1 Aspect Électrique de La Technique Du Patch Clamp: Conversion Intensité-Tension Et Amplification

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DM 1 de Physique pour le 27/09/2024 MP* 2024 2025

Électronique

1 Aspect électrique de la technique du Patch Clamp


Inventé par E. Neher et B. Sakmann, le patch-clamp (ou l’électrophysiologie cellulaire) est la tech-
nique de référence pour l’étude électrophysiologique des canaux ioniques. Chaque canal est traversé
par un flux ionique élevé (de l’ordre de 106 ions par seconde) et génère un courant électrique. Le
patch-clamp consiste donc à enregistrer l’activité électrique d’une membrane cellulaire.

On va étudier successivement trois montage qu’on assemblera par la suite

Conversion intensité-tension et amplification


1.1 L’amplificateur opérationnel est supposé parfait et fonctionne en régime linéaire. Le montage
est celui de la figure 1 à gauche. Exprimer la tension de sortie V0 en fonction de l’intensité du courant
I, de la tension Vref et de R.
1.2 L’amplificateur opérationnel est supposé parfait et fonctionne en régime linéaire. Exprimer
la tension vs en fonction de ve1 et ve2 ainsi que des différentes résistances. Que se passe-t-il si les
quatre résistances sont identiques ?

R R2
b b
R1 b b

b b b
- -
b

I b b

b + b b +
b

ve1 R1′
V0 vs
Vréf ve2 R2′
b

b b b
b

Figure 1 – A gauche : Convertisseur intensité-tension–A droite : Amplificateur

1.3 Dans le montage AN I de la figure 2 (à gauche), l’amplificateur opérationnel est supposé


parfait et fonctionne en régime linéaire. Déterminer la tension v en fonction de v1 , R et Rvar . Donner
un nom à ce montage.

Rvar
R b b

R1 i(t)
b b b b
-
b

b + v u(t) R2 C ve (t)
v1
b b b b b
b

Figure 2 – Montage AN I –Étude d’un régime transitoire

CPGE lydex 1/9 20 septembre 2024


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Étude d’un régime transitoire


Nous considérons le circuit de la figure 2 (à droite) constitué d’un condensateur de capacité
C, initialement déchargé, de deux résistances R1 et R2 , alimenté par un générateur délivrant un
signal variable dans le temps ve (t) . Nous allons appliquer à ce circuit une stimulation d’amplitude
△V = Vref > 0 et de durée △t. Pour t < 0 et pour t > △t, la tension appliquée au circuit est nulle.
1.4 Exprimer i(t = 0+ ) en fonction de Vref et R1 .
1.5 Exprimer i(t = △t− ) en fonction de Vref , R1 et R2 . On supposera △t suffisamment grand
pour que le circuit ait atteint un régime permanent à l’instant △t−
1.6 Établir l’équation différentielle vérifiée par u(t) en fonction de R1 , R2 , C et ve (t) . Préciser
la constante de temps τ ′ de ce circuit.
1.7 Établir l’expression de u(t) sur l’intervalle [0, △t]. En supposant τ ′ ≪ △t, préciser la valeur
de u(t) . En déduire i(t) toujours sur l’intervalle [0, △t].
1.8 Établir l’expression de u(t) dans l’intervalle [△t+ , ∞[. En déduire i(t) sur l’intervalle [△t+ , ∞[.
Tracer l’allure de i(t) dans l’intervalle [△t+ , ∞[.

Modèle simplifié de l’amplificateur Patch Clamp


Les techniques imposé à une membrane ont pour finalité le maintien du potentiel membranaire
d’une cellule ou d’un groupe de cellules à une valeur fixe et l’enregistrement simultané des courants
ioniques liés aux transferts d’ions à travers la membrane. Toute mesure nécessite une paire d’élec-
trodes : une électrode de mesure reliée à un convertisseur et une électrode de référence indifférente
(généralement une électrode au calomel ou au chlorure d’argent), montées en opposition. La pipette
d’enregistrement est un simple tube de verre contenant une solution ionique de composition fixée par
l’expérience dans lequel est placée une électrode d’argent chlorurée. L’ensemble permet la conduction
électrique entre la membrane cellulaire ou l’intérieur de la cellule et le premier étage de l’amplificateur
qui est un convertisseur courant -tension. Nous donnons à la figure 3 le schéma électrique équivalent
en configuration cellule entière qui permet l’enregistrement de courants macroscopiques.

