Manuel Des Samuel
Manuel Des Samuel
Manuel Des Samuel
Le Postulant: celui qui vient d’intégrer le groupe. Il a reçu trois (03) mois de formation. Sa formation consiste à
connaître les prières usuelles du chrétien, la spiritualité et les missions du Samuel.
Préliminaires
*Quelques prières usuelles des chrétiens
*La spiritualité du Samuel et ses missions
*L’année liturgique et le calendrier liturgique
*Les attitudes, gestes et mouvements des Samuel Postulat
*Article 19
Le Stagiaire : celui qui reçu trois (03) mois de formation. Cette formation consiste à connaître les différentes parties
de la messe.
Préliminaires
*Identité du Samuel
*L’église, maison de Dieu
*La sacristie
*La Messe : Source, histoire et compréhension
*Plan de la messe
*La Bible : le Pentateuque
*Article 20
Un acolyte est un Samuel du 3ème ordre qui a reçu trois ((03) mois de formation et qui manipule les vases sacrés, les
linges d’autel et la clochette lors des célébrations eucharistiques.
Préliminaires
*Les sacrements
*Célébrations : Baptême,Mariage et funérailles
*Connaître le missel et savoir le présenter à la bonne page :Je donne un sens à tout ce que je fais.
*La Bible : les livres historiques
*Utilisation des mobiliers liturgiques à la messe
*Article 21
Un porte bénitier est un Samuel du 4ème ordre qui a reçu trois (03) mois de formation et qui manipule le bénitier et
les vases d’huiles au cours de certaines célébrations eucharistiques. Il peut manipuler aussi les mobiliers liturgiques
de l’acolyte.
Préliminaires
*Quelques définitions – célébrations- mobiliers liturgiques.
*Présentation et initiation aux célébrations suivantes : Confirmation, Funérailles, Onction des malades et Confession
Semaine sainte : Dimanche des rameaux, messe chrismale
*Les huiles saintes
*La Bible : les livres sapientiaux et poétiques.
*Prière pour les funérailles
*Utilisation du mobilier liturgique
*Article 22
Le ceroferaire est un Samuel de 5ème ordre qui a reçu six mois de formation et qui manipule le chandelier, les livres
liturgiques, la mitre et la crosse lors des célébrations eucharistiques. Il peut aussi manipuler les mobiliers liturgiques
du porte bénitier. Il doit être lumière pour les autres.
Préliminaires
*Quelques définitions, les mobiliers liturgiques et les célébrations du céroféraire
*Les moments d’intervention des portes insignes et du céroféraire
*Le cierge pascal et les insignes épiscopaux
*Le triduum pascal
*La Bible : les livres prophétiques
*Exposition du saint sacrement
*Messe pontificale
*Les insignes épiscopaux
*Les familiers de l’évêque
*Article 23
Le Cruciféraire C’est un Samuel du 6ème ordre qui a reçu six mois de formation et qui manipule la croix et le
crucifix lors des célébrations eucharistiques. Il peut aussi manipuler les mobiliers liturgiques du céroféraire.
Préliminaires
*Quelques définitions
*Maniement de la croix
*Quelques célébrations faisant intervenir le Porte-croix
*L'ordre dans l'Eglise
S'exercer à répondre aux questions
*Les stations du chemin de croix
*Les Paroles de Jésus sur la croix
*Solennités dans l'Eglise
*Fêtes et Mémoires dans l'Eglise
*Pourquoi les fêtes ne sont-elles pas toutes célébrées à dates fixes?
*Utilisation du mobilier liturgique
*Etude de charte : identité,activités,recrutement et organisation interne des samuel
*Article 24
Un naviculaire est un Samuel du 7ème ordre qui a reçu six (06) mois de formation et qui manipule la navette lors des
célebrations eucharistiques. Il peut aussi manipuler les mobiliers liturgiques du porte croix.
Préliminaires de sa formation
*Ordination diaconale,presbitérale et épiscopale
*Utilisation du mobilier liturgique
*La coordination de la commission de l’enfance missionnaire
*Technique d’animation d’un groupe
*Attitude d’un futur animateur
*La gestion d’un groupe
*Les qualités d’un animateur
*Article 25
Le Thuriféraire en latin thus, l'encens ; fero, (je porte) Celui qui porte l'encensoir dans les cérémonies. Il peut garder
tous les autres mobiliers liturgiques. Il doit être un homme de patient, doux et humble après avoir suivi six (6) mois
de formation. C’est aussi celui qui peut devenir chef d’une fraternité.
Préliminaires
*Maniement de l'encensoir
*Les préliminaires du thuriféraire
*Présentation de la messe
*Formation spirituelle,morale,culturelle et sportive
*Article 26
Le cérémoniaire c’est lui qui guide toute l’équipe des servants de messe et dirige la cérémonie. Il veille à ce que
tout se passe dans l’ordre. Dans l’archidiocèse de Cotonou, ce titre est attribué au 1er responsable de chaque lieu
de culte.
Préliminaires
*Formation des responsables
*Offertoire
*Signe de croix avec de l'eau
*Fraction du pain
*Cérémonial de la remise d'aube
*Enfant de Chœur
*Comment élaborer le Plan d'Affaire
*Formation du développement personnel: Un passage obligé dans le système actuel
*Manuel des servants d'autel
COURS DU POSTULANT
Postulant: celui qui vient d’intégrer le groupe. Il a reçu trois (03) mois de formation. Sa formation consiste à
connaître les prières usuelles du chrétien, la spiritualité et les missions du Samuel.
*Quelques prières usuelles des chrétiens
1. Notre Père
Notre Père qui êtes aux Cieux : que ton Nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre
comme au Ciel.
Donnez-nous aujourd’hui notre pain de ce jour ; pardonnez-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux
qui nous ont offensés ; et ne nous laissez pas succomber à la tentation ; mais délivrez-nous du Mal : Amen!
2. Je Vous salue, Marie
Je Vous salue, Marie, pleine de Grâce ; le Seigneur est avec Vous ; Vous êtes bénie entre toutes les femmes ; et Jésus,
le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort : Ainsi soit-il !
3. Angélus
- L’Ange du Seigneur annonça à Marie qu’Elle serait la mère du Sauveur ;
et Elle a conçu du Saint-Esprit. (Je Vous salue, Marie, etc.)
- " Me voici : Je suis la servante du Seigneur ;
qu’il me soit fait selon votre parole ! " (Je Vous salue, Marie, etc.)
- Et le Verbe S’est fait chair ;
et Il a habité parmi nous. (Je Vous salue, Marie, etc.)
- Priez pour nous, Sainte Mère de Dieu ;
afin que nous devenions dignes des promesses de Jésus-Christ.
Prions !
Répandez, Seigneur, Votre Grâce en nos âmes, afin qu’ayant connu par la voix de l’Ange, le mystère de l’Incarnation
de Votre Divin Fils, nous puissions, par les mérites de Sa Passion et de Sa Croix, parvenir à la gloire de Sa
Résurrection, par le même Jésus-christ Notre- Seigneur. Amen
4. Regina Caeli
Reine du ciel , réjouis-toi, alléluia !
car Celui que tu as mérité de porter dans ton sein, alléluia !
est ressuscité comme Il l'a dit, alléluia !
Prie Dieu pour nous, alléluia !
V. Sois dans la joie et l' allégresse, Vierge Marie, alléluia . !
R . Parce que le Seigneur est vraiment ressuscité, alléluia !
Prions
O Dieu, qui, par la Résurrection de ton Fils, notre Seigneur Jésus-Christ, a bien voulu réjouir le monde, fais, nous t'en
prions, que par la Vierge Marie, sa Mère, nous arrivions aux joies de la vie éternelle. Par le Christ notre Seigneur.
Amen.
5. Acte de Foi
Mon Dieu : je crois fermement toutes les vérités que Vous nous avez révélées et que Vous nous enseignez par Votre
Église, parce que Vous ne pouvez ni Vous tromper, ni nous tromper.
6. Acte d’Espérance
Mon Dieu : j’espère avec une ferme confiance que me donnerez, par les mérites de Jésus-Christ, Votre Grâce en ce
monde, et si j’observe Vos Commandements, le Bonheur Éternel dans l’Autre ; parce que Vous l’avez promis et que
Vous tenez toujours Vos promesses.
7. Acte de Charité
Mon Dieu : je Vous aime de tout mon cœur et par-dessus tout, parce que Vous êtes infiniment bon, infiniment aimable
; et j’aime mon prochain comme moi-même par amour pour Vous.
8. Acte de contrition
Mon Dieu : j’ai un très grand regret de Vous avoir offensé, parce que Vous êtes infiniment bon, infiniment aimable et
que le péché Vous déplaît. Je prends la ferme résolution, avec le secours de Votre sainte Grâce, de ne plus Vous
offenser et de faire pénitence.
9. Je Confesse a Dieu
Je confesse à Dieu Tout- Puissant, je reconnais devant mes frères que j’ai péché, par pensées, par paroles, par actions
et par omissions. Oui, j’ai vraiment péché, et c’est pourquoi je supplie la Vierge Marie, les Anges et tous les Saints (et
vous aussi mon Père) de prier pour moi le Seigneur notre Dieu.
10. Je crois en Dieu
Je crois en Dieu, le Père Tout- Puissant, Créateur du Ciel et de la terre ; et en Jésus-Christ ,son Fils unique, Notre-
Seigneur, qui a été conçu du Saint-Esprit, est né de la Vierge Marie, a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié, est
mort, a été enseveli, est descendu aux enfers ; le troisième jour est ressuscité des morts, est monté aux Cieux, est assis
à la Droite de Dieu le Père Tout- Puissant, d’où Il viendra juger les vivants et les morts.
Je crois au Saint-Esprit, à la sainte Église Catholique, à la communion des Saints, à la rémission des péchés, à la
résurrection des corps, à la Vie Éternelle.
Amen !
11. Magnificat
Mon âme exalte le Seigneur, Exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! Il s’est penché sur son humble servante ;
désormais tous les âges me diront bienheureuse. Le Puissant fit pour moi des merveilles : Saint est son nom ! Son
amour s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent. Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. Il
renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles. Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les
mains vides. Il relève Israël, son serviteur ; il se souvient de son amour, De la promesse faite à nos pères, en faveur
d’Abraham et de sa race, à jamais.
Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit, Maintenant et à jamais, dans les siècles des siècles.
Spiritualité du Samuel
La réponse du petit Samuel à l’appel du seigneur
Parle Seigneur ton Serviteur Ecoute
C’est dans cette réponse que repose la spiritualité du Samuel
Présence…..Ecoute…..Disponibilité
Promesse du Samuel
Je promet de parler au Seigneur chaque jour ; de servir à l’autel de Dieu avec respect et amour, de suivre le conseil de
Jésus « aimez- vous les uns les autres ».
A Marie me tendre mère je confie ma promesse pour qu’elle à être fidèle a son fils Jésus.
Amen !
Quelques sigles
JHS : Jésus Hostie Sacré
PAPE : Prière Amour Partage Eucharistie
INRI : Jésus de Nazareth, Roi des Juifs.
BDS : Bureau Diocésain des Samuel
CDS : conseil diocésain des Samuel
Introduction
L’année liturgique est l’ensemble des célébrations des principaux événements de la vie de l’Eglise, organisée en
l’espace d’un an. Cela permet de marquer l’histoire du salut et de l’histoire des Saints. Elle commence le premier
dimanche de l’Avent et se termine par la solennité du Christ- Roi de l’univers. Le sommet de cette année liturgique,
c’est la solennité de Pâques. Les deux piliers sont Noël et Pâques . Elle comprend deux cycles qui se superposent : Le
cycle temporal et le cycle sanctoral. L’année civile commence le 1 er Janvier et se termine le 31 décembre. L’année
scolaire commence généralement en septembre et se termine souvent en juillet, août.
Le calendrier liturgique est un temps une division en année, en mois et jours qui retrace l'ensemble de l’histoire du
salut et de la vie du Christ .Le calendrier de l'Eglise catholique a été élaboré au fil des années, des siècles de l'église
chrétienne; remanié pour la dernière fois a la suite du concile Vatican II par le décret de la congrégation des rites du
21 janvier
1970.
Le calendrier liturgique catholique romain indique la place des fêtes fixes et mobiles, telle que le comput
ecclésiastique l'a déterminé. À la différence du calendrier civil qui mesure le temps , le calendrier liturgique ne
cherche qu'à rythmer l'année par le déroulement des activités liturgiques. À partir de la date de Pâques , un ensemble
de règles permet de connaître le temps liturgique et les dates des fêtes liturgiques . Ce calendrier a beaucoup évolué
durant les siècles de christianisme, s'enrichissant de nouvelles fêtes et solennités, jusqu'à une certaine lourdeur. Le
concile de Trente , puis le concile Vatican II , ont chacun mené une réforme du calendrier, dans un but d'allègement et
de cohérence. Certaines célébrations sont fêtées le même jour que leurs équivalentes du calendrier liturgique
orthodoxe .
Le calendrier des livres liturgiques de 1969
Par le Motu proprio « Mysterii paschalis » publié le 14 février 1969, le pape Paul VI instaure un « nouveau calendrier
» pour l'Église universelle. Par ce texte, il met en application les demandes de la constitution conciliaire
Sacrosanctum Concilium . Deux idées majeures dirigent cette réforme : la valorisation du dimanche, comme « fête de
la Résurrection », et la réduction du nombre de fêtes de saints.
Comment s’organise l’année liturgique ?
La constitution Sacrosanctum concilium de Vatican II sur la liturgie dit :
« L’Église, chaque semaine, au jour qu’elle a appelé le Jour du Seigneur, fait mémoire de la Résurrection du Seigneur
qu’elle célèbre encore une fois par an, en même temps que sa bienheureuse Passion, par la grande Solennité de
Pâques. Elle déploie tout le mystère du Christ pendant le cycle de l’année, de l’Incarnation et la Nativité jusqu’à
l’Ascension, jusqu’à la Pentecôte et jusqu’à l’attente de la bienheureuse espérance et de l’avènement du Seigneur. »
Autrement dit, l’année liturgique est le déploiement sur une année de la phrase prononcée lors de chaque messe : «
Nous proclamons ta mort, Seigneur Jésus, nous célébrons ta Résurrection, nous attendons ta venue dans la gloire. ».
L’année liturgique est ainsi structurée par les grandes fêtes qui reprennent l’ensemble du mystère du Christ. Elle
commence le premier dimanche de l’Avent et finit chaque année avec la fête du Christ- Roi (un des derniers
dimanches de novembre). Mais le centre de l’année liturgique est la célébration de la Résurrection. Comment a été
établi le calendrier liturgique ? Le calendrier liturgique catholique aide
la communauté chrétienne à vivre les grands événements de la vie et de lenseignement du Christ. Ce calendrier a
beaucoup évolué au fil des siècles. Il sétait progressivement alourdi avec laugmentation des célébrations de saints,
avant dêtre simplifié, notamment par le concile Vatican II (1962-1965). Ce cycle est rythmé par les grandes fêtes
(Noël, Pâques, Ascension, Pentecôte, Assomption, Toussaint) et les temps de préparation : lAvent qui prépare à Noël,
et le Carême qui prépare à Pâques. Le temps ordinaire est, lui, réparti sur deux périodes : du lendemain de la fête du
Baptême du Seigneur au mercredi des Cendres, puis du lendemain de la Pentecôte à lAvent. Le calendrier prend aussi
en compte les fêtes de la Vierge et des saints, pour aider les chrétiens à vivre de leur exemple et de leur intercession
tout au long de lannée.
Le cycle temporal
Le cycle temporal ou cycle de base ou cycle principal est le cycle rythmant les célébrations par les quatre (4) temps
pour revivre le mystère du salut accompli par Jésus: Avent, Noël ,
Carême , temps Pascal auquel s'ajoute entre eux le temps ordinaire.
Quelques expressions changent, et indiquent une « solennisation » différentes des temps liturgiques : on parle ainsi de
temps après l' Épiphanie ,
tempus post Epiphaniam , de l'Épiphanie à la veille du dimanche de la Septuagésime, de temps de la
Septuagésime , tempus septuagésima , du dimanche de la Septuagésime au Mardi gras. Du dimanche de la passion (5
e dimanche de carême) au samedi saint, c'est le temps de la Passion qui inclut la semaine sainte et le triduum pascal.
De Pentecôte à la veille du premier dimanche de l'Avent , c'est temps après la Pentecôte , tempus post pentecostem.
Pendant ce cycle de l'année liturgique, l'église commémore tout le mystère du Christ, de l'Incarnation jusqu'au jour de
Pentecôte et jusqu'a attente de l'avènement du Seigneur. Ce cycle donne une place importante aux grandes fêtes du
Christ et aux dimanches. Les jours du cycle autres que les grandes fêtes et les dimanches sont désignés sous le nom
de « féries ». Les deux grandes fêtes Paques et Noël,
sont les deux piliers de ce cycle et de l’année liturgique. Chacune est précédée d'une période préparatoire et suivie
d'une période d'action de grâce.
Pôle de Noël
Avant Noël
Venu du latin « Adventus »qui signifie
venue, le temps de l'Avent a une double signification.
D'une part, on se prépare à fêter la première venue du sauveur parmi les hommes : sa naissance
D' autre part on attend sa seconde venue a la fin des temps et on sait qu'il vient chaque jour dans nos vies. C'est donc
un temps de pieuse et joyeuse attente. Les féries du 17 au 24 sont consacrés à la préparation directe de noël .Il est
composé de trois quatre (4) dimanches.
La liturgie exprime ces sentiments de pénitence par des signes sensibles : ornements violets, suspension du Gloria.
Pas d’orgue, pas de fleurs.
Mais l’Avent est aussi un temps de joie, la joie du salut qui approche : aussi le chant de l’Alléluia est– il maintenu (à
la différence du carême.
Cette joie va s’intensifiant à mesure que l’on avance vers Noël : 3e dimanche de l’Avent, dimanche de ‘’ Gaudete ’’
(soyez dans la joie), l’Eglise ne retient plus sa joie à l’idée de la venue toute proche
de son sauveur : le célébrant ne revêtir des ornements roses (d’où son nom de ‘’dimanche rose’’ : couleur de l’aurore
qui annonce le jour.). On retrouve aussi, pour ce dimanche, des fleurs et l’orgue.
Les évangiles de l’Avent (Année A- Saint Mathieu)
1 er dimanche : il viendra : « vous ne connaissez pas le jour …Tenez- vous prêts : le fils de l’homme viendra. »
(Mt24, 37-44)
2 e dimanche : il vient : Jean- Baptiste annonce le Messie : « Convertissez-vous, le royaume des cieux est tout proche
! » (Mt11, 1-22)
3 e dimanche : Jean- Baptiste et Jésus : « Est- tu celui qui doit venir ? » (Mt11, 2-11)
4 e dimanche : il est venu : L’annonce de l’Ange à Joseph : « On l’appellera Emmanuel qui se traduit par Dieu avec
nous. » (Mt1, 18-24)
Les évangiles de l’Avent (Année B- Saint Marc)
1 er dimanche : vigilance , Seigneur, nous t’attendons : tu es notre Dieu
2 e dimanche : Patience : Seigneur, nous t’attendons, tu es promesse de paix.
3 e dimanche : joie : Seigneur, nous t’attendons, tu es notre joie
4 e dimanche : Alliance : seigneur, nous t’attendons, tu es visage d’alliance.
Les évangiles de l’Avent (Année C- Saint Luc)
1 er dimanche : « Restez éveillés et priez en tout temps. » (Lc21, 36)
2 e dimanche : « Préparez le chemin du Seigneur. » (Lc3, 4)
3 e dimanche : « Maître, que devons nous faire ? » (Lc3, 12)
4 e dimanche : « Tu es béni entre toutes les femmes. » (Lc1, 42)
La fête de Noël
«Un enfant nous est né, un fils nous a été donné. Sur son épaule, il porte le signe de sa royauté. On l’appelle …Prince
de Paix. » ( Is9, 5 )
C'est la fête de la naissance et de la venue de Jésus. La naissance du sauveur est pour toute l’Eglise, l’occasion d’une
joie sans pareille que la liturgie exprime par des signes sensibles : ornements blancs ou dorés, des fleurs, l’orgue se
fait entendre. On retrouve le Gloria, le chant des Anges, chant par excellence de cette fête de la Nativité.
La liturgie marque ce jour en célébrant trois messes pour honorer la triple naissance du Fils de Dieu.
A minuit, sa naissance temporelle, à Bethléem, il y a 2000 ans (la Nativité).
A l’aurore, sa naissance spirituelle dans nos âmes (visite des bergers à la crèche)
A la messe du jour, sa naissance éternelle dans le sein de son Père. (‘’au commencement était le Verbe…’’
Noël, c'est la fête qui prépare à mieux comprendre Pâques car il montre dans sa rédemption, le propre fils de Dieu fait
homme.
Le temps de Noël
Les huit jours après noël sont le prolongement de la fête .C'est un temps où les chrétiens se
rappellent dans l'action de grâce la nativité et les premiers manifestations du Seigneur. Il commence la vigile pascale
et s'achève le dimanche après Epiphanie.
Temps ordinaire
Les autres dimanches sont les dimanches ordinaires. Le dernier dimanche est la fête de christ roi .Le temps ordinaire
est une période de trente quatre (34) semaines qui va du lundi après le baptême du Seigneur au
mardi gras ;et du lundi après la fête du christ roi. Sur ce cycle, autour des fêtes de Noël et de Pâques , il y a le cycle
sanctoral où les fêtes de vierges Marie et des saints sont célébrés.
«En dehors des temps possédant leur caractère propre, il reste dans le cycle de l’année 33 ou 34 dimanche où l’on ne
célèbre aucun aspect particulier du mystère du Christ. On y commémore plutôt le mystère même du Christ dans sa
plénitude, particulièrement le dimanche. Cette période est appelée ‘temps ordinaire’ » (Présentation générale du
missel romain, P. 43 ).
Le pôle pascal
Avant Pâques
En latin « Quadrazésime » qui signifie
quarante jours, le temps de carême commence le mercredi des cendres (jour de jeune et d'imposition des cendres) et
s'achève avec la semaine sainte .C'est un temps e conversion et de retour a Dieu et les catéchumènes pour les étapes
baptismales.
Nous devons faire un effort pour avoir une meilleure vie chrétienne .Ce temps dure quarante jours. Il est composé de
six (6) dimanches.
Les évangiles de Carême (Année A- Saint Mathieu)
1 er dimanche : La tentation de Jésus dans le désert (Mt4, 1-11)
2 e dimanche : La transfiguration (Mt17, 1-13)
3 e dimanche : La femme samaritaine (Jn4, 5- 42)
4 e dimanche : Histoire de l’aveugle-né (Jn9, 1- 41)
5 e dimanche : La résurrection de Lazare (Jn11, 1- 45)
6 e dimanche : Jour des Rameaux et la Passion du Christ (Mt26, 4- 27, 66)
Les évangiles de Carême (Année B- Saint Marc)
1 er dimanche : La tentation de Jésus dans le désert (Mc1, 12- 15)
2 e dimanche : La transfiguration (Mc9, 2- 13)
3 e dimanche : Le renvoi des vendeurs du temple (Jn2, 13- 25)
4 e dimanche : « Quiconque croit en lui, sera sauvé » (Jn3, 14…21)
5 e dimanche : « Qui sauvera sa vie la perdra et la perdra a cause de moi la sauvera » (Jn12, 20- 33)
6 e dimanche : Jour des Rameaux et la Passion du Christ (Mc14, 1- 15, 47)
Les évangiles de Carême (Année C- Saint Luc)
1 er dimanche : La tentation de Jésus dans le désert (Lc4, 1-13)
2 e dimanche : La transfiguration (Lc9, 28b- 36)
3 e dimanche : « si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous. » (Lc13, 1- 9)
4 e dimanche : Parabole de la brebis perdue . (Lc15, 1…32)
5 e dimanche : Femme d’adultère (Jn8, 1- 11)
6 e dimanche : Jour des Rameaux et la Passion du Christ (Lc22, 14- 23, 56)
En ce temps de carême, la liturgie nous invite à regarder Jésus au désert : il prie, il jeûne, il subit les assauts du
démon. Cela nous amène à réfléchir sur nous même : c’est pour nous que Jésus prie et fait pénitence, et qu’il laisse de
démon L’approcher…six thème sont à approfondir
1. un temps de prière et de pénitence, un temps de purification
2. le Carême est une montée vers la fête de Pâques
3. le Carême nous prépare à suivre Jésus dans le mystère de sa Passion
4. prendre conscience du péché dans notre vie
5. une lutte nécessaire : le Carême est le temps du combat spirituel
6. le Carême : un temps privilégié pour la réconciliation.
La fête de Pâque
Jésus et la Pâque juive : Depuis l’âge de douze ans, Jésus a fêté Pâque comme les juifs. Mais la dernière fois où il a
fêté avec ses disciples (Jeudi saint), il lui donne un sens nouveau : c’est la Pâque chrétienne
Jésus nouvel Agneau pascal : J ésus se donne en nourriture .Il leur donne le pain et dit ‘’ prenez et mangez’’ ; c'est
cette nourriture qui nous remplit de la vie de Dieu et nous donne la force de la route qui mène à Dieu au paradis .Il
leur donne également le vin et dit encore ‘’ prenez et buvez ceci est mon sang’’ .Ce sang n'éloigne pas seulement le
mauvais mais nous lave du péché et nous redonne notre beauté de fils de Dieu
Les significations de Pâques
La Pâque de Jésus : passage de la mort Ce que Jésus a dit le jeudi saint se réalise le vendredi saint après avoir prier
pour ses apôtres (Jn17). Il offre sa vie en sacrifice et en nourriture. Le 3 e jour, il ressuscite. Jésus passe donc de la
mort à la vie : c'est la Pâques de Jésus.
