupe le centre du mésencéphale et
fait communiquer le troisième ventricule avec le quatrième ventricule du rhombencéphale.
Le quatrième ventricule : occupe le rhombencéphale et communique avec le canal central de la
moelle épinière.
Le liquide céphalorachidien : Dans les ventricules et le canal central, circule un liquide qui
ressemble à la lymphe et qui est formé au niveau du plexus choroïde de chaque ventricule. Ce liquide
passe dans l’espace subarachnoidal par moyen des orifices latéraux du 4 ème ventricule puis il est drainé
par les veines de l’encéphale.
Chez l’adulte : On peut voir la présence des formations suivantes :
Le rhombencéphale : forme dorsalement, le cervelet, ventralement le bulbe rachidien et la
protubérance et au centre le 4ème ventricule.
Le mésencéphale : forme dorsalement, les tubercules quadrijumeaux, ventralement les
pédoncules mésencéphaliques et au centre, l’aqueduc.
Le diencéphale : forme dorsalement, le thalamus avec le métathalamus, ventralement
l’hypothalamus qui est lié à l’hypophyse et au centre, le 3ème ventricules.
Le télencéphale :qui développe les deux hémisphères (G et D) du cerveau qui sont très
développés chez les primates surtout chez l’homme.
La moelle épinière
Détermination : C’est un organe du système nerveux central, il communique largement avec l’encéphale
(bulbe rachidien) au niveau du foramen occipital majeur. La moelle épinière occupe chez les animaux
domestiques la partie craniale du canal vertébral de façon spécifique et variable d’une espèce à une autre.
La moelle épinière représente le centres des reflexes spinaux. Elle assure aussi le transfert des influx
nerveux de la périphérie vers l’encéphale et de l’encéphale vers les organes effecteurs.
Conformation externe : C’est un organe cylindrique allongé, il est plus aplati chez les grands animaux
surtout au niveau de ses intumescences. Elle se termine à différents niveaux du canal rachidien de chaque
espèce :
Chez le chien : au niveau de la dernière vertèbres lombaire L7.
Chez l’homme : au niveau de L1 ou L2.
Chez le cheval et le bœuf : au niveau de la partie craniale de première vertèbre sacrale S1.
On peut distinguer deux élargissements ou intumescences :
- L’intumescence cervicale : de laquelle sortent les nerfs pour les membres antérieurs.
- L’intumescence lombaire : qui donne naissance aux nerfs pour les membres postérieurs.
La cône médullaire : suit l’intumescence lombaire et forme la partie terminale de la moelle épinière, il
ne reste que le filum terminal est qui constitué par du tissu conjonctif.
Les sillons longitudinaux : sont situés :
Sur la face dorsale au niveau du plan médiane appelé sillon médiane dorsal.
Sur la face ventrale de la moelle épinière appelé Sillon médiane ventral qui est plus profond et abrite les
vaisseaux sanguins de la moelle épinière.
Quatre sillons latéraux dorsaux et ventraux (2 dorsaux et 2 ventraux) qui se trouvent sur chaque coté
et par lesquels sortent les racines des nerfs spinaux.
Structure de la moelle épinière : composée par :
a- La substance grise : disposée au centre et forme trois paires de colonnes grises :
Colonnes dorsales gauche et droite : qui sont sensitives
Colonnes ventrales gauche et droite : qui sont motrices
Colonnes intermédiaires : qui sont végétatives
b- La substance blanche : occupe la périphérie et forme deux paires de cordons blancs :
Les cordons dorsaux gauche et droit : qui se trouvent entre les colonnes dorsales sur les deux cotés
du plan médiane, ils sont sensitifs.
Les cordons ventraux gauche et droit : sont disposés entre les colonnes grises ventrales, ils sont
moteurs.
Les cordons intermédiaires ou latéraux : sont disposés entre les colonnes dorsales et ventrales, ils
sont mixtes (sensitifs et moteurs).
