La Finance Islamique Et La Finance Conventionnelle. PFE
La Finance Islamique Et La Finance Conventionnelle. PFE
La Finance Islamique Et La Finance Conventionnelle. PFE
Introduction
Conclusion
Bibliographie
Webographie
Introduction
La finance, en général, est un domaine qui englobe l'étude, la gestion et l'allocation des
ressources financières. Elle concerne la gestion de l'argent, des investissements, des actifs et
des passifs, ainsi que les décisions prises pour maximiser la valeur financière. La finance joue
un rôle crucial dans l'économie en facilitant les transactions, en fournissant des capitaux pour
les entreprises et les particuliers, et en gérant les risques financiers.
En outre, cette étude fournira une comparaison approfondie entre la finance islamique
et la finance conventionnelle. Elle analysera les différences en termes de valeurs éthiques, de
mécanismes de financement, de gestion des risques, d'impacts sociaux et économiques, ainsi
que de perspectives d'avenir. Cette comparaison permettra de mieux comprendre les
avantages, les défis et les opportunités offerts par chacun de ces systèmes financiers.
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Alors "Quels sont les avantages et les inconvénients de la finance islamique par
rapport à la finance conventionnelle, et comment la pandémie de Covid-19 a-t-elle
impacté ces deux systèmes financiers et influencé leurs évolutions futures ?"
Cette problématique vous permettra d'explorer les différences et les similitudes entre
la finance islamique et la finance conventionnelle, en mettant l'accent sur les avantages et les
inconvénients de chaque système. Vous pourrez également analyser l'impact de la pandémie
de Covid-19 sur ces deux finances, en examinant les défis rencontrés, les mesures prises et les
opportunités qui en ont découlé. Enfin, vous pourrez étudier les évolutions potentielles de la
finance islamique et de la finance conventionnelle à la lumière de cette crise mondiale.
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L'impact de Covid sur les deux finances et leurs évolutions : Ce dernier chapitre
étudiera l'impact de la pandémie de Covid-19 sur la finance islamique et la finance
conventionnelle, ainsi que leurs évolutions potentielles à la suite de cette crise. Il examinera
comment la pandémie a affecté les deux systèmes financiers, les défis rencontrés, les mesures
prises pour atténuer les effets de la crise et les opportunités qui en ont découlé. Il discutera
également des changements structurels et des ajustements réglementaires qui pourraient
influencer l'avenir de la finance islamique et de la finance conventionnelle à la suite de la
pandémie.
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Chapitre 1 : La finance islamique (Produits, Principes).
La finance islamique est un système financier qui repose sur des principes et des
valeurs éthiques, en accord avec les enseignements de l'islam. Ce système présente une
alternative à la finance conventionnelle en proposant des produits et des services conformes
aux principes de la charia. Dans ce premier chapitre, nous explorerons les fondements de la
finance islamique, en mettant l'accent sur les produits et les principes qui la sous-tendent.
La finance islamique repose sur des principes clés tels que l'interdiction de l'intérêt
usuraire (riba) et la prohibition des transactions incertaines (gharar). Ces principes sont ancrés
dans la charia, la loi islamique, qui cherche à promouvoir la justice, l'équité et l'élimination de
l'exploitation financière. Ainsi, les produits de la finance islamique sont conçus de manière à
respecter ces principes et à offrir des solutions financières qui soient équitables et socialement
responsables.
Parmi les produits les plus couramment utilisés en finance islamique, on trouve la
Musharaka (partenariat), la Mudaraba (financement participatif), le Murabaha (vente à profit),
l'Ijara (contrat de location) et le Sukuk (obligation islamique). Chacun de ces produits repose
sur des structures spécifiques qui permettent de concilier les besoins financiers des individus
et des entreprises avec les principes de la charia.
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qui la caractérisent, nous serons en mesure d'apprécier les spécificités de ce système financier
et d'évaluer son potentiel dans le contexte économique actuel.
La finance islamique peut être définie comme un système financier qui fonctionne
conformément aux principes éthiques de l'islam, tels que définis par la charia (loi islamique).
Elle vise à offrir des solutions financières en accord avec les valeurs islamiques, mettant
l'accent sur la justice, l'équité et l'élimination de l'exploitation.
La charia exige également que les transactions soient basées sur des actifs tangibles et
évite les investissements dans des activités considérées comme non éthiques, telles que
l'alcool, le jeu ou les industries liées au porc. Ainsi, la finance islamique encourage les
investissements dans des secteurs réels de l'économie, favorisant le développement
économique et social.
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des clients musulmans et non musulmans soucieux de respecter des principes financiers
éthiques.
En résumé, la finance islamique est un système financier qui opère en accord avec les
principes de la charia, en évitant l'intérêt usuraire et en favorisant des transactions basées sur
des actifs tangibles et des partenariats équitables. Elle offre des solutions financières
conformes aux valeurs islamiques tout en visant le développement économique et social.
Partenariat (Musharaka) :
La Murabaha est une forme de vente à profit où un vendeur achète un actif demandé
par l'acheteur, puis le revend à un prix plus élevé avec une marge bénéficiaire convenue. Ce
mécanisme permet aux individus et aux entreprises d'acquérir des actifs tout en respectant les
principes de la charia, en évitant les intérêts usuraires.
L'Ijara est un contrat de location qui permet à une partie de louer un actif à une autre
partie pour une durée et un montant de loyer convenus. Ce modèle est largement utilisé dans
les opérations de financement immobilier, où l'acheteur et le vendeur concluent un contrat de
location-vente (Ijara-Murabaha), permettant à l'acheteur de devenir propriétaire à la fin de la
période de location.
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Obligations islamiques (Sukuk) :
Les Sukuk sont des instruments financiers similaires aux obligations, mais conformes
à la charia. Au lieu de payer des intérêts, les Sukuk représentent une participation
proportionnelle dans un actif ou un projet spécifique. Les investisseurs reçoivent des
rendements basés sur les flux de trésorerie générés par l'actif ou le projet.