La Pâques des chrétiens : C'est la fête de la mort et de la résurrection du christ et aussi des chrétiens. Avec Jésus et
grâce a sa résurrection par le baptême, le chrétien devient un être nouveau. Il passe de la prison du péché à la liberté
d'enfant de Dieu de la mort que donne le péché à la vie de Dieu. On fête cet événement chaque dimanche car le christ
est ressuscité un dimanche .C’est le jour du Seigneur. On le fête avec plus d'éclat une fois par an:le jour de Pâques.
Temps pascal
La fête de la Résurrection est une si grande joie que l’Eglise la prolonge pendant sept semaines qu’elle vit comme un
seul et grand jour de fête : c’est le temps pascal, qui se termine au soir de la Pentecôte. Ce temps comprend donc, les
mystères de la Résurrection, de l’Ascension du Sauveur et de la descente du Saint-Esprit sur l’Eglise. Quarante jours
après Pâques, c'est la fête de l' Ascension et dix jours plus tard la Pentecôte . Les huit premiers jours du temps
constituent
l'octave de paque et sont célébrés comme solennité du Seigneur. C'est la période pendant laquelle les chrétiens
pensent à la résurrection de Jésus et à leur naissance à la vie d'enfant de Dieu par le baptême qui les unit à la mort et à
la résurrection de Jésus. Il est composé de sept (7) dimanches.
Les évangiles du temps pascal (Année A)
1 er dimanche : La Pâques
2 e dimanche : La miséricorde de Dieu
3 e dimanche : Les apôtres d’Emmaüs (Lc24, 13- 35)
4 e dimanche : Bon pasteur : « je suis la porte des brebis » (Jn10, 7)
5 e dimanche : « Seigneur, montre nous le Père et cela nous suffit » (Jn14, 8)
6 e dimanche : « Je ne vous laisserez pas orphelins… » (Jn14, 18- 19)
7 e dimanche : Prière sacerdotale (Jn17, 1- 11a)
Les évangiles du temps pascal (Année B)
1 er dimanche : La Pâque
2 e dimanche : La miséricorde de Dieu
3 e dimanche : « Voyez mes mains et mes pieds, c’est bien moi …» (Lc24, 39)
4 e dimanche : Bon Pasteur : « Je suis le bon berger… » (Jn10, 11)
5 e dimanche : « Je suis la vigne… et vous êtes les sarments » (Jn15, 1- 2)
6 e dimanche : « Je vous appellerai amis… » (Jn15, 9- 17)
7 e dimanche : Prière sacerdotale (Jn17, 11b- 19)
Les évangiles du temps pascal (Année C- Saint Luc)
1 er dimanche : La Pâque
2 e dimanche : La miséricorde de Dieu
3 e dimanche : « Pierre m’aimes tu ? »
(Jn21, 15)
4 e dimanche : Bon Pasteur : « les brebis entendent ma voix et me connaissent… » (Jn10, 27)
5 e dimanche : « Aimez- vous les uns les autres. » (Jn13, 34)
6 e dimanche : L’annonce de l’envoi du consolateur (Jn14, 25- 29)
7 e dimanche Prière sacerdotale (Jn17, 20-26)
Comment est fixé le temps de Pâques ?
La Résurrection de Jésus a eu lieu un dimanche : la fête de Pâques, sommet de l’année liturgique,se célèbre donc
toujours un dimanche, mais, à la différence de Noël, sa date est mobile.
Pour fixer la date de Pâques, l’Eglise a conservé la manière de compter des Juifs, la mort et la résurrection du
Sauveur ayant eu lieu lors de la pâque juive. Le Concile de Nicée, en l’an 325, l’a fixée au dimanche après la pleine
lune qui suit le 20 mars (veille de l’équinoxe de printemps).
Ainsi la fête de Pâques se célèbre entre les dates extrêmes du 22 mars et du 25 avril. Cette date en commande
beaucoup d’autres : du mercredi des cendres à la fête du Sacré- Cœur.
En conséquence, le mercredi des Cendres, qui inaugure le carême, pourra être au plus tôt le 5 février et au plus tard,
le 10 mars.
Cycle Sanctoral
Tout en célébrant le mystère du christ pendant le cycle temporal, l'Eglise vénère aussi la Bienheureuse vierge Marie
avec un amour particulier et elle se propose à la piété des fidèles; les mémoires des saints et des autres saints. La fête
de ces saints est célébrée comme le jour d'anniversaire de leur mort. Ce cycle est encore appelé cycle
secondaire . Le cycle sanctoral est plus chargé dans le rite de saint Pie V : l'édition de 1962 du missel romain compte
environ 260 fêtes de saints au calendrier général.
La célébration des saints
Dans la vie de tous les jours, nous fêtons notre anniversaire à la date de notre naissance. Pour les saints, c’est
différent car, en ce qui les concerne, le plus souvent, c’est leur entrée au paradis. C’est pourquoi l’Eglise a pris
l’habitude de les célébrer le jour de leur »entrée dans la vie éternelle », de leur « naissance au ciel » (du moins, pour
ceux dont on connaît cette date)
Quel est le lien entre temps et liturgie ?
Dès l’Ancien Testament, le temps liturgique est en relation avec l’action de Dieu dans l’histoire humaine. La Bible
énonce que Dieu est à l’origine du temps et de ses rythmes (Genèse 1 à 3). Mais la Bible est aussi le récit de
l’intervention de Dieu dans l’histoire d’un peuple particulier, le peuple hébreu. Au livre de l’Exode apparaît la
célébration de la Pâque, mémoire de la fin de la servitude du peuple de Dieu en Égypte (Exode 12, 14 et 42). Cette
célébration, annuelle, rend présente à chaque génération la libération des Hébreux. La liturgie actualise ainsi et rend
présente l’action de Dieu dans l’histoire pour sauver son peuple. L’Église de même, par la liturgie, actualise le
mystère du Christ. « Dans le christianisme, écrit Jean- Paul II dans la lettre apostolique Tertio millennio adveniente
(1994), le temps a une importance fondamentale. C’est dans sa dimension que le monde a été créé, c’est en lui que se
déroule l’histoire du Salut qui a son apogée dans la “plénitude du temps” de l’Incarnation, et atteint sa fin dans le
Retour glorieux du Fils de Dieu, à la fin des temps. En Jésus- Christ Verbe incarné, le temps devient une dimension
de Dieu qui est en lui-même éternel. Avec la venue du Christ, commencent les “derniers jours” (cf. Hébreux 1, 2), la
“dernière heure” (1 Jean 2, 18), avec elle commence le temps de l’Église qui durera jusqu’à la Parousie… Chaque
année, chaque jour, chaque moment est inclus dans l’Incarnation et la Résurrection du Christ pour se retrouver ainsi
dans la Plénitude du temps. C’est pourquoi l’Église, elle aussi, vit et célèbre la liturgie dans l’espace d’une année.
L’année solaire est ainsi imprégnée par l’année liturgique qui reproduit en un sens tout le mystère de l’Incarnation et
de la Rédemption en commençant par le premier dimanche de l’Avent pour se terminer par la solennité du Christ-
Roi, Seigneur de l’univers et de l’histoire. Chaque dimanche rappelle le jour de la Résurrection du Seigneur. »
Les évangiles lus au cours de l’Année liturgique
« Pour présenter aux fidèles avec plus de richesse la table de la Parole de Dieu » (Vatican II, Constitution sur la Sainte
Liturgie, P. 51, 1963), les lectures des messes du dimanche surtout pour le temps ordinaire, sont centrées sur les
évangiles de : Saint Mathieu (année A), Saint Marc (année B), Saint Luc (année C). Et chaque année, l’Evangile de
Saint Jean structure le temps pascal. Les lectures du dimanches sont réparties sur trois années. Signalons que les
premières lectures des messes quotidiennes sont reparties sur deux (2) années : les années paires et les années
impaires.
Années liturgiques A, B, C
Quand in te revient de préparer les livres liturgiques à la bonne page, il est important de connaître certains détails.
Toute célébration liturgique nous permet de découvrir quelques passages de la Bible. Les textes sont nombreux,
riches et variés. Pour avoir accès à l’essentiel de l’Ancien et du nouveau Testament, les lectures des dimanches et
fêtes ont été réparties sur un cycle de trois années, commençant au premier dimanche de l’Avent. Pendant le temps
ordinaire, on lit essentiellement les textes de Mathieu pendant l’année A, ceux de Marc et de Jean pendant l’année B,
et ceux de Luc pendant l’année C.
Une petite astuce : pour savoir si une année civile correspond aux textes de l’année liturgique A, B, ou C, il suffit de
savoir que les années C sont celles dont les chiffres additionnées donnent un multiple de 3 (par exemple pour 2007 :
2+0+0+7= 9, chiffre divisible par 3) ou bien dont le chiffre divisé par 3 donne un nombre entier (par exemple
2007/3= 669 le résultat est un chiffre entier, donc en 2007 nous avons lu les textes de l’année liturgique C,
essentiellement issus de Saint Luc
exercice
Calendrier liturgique
C'est un
dimanche festif, car il célèbre l'entrée
du Christ à
La dernière semaine du
violet
Carême
, où il est accueilli
triomphalement par le
peuple t
Les 3 derniers jours (jeudi, vendredi et
samedi) composent le
tritium pascal.
Célèbre la
de Jésus.
(jeudi)
Célèbre la descente de
C'est un
dimanche festif, car il célèbre l'entrée
du Christ à
La dernière semaine du
violet
Carême
, où il est accueilli
triomphalement par le
peuple t
Les 3 derniers jours (jeudi, vendredi et
samedi) composent le
tritium pascal.
Célèbre la
de Jésus.
(jeudi)
Célèbre la descente de
Debout : C'est la principale attitude liturgique .Elle exprime la disponibilité de l'homme à la rencontre avec son Dieu,
son attention humble, son désir de rejoindre le seigneur. Tu te tiens droit sur les deux pieds, les mains correctement
placées. Tes yeux suivent le déroulement de la messe et non les mouches qui volent. Pendant le Kyrié, les oraisons, la
prière universelle, tous les servants sont immobiles, la tête inclinée, les yeux baisés, les mains jointes pour intérioriser
leur prière et inviter les fidèles à mieux prier. ( Ez2, 1 )
Assis : C'est la position de l'écoute de l'assimilation, de méditation et de demande. Pour s’asseoir, le Samuel attend
habituellement que le célébrant soit assis. En te tenant droit, tu poses les mains sur les genoux ou tu tiens ton missel.
Ton service ne t’empêche pas de suivre et de chanter avec l’assemblée. Pour être moins distrait pendant les lectures,
regarde le lecteur ou le lectionnaire. Tu seras ainsi moins plus attentif à la Parole. (Lc10, 39 )
Génuflexion : Fléchir le genou est un acte d'adoration, exprimant l'hommage de tout le corps. Tu la feras doucement,
en gardant le buste bien droit, le genou droit à terre
Agenouillement : C'est l'attitude spontanée que prend l'homme quand il veut marquer son adoration, son imploration
ou son repentir. Lorsque le Saint sacrement est exposé, tu peux le faire avec une petite inclinaison.
Prostration : Il consiste à s'étendre tout le long sur le sol. C'est l'attitude que prennent pendant le chant des litanies,
ceux qui vont être ordonnées (évêques, prêtres, diacres), ceux et celles qui vont faire leur profession religieuse
définitive. Elle exprime une supplication et une parfaite disponibilité à l'appel divin. ( 1Cor14, 25 ; 2Sm12, 16 )
Inclinaison ou révérence : C'est un signe naturel de respect et de politesse qui exprime dans la liturgie, la qualité des
relations qui nous unissent à Dieu, aux saints et à ceux qui célèbrent avec nous l'oeuvre de Dieu. L'inclinaison
minime ne met en mouvement que la tête; l'inclinaison profonde dessine presque un angle droit entre le tronc et les
jambes; l’inclinaison médiocre fait courber les épaules.
Prosternation : Geste d’adoration que font certains ordonnés : les évêques, le prêtres et les diacres. Elle symbolise
l’abandon total à Dieu et le respect. ( Ex20, 5 ; Ps 95 )
Mains :
* Jointes : lorsque tu es debout en forme de prière qui s’élève vers le ciel, le pouce droit sur le pouce gauche.
* Croisées : sur la poitrine
* Dans les manches : de ton aube
* Une main posée sur la poitrine : lorsque l’autre est occupée
* Posée sur les genoux : lorsque tu es assis.
Marche : Marcher doucement comme un prince. Elle est un signe de servir Dieu à tout moment.
Pour te retourner : N’oublie pas que tu n’es pas une danseuse, que ton mouvement soit naturel et pas trop rapide. Si
vous êtes deux, veillez à agir ensemble, si possible en vous tournant l’un vers l’autre et en évitant de tourner le dos à
l’autel, au célébrant ou au tabernacle.
NB : Lorsque tu passes devant un célébrant ou que tu présentes un objet, tu fais une petite inclinaison, juste avec la
tête. Veille à ne pas faire écran entre le prêtre, l’autel et l’assemblée. Bien accomplir ton service est très important
pour la beauté de la liturgie, mais fais le humblement sans te croire plus indispensable que le prêtre.
COURS DU STAGIAIRE
Stagiaire : celui qui reçu trois (03) mois de formation. Cette formation consiste à connaître les différentes parties de
la messe.
Identité
Un Samuel est un chrétien qui fait partie de l’Eglise. Il vient régulièrement à la messe pour servir le Seigneur, le
prêtre et les fidèles. Donc il est un servant. Ce dernier mot est de la même famille que les mots : serviteur, service,
serviabilité, servir, etc. Tous ces mots ont la même origine : le mot latin servus (qui signifie esclave !).
Ainsi, être Samuel,
Ø C’est être l’ami de Jésus :
C’est d’abord vouloir ressembler à Jésus, remplir la mission qu’il nous confie : être serviteur comme lui a été
serviteur. C’est aussi approcher de son autel avec respect et amour, en ayant bien conscience que c’est Jésus lui-même
que nous désirons d’abord nous approcher. Non pas l’autel en tant que table, mais l’autel en tant qu’il nous rappelle le
Seigneur et ce qu’il a fait pour nous. Il s’agit ainsi de vouloir être un vrai disciple de Jésus, de vouloir l’aimer de tout
son cœur et aimer les autres comme le Seigneur nous dit de les aimer. Avant de faire des choses, il s’agit d’aimer !
Plus que des choses à faire, c’est une attitude intérieure qu’il faut avoir : le Samuel est celui qui veut connaître, aimer
et servir Jésus ; celui qui a de l’amitié pour le Seigneur. Bref, celui qui veut vivre la foi !
Ø C’est vouloir aimer en actes (Faire) :
L’attitude intérieure du Samuel doit cependant se manifester dans les actes. Comme Jésus, nous devons aimer « en
actes et en vérité ». Par amour, nous servons un autel bien concret. Nous devons donc faire des choses concrètes,
utiles, efficaces et belles ; nous devons chercher à comprendre ce que nous faisons pour pourvoir y mettre tout notre
cœur.
Ø C’est avoir l’esprit de service (comment faire)
Servir, dans l’esprit de Jésus, c’est enfin s’investir totalement dans ce que l’on fait, se donner sans compter, en y
mettant le meilleur de soi même, sans chercher à se remarquer, sans vouloir prendre la première place, mais avec
générosité, discrétion, joie, régularité, fidélité. L’autel, qui est la table du sacrifice, où Jésus se donne, doit aussi nous
rappeler que nous sommes invités à nous donner nous-mêmes.
En conclusion, le Samuel est un serviteur à côté de Dieu et qui sert Dieu .Il est proche du sacré. Il est dans le sacré ;
IL manipule le sacré à travers sa mission dans l’ÉGLISE ; son service est sacré. Si son service est sacré, alors lui-
même doit être sacré.
Servir la Messe ne veut pas dire que tu deviens quelqu'un sans importance à qui on fait faire les corvées. A ses
disciples le Christ a dit un jour
"Désormais je ne vous appellerais plus «serviteurs», mais «mes amis»" .
Quand les enfants et les adolescents accomplissent leur service à l'autel avec joie et enthousiasme, ils offrent aux
jeunes de leur âge un témoignage éloquent sur l'importance et la beauté de l'Eucharistie. Grâce à la sensibilité
marquée et imaginative qui caractérise leur âge, et grâce aux explications et à l'exemple des prêtres et de leurs
compagnons plus âgés, les plus jeunes peuvent aussi grandir dans la foi et se passionner pour les réalités spirituelles.
Jean-Paul II, Lettre aux prêtres, Jeudi-saint 2004
Présentation de la messe
Le Rites d’ouverture
46. Les rites qui précèdent la liturgie de la parole, c’est-à-dire l’introït, la salutation, l’acte pénitentiel, le Kyrie, le
Gloria et la collecte, ont le caractère d’une ouverture, d’une introduction et d’une préparation.
Leur but est que les fidèles réunis en corps réalisent une communion, et se disposent à bien entendre la parole de Dieu
et à célébrer dignement l’Eucharistie.
Lors de certaines célébrations, qui sont jointes à la Messe selon la norme des livres liturgiques, on omet les rites
d’ouverture, ou bien on les accomplit d’une manière particulière.
Le chant d´entrée (l’introït)
47. Lorsque le peuple est rassemblé, tandis que le prêtre entre avec le diacre et les ministres, on commence le chant
d´entrée (introït). Le but de ce chant est d´ouvrir la célébration, de favoriser l´union des fidèles rassemblés,
d´introduire leur esprit dans le mystère du temps liturgique ou de la fête, et d´accompagner la procession du prêtre et
des ministres.
48. Il est exécuté alternativement par la chorale et le peuple ou, de la même manière, par le chantre et le peuple, ou
bien entièrement par le peuple ou par la chorale seule. On peut utiliser ou bien l´antienne avec son psaume qui se
trouvent soit dans le Graduale romanum
soit dans le Graduale simplex; ou bien un autre chant accordé à l´action sacrée, au caractère du jour ou du temps, et
dont le texte soit approuvé par la Conférence des évêques. S’il n’y a pas de chant pour l´entrée, on fait réciter
l´antienne que propose le Missel, soit par les fidèles, soit par certains d´entre eux, soit par un lecteur ou, autrement,
par le prêtre lui-même, qui peut aussi l’adapter sous forme de monition d’ouverture.
La salutation à l´autel et au peuple rassemblé
49. Lorsqu´ils sont arrivés au “sanctuaire”, le prêtre, le diacre et les ministres saluent l´autel par une inclination
profonde. Pour exprimer leur vénération, le prêtre et le diacre baisent ensuite l’autel; et le prêtre, si cela est opportun,
encense la croix et l’autel. .
50. Lorsque le chant d´entrée est fini, le prêtre, debout à son siège, fait le signe de la croix avec toute l´assemblée.
Ensuite, en saluant la communauté rassemblée, il lui signifie la présence du Seigneur. Cette salutation et la réponse du
peuple manifestent le mystère de l´Église rassemblée.
Après la salutation au peuple, le prêtre, ou le diacre, ou un ministre laïc, peut, par quelques mots très brefs, introduire
les fidèles à la messe du jour.
L’acte pénitentiel
51. Ensuite, le prêtre invite à l’acte pénitentiel qui, après un bref instant de silence, est réalisé par toute la
communauté en utilisant une formule de confession générale ; le prêtre la conclut par une absolution, qui n’a pas
toutefois l’efficacité du sacrement de pénitence. Le dimanche, au Temps pascal surtout, en lieu et place de l’acte
pénitentiel, on peut faire la bénédiction de l’eau et l’aspersion en mémoire du baptême.
Le Kyrie eleison
52. Après l’acte pénitentiel, on commence toujours le Kyrie eleison , à moins que cette invocation n´ait déjà trouvé
place dans l’acte pénitentiel lui-même. Puisque c´est un chant par lequel les fidèles acclament le Seigneur et
implorent sa miséricorde, il est habituellement exécuté par tous, le peuple, la chorale ou un chantre y tenant leur
partie.
Chaque acclamation est ordinairement dite deux fois, mais cela n´exclut pas, en raison du génie des différentes
langues, des exigences de l´art musical, ou en raison des circonstances, qu´on puisse la répéter davantage. Quand le
Kyrie est chanté comme faisant partie de l’acte pénitentiel, on fait précéder d’un " trope "* chaque acclamation.
Le Gloria in excelsis
53. Le Gloria est une hymne très ancienne et vénérable par laquelle l´Église, rassemblée dans l´Esprit Saint, glorifie
Dieu le Père ainsi que l´Agneau qu’elle supplie. On ne peut jamais remplacer le texte de cette hymne par un autre. Le
Gloria est entonné par le prêtre ou, si cela est opportun, par un chantre ou par la chorale ; il est chanté soit par tous
ensemble, soit par le peuple alternant avec la chorale, soit par la chorale elle-même. Si on ne le chante pas, il doit être
récité par tous, ensemble ou par deux chœurs qui alternent.
On chante ou on dit le Gloria le dimanche en dehors de l´Avent et du Carême, aux solennités et aux fêtes, ou encore
dans des célébrations particulières plus solennelles.
La prière d´ouverture (collecte)
54. Puis, le prêtre invite le peuple à prier; et tous, avec le prêtre, font un instant de silence, pour prendre conscience
qu´ils se tiennent en présence de Dieu, et pour mentionner intérieurement leurs intentions de prière. Ensuite le prêtre
prononce la prière d’ouverture, appelée habituellement « collecte », qui exprime le caractère de la célébration. Selon
l’antique tradition de l’Eglise, cette prière s’adresse habituellement à Dieu le Père, par le Christ, dans l´Esprit Saint,
et se termine par une conclusion trinitaire, c’est-à-dire par la conclusion longue, de la manière suivante :
- si elle s´adresse au Père: "Per Dominum nostrum Iesum Christum Filium tuum, qui tecum vivit et regnat in unitate
Spritus Sancti, Deus, per omnia saecula saeculorum" (Par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur et notre Dieu, qui
règne avec toi et le Saint-Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles);
- si elle s´adresse au Père, mais avec mention du Fils à la fin: "Qui tecum vivit et regnat in unitate Spiritus Sancti,
Deus, per omnia saecula saeculorum" (Lui qui règne avec toi et le Saint-Esprit, maintenant et pour les siècles des
siècles);
- si elle s´adresse au Fils: "Qui vivis et regnas cum Deo Patre in unitate Spuiritus Sancti, Deus, per omnia saecula
saeculorum" (Toi qui règnes avec le Père et le Saint-Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles).Le peuple s´unit
à la supplication et la fait sienne par l´acclamation Amen .
A la messe on ne dit toujours qu’une seule prière d’ouverture (collecte).
B) Liturgie de la Parole
55. La partie principale de la liturgie de la Parole est constituée par les lectures tirées de la sainte Écriture, avec les
chants qui s´y intercalent. En outre, l´homélie, la profession de foi et la prière universelle la développent et la
concluent. Car dans les lectures, que l´homélie explique, Dieu adresse la parole à son peuple, il découvre le mystère
de la rédemption et du salut et il offre une nourriture spirituelle; et le Christ lui-même est là, présent par sa parole, au
milieu des fidèles. Cette parole divine, le peuple la fait sienne par le silence et les chants, et il y adhère par la
profession de foi; nourri par elle, il supplie avec la prière universelle pour les besoins de toute l´Église et pour le salut
du monde entier.
Le silence
56. La liturgie de la Parole doit se célébrer de manière à favoriser la méditation, c’est-à-dire en évitant toute forme de
précipitation qui empêche le recueillement. Il est même bon qu’elle comprenne quelques brefs moments de silence,
adaptés à l’assemblée réunie : par ce moyen, avec l’aide de l’Esprit Saint, la parole de Dieu est accueillie dans le
cœur et la réponse de chacun se prépare dans la prière. Ces moments de silence peuvent être observés opportunément,
par exemple avant de commencer la liturgie de la Parole, après la première et la seconde lecture, et enfin après
l’homélie.
Les lectures bibliques
57. Dans les lectures, la table de la parole de Dieu est dressée pour les fidèles, et les trésors bibliques leur sont
ouverts. Il importe par conséquent d’observer l’ordonnance des lectures bibliques, qui montre bien l’unité de l’un et
l’autre Testament et de l’histoire du salut, et il n’est jamais permis de remplacer les lectures et le psaume responsorial,
qui contiennent la parole de Dieu, par d’autres textes non bibliques.
58. Dans la célébration de la messe avec peuple, les lectures sont toujours proclamées de l’ambon.
59. Traditionnellement, la fonction de proclamer les lectures n´est pas une fonction présidentielle, mais ministérielle.
Les lectures seront donc proclamées par un lecteur et l’Evangile par le diacre ou, en son absence, par un autre prêtre.
Toutefois s’il n’y a pas de diacre ou d’autre prêtre, le prêtre célébrant lira lui-même l´Évangile ; et s’il ne se trouve
pas non plus d’autre lecteur idoine, le prêtre célébrant proclamera aussi les autres lectures.