Rvar
R b b

b b
-
b

Rf
b b b

R +
b
- R b b b
v
b

i(t) b b b
-
b + b b

b b b +
b

V0 R
b

Pipette
R v1
Électrodes b
Vréf b

b b b
b

Figure 3 – Montage Patch champ

1.9 Exprimer V0 en fonction de Vref et Rf .


1.10 Exprimer v1 en onction de Vref et V0 , puis en fonction de i(t) et Rf .

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1.11 Exprimer v en fonction de i(t), Rf , R et Rvar .

Mesure de la résistance de « seal »


La pipette est modélisable par une résistance Rpip de 10 MΩ. La zone de contact (ZC) entre la
pipette et la membrane peut être représentée par un cylindre de diamètre d=1 µm et de hauteur
h=2 µm, de conductivité σ = 10−2 Ω−1 .cm−1 . Voir la figure ci-dessous.

pipette

d e

solution membrane

1.12 Exprimer la résistance d’accès Racces à la membrane en fonction de h, d et σ. Calculer


numériquement Racces . On rappelle l ’expression de la résistance d’un conducteur cylindrique de
1ℓ
surface de base S, de longueur ℓ et de conductivité σ : R =
σS
Il se forme de plus une résistance de jonction, ou de fuite, appelée résistance de seal conditionnant
la stabilité de la liaison pipette -membrane. Cette résistance est constituée par une colonne cylindrique
entourant la zone ZC, de même conductivité σ que ZC. Cette colonne a l’épaisseur e = 3 × 10−10 m
et la hauteur h=2 µm.
1.13 Exprimer la résistance de jonction Rseal en fonction de h, d, e et σ. Calculer
numériquement Rseal .
1.14 Quel est alors le montage électrique équivalent à l’association de ces trois résistances : Rpip ,
Racces et Rseal ? Compte tenu des valeurs numériques, simplifier le montage.

Mesure en configuration cellule entière


On modélise par R1 la résistance équivalente de la pipette précédente et (R2 C) représente la
résistance et la capacité de la membrane, voir la figure 4.

Rvar
R b b

b b
Rf -
b

b b b

R1 R +
b b b
- R b b b
v
b

i(t) b b b
-
R2 C b + b b

b b b +
b

b
V0 R
b

R v1
Vréf b

b b b
b

Figure 4 – Montage patch Champ

On obtient ainsi l’enregistrement reproduit sur la figure 5.

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v(V )
0, 2 b

0, 1 b

−0, 4 −0, 2 0, 2 0, 4
b b b b b b b b

0 0, 6 0, 8 1, 0 t(s)
−0, 1 b

−0, 2 b

Figure 5 – Enregistrement

1.15 Déduire de l’enregistrement de v(t) donné ci-dessous les valeurs de R1 , R2 et C. On précise


que Vref = 5mV, Rf = 100MΩ et Rvar = 0. Sur cet enregistrement, l’abscisse t est en seconde et
l’ordonnée est en volt.

2 Capteurs de proximité
Les capteurs de proximité sont caractérisés par l’absence de liaison mécanique entre le dispositif
de mesure et l’objet constituant la cible. L’interaction entre eux est réalisée par l’intermédiaire d’un
champ électrique, d’un champ magnétique ou d’un champ électromagnétique. On donne les relations :
1 − tan2 a/2
2 sin a sin b = cos(a − b) − cos(a + b) et cos a =
1 + tan2 a/2
A. Association de condensateurs

La tête de mesure de ce capteur est formée d’un conducteur cylindrique (A) et d’une enveloppe
métallique coaxiale (B) réalisant un condensateur de capacité fixe Ce , voir le schéma de la figure 6.
Lorsque la cible métallique s’approche de l’extrémité des conducteurs (A) et (B), ceux-ci constituent
avec elle deux autres condensateurs. L’un de capacité C(z) a pour armatures le disque externe du
conducteur central cylindrique (A) de diamètre 2r, z est la distance qui le sépare de la cible. L’autre
est un condensateur parasite, de capacité Cp (z), formé par l’enveloppe extérieure (B) du capteur et
la cible. La capacité d’un condensateur plan de surface S et d’épaisseur d est donnée par :
εo S
Cplan =
d
La capacité d’un condensateur cylindrique de rayons r1 et r2 > r1 et de hauteur ℓ est :
2πεo ℓ
Ccyl =
ln(r2 /r1 )