Segmentation : De la moelle épinière, sortent beaucoup de nerfs spinaux qui innervent le corps. Il existe
8 paires de nerfs cervicaux, 12 à 18 paires thoraciques, 5 à 7 paires lombaires, 3 à 5 paires sacraux et 2 à 5
paires caudaux ou coccygiens. Suivant le nombre des vertèbres sauf dans le cas des vertèbres cervicales
où on a une paire de nerfs en plus.
Chaque nerf spinal présente une racine qui prend naissance dans le segment de la moelle épinière
correspondant et sort du canal vertébral après la vertèbre correspondante.
Le nombre des segments spinaux correspond au nombre des paires de nerfs spinaux et au nombre des
vertèbres sauf pour les segments cervicaux (un segment et une paire de nerf en plus du nombre des
vertèbres cervicales).
Topographie de la moelle épinière : La moelle épinière, chez les différentes espèces, se termine à
différents niveaux du canal vertébral, ce niveau aussi diffère selon l’age de l’animal :
Chez les nouveaux nés, la moelle épinière se termine vers la fin du sacrum.
Chez les adultes (après 06 à 12 mois), la fin de la moelle épinière se trouve chez les bovins, équidés et
ovins sur la moitié craniale de la 1 ère vertèbre sacrale S1, chez les carnivores sur L7, chez l’homme L1,
chez la femme sur L2.
Ce déplacement après la naissance est nommé ascension spinale, il cause le déplacement des segments
surtouts les segments lombaires, sacraux et coccygiens.
Chez les équidés et les bovins, les 06 segments lombaires son t disposés sur les 04 premières vertèbres
lombaires : les trois premiers segments sont les plus longs et occupent L1, L2 et la moitié craniale de L3;
le segment L4 occupe la moitié caudale de L3 ; Les segments L5 et L6 occupent L4.
Observation : Chaque nerf spinal passe dans le canal vertébral de sa naissance jusqu’à sa sortie du canal
vertébral après la vertèbre correspondante exemple : Le 4ème nerf lombaire prend naissance au niveau de
L3 et sort du canal vertébral après L4.
La partie sacrale de la moelle épinière est disposée sur les vertèbres L5 et L6, les segments S1 et S2 sont
les plus longs et occupent L5 et les segments S3, S4 et S5 occupent L6 et tous les nerfs sacraux sortent du
canal vertébral après leur vertèbre correspondante.
La partie coccygienne (de 02 à 07 segments) se dispose sur la moitié craniale de la première vertèbre
sacrale S1 et les nerfs coccygiens parcourent le canal vertébral et sortent après leur vertèbre
correspondante.
Anesthésie : Sur les nerfs spinaux, on peut faire une anesthésie locale :
L’anesthésie sacro coccygienne : qui peut être basse ou haute, cela dépend du niveau de distribution du
traitement anesthésique, injectée entre la dernière vertèbre sacrale et la première coccygienne ou entre la
première et la deuxième vertèbre coccygienne car très souvent la première vertèbre coccygienne est
soudée au sacrum, on détermine le foramen inter arcal sacro coccygien par le mouvement de la queue (0.5
cm chez les grands animaux et 02 à 03 mm chez les petits animaux).
Si on injecte 12 à 14 ml de xylocaine 02 % (anesthésie basse), elle arrive jusqu’à S2 et S3 et tous les nerfs
de S2 à S5 sont concernés, l’animal reste debout car le nerf sciatique n’est pas concerné.
L’anesthésie sacrale haute nécessite l’injection d’une dose beaucoup plus importante de xylocaine 02 %,
dans ce cas, elle arrive jusqu’à L5 et L6 et tous les nerfs coccygiens et sacraux sont concernés et ainsi
l’animal tombe sur le sol car le nerf sciatique est aussi concerné.
L’encéphale
Détermination : C’est la partie du système nerveux central qui siège dans la cavité crânienne, elle est
beaucoup plus développée que la partie qui siège dans le canal vertébral.