Après chaque lecture, le lecteur dit une acclamation à laquelle répond le peuple rassemblé, accordant ainsi honneur à
la parole de Dieu accueillie dans la foi et dans un cœur reconnaissant.
60. La proclamation de l’Evangile constitue le sommet de la liturgie de la Parole. Il faut lui accorder la plus grande
vénération. La liturgie elle-même nous l´enseigne puisqu’elle la distingue des autres lectures par des marques
d’honneur spécifiques : soit de la part du ministre chargé de l´annoncer, qui s´y prépare par la bénédiction et la prière;
soit de la part des fidèles qui par leurs acclamations reconnaissent et professent que le Christ est présent et leur parle,
et qui écoutent sa lecture debout ; soit par les signes de vénération adressés au Livre des Évangiles.
Le psaume responsorial
61. La première lecture est suivie du psaume responsorial qui fait partie intégrante de la liturgie de la Parole et a une
grande importance liturgique et pastorale, car il favorise la méditation de la parole de Dieu.
Le psaume responsorial correspond à chaque lecture et se prend d’ordinaire dans le lectionnaire.
Il importe que le psaume responsorial soit chanté, au moins pour ce qui est de la réponse du peuple. Le psalmiste, ou
chantre du psaume, exécute les versets du psaume à l´ambon ou à un autre endroit approprié, tandis que toute
l´assemblée est assise et écoute; habituellement celle-ci participe par un refrain, à moins que le psaume ne soit dit de
manière suivie, c´est-à-dire sans reprise d’un refrain. Cependant, pour que le peuple puisse plus facilement donner
une réponse en forme de psalmodie, on a choisi quelques textes de refrains et de psaumes pour les différents temps de
l´année ou pour les différentes catégories de saints, que l´on peut employer, au lieu du texte correspondant à la
lecture, chaque fois que le psaume est chanté. Si le psaume ne peut pas être chanté, on le récitera de la manière la plus
apte à favoriser la méditation de la parole de Dieu.
A la place du psaume marqué dans le lectionnaire, on peut chanter aussi le répons graduel du Graduale romanum, ou
le psaume responsorial ou alléluiatique du Graduale simplex, tels qu´ils se trouvent dans ces différents livres.
L’acclamation avant l’Evangile
62. Après la lecture qui précède immédiatement l’Evangile, on chante l´Alléluia ou un autre chant établi par les
rubriques, selon ce que demande le temps liturgique. Ce genre d’acclamation constitue un rite ou un acte ayant valeur
en lui-même, par lequel l’assemblée des fidèles accueille le Seigneur qui va leur parler dans l’Evangile, le salue et
professe sa foi en chantant. L’acclamation est chantée par tous debout, la chorale ou le chantre donnant l’intonation
et, le cas échéant, on répète l’acclamation ; le verset est chanté par la chorale ou le chantre.
1. L´ Alléluia est chanté en tout temps en dehors du Carême. Les versets sont pris au lectionnaire ou au Graduale .
2. Pendant le Carême on remplace l’ Alléluia par un verset avant l’Evangile, qui se trouve dans le lectionnaire. On
peut encore chanter un autre psaume ou "trait", tel qu’on le trouve dans le
Graduale.
63. Quand il n´y a qu´une seule lecture avant l´Évangile:
1. Au temps où l´on doit dire l´Alléluia , on peut employer soit le psaume alléluiatique, soit le psaume suivi de
l´Alléluia avec son verset.
2. Au temps où l´on ne doit pas dire l´Alléluia, on peut employer ou bien le psaume et le verset avant l´Évangile, ou
bien le psaume seulement.
3. Si on ne les chante pas, on peut omettre l´Alléluia ou le verset avant l´Évangile.
64. La séquence, qui est facultative sauf aux jours de Pâques et de la Pentecôte, est chantée avant l’ Alléluia.
L´homélie
65. L´homélie fait partie de la liturgie et elle est fortement recommandée car elle est nécessaire pour nourrir la vie
chrétienne. Elle doit expliquer un aspect des lectures scripturaires, ou bien d´un autre texte de l´ordinaire ou du
propre de la messe du jour, en tenant compte soit du mystère que l´on célèbre, soit des besoins particuliers des
auditeurs.
66. L’homélie doit être faite habituellement par le prêtre célébrant lui-même ou par un prêtre concélébrant à qui il
l’aura demandé, ou parfois aussi, si cela est opportun, par un diacre, mais jamais par un laïc. Dans des cas particuliers
et pour une juste cause, l’homélie peut être faite aussi par l’évêque ou un prêtre qui participe à la célébration et qui ne
peut pas concélébrer.
Les dimanches et fêtes de précepte, il faut faire l´homélie à toutes les messes célébrées en présence du peuple, et on
ne pourra l’omettre que pour une cause grave; les autres jours, elle est aussi recommandée, surtout aux féries de
l´Avent, du Carême et du Temps pascal, ainsi qu´aux autres fêtes et aux occasions où le peuple se rend à l’église en
plus grand nombre.
Après l’homélie, il sera utile d’observer un bref moment de silence.
La profession de foi
67. Le Symbole, ou profession de foi, vise à ce que tout le peuple rassemblé réponde à la parole de Dieu annoncée
dans les lectures de la sainte Ecriture et expliquée dans l´homélie, et, en professant la règle de la foi dans une formule
approuvée pour l’usage liturgique, se rappelle et professe les grands mystères de la foi avant que ne commence leur
célébration dans l’Eucharistie.
68. Le Symbole doit être chanté ou dit par le prêtre avec le peuple, le dimanche et les jours de solennité; on peut aussi
le dire lors de célébrations particulières plus solennelles.
S´il est chanté, il est entonné par le prêtre ou, si cela est opportun, par un chantre ou par la chorale ; mais il est chanté
soit par tous ensemble, soit par le peuple alternant avec la chorale. Si on ne le chante pas, il doit être récité par tous,
ensemble ou par deux chœurs qui se répondent l’un l’autre.
La prière universelle
69. Dans la prière universelle, ou prière des fidèles, le peuple répond en quelque sorte à la parole de Dieu reçue dans
la foi et, exerçant la fonction de son sacerdoce baptismal, présente à Dieu des prières pour le salut de tous. Il convient
que cette prière ait lieu habituellement aux messes avec peuple, si bien que l´on fasse des supplications pour la sainte
Église, pour ceux qui nous gouvernent, pour ceux qui sont accablés par diverses misères, pour tous les hommes et
pour le salut du monde entier.
70. Les intentions seront habituellement:a) pour les besoins de l´Église, b) pour les dirigeants des affaires publiques et
le salut du monde entier, c) pour ceux qui sont accablés par toutes sortes de difficultés, d) pour la communauté locale.
Toutefois, dans une célébration particulière, comme une confirmation, un mariage ou des obsèques, l´ordre des
intentions pourra s´appliquer plus exactement à cette occasion particulière.
71. C´est au prêtre célébrant de diriger la prière, de son siège. Il l’introduit par une brève monition qui invite les
fidèles à prier. Il la conclut par une oraison. Il faut que les intentions soient sobres, composées avec une sage liberté et
en peu de mots, et qu’elles expriment la supplication de toute la communauté.
Elles sont dites de l’ambon, ou d’un autre lieu approprié, par le diacre, un chantre, un lecteur ou un autre fidèle laïc.
Le peuple, debout, exprime sa supplication, soit par une invocation commune après chacune des intentions, soit par
une prière silencieuse.
C) Liturgie eucharistique
72. A la dernière Cène, le Christ a institué le sacrifice et le banquet pascal par lequel le sacrifice de la croix est sans
cesse rendu présent dans l´Église lorsque le prêtre, représentant le Christ Seigneur, accomplit cela même que le
Seigneur lui-même a fait et qu´il a transmis à ses disciples pour qu´ils le fassent en mémoire de lui.
En effet, le Christ prit le pain et la coupe, rendit grâce, fit la fraction et les donna à ses disciples, en disant: "Prenez,
mangez, buvez; ceci est mon Corps; ceci est la coupe de mon Sang. Vous ferez cela en mémoire de moi". Aussi
l´Église a-t-elle organisé toute la célébration de la liturgie eucharistique en parties qui correspondent à ces paroles et à
ces actes du Christ. De fait:
1) Dans la préparation des dons, on apporte à l´autel le pain et le vin avec l´eau, c´est-à-dire les éléments que le Christ
a pris dans ses mains.
2) Dans la Prière eucharistique, on rend grâce à Dieu pour toute l'œuvre du salut, et les dons offerts deviennent le
Corps et le Sang du Christ.
3) Par la fraction du pain et par la communion, les fidèles, aussi nombreux soient-ils, reçoivent d’un seul pain le
Corps du Seigneur et d’une seule coupe le Sang du Seigneur, de la même manière que les Apôtres les ont reçus des
mains du Christ lui-même.
La préparation des dons
73. Au commencement de la liturgie eucharistique, on apporte à l´autel les dons qui deviendront le Corps et le Sang
du Christ.
D´abord on prépare l´autel, ou table du Seigneur, qui est le centre de toute la liturgie eucharistique, en y plaçant le
corporal, le purificatoire, le missel et le calice, à moins que celui-ci ne soit préparé à la crédence.
Puis on apporte les offrandes: faire présenter le pain et le vin par les fidèles est un usage à recommander; le prêtre ou
le diacre reçoit ces offrandes à un endroit favorable, pour les déposer sur l´autel. Même si les fidèles n´apportent plus,
comme autrefois, du pain et du vin de chez eux, ce rite de l´apport des dons garde sa valeur et sa signification
spirituelle.
De l´argent, ou d´autres dons au profit des pauvres ou de l´Église, peuvent être apportés par les fidèles ou recueillis
dans l´église; on les dépose à un endroit approprié, hors de la table eucharistique.
74. La procession qui apporte les dons est accompagnée par le chant d’offertoire (Cf. n. 37b) qui se prolonge au
moins jusqu´à ce que les dons aient été déposés sur l´autel. Les normes qui concernent la manière d´exécuter ce chant
sont les mêmes que pour le chant d´entrée (n. 48). Le chant peut toujours accompagner les rites de l’offertoire, même
lorsqu’il n’y a pas de procession des dons.
75. Le pain et le vin sont déposés par le prêtre sur l’autel, geste qu’il accompagne des formules établies ; le prêtre
peut encenser les dons placés sur l´autel, puis la croix et l´autel lui-même, pour signifier que l’oblation de l´Église et
sa prière montent comme l´encens devant la face de Dieu. Puis, le diacre ou un autre ministre encense le prêtre, à
cause de son ministère sacré, et le peuple, en raison de sa dignité baptismale.
76. Ensuite le prêtre se lave les mains sur le côté de l’autel, rite qui exprime le désir de purification intérieure.
La prière sur les offrandes
77. Lorsqu´on a déposé les offrandes et terminé les rites d´accompagnement, on conclut la préparation des dons et on
se prépare à la Prière eucharistique par l´invitation à prier avec le prêtre et par la prière sur les offrandes.
A la messe, on dit une seule prière sur les offrandes, qui se termine par la conclusion brève: Per Christum Dominum
nostrum (Par Jésus, le Christ, notre Seigneur) ; si cependant elle fait mention du Fils à la fin, ce sera : Qui vivit et
regnat in saecula saeculorum (Toi qui règnes pour les siècles des siècles).
Le peuple s’unit à la prière et la fait sienne par l’acclamation Amen .
La Prière eucharistique
78. C´est maintenant que commence ce qui est le centre et le sommet de toute la célébration: la Prière eucharistique,
prière d´action de grâce et de sanctification. Le prêtre invite le peuple à élever les cœurs vers le Seigneur dans la
prière et l´action de grâce, et il se l´associe dans la prière qu´il adresse à Dieu le Père par Jésus Christ dans l’Esprit
Saint, au nom de toute la communauté. Le sens de cette prière est que toute l´assemblée des fidèles s´unisse au Christ
dans la confession des hauts faits de Dieu et dans l´offrande du sacrifice. La Prière eucharistique exige que tous
l’écoutent avec respect et en silence.
79. On peut distinguer comme suit les principaux éléments qui forment la prière eucharistique :
1. L´action de grâce (qui s´exprime surtout dans la préface) : le prêtre, au nom de tout le peuple saint, glorifie Dieu le
Père et lui rend grâce pour toute l´œuvre de salut ou pour un de ses aspects particuliers, selon la diversité des jours,
des fêtes ou des temps.
2. L´acclamation: toute l´assemblée, s´unissant aux puissances d’en haut, chante le Sanctus . Cette acclamation, qui
fait partie de la Prière eucharistique, est prononcée par tout le peuple avec le prêtre.
3. L´épiclèse: par des invocations particulières, l´Église implore la puissance de l’Esprit Saint, pour que les dons
offerts par les hommes soient consacrés, c´est-à-dire deviennent le Corps et le Sang du Christ, et pour que la victime
sans tache, qui sera reçue dans la communion, profite au salut de ceux qui vont y participer.
4. Le récit de l´Institution et la consécration: par les paroles et les actions du Christ s´accomplit le sacrifice que le
Christ lui-même a institué à la dernière Cène lorsqu´il offrit son Corps et son Sang sous les espèces du pain et du vin,
les donna à manger et à boire aux Apôtres et leur laissa l´ordre de perpétuer ce mystère.
5. L´anamnèse: en accomplissant l´ordre reçu du Christ Seigneur par l´intermédiaire des Apôtres, l´Église fait
mémoire du Christ lui-même, célébrant principalement le mémorial de sa passion bienheureuse, de sa glorieuse
résurrection, et de son ascension dans le ciel.
6. L´offrande: au cœur de cette mémoire, l´Église, surtout celle qui est actuellement ici rassemblée, offre au Père,
dans le Saint-Esprit, la victime sans tache. L´Église veut que les fidèles non seulement offrent cette victime sans
tache, mais encore qu´ils apprennent à s´offrir eux-mêmes et soient parfaitement réunis, de jour en jour, par la
médiation du Christ, dans l´unité avec Dieu et entre eux, pour qu´à la fin Dieu soit tout en tous.
7. Les intercessions : on y exprime que l´Eucharistie est célébrée en union avec toute l´Église, celle du ciel comme
celle de la terre, et que l´offrande est faite pour elle et pour tous ses membres vivants et morts, qui ont été appelés à
participer à la rédemption eau salut obtenus par le Corps et le Sang du Christ.
8. La doxologie finale: elle exprime la glorification de Dieu ; elle est ratifiée et conclue par l´acclamation du peuple :
Amen.
Les rites de communion
80. Puisque la célébration eucharistique est le banquet pascal, il convient que, selon l´ordre du Seigneur, son Corps et
son Sang soient reçus par les fidèles bien préparés comme une nourriture spirituelle. C´est à cela que tendent la
fraction et les autres rites préparatoires par lesquels les fidèles sont immédiatement amenés à la communion.
L’oraison dominicale
81. Dans l´oraison dominicale, on demande le pain quotidien qui, pour les chrétiens, évoque surtout le pain
eucharistique, et on y implore la purification des péchés, pour que les choses saintes soient vraiment données aux
saints. Le prêtre prononce l´invitation à la prière, tous les fidèles disent celle-ci avec le prêtre, et le prêtre seul ajoute
l´embolisme que le peuple conclut par la doxologie. L´embolisme, qui développe la dernière demande de l´oraison
dominicale, demande pour toute la communauté des fidèles la libération de l’emprise du Mal. L´invitation, la prière
proprement dite, l´embolisme et la doxologie par laquelle le peuple conclut cet ensemble, sont chantés ou dits à haute
voix.
Le rite de la paix
82. Vient ensuite le rite de la paix : l’Eglise implore la paix et l´unité pour elle-même et toute la famille humaine, et
les fidèles expriment leur communion dans l’Eglise ainsi que leur amour mutuel avant de communier au sacrement.
En ce qui concerne le signe de la paix à transmettre, la façon de faire sera décidée par les Conférences des évêques,
selon la mentalité et les us et coutumes de chaque peuple. Il convient cependant que chacun souhaite la paix de
manière sobre et uniquement à ceux qui l’entourent.
La fraction du pain
83. Le prêtre rompt le pain eucharistique, aidé, le cas échéant, par le diacre ou un concélébrant. Le geste de la
fraction, accompli par le Christ à la dernière Cène et qui a donné son nom à toute l’action eucharistique à l´âge
apostolique, signifie que les multiples fidèles, dans la communion à l´unique pain de vie, qui est le Christ, mort et
ressuscité pour le salut du monde, deviennent un seul Corps (1 Co 10, 17). La fraction commence après le rite de la
paix, et se fait avec le respect qui s’impose, en évitant de le prolonger sans nécessité ou de lui donner trop
d’importance. Ce rite est réservé au prêtre et au diacre.
Le prêtre rompt le pain et met dans le calice une parcelle de l’hostie pour signifier l’unité du Corps et du Sang du
Seigneur dans l’œuvre du salut, c’est-à-dire le Corps du Christ Jésus vivant et glorieux. L’invocation Agnus Dei
(Agneau de Dieu) est ordinairement chantée par la chorale ou le chantre, et le peuple y répond, ou bien elle est dite à
haute voix. Cette invocation accompagne la fraction du pain et peut donc être répétée autant de fois qu´il est
nécessaire jusqu’à ce que le rite soit achevé. La dernière fois, elle est conclue par les mots: dona nobis pacem (donne-
nous la paix) .
La communion
84. Le prêtre, par une prière à voix basse, se prépare à recevoir avec fruit le Corps et le Sang du Christ. Les fidèles
font de même par une prière silencieuse.
Puis le prêtre montre aux fidèles le pain eucharistique, au-dessus de la patène ou du calice, et les invite au banquet du
Christ; en même temps que les fidèles, il fait un acte d´humilité, en reprenant les paroles évangéliques indiquées.
85. Il est très souhaitable que les fidèles, comme le prêtre est tenu de le faire lui-même, reçoivent le Corps du
Seigneur avec des hosties consacrées au cours de cette même célébration et, dans les cas prévus (cf. n. 283), qu´ils
participent au calice, afin que par ces signes mêmes, la communion apparaisse mieux comme la participation au
sacrifice actuellement célébré.
86. Pendant que le prêtre consomme le Sacrement, on commence le chant de communion pour exprimer par l´unité
des voix l´union spirituelle entre les communiants, montrer la joie du cœur et mettre davantage en lumière le
caractère « communautaire » de la procession qui conduit à la réception de l’Eucharistie. Le chant se prolonge
pendant que les fidèles communient. Mais il s’arrêtera au moment opportun s’il y a une hymne après la communion.
On veillera à ce que les choristes aussi puissent communier commodément.
87. Pour le chant de communion, on peut prendre soit l´antienne du Graduale romanum, avec ou sans psaume, soit
l´antienne avec son psaume du Graduale simplex, ou un autre chant approprié approuvé par la Conférence des
évêques. Le chant est exécuté soit par la chorale seule, soit par la chorale ou le chantre avec le peuple.
S´il n´y a pas de chant, l´antienne proposée dans le Missel peut être dite soit par les fidèles, soit par quelques-uns
d´entre eux, soit par un lecteur ou, à défaut, par le prêtre, après avoir lui-même communié et avant qu’il ne distribue
la communion aux fidèles.
88. Lorsque la distribution de la communion est achevée, le prêtre et les fidèles, si cela est opportun, prient en silence
pendant un certain temps. Si on le décide ainsi, toute l´assemblée pourra aussi exécuter une hymne, un psaume, ou un
autre chant de louange.
89. Pour achever la prière du peuple de Dieu et conclure tout le rite de communion, le prêtre dit la prière après la
communion, dans laquelle il demande les fruits du mystère célébré.
A la messe, on dit une seule prière après la communion, qui se termine par la conclusion brève qui est :
- si elle s’adresse au Père : Per Christum Dominum nostrum (Par Jésus, le Christ, notre Seigneur);
- si elle s’adresse au Père, mais avec mention du Fils à la fin : Qui vivit et regnat in saecula saeculorum (Lui qui règne
pour les siècles des siècles);
- si elle s’adresse au Fils: Qui vivis et regnas in saecula saeculorum (Toi qui règnes pour les siècles des siècles).
Le peuple fait sienne cette oraison par l´acclamation Amen .
D) Rites de conclusion
90. Relèvent des rites de conclusion:
a) de brèves annonces, si elles sont nécessaires;
b) la salutation et la bénédiction du prêtre qui, certains jours et à certaines occasions, est enrichie et développée par la
prière sur l´assemblée ou une autre formule solennelle;
c) l’envoi du peuple par le diacre ou le prêtre afin que chacun retourne à ses bonnes œuvres, en louant et bénissant le
Seigneur;
d) le baiser de l’autel par le prêtre et le diacre, suivi de l’inclination profonde vers l’autel par le prêtre, le diacre et les
autres ministres.
Floribeth Mora Diaz, la bénéficiaire du second miracle reconnu pour la canonisation du pape Jean-Paul II, a raconté
vendredi 5 juillet 2013 à la presse les circonstances de sa guérison inexpliquée.
Souffrant d’un anévrisme au cerveau qui ne devait lui laisser que peu de jours à vivre, cette Costaricaine avait prié le
bienheureux Jean-Paul II, le 1er mai 2011, soit le jour même de la béatification du pape polonais. Dans sa chambre à
coucher, dans une petite ville de la province de Cartago au Costa Rica, Floribeth Mora a dit avoir entendu sa voix : «
Lève-toi ! N’aie pas peur ! » Elle se leva alors de son lit. Son mari l’interrogea : « Mon amour, qu’est-ce que tu fais
ici ? » « Je me sens mieux », lui a-t-elle répondu.
Elle avait commencé à souffrir de maux de tête intenses en avril 2011. Les médecins avaient diagnostiqué un
anévrisme cérébral. « Sa vie était en danger », a précisé son médecin, le docteur Alejandro Vargas. « C’était très triste
de voir mes enfants me regarder, debout à côté de mon lit, avec mon mari qui voulait paraître fort. »
« C’EST VRAIMENT UN MIRACLE, JE NE PEUX PAS L’EXPLIQUER »
Comme elle regardait la photographie du pape polonais dans un journal, le bienheureux Jean-Paul II a commencé à
lui parler, explique-t-elle. « J’ai été surprise. J’ai continué à regarder le magazine. J’ai dit : “Oui, Seigneur”, et je me
suis levée. » Depuis son état de santé ne lui a plus causé aucune inquiétude.
Le docteur Vargas a confirmé qu’il n’y avait aucune explication médicale à sa guérison. « C’est vraiment un miracle,
je ne peux pas l’expliquer. » Floribeth Mora a conservé le magazine comme une relique et c’est avec une grande
émotion qu’elle l’a présenté à la presse.
L’Ambon : Lieu privilégié de prédication et de proclamation de la Parole de Dieu. Dans certaines basiliques, c'était
chacune des deux petites tribunes symétriques à l'entrée du chœur destinées à la lecture de l'épître et de l'évangile.
Actuellement et habituellement, c'est un pupitre placé dans le chœur, il remplace la chaire dont le rôle fonctionnel (en
surplomb au milieu de la nef) était de faciliter l'audition avant l'installation de sonorisations dans les églises.
Le Pupitre : il s’agit d’un emplacement le plus souvent dans le chœur, normalement surélevé et spécifique pour la
proclamation de la parole de Dieu et pur l’homélie. On peut aussi y prononcer la prière universelle.
La crédence : c’est la table sur laquelle on y dépose les objets sacrés, les linges d’autel et autres objets du culte
utilisés dans les célébrations Eucharistiques.
Les Fonds baptismaux : c’est une sorte de bassine dans lequel on met de l’eau qui doit servir à conférer le sacrement
de Baptême.
L’Autel : c’est la table du Seigneur. Lieu où le sacrifice de la croix s’est rendu présent sous les espèces du pain et du
vin. L’autel porte normalement la marque des cinq (5) croix et renferme les reliques des martyrs. C’est une grande
table, assez élevée et recouverte de trois nappes. Sous les nappes on peut voir scellée une pierre sacrée renfermant des
reliques.
C'est à l'autel que le prêtre offre le sacrifice de la messe. Au milieu se trouve le tabernacle recouvert du conopée. À
l'intérieur, on conserve les Hosties consacrées, c'est-à-dire Notre Seigneur lui-même. Au-dessus, un grand crucifix fait
penser au Calvaire, où Jésus fit le sacrifice de sa vie renouvelé sur l'autel.
À droite et à gauche, sur les gradins, les chandeliers avec les cierges qu'on allume à la messe, pour signifier que Jésus
est la lumière du monde.
Sur le côté droit de l'autel, on aperçoit la
piscine , petit bassin creusé dans la pierre, au fond duquel est un trou pour l'écoulement des eaux. Le servant de messe
y verse l'eau du lavabo. Souvent la piscine est remplacée par un simple vase, le vase des ablutions .
Le Tabernacle : c’est le lieu où sont gardés et conservés les espèces Eucharistique en vue d’adoration des fidèles.
Leur présence est toujours signifiée par une lampe allumée appelé
lampe de sanctuaire qui invite au respect et à la prière.
La nef où sont les fidèles. On distingue également la nef principale, la nef secondaire et la nef tertiaire .
Quand la voûte est supportée par des piliers, l'espace entre le mur et les piliers se nomme nef latérale ou bas-côtés.