cible métallique b
A
b

b
B
z Ce armature interne (A) C(z)
b

C(z)
2r
b b b
A Ce
b

Cp (z) e Cp (z)
b


b b armature externe (B)
b
B
b

Figure 6 – Modélisation du capteur capacitif

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2.1 Exprimer C(z) en fonction de r, z et εo puis Ce en considérant que e ≪ r ce qui permet de


faire un développement limité au premier ordre en e/r. Déterminer la capacité équivalente CAB en
fonction de Cp (z), C(z) et Ce .
2.2 Si on considère que Cp (z) → ∞, comment évolue l’expression de CAB ? Proposer une opé-
ration technique simple permettant de s’affranchir de la capacité parasite Cp (z) (ce qui sera le cas
dans la suite du problème : Cp (z) → ∞).
2.3 Montrer que la capacité CAB peut s’écrire sous la forme :
 ∆z  hr 2ℓ i 1
CAB = Co 1 + k avec Co = πεo r + et k = −
zo zo e 1 + 2ℓz
re
o

2.4 Déterminer numériquement Co et k sachant que r = ℓ = 10 mm, e = 1 mm, z = 2 mm et


εo = 8, 85.10−12 F . m−1 .

B. Conditionnement du capteur

À la tension électrique v(t) = Vo cos(ωt+φ) peut être associée en notation complexe, le signal ana-
lytique v(t) = V o exp jωt où V o = Vo exp jφ désigne l’amplitude complexe du signal et j le complexe
tel que j 2 = −1. Les amplificateurs opérationnels (AO) sont supposés idéaux et en fonctionnement
linéaire. Le capteur de capacité CAB est inséré dans un circuit de mesure comportant deux blocs :
un bloc amplificateur et un bloc de filtrage, voir le schéma de la figure 7.

R2
b b

R CAB
b b b b b
-
b

R1 b + v3 C R v4
v2
v1
b b b b
b

amplification filtrage

Figure 7 – Amplification-Filtrage
V 2 (jω)
2.5 Exprimer les fonctions de transfert (ou transmittances) en boucle ouverte H 1 = et
V 1 (jω)
V 4 (jω)
H2 = en supposant chacun des blocs alimenté par une tension sinusoïdale. Préciser la nature
V 3 (jω)
du filtre de fonction de transfert H 2 (jω).

La borne de sortie de l’amplificateur est reliée à l’entrée du filtre et la borne de sortie du filtre
est reliée à la borne non inverseuse de l’AO, de sorte que v1 = v4 et v2 = v3 = vs .
2.6 Quelle est l’expression de la fonction de transfert H(jω) = H 1 (jω) × H 2 (jω) en régime
sinusoïdal ? En déduire l’équation différentielle à laquelle obéit la tension vs (t) pour un régime quel-
conque. Pour quelle valeur de R2 , fonction de R1 , C et CAB , des oscillations sinusoïdales stables
peuvent-elles s’établir ? Quelle est alors la pulsation ωo de ces oscillations ?

Fixons C = Co et R = R1 = 100 kΩ et supposons que ∆z = 0.

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2.7 Déterminer les valeurs de la résistance R2 et de la pulsation ωo de l’oscillateur.

Dès que la tête du capteur se déplace par rapport à la cible, la capacité CAB varie. La résistance
R2 garde la valeur obtenue dans la question précédente et C est fixée à Co .
2.8 Réécrire, pour un faible déplacement de la cible (∆z/zo ≪ 1), l’équation différentielle vérifiée
par vs (t) en faisant apparaître les paramètres k, Co , R et ∆z/zo . Comment évolue alors vs (t) pour
un faible déplacement ∆z positif ou négatif de la cible ?

La condition d’oscillation n’est plus vérifiée à chaque instant par une résistance R2 fixe car cette
condition s’écrit en fonction de la capacité CAB variable. La résistance R2 est remplacée par un
montage approprié assurant les oscillations. Ce montage ne sera pas étudié ici.
2.9 Pour une valeur adaptée de R2 , quelle est l’expression de la pulsation ωosc des oscillations
obtenues en fonction de ωo , k et ∆z/zo ?