A- Le rhombencéphale :
Le bulbe rachidien : C’est la partie ventro-caudale du rhombencéphale qui fait suite cranialement à la
moelle épinière. Il contient les éléments nerveux du système nerveux végétatif (centres et fibres nerveuses
cardiovasculaires et respiratoires). Sa destruction est mortelle.
Conformation externe : Il a la forme d’un bulbe d’oignon qui est aplati dorso-ventralement, son
extrémité plus large est disposée rostralement et se lie avec la protubérance, son extrémité plus étroite se
lie étroitement avec la moelle épinière.
Sa surface ventrale est convexe sur laquelle on peut voir :
a- Le corps trapézoïde : C’est un ruban transversal disposé au voisinage de la protubérance
b- Le sillon longitudinal ventral : Qui passe au niveau du plan médian, de la protubérance à la
moelle épinière.
c- Les pyramides : Se sont deux cordes blanches qui passent par les deux cotés gauche et droit du
sillon ventral et s’entrecroisent au niveau du tiers caudal du bulbe.
d- L’olive ou tuber fascial : est une saillie hémisphérique située entre le corps trapézoïde et les
pyramides.
Sa surface dorsale est concave, elle présente une fosse rhomboïde qui représente le planchet du 4 ème
ventricule.
Sa partie caudale ressemble à la moelle épinière et présente une forme cylindrique.
Conformation interne :
a- La substance grise : qui est plongée dans la substance blanche et forme les noyaux gris
bulbaires :
Les noyaux sensitifs sont disposés latéralement
Les noyaux moteurs sont disposés sur les deux cotés du plan médian.
Les noyaux végétatifs sont disposés entre les noyaux sensitifs et les noyaux moteurs.
On peut citer :
les noyaux sensitifs de Gaule et de Bourdache qui se trouvent sur la voie spino-thalamique.
Les noyaux olivaire et olivaire accessoire qui sont moteurs et se disposent en profondeur de
l’olive.
Les noyaux des nerfs qui naissent dans le bulbe rachidien comme le nerf glosso-pharyngien, le
nerf vague, le nerf spinal accessoire et le nerf hypoglass.
Leur noyaux sont disposés dans les parties sensitive, végétative ou motrice suivant leur caractère
comme suit :
- Les noyaux du nerf hypoglass sont moteurs.
- Les noyaux du nerf vague sont moteurs, végétatifs et sensitifs.
- Les noyaux du nerf glosso-pharyngien sont aussi moteurs, végétatifs et sensitifs.
b- la substance blanche : Elle forment quelques faisceaux blancs :
Les faisceaux sensitifs ou spino-thalamiques et spino-cerebellaires qui se disposent près du bord
latéral.
Les faisceaux moteurs ou cérébrospinaux et olivo-spinaux qui se disposent sur les deux cotés du
plan médian (appelés aussi faisceaux pyramidaux).
Les faisceaux végétatifs qui sont efférents et se disposent dans la partie intermédiaire.
La protubérance :
Détermination : occupe la partie ventrale du rhombencéphale, disposée rostralement du bulbe rachidien
et caudalement des pédoncules mésencéphaliques, son développement dépend de celui du cervelet et
participe avec lui dans la fonction d’équilibre du corps.
Elle est composée par deux parties :
Une partie basale ou ventrale : composée par des fibres blanches qui proviennent du cervelet,
entre ces fibres, se trouvent plusieurs noyaux de la protubérance qui participe dans la fonction
d’équilibre
Une partie dorsale : qui ressemble par sa structure au bulbe rachidien, elle contient les
pyramides, les faisceaux blancs spino-thalamiques et une partie végétative.