Le clocher , surmonté du coq, symbole de vigilance. Les cloches annoncent au peuple chrétien les offices auxquels ils
sont conviés. Elles sont bénites et ont reçu un nom. C'est la raison pour laquelle on dit, à tort, qu'elles sont baptisées.
Doublet transept : une des formes classiques des cathédrales est l’église à double transept.
La cathèdre : ou siège de l’évêque, à partir duquel il préside l’assemblée. Personne ne doit s’asseoir en dehors de
l’évêque du lieu.
La sacristie , comme son nom l'indique, est un lieu sacré où l'on se prépare aux cérémonies, où l'on garde les divers
objets du culte. Elle participe donc à la sainteté de l'église, avec laquelle elle communique. Aussi les enfants de chœur
n'y parleront que s'il est nécessaire et toujours à voix basse, pour ne pas troubler la prière des fidèles.
Toute sacristie possède un meuble avec un petit placard au milieu, en forme de tabernacle, et des tiroirs larges et plats
en bas. On y suspend ordinairement deux petits cartons sur l'un est écrit le nom de l'évêque du diocèse, que les prêtres
prononcent au canon de la messe ; sur l'autre, le nom du patron de l'église. Au-dessus du meuble, à la place d'honneur,
se trouve le crucifix, que le clergé salue au départ et à l'arrivée des cérémonies.
Les Samuel doivent être familiarisés avec toutes les choses que renferme la sacristie, connaître leur nom, leur place,
leur usage. Autrement comment pourraient-ils les présenter au prêtre et bien remplir leurs fonctions de servant ?
La sacristie contient des vases liturgiques, des ornements liturgiques, des vêtements liturgiques, des linges liturgiques,
des livres liturgiques, enfin divers objets utiles au culte. On peut citer :
La patène : c’est un petit plateau sur lequel l’on dépose l’hostie durant la messe. Sa forme est conçue de manière à
pouvoir être posée sur le calice, autre vase sacré utilisé pour la célébration eucharistique.
La custode : c’est une petite boîte en métal doré dans laquelle on dépose une ou plusieurs hosties consacrées, pour les
porter aux malades.
Coupelle : Patène un peu plus large et profond pour y mettre davantage d’hosties et distribuer la communion.
La lunule : c’est une pièce détachable de l’ostensoir de forme lunaire. Elle sert à porter le saint sacrement.
NB : Le calice avec la patène , en or ou en argent doré ; le calice, dans lequel le prêtre verse le vin qui devient à la
consécration le Sang de Notre Seigneur ; la patène, en forme de petit plat, sur laquelle il dépose la sainte Hostie. Ce
sont des vases consacrés, auxquels l'enfant de choeur, par respect, ne doit pas s’amuser avec. Le calice se tient par le
milieu avec la main droite et la gauche est sur le voile du calice ou sur le corporal.
Composition du calice
§ Calice
§ Purificatoire
§ Patène+ grande hostie
§ Corporal
§ Voile du calice
§ Clé du tabernacle
Le purificatoire : c’est un linge rectangulaire et de couleur blanche brodée d’une croix en général au centre, ce linge
sert à purifier les vases sacrés. Il se prie en six (6).
Le manuterge : c’est un linge de forme rectangulaire et de couleur blanche, e prêtre s’en sert pour essuyer les mains
après ablution.
La pâle : c’est un carton garni de toile blanche qui sert à couvrir le calice pendant les célébrations eucharistiques.
Le voile du calice : De couleur correspondant aux temps liturgiques, il sert à recouvrir le calice
La bourse : c’est une sorte de sac dans lequel on met la custode pour aller porter la communion aux malades.
Le pavillon : De couleurs correspondant aux temps liturgiques, l sert à recouvrir les ciboires contenant la communion.
La nappe du calice : De couleur correspondant aux temps liturgiques, elle sert à couvrir l’autel
Les nappes de communion : qu'on accroche à la grille pour la communion des fidèles, ou bien que les enfants de
chœur tiennent étendues sur leurs mains, lorsqu'ils communient à l'autel.
Les nappes d'autel : Ce sont de longues bandes de toile, de lin ou de chanvre. L'autel, pendant la messe, doit être
recouvert de trois nappes posées l'une sur l'autre.
La nappe du tabernacle : De couleur correspondant aux temps liturgiques il sert à recouvrir le tabernacle. Il est aussi
appelé pavillon.
À ces divers ornements qui servent exclusivement aux ministres sacrés, il convient d'ajouter :
Le voile du Saint Sacrement : sorte de bannière d'étoffe précieuse fixée à un support en bois et qu'on place devant le
Saint Sacrement exposé, pendant le sermon.
Les voiles violets : du temps de la passion. Ils servent à couvrir les croix et les statues depuis le dimanche de la
passion jusqu'au Samedi saint.
Le Grémial : serviette qui se place sur les genoux de l’évêque spécialement lorsqu’il doit utiliser les huiles saintes
pour éviter de salir la chasuble.
L ' amict : c'est un linge bénit de couleur blanche que le célébrant met sur les épaules normalement sur la soutane
L'aube : une tunique de voile blanc brodé pourvu de manches étroites que le célébrant porte sur l'amict en vue de la
célébration.
L'étole : c'est une bande d'étoffe décorée qui se met sur l'aube autour du cou. Elle mesure environ 2.60m de longueur.
L'étole est réservée aux diacres, aux prêtres et aux évêques. Les diacres la portent sur l'épaule gauche, en écharpe
tandis que les prêtres et les évêques la portent sur les deux épaules.
Le cordon : une petite corde généralement de couleur blanche dont le célébrant se ceint sur l'aube
La dalmatique : c'est un vêtement liturgique du diacre .Elle se met sur l'aube comme chasuble ; c'est une tunique
courte et étroite avec des manches.
La chasuble : c'est une sorte de manche ample de forme ovale souvent brodée de couleur correspondant aux temps
liturgiques que le célébrant porte au dessus de l'aube et l'étole en vue de la célébration.
La chape : sorte de grand manteau que portent les ministres sacrés aux processions, aux vêpres, au salut ou bien à
l'absoute. Elle varie de couleur selon les fêtes. Toutefois au salut, s'il est séparé des vêpres, on revêt la chape blanche
ou de drap d'or.
L'écharpe ou voile huméral : dont le prêtre se couvre les épaules pour porter, en le recouvrant également, le saint
ciboire, ou pour donner la bénédiction du Saint Sacrement.
Le surplis : un petit vêtement s'arrêtant à mis jambe que le célébrant porte sur la soutane pour certaines célébration.
C'est l'habit liturgique des acolytes. Il est encore appelé Cotta.
Camail : Courte pèlerine, boutonnée sur le devant, que les ecclésiastiques portent en hiver sur la soutane, le surplis ou
le rochet. Le camail est rouge pour les cardinaux, violet pour les évêques et noire avec un liseré violet pour les
chanoines. Le camail est aussi appelé
mozette.
La chasuble : elle est l’emblème de la charité et l’ouverture du prêtre qui rend le joug du Seigneur doux et aimable.
Le Lectionnaire : qui contient les lectures de la Parole de Dieu utilisées pour la messe. Il y a trois lectionnaires : le
lectionnaire dominical, pour les dimanches et fêtes ; le lectionnaire de semaine ou férial ; le lectionnaire des saints ou
sanctoral.
L’évangéliaire : est un livre qui contient seulement les évangiles pour la messe.
La Bible : qui est li livre le plus important et qui contient la Parole de Dieu en deux parties : l’ancien Testament et le
Nouveau Testament.
Le Collectaire : est le recueil de toutes les oraisons du célébrant lors de la célébration de l' Eucharistie de l' Église
catholique romaine, ou en tout cas de la première oraison appelée anciennement "collecte" parce qu'après avoir invité
l'assemblée à prier, le prêtre présente une prière qui est censée reprendre toutes les prières pour les présenter en même
temps à Dieu. Normalement, la première oraison (la "collecte" proprement dite) est la seule à avoir une longue
conclusion : « Par Jésus, le Christ, notre Seigneur, qui vit et règne avec Toi, Père et l'Esprit Saint, Dieu, pour les
siècles des siècles. Amen ! »
Le graduel désigne initialement le répons graduel , pièce de chant grégorien du propre de la messe , chanté à la suite
de la première lecture (remplacée par un psaume dans la liturgie moderne).
Par extension, le graduel est un livre liturgique catholique, c'est un recueil des
chants grégoriens qui peuvent être chantés à la messe .
Son nom vient de la pratique qui consistait à faire chanter le "répons graduel" par deux ou trois chantres, qui se
plaçaient sur les "marches" (latin = gradus) du jubé pour mieux se faire entendre. Le nom de ce chant s'est étendu à
tout le recueil.
La fontaine lavabo : avec un essuie-mains, où le prêtre se lave les doigts avant la messe.
Le Thabor : petit piédestal, pour supporter pendant le salut l'ostensoir, afin de le mieux mettre en vue.
Les canons d'autel : Ce sont trois tableaux de prières qu'on place debout sur l'autel, le plus grand au milieu, les deux
autres aux extrémités.
La clef du tabernacle : munie d'un gland pour la reconnaître, et ordinairement accrochée à l'intérieur du placard
tabernacle.
L' osculatoire : ou baiser de paix, portant l'image de Notre Seigneur, que les fidèles baisent respectueusement.
Le petit vase pour les purifications : sorte de verre avec couvercle, contenant de l'eau pour la purification des doigts
du prêtre. On le place sur l'un des gradins de l'autel.
Le reliquaire : souvent en forme de petite chapelle, qui renferme des reliques des saints.
Les candélabres : chandeliers à plusieurs branches, qui portent des bougies allumées pendant les offices, le Salut.
La croix :c'est une figure formée de deux barres croisées représentant la croix du Christ
Le crucifix : c'est un objet liturgique représentant Jésus Christ en croix
Le chandelier : c'est un support utilisé pour recevoir la chandelle (cierge ou bougie) et pour la maintenir debout
Les burettes : ce sont des petits vases généralement à anse et à couvercle qui servent à contenir l'eau et le vin utilisés
dans les célébrations eucharistiques.
Les corbeilles : pour le pain bénit.
Les bannières : avec l'image de Notre Seigneur, de la Sainte Vierge ou des saints. On les porte dans les processions.
Le dais. : C'est un baldaquin supporté par deux ou quatre hampes, pour abriter le Saint Sacrement dans les
processions.
L' ombrellino : petit dais ressemblant à un parasol, pour porter le Saint Sacrement à l'intérieur de l'église ou aux
malades.
L' aiguière : ressemblant à une grande burette avec anse, et le bassin, qui servent au lavement des mains du prêtre
après la distribution des cierges, des cendres, des rameaux.
Le bénitier portatif : sorte de petit seau contenant l'eau bénite dont le prêtre asperge les fidèles ou les objets à bénir, à
l'aide de l'aspersoir ou goupillon.
L' encensoir : petite cassolette suspendue à des chaînes, dans laquelle brûle l'encens, dont la fumée odoriférante
monte vers le ciel comme nos prières et nos adorations.
La navette : petit vase en forme de navire, pour mettre l'encens. Elle est munie, à l'intérieur, d'une cuiller.
L’ostensoir : c’est un objet de culte, destiné à présenter à l’adoration des fidèles l’hostie consacrée. On le place sur
l’autel pour le salut du saint sacrement, les moments d’adoration silencieuse.
La lunule : c’est une pièce détachable de l’ostensoir de forme lunaire. Elle sert à porter le saint sacrement.
Couleurs liturgiques
La couleur liturgique est un symbole employé dans le christianisme pour rendre visible la signification spirituelle du
temps liturgique . Le symbolisme de la
couleur des ornements liturgiques paraît aujourd'hui plus stable que celui de la forme des vêtements sacerdotaux .
L'un et l'autre font néanmoins fait l'objet de nombreuses variations en fonction des cultures et des époques. La
prescription de couleurs liturgiques déterminées n'a jamais été exclusive des nuances associées à chacune d'elles. Sur
ce point comme sur tant d'autres, les codifications liturgiques qui ont suivi le
concile de Trente marquent une volonté d'uniformisation sans précédent des couleurs liturgiques. Cinq couleurs
liturgiques sont désormais prescrites, chacune ayant sa signification propre, liée au temps liturgique ou à la fête
célébrée :
Le blanc
Couleur réservée aux célébrations liturgiques des jours de fête (sauf fêtes des martyrs en rouge), ainsi que pendant les
cinquante jours du temps pascal (du jour de Pâques à la Pentecôte). C’est la couleur de la pureté, de la simplicité, de
la joie et de la gloire du Seigneur.
Le rouge
Couleur réservée aux célébrations liturgiques des jours douloureux de la Passion du Christ et des
fêtes de martyrs. Elle est aussi présente dans les célébrations en l’honneur de l’Esprit Saint
(Pentecôte). Cette couleur symbolise la Charité et le sacrifice.
Le violet
Couleur réservée aux célébrations liturgiques des temps de pénitence (3 semaines de l’Avent, 6 semaines du Carême).
Elle est, depuis le concile Vatican II, également utilisée pour les liturgies des défunts.
Le vert
Couleur réservée aux célébrations liturgiques du temps ordinaire (environ 32 semaines pendant l’année). Il symbolise
l’espérance.
Il existe d’autres couleurs à savoir
Le noir
Couleur autrefois réservée aux célébrations liturgiques des temps de prière pour les défunts (2 novembre, funérailles).
Souvent remplacée par le violet depuis le Concile Vatican II.
Le rose
Avant le concile Vatican II, couleur réservée aux 3 e dimanche de l’Avent
(Gaudete) et 4 e dimanche de Carême
(Laetare). Cette couleur exprime la joie au milieu des temps de pénitence. “L’origine de cet usage liturgique est qu’au
dimanche Laetare, le pape bénissait la rose qu’il envoyait à l’un ou à l’autre des princes chrétiens. Cette couleur fut
ensuite employée au dimanche Gaudete qui offre certaines analogies liturgiques avec celui de Laetare” (RP Eugène
VANDEUR, Abbaye de Maredsous, La Sainte Messe - Notes sur sa Liturgie 1937).
L’or
Le drap d’or peut remplacer toutes les couleurs, sauf le violet et le noir. C’est une couleur solennelle souvent utilisée
lors des grandes fêtes. Il symbolise la gloire de Dieu et sa splendeur. Ce n’est pas à proprement parler une couleur
liturgique.
L’argent
Le drap d’argent peut remplacer le blanc.
Le bleu
Cette couleur peut être utilisée lors des célébrations liturgiques en l’honneur de la Très Sainte Vierge Marie. Elle est
en fait très rarement utilisée au contraire du blanc et de l’or qui la remplace généralement.
L'Ancien Testament
Ancien Testament vient d'un mot latin qui veut dire "alliance". Selon la tradition juive et chrétienne, Moïse est
l'auteur des 5 premiers livres de la Bible et la volonté de Dieu a été révélée à Israël par l'intermédiaire de Moïse
quand l'alliance a été conclue sur le mont Sinaï. Les livres de l'Ancien Testament ont été écrits sur un millier d'années.
L'Ancien Testament utilisé par les chrétiens est la Bible du judaïsme, complétée de 7 autres livres et adjonctions pour
les catholiques.
La transmission de l’Ancien Testament
Quand on étudie un peu l'histoire de la transmission de la Bible à travers les siècles, on remarque vite que la main
invisible de Dieu a protégé Sa Parole de l'erreur et d'une disparition totale. Très tôt dans l'histoire de l'humanité, les
hommes ont commencé à écrire. Il est désormais reconnu que, au temps d'Abraham (2000 av. J.C.) et bien avant
l'époque de Moïse, les hommes savaient écrire. Des tablettes en écriture sumérienne en sont l'exemple et nous
prouvent que les premiers prophètes de l'Eternel ont très bien pu écrire leurs prophéties sur de l'argile ou du papyrus.
La tradition orale, en outre, était très forte. Peu fiable? Pas tant que ça: les générations apprenaient les récits et les lois
religieuses par coeur et les récitaient depuis leur plus tendre enfance devant les anciens.
C'est Moïse (1500 ans avant J.C.) qui fut le premier écrivain de la Bible avec les 5 premiers livres (appelé
Pentateuque). D'autres prophètes, chroniqueurs, rois et sacrificateurs écrivirent les 22 livres de l'Ancien Testament
(selon le canon hébreu) sur une période de 1000 ans environ. Ce n'est pas un hasard si 'alphabet hébreu compte 22
lettres et l'Ancien Testament 22 livres... Chaque fois que Dieu inspirait un homme pour proclamer ou écrire Sa
Parole, la communauté toute entière l'intégrait aux révélations précédentes. Des copistes particulièrement méticuleux
recopiaient les précieuses paroles. Cela forma ce qu'on appelle le Canon, c'est-à-dire l'unité de la Bible.
Jusqu'en 1947, les manuscrits de l'Ancien Testament. les plus anciens que nous possédions dataient du Dixième siècle
après Jésus-Christ et venait des Massorètes, une communauté religieuse juive. Mais la découverte des manuscrits de
la mer morte en 1947 et leur datation (environ 250 avant Jésus-Christ) allait révéler la Providence de Dieu envers le
texte biblique. Dans ces grottes cachées aux hommes depuis des siècles, se trouvaient plusieurs manuscrits des textes
de l'Ancien Testament sur papyrus.
On s'empressa, bien sûr, de les comparer aux manuscrits des Massorètes, écrits 10 siècles plus tard. Résultat: des
différences (appelées "variantes") minimes pour autant de texte et un tel écart de temps : le savant B. Kennicott, par
exemple, a comparé ensemble 581 manuscrits, soit environ 280 millions de lettres hébraïques (des années de travail).
Il a trouvé 750.000 variantes insignifiantes (une lettre qui change) et 150.000 variantes un peu plus importantes (un
mot qui change), c'est-à-dire une variante toute les 1580 lettres seulement!
Comment se peut-il qu'il y ait eu aussi peu de différences ? La façon dont les copistes juifs recopiaient le texte sacré
l'explique aisément : ils comptaient le nombre de lettres de chaque livre recopié et savaient quelle devait être le verset
et la lettre du milieu; si une erreur importante apparaissait lors du comptage des lettres, le copiste détruisait
immédiatement son ouvrage pour le recommencer! Si un copiste avaient des doutes sur une lettre ou un mot, il le
recopiait néanmoins tel quel en ajoutant une note en marge. C'est ainsi que le texte de l'Ancien Testament que nous
possédons est tout à fait fiable et digne de foi : "Et l'Eternel dit: Je veille sur ma parole, pour l'exécuter." (Jérémie
1:12).
Le Pentateuque
Selon l’injustice, conformément à l’origine linguistique il signifie « composé de cinq rouleaux ». Le pentateuque est
l'ensemble des fondamentaux de l'Ancien Testament puis qu'ils traduisent la révélation essentielle vers laquelle
converge cette méditation et cette référence.
Genèse
Premier livre du pentateuque, il signifie au commencement d’après son premier mot. Ce livre contient une suite
d’histoire des origines grandes et petites. Les grandes origines sont sur le plan général de l’humanité et sur le plan
national l’histoire des origines d’Israël (l’origine des patriarches) Gn12-50. Elle va depuis Abraham jusqu'au douze
fils de Jacob inclut. En effet c’est en Jacob qu’Israël en tant que peuple peut connaître son origine. Elle contient 50
chapitres.
Exode
D’après son origine hébraïque il signifie « voici les noms ». Ce livre, le deuxième des saints premiers livres de la
bible est la continuité du livre genèse ; son point de départ est l’oppression que subissent les descendants de Jacob en
Egypte (Ex 1,8….) Mais Dieu va les délivrer. Après le récit de cette délivrance et de l’alliance du Sinaï vient la
description de la plus ancienne organisation religieuse et sociale du peuple. A partir de ces deux thèmes principaux
délivrance et alliance, ce livre jette les eux fondements de la pensée religieuse d’Israël. Elle est celle-ci Yahvé est le
Dieu unique pour Israël (Ex19, 4-6).
Lévitique
Quant à ce troisième livre originellement il signifie « il appela ». Il est à remarquer que le thème fondamental de ce
livre est le sacerdoce. Il est divisé en sept (7) parties.
1ère partie: chap1-7 loi sur les sacrifices.
2e partie: Chap8-9 consécration des prêtres et inauguration du culte.
3è partie: Chap10 précision sur le sacerdoce
4è partie: Chap11-18 loi de pureté et le rituel du grand pardon
5è partie : Chap19-26,2 loi de sainteté
6è partie: Chap26, 3-46 Bénédiction et malédiction de la proclamation de l'alliance
7è partie : Chap 27, loi sur les vœux. Il comporte 27 chapitres.
Nombres
Il signifie dans le désert. Le plus complexe des livres du pentateuque. Nombre a dû accueilli beaucoup de
morceaux des composites (Nb5; 9;18;30;36). Après avoir achevé la mise au service du sanctuaire et de son sacerdoce.
Le peuple se met en marche vers le pays de Canaan. C’est un livre qui donne toute une conception du peuple de Dieu.
Il comporte 36 chapitres.
Deutéronome
Composé de 34 chapitres, il est appelé parole selon la langue hébraïque. Il reprend beaucoup d’éléments de l'exode
et des Nombres mais d'une manière nouvelle. Il est divisé en quatre
Organisation de l'année liturgique
COURS D’ACOLYTE
Un acolyte est un Samuel du 3ème ordre qui a reçu trois mois de formation et qui manipule les vases sacrés, les linges
d’autel et la clochette lors des célébrations eucharistiques.
Les sacrements
1. Baptême
Le nom du Baptême vient du geste qui le réalise: baptiser signifie « plonger », « immerger ». La plongée dans l'eau
signifie pour celui qui demande le baptême (le catéchumène), son union au christ dans sa mort et sa résurrection. Il
est comme une « nouvelle créature » Les grands événements de l'histoire de l'Alliance de Dieu avec l'humanité,
rappelés dans la célébration de la nuit de Pâques (Vigile Pascale) annonçaient déjà le Baptême. Par exemple, la
traversée de la mer Rouge, véritable libération d'Israël de l'esclavage en Égypte, annonce la libération du péché par
le Baptême. Par sa Pâque, sa mort et sa Résurrection, le Christ a ouvert à tous les hommes les sources de la vie
éternelle.
Le Baptême se donne donc en plongeant le catéchumène dans l'eau, ou en lui versant de l'eau sur la tête, en
invoquant la Sainte Trinité: ‘ ’Je te baptise au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit.’’
La célébration du baptême
Ce qu’il faut prévoir : l’eau baptismale, saint chrême, cierge pascal ou bougies,
un vêtement blanc ou chrémeau de baptême, serviette, rituel de baptême, lectionnaire, huile des catéchumènes, etc.
Pour un adulte : Pour ce qui concerne le baptême, doit être considéré comme adulte, celui qui est sorti de l'enfance
et possède l'usage de la raison (can. 852, § 1). La préparation au Baptême se fait dans le catéchuménat et en suivant
les règles particulières édictées par la Conférence des Évêques (épiscopale) pour l'initiation sacramentelle (can. 851,
§ 1).
Pour un enfant : (sont assimilés aux enfants, ceux qui n'ont pas l'usage de la raison), les parents de l'enfant à
baptiser, ainsi que les personnes qui vont assumer la charge de parrains, seront dûment instruits de la signification
de ce sacrement et des obligations qu'il comporte (can. 851, § 2).
Jour et lieu : Bien que le Baptême puisse être célébré n'importe quel jour, il est néanmoins recommandé de le
célébrer habituellement le dimanche ou, si cela est possible, au cours de la veillée pascale (can. 856).
Le ministre du baptême
Le canon 530 , § 1 , confie spécialement au curé la fonction de baptiser (sans lui en réserver le droit); mais le
ministre ordinaire du Baptême est l'Évêque, le prêtre ou le diacre (can. 861, § 1). Cependant, sauf cas de nécessité,
nul ne peut, sans la permission requise, administrer le Baptême en un territoire étranger, pas même à ses propres
sujets (can. 862).
Le sujet du Baptême
Seul peut recevoir le Baptême, tout être humain qui n'a pas déjà été baptisé
Pour les adultes : Pour qu'un adulte
puisse être baptisé, il qu'il ait manifesté la volonté de recevoir le Baptême, qu'il soit suffisamment instruit des vérités
de la foi et des obligations chrétiennes et qu'il ait été mis à l'épreuve de la vie chrétienne par le catéchuménat; il sera
aussi exhorté à se repentir de ses péchés (can. 865 § 1).
Un adulte en danger de mort peut être baptisé si , ayant quelques connaissances des principales vérités de la foi, il
manifeste de quelque manière que ce soit son intention de recevoir le Baptême et promet d'observer les
commandements de la religion chrétienne (can. 865 § 2).
À moins d'un grave empêchement, l'adulte qui est baptisé sera confirmé immédiatement après le Baptême et
participera à la célébration eucharistique, en y recevant la communion (can. 866).
Pour les enfants : Les parents sont tenus par l' obligation de faire baptiser leurs enfants dans les premières
semaines; ils iront trouver leur curé au plus tôt après la naissance et même avant, afin de demander le sacrement
pour leur enfant et d'y être dûment préparés (can. 867, § 1). Si l'enfant se trouve en danger de mort, il sera baptisé
sans aucun retard (can. 867, § 2).