La finance islamique repose sur des principes et des valeurs éthiques qui sont ancrés
dans les enseignements de la charia, la loi islamique. Ces principes fondamentaux sont
essentiels pour comprendre le fonctionnement et la philosophie de la finance islamique. Dans
cette section, nous explorerons en détail les principes clés qui sous-tendent ce système
financier unique.
Un autre principe clé est la prohibition des transactions incertaines, appelée Gharar.
Cette interdiction vise à éliminer les pratiques spéculatives et les transactions basées sur
l'incertitude excessive. Les contrats et les transactions en finance islamique sont conçus pour
être clairs, transparents et basés sur des actifs tangibles, favorisant ainsi la stabilité et la
certitude.
La finance islamique met également l'accent sur le partage des risques et des profits.
Au lieu d'un modèle de prêt avec intérêt, elle favorise des mécanismes de financement basés
sur des partenariats et des contrats de partage des bénéfices. Cela encourage l'engagement
mutuel des parties prenantes et permet de répartir équitablement les gains et les pertes
associés à une activité économique.
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Un aspect important de la finance islamique est son engagement éthique et sa
responsabilité sociale. Les investissements dans des secteurs considérés comme non éthiques,
tels que l'alcool, le jeu ou les industries nuisibles à la société, sont strictement interdits. Au
lieu de cela, la finance islamique encourage les pratiques commerciales et financières
responsables, visant à générer un impact positif sur la société et l'environnement.
Dans cette section, nous explorerons plus en détail chacun de ces principes clés de la
finance islamique. Nous examinerons leurs implications, leur application dans les produits et
les services financiers islamiques, ainsi que leur rôle dans la promotion de l'éthique et de la
justice économique.
La finance islamique encourage le partage des risques et des profits entre les parties
prenantes. Les investissements et les financements sont souvent structurés sous forme de
partenariats ou de contrats de partage des bénéfices, où les profits et les pertes sont répartis en
fonction des contributions de chaque partie.
La charia interdit les investissements dans des activités considérées comme non
éthiques selon les principes islamiques. Cela inclut des secteurs tels que l'alcool, le jeu, les
produits du porc et les industries contraires à l'éthique ou nuisibles à la société.
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Principe d'équité et de justice :
La finance islamique met l'accent sur l'équité et la justice économique. Les contrats et
les transactions doivent être équilibrés et mutuellement bénéfiques pour toutes les parties
impliquées. L'objectif est d'éviter l'exploitation et de promouvoir une distribution plus
équitable des richesses.
Les produits financiers islamiques jouent un rôle essentiel dans le système financier
conformément aux principes de la charia, la loi islamique. Ces produits offrent des
alternatives éthiques et conformes aux croyances religieuses pour les individus et les
entreprises qui souhaitent se conformer aux valeurs islamiques. Dans cette section, nous
explorerons en détail les différents types de produits financiers islamiques disponibles.
La finance islamique se distingue par son engagement à éviter l'intérêt usuraire (Riba)
et les transactions incertaines (Gharar), tout en favorisant le partage des risques et des profits.
Les produits financiers islamiques sont conçus pour respecter ces principes fondamentaux,
offrant ainsi des solutions éthiques et équitables pour les besoins de financement,
d'investissement, d'épargne et d'assurance.
Parmi les produits financiers islamiques les plus couramment utilisés, nous trouvons la
Musharaka, un partenariat financier où les investisseurs contribuent à un projet ou à une
entreprise et partagent les bénéfices et les pertes selon des proportions convenues. La
Mudaraba est un autre produit qui repose sur le financement participatif, où un investisseur
fournit les fonds et un entrepreneur fournit le travail, avec le partage des profits basé sur un
accord préalable.
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La Murabaha est une forme de vente à profit, où un bien est acheté par une institution
financière et revendu à un client à un prix supérieur, avec une marge bénéficiaire déterminée à
l'avance. L'Ijara est un contrat de location où un actif est loué à un locataire pour une période
définie et à un montant de loyer convenu.
Les Sukuk sont des instruments financiers islamiques similaires aux obligations,
représentant une participation proportionnelle dans un actif réel ou un projet spécifique, avec
les rendements basés sur les flux de trésorerie générés. Le Takaful, quant à lui, est un système
d'assurance basé sur la solidarité et le partage des risques entre les participants.
Dans cette section, nous examinerons en détail chaque produit financier islamique, en
explorant leurs mécanismes, leurs structures et leurs applications. Nous discuterons également
de leurs avantages, de leurs limites et de leur pertinence dans différents contextes financiers et
économiques.
La compréhension des produits financiers islamiques est essentielle pour les personnes
intéressées par des solutions financières conformes aux principes islamiques. En explorant ces
produits, nous serons en mesure d'apprécier la diversité et la richesse de l'offre de la finance
islamique, ainsi que son impact sur les marchés financiers mondiaux.
Les produits financiers islamiques offrent des alternatives conformes à la charia aux
services financiers conventionnels. Ces produits sont conçus pour répondre aux besoins des
individus et des entreprises qui souhaitent se conformer aux principes éthiques de l'islam.
Voici certains des produits financiers islamiques les plus couramment utilisés :
Musharaka :
Mudaraba :
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Murabaha :
La Murabaha est une forme de vente à profit. Dans cette transaction, une partie,
généralement une institution financière, achète un actif demandé par le client et le revend à un
prix plus élevé, en incluant une marge bénéficiaire convenue à l'avance. Les paiements
peuvent être effectués en versements échelonnés.
Ijara :
L'Ijara est un contrat de location. Dans ce cas, une partie (le bailleur) acquiert un actif
et le loue à une autre partie (le locataire) pour une période spécifiée et à un montant de loyer
convenu. L'actif peut être un bien immobilier, un équipement ou même une voiture.