De cette partie sortent quelques nerfs :
- Nerf stato-acoustique : sensitif
- Nerf facial qui innerve les muscles de la face : mixte
- Nerf oculomoteur externe : moteur
- Nerfs trijumeaux : le plus grand nerf crânien (mixte)
Le cervelet :
Détermination : C’est la partie dorsale du rhombencéphale qui abrite les centres qui maîtrisent la posture
du corps et la concordance de ses mouvements. Il est plus développé chez les animaux qui présentent des
mouvements assez compliqués (l’homme, le singe, les carnivores…ect.).
Conformation externe : Le cervelet est composé de trois parties :
La partie intermédiaire ou médiane dite vermis.
Les deux parties latérales ou hémisphères du cervelet gauche et droit.
Ces trois parties sont délimitées par le sillon longitudinal circulaire, chaque partie est lobée et lobulée par
des sillon transverses et secondaires entre lesquels se trouvent les circonvolutions primaires ou lobes
cérébelleux et les circonvolutions secondaires ou lobules cérébelleux.
Le vermis présente 09 lobes et chacun d’eux maîtrise une région déterminée du corps.
Structure :
a- Substance grise : forme le cortex cérébelleux qui suit toutes les circonvolutions primaires et
secondaires de la surface se qui augmente ainsi sa superficie. Elle est composée par 03 couches :
externe, intermédiaire et interne. La plus importante c’est la couche intermédiaire dans laquelle se
disposent les cellules de Purkinje (cellules ovoïdes avec un long axone et beaucoup de dendrites).
Au niveau de la substance blanche, se disposent centralement 04 paires de noyaux gris : Noyau de
Fastigi, Noyaux interposés, Noyaux dentelés et noyaux globuleux.
b- Substance blanche : Occupe la partie centrale du vermis et des hémisphères. Sa forme, dans une
coupe transversale, présente une configuration complexe : elle présente des feuilles primaires et
des feuilles secondaires par la présence des sillons primaires et des sillons secondaires. La
substance blanche forme les faisceaux afférents et efférents qui relient le cervelet avec tous les
autres organes du système nerveux central exemple : le faisceau spino-cérébelleux qui est afférent
et le faisceau cérébelleux spinal qui est efférent.
c- Les pédoncules cérébelleux : le cervelet avec les organes voisins, par moyen des cordons blancs,
forment :
Les pédoncules cérébelleux communs : sur lesquels repose chaque hémisphère. Du pédoncule
commun sort :
Le pédoncule rostral : qui relie le cervelet aux corps quadrijumeaux, au thalamus et aux cortex
cérébral.
Les pédoncules cérébelleux latéraux : se sont les plus grands et qui passent vers la protubérance.
Le pédoncule caudal : qui passe sur le bord latéral du bulbe rachidien.
Le 4ème ventricule : se trouve entre le bulbe rachidien et la protubérance du coté ventral et le cervelet du
coté dorsal. Il présente un planchet c’est la fosse rhomboïde et un plafond : le cervelet.
Communication : Ce ventricule communique avec la moelle épinière au coté caudale, avec le troisième
ventricule par moyen de l’aqueduc (disposé dans le mésencéphale). Son planchet est composé par des
lames très fines appelés voiles rostrales qui sont disposés entre les pédoncules caudaux et sur lesquels on
retrouve les plexus des vaisseaux sanguins du 4ème ventricule qui produisent le liquide cérébrospinal.
Entre le pédoncule commun et le pédoncule caudal, sur les deux cotés du plan médian se trouve l’orifice
latéral du 4ème ventricule appelé aussi orifice de Magendie par lequel le 4 ème ventricule communique avec
l’espace subarachnoïdal.
B- Le mésencéphale :
Détermination : C’est la partie de l’encéphale la moins développée, elle est située sur la vésicule
moyenne de ce dernier.
Il est composé de :
a- Les tubercules quadrijumeaux : disposés au coté dorsal du mésencéphale et sont deux paires
(rostrale et caudale) :
Les tubercules quadrijumeaux rostraux : sont optiques et sont en liaison avec les réflexes de
défense de l’œil, ils reçoivent les faisceaux blancs afférents provenant de la rétine.
