La Sunna Comme Base de La Finance Islamique
La Sunna Comme Base de La Finance Islamique
La Sunna Comme Base de La Finance Islamique
islamique
Préparé par :
Zakariyae Assou
Omar El Kahlouni
Reda Harrak
Encadré par :
Omar Ettafzi
Prof Ahmed Mouna
Anissa El Gazzouti
Ihsan Hadaf
Plan
Introduction
Chapitre I : La sunna
Section 1 : Définition de la sunna
Section 2 : La finance islamique moderne
Section 3 : Les catégories de la sunna
a. La sunna verbale
b. La sunna pratique
c. La sunna approbative
Chapitre II : La finance islamique
Section 1 : Définition de la finance islamique
Section 2 : Les principes de la finance islamique
Section 3 : Les produits de la finance islamique
Conclusion
Introduction
L’islam est une religion et une philosophie qui oriente les principes de vie de tout
musulman. Ces principes se traduisent dans la vie privée, familiale, sociale, étatique,
et constituent le cadre normatif de l’oumma (la communauté musulmane). D’un point
de vue commercial et financier, l’islam propose des règles précises.
L’islam est fondé sur trois éléments essentiels : la ‘aquida (qui correspond à la foi),
l’akhlaq (la morale et l’éthique) et la charia (qui décrit les pratiques de la religion). Le
schéma suivant résume les fondamentaux de l’islam et la place réservée au
commerce et à la finance.
Islam
Ibadah Muamalat
Obligation du culte de Pratiques quotidiennes
dieu
L’islam ne permet de croire qu’en un seul Dieu (Allah), à ses anges, à son livre saint,
à ses prophètes et à la résurrection.
Akhlaq :
L’akhlaq correspond aux valeurs éthiques liant les hommes entre eux et les hommes
avec Dieu. Elle introduit des valeurs et de la compassion, de l’attention et de la
considération, de l’amour et de la patience.
Charia :
La charia est la loi divine de l’islam telle qu’elle est écrite dans le livre saint (le Coran)
et représentée par la sunna (paroles et actes du prophète Mahomet). Dans le cadre
de la finance islamique, la charia vérifie le respect des principes religieux par la
pratique économique et financière des investisseurs et des acteurs financiers. La
charia est divisée en deux corps : ibadah et muamalat. L’ibadah traduit l’obligation de
culte de l’homme envers Dieu et la muamalat explique les faits et gestes quotidiens
qui régissent des relations entre les hommes. La muamalat encadre de ce fait les
pratiques politiques, commerciales et sociales. L’activité bancaire et financière est
une partie intégrante des pratiques commerciales.
Chapitre I : la sunna
La sunna est la deuxième source scripturaire, juste après le coran pour connaître les
prescriptions et les enseignements de l’islam. Sa légitimité juridique est une vérité
incontestée et incontestable. Elle constitue un élément impératif et essentiel à la
religion et à la foi musulmane. Elle est fondée sur la pratique de l’islam par le prophet
mohamed, elle comprend ses dires (hadith), ses actes, ses qualités morales et ses
approbations.
Section 2 : La finance islamique moderne
IL ont tous reconnu la nécessité pour les banques commerciale de se baser sur la
perception de mal nécessaire, il ont proposé un système bancaire base sue le
concept de mouraraha , le partage des profits et des pertes.
Dès la début des années 1970 les institution s’implique de plus en plus, l’économie
islamique devient alors une pierre angulaire de la construction des état.
En 1942, le projet d’épargne été inclus à ceux de la Nasr social Bank qui est toujours
en activité en Egypte, en 1975 la banque islamique de développement à été mis en
place avec pour mission de fournir un financement à des projet dons les payes
mombres la première banque commerciale le moderne, Dubai islamique BANK, a
ouvert ses portes en 1975.
Dans les premières années les produits proposés restent basique et finalement
assez proches des produits Bonaire classique, mais depuis peu la finance islamique
commerce à connaitre un fort développement dans de nouveaux produit et services.
La finance islamique est une finance dont le mode de fonctionnement repose sur les
principes de la Chariaa. La justice, l’équité et la transparence sont les principales
valeurs retenues par ce système de finance. La finance islamique diffère des autres
par sa vision particulière du capital et du travail ; les pratiques économiques et
financières en cours durant l’existence du prophète Mohamed lui servent en
particulier de socle.
En effet, La finance islamique pourrait être définie comme étant des services
financiers et opérations de financement principalement mis en œuvre pour se
conformer aux principes de la Charia. Cette définition va au-delà de l’assimilation de
la finance islamique aux financements «sans intérêt» car elle implique que la finance
islamique vise une distribution égale et équitable des ressources ainsi qu’une équité
dans la répartition des risques.
1. L’interdiction de l’intérêt
Le principe de partage des pertes et profits a pour objectif la réalisation des contrats
aux termes desquels l’une des parties n’exploite pas d’une manière injuste son
cocontractant, la notion de partage des pertes et profits est un des éléments clés
dans le concept de la finance islamique, c’est un procédé qui permet le partage des
risques entre entrepreneurs et investisseurs. Le principe de partage des pertes et
profits est utilisé dans plusieurs techniques de financements islamiques tels que le
mudharaba ou la banque va financer entièrement le projet et l’entrepreneur va fournir
son travail afin de faire fructifie le montant investi, les profits sont partagés tandis que
les pertes sont entièrement assumés par la banque, ou encor le mousharaka,
transaction qui permet à la banque et l’entrepreneur de s’associer pour un projet et
partager les pertes et profits.
Selon la Charia, les activités contenant des éléments d’incertitude excessives ou qui
reposent sur la spéculation en vue de réaliser un profit sont interdits. Un contrat
conforme à la Charia est celui dont toutes les caractéristiques fondamentales sont
claires.
Le mot Gharar peut désigner un aléa, une incertitude ou un hasard. Dans les
contrats islamiques, il n’est pas admis que l’objet du contrat soit conditionné par la
réalisation d’un événement qui peut survenir ou pas. La raison de cette interdiction
réside dans le fait que cette incertitude peut générer un déséquilibre entre les pertes
et les profits des différentes parties du contrat.
La notion de Maysir est liée à la notion de jeu qui peut générer un enrichissement
injustifié au détriment des autres. D’une manière générale, dans la religion
musulmane, il est interdit de réaliser des transactions commerciales comportant une
incertitude excessive. Ainsi, toutes les pratiques telles que la vente de produits
inexistants, paris et loteries ne sont pas autorisées.
4. La tangibilité de l’actif
Toute transaction financière islamique doit être adossée à un actif tangible réel et
matériel.
Moudaraba :
<< على أن له النصف مما يغنم و لنا النصف،كان أحدنا في زمن الرسول (ص) ليأخد نضو أخيه
Mousharaka :
Tout contrat pour objet la prise de participation par une banque islamique, dans le
capital d’une société existante ou en création, en vue de réaliser un profit.
Tout contrat pour lequel une banque islamique acquit à la demande d’un client, un
bien meuble ou immeuble en vue de lui revendre à son coût d’acquisition plus une
marge bénéficiaire convenue d’avance.
Ijara :
C’est un contrat de location. Un bien est acquis par la banque auprès d’un
fournisseur. La banque le loue à l’entrepreneur et le coût de location plus la marge
sont échelonnés sur toute la période du bail.
Istisn’a :
Qard el hassan :
Prêt sans intérêt, ni profits il s’oppose plus à une aide qu’un crédit commercial.
Conclusion