Sukuk :
Les Sukuk sont des instruments financiers islamiques semblables aux obligations. Ils
représentent une participation proportionnelle dans un actif réel ou dans un projet spécifique.
Les rendements sont générés par les flux de trésorerie de l'actif ou du projet, et les
investisseurs reçoivent une part des bénéfices.
Takaful :
Ces produits financiers islamiques sont conçus pour respecter les principes de la charia
en évitant l'intérêt usuraire et en favorisant des transactions basées sur des actifs tangibles, le
partage des risques et des profits. Ils offrent des options éthiques et équitables pour les
investissements, le financement, l'épargne et l'assurance, permettant aux individus et aux
entreprises de participer à des activités financières conformes à leurs croyances religieuses.
Il convient de noter que les produits financiers islamiques peuvent varier en fonction
des pays et des institutions financières. Les structures et les détails spécifiques des produits
peuvent différer, mais ils sont tous conçus pour respecter les principes de la finance islamique
et offrir des alternatives conformes aux besoins des clients musulmans.
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Chapitre 2 : La finance conventionnelle (Caractéristiques, Produits)
La finance conventionnelle se distingue par son approche basée sur le profit et les
rendements financiers. Elle vise à maximiser les gains en utilisant divers instruments et
mécanismes financiers. Cette approche repose sur l'idée que le capital et les ressources
financières doivent être utilisés de manière efficace pour générer des profits.
Les comptes d'épargne et les certificats de dépôt sont également des produits courants
de la finance conventionnelle. Ils offrent aux déposants un moyen sûr de placer leur argent et
de gagner des intérêts sur leurs économies. Ces produits sont généralement proposés par les
banques et offrent une certaine sécurité, bien que les rendements puissent varier en fonction
des taux d'intérêt.
Les marchés financiers conventionnels, tels que les bourses de valeurs, sont également
des éléments clés de la finance conventionnelle. Ils permettent aux investisseurs d'acheter et
de vendre des actions, des obligations, des produits dérivés et d'autres instruments financiers.
Les investisseurs peuvent ainsi participer à la croissance des entreprises et des marchés, tout
en cherchant à réaliser des gains en capital.
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En résumé, la finance conventionnelle repose sur des principes de profit et de
rendement financier. Elle offre une gamme de produits, tels que les prêts bancaires, les
comptes d'épargne et les marchés financiers, qui permettent aux individus et aux entreprises
de gérer leur argent et d'investir dans des opportunités financières. Bien que la finance
conventionnelle soit largement répandue, il convient de noter qu'il existe également d'autres
approches alternatives, telles que la finance islamique, qui sont fondées sur des principes
différents.
La finance conventionnelle peut être définie comme un système financier basé sur des
principes et des pratiques établis depuis longtemps, largement utilisé dans le monde entier.
Elle repose sur des normes et des règlements qui régissent les institutions financières et les
marchés, ainsi que sur des modèles et des méthodes traditionnels de gestion des actifs et des
passifs.
La finance conventionnelle se caractérise par plusieurs aspects clés. Tout d'abord, elle
vise à maximiser les rendements financiers en utilisant divers instruments et mécanismes
financiers. L'objectif principal est de générer des profits pour les investisseurs et les
détenteurs de capitaux.
Les institutions financières conventionnelles, telles que les banques, les compagnies
d'assurance et les fonds d'investissement, jouent un rôle central dans la finance
conventionnelle. Elles fournissent des services financiers, tels que des prêts, des comptes
d'épargne, des investissements et des conseils en matière de gestion financière.
Il convient de noter que la finance conventionnelle peut varier d'un pays à l'autre en
fonction des réglementations et des pratiques spécifiques à chaque juridiction. Cependant,
dans l'ensemble, la finance conventionnelle repose sur des principes et des normes communs
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visant à faciliter l'intermédiation financière et à stimuler la croissance économique grâce à la
mobilisation et à l'allocation efficace des ressources financières.
En résumé, la finance conventionnelle est un système financier basé sur des principes,
des pratiques et des normes établis depuis longtemps, qui vise à maximiser les rendements
financiers en utilisant divers instruments et mécanismes financiers. Elle implique des
institutions financières, des marchés financiers et des modèles traditionnels de gestion des
actifs et des passifs.
Les banques, les compagnies d'assurance, les sociétés de gestion d'actifs et autres
institutions financières conventionnelles jouent un rôle central dans le système financier. Elles
collectent des fonds auprès des déposants et des investisseurs, puis les allouent sous forme de
prêts, d'investissements ou d'autres produits financiers.
Prêts et emprunts :
Les prêts bancaires sont l'un des piliers de la finance conventionnelle. Les particuliers
et les entreprises peuvent emprunter de l'argent auprès des banques pour financer leurs projets
ou leurs besoins. Les prêts sont remboursés avec des intérêts, ce qui permet aux banques de
générer des revenus.
Les comptes d'épargne et les certificats de dépôt sont des produits financiers courants
dans la finance conventionnelle. Ils permettent aux individus et aux entreprises de déposer
leur argent dans des institutions financières, généralement des banques, et de gagner des
intérêts sur leurs dépôts. Ces produits offrent une certaine sécurité et liquidité aux déposants.
Marchés financiers :
Les marchés financiers conventionnels, tels que les bourses de valeurs, facilitent
l'achat et la vente d'actifs financiers tels que les actions, les obligations et les produits dérivés.
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Ils offrent une plateforme où les investisseurs peuvent négocier des titres et des instruments
financiers, permettant ainsi la mobilisation du capital et la participation à la croissance
économique.
Gestion de portefeuille :
Réglementation et supervision :
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de leurs activités et de leurs investissements. Les décisions financières sont prises en fonction
des opportunités de profit et des objectifs de rentabilité.
