1 Aspect Électrique de La Technique Du Patch Clamp: Conversion Intensité-Tension Et Amplification
1 Aspect Électrique de La Technique Du Patch Clamp: Conversion Intensité-Tension Et Amplification
1 Aspect Électrique de La Technique Du Patch Clamp: Conversion Intensité-Tension Et Amplification
Électronique
R R2
b b
R1 b b
b b b
- -
b
I b b
b + b b +
b
ve1 R1′
V0 vs
Vréf ve2 R2′
b
b b b
b
Rvar
R b b
R1 i(t)
b b b b
-
b
b + v u(t) R2 C ve (t)
v1
b b b b b
b
Rvar
R b b
b b
-
b
Rf
b b b
R +
b
- R b b b
v
b
i(t) b b b
-
b + b b
b b b +
b
V0 R
b
Pipette
R v1
Électrodes b
Vréf b
b b b
b
pipette
d e
solution membrane
Rvar
R b b
b b
Rf -
b
b b b
R1 R +
b b b
- R b b b
v
b
i(t) b b b
-
R2 C b + b b
b b b +
b
b
V0 R
b
R v1
Vréf b
b b b
b
v(V )
0, 2 b
0, 1 b
−0, 4 −0, 2 0, 2 0, 4
b b b b b b b b
0 0, 6 0, 8 1, 0 t(s)
−0, 1 b
−0, 2 b
Figure 5 – Enregistrement
2 Capteurs de proximité
Les capteurs de proximité sont caractérisés par l’absence de liaison mécanique entre le dispositif
de mesure et l’objet constituant la cible. L’interaction entre eux est réalisée par l’intermédiaire d’un
champ électrique, d’un champ magnétique ou d’un champ électromagnétique. On donne les relations :
1 − tan2 a/2
2 sin a sin b = cos(a − b) − cos(a + b) et cos a =
1 + tan2 a/2
A. Association de condensateurs
La tête de mesure de ce capteur est formée d’un conducteur cylindrique (A) et d’une enveloppe
métallique coaxiale (B) réalisant un condensateur de capacité fixe Ce , voir le schéma de la figure 6.
Lorsque la cible métallique s’approche de l’extrémité des conducteurs (A) et (B), ceux-ci constituent
avec elle deux autres condensateurs. L’un de capacité C(z) a pour armatures le disque externe du
conducteur central cylindrique (A) de diamètre 2r, z est la distance qui le sépare de la cible. L’autre
est un condensateur parasite, de capacité Cp (z), formé par l’enveloppe extérieure (B) du capteur et
la cible. La capacité d’un condensateur plan de surface S et d’épaisseur d est donnée par :
εo S
Cplan =
d
La capacité d’un condensateur cylindrique de rayons r1 et r2 > r1 et de hauteur ℓ est :
2πεo ℓ
Ccyl =
ln(r2 /r1 )
cible métallique b
A
b
b
B
z Ce armature interne (A) C(z)
b
C(z)
2r
b b b
A Ce
b
Cp (z) e Cp (z)
b
ℓ
b b armature externe (B)
b
B
b
B. Conditionnement du capteur
À la tension électrique v(t) = Vo cos(ωt+φ) peut être associée en notation complexe, le signal ana-
lytique v(t) = V o exp jωt où V o = Vo exp jφ désigne l’amplitude complexe du signal et j le complexe
tel que j 2 = −1. Les amplificateurs opérationnels (AO) sont supposés idéaux et en fonctionnement
linéaire. Le capteur de capacité CAB est inséré dans un circuit de mesure comportant deux blocs :
un bloc amplificateur et un bloc de filtrage, voir le schéma de la figure 7.
R2
b b
R CAB
b b b b b
-
b
R1 b + v3 C R v4
v2
v1
b b b b
b
amplification filtrage
Figure 7 – Amplification-Filtrage
V 2 (jω)
2.5 Exprimer les fonctions de transfert (ou transmittances) en boucle ouverte H 1 = et
V 1 (jω)
V 4 (jω)
H2 = en supposant chacun des blocs alimenté par une tension sinusoïdale. Préciser la nature
V 3 (jω)
du filtre de fonction de transfert H 2 (jω).
La borne de sortie de l’amplificateur est reliée à l’entrée du filtre et la borne de sortie du filtre
est reliée à la borne non inverseuse de l’AO, de sorte que v1 = v4 et v2 = v3 = vs .
2.6 Quelle est l’expression de la fonction de transfert H(jω) = H 1 (jω) × H 2 (jω) en régime
sinusoïdal ? En déduire l’équation différentielle à laquelle obéit la tension vs (t) pour un régime quel-
conque. Pour quelle valeur de R2 , fonction de R1 , C et CAB , des oscillations sinusoïdales stables
peuvent-elles s’établir ? Quelle est alors la pulsation ωo de ces oscillations ?