Les tubercules quadrijumeaux caudaux : sont acoustiques et représentent le centre de
l’audition : ils reçoivent les faisceaux afférents provenant de l’oreille interne.
b- Les pédoncules mésencéphaliques : disposés au coté ventral, se sont deux colonnes semi
cylindriques qui communiquent caudalement avec la protubérance et rostralement avec
l’hypothalamus. Entre les deux pédoncules se trouve la fosse inter pédonculaire qui fait suite
rostralement au sillon longitudinal ventral de la moelle épinière, du bulbe rachidien et de la
protubérance. A la limite rostrale de la fosse, se trouve le corps mamillaire de l’hypothalamus.
Latéralement, entre les pédoncules et les tubercules, passe le sillon latéral du mésencéphale.
c- L’aqueduc mésencéphalique : qui fait communiquer le 3ème ventricule (Diencéphale) avec le 4 ème
ventricule (Rhombencéphale).
Structure :
a- La substance grise : forme quelques paires de noyaux comme suit :
Ventralement de l’aqueduc, se trouve le noyau principal du mésencéphale appelé Noyau rouge, il
est chargé des réflexes de défenses surtout basé sur la sensation auditive.
Les noyaux du nerf 3ème occulo moteur commun.
Les noyaux du nerf pathétique pour les muscles du globe oculaire (qui se dispose dorso
médialement du noyau rouge).
Entre les pédoncules et les tubercules quadrijumeaux, se trouve la région végétative et la
formation réticulaire.
b- La substance blanche : forme les pyramides ou faisceaux cortico spinaux qui passent sur les
deux cotés du sillon inter pédonculaire et accompagnent le faisceau extra pyramidal composé par
des faisceaux rubro spinaux.
C- Le Diencéphale :
Détermination : C’est la partie de l’encéphale qui se développe sur la vésicule la plus rostrale ou pro
encéphale.
Elle présente :
Une partie dorsale qui est sensitive sur laquelle arrivent tous les faisceaux afférents qui se
réunissent et forment les faisceaux thalamo cérébraux qui arrivent au cortex du cerveau. Les sens
optique et acoustique sont représentés par une formation appelée méta thalamus disposée dorso
latéralement du diencéphale.
Une partie ventrale qui se développe comme le centre supérieur végétatif. Elle est reliée par un
faisceau hypothalamo hypophysaire à l’hypophyse. Sur les deux cotés de l’hypothalamus se
trouvent les faisceaux efférents ou moteurs qui proviennent du cerveau.
Entre les formations du diencéphale, se dispose le troisième ventricule avec son ouverture
disposée transversalement par laquelle passe une masse nerveuse qui relie les deux thalamus
gauche et droit. Le troisième ventricule communique avec les deux ventricules latéraux disposés
dans les hémisphères ainsi qu’avec le 4ème ventricule par moyen de l’aqueduc. Le 3ème ventricule
donne un cul de sac dans l’hypophyse.
Le thalamus : occupe la partie dorsale du diencéphale et se présente comme un tubercule
triangulaire, ce dernier se relie avec le mésencéphale et le télencéphale par moyen des faisceaux
blancs. Il présente trois saillies dans lesquelles siègent beaucoup de noyaux thalamiques sensitifs. Sa
substance blanche est représentée par 03 types de fibres :
1- Les fibres spino thalamiques.
2- Les fibres associatives qui relient les noyaux thalamiques.
Entre les 02 thalamus gauche et droit, se trouve une fosse appelée fosse thalamique qui est recouverte
par une lame blanche très fine appelée voile ou plafond du 3 ème ventricule sur laquelle se dispose le
plexus des capillaires du 3ème ventricule qui produisent le liquide cérébro spinal.