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Approche basée sur le profit :
Intermediation financière :
La finance conventionnelle offre une large gamme de produits financiers, tels que les
prêts bancaires, les comptes d'épargne, les certificats de dépôt, les actions, les obligations, les
produits dérivés, etc. Ces produits permettent aux individus et aux entreprises de gérer leur
argent, d'investir et de diversifier leurs portefeuilles.
Réglementation et supervision :
Risque et rendement :
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Ces caractéristiques contribuent à définir la nature et les principes de la finance
conventionnelle en tant que système financier largement adopté à travers le monde.
Les marchés boursiers proposent des actions, qui représentent des parts de propriété
dans des entreprises cotées en bourse. Les investisseurs peuvent acheter et vendre des actions
dans le but de réaliser des gains en capital ou de recevoir des dividendes sur leurs
investissements. Les obligations, quant à elles, sont des titres de créance émis par des
gouvernements ou des entreprises, où les investisseurs prêtent de l'argent et reçoivent des
intérêts réguliers jusqu'à l'échéance de l'obligation.
Les produits dérivés, tels que les contrats à terme, les options et les swaps, permettent
aux investisseurs de gérer les risques liés aux fluctuations des prix des actifs sous-jacents, tels
que les actions, les devises ou les matières premières. Les fonds d'investissement, tels que les
fonds communs de placement et les fonds indiciels, offrent une gestion professionnelle des
investissements en permettant aux investisseurs de diversifier leur portefeuille avec un
montant relativement faible d'investissement initial.
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En résumé, les produits financiers conventionnels offrent une gamme d'options
permettant aux individus, aux entreprises et aux investisseurs de gérer leur argent, de générer
des revenus, de réaliser des investissements et de se couvrir contre les risques. La
compréhension de ces produits et de leurs caractéristiques est essentielle pour prendre des
décisions financières éclairées et atteindre les objectifs financiers souhaités.
La finance conventionnelle propose une large gamme de produits financiers qui sont
couramment utilisés par les individus, les entreprises et les investisseurs. Voici quelques-uns
des produits financiers conventionnels les plus répandus :
Prêts bancaires :
Les prêts bancaires sont l'un des produits financiers les plus courants. Les particuliers
et les entreprises peuvent emprunter de l'argent auprès des banques pour financer divers
besoins tels que l'achat d'une maison, l'acquisition d'une voiture ou le démarrage d'une
entreprise. Les prêts sont généralement remboursés avec des intérêts sur une période définie.
Comptes d'épargne :
Les comptes d'épargne sont des produits financiers qui permettent aux individus de
déposer leur argent dans une institution financière, généralement une banque, en vue de le
faire fructifier. Les comptes d'épargne offrent généralement un faible taux d'intérêt, mais ils
sont considérés comme sûrs et liquides, permettant aux déposants d'accéder facilement à leur
argent en cas de besoin.
Certificats de dépôt :
Les certificats de dépôt (CD) sont des produits financiers similaires aux comptes
d'épargne, mais avec une durée fixe. Les déposants investissent une somme d'argent dans un
CD pour une période déterminée et reçoivent un taux d'intérêt fixe pendant cette période. Les
CD offrent généralement des rendements plus élevés que les comptes d'épargne, mais ils sont
moins liquides car l'argent est bloqué pendant la durée du dépôt.
Actions :
Les actions représentent des parts de propriété dans une société cotée en bourse. Les
investisseurs peuvent acheter des actions pour devenir actionnaires de l'entreprise et participer
aux bénéfices potentiels de celle-ci. Les actions peuvent être achetées et vendues sur les
marchés boursiers, offrant aux investisseurs la possibilité de réaliser des gains en capital et de
recevoir des dividendes.
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Obligations :
Les obligations sont des titres de créance émis par des gouvernements, des entreprises
ou d'autres entités pour lever des fonds. Les détenteurs d'obligations prêtent de l'argent à
l'émetteur et reçoivent des intérêts réguliers jusqu'à l'échéance de l'obligation, où le capital
initial est remboursé. Les obligations offrent généralement un revenu fixe et sont considérées
comme des investissements relativement sûrs.
Produits dérivés :
Les produits dérivés sont des contrats financiers dont la valeur dépend d'un actif sous-
jacent, tel que des actions, des devises, des matières premières, etc. Les exemples courants de
produits dérivés comprennent les contrats à terme, les options, les swaps et les contrats de
produits structurés. Les produits dérivés sont souvent utilisés pour gérer le risque, spéculer ou
se couvrir contre des fluctuations de prix.
Fonds d'investissement :
Il est important de noter que ces produits financiers conventionnels peuvent varier en
termes de risques, de rendements potentiels, de liquidité et de réglementation. Les individus et
les investisseurs doivent évaluer attentivement leurs objectifs, leur tolérance au risque et leurs
besoins financiers avant de choisir les produits financiers qui conviennent le mieux à leurs
situations particulières.
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Chapitre 3 : Comparaison entre la Finance islamique et la Finance
conventionnelle
La finance islamique et la finance conventionnelle sont deux approches distinctes dans
le domaine financier, chacune reposant sur des principes et des mécanismes spécifiques. Alors
que la finance conventionnelle est répandue à l'échelle mondiale, la finance islamique gagne
en popularité en tant qu'alternative basée sur les principes de la Charia.
La finance islamique se distingue par son rejet de l'intérêt (riba) considéré comme
injuste et exploiteur. Au lieu de cela, elle propose des structures financières qui mettent
l'accent sur le partage des profits et des pertes entre les parties prenantes. Les produits
financiers islamiques tels que le Mourabaha (vente à profit), l'Ijara (location), le Mudaraba
(partenariat) et le Sukuk (obligations islamiques) sont conçus pour respecter les principes de
la Charia.
D'autre part, la finance conventionnelle est fondée sur les réglementations et les
pratiques établies par les institutions financières et les autorités réglementaires. Elle repose sur
l'utilisation de l'intérêt pour générer des revenus, ainsi que sur une gamme étendue de produits
financiers tels que les prêts, les obligations et les produits dérivés.