Pour baptiser licitement un enfant, il faut :
1° Que les parents y consentent, ou au moins l'un d'eux, ou ceux qui tiennent légitimement leur place;
2° Qu'il y ait un espoir fondé que l'enfant sera éduqué dans la religion catholique; si cet espoir fait totalement
défaut, le baptême sera différé, selon les dispositions du droit particulier, et les parents informés du motif (can. 868,
§ 1). En danger de mort, tout enfant peut être baptisé, même contre la volonté de ses parents (can. 868, § 2).
Les parrains :
Dans la mesure du possible, à la personne qui va recevoir le Baptême sera donné un parrain auquel il revient
d'assister dans son initiation chrétienne l'adulte qui se fait baptiser et, s'il s'agit d'un enfant, de la lui présenter de
concert avec les parents, et de faire en sorte que le baptisé mène plus tard une vie chrétienne en accord avec son
Baptême et accomplisse fidèlement les obligations qui lui sont inhérentes (can. 872). Un seul parrain, ou une seule
marraine, ou bien aussi un parrain et une marraine seront admis (can. 873).
Le parrainage n'est pas conçu par l'Église comme une fonction purement honorifique, mais comme une prise en
charge du baptisé, ce qui explique les
exigences de l'Église, exposées dans le canon suivant !
Pour que quelqu'un soit admis comme parrain, il faut :
Qu'il ait été choisi par la personne qui va être baptisée, par ses parents ou par ceux qui tiennent leur place ou, s'ils
font défaut, par le curé ou le ministre; qu'il ait les aptitudes et l' intention de remplir cette fonction;
qu'il ait seize ans accomplis, à moins que l'Évêque diocésain n'ait établi un autre âge, ou bien que le curé ou le
ministre estime devoir admettre pour une juste cause une exception;
qu'il soit catholique, confirmé, qu'il ait déjà reçu le Très Saint Sacrement de l'Eucharistie et qu'il mène une vie
cohérente avec la foi et avec la fonction qu'il va assumer;
qu'il ne soit sous le coup d'aucune peine canonique, légitimement infligée ou déclarée;
qu'il ne soit ni le père ni la mère de la personne qui doit être baptisée (can. 874, § 1).
~ Un baptisé qui appartient à une communauté ecclésiale non catholique ne sera admis qu'avec un parrain
catholique, et alors seulement comme témoin du Baptême (can. 874, § 2). ~
Preuve et inscription du Baptême
La personne qui administre le Baptême veillera à ce que, à moins que le parrain ne soit présent, il y ait au moins un
témoin par lequel l'administration du Baptême puisse être prouvée (can. 875).
Déroulement liturgique du baptême
A l’entrée de l’église
Habituellement, la cérémonie commence à l'entrée de l'église :
Les servants accompagnent le célébrant à l’entrée de l’église pour accueillir la famille.
Le célébrant demande aux parents d'exprimer pourquoi ils désirent faire baptiser leur enfant et ce que cela
représente pour eux, puis aux parrain et marraine comment ils conçoivent leur responsabilité.
Le prêtre, et à sa suite parents, parrain et marraine marquent l'enfant du signe de la croix. Cet accueil peut se faire à
la fin d'une messe du dimanche (cas de la paroisse Sainte Cécile), juste avant la bénédiction finale, afin de présenter
le baptisé à la communauté.
Procession vers le lieu de la Parole
Dans la nef
L'assemblée s'installe dans la nef
On fait deux lectures de la bible (la parole de Dieu), dont un texte d'évangile
On exprime plusieurs intentions de prière qu'on appelle " prière universelle ".
Près de la cuve baptismale
Près de la cuve baptismale, dans le baptistère s'il y en a un :
Le célébrant peut imposer les mains sur la tête du candidat, soit faire le signe de la croix sur le front avec l’huile des
catéchumènes.
Les parents, parrain et marraine, s'engagent à lutter contre le mal et proclament leur foi (profession de foi).
Le prêtre, après avoir béni l'eau, en verse sur la tête du candidat en lui disant " N, je te baptise au nom du Père, du
Fils et du St Esprit" .
Les rites complémentaires
Puis, il lui fait une onction d'huile sainte. L'onction avec le saint chrême, une huile parfumée, consacre le baptisé
"prêtre (en relation intime avec Dieu), prophète (appelé à manifester la présence de Dieu en parole et en acte) et roi
(responsable de ses frères et de la création)".
Il indique le sens du linge blanc ou chrémeau de baptême
Enfin, il donne au candidat le cierge allumé au cierge pascal pour qu'ils transmettent la lumière du Christ.
Le Rite de conclusion
La cérémonie se termine à l'autel :
L'assemblé dit le "Notre Père" la prière des enfants de Dieu
Le célébrant bénit les parents.
Procession vers la Statue de Marie. (Chant)
Enfin, les 2 registres (pour la paroisse et pour l'évêché) et le livret de famille catholique sont signés par le célébrant,
les parents le parrain et la marraine.
2. Mariage
"Le mariage chrétien est un signe de salut qui confère la grâce de Jésus-Christ. Il est un sacrement qui élève le lien
d'amour entre deux êtres humains pour en faire l'image visible du lien du Christ avec son Eglise." Déclaration de la
Conférence épiscopale allemande, 1973
L'essentiel du sacrement de mariage est l'échange des consentements : le double "oui " que les fiancés s'offrent pour
la vie. Ils sont eux-mêmes les ministres du sacrement, et non pas le prêtre.
On peut noter que le mariage est le seul sacrement, reçu en Eglise, qui ne soit pas donné par un prêtre ou un évêque.
Toutefois, le prêtre, témoin privilégié de l'Eglise, doit être présent comme tel pour que la mariage soit valide."Le
Christ, lui-même, lie les époux d'une union unique, indissoluble, féconde, à l'image de son Alliance, toujours fidèle,
avec l'Eglise : le Christ ne quitte plus son Eglise jusqu'à la fin des temps ! comme Dieu n'a jamais choisi un autre
peuple qu'Israël, même quand Israël était rebelle !" Cardinal Renard , Congrès des Associations familiales
catholiques, 1971
L'Eglise, en la personne du prêtre et du peuple de Dieu, est Témoin, et Témoin émerveillé.
L'Eglise voit dans l'alliance promise une figure et une image de la grande Alliance que Dieu a scellée avec son peuple
Israël, et définitivement réalisée en son propre Fils : c'est le sens de l'échange des alliances, dans le rite.
Ce qu’il faut prévoir : cierge pascal, les alliances, l’eau bénite, rituel du mariage, les registres, le plateau, etc.
Les servants accompagnent le célébrant à la porte de l’église pour accueillir les fiancés. Après un mot d'accueil du
célébrant, c'est " la liturgie de la parole " : on lit un texte de la Bible, on chante un psaume et le célébrant lit un
évangile et fait une homélie. Puis c'est l'échange des consentements par les fiancés devant les témoins. Les servants
accompagnent le célébrant avec le rituel, le plateau des alliances, l’eau bénite (et le micro). Le célébrant invite les
fiancés à se donner le sacrement. Il bénit les alliances. Les consentements sont suivis par la bénédiction et le don
mutuel des alliances et souvent par une prière des époux.
S'il n'y a pas de messe, l'assemblée dit le Notre Père, puis le célébrant donne la bénédiction nuptiale, et des membres
de l'assemblée lisent une prière universelle préparée par les époux.
Si la célébration comporte la messe, après l'échange des alliances et la prière des époux, on lit immédiatement la
prière universelle. Puis c'est la " liturgie eucharistique" au cours de laquelle le célébrant donne la bénédiction
nuptiale juste après le Notre père.
Qu'il y ait une messe ou non, la cérémonie se termine par une bénédiction finale et la signature des registres. Les
époux et leurs témoins signent les registres.
Le nouveau rituel suit pour l'essentiel ce rituel.
Les empêchements dirimants
~ Il y en a douze : l'âge, l'impuissance, le lien, la disparité de culte, l'Ordre sacré, les vœux religieux, le rapt, le
conjugicide, la consanguinité, l'affinité, l'honnêteté publique, la parenté légale ~
1. L'homme ne peut contracter validement mariage avant 16 ans accomplis et, la femme avant 14 ans accomplis
(1083, §1).La conférences des Évêques a la liberté de fixer un âge supérieur pour la célébration licite du mariage
(1083, §2).
2. L' impuissance antécédente et perpétuelle à copuler de la part de l'homme ou de la part de la femme, qu'elle soit
absolue ou relative, dirime le mariage de par sa nature même (1084, §1).
Si l'empêchement d'impuissance est douteux, que le doute soit de droit ou de fait, le mariage ne doit pas être
empêché ni déclaré nul tant que subsiste le doute (1084, §2).
La stérilité n'empêche ni ne dirime le mariage, restant sauves les dispositions du canon 1098 (1084, §3).
3. Attente invalidement mariage la personne qui est tenue par un lien du mariage antérieur, même non consommé
(can. 1085, §1).Même si un premier mariage est invalide ou dissous pour n'importe quelle cause, il n'est pas permis
d'en contracter un autre avant que la nullité ou la dissolution du premier mariage ne soit établie légitimement et
avec certitude (can. 1085, §2).
4. Est invalide le mariage entre deux personnes dont l'une a été baptisée dans l'Église catholique ou reçue dans cette
Église et ne l'a pas quittée par un acte formel, et l' autre n'a pas été baptisée (can. 1086, §1).On ne dispensera pas de
cet empêchement sans que soient remplie s les conditions dont il s'agit aux canons 1125 et 1126 (can. 1086, §2).Si,
au moment où le mariage a été contracté, une partie était communément tenue pour baptisée ou si son baptême
était douteux, il faut, selon le canon 1060, présumer la validité du mariage, jusqu'à ce qu'il soit prouvé avec certitude
qu'une partie a été baptisée et non pas l'autre (can. 1086, §3).
~ Canon 1125 : " L'Ordinaire du lieu peut concéder cette permission s'il y a une cause juste et raisonnable; il ne la
concédera que si les conditions suivantes ont été remplies :
la partie catholique déclarera qu'elle est prête à écarter les dangers d'abandon de la foi et promettra sincèrement de
faire son possible pour que tous les enfants soient baptisés et éduqués dans l'Église catholique;l'autre partie sera
informée à temps de ces promesses que doit faire la partie catholique, de telle sorte qu'il soit établi qu'elle connaît
vraiment la promesse et l'obligation de la partie catholique;les deux parties doivent être instruites des fins et des
propriétés essentielles du mariage, qui ne doivent être exclues ni par l'un ni par l'autre des contractants".~ Canon
1126 : " Il revient à la conférence des Évêques tant de fixer la manière selon laquelle doivent être faites ces
déclarations et promesses qui sont toujours requises, que de définir la façon de les établir au for externe, et la
manière dont la partie non catholique en sera avertie ".
5. Attentent invalidement mariage ceux qui sont constitués dans les ordres sacrés (can. 1087).
6. Attentent invalidement mariage les personnes qui sont liées par le vœu public perpétuel de chasteté dans un
institut religieux (can. 1088).
7. Aucun mariage ne peut exister entre l'homme et la femme enlevée ou au moins détenue en vue de contracter
mariage avec elle, à moins que la femme, une fois séparée de son ravisseur et placée en lieu sûr, et libre, ne choisisse
spontanément le mariage (can. 1089).
8. Qui en vue de contracter mariage avec une personne déterminée aura donné la mort au conjoint de cette personne
ou à son propre conjoint, attente invalidement ce mariage (can. 1090, §1).
Attentent aussi invalidement mariage entre eux ceux qui ont donné la mort à leur conjoint par une action commune
physique ou morale (can. 1090, §2).
9. En ligne directe de consanguinité , est invalide le mariage entre tous les ascendants et descendants tant légitimes
que naturels (can. 1091, §1).En ligne collatérale, il est invalide jusqu'au quatrième degré inclusivement (can. 1091,
§2).L'empêchement de consanguinité ne se multiplie pas (can. 1091, §3).Le mariage ne sera jamais permis s'il
subsiste quelque doute que les parties sont consanguines à n'importe quel degré en ligne directe ou au second degré
en ligne collatérale (can. 1091, §4).
10. L' affinité en ligne directe dirime le mariage à tous les degrés (can. 1092).
11. L'empêchement d' honnêteté publique naît d'un mariage invalide après que la vie commune n'ait été instaurée
ou d'un concubinage notoire ou public; et il dirime le mariage au premier degré en ligne directe entre l'homme et les
consanguins de la femme, et vice versa (can. 1093).
12. Ne peuvent contracter validement mariage entre eux ceux qui sont liés par la parenté légale issue de l'adoption,
en ligne directe ou au second degré en ligne collatérale (can. 1094).
Les sacrements sont des signes visibles du don gratuit (la grâce) de Dieu, institués par le Christ et confiés à l'Eglise.
Par les sacrements, le croyant entre et participe à la vie divine. Les rites visibles (eau, imposition des mains,
onction...) sous lesquels les sacrements sont célébrés, signifient et réalisent les grâces propres de chaque sacrement
(pardon de Dieu, vie de Dieu par le baptême, service des frères par l'ordination...)
L'Esprit Saint prépare aux sacrements par la Parole de Dieu. Les sacrements fortifient et expriment la foi, leur fruit,
s'il est d'abord personnel, contribue aussi à la communion de toute l'Eglise. « Une âme qui s'élève, élève le monde ».
L'Eglise célèbre les sacrements comme communauté structurée par les fidèles du Christ où chacun selon sa vocation
particulière : les ministres ordonnés (diacres, prêtres et évêques), catéchises, lecteurs, missionnaires... assure la
communion du Peuple de Dieu.
« Le sacrement est le signe qui remémore ce qui a précédé, à savoir la passion du Christ ; qui met en évidence ce qui
s'opère en nous pas la passion du Christ, à savoir la grâce ; qui pronostique, je veux dire qui annonce à l'avance la
Gloire à venir » S. Thomas (S. th. 3, 60, 3 )
Les sept sacrements de l’Église catholique
Le Baptême ,
L' eucharistie,
La confirmation
Le sacrement de réconciliation (appelé aussi sacrement de pénitence),
L' onction des malades (aussi appelée sacrement des malades, anciennement extrême-onction)
Le mariage,
Le sacrement de l'ordre ,
On distingue :
Les sacrements d'initiation : Baptême , Confirmation , Eucharistie (les deux premiers n'étant reçus qu'une fois et
laissant une marque indélébile),
Les sacrements de guérison : Réconciliation, Onction des malades (reçus chaque fois que cela est nécessaire),
Les sacrements du service : Mariage, Ordre .
On distingue également :
Les sacrements à caractères : Baptême, Confirmation , Ordre qui marque l'âme du fidèle [ ].
Le mariage est indissoluble jusqu'à la mort ou déclaré nul c'est-à-dire il n'a pas eu lieu (Église catholique- romaine),
dissoluble par décision épiscopale suivant le droit canon (Église orthodoxe); Le remariage des veufs/veuves est
possible. Il n'existe pas de divorce mais une séparation des corps peut être prononcée par les tribunaux
ecclésiastiques sans permettre évidemment un remariage sauf en cas de nullité de mariage (Église catholique). Il
existe un divorce religieux (Église orthodoxe, voir plus haut). Dans certains cas, un procès canonique en nullité peut
établir que l'union précédente n'existait pas et ne s'oppose donc pas à un nouveau mariage.
L'ordre comprend 3 degrés (diacre, prêtre, évêque ) et, laissant une marque indélébile, ne peut pas être répété pour
le même degré. Le mariage des prêtres et des évêques est défendu par l'Église catholique- romaine pour des motifs
de discipline ecclésiastique qui ne sont pas liés à la nature du sacrement et pourraient être abrogés ou modifiés par
simple décision de l'autorité pontificale, comme ce fut le cas pour l'ordination diaconale d'hommes mariés dans
l'Église catholique ; l'ordination d'hommes mariés comme prêtres (mais non évêques) est possible dans les Églises
d'Orient (orthodoxes et catholiques).
Normalement, ces sacrements sont conférés par le prêtre, sauf :
le Baptême , qui peut être conféré par le diacre et même, en cas de nécessité, par tout laïc,
le Mariage, que les époux se donnent l'un à l'autre, mais devant l'Église (le prêtre ou le diacre qui bénit l'union),
l' ordre, qui ne peut être donné que par l'évêque.
L' excommunication signifie l'interdiction provisoire, pour un baptisé, de l'accès aux sacrements (eucharistie en
particulier).
Importance de l'Église
Les sacrements étant les mêmes pour l'Église toute entière et faisant partie du dépôt divin, il revient à la seule
autorité suprême de l'Église d'approuver ou de déterminer ce qui est requis pour leur Validité; et il appartient à
cette même autorité suprême ou à toute autre autorité compétente (conférence des Évêques ou l'Évêque diocésain),
de fixer ce qui a trait à la licéité de leur célébration, de leur administration et de leur administration et de leur
réception, ainsi qu'au rite à observer dans leur célébration (can. 841).
Célébration des sacrements
Dans la célébration des sacrements, les livres liturgiques approuvés par l'autorité compétente seront fidèlement
suivis ; c'est pourquoi
personne n'y ajoutera, n'en supprimera ou n'y changera quoi que ce soit de son propre chef (can. 846, § 1); le
ministre célébrera les sacrements selon son rite propre (§ 2).
Gratuité des Sacrements
En dehors des offrandes fixées par l'autorité compétente, le ministre ne demandera rien pour l'administration des
sacrements, en veillant toujours à ce que les nécessiteux ne soient pas privés de l'aide des sacrements à cause de
leur pauvreté (can. 848).
Le découpage du missel
Le missel est décomposé en 5 grandes parties :
Le propre du temps : C’est dans cette partie que l’on retrouve les textes propres pour la messe que l’on va célébrer si
l’on ne fête pas de saints. Il existe 3 temps particuliers (Avent, Carême, Temps Pascal) auxquels on ajoute le temps «
de l’année » ou temps « ordinaire ».
L’ordinaire de la messe : Cette partie contient l’ensemble des textes que l’on dit ordinairement à la messe : Je
confesse à Dieu, Kyrie, Credo, Prières Eucharistiques…
Les préfaces : Toutes les préfaces de l’année à l’exception des préfaces propre à un jour particulier (par exemple la
préface de l’Assomption)
Le calendrier des saints (sanctoral) : Lorsque l’on fête un saint il existe des textes et des prières particulières. C’est
dans cette partie qu’on les retrouve, triés par date.
Les communs : L’ensemble des textes commun aux fêtes de saints, de la Vierge Marie…
L’organisation du missel
Les textes et les prières propres sont souvent regroupés sur une page soit dans la partie « propre du temps » si l’on
célèbre le dimanche ou durant un temps particulier, ou dans la partie « propre des saints » si l’on fête un saint. Il
arrive cependant que pour certains célébrations il n’y ait pas tous les textes (Antienne, Collecte, Prière sur les
offrandes, préfaces, antienne et prière de communion) dans la partie propre. Dans ce cas il faut aller chercher les
textes manquants dans la partie « commun », souvent à la fin du missel. De manière générale le missel précise
souvent un certain nombre de renvois à d’autres pages.
Préparer le missel
La préparation du missel est une tâche très importante en vue de la célébration de la messe. Il est important de le
faire avoir soin et au besoin de faire vérifier le missel par le célébrant lui-même. L’utilisation du missel pour les
textes « ordinaires » de la messe varie suivant les prêtres et les circonstances. Par exemple si l’on chante le Gloria, le
prêtre n’aura pas forcement besoin d’en avoir le texte sous les yeux. En général il est bon de placer un certains
nombres de signets : A la page propre du jour concerné, Au commun si l’on en a besoin, A la préface que l’on utilisera
Au Gloria et au Credo si le missel ne permet pas de les retrouver rapidement
Le graphique suivant présente la liste des prières « propres » de la messe en fonction des jours de célébration .
Ces prières sont à récités par les servants d’autel au cours d’une célébration eucharistique.
Les moments Les prières
Le matin, à la maison.
Aujourd’hui, je suis de service de « Samuel ». il faut que je fasse un effort pour faire mon travail de la maison, et bien
me préparer. Seigneur, je t’offre tout cela, c’est pour toi que je le fais, pour te servir
Je prépare les charbons et l’encensoir.
Seigneur, embrase mon cœur et ma vie au feu et au souffle de ton Esprit, comme j’embrase ces charbons
A la sacristie, je revêts mon aube.
Cette aube, souvent blanche me rappelle mon baptême. Elle est bien propre, bien repassée. C’est mon habit pour
aller vers toi, Seigneur. « lave- moi et je serai blanc plus que la neige
J’allume les cierges de l’autel. Je porte les chandeliers.
Je suis la lumière du monde. Jésus, sois ma lumière, aide moi à être lumière pour les autres.
Je porte l’encensoir, je suis devant.
Quelle joie quand on m’a dit ‘’allons à la maison du Seigneur’’. J’ouvre la marche balançant mon encensoir. Que c’est
beau de marcher ensemble à ta rencontre, en ta présence, à ta suite.
Je porte la croix. Avec Jésus, je porte ma croix
Je porte l’évangéliaire.
‘’Ah ! qu’ils sont beaux les pas de ceux qui portent la Bonne Nouvelle. Que je sois l’un d’eux !
Je porte le bénitier Merci pour mon baptême. Que cette eau le renouvelle en moi.
Mains jointes, je précède le prêtre vers le chœur et l’autel.
Je le fais avec respect et recueillement. C’est le prêtre, le ministre du Seigneur. Mes mains jointes font penser à notre
prière commune.
Devant l’autel, je salue par une génuflexion ou inclinaison.
Seigneur, je t’adore, en faisant ce geste devant toi. Je me fais petit, je me reconnais comme ta créature.
J’accompagne le prêtre, soit à l’autel, soit au siège.
Je suis tout près du prêtre, un peu le délégué de l’assemblée chrétienne
Je sonne. C’est la voix de Dieu qui appelle à la prière et l’accompagne.
S’il y a encensement. Que ma prière monte vers Dieu comme la fumée de l’encens.
Je suis debout. Seigneur, je suis prêt à te servir.
Je fais le signe de croix.
C’est mon signe de chrétien. Je me rappelle le mystère du Dieu amour, le mystère de la ste Trinité : l’amour des trois
personnes est si grand qu’il y a unité parfaite, et cet amour se traduit pour nous par Jésus qui nous donne sa vie sur
la croix.
Je confesse à Dieu, je m’incline, je frappe la poitrine.
Oui, c’est vrai, j’ai péché. Je ne voudrais pas, mais j’ai beaucoup péché. Pardon mon Dieu, purifie- moi.
Souvent, après le ‘’Gloire à Dieu’’, je prépare le missel au prêtre.
Je le fais avec grand respect. C’est le livre qui contient toutes les prières que nous adressons à Dieu au cours de la
messe.
Lectures. ‘’Parle, Seigneur, ton serviteur écoute’’
Alléluia. Oui, acclamons la Bonne Nouvelle de l’Evangile. Je suis heureux de la connaître.
Encensement de l’Evangile Merci de nous donner ta parole. Aide- moi à l’entourer de grand respect, et à bien en
vivre
Evangile. Parfois, le servant accompagne le prêtre prêt du pupitre.
‘’tu as les Paroles de la vie éternelle.’’ Que ta Parole me pénètre, pénètre toute ma vie, afin que je sois ton bonheur et
ta gloire. ‘ ’Gloire à Toi, Seigneur
Je crois en Dieu Avec fierté, je proclame ma Foi. Seigneur, avec les autres chrétiens, je crois vraiment en toi, je veux
vivre avec toi.
Prière universelle Oui, Seigneur, je prie pour toute l’Eglise, pour le monde. Et tu vois aussi le secret de mon cœur, tout
ce que je voudrais. Aide- moi à vouloir et demander ta volonté.
J’apporte le calice à l’autel, puis je présente le vin et l’eau
Comme les apôtres, j’aide à préparer le repas pascal. Avec le prêtre, j’offre ce pain et ce vin, et je m’offre tout entier,
toute ma vie.
Je reçois les offrandes des chrétiens
Merci pour les efforts et la vie de tous les chrétiens qui se donnent à toi. Aide- moi à me donner aussi.
Encensement des offrandes.
Ces offrandes vont devenir Corps et Sang du Christ. Que ma vie aussi, Seigneur, devienne ta vie.
Le prêtre se lave les mains.
Cette eau me rappelle mon baptême. Purifie- moi, Seigneur. Garde- nous purs pour mieux te servir. Fais- moi vivre.
Prions ensemble. Oui, prions pour la gloire de Dieu et le salut du monde.
Elevons notre cœur.
Oui, je tourne mon cœur vers le Seigneur, qu’il soit tout à lui, tout ouvert vers lui pour qu’il le remplisse de son
amour.
Ceci est mon Corps, ceci est mon Sang.
Je sonne discrètement pour inviter tout le monde à regarder avec foi le corps et le Sang du Christ. Moi aussi, je
regarde et j’adore.
Encensement. Oui, Seigneur, je crois, c’est toi-même, Jésus, que j’encense.
Souviens- toi du Pape…de tout le monde Je prie le Pape, mon évêque, les autres évêques, mon curé, ses vicaires, les
autres prêtres, ma famille, mes camarades, un tel qui a besoin de prières en ce moment.
De ceux qui nous ont quittés. Je prie un tel qui vient de nous quitter.
Par lui, avec lui, en lui.
