Examen Clinique Rhumatologique - Modifié

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EXAMEN CLINIQUE EN

RHUMATOLOGIE

Pr. Taoufik Harzy


Service de rhumatologie
CHU Hassan II – Fès

www.rhumatofes.ma 1
C’est quoi : la rhumatologie ?

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INTRODUCTION
• La rhumatologie étudie les maladies de
l’appareil locomoteur :

– articulations
– formations juxta articulaires
– os
– muscles
– rachis

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• Les maladies ostéo-articulaires mettent
rarement en jeu le pronostic vital.

• Pronostic fonctionnel +++

• Activité professionnelle +++ puis activité


quotidienne des malades

• Qualité de vie des patients +++


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EXAMEN CLINIQUE EN RHUMATOLOGIE

I- Interrogatoire :

– Profession
– Sports pratiqués
– Traumatismes subis
– Antécédents rhumatologiques et médicaux personnels
et familiaux
– Médicaments utilisés

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• Antécédents personnels :
– Digestifs (UGD, diarrhée chronique…)
– Uro-génitaux (urétrite, cervicite…)
– Cutanés (psoriasis, pseudofolliculite, pustulose
palmo-plantaire…)
– Oculaires (uvéite, xérophtalmie…)

• Signes généraux :
– Amaigrissement
– Syndrome fébrile…
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Quels sont les deux signes
fonctionnels principaux en
rhumatologie ?

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• Signes fonctionnels :

1- La douleur :

– Mode de début : progressif ou brutal


– Circonstances déclenchantes
– Siège et les irradiations notamment pour les
douleurs radiculaires
– Intensité : échelle visuelle analogique (EVA douleur),
prise d’antalgiques

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– Horaire : douleur mécanique ou inflammatoire
– Rythme : permanente ou évoluant par poussée

2- La gêne fonctionnelle :

– Elle est fonction de la douleur et la limitation de la


mobilité.
– Apprécier sa gravité et son retentissement sur les
activités professionnelles.
– Mesure: EVA gêne ou différents indices
algofonctionnels
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II- Examen physique :

• Malade déshabillé :
– La marche
– Le squelette axial
– Les articulations périphériques
– Les enthèses

• Toujours être terminé par un examen


somatique complet

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1- La marche :

• Boiterie, préciser le coté


• Marche dandinante
• Esquive par perte du pas postérieur
• Marche sur les pointes
• Marche sur les talons

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2- squelette axial :
• Courbures physiologiques
• Attitude antalgique
• Raideur :
– Rachis cervical :
• Flexion : distance menton-sternum
• Latéralité : distance tragus-acromion
• Rotations : distance menton-acromion

– Rachis dorsal :
• Cyphose dorsale : distance occiput-toise
• Ampliation thoracique
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– Rachis lombaire :
• Distance L3-toise
• Indice de Schöber
• Distance doigts-sol

– Articulations sacro-iliaques :
• SF : douleurs fessières parfois irradiant à la face postérieure
de la cuisse : pseudo-sciatique
• Appui monopodal
• Manoeuvre du trépied
• Manœuvre de Wolkmann
• Test de Patrick

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– Rachis lombaire :
• Distance L3-toise
• Indice de Shöber
• Distance doigts-sol

– Articulations sacro-iliaques :
• SF : douleurs fessières parfois irradiant à la face postérieure
de la cuisse : pseudo-sciatique
• Appui monopodal
• Manoeuvre du trépied
• Manœuvre de Wolkmann
• Test de Patrick

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3- Articulations périphériques :

• Toujours comparatif avec l’articulation


controlatérale.

a- Inspection :
• La coloration des téguments
• La morphologie globale de l’articulation :
– normale, déformée par des reliefs anormaux,
– siège de subluxation, de luxation,
– trouble de l’axe du membre,
– attitude vicieuse (flessum)
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Génu varum Génu valgum

Génu récurvatum

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b- Palpation :
• Rechercher :
– une modification de la chaleur locale
– une distension de l’articulation par un épanchement
intra-articulaire (hydarthrose)
– des points douloureux en regard des repères
anatomiques

• Préciser l’origine de la douleur :


– articulaire
– péri articulaire
– osseuse
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c- Mobilisation :
• Avec douceur, car souvent douloureuse.
• Mensurations : angle de mobilité, apprécié avec un
goniomètre.

• La mobilisation active (le malade effectue le mouvement)


• La mobilité passive (l’examinateur qui exerce le
mouvement)
• La mobilité contrariée (contre résistance).

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Examen programmé de l’épaule

Le patient doit être examiné torse nu jusqu’à la ceinture, de façon


comparative et symétrique
 Inspection et palpation :
 Regarder le patient se déshabiller : asymétrie des deux moignons ; attitude
antalgique ; augmentation du volume de l’articulation ; comparer les reliefs
musculaires, articulaires ; positionnement de l’omoplate

 recherche de points douloureux :

antérieur : sillon delto-pectoral


externe : sous acromial
supérieur : acromio-claviculaire
postérieur : scapulaire

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 Mobilité active et passive :

L’épaule est le complexe articulaire le plus mobile de l’organisme.

 mouvements simples :

Abduction 180 ° Deltoïde


gléno-humérale : 0-90° Sus-épineux
scapulo-thoracique : 90-180° Long-biceps

Adduction 30° Grand pectoral


Grand rond
Antépulsion 180° Deltoïde
Long biceps

Rétropulsion 50° Deltoïde

Rotation externe 80° Sus épineux


Coude au corps Sous épineux
Rotation interne 90° Sous scapulaire

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 Mouvements combinés :

main nuque ( rotation externe)

main dos ( rotation interne : pouce-C7)

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Examen clinique de la hanche

comparatif, position debout, marche et décubitus

En position debout
- attitudes vicieuses visibles
de face
 une attitude en abduction - rotation externe du
membre inférieur
 un raccourcissement objectivé par un non-
alignement
des crêtes iliaques
de profil un flessum
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- douleur reproduite à l'appui monopodal

A la marche

- Boiterie par esquive du pas ou par perte


du pas postérieur (perte de l’extension)

- Signe de Trendelenburg (déficit du moyen


fessier)

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En position couchée

 Périmètres des quadriceps à 15 centimètres au-dessus du bord


supérieur de la rotule.
 Manœuvre de Thomas : la flexion de la hanche saine supprime la
lordose lombaire et fait apparaître un flessum controlatéral

 Manœuvres actives :
syndrome clinostatique : impossibilité pour le patient, en
décubitus dorsal, de décoller le talon du plan du lit (pathologie
du cotyle)
manœuvre du salut coxal : le patient en décubitus dorsal, doit
maintenir le membre inférieur en élévation à 30° au-dessus du
plan du lit, jambe étendue
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 Etude des manœuvres passives :

 Flexion / extension
 Abduction / adduction
 Les rotations
- Les cotations articulaires sont importantes pour le suivi
évolutif.
- En raison de la profondeur de l'articulation coxo-
fémorale, il est difficile d’objectiver un épanchement
ou des signes inflammatoires locaux (sauf si
épanchement très important ou bursite)
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4- Les enthèses :
- Zone d’insertion osseuse :
- Tendons
- Capsules
- Ligaments

- Talons, grand trochanter, tubérosité tibiale


antérieure…
- Palpation ou étirement

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