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Section 1 : Avantages et inconvénients de la finance islamique.
La finance islamique est fondée sur les principes de la Charia, qui interdit les pratiques
financières considérées comme injustes ou non éthiques selon les enseignements de l'islam.
Cela attire les personnes qui souhaitent aligner leurs activités financières sur leurs valeurs
religieuses et éthiques.
La finance islamique encourage le partage des risques entre les parties prenantes.
Contrairement à la finance conventionnelle, où le prêteur est généralement protégé de tout
risque, la finance islamique favorise une répartition équitable des profits et des pertes, ce qui
peut renforcer la stabilité et l'équité financière.
Stabilité financière :
Inclusion financière :
La finance islamique accorde une attention particulière aux besoins des populations
défavorisées et des petites entreprises. Les mécanismes de financement participatif
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(crowdfunding) et les modèles de partage des profits offrent des opportunités d'inclusion
financière en permettant un accès plus large aux services financiers.
Responsabilité sociale :
Transparence et équité :
La finance islamique met l'accent sur la transparence des transactions et des contrats
financiers. Les termes et les conditions sont clairement définis, ce qui favorise une relation de
confiance entre les parties prenantes. De plus, les mécanismes de partage des profits et des
pertes favorisent une répartition plus équitable des avantages économiques.
Il convient de noter que ces avantages sont généraux et peuvent varier en fonction de
la mise en œuvre spécifique de la finance islamique dans différents pays et institutions
financières.
Bien que la finance islamique présente de nombreux avantages, elle n'est pas exempte
de certaines limitations et inconvénients. Il est important d'examiner attentivement ces aspects
afin d'avoir une vision complète de cette approche financière. Les inconvénients de la finance
islamique comprennent des limitations dans les choix de produits, la complexité et les coûts
supplémentaires, les critères de conformité variables, la disponibilité limitée des services et
les rendements potentiels inférieurs. Ces défis peuvent avoir des implications sur la
diversification des portefeuilles, les coûts pour les institutions financières, l'harmonisation des
pratiques, l'accessibilité pour certains individus et entreprises, ainsi que sur les rendements
attendus. En explorant ces inconvénients, nous pourrons mieux comprendre les limites et les
défis associés à la finance islamique, tout en soulignant les efforts en cours pour atténuer ces
inconvénients et renforcer le secteur de la finance islamique.
La finance islamique impose des restrictions sur les types d'instruments financiers qui
peuvent être utilisés en raison de l'interdiction de l'intérêt (riba). Cela peut limiter les options
d'investissement disponibles par rapport à la finance conventionnelle, ce qui peut entraîner
une moindre diversification des portefeuilles et potentiellement un rendement inférieur.
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Complexité et coûts supplémentaires :
Critères de conformité :
Les critères de conformité aux principes de la Charia peuvent varier et donner lieu à
des interprétations différentes. Cela peut entraîner une certaine incertitude et une subjectivité
dans l'évaluation de la conformité des produits et des transactions. Les divergences d'opinion
peuvent également compliquer la standardisation et l'harmonisation des pratiques de la
finance islamique.
Disponibilité limitée :
Il convient de noter que ces inconvénients peuvent varier en fonction des contextes
géographiques et des pratiques spécifiques de la finance islamique. Certaines initiatives sont
en cours pour atténuer ces inconvénients, notamment en travaillant sur la standardisation des
produits et des pratiques, ainsi que sur le développement d'institutions financières islamiques
plus solides et compétitives.
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Section 2 : Avantages et inconvénients de la finance conventionnelle
Flexibilité et innovation :
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Rendements potentiels élevés :
Liquidité :
La finance conventionnelle offre généralement une bonne liquidité, ce qui signifie que
les actifs financiers peuvent être facilement convertis en espèces. Cela permet aux
investisseurs d'accéder rapidement à leur argent en cas de besoin.
Il est important de noter que les avantages de la finance conventionnelle peuvent varier
en fonction du pays, de la réglementation et des politiques spécifiques, ainsi que des pratiques
des institutions financières individuelles.
Bien que la finance conventionnelle joue un rôle central dans le système financier
mondial, elle présente également certains inconvénients et limites qu'il est important de
prendre en compte. Ces inconvénients peuvent avoir des implications sur la stabilité
financière, l'éthique des pratiques, l'exclusion financière, l'impact social et environnemental,
ainsi que la complexité des produits et services offerts. Dans cette introduction, nous
explorerons plus en détail les inconvénients de la finance conventionnelle, en mettant l'accent
sur les risques et l'instabilité financière, les pratiques non éthiques, l'exclusion financière,
l'impact social et environnemental négligé, ainsi que la complexité des produits financiers. En
comprenant ces inconvénients, nous pourrons prendre conscience des défis et des limitations
associés à la finance conventionnelle, tout en soulignant les efforts entrepris pour atténuer ces
inconvénients et promouvoir une finance plus responsable et inclusive.
La finance conventionnelle est sujette à des risques et à une instabilité financière. Les
marchés financiers peuvent connaître des fluctuations importantes, entraînant des pertes
potentielles pour les investisseurs. De plus, des bulles spéculatives, des crises financières et
des effets de contagion peuvent avoir un impact significatif sur l'économie dans son ensemble.
La finance conventionnelle est parfois critiquée pour ses pratiques non éthiques. Cela
peut inclure l'usure excessive (intérêt), les frais cachés, la vente de produits financiers
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complexes et opaques qui peuvent ne pas convenir aux besoins des clients, ainsi que des
pratiques de vente agressives ou trompeuses.
Exclusion financière :
Complexité et opacité :
Il est important de noter que ces inconvénients peuvent varier en fonction des
réglementations, des pratiques spécifiques des institutions financières et des politiques
gouvernementales en place. Les efforts sont en cours pour remédier à ces inconvénients,
notamment par le biais de réglementations renforcées, d'une plus grande transparence et d'un
accent accru sur l'éthique et la responsabilité sociale dans la finance conventionnelle.