3- Sur les deux cotés de la fosse thalamique, passe deux faisceaux blancs appelés faisceaux
médullaires qui s’unissent caudalement et donne l’appui de la glande hypophyse.
Le méta thalamus : se sont deux paires de tubercules appelés les corps genouillés.
Les corps genouillés latéraux reçoivent les fibres nerveuses provenant de la rétine : du bulbe
oculaire, sortent les fibres nerveuses qui composent le faisceau optique et arrivent sur la surface
ventrale du diencéphale où elle forme le chiasma optique, à ce niveau certaines fibres
s’entrecroisent puis passent vers les corps genouillés latéraux pour arriver vers la fin soit au
niveau des tubercules quadrijumeaux du mésencéphale pour les réflexes de défense de l’œil soit
vers le lobe occipitale du cerveau pour le contrôle de la vision proprement dite.
Les corps genouillés médiaux : se sont des saillies disposées médio rostralement des corps
genouillés latéraux dans lesquels siègent les noyaux qui relient le cortex (région acoustique) et les
tubercules quadrijumeaux caudaux du mésencéphale.
L’hypothalamus : C’est la partie ventrale du diencéphale dans laquelle siège le centre végétatif du
métabolisme de l’eau et des substances énergétiques (graisse et glucides) ainsi que le comportement
sexuelle des animaux. Sa destruction provoque l’engraissement pathologique par perte de substances
énergétiques.
Conformation externe : Il est composé de :
a- Une partie médiale qui contient :
Le chiasma optique
La tuber cenereum : c’est une saillie qui se trouve caudalement du chiasma optique et qui est
perforé par le prolongement du 3ème ventricule vers la glande hypophyse sur lequel s’appuie cette
dernière par moyen du faisceau hypothalamo hypophysaire. Dans cette tuber, siègent un grand
nombre de noyaux végétatifs liés avec le métabolisme des différentes substances et de l’eau.
Le corps mamillaire : est un tubercule qui fait saillie dans le sillon inter pédonculaire
mésencéphalique sur la limite entre le mésencéphale et l’hypothalamus dans lequel siège
beaucoup de noyaux liés au comportement sexuel des animaux.
b- Une partie latérale gauche et une partie latérale droite : qui font suite rostralement aux pédoncules
mésencéphaliques et contiennent les mêmes noyaux et faisceaux que les pédoncules (Noyau
rouge, faisceau pyramidal et extra pyramidal).
D- Le télencéphale :
Détermination : c’est la partie la plus développée de l’encéphale et qui dérive du pro encéphale. Il est
composé par deux hémisphères qui s’unissent par moyen d’une commissure blanche composée par :
le corps calleux, le septum pellucide et le trigone cérébral ou fornix.
Les deux hémisphères sont séparés au coté dorsal par le sillon inter hémisphérique, ce sillon est très
profond et arrive jusqu’au corps calleux.
Subdivision : Chaque hémisphère présente les parties suivantes : le rhinencéphale, le pallium, les
noyaux basaux et la substance blanche.
a- Le rhinencéphale : C’est la partie primitive dans laquelle siège le centre olfactif, elle est
située à la base hémisphérique, limitée latéralement par le sillon rhinal. Le rhinencéphale
comporte :
Le bulbe olfactif : qui fait saillie au coté ventro-rostral, à ce niveau, arrivent les fibres olfactives
qui proviennent de la muqueuse de la région olfactive de la cavité nasale.
Les pédoncules olfactifs : se sont des cordons blancs qui font communiquer le bulbe olfactif avec
le cortex rhinal, on distingue :
- Le pédoncule olfactif commun : qui sort du bulbe olfactif puis passe caudalement et se ramifie
en :
- Un pédoncule olfactif médial : qui passe au coté caudo-médial de l’hémisphère et surmonte le
corps calleux où il forme la circonvolution ou gyrus rhinale ou olfactive.