Avec ce pain et ce vin consacrés, je t’offre toute ma vie Seigneur. C’est par Jésus que nous te rendons gloire.
Communion Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir, mais dis seulement une parole et je serai guéri.
Je tiens le plateau de communion Seigneur, mets ta lumière en tous ceux à qui je tiens le plateau.
Eau de purification
Seigneur, donne- moi d’accueillir d’un cœur pur la communion que ma bouche a reçu, cette nourriture pour la vie
éternelle.
Allez dans la paix du Christ Merci Seigneur, je vais partir avec toi, dans ta paix. Je vais essayer de te célébrer par toute
ma vie, et rayonner ta lumière.
Les livres historiques sont des livres situés après le pentateuque et qui relate la découverte de Dieu à travers une
histoire concrète. Ils rappellent essentiellement l'installation du peuple Hébreux en Palestine, l'avénémént de la
royauté en Israël Ils parlent aussi des rapports du peuple d'Israël avec Dieu et font comprendre le sens des réussites
et des échecs toujours centrés sur les deux grandes figures (Abraham et Moise ). Ce sont :
Josué : Le livre de Josué est le premier livre des Prophètes pour la tradition juive et le sixième livre de l' Ancien
Testament chrétien. Il fait suite au Pentateuque, qui se terminait à la mort de Moïse aux portes du pays de Canaan , et
relate la conquête du pays promis sous la direction de Josué. Ce livre porte son nom parce qu'il en est le personnage
principal, (il n'est pas l'auteur).
Juges : Le Livre des Juges est l'un des livres de la Bible. Il raconte la période de l'histoire des Hébreux entre la
conquête du Pays de Canaan (rapportée dans le livre de Josué) et l'apparition de la royauté. À cette époque (vers -
1150 - -1130 ), le pouvoir est exercé par les Juges. C'est sous la pression d'un danger précis et sur un mode plutôt
défensif que les tribus d'Israël mettent à leur tête un chef : c'est l'époque des Juges.
Ruth : Le livre de Ruth est un livre de la Bible hébraïque , classé parmi les livres historiques de l' Ancien Testament
chrétien, et parmi les livres des écrits dans la tradition juive. L'histoire de Ruth se déroule à l'époque où les Juges
dirigeaient le peuple d'Israël . Il s'agit de montrer comment une femme étrangère est non seulement entrée dans le
peuple d'Israël mais est devenue l'ancêtre du Roi David . Le récit met l'accent sur la loyauté exemplaire de la Moabite
Ruth, vis-à-vis de sa belle-famille comme de YHWH .
Les livres des Rois : Les deux livres des Rois racontent l'histoire d'Israël depuis la rébellion d'Adonija, quatrième fils
du roi David (vers 1015 av. J.-C.) jusqu'à la captivité finale de Juda (vers 586 av. J.-C.) Ils contiennent toute l'histoire
du royaume du nord (les dix tribus d'Israël) depuis la séparation d'Israël en deux royaumes jusqu'à sa déportation
par les Assyriens dans les régions du nord.
Les livres des Chroniques : 1 et 2 Chroniques contiennent une brève histoire des événements depuis la Création
jusqu'à la proclamation de Cyrus qui permit aux Juifs de retourner à Jérusalem .
Esdras : Le livre d'Esdras (ou Ezra) est un livre de l' Ancien Testament .
Néhémie : Le livre de Néhémie est un livre de l' Ancien Testament . Il est appelé ainsi dans les canons hébraïque et
protestant et correspond à II Esdras dans le canon catholique. Le livre de Néhémie raconte les progrès et les
difficultés de l'œuvre à Jérusalem après le retour des Juifs de la captivité babylonienne.
Tobie : Le livre de Tobie est un livre de l' Ancien Testament qui raconte l'histoire d'un Judéen nommé Tobit, devenu
aveugle après avoir reçu de la fiente d'oiseau dans les yeux, qui est déporté à
Ninive et qui envoie son fils Tobie recouvrer une dette en Médie. Rédigé initialement en hébreu ou araméen, le texte
original a été perdu. Ce livre ne figure pas au canon des écritures hébraïques. Il figure dans la Septante et la Vulgate
et dans le canon deutérocanonique catholique
Judith : Le livre de Judith est un livre deutérocanonique de la Bible. Il relate comment la belle et encore jeune veuve
Judith, écarte la menace d’une invasion assyrienne en décapitant le général ennemi
Holopherne , et restaure du même coup la foi du peuple juif en la puissance salvatrice de son Dieu. Contenant des
incohérences historiques et géographiques, ce texte est généralement considéré comme un roman pieux et
patriotique, mais l’ Église catholique qui l’a admis dans le Canon lui attribue plus de valeur historique que les
courants juifs ou protestants[] . Il en existe trois versions en grec dans lesquelles on distingue la trace linguistique de
l’original hébreu, plusieurs versions latines dont celle de la Vulgate - « hâtivement traduite » de l’ araméen selon
l’aveu de saint Jérôme - et plusieurs versions tardives en hébreu, dont une dans laquelle l’ennemi est séleucide et
non assyrien [] .
Les livres des Maccabées : Les Maccabées, Macabées ou Macchabées sont une famille juive qui mena la résistance
contre la politique d’ hellénisation forcée pratiquée par les Séleucides au
IIe siècle av. J.-C. Ils fondèrent la dynastie des Hasmonéens. Le surnom de « Maccabée » est celui de Judas, troisième
fils du prêtre
Mattathias . L'étymologie en est controversée. Plusieurs explications ont été proposées pour ce surnom. Une
proposition est qu'il vient du mot araméen maqqaba , qui signifie « marteau », allusion à sa force dans les batailles. Il
peut aussi s’agir de l’acronyme MaKaBi formé des premières lettres du verset biblique: « Qui est comme Toi entre les
dieux, Seigneur ».
Saint Jérôme, un Père de l'Église qui a placé la Bible au centre de sa vie : il l'a traduite en langue latine, il l'a
commentée dans ses œuvres, et il s'est surtout engagé à la vivre concrètement au cours de sa longue vie. (Citation de
Benoît XVI - audience générale du 7 novembre 2007)
Le porte benitier est un Samuel 4 e ordre qui a reçu trois mois de formation et qui manipule le bénitier et les vases
d’huiles au cours de certaines célébrations eucharistiques. Il peut manipuler aussi les mobiliers liturgiques de
l’acolyte.
Quelques définitions
Le bénitier : Il y en a de deux sortes. Il y a d’abord les bénitiers qui sont à chaque porte de l’église et dans
lesquels on prend un peu d’eau bénite pour faire son signe de croix en entrant. On appelle ce bénitier, le bénitier
mural. Il y a aussi le bénitier ordinaire , le bénitier utilisé par le prêtre (comme sur l’image), et qui permet de bénir
l’assemblée des fidèles et les défunts lors des enterrements. Ce bénitier portable s’utilise avec le goupillon, qui
permet d’asperger de loin. Dans tous les cas l’utilisation de l’eau bénite permet à chacun de rappeler le baptême
qui l’a fait chrétien.
Le goupillon : Objet ayant un peu la forme d’un micro et servant à asperger avec de l’eau bénite.
La piscine (mobile) : Une piscine mobile est un petit récipient que l’on peut refermer destiné à recevoir de l’eau
pour purifier les doigts de ceux qui ont donné la communion. On trouve aussi dans beaucoup d’églises des piscines
incrustées dans le mur qui servent à vider l’eau ayant servie à la purification des vases sacrés.
Les Vases aux saintes huiles : Ce sont de petites boîtes en argent ou en beau métal, au nombre de trois, qu'on
distingue par des lettres gravées. La première (O. S. oleum sanctum) contient l'huile sainte des catéchumènes pour le
baptême. La seconde (S. C.
sanctum chrisma ) contient le saint- chrême pour le baptême également. La troisième (O. I. oleum infirmorum )
contient l'huile des infirmes pour l'extrême-onction.
Le Vatican : État souverain de quarante-quatre hectares placé sous l'autorité du pape, et où celui-ci réside.
Les Vêpres : Office du soir qui célèbre le passage du jour à la nuit en manifestant notre espérance chrétienne, fondée
sur la Pâque du Christ.
Le Viatique : Nom donné à la dernière communion reçue par un malade dont la mort semble toute proche.
Le Vicaire : Prêtre chargé d'aider un curé dans sa charge pastorale. Le pape est le vicaire du Christ.
La Vigile : Veille. On désigne ainsi les veilles de certaines fêtes : Noël, Pentecôte, Assomption, Toussaint. Ce sont
des jours de pénitence et de préparation à la fête.
La Visite pastorale : Visite qu'est tenu d'accomplir l'évêque à toutes les communautés, paroissiales ou religieuses de
son diocèse, au moins tous les cinq ans.
Le Sceau d'aspersion : Petit seau contenant l’eau bénite utilisée pour les aspersions rituelles. A fond plat ou sur un
pied bas, il est muni d’une anse mobile sur le dessus et comporte généralement une doublure intérieure amovible. Il
s’accompagne toujours d’un goupillon.
Le Séculier : Prêtre qui vit dans le monde sous l'autorité d'un évêque, en opposition au prêtre régulier, qui vit sous
l'autorité de son supérieur religieux.
La Secrète : Prière de la messe, à la suite de l'Offertoire, récitée à voix basse par le prêtre.
Funérailles ; Ici, le porte- bénitier intervient pendant l’accueil du défunt a l’entrée de l’église ou avant le départ
de la maison. Il intervient aussi pendant l’absoute.
Onction des malades : Après l’imposition des mains et la prière sur les huiles, le porte- bénitier intervient en tenant
le bénitier.
Chandeleur : Au cour de cette célébration, il intervient après la prière de bénédiction des cierges en dehors de
l’église.
Dimanche des rameaux : Il intervient tout juste après la bénédiction des rameaux en dehors de l’église ou à
l’entrée pour la bénédiction des rameaux.
Pâques : Au cour de la veillée pascale, il intervient au moment de la bénédiction du feu nouveau et après la
rénovation de la profession de foi pour l’aspersion.
Baptême : le porte- bénitier intervient après la prière de libération au moment de l’onction des baptisés en tenant
l’eau baptismale.
Mariage : Il intervient au cour de ce sacrement tout juste après la bénédiction des anneaux devant les mariés en
tenant le bénitier.
Ordre presbytéral : pendant les rites complémentaires, le porte bénitier tient le saint chrême à la portée de l'évêque.
Ordre Episcopal : après la prière consécratoire au pied de l'évêque, le porte- bénitier remet le saint chrême au
célébrant qui la répand sur la tête du nouvel évêque .Cette fois ci la frôle ne contient pas de coton imbibé d'huile.
Exercice :
1. Classez en deux catégories les célébrations auxquelles le bénitier tient le bénitier et celles auxquelles, il tient les
huiles saintes.
2. Définissez : secrète, visite pastorale, viatique, bénitier, porte- bénitier, vases des huiles saintes.
3. Donnez les composantes de la mallette chapelle.
4. Donnez les grandes étapes de la célébration du baptême
La Semaine sainte est, pour les chrétiens, la dernière semaine du carême. Les trois derniers jours (jeudi, vendredi et
samedi) composent le triduum pascal. Elle commence avec la célébration du
dimanche des Rameaux et se termine le samedi saint par la célébration de la veillée pascale et de la messe de la
Résurrection .
ü Dimanche des rameaux
Cette semaine s'ouvre par le dimanche des Rameaux, considéré comme l'une des douze grandes fêtes de l'année
liturgique. C'est un dimanche festif, car il célèbre l'entrée du Christ à Jérusalem, où il est accueilli triomphalement
par le peuple tenant des palmes. Les fidèles apportent ce jour des rameaux et le prêtre les bénit. Cependant, la venue
du Christ à Jérusalem marque le début de la
passion du Christ, vers laquelle il s'avance volontairement. Ce dimanche ouvre donc la Semaine sainte. Dans l'Église
catholique, on y lit la passion du Christ (1962 : Passion selon saint Matthieu ; 1969 : en alternance, saint Matthieu ,
saint Marc ou saint Luc).
ü Messe chrismale
La célébration de la messe chrismale doit normalement avoir lieu le matin du Jeudi saint, mais pour des raisons
pratiques, pour favoriser la participation des prêtres et des fidèles, cette cérémonie est souvent transférée le soir du
mardi saint ou du mercredi saint. La célébration est faite avec des ornements blancs.
1. Renouvellement des promesses sacerdotales
A la fin de son homélie de la messe chrismale, l'évêque invite les prêtres à renouveler leur promesse sacerdotale,
l'engagement qu'ils ont pris le jour de leur ordination, engagement de service auprès de leur évêque. Ils manifestent
ainsi leur volonté de suivre le Christ et de poursuivre leur mission dans l'Église. L'évêque pose aux prêtres trois
questions concernant leur engagement et à trois reprises les prêtres répondent "oui je le veux. Ce renouvellement des
promesses sacerdotales a été instauré par Paul VI en 1969. Le renouvellement des promesses est actuellement étendu
aux diacres. Le renouvellement des promesses diaconales se fait souvent au moment du signe de paix. - Au cours de
la messe sont honorés les prêtres jubilaires du diocèse.
2. Homélie de l'évêque
Dans son homélie de la messe chrismale, l'évêque donne souvent le sens du renouvellement des promesses que les
prêtres ont fait le jour de leur ordination. Il s'adresse aussi maintenant aux diacres en évoquant leur engagement.
D'autre part il montre la signification de la liturgie de la messe des huiles, le sens de la bénédiction des huiles et de la
consécration du chrême.
3. Bénédiction des huiles et consécration du saint chrême
Après l'engagement des prêtres, l'évêque fait la bénédiction des huiles, l'huile des malades et l'huile des
catéchumènes, et il consacre le Saint- chrême. Il peut aussi bénir l'huile des malades avant la conclusion de la prière
eucharistique et faire la bénédiction de l'huile des catéchumènes et la consécration du Saint chrême après la
communion. - La consécration du Saint chrême est une liturgie plus solennelle que la bénédiction des huiles.
L'évêque verse le baume dans l'urne, puis il dit une longue prière de consécration. Pendant cette prière tous les
prêtres concélébrants étendent la main vers le chrême.
C’est un samuel du cinquieme(05)ordre qui a reçue six mois de formation et qui manipule le chandelier
,les livres litirgiques ,la mitre et la crosse lors des cellebrations lirturgiques .
Quelques définitions
Le Candélabre : C’est l’objet sur lequel on met, on pose un grand cierge par exemple le cierge pascal. C’est
aussi des chandeliers à plusieurs branches, qui portent des bougies allumées pendant les offices, le Salut.
Le Chandelier : c’est un support utilisé pour recevoir la chandelle et la maintenir debout.
La Chandelle : C’est la cierge ou la bougie. (Fig 1)
Le Cierge triangulaire : Cierge spécial à trois branches, qu'on allume à la procession du Samedi saint. Il symbolise les
trois personnes de la Sainte Trinité. On l'appelle aussi : roseau.
Le Gradin : On désigne ainsi les degrés en arrière et au-dessus de l'autel, sur lesquels on place les chandeliers, les
reliquaires, les vases de fleurs.
Le liséré : c’est un ruban étroit dont l’évêque borde sa soutane. Blanc pour la Pape et rouge pour les évêques.
Le Tiare : C’est la mitre du Pape
Le Thabor : Montagne de Palestine sur laquelle Notre Seigneur apparut transfiguré à ses Apôtres. Par analogie,
support placé au milieu de l'autel, pendant le salut, et sur lequel on met en vue l'ostensoir.
Les Porte- insignes : les insignes sont la crosse et la mitre de l’évêque. Dans les processions d’entrée et de sortie,
les porte- insignes marchent derrière l’évêque ; une fois arrivés dans le chœur, ils sont proches de lui afin de
recevoir du cérémoniaire ou de l’évêque l’un la crosse, l’autre la mitre, quand l’évêque ne les utilise pas.
L’Archiprêtré : Division territoriale d'un diocèse, pour une meilleure animation pastorale. Dans l’archidiocèse de
Cotonou, il y a deux (2) archiprêtrés.
Les Canons d'autel : Ce sont trois tableaux de prières qu'on place debout sur l'autel, le plus grand au milieu, les deux
autres aux extrémités.
L’Ordinaire (personne) : désigne l'évêques en tant que pasteur et responsable de son diocèse. On utilise aussi la
formule "ordinaire du lieu" pour parler explicitement de l'évêque du diocèse, ce qui sous entend que l'autorité d'un
évêque s'arrête aux limites de son diocèse.
Le Prélat Du latin praelatus , porté en avant. Haut dignitaire ecclésiastique (Cardinal , Archevêque, etc.) ayant reçu la
prélature, c’est à dire la dignité conférée par le pape, le plus souvent honorifique, ou comportant une juridiction
territoriale ou personnelle (évêché, abbaye, etc.).
Le Primat : Du latin primus, premier, au premier rang. Désigne initialement le
prélat ayant autorité sur plusieurs archevêques ; plus tard, titre honorifique donné à certains d’entre eux.
La Séquence : Suite. Prière chantée à la suite de l'Alléluia ou du Trait , à la messe. On dit encore prose, parce que les
paroles ne sont pas cadencées comme dans la poésie. Il n'y a plus aujourd'hui que cinq séquences : Victimæ paschali,
à Pâques ; Veni Sancte Spiritus, à la Pentecôte ; Lauda Sion, à la Fête-Dieu ; Dies iræ, à la messe des morts ; Stabat
Mater, à la fête de Notre-Dame des Sept Douleurs. En outre, quelques séquences ont été accordées à divers diocèses,
en l'honneur de leurs saints principaux.
Le Vicaire : Prêtre chargé d'aider un curé dans sa charge pastorale. Le pape est le vicaire du Christ.
La Basilique : Dans le monde romain la basilique est un bâtiment couvert servant de lieu de réunion. A partir du Ive
siècle des basiliques furent construites dédiées spécifiquement à l’exercice du culte chrétien. Le mot basilique est
formé à partir de deux éléments grecs : « basileus » qui signifie « roi » et du suffixe « -ikê » , suffixe d’adjectif
féminin. L’expression complète est
basilika oikia qui signifie « salle royale ».La basilique romaine est un édifice à plan rectangulaire, généralement
construit sur le forum et initialement spécialisé dans des activités judiciaires et bancaires. L’édifice était aussi
fréquemment utilisé comme lieu de transactions commerciales, voire comme marché .Par la suite la basilique,
devenu lieu de culte, désigne une église dépourvue de transept et intégrant trois, cinq ou sept nefs (Plan basilical).En
avant de l’église se trouvait un portique appelé narthex. L’autel se trouvait dans la partie centrale entre le chœur et
le transept. On distingue les basiliques majeures (Les 4 églises de Rome : Saint Pierre de Rome, Saint jean de Latran,
Sainte Marie Majeure et Saint Paul hors les murs), des basiliques mineures, églises auxquelles le pape a décerné ce
titre et les privilèges qui y sont attachés.
. Enseignement
Apparu dès le IVème siècle, le cierge pascal, de taille particulièrement grande, est normalement fait d’une cire très
pure et décoré d’une Croix rouge. Cierge pascal, symbole du Cierge pascal demande quil soit unique, même si
plusieurs paroisses sont rassemblées, puisquil représente le Christ ressuscité, lumière du monde » (Calendrier
liturgique régional 1997-1998). Mais une question : « En raison de la restructuration des paroisses, il ny a plus quune
paroisse. Cependant, devons-nous avoir un cierge pascal dans chaque église communale ? »Voici quelques éléments
de réponse.
Feu et lumière sont appelés à briller dans la nuit sainte
Comprenons d’abord que le cierge pascal et signe et symbole. Signe, il veut nous conduire à une réalité absente.
Colonne de cire, travaillée par l’homme, à partir de l’œuvre des abeille dans toute la végétation, allumée au feu
nouveau, elle brille de sa lumière dans la nuit sainte, renvoyant à la lumière unique, source de toute lumière, Jésus,
Christ, Seigneur. Cierge, signe d’une absence qui devient présence par le symbole. Par associations d’idées on
découvre que l’absent devient présent, grâce aux marques sur le cierge : croix, alpha et oméga, millésime de
l’année en cours, insertion éventuelle des grains d’encens dans la colonne de cire, avec la parole qui explicitent.
Le mystère pascal est rappelé pour être célébré. Il faut donc tenir au tout, pour aller par les signes et symboles, de
l’absence à la présence. Il est donc clair que le cierge pascal ne peut qu’être unique dans la célébration de la nuit
sainte. C’est à l’unique source de lumière que les participants allument leur propre cierge, pour symboliser, au
début, le passage de la, nuit à la clarté pascale et, plus tard, pour renouveler les engagements de leur baptême, en
gardant leur « lampe allumée » jusqu’à la venue de l’Époux, dans la nuit
Le Christ ressuscité :
C’est le signe du Christ Ressuscité dans l’Eglise. Le prêtre l’allume en disant : « Que la lumière du Christ,
ressuscitant dans la gloire dissipe les ténèbres de notre coeur et notre esprit »
Au début de la Vigile Pascale, le diacre pénètre en portant le cierge pascal allumé, dans l’Eglise plongée dans le
noir. En effet la lumière de la résurrection vient faire la lumière dans les parties sombres de notre vie, vient les
éclairer et les transfigurer.
Cette lumière est transmise à tous les fidèles à l’image de la grâce et de l’amour de Dieu qui nous vient de la
résurrection du Christ et qui nous est transmis à chacun. Quand on en transmet la flamme sa clarté ne diminue pas
Les inscriptions sur le cierge Pascal :
Dans chaque angle, sont tracés les
quatre chiffres du millésime de l’année proclamant que le Christ est Maître du temps et de l’histoire : «A lui le
temps et l’éternité, à lui la gloire et la puissance pour les siècles sans fin ».
Au-dessus et au-dessous de la croix, la première lettre a (Alpha) et la dernière lettre w (Omega) de l’alphabet grec
sont inscrites, manifestant que le Christ est "commencement et fin de toutes choses ". En effet le prologue de
l’Evangile selon Saint Jean nous dit : "Au commencement était le Verbe, et le Verbe était en Dieu". Le Verbe, la
Parole c’est bien sûr Jésus. Toujours St Jean, mais dans le livre de l’Apocalypse cette fois dit : "Oui, mon retour
est proche ! " Amen, viens, Seigneur Jésus ! ". Cette phrase, la dernière de la Bible nous montre bien que c’est
Jésus que l’on attend et qui reviendra à la fin des temps comme nous l’affirmons dans le Credo.
A chaque extrémité de la croix, le prêtre place des grains d’encens signe des 5 plais du Christ en disant : « Par ses
saintes plaies, ses plaies glorieuses, que le Christ Seigneur nous garde et nous protège. Amen. »
L’Exultet
L’Exultet est l’annonce solennelle de la Pâque, chantée par le diacre au début de la grande Vigile, après la
bénédiction du feu nouveau, la préparation du cierge pascal et la procession d’entrée dans l’église à sa lumière. Il
conclut la première partie de la veillée pascale, qui célèbre la lumière du Christ ressuscité.
La vrai Lumière, c’est le Seigneur
Le terme de lumière revient en de multiples passages de la Bible que ce soit dans l’ancien ou le nouveau testament.
A la Création, au moment où Dieu guide les hébreux par une nuée lumineuse, dans les psaumes… Le nouveau
testament éclaire cette signification de la lumière en précisant que c’est Jésus qui est « la lumière du monde ». A la
naissance de Jésus : "Le peuple qui demeurait dans les ténèbres a vu une grande lumière ; sur ceux qui demeuraient
dans la région sombre de la mort, une lumière s’est levée " (Mt 4 :16)
La présentation de Jésus au temple : Syméon déclare que Jésus est : « la lumière qui éclaire les nations »:
"Maintenant, Souverain Maître, tu peux, selon ta parole, laisser ton serviteur s’en aller en paix ;car mes yeux ont vu
ton salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples, lumière pour éclairer les nations et gloire de ton peuple
Israël." (Lc2, 32)
A la transfiguration "Et il fut transfiguré devant eux : son visage resplendit comme le soleil, et ses vêtements
devinrent blancs comme la lumière. "(Mt 17, 1)
Jésus désigné comme la vraie lumière : "Le Verbe était la lumière véritable, qui éclaire tout homme ; il venait dans le
monde. "(Jn1, 4-9)
Jésus déclare être la vraie lumière : "Je suis la lumière du monde. Qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres,
mais aura la lumière de la vie. " Vous êtes la lumière du monde : "Ainsi votre lumière doit-elle briller devant les
hommes" (Mt 5 : 16)
La lumière dans la liturgie
Dans la Rome antique, les empereurs se faisaient entourer d’hommes portant des torches pour annoncer leur
présence. Le Christianisme naissant a repris cette idée en entourant de la lumière non pas l’empereur mais le Roi
des Rois, le Seigneur des seigneurs : le Seigneur Jésus.
On distingue plusieurs fonctions de la lumière dans la liturgie :
Historiquement : éclairer pour que l’on voit les objets en question
L’autel dans les catacombes et les basiliques des premiers chrétien
La croix de procession …
Symboliquement :
Honorer les signes de la présence de Jésus, lumière du monde, parmi nous. En entoure donc de cierges les signes du
Christ dans l’Eglise :
Jésus présent dans le pain et le vin consacrés
L’autel qui représente Jésus s’offrant sur l’autel de la croix
La croix de procession
L’Evangéliaire porté en procession : car Jésus est La Parole de Dieu
Les reliques de saints qui se sont tout entier donnés au Seigneur.