Faire une comparaison entre les deux systèmes financiers, islamique et classique, ne
serai pas une chose facile, et ce, pour plusieurs raisons. Parmi ces raisons, les différences
profondes des interprétations des principes de la charia entre les courants de pensées
islamiques, avec une interprétation moins conservatrice de la doctrine islamique en Afrique
du nord ainsi qu’une bonne partie de l'Asie musulmane. Notre tâche sera, aussi, compliquée
par l’absence de normes communes, conjuguée au manque de données agrégées.
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Comparaison des caractéristiques :
Les institutions financières islamiques ont des aspects très spécifiques par rapport à
leurs homologues classiques, au niveau de l’organisation et de la gestion. Aussi, comme on a
pu le toucher précédemment dans notre recherche, la finance islamique repose sur des
principes différents de ceux adoptés par sa concurrente classique où les taux d'intérêt flottent
selon des conditions purement économiques. Donc, à la différence du système classique, la
finance islamique se base sur des principes qui concernent, notamment, l’interdiction de
l’usure, l’encouragement de la participation aux bénéfices et aux pertes dans les
investissements, la condamnation de la thésaurisation et la valorisation du travail.
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Chapitre 4 : L’impact de covid sur les deux finances et leurs
évolutions
L'épidémie mondiale de COVID-19 a eu un impact profond sur les marchés financiers
et les systèmes économiques du monde entier. Tant la finance islamique que la finance
conventionnelle ont été touchées par cette crise, mais avec certaines particularités liées à leurs
principes et à leurs structures respectives.
La finance islamique, basée sur les principes de la charia, repose sur des valeurs
éthiques et des interdictions spécifiques telles que l'intérêt usuraire (riba) et les
investissements dans des secteurs non conformes à la charia. Pendant la pandémie, les
entreprises conformes à la charia ont également été confrontées à des difficultés économiques,
en particulier dans les industries liées aux voyages, à l'hôtellerie et aux loisirs.
De son côté, la finance conventionnelle a été confrontée à une volatilité accrue sur les
marchés financiers, avec des fluctuations importantes des cours des actions, des obligations et
d'autres actifs financiers. Les politiques monétaires et fiscales expansionnistes mises en place
par les gouvernements et les banques centrales pour atténuer l'impact de la pandémie ont
également eu un impact sur les institutions financières conventionnelles.
Tant la finance islamique que la finance conventionnelle ont été confrontées à des
risques accrus de crédit et de liquidité, en raison des perturbations économiques provoquées
par la pandémie. Les mesures de soutien économique mises en place par les gouvernements
ont également influencé les choix d'investissement et les performances des institutions
financières.
Il est important de noter que les réponses et les évolutions spécifiques de la finance
islamique et de la finance conventionnelle varient d'un pays à l'autre en fonction des
politiques gouvernementales, de la résilience économique et des conditions locales. Dans cette
analyse, nous explorerons plus en détail l'impact de la pandémie sur ces deux formes de
finance et les évolutions qui en découlent.
30
Section 1 : Les défis rencontrés par la finance islamique et la finance
conventionnelle pendant la pandémie
Finance islamique :
Les secteurs conformes à la charia, tels que le tourisme, l'hôtellerie et les loisirs, ont
été fortement touchés par les restrictions de voyage et les mesures de distanciation sociale
imposées pendant la pandémie. Cela a entraîné une baisse drastique des revenus de ces
entreprises, ce qui a eu un impact sur leur capacité à rembourser leurs financements
islamiques. Les institutions financières islamiques ont dû faire face à une augmentation des
défauts de paiement et à des problèmes de recouvrement de créances.
Gestion des risques liés à la charia : Les institutions financières islamiques sont
confrontées à des défis spécifiques en matière de gestion des risques liés à la charia. Pendant
la pandémie, certaines entreprises non conformes à la charia ont cherché à se convertir
temporairement en entreprises conformes pour accéder aux financements islamiques. Cela a
nécessité une vigilance accrue dans l'évaluation des conformités et des risques liés à la charia.
31
des clients. Par exemple, les institutions financières islamiques ont dû développer des
mécanismes de report de paiement (moratoires) conformes à la charia pour aider les
emprunteurs à faire face aux difficultés financières.
Face aux difficultés financières rencontrées par les emprunteurs pendant la pandémie,
les institutions financières islamiques ont dû adapter leurs produits financiers pour répondre
aux besoins changeants. Par exemple, elles ont développé des mécanismes de report de
paiement conformes à la charia, tels que des moratoires, pour aider les emprunteurs à faire
face aux difficultés économiques temporaires. Cela a nécessité une révision des contrats et des
conditions de financement existants pour tenir compte des circonstances exceptionnelles.
Finance conventionnelle :
Volatilité des marchés financiers : Les marchés financiers conventionnels ont connu
une volatilité accrue pendant la pandémie, avec des fluctuations importantes des prix des
actifs. Les institutions financières ont dû faire face à des défis pour gérer les portefeuilles
d'investissement, la liquidité et les risques de crédit dans un environnement incertain.
Les marchés financiers conventionnels ont connu une volatilité considérable pendant
la pandémie, avec des fluctuations importantes des prix des actifs. Les investisseurs ont été
confrontés à des incertitudes quant à l'impact économique à long terme de la pandémie et aux
mesures de confinement. Les institutions financières conventionnelles ont dû gérer les
portefeuilles d'investissement, les risques de marché et les niveaux de liquidité pour faire face
à cette volatilité accrue
Risques de crédit et de liquidité : Les entreprises et les particuliers ont été confrontés
à des difficultés financières, entraînant une augmentation des risques de crédit pour les
institutions financières. La gestion des risques de crédit et de liquidité a été essentielle pour
faire face à la détérioration des performances financières des emprunteurs et pour maintenir la
stabilité du système financier.