Dès que la tête du capteur se déplace par rapport à la cible, la capacité CAB varie. La résistance
R2 garde la valeur obtenue dans la question précédente et C est fixée à Co .
2.8 Réécrire, pour un faible déplacement de la cible (∆z/zo ≪ 1), l’équation différentielle vérifiée
par vs (t) en faisant apparaître les paramètres k, Co , R et ∆z/zo . Comment évolue alors vs (t) pour
un faible déplacement ∆z positif ou négatif de la cible ?
La condition d’oscillation n’est plus vérifiée à chaque instant par une résistance R2 fixe car cette
condition s’écrit en fonction de la capacité CAB variable. La résistance R2 est remplacée par un
montage approprié assurant les oscillations. Ce montage ne sera pas étudié ici.
2.9 Pour une valeur adaptée de R2 , quelle est l’expression de la pulsation ωosc des oscillations
obtenues en fonction de ωo , k et ∆z/zo ?
C. Conditionnement du signal
La tension v2 (t) = Vo sin ωt est injectée dans une série de trois montages élémentaires A, B et C ne
comportant que des composants idéaux, voir le schéma de la figure 8.
A B C
X
R3 E R4
XY
b b b b
Z b b
b
b
Z
R3
b b
- C4
b
Y
b b + v6 vSC
b
R3 b
v5
v2 C3
b
b
V 5 (jω)
2.10 Déterminer la transmittance T A (jω) = . Comparer les amplitudes V5 et V2 puis
V 2 (jω)
exprimer le déphasage φ de v5 par rapport à v2 . Préciser la fonction de cet étage.
2.11 Préciser le rôle joué par le bloc B. Exprimer la tension instantanée v6 (t) en sorti de ce
bloc, en fonction de l’amplitude Vo , du déphasage φ, de la tension E, de la pulsation ω et de t.
V SC (jω)
2.12 Déterminer la fonction de transfert T C (jω) = . En déduire le rôle de l’étage C
V 6 (jω)
ainsi que sa pulsation caractéristique ωC . Montrer que, par un choix judicieux de ωC , la tension de
sortie vSC est continue et image de cos φ.
2.13 Choisir la valeur particulière du produit R3 C3 pour que la tension de sortie VSC du montage
soit continue et proportionnelle à la variation ∆z de la distance entre la tête de mesure et la cible (au
premier ordre non nul en ∆z/zo ). Donner son expression, notée VSC (car indépendante du temps),
en fonction de E, k, Vo et du rapport ∆z/zo .
b - R1 R2
i(t) [1]
b b
b
C0 R′
r u(t) R0 b
-
R′ AO3 b
S1
b b b +
b
|{z} [2]
PM b
- R3
AO2 b b
b
b + B s1 (t)
E2
R4
u2
b
b
3.4 On étudie la réponse de ce système à un échelon de courant : la source idéale de courant dé-
livre une intensité I constante à partir de l’instant t = 0. Établir l’équation différentielle déterminant
u(t) .
3.5 Résoudre cette équation en considérant la condition initiale u(0) = 0 et évaluer tR , le temps
de réponse à 5% du photomultiplicateur.
3.6 Le miroir mobile de l’interféromètre se déplace à une vitesse constante v telle que e = vt. La
source de courant délivre un courant i(t) proportionnel à l’éclairement E(t) que le détecteur reçoit.
Montrer que pour des temps d’évolution très supérieurs à tR , la tension u(t) reproduit très fidèlement
les variations de l’éclairement.
Les signaux détectés par le photomultiplicateur sont faibles, noyés dans des bruits aussi bien
continus qu’alternatifs. La transmission de l’information s’accompagne de parasites et nous considé-
rerons qu’en pratique, un signal parasite existe identiquement sur les fils de liaison de résistance nulle
notés [1] et [2]. Le signal du photomultiplicateur a besoin d’être conditionné. Dans le montage de la
figure 9, les amplificateurs opérationnels utilisés sont supposés idéaux. Si un amplificateur fonctionne
dans les conditions de saturation, on notera la tension de saturation Vsat et on prendra Vsat = 15 V.
3.7 Exprimer la différence de potentiel entre les points A et B, (vA (t) − vB (t)) en fonction de
u(t) = u1 (t) − u2 (t) .
3.8 Quelle conditions doivent satisfaire les résistances R1 , R2 , R3 et R4 pour que le signal s1 (t)
soit proportionnel à u(t) ? Ces conditions seront respectées par la suite.
3.9 Quelles sont les fonctions de chacun des amplificateurs opérationnels de la figure 9. Quel est
l’intérêt d’un tel montage ?
Après conditionnement, le signal est traité par le montage de la figure 10.
S1
b b
+ C b
-
AO4 b b ε5 AO5 b
b
b - b +
s1 (t) R R9
i=0
b b b b
C.I.
b
R6 s3 R8
R5 s2 R7 s4 R10 s(t)
b
b
-600
-15 0 15 t( µs)