- Un pédoncule olfactif latéral : qui passe caudo-latéralement de la base de l’hémisphère et arrive
au coté du pédoncule mésencéphalique où il donne une formation qui ressemble à une poire
appelée lobe périforme. A l’intérieur de cette formation, se trouve une masse grise qui fait saillie
vers le planchet du ventricule latéral qu’on appelle Corne d’Ammon ou hippocampe : c’est à ce
niveau qu’on retrouve les corpuscules de Négri en cas de rage.
b- Le pallium : C’est la partie la plus développée surtout chez l’homme, elle occupe à peu
près la totalité des hémisphères. Le sillon rhinal délimité le rhinencéphale du pallium.
Chez les rongeurs, la surface du pallium est lisse et le cortex est plus primitif, chez les
animaux domestiques, la surface est sillonnée et ainsi se forment des saillies allongées
appelées circonvolutions ou gyrus (leur nombre est très grand chez l’homme). Le nombre
des sillons et des gyrus diffère d’une espèce à une autre, le plus important sillon est appelé
Sillon de Selvius.
Le pallium est subdivisé en :
Une région frontale : dans laquelle siège le centre moteur des membres, de cette région, part le
faisceau pyramidal cortico-spinal.
Une région temporale : qui occupe le sillon de Sylvius et dans laquelle siège les centres auditifs
et ceux du langage.
Une région occipitale : qui occupe la partie dorso-caudale et dans laquelle siège le centre de la
vision.
Une région pariétale : se trouve au coté dorsal de l’hémisphère entre la région occipitale et la
région frontale dans laquelle siège le centre de la douleur.
Structure du cortex : le cortex cérébral est très riche en cellules nerveuses qui sont arrangées en
quelques couches :
La couche interne qui est pauvre en cellule et riche en fibres nerveuses, cette couche est appelée
zone moléculaire.
La couche des cellules ovales et sphérique appelée couche granulaire externe.
La couche des petites cellules pyramidales appelée zone pyramidale externe.
La couche granulaire interne qui ressemble à la couche granulaire externe (cellules sphériques et
ovoïdes).
La couche pyramidale interne qui est relativement grande chez l’homme.
Dans la région motrice, on peut voir les cellules de Betz qui présentent une très grande taille (150
microns).
La couche polymorphe avec des cellules nerveuses polymorphes.
La substance blanche : composée par quelques types de fibres :
Fibres de projection : se sont les fibres qui font communiquer le cortex cérébral avec les
différentes parties de l’encéphale et de la moelle épinière exemple : Faisceau cortico-spinal.
Fibres commissurales : font communiquer les mêmes parties des hémisphères gauche et droit en
passant par le corps calleux.
Fibres associatives : qui relient les différentes parties du cortex d’un même hémisphère.
Les noyaux basaux : se sont des noyaux gris qui se trouvent dans la partie ventrale de la substance
blanche :
Le noyau caudal : présente une forme d’une virgule avec une queue très longue, sa tête fait saillie
dans le planchet du ventricule latéral. Ce noyau se trouve au coté rostral.
Le putamen : c’est un noyau semi sphérique qui se trouve latéralement du noyau caudal.
Ces deux noyaux sont séparés par une lame blanche qui est traversée par des travées ou rayons gris
qui donnent une vue striée de la région et par conséquent le noyau caudal et le putamen compose le
corps strié.
Le noyau palidé : C’est un noyau plat qui se trouve ventralement du corps strié, c’est la partie la
plus anciennement connue, elle est encore appelée archistriatum et le corps strié néostriatum.
Les ventricules latéraux : se sont les cavités qui occupent chaque hémisphère sur le planchet, on peut
voir rostralement le noyau caudal et caudalement la corne d’Ammon, entre les deux, se trouve le sillon du
ventricule latéral dans lequel on retrouve le plexus choroïde du ventricule latéral qui produit le liquide
cérébrospinal).
Les deux ventricules latéraux ne communiquent pas entre eux mais ils communiquent avec le troisième
ventricule.