Les entreprises et les particuliers ont été confrontés à des difficultés financières en
raison des perturbations économiques causées par la pandémie. Cela a entraîné une
augmentation des risques de crédit pour les institutions financières, car les emprunteurs ont eu
du mal à rembourser leurs prêts. Les institutions financières ont dû renforcer leurs mesures de
gestion des risques de crédit et de liquidité pour faire face à cette situation, notamment en
réévaluant les portefeuilles de prêts, en renforçant les provisions pour créances douteuses et
32
en mettant en place des mécanismes de refinancement pour assurer leur propre stabilité
financière.
Ces défis ont mis en évidence la nécessité pour les institutions financières islamiques
et conventionnelles de renforcer leur résilience, d'innover et d'adopter des stratégies
d'adaptation pour naviguer dans un environnement économique incertain et en constante
évolution.
Pour atténuer les effets de la crise de la COVID-19, tant dans la finance islamique que dans la
finance conventionnelle, plusieurs mesures ont été mises en place. Voici quelques-unes des
principales mesures adoptées :
Finance islamique :
Moratoires sur les remboursements : Les institutions financières islamiques ont mis
en œuvre des mécanismes de report de paiement (moratoires) conformes à la charia pour les
entreprises et les particuliers qui ont été impactés par la crise. Ces moratoires ont permis de
suspendre temporairement les paiements de capital et d'intérêts, offrant ainsi un soulagement
financier pendant la période de difficulté.
33
Les institutions financières islamiques ont mis en place des moratoires sur les
remboursements pour les clients qui ont été confrontés à des difficultés financières en raison
de la pandémie. Ces moratoires ont permis de suspendre temporairement les paiements de
capital et d'intérêts, offrant ainsi une certaine marge de manœuvre aux emprunteurs pour faire
face aux perturbations économiques.
es gouvernements ont mis en place des mesures de soutien économique qui ont
également bénéficié à la finance islamique. Cela comprend des programmes de subventions,
de garanties de crédit et de prêts à taux réduit, accessibles aux entreprises conformes à la
charia. Ces mesures ont visé à soutenir la liquidité des entreprises islamiques et à les aider à
maintenir leurs activités pendant la crise.
Finance conventionnelle :
34
Les banques centrales ont adopté des politiques monétaires
expansionnistes en réduisant les taux d'intérêt et en fournissant des liquidités
aux institutions financières. Ces mesures ont visé à encourager les prêts, à
maintenir la liquidité sur les marchés financiers et à stimuler l'investissement.
Programmes de soutien aux entreprises : Les gouvernements ont mis en place des
programmes de soutien spécifiques pour les entreprises, tels que des prêts garantis, des
subventions salariales et des reports de paiement des impôts. Ces mesures ont visé à maintenir
la liquidité des entreprises et à les aider à traverser la crise.
Les gouvernements ont mis en place des programmes de soutien spécifiques pour les
entreprises touchées par la crise. Cela inclut des prêts garantis, des subventions salariales, des
reports de paiement des impôts et d'autres mesures visant à soulager les entreprises des
pressions financières immédiates et à maintenir l'emploi.
Les autorités de réglementation ont mis en place des ajustements temporaires aux
réglementations financières pour faciliter la gestion de la crise. Cela a pu inclure des
modifications des exigences de fonds propres, des reportings réglementaires et des procédures
de supervision pour permettre aux institutions financières de mieux faire face aux défis liés à
la pandémie.
Ces mesures ont été mises en place pour atténuer les effets de la crise sur les
entreprises, les ménages et le système financier dans son ensemble, et pour favoriser la reprise
économique. Elles ont visé à soutenir la liquidité, à prévenir les défauts de paiement, à
maintenir l'emploi et à garantir la stabilité financière pendant cette période difficile.
35
et à des opportunités similaires à mesure que le monde évolue rapidement. Les évolutions
futures de la finance islamique et de la finance conventionnelle sont influencées par divers
facteurs tels que les avancées technologiques, les changements réglementaires, les préférences
des consommateurs et les tendances économiques mondiales.
Dans cette introduction, nous allons explorer les évolutions futures possibles pour la
finance islamique et la finance conventionnelle, en mettant l'accent sur les tendances et les
développements qui pourraient façonner ces secteurs dans les années à venir. Nous
examinerons les opportunités d'expansion géographique, l'innovation des produits,
l'intégration de la technologie, l'importance croissante de la durabilité et de l'investissement
responsable, ainsi que les collaborations potentielles entre ces deux domaines financiers.
Finance islamique :
Diversification des produits : La finance islamique pourrait voir une plus grande
diversification de ses produits et services. De nouvelles solutions financières islamiques
pourraient être développées, notamment dans les domaines de l'assurance, de la gestion de
patrimoine et des produits d'investissement, pour répondre aux besoins variés des clients.
36
opérationnelle, facilitera les transactions et permettra une meilleure accessibilité aux services
financiers islamiques.
Finance conventionnelle :
Il est important de noter que ces évolutions futures sont des projections basées sur les
tendances actuelles du secteur financier. Cependant, les développements réels dépendront de
divers facteurs, tels que les conditions économiques, les réglementations, les avancées
technologiques et les préférences des consommateurs.
37
Conclusion générale :
La finance islamique et la finance conventionnelle sont deux systèmes financiers
distincts qui fonctionnent selon des principes et des structures différents. Alors que la finance
conventionnelle est basée sur les principes du libre marché et du capitalisme, la finance
islamique repose sur les principes de la charia, la loi islamique. Chacun de ces systèmes a ses
propres avantages et inconvénients, et la pandémie de Covid-19 a eu un impact significatif sur
les deux, influençant ainsi leurs évolutions futures.