Les insignes épiscopaux de l’évêque
Les insignes de l'évêque sont sa crosse et sa mitre. De tels signes permettent de distinguer l'évêque des prêtres
(quand ils sont nombreux) et rappellent la responsabilité de l'évêque vis à vis de son peuple. La couleur épiscopale
est le violet. Le violet est une couleur d’apaisement ; l’ardeur du rouge y est adoucie par la froideur du bleu. Le
violet est donc la couleur symbolique par excellence de la tempérance. C’est pourquoi la soutane de l’évêque (ou
à tout le moins le liseré de celle-ci et sa ceinture) est violette.
La Mitre : Chapeau de cérémonie porté par l'évêque: son origine est mal connue. La forme de cette coiffure a
beaucoup changé pour prendre la forme conique avec deux fanons qui subsiste actuellement. La mitre a une origine
fort peu connue. Vers le Xe siècle, la mitre constitue la coiffure d’apparat non-liturgique des papes. Sa forme a
d’ailleurs beaucoup évolue. Elle constitue aujourd’hui la coiffe liturgique des évêques. Notons que les papes
portaient jadis la tiare qui était une triple couronne symbolisant le pouvoir spirituel du pape sur les âmes, le pouvoir
temporel sur ses Etats et sa suprématie sur les empereurs. Paul VI y a renoncé définitivement pour adopter la mitre
d’évêque de Rome.
La Croix pectorale : Dans les grandes célébrations, l'évêque porte sur la poitrine une croix suspendue à un cordon ou
une chaînette passé autour du cou. Pectoral vient de pectus qui signifie "poitrine" en latin.
La Crosse : Bâton pastoral de l'évêque dont l'extrémité est recourbée. Cet insigne de l'évêque manifeste que celui-ci
a la charge du peuple de Dieu établi dans un endroit précis. Il rappelle le bâton dont se sert le berger pour rassembler
les brebis de son troupeau.
L’Anneau : L'évêque porte à un doigt un anneau pastoral qui est le symbole de sa fidélité au peuple chrétien dont il
a la charge. Comme les époux portent une alliance, signe de leur mariage, l'évêque porte un anneau à l’annuaire qui
montre son union avec l'Eglise, le peuple chrétien dont il est le pasteur.
La calotte : C’est un petit bonnet rond ne couvrant que le sommet du crâne. Blanc pour la Pape , rouge pour les
cardinaux et violet pour les évêques.
Le pallium : c’est une bande de laine blanche qui se place sur les épaules à la façon d’un collier ; deux pendantes
tombent, l’un par devant, l’autres par derrière. La partie qui entoure le cou porte quatre petites croix noires. Le
pallium est l’insigne des archevêques.
La Cathedra : C’est la chaîne épiscopale de l’évêque.
Exercice :
1. Définissez : porte- insignes, vimpa, procession.
2. Donnez les moments d’intervention des porte- insignes.
3. Donnez les moments d’intervention du céroféraire au cours d’une messe solennelle
4. Faites un schéma qui montre la position des céroféraires et celle des porte- insignes au cours d’une procession.
5. Pourquoi un porte- mitre ou un porte- crosse peut jouer le rôle du céroféraire ?
6. Quelle est la durée de formation des porte- insignes ?
7. Quelle est la durée de formation des céroféraires ?
8. Quelles sont les exigences prévues pour la formation de ce degré ?
9. Citez les règles de vie des Samuel qui mettent en relief ces exigences.
10. Expliquez chacune de ces règles de vie.Introduction
Enseignement
Nous ne pouvons pas parler du service liturgique du Samuel sans parler de la liturgie de l’Eglise qui
l’inspire, le détermine et avec laquelle il fait corps .La Semaine sainte, du dimanche des Rameaux au dimanche de
Pâques est le sommet de l’année liturgique. Elle comprend plusieurs événements dont le centre est le sacrifice sur la
croix le Vendredi saint, précédé, la veille, de l’institution de l’Eucharistie. La liturgie nous invite alors à
accompagner Jésus pas à pas, depuis son entrée triomphale à Jérusalem, le dimanche des Rameaux, jusqu’au
Golgotha et au sépulcre. L’Eglise ne s’occupe plus que d’une chose : regarder, contempler et compatir à toutes
les souffrances que Jésus a endurées pour nous sauver. Tous les Samuel du monde, en particulier, ceux de la paroisse
sainte Cécile sont vivement invités. Les principaux événements de la semaine sainte sont :
Le dimanche des Rameaux , l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem.
Le Triduum pascal (triduum= trois jours)
o Le Jeudi saint , Jésus institue l’Eucharistie, précédé du lavement des pieds,
o Le Vendredi saint , Jésus souffre et donne sa vie en sacrifice pour nous sauver,
o Le Samedi saint , Jésus est au tombeau, dans un grand silence.
Notre étude, ce jour, se penchera sur la triduum pascal
Jeudi Saint
Libérons nous de tout ce qui créent entre nous des divisions. Réconcilions nous les uns les autres pour recevoir celui
qui nous aime jusqu’au bout. Ce soir là Jésus a institué le sacrement de son corps et de sang. Voici donc le
testament qu’il nous a laissé la veille de sa passion ou de sa mort. C’est le jour où Jésus a institué l’Eucharistie
ou la sainte messe.
Célébration
Elle débute par une longue procession selon le programme de chaque paroisse. Si ce jour il n’y pas de cérémonies
particulières c'est-à-dire, première communion, mariage, il faut noter le fait essentiel et coutumier : le lavement des
pieds.
Entrée
Juste après le rite pénitentiel, il y a kyrie au moment où l’église chante le kyrie, deux (02) servants de chaque côté
descendent en cherchant les clochettes. Vers la fin du kyrie, ils se mettent à genou. Ensuite on chante le Gloire à
Dieu. Pendant le chant les cloches sonnent et ceci jusqu'à la fin du gloire à Dieu. A la fin les clochettes sont déposées
à la sacristie et jusqu'à la veille pascale.
Liturgie de la parole
Le lavement des pieds a lieu tout juste après l’homélie :
Le lavement des pieds : c’est l’application de l’évangile du jour (Jn13, 1- 15). Pendant ce temps, on chante
‘’Où sont amour et charité, Dieu est présent’’. Et pendant l’exécution du chant, les servants jouent ces rôles
suivants :
Disposition de bancs devant l’autel (deux servants), Trois (3) Samuel pour le lavement proprement dit.
Baptême (deux servants par prêtres). Les autres pour les bougies et divers déplacements. Veillez à l’arrangement
des bancs, des serviettes, bassines, savons, sceaux prévus pour la circonstance à la fin de celle-ci
Prière universelle et Offertoire -- Liturgie eucharistique-- Débarrassement de l’autel
Après le retour a l’autel aucun Samuel ne doit se mettre a genou en prétendant attendre le dépôt des saints
réserves dans le tabernacle. Seuls ceux qui se chargent de l’arrangement et du service de l’eau joueront leurs rôles.
A ce moment déjà le thuriféraire et le naviculaire devront se rendre à la sacristie pour le chargement de l’encensoir
et de la navette. Ils attendront la bénédiction finale pour faire leur entrée dans l’église afin de rejoindre le cortège
encore à l’autel
Deux Samuel céroféraires garderont les cierges devant le Saint- Sacrement et les déposeront au reposoir.
Quatre Samuel se chargeront de débarrasser l’autel, débrancher si possible la lumière rouge situer à côté du
tabernacle de telle sorte qu’il soit vide. Ensuite tout le cortège avec le thuriféraire et le porte croix en tête se
dirigeront vers le reposoir pour l’exposition du reste des hosties consacrées.
Intervention du thuriféraire qui présente l’encensoir au célébrant qui encense les Saintes réserves.
NB : il savait que quelque fois le cortège ne revient plus à l’autel. Alors soyons vigilants et attentifs. Signalons
aussi qu’après le lavement des pieds il n’y a pas de credo (je crois en Dieu)
Les grandes parties de la célébration du Jeudi Saint
Accueil des huiles saintes
Ouverture de la célébration
Liturgie de la parole
Lavement des pieds
Liturgie eucharistique
Procession vers le reposoir
Vendredi Saint
A partir de ce jour la croix n’est plus visible. C’est le jour de la mort du Seigneur, la vie s’arrête. C’est pour
nous que Jésus meurt sur la croix, pour nous sauver. La croix doit être enveloppée. Peut- on vivre cette journée
comme un jour ordinaire ?
Ouverture de la célébration
L’acte pénitentiel se fait en silence. Recueillons nous devant Dieu. Reconnaissons que nous sommes pécheurs
Prostration
Deux Samuel pour s’occuper de la natte ou couverture en plus des cousins. Après la prostration tous se lève pour la
prière d’ouverture ou la collecte
Liturgie de la parole : 1 ère lecture : Prophétie d’Isaïe sur le serviteur souffrant (Is52, 13- 53,12) ; 2 e lecture : lettre
aux Hébreux (He4, 14- 16 ; 5, 7- 9) ; lecture de la passion, (Jn18, 1- 19, 42) .
Prière universelle (10) : la liturgie de la Parole se termine par la prière universelle qui est ce jour- là d’une ampleur
particulière, comprenant dix grandes intentions de prières de l’Eglise Universelle. Cette prière universelle se fait de
la façon suivant :
§ Le prêtre, ou le diacre, donne et développe l’intention et il invite l’assemblée à prier : ‘ ’prions à
genoux’’
§ Temps de prière en silence suivi de l’invitation ‘’Levons- nous’’
§ Enfin le prêtre, debout, les mains étendues, dit ou chante l’oraison correspondant à l’intention
Tous les servants à l’autel doivent vivre cette célébration de façon particulière car, l’Eglise commémore la
Passion de son Bon Maître
Liturgie de la croix
Lorsque le prêtre nous présente la croix à vénérer, nous répondons selon chacun de ces paroles.
*Voici la croix qui a apporté le salut du monde
* Venez adorons le Seigneur ou Venez, adorons
* Victoire tu règneras, oh croix tu nous sauvera
Ensuite il dépose la croix devant l’autel. Déjà en ce moment, les deux Samuel céroféraires placent les cierges de
chaque côte de la croix après chaque baiser des différentes personnes désignées pour la circonstance. Si c’est à la
sacristie que le prêtre est parti chercher la croix ou derrière dans l’allé centrale de l’église, les deux céroféraires
doivent rester devant lui à l’allée comme au retour.
Liturgie de la communion
Au soir du Jeudi Saint, dans son déplacement, le prêtre est accompagné des deux céroféraires au reposoir où ils
prennent des cierges reposés la nuit du Jeudi Saint pour rester devant le prêtre. C’est le signe de la présence du
Christ
Lumière du monde.
Notre Père --- Communion
A la fin de la communion, les céroféraires doivent veiller à ce qu’ils accompagnent le célébrant pour aller déposer
les saintes réserves au reposoir.
Prière finale et renvoi
Les grandes parties de la célébration du Vendredi Saint
Prostration du prêtre au acte pénitentiel
Ouverture de la célébration
Liturgie de la parole
Passion du Christ
Liturgie de la Croix
Communion
Rite de conclusion
Samedi Saint
Cette cérémonie de la veillée pascale est une pure merveille ! D’une très grande richesse liturgique, elle a pour but
de rappeler et signifier comment la Vie et la Grâce ont jailli pour nous de la mort du Seigneur.
La célébration
Les servants s’avancent en procession (silence) deux par deux, derrière la croix : les acolytes, le porte grain, puis le
porte cierge, le porte missel, le thuriféraire et le naviculaire, porte torche, porte eau bénite.
Arrivé auprès du feu, le prêtre salue l’assemblée et explique le sens de la veillée. Puis il bénit le feu. Il asperge
tandis que le thuriféraire va chercher quelques charbons dans le feu. Le célébrant impose l’encens, le bénit et
encense le feu. Un servant allume une bougie au feu et la présente au célébrant. S’il y a des grains d’encens, le
célébrant les chauffes avec la bougie et les colle à leur place dans le cierge pascal.
Puis, il allume le cierge pascal avec la bougie. Le célébrant ou le diacre prend le cierge allumé, l’élève et le
présente à l’assemblée par l’une de ces formules : ‘’Lumen Christi, Deo Gratias ,’’ ‘Lumière du Christ,
nous rendons grâce à Dieu). Puis les servants allument leurs cierges au cierge pascal et la procession s’avance à
nouveau vers le chœur. A l’entrée de l’église, le célébrant présente à nouveau le cierge pascal et on allume des
cierges des fidèles. Arrivés au chœur, le célébrant ou le diacre présente une 3 e fois le cierge près de l’ambon.
Chacun reste debout, le cierge allumé en main. Le diacre ou le célébrant chante la Pâques (chant de l’ exultet ).
Puis, on éteint les cierges, on s’asseoit pour écouter les lectures et les répons. Après chaque répons, on se lève pour
l’oraison du célébrant.
Avant la prière sur l’assemblée et la lecture de Saint Paul aux Romains, on chante le Gloria et on sonne les
clochettes.
Oraison sur l’assemblée, lecture de St Paul aux Romains, Psaume 117.
Après le psaume, on se lève pour chanter l’alléluia. Le thuriféraire présente l’encensoir pour l’évangile et les
céroféraires viennent avec leurs cierges—
Homélie.
S’il y des baptêmes, présenter le missel. Chant des litanies des saints puis le célébrant bénit l’eau baptismale et
procède aux baptêmes.
Dans le cas contraire, le célébrant bénit l’eau pour l’aspersion. Puis, il interroge les fidèles pour la renonciation au
mal et la profession de foi. Après quoi, un servant le précède avec l’eau pour asperger l’assemblée. On omet le
credo mais, on fait la prière universelle. Le reste de messe comme d’habitude.
La célébration de cette veillée est subdivisée en quatre (04) parties :
La liturgie de la lumière
La liturgie de la parole
La liturgie de baptême
La liturgie eucharistique
Les livres prophétiques
Un prophète est un homme choisi par Dieu pour être son porte parole. Prophète est le terme utilisé dans la
Bible hébraïque et dans l' Ancien Testament pour désigner les sages "élus" devant recevoir et transmettre la parole
divine, et pour certains annoncer la venue d'un grand Etre.
Contrairement aux prêtres, les prophètes avaient un statut moins bien défini; ils intervenaient auprès des masses dans
les rues et les temples; ils étaient parfois chassés de ces derniers par les prêtres. Les rois leur prêtaient cependant
attention car leurs discours étaient aussi politiques.
Patriarche est le terme utilisé pour désigner les fondateurs du peuple juif, et
matriarche le terme pour désigner leur(s) épouse(s). Certains patriarches ont été aussi prophètes, c'est le cas
notamment d'Abraham. Il y a eu aussi des prophétesses. Parmi les grands prophètes, il faut citer Isaïe, Jérémie ,
Ezéchiel et Daniel notamment.
Les livres prophétiques contiennent les paroles, les actions des grands prophètes et les douze petits prophètes :
Isaïe- Jérémie- Lamentation- Baruch- Ezéchiel- Daniel- Osée- Joel- Amos- Abdias- Jonas- Michée- Nahum-
Habaquq- Sophonie- Aggée- Zacharie- Malachie.
Les 12 "petits" prophètes
Osée : Appelé parfois "Prophète de l'amour". Le livre qui porte son nom est un des plus longs des "petits prophètes".
Il aurait reçu de Dieu le commandement d'épouser une prostituée.
Joël : Aucune information biographique n'est donnée à son sujet. Le livre qui porte son nom date de la reconstruction
du second temple, vers 515 av. J-C.
Amos : Prophète de la justice.
Abdias : Descendant d'Eliphaz, ami de Job. Le livre qui porte son nom est le plus court de la Bible.
Jonas : Connu pour avoir passé 3 jours dans le ventre d'une baleine.
Michée : Contemporain d'Isaïe. Il a consacré sa vie entière à prophétiser, notamment la destruction de Jérusalem et
Samarie.
Nahoum : Le livre qui porte son nom concerne notamment la destruction de Ninive.
Habaquq : Prophète de Judée. Le livre qui porte son nom contient une sentence qui en fait un des piliers du judaïsme:
"Le juste vit par sa foi".
Sophonie : Contemporain du prophète Jérémie, appelé "prophète du jour de l'éternel".
Aggée : Le livre qui porte son nom concerne essentiellement la reconstruction du second temple.
Zacharie : Ces prophéties ont été faites après l'exil de Babylone, en même temps que celles d'Agée et de Malachie. Il
a exhorté le peuple juif à reprendre les travaux de reconstruction du temple de Jérusalem, ce qui a été fait en 515 av.
J-C.
Malachie : Considéré comme le dernier des prophètes. Il a annoncé le rôle d'Elie, et mis en garde ceux qui
quitteraient leur épouse juive pour une femme étrangère.
Jean-Paul II parle aux servants d’autel
Votre engagement auprès de l'autel n'est pas seulement un devoir, mais un grand honneur, un authentique service
saint. A propos de ce service, je désire vous soumettre quelques réflexions. Le servant d'autel occupe une place
privilégiée dans les célébrations liturgiques. Qui sert la Messe se présente à une communauté. Il sent, de près, que
Jésus-Christ est présent et agissant dans tout acte liturgique. Jésus est présent quand la communauté se réunit pour
prier et rendre gloire à Dieu. Jésus est présent dans la Parole des Saintes Ecritures. Jésus est présent surtout dans
l'Eucharistie sous le double signe du pain et du vin. Il agit à travers le prêtre qui, in persona Christi, célèbre la Messe
et administre les Sacrements.
Dès lors, au cours de la liturgie, vous êtes beaucoup plus que de simples "assistants du curé". Vous êtes surtout des
serviteurs de Jésus-Christ, de l'éternel Grand- Prêtre. Ainsi, vous, servants d'autel, êtes appelés en particulier à être
de jeunes amis de Jésus. Engagez-vous à approfondir et à cultiver cette amitié avec Lui. En Jésus, vous découvrirez
un véritable ami pour la vie. (…)
J'ai parlé de l'amitié avec Jésus. Comme je serais content si de cette amitié naissait quelque chose de plus! Comme il
serait beau que certains d'entre vous puissent découvrir la vocation sacerdotale! Jésus-Christ a un besoin urgent de
jeunes qui se mettent à sa disposition avec générosité et sans réserve. En outre, le Seigneur ne pourrait-il pas appeler
l'une ou l'autre d'entre vous, jeunes filles, à embrasser la vie consacrée pour servir l'Eglise et vos frères? Et pour ceux
qui voudront se marier aussi, le service de l'autel enseigne qu'une union authentique doit toujours inclure la
disponibilité au service réciproque et gratuit.
Exercice
1-Qu’est- ce qu’un céroféraire ?
2- Faites la différence entre un céroferaire et un porte insigne
3- Quel est le mobilier liturgique principal du céroféraire ?
4- Quels sont les mobiliers liturgiques du céroféraire ?
5- Maniement du chandelier
6- Prière du céroféraire
7- Citez les célébrations auxquelles intervient le céroferaire
8- Donnez les lieux et les moments d’intervention du céroféraire lors de la célébration du vendredi saint
9- Donnez la préparation de l’autel pour une exposition du Saint Sacrement
10- Définissez : candélabre- chandelle- chandelier- reliquaire- gradin- tiare- cierge triangulaire.
11- Qu’est- ce que le cierge pascal ?
12- Comment se tient le cierge pascal ?
13- Décrivez le cierge pascal
14- Complétez cette phrase : ‘’le cierge pascal reste au chœur du………..à la fête de …….
15- Quelles sont les étapes de la liturgie de la lumière de la vigile pascale ?
16- Que veut dire ‘’Lumen Christi’’
17- Quelle est la prière du céroféraire lorsqu’il tient le cierge ?
18- Qu’est- ce qu’un porte insigne ?
19- Citez les insignes épiscopaux de l’évêque et dites ceux que le familier peut manier
20- Donnez les moments d’intervention du porte crosse lors d’une messe de confirmation
21- Quelles sont les interventions du porte mitre lors d’une messe solennelle ?
22- Quelle est l’origine de la crosse ?
23- Combien de diocèse compte le Bénin ?
24- Donnez le nom des évêques du Bénin avec leurs diocèses respectifs.
25- Comment reconnaît on un évêque en tenue civile ?
26- Quel est l’insigne distinctif des archevêques et définissez le
27- L’archidiocèse du Bénin compte combien de vicariats ?
28- Nous avons combien d’archevêques au Bénin ? Dites le nom des archevêques
29- Nous avons combien d’évêques émérites au Bénin ?
30- Que symbolise la crosse et la mitre ?
31- Quelle est la position du céroferaire au cours d’une procession ?
32- Rangez d’importance décroissante les termes suivants : liturgie- adoration- vénération- culte- dévotion.
33- Définissez : évangéliaire- pontifical- ordo- barrette
34- Donnez le nom des apôtres de Jésus.
35- Quelle est la durée de formation du céroféraire ?
36- Qu’est- ce que le Jeudi saint ?
37- Qu’est- ce que la prière eucharistique ?
38- Qu’est- ce que la fraction du pain
39- Qu’est- ce que la chandeleur ?
40- Qu’est- ce que le cérémonial ?
41- Qu’est- ce que le saint siège ?
42- Comment est repartie l’année de service liturgique chez les Samuel ?
43- Qu’est- ce que l’équipe de service liturgique dans le groupe Samuel ?
44- Donnez les significations d’un cierge
45- Faites la différence entre cierge et siège
46- Remplissez ce tableau.
Fêtes et solennités Période Couleur dates
25 Janvier
28 Janvier
11 Février
22 Février
03 Mai
16 Juillet
29 Août
20 Octobre
25 Mars
08 Décembre
14 Juin
25 juillet
47- Qu’est- ce que l’antiphonaire ?
48- Qu’est- ce qua le camail ?
49- Qu’est- ce que les canons d’autel ?
50- Qu’est- ce que le concile ?
51- Qu’est- ce qu’une fraternité ?
52- Qu’est- ce qu’un ordre dans le groupe Samuel ?
53- Qu’est- ce que le groupe Samuel
54- Qu’est- ce que l’Elévation ?
55- Qu’est- ce que le Zèle Samuel
56- Qu’est- ce qu’un bureau sectoriel ?
57- Qu’est- ce qu’un bureau décanal ?
58- Qu’est- ce qu’un bureau diocésain ?
S'exercer à répondre aux questionS
C’est un samuel du 6 eme ordre qui a reçue six mois de formation et qui manipule la croix et le crucifix .
QUELQUES DEFINITIONS
Le chemin de croix : c’est une série de quatorze croix (ordinairement avec tableaux) appelées stations. On s’y
arrête pour méditer sur les souffrances de Jésus parcourant le chemin du calvaire.
La croix processionnelle : avec la hampe ou long manche de bois, elle est la croix portée lors des processions.
La croix : c’est une figure formée de deux barres croisées représentant la croix du Christ.
Le crucifix : c’est un objet liturgique représentant Jésus- Christ en croix.
Les bannières : avec l’image de Notre Seigneur, de la Sainte Vierge ou des Saints. On les porte dans les processions.
La hampe : Long bâton servant de manche à la croix processionnelle.
Les Lamentations : Poèmes religieux composés par le prophète Jérémie, dans lesquels il gémit sur les malheurs de
Jérusalem et sur les ruines du Temple. Nabuchodonosor, roi de Babylone, vint assiéger Jérusalem, détruisit la Cité
sainte et le Temple, et emmena les Juifs en captivité. Aux jours de la Passion et de la mort de Jésus, l'Église dans sa
tristesse et sa douleur, reprend et chante les Lamentations.
Le lutrin : grand pupitre représentant parfois un aigle, sur lequel on place le livre de chant.
Les vitraux : Ce sont des verrières coloriées qui rappellent des scènes de la vie de Notre Seigneur ou des saints. Il
convient de demander à M. le Curé des explications sur les personnages représentés.
Les canons d'autel : Ce sont trois tableaux de prières qu'on place debout sur l'autel, le plus grand au milieu, les deux
autres aux extrémités.
Le dais : C'est un baldaquin supporté par deux ou quatre hampes, pour abriter le Saint Sacrement dans les
processions.
Le cruciféraire : c’est un servant qui tient le crucifix lors des processions.
Maniement de la croix
Dans une procession, la croix est précédée du thuriféraire. L'encens est le symbole de purification, il prépare le
chemin. Le porte-croix marche entouré de lumière :
Devant : les cierges des deux (2) céroféraires (car la lumière éclaire le chemin).
Derrière : les cierges des deux (2) céroféraires
EXRCICE
1-Qu’est- ce qu’un porte croix ?
2- Quel est son rôle ?
3- Quel est le mobilier liturgique principal de porte croix ?
4- Quels sont les mobiliers liturgiques de porte croix
5- Définissez chaque mobilier liturgique
6- Maniement de la croix
7- Prière de porte croix
8- Faites lé différence entre le crucifix et la croix
9- Quelles sont les célébrations qui font intervenir le porte croix ?