C. Conditionnement du signal
La tension v2 (t) = Vo sin ωt est injectée dans une série de trois montages élémentaires A, B et C ne
comportant que des composants idéaux, voir le schéma de la figure 8.

A B C
X

R3 E R4
XY
b b b b
Z b b
b

b
Z
R3
b b
- C4
b
Y
b b + v6 vSC
b

R3 b
v5
v2 C3

b
b

Figure 8 – Conditionnement du signal du capteur capacitif

V 5 (jω)
2.10 Déterminer la transmittance T A (jω) = . Comparer les amplitudes V5 et V2 puis
V 2 (jω)
exprimer le déphasage φ de v5 par rapport à v2 . Préciser la fonction de cet étage.

E représente une tension continue délivrée par un générateur.

2.11 Préciser le rôle joué par le bloc B. Exprimer la tension instantanée v6 (t) en sorti de ce
bloc, en fonction de l’amplitude Vo , du déphasage φ, de la tension E, de la pulsation ω et de t.
V SC (jω)
2.12 Déterminer la fonction de transfert T C (jω) = . En déduire le rôle de l’étage C
V 6 (jω)
ainsi que sa pulsation caractéristique ωC . Montrer que, par un choix judicieux de ωC , la tension de
sortie vSC est continue et image de cos φ.
2.13 Choisir la valeur particulière du produit R3 C3 pour que la tension de sortie VSC du montage
soit continue et proportionnelle à la variation ∆z de la distance entre la tête de mesure et la cible (au
premier ordre non nul en ∆z/zo ). Donner son expression, notée VSC (car indépendante du temps),
en fonction de E, k, Vo et du rapport ∆z/zo .

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2.14 Proposer une définition de la sensibilité S de ce capteur. L’exprimer en fonction de k, Vo ,


E et zo , puis la calculer sachant que Vo = 5,0 V et E = 0,5 V.
2.15 Citer les avantages et les inconvénients à l’utilisation de ce capteur capacitif.

3 Caractérisation de l’effet Zeeman


La lampe à vapeur d’hydrogène émet un spectre de raies caractéristique de cet élément. On
s’intéresse à une raie très lumineuse du spectre de fréquence ν0 . Si on soumet la lampe à hydrogène
à un fort champ magnétique, on constate un dédoublement de la raie d’origine. Soumise à un champ
magnétique B ⃗ d’intensité élevée, on obtient deux raies de fréquences ν1 = ν0 − △ν et ν2 = ν0 + △ν
avec △ν ≪ ν0 . Cet effet porte le nom d’effet Zeeman. Un photomultiplicateur placé dans un
montage interférométrique de Michelson va donner une intensité électrique i(t) proportionnelle à
l’éclairement lumineux résultant des interférences entre les ondes lumineuses de fréquence ν1 et des
interférences entre les ondes de fréquence ν2 .
Pour une onde de fréquence νi , l’éclairement obtenu dans le dispositif d’interférences est de la
forme :
4πeνi
Ei = 2E0 (1 + cos )
c
où E0 est un éclairement lumineux caractérisant la raie de fréquence νi , c = 3 × 108 m · s−1 la vitesse
de la lumière et e une longueur caractéristique réglable de l’interféromètre de Michelson.
3.1 On indique que les deux raies de fréquences ν1 et ν2 sont caractérisées par le même éclairement
E0 . Exprimer l’éclairement total recu par le photomultiplicateur. On mettra l’éclairement total sous
la forme :
4πeν0
Etot = 4E0 (1 + V (e) cos )
c
où V (e) s’appelle le contraste ou visibilité des interférences. Exprimer V (e) .
3.2 Représenter la fonction V (e) en fonction de e puis la fonction Etot (e) en fonction de e.
3.3 Indiquer comment on peut accéder à la connaissance de ∆ν grâce à un enregistrement de
l’intensité électrique i(t) délivrée par le photomultiplicateur.
D’un point de vue électrique, le photomultiplicateur utilisé (noté P M sur la figure 9) se comporte
comme une source de courant i(t) en parallèle avec un condensateur de capacité C0 = 15pF. Afin
de prélever une tension u(t) proportionnelle à ce courant, on charge le photomultiplicateur par une
résistance r = 50Ω.
E1
b
+ A
u1 AO1 b b b