De plus, la finance islamique encourage le partage des risques entre les parties
prenantes. Les contrats islamiques, tels que le Musharakah (partenariat) et le Mudarabah
(partenariat en capital), permettent une participation plus équitable entre les investisseurs et
les entrepreneurs, ce qui peut conduire à une répartition plus équilibrée des gains et des pertes.
Cela favorise une approche plus inclusive et solidaire de la finance.
Cependant, la finance islamique présente également des défis. La mise en œuvre des
principes de la charia peut être complexe et nécessiter une expertise juridique et religieuse
spécialisée. De plus, l'offre limitée de produits financiers islamiques par rapport à la finance
conventionnelle peut limiter les options disponibles pour les investisseurs et les emprunteurs.
De son côté, la finance islamique a également été affectée par la pandémie. Les
secteurs tels que le tourisme, l'aviation et l'hôtellerie, qui sont souvent évités par la finance
islamique en raison de leur non-conformité à la charia, ont été particulièrement touchés.
38
Cependant, la pandémie a également stimulé l'intérêt pour des investissements plus éthiques
et durables, ce qui pourrait favoriser la croissance de la finance islamique à long terme.
39
Bibliographie
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Dahir n° 1-14-193 du 1er rabii I 1436 (24 décembre 2014), portant
promulgation de Loi n° 103-12 relative aux établissements de crédit et
organismes assimilés.
40
Table des matières
Chapitre 1 : La finance islamique (Produits, Principes)...........................................................................5
Section 1 : Définition de la finance islamique.....................................................................................6
Partenariat (Musharaka) :.......................................................................................................7
Financement participatif (Mudaraba) :...................................................................................7
Vente à profit (Murabaha) :....................................................................................................7
Contrat de location (Ijara) :.....................................................................................................7
Obligations islamiques (Sukuk) :.............................................................................................7
Interdiction de l'intérêt usuraire (Riba) :................................................................................9
Prohibition des transactions incertaines (Gharar) :................................................................9
Partage des risques et des profits :.........................................................................................9
Interdiction des activités non éthiques :.................................................................................9
Principe d'équité et de justice :..............................................................................................9
Section3 : Les produits financiers islamiques...................................................................................10
Musharaka :..........................................................................................................................11
Mudaraba :...........................................................................................................................11
Murabaha :...........................................................................................................................11
Ijara :.....................................................................................................................................12
Sukuk :..................................................................................................................................12
Takaful :................................................................................................................................12
Chapitre 2 : La finance conventionnelle (Caractéristiques, Produits)...................................................14
Section1 : Définition de la finance conventionnelle.........................................................................15
Objectif de maximisation des rendements :.........................................................................16
Rôle des institutions financières :.........................................................................................16
Prêts et emprunts :...............................................................................................................16
Comptes d'épargne et de dépôt :.........................................................................................16
Marchés financiers :.............................................................................................................16
Gestion de portefeuille :.......................................................................................................16
Réglementation et supervision :...........................................................................................17
Section 2 : Les Caractéristiques de la finance conventionnelle........................................................17
Maximisation des rendements financiers :...........................................................................18
Approche basée sur le profit :..............................................................................................18
Temps de la valeur de l'argent :............................................................................................18
Intermediation financière :...................................................................................................19
Diversité des produits financiers :........................................................................................19
Réglementation et supervision :...........................................................................................19
41
Risque et rendement :..........................................................................................................19
Section 3 : Les produits financiers conventionnels...........................................................................19
Prêts bancaires :...................................................................................................................21
Comptes d'épargne :.............................................................................................................21
Certificats de dépôt :............................................................................................................21
Actions :................................................................................................................................21
Obligations :..........................................................................................................................21
Produits dérivés :..................................................................................................................22
Fonds d'investissement :......................................................................................................22
Conclusion :......................................................................................................................................22
Chapitre 3 : Comparaison entre la Finance islamique et la Finance conventionnelle...........................24
Section 1 : Avantages et inconvénients de la finance islamique.......................................................25
Éthique et conformité religieuse :........................................................................................25
Partage des risques :.............................................................................................................25
Stabilité financière :..............................................................................................................25
Inclusion financière :.............................................................................................................25
Responsabilité sociale :.........................................................................................................26
Transparence et équité :.......................................................................................................26
Limitations dans les choix de produits :................................................................................26
Complexité et coûts supplémentaires :................................................................................26
Critères de conformité :........................................................................................................27
Disponibilité limitée :............................................................................................................27
Rendements potentiels inférieurs :......................................................................................27
Section 2 : Avantages et inconvénients de la finance conventionnelle............................................27
Large gamme de produits et services :.................................................................................28
Accès et disponibilité étendus :............................................................................................28
Flexibilité et innovation :......................................................................................................28
Rendements potentiels élevés :............................................................................................28
Liquidité :..............................................................................................................................29
Risques et instabilité financière :..........................................................................................29
Pratiques non éthiques :.......................................................................................................29
Exclusion financière :............................................................................................................29
Impact social et environnemental négligé :..........................................................................30
Complexité et opacité :.........................................................................................................30
Section 3 : Résultats de comparaison...............................................................................................30
Comparaison des caractéristiques :......................................................................................30
42
Comparaison entre : Le bilan des banques islamiques vs conventionnelles :.......................31
Chapitre 4 : L’impact de covid sur les deux finances et leurs évolutions..............................................32
Section 1 : Les défis rencontrés par la finance islamique et la finance conventionnelle pendant la
pandémie.........................................................................................................................................33
Finance islamique :...............................................................................................................33
Finance conventionnelle :.....................................................................................................34
Section 2 : Les mesures prises pour atténuer les effets de la crise...................................................35
Finance islamique :...............................................................................................................35
Finance conventionnelle :.....................................................................................................36
Section 3 : Les évolutions futures de la finance islamique et de la finance conventionnelle............37
Finance islamique :...............................................................................................................38
Finance conventionnelle :.....................................................................................................39
Conclusion générale :...........................................................................................................................40
Bibliographie........................................................................................................................................42
43