b - R1 R2
i(t) [1]
b b
b

C0 R′
r u(t) R0 b
-
R′ AO3 b
S1
b b b +
b

|{z} [2]
PM b
- R3
AO2 b b
b

b + B s1 (t)
E2
R4
u2
b
b

Figure 9 – Circuit de détection

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3.4 On étudie la réponse de ce système à un échelon de courant : la source idéale de courant dé-
livre une intensité I constante à partir de l’instant t = 0. Établir l’équation différentielle déterminant
u(t) .
3.5 Résoudre cette équation en considérant la condition initiale u(0) = 0 et évaluer tR , le temps
de réponse à 5% du photomultiplicateur.
3.6 Le miroir mobile de l’interféromètre se déplace à une vitesse constante v telle que e = vt. La
source de courant délivre un courant i(t) proportionnel à l’éclairement E(t) que le détecteur reçoit.
Montrer que pour des temps d’évolution très supérieurs à tR , la tension u(t) reproduit très fidèlement
les variations de l’éclairement.
Les signaux détectés par le photomultiplicateur sont faibles, noyés dans des bruits aussi bien
continus qu’alternatifs. La transmission de l’information s’accompagne de parasites et nous considé-
rerons qu’en pratique, un signal parasite existe identiquement sur les fils de liaison de résistance nulle
notés [1] et [2]. Le signal du photomultiplicateur a besoin d’être conditionné. Dans le montage de la
figure 9, les amplificateurs opérationnels utilisés sont supposés idéaux. Si un amplificateur fonctionne
dans les conditions de saturation, on notera la tension de saturation Vsat et on prendra Vsat = 15 V.
3.7 Exprimer la différence de potentiel entre les points A et B, (vA (t) − vB (t)) en fonction de
u(t) = u1 (t) − u2 (t) .
3.8 Quelle conditions doivent satisfaire les résistances R1 , R2 , R3 et R4 pour que le signal s1 (t)
soit proportionnel à u(t) ? Ces conditions seront respectées par la suite.
3.9 Quelles sont les fonctions de chacun des amplificateurs opérationnels de la figure 9. Quel est
l’intérêt d’un tel montage ?
Après conditionnement, le signal est traité par le montage de la figure 10.
S1
b b
+ C b
-
AO4 b b ε5 AO5 b
b

b - b +
s1 (t) R R9

i=0
b b b b
C.I.
b

R6 s3 R8
R5 s2 R7 s4 R10 s(t)

b
b

Figure 10 – Circuit de comptage

3.10 Expliquer la fonction de l’amplificateur opérationnel no 4.


3.11 Le signal s3 (t) est observé à l’oscilloscope et on obtient le tracé de la figure 11. Quel
est l’intérêt du dispositif permettant de passer du signal s2 (t) au signal s3 (t) ? Comment choisir le
produit RC pour obtenir le meilleur résultat ?
s3 ( mV)
600

-600
-15 0 15 t( µs)

Figure 11 – Enregistrement du signal s3 (t)

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3.12 Expliquer de manière détaillée la fonction de l’amplificateur opérationnel no 5 qui fonctionne


en saturation. On prendra R8 = 100R7 .
3.13 Le compteur d’impulsions (C.I.) placé en fin de montage fonctionne avec une tension
d’entrée voisine de 5V et l’intensité de son courant d’entrée est nulle. La diode est idéale, de tension
de seuil nulle et de résistance nulle dans le sens passant. Elle se comporte donc comme un interrupteur
idéal fermé dans le sens passant et ouvert dans le sens bloqué. Les résistances R9 et R10 vérifient la
relation R9 = 2R10 . Expliquer le rôle joué par la diode dans l’évolution de s(t) au cours du temps et
tracer sur le même graphique l’allure des oscillogrammes s4 (t) et s(t) .
3.14 Entre deux annulations de la visibilité V (e) (ou contraste), le nombre d’impulsions affiché
par le compteur est N = 4464 pour une durée de comptage 2τ = 3 × 10−5 s correspondant à un
déplacement e = 0, 2721 mm. calculer la valeur des fréquences ν0 et △ν.

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