10- Donnez les lieux et moments d’intervention de porte croix au cours d’une messe solennelle
11- Définissez : croix processionnelle- hampe- porte crucifix- doxologie finale
12- Donnez les grandes parties des célébrations suivantes : veillée pascale- vendredi saint- funérailles
13- Citez les différents célébrations au cours desquelles intervient le porte croix : s’il garde la croix ; s’il garde le
crucifix
14- Que vous rappellent les dates suivantes : 14 septembre- 28 décembre- 24 août- 02 octobre
15- Classez ces fêtes dans des catégories suivantes : cycle temporal et cycle sanctoral
16- Citez les stations du chemin de croix
17- Définissez : œcuménisme- exultet- liséré-
18- Citez les insignes épiscopaux de l’évêque et dites pourquoi on les appelle insignes épiscopaux
19- Récitez les prières suivantes : Cantique de Zacharie- regina coeli- Magnificat.
20- Donnez les paroles de Jésus sur la croix avec leurs références bibliques
21- Faites le résumé de l’homélie du Pape Benoît XVI, le 14 septembre 2008 à Lourdes
22- Citez les livres prophétiques de la bible.
23- Qui sont les grands prophètes de l’Ancien Testament ?
24- Qui sont les douze (12) prophètes de la bible ?
25- De qui sont ces paroles :
1. ‘’si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me
suive.’’
2. ‘’Dieu est fidèle : il ne permettra pas que nous soyons tentés au delà de nos forces. Mais avec la tentation, il
donne aussi le pouvoir de la supporter’’
26- définissez : Golgotha- chemin de croix- station du chemin de croix
27- donnez cinq (05) fêtes et trois (03) solennités du cycle sanctoral
28- Combien de jours il y a entre la fête de la transfiguration et la croix glorieuse
29- Quelles différence faites vous les stations évangéliques et les stations traditionnelles ?
30- Qu’est- ce que la Passion ?
31- Qu’est- ce que l’Exaltation de la sainte croix ?
32- Qu’est- ce le Magistère ?
33- Donnez les diverses significations de Avent et Carême
34- Dressez la liste de toutes les fêtes et solennités du cycle temporal
35- Dites de haut en bas la préparation des ornements de l’évêque pour une célébration d’un sacrement de
confirmation.
36- Que signifie le ‘’gloire à Dieu’’ chanté debout lors de la veillée pascale ?
37- Quelle est la durée de formation de porte croix ?
38- Citez en ordre les évangiles synoptiques et dis pourquoi on les appelle évangiles synoptiques
39- Quelles dont les préliminaires de porte croix
40- Je crois en un seul Dieu
HISTOIRE
Ce sont les franciscains qui ont développé la dévotion du chemin de croix, comme d'ailleurs celle de la crèche de la
Nativité.
Dès les premiers siècles, les chrétiens sont allés se recueillir sur les lieux de la passion et de la résurrection de Jésus
à Jérusalem, comme, dit-on, l'on fait la Vierge Marie et ses disciples. En 1342, les franciscains sont devenus les
gardiens officiels des lieux saints et, par la suite, ils ont organisé la démarche que faisaient les pèlerins, le long d'une
petite rue étroite de Jérusalem qui a reçu le nom de "Via Dolorosa " (chemin de la souffrance).
Pour les chrétiens qui ne pouvaient pas se rendre en Terre Sainte, les franciscains ont eu l'idée de leur proposer de
vivre ce chemin chez eux comme s'ils étaient à Jérusalem. L'itinéraire de Jésus était évoqué par des tableaux, des
sculptures, des croix, dans les églises ou sur les chemins. C'est au 15ème siècle que la coutume de faire ces
pèlerinages spirituels s'est répandu en occident.
Depuis 1750, il est de tradition que le pape vive le chemin de croix au Colisée à Rome, haut lieu symbolique des
martyrs. (Tradition relancée par Paul VI en 1964).
Au début, le nombre des "stations" et les épisodes qui les illustraient, étaient variables. C'est au 18ème siècle que
leur nombre s'est fixé à quatorze. En 1958, à Lourdes, une station a été ajoutée au chemin de croix monumental de la
colline des Espélugues. Cette quinzième station est intitulée "Avec Marie, dans l'espérance de la résurrection".
Depuis, l'habitude s'est répandue de terminer le chemin de croix, dans l'espérance de la Résurrection du Christ.
Les épisodes de la passion évoqués viennent des évangiles mais aussi d'une tradition plus large, comme la rencontre
avec Véronique, ou Jésus tombant plusieurs fois sous le poids de sa croix. La tradition du chemin de croix a ainsi
créé dans la mémoire collective un récit de la passion fait d'un mélange des quatre évangiles et d'autres récits°
Jean Paul II, tout en conservant le nombre de quatorze stations, a modifié les étapes de manière à supprimer celles
qui ne correspondent à aucune référence biblique, c'est-à-dire les trois chutes de Jésus, sa rencontre avec sa Mère et
avec Véronique. Il les a remplacées par celles de Jésus au Jardin des Oliviers, le reniement de Pierre et la promesse
du paradis au bon larron.
Les stations traditionnelles
Dans le chemin de croix traditionnel, il y a plusieurs stations qui ne correspondent pas à un épisode évangélique de la
passion (les 3 chutes de Jésus, sa rencontre avec sa mère et celle avec Véronique), mais qui viennent de traditions.
1. Jésus est condamné à mort
2. Jésus est chargé de sa Croix
3. Jésus tombe sous le poids de sa Croix
4. Jésus rencontre sa très Sainte Mère
5. Simon de Cyrène aide Jésus à porter sa Croix
6. Station - Une femme pieuse essuie la face de Jésus
7. Jésus tombe pour la seconde fois
8. Jésus console les filles de Jérusalem.
9. Jésus tombe pour la troisième fois
10. Jésus est dépouillé de ses vêtements
11. Jésus est cloué sur la Croix
12. Jésus meurt sur la Croix
13. Jésus est descendu de la Croix et remis à sa Mère
14. Jésus est mis au tombeau
Les stations évangéliques
1. Jésus au jardin des Oliviers
2. Jésus, trahi par Judas, est arrêté
3. Jésus est condamné par le Sanhédrin
4. Jésus est renié par Pierre
5. Jésus est jugé par Pilate
6. Jésus est flagellé et couronné d'épines
7. Jésus est chargé de la croix
8. Jésus est aidé par Simon de Cyrène pour porter la croix
9. Jésus rencontre les femmes de Jérusalem
10. Jésus est crucifié
11. Jésus promet son Royaume au bon larron
12. Jésus sur la croix, sa mère et son disciple
13. Jésus meurt sur la croix
14. Jésus est déposé au sépulcre
La quinzième station
Depuis la construction en 1958 d'un chemin de croix à Lourdes, on termine la cérémonie par une quinzième station
"Avec Marie dans l'espérance de la résurrection du Christ".
La passion de Jésus dans les évangiles :
Matthieu : à partir du chap. 26 verset 47
Marc : à partir du chap. 14 verset 43
Luc : à partir du chap. 22 verset 47
Jean : à partir du chap. 18
Les stations du chemin de croix
COURS DU NAVICULAIRE
Un naviculaire est un samuel du 7 e ordre qui a reçu six mois de formation et qui manipule la navette lors des
célébrations eucharistiques. Il peut aussi manipuler les mobiliers liturgiques de porte croix.
Le symbolisme de l’encens
Incensum,
en latin, signifie proprement « ce qui est brûlé » (de incendere : « brûler »). L’encens est une résine aromatique qui
brûle en dégageant une fumée odoriférante. Avant d’être posé sur les charbons de l’encensoir (voir ce mot), il doit
être pilé ou réduit en petits grains. Il arrive que l’on ajoute à l’encens telle ou telle autre substance aromatique,
comme le benjoin.
La plupart des religions antiques ont utilisé l’encens. Yahvé lui-même prescrit à Moïse que, chaque matin et chaque
soir, on fasse fumer devant lui l’encens aromatique sur l’autel des parfums qui se trouve placé dans le Saint (Ex 30, 7-
8 ; cf. Lc 1, 9-11). Au jour solennel des Expiations, le grand prêtre passe même dans le Saint des Saints, avec
charbons et encens, pour recouvrir d’un nuage de parfum l’arche d’alliance au-dessus de laquelle Yahvé est censé
résider (Lv 16, 12-13). Avec l’encens, c’est la prière des Israélites qui monte vers Dieu en bonne odeur, selon cette
parole du Psalmiste : « Que monte ma prière, en encens devant ta face ! » (Ps 140, 2). L’Apocalypse reprend cette
liturgie : ainsi un ange vient et près de l’autel du Seigneur, offre de nombreux parfums en accompagnement des
prières de tous les saints (8,3-4). Enfin, aux jours de la crèche, les saints rois mages eux-mêmes offrent au Messie
cette résine précieuse.
A mi-chemin entre la liturgie d’Israël et la liturgie du ciel, l’Église offre à Dieu l’encens pour signifier concrètement
son adoration et sa prière (cf. Mt 2, 11). Elle continue ainsi l’hommage central du Christ, qui s’est offert à son Père en
odeur de suavité (Ep 5, 2) ; tous les fidèles sont appelés à répandre en tout lieu la bonne odeur du Christ (2 Co 2, 14-
16). De plus l’épaisse fumée odorante qui se dégage nous invite à nous mettre en présence de Dieu.
L’encensement est un geste d’adoration quand il est offert à Dieu (présent réellement dans les saintes espèces) et une
marque d’honneur dont on entoure les personnes et les objets qui sont offerts à Dieu ou qui lui offrent le sacrifice
(oblats, prêtres, fidèles…). À travers l’encensement, c’est toujours Dieu que l’on honore. En encensant les hommes,
l’Église honore la créature que Dieu a faite à son image. Ainsi, on encense le prêtre parce qu’il offre le sacrifice
eucharistique in persona Christi ; on encense le clergé et les fidèles parce qu’ils sont les temples du Saint-Esprit et les
prêtres du sacrifice spirituel offert sur l’autel de leur vie, sommet de l’action liturgique et consommation dans l’unité
du sacrifice eucharistique.
De plus, l’encens est ici le symbole de la prière qui monte vers Dieu, ce qu’exprimait la prière dite à l’encensement
des offrandes dans le rite de saint Pie V : « Incénsum istud, a te benedíctum, ascendat ad te, Dómine, et descéndat
super nos misericórdia tua. » (Que cet encens béni par toi monte vers toi, Seigneur, et que descende sur nous ta
miséricorde) Et de même le psaume 140 qui était dit à l’encensement du crucifix et de l’autel : « Dirigátur Dómine
orátio mea sicut incénsum in conspéctu tuo » (Que ma prière monte vers toi comme l’encens, Seigneur…). Lors des
obsèques, on va jusqu’à encenser la dépouille mortelle des baptisés, en signe de l’honneur qui est dû à un temple de
l’Esprit Saint (1 Co 6, 19). Au cours des cérémonies de la dédicace d’une église, après que l’on a brûlé pour la
première fois l’encens sur l’autel, on va encenser les douze croix de consécra¬tion, qui ont reçu l’onction de saint
chrême ; ce rite se reproduit au jour anniversaire de la dédicace. Enfin, il est à noter que le mot encens en latin se dit :
thus ou tus et vient du grec thuos qui signifie à la fois parfum et victime. L’offrande de l’encens peut donc aussi être
considérée comme un sacrifice.
L’encensement de la Croix et de l’autel a lieu deux fois à la messe solennelle : à l’entrée et au moment de la
préparation des oblats ; on le pratique aussi à la fin des Vêpres, pendant le chant du Magnificat ou cantique de Marie
(éventuellement à la fin des Laudes, pendant le chant du Benedictus ou cantique de Zacharie). Au salut du Saint-
Sacrement, on encense à deux reprises l’hostie consacrée, présentée à l’adoration de tous dans l’ostensoir placé sur
l’autel. Quand le prêtre a imposé l’encens, il le bénit d’un signe de croix (on dit qu’il impose l’encens) ; cette
bénédiction est omise devant le Saint-Sacrement exposé.
Un servant est plus particulièrement responsable de l’encens, du latin thus, thuris : « encens » et ferre : « porter ». Le
thuriféraire est le ministre chargé de porter l’encens et l’encensoir dans les fonctions liturgiques. Il est secondé dans
sa charge par un naviculaire ou porte navette, sorte de petit récipient contenant l’encens.
Bibliographie :
• Dom Robert Le Gall – Dictionnaire de Liturgie
On peut dire que la bénédiction est voulue par les paroles que prononce le prêtre dans le rite de Saint Pie V.
Aujourd'hui on encense sans rien dire, Mais le geste de bénédiction est resté comme un vestige de ce rite qui n'est
plus pratiqué par beaucoup de personnes.
De plus, l’encens est ici le symbole de la prière qui monte vers Dieu, ce qu’exprimait la prière dite à l’encensement
des offrandes dans le rite de saint Pie V : « Incénsum istud, a te benedíctum, ascendat ad te, Dómine, et descéndat
super nos misericórdia tua. » (Que cet encens béni par toi monte vers toi, Seigneur, et que descende sur nous ta
miséricorde) Et de même le psaume 140 qui était dit à l’encensement du crucifix et de l’autel : « Dirigátur Dómine
orátio mea sicut incénsum in conspéctu tuo » (Que ma prière monte vers toi comme l’encens, Seigneur…). Lors des
obsèques, on va jusqu’à encenser la dépouille mortelle des baptisés, en signe de l’honneur qui est dû à un temple de
l’Esprit Saint (1 Co 6, 19).
COURS DU THURIFERAIRE
Thuriféraire : Un servant est plus particulièrement responsable de l’encens, du latin thus, thuris : « encens » et ferre :
« porter ». Le thuriféraire est le ministre chargé de porter l’encens et l’encensoir dans les fonctions liturgiques. Il est
secondé dans sa charge par un naviculaire ou porte navette, sorte de petit récipient contenant l’encens. Il est un
servant du 9 e ordre qui a reçu six (06) mois de formation après celle de naviculaire. Il doit un servant bien construire
pour aider ses frères dans leurs fonctions. Il est le chef de la fraternité
Quelques définitions
Immixtion : désigne l'acte par lequel le prêtre, au moment de l'Agnus, romps un petit morceau d'hostie et le fait
tomber dans le vin. Ainsi est signifié l'inséparabilité du corps et du sang. En effet, le Sang du sacrifice ne serait rien
s'il n'y avait le Corps -Eucharistie.
Intinction : communion sous les deux espèces réalisée en trempant le Corps du Christ dans le Sang du Christ.
Moine, moniale : Le moine et la moniale sont des personnes qui mènent une vie monastique, cénobitique ou
érémitique, c’est-à-dire en communauté de frères ou de sœurs, ou en solitude. Leur vie, qu’elle soit vouée à la vie
commune ou à la vie solitaire, est entièrement ordonnée, consacrée à Dieu. Le mot moine vient du grec monos qui
signifie « seul », mais aussi « simple », ce qui veut dire que le moine, la moniale sont des personnes qui vivent au-
dedans d’elle-même seule avec Dieu, simples, c’est-à-dire, unifiés à l’intérieur. La solitude du moine, de la moniale
est avant tout synonyme d’unité avec Dieu. Nous pouvons citer le psaume 4 en guise d’illustration : « Seigneur, tu me
donnes d’habiter seul en ta confiance . »
Monitions (avertissement, annonce). Oraisons du Vendredi saint précédées d'un avertissement, où le prêtre annonce
les intentions pour lesquelles il convient de prier.
Ordres religieux : Ensemble des congrégations religieuses, masculines et féminines.
Péricope évangélique : désigne, dans la messe, le texte d'Evangile du jour
Procession : est un cortège liturgique, marqué par une certaine solennité et par la prière des participants et de
l'assistance. La procession est marquée par un rythme relativement lent et par une organisation hiérarchique du
cortège (généralement, dans la liturgie catholique, l'acteur le plus important est à la fin de la procession). La
procession la plus courante est la procession d'entrée et de sortie lors d'une liturgie célébrée à l'intérieur d'une église ;
parfois, il y a des processions d'un lieu à l'autre du sanctuaire, par exemple pour passer du choeur à une chapelle
servant de reposoir. Ces processions strictement liturgiques ont pour participants les clercs, en présence de l'assistance
des fidèles.
Encensoir : petite cassolette suspendue à des chaînes, dans laquelle brûle l'encens, dont la fumée odoriférante monte
vers le ciel comme nos prières et nos adorations.
Liturgie : est à la fois le culte rendu à Dieu et un très grand moyen de sanctifier à l’homme. Elle est considérée
comme l’exercice de la fonction sacerdotale de Jésus.
Culte : est un acte religieux faisant partie des obligations dont la négligence est qualifiée d’impiété.
Adoration : est un hommage rendu à Dieu en vertu de ce qu’il est en lui-même et pour celui qui l’adore.
Dévotion : est l’acte par lequel on est particulièrement lié à un saint et surtout à la Vierge Marie.
Maniement de l’encensoir
Après avoir mis de l’encens dans l’encensoir à la sacristie, l’encensoir est tenu par la main droite et la main gauche
est sur la poitrine. Donc, pour les processions, l’encensoir est tenu dans la main droite. Il est tenu par
la main gauche quand il n’y a pas de l’encens dedans.
Départ pour l’évangile, pour l’offertoire, le thuriféraire y met de l’encens dans son mobilier pour la procession vers le
chœur juste une petite quantité.
NB : il faut balancer l’encensoir au cour des déplacements afin d’éviter qu’il s’éteigne. Le porte- navette suit le
thuriféraire dans son déplacement.
Tout thuriféraire de service doit être à la sacristie au moins 30mn avant la célébration. Il doit vérifier s’il y assez de
charbon et d’encens si possible le pétrole et allumette. Il doit connaître plus que tous les autres Samuel.
Au cour de la procession, s’il y a lieu, ceci est dû au faite qui reste en tête de toute procession. Il doit veiller à ce que
la braise soit ardente 10mn avant l’heure.
Comment et pourquoi encenser
Le thuriféraire encense le prêtre, la foule et le Saint Sacrement.
L’évêque : 2 encensement trois (03) fois (2x3 )
Le prêtre : 2 encensement trois (03) fois (2x3 )
Le diacre : 2 encensement deux (02) fois (2x2 )
Le Saint- Sacrement : 3encensement trois (03) fois ( 3x3 )
L’encensement est un geste d’adoration quand il est offert à Dieu (présent réellement dans les saintes espèces) et une
marque d’honneur dont on entoure les personnes et les objets qui sont offerts à Dieu ou qui lui offrent le sacrifice
(oblats, prêtres, fidèles…). À travers l’encensement, c’est toujours Dieu que l’on honore. En encensant les hommes,
l’Église honore la créature que Dieu a faite à son image. Ainsi, on encense le prêtre parce qu’il offre le sacrifice
eucharistique in persona Christi ; on encense le clergé et les fidèles parce qu’ils sont les temples du Saint-Esprit et les
prêtres du sacrifice spirituel offert sur l’autel de leur vie, sommet de l’action liturgique et consommation dans l’unité
du sacrifice eucharistique.
MESSE
A) Rites d’ouverture
46. Les rites qui précèdent la liturgie de la parole, c’est-à-dire l’introït, la salutation, l’acte pénitentiel, le Kyrie, le
Gloria et la collecte, ont le caractère d’une ouverture, d’une introduction et d’une préparation.
Leur but est que les fidèles réunis en corps réalisent une communion, et se disposent à bien entendre la parole de Dieu
et à célébrer dignement l’Eucharistie.
Lors de certaines célébrations, qui sont jointes à la Messe selon la norme des livres liturgiques, on omet les rites
d’ouverture, ou bien on les accomplit d’une manière particulière.
Le chant d´entrée (l’introït)
47. Lorsque le peuple est rassemblé, tandis que le prêtre entre avec le diacre et les ministres, on commence le chant
d´entrée (introït). Le but de ce chant est d´ouvrir la célébration, de favoriser l´union des fidèles rassemblés,
d´introduire leur esprit dans le mystère du temps liturgique ou de la fête, et d´accompagner la procession du prêtre et
des ministres.
48. Il est exécuté alternativement par la chorale et le peuple ou, de la même manière, par le chantre et le peuple, ou
bien entièrement par le peuple ou par la chorale seule. On peut utiliser ou bien l´antienne avec son psaume qui se
trouvent soit dans le Graduale romanum
soit dans le Graduale simplex ; ou bien un autre chant accordé à l´action sacrée, au caractère du jour ou du temps, et
dont le texte soit approuvé par la Conférence des évêques. S’il n’y a pas de chant pour l´entrée, on fait réciter
l´antienne que propose le Missel, soit par les fidèles, soit par certains d´entre eux, soit par un lecteur ou, autrement,
par le prêtre lui-même, qui peut aussi l’adapter sous forme de monition d’ouverture.
La salutation à l´autel et au peuple rassemblé
49. Lorsqu´ils sont arrivés au “sanctuaire”, le prêtre, le diacre et les ministres saluent l´autel par une inclination
profonde. Pour exprimer leur vénération, le prêtre et le diacre baisent ensuite l’autel; et le prêtre, si cela est opportun,
encense la croix et l’autel. .
50. Lorsque le chant d´entrée est fini, le prêtre, debout à son siège, fait le signe de la croix avec toute l´assemblée.
Ensuite, en saluant la communauté rassemblée, il lui signifie la présence du Seigneur. Cette salutation et la réponse du
peuple manifestent le mystère de l´Église rassemblée.
Après la salutation au peuple, le prêtre, ou le diacre, ou un ministre laïc, peut, par quelques mots très brefs, introduire
les fidèles à la messe du jour.
L’acte pénitentiel
51. Ensuite, le prêtre invite à l’acte pénitentiel qui, après un bref instant de silence, est réalisé par toute la
communauté en utilisant une formule de confession générale ; le prêtre la conclut par une absolution, qui n’a pas
toutefois l’efficacité du sacrement de pénitence. Le dimanche, au Temps pascal surtout, en lieu et place de l’acte
pénitentiel, on peut faire la bénédiction de l’eau et l’aspersion en mémoire du baptême.
Le Kyrie eleison
52. Après l’acte pénitentiel, on commence toujours le Kyrie eleison , à moins que cette invocation n´ait déjà trouvé
place dans l’acte pénitentiel lui-même. Puisque c´est un chant par lequel les fidèles acclament le Seigneur et
implorent sa miséricorde, il est habituellement exécuté par tous, le peuple, la chorale ou un chantre y tenant leur
partie.
Chaque acclamation est ordinairement dite deux fois, mais cela n´exclut pas, en raison du génie des différentes
langues, des exigences de l´art musical, ou en raison des circonstances, qu´on puisse la répéter davantage. Quand le
Kyrie est chanté comme faisant partie de l’acte pénitentiel, on fait précéder d’un " trope "* chaque acclamation.
Le Gloria in excelsis
53. Le Gloria est une hymne très ancienne et vénérable par laquelle l´Église, rassemblée dans l´Esprit Saint, glorifie
Dieu le Père ainsi que l´Agneau qu’elle supplie. On ne peut jamais remplacer le texte de cette hymne par un autre. Le
Gloria est entonné par le prêtre ou, si cela est opportun, par un chantre ou par la chorale ; il est chanté soit par tous
ensemble, soit par le peuple alternant avec la chorale, soit par la chorale elle-même. Si on ne le chante pas, il doit être
récité par tous, ensemble ou par deux chœurs qui alternent.
On chante ou on dit le Gloria le dimanche en dehors de l´Avent et du Carême, aux solennités et aux fêtes, ou encore
dans des célébrations particulières plus solennelles.
La prière d´ouverture (collecte)
54. Puis, le prêtre invite le peuple à prier; et tous, avec le prêtre, font un instant de silence, pour prendre conscience
qu´ils se tiennent en présence de Dieu, et pour mentionner intérieurement leurs intentions de prière. Ensuite le prêtre
prononce la prière d’ouverture, appelée habituellement « collecte », qui exprime le caractère de la célébration. Selon
l’antique tradition de l’Eglise, cette prière s’adresse habituellement à Dieu le Père, par le Christ, dans l´Esprit Saint,
et se termine par une conclusion trinitaire, c’est-à-dire par la conclusion longue, de la manière suivante :
- si elle s´adresse au Père: " Per Dominum nostrum Iesum Christum Filium tuum, qui tecum vivit et regnat in unitate
Spritus Sancti, Deus, per omnia saecula saeculorum " (Par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur et notre Dieu, qui
règne avec toi et le Saint-Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles);
- si elle s´adresse au Père, mais avec mention du Fils à la fin: "Qui tecum vivit et regnat in unitate Spiritus Sancti,
Deus, per omnia saecula saeculorum " (Lui qui règne avec toi et le Saint-Esprit, maintenant et pour les siècles des
siècles);
- si elle s´adresse au Fils: "Qui vivis et regnas cum Deo Patre in unitate Spuiritus Sancti, Deus, per omnia saecula
saeculorum " (Toi qui règnes avec le Père et le Saint-Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles).Le peuple
s´unit à la supplication et la fait sienne par l´acclamation Amen .
A la messe on ne dit toujours qu’une seule prière d’ouverture (collecte).
B) Liturgie de la Parole
55. La partie principale de la liturgie de
la Parole est constituée par les lectures tirées de la sainte Écriture, avec les chants qui s´y intercalent. En outre,
l´homélie, la profession de foi et la prière universelle la développent et la concluent. Car dans les lectures, que
l´homélie explique, Dieu adresse la parole à son peuple, il découvre le mystère de la rédemption et du salut et il offre
une nourriture spirituelle; et le Christ lui-même est là, présent par sa parole, au milieu des fidèles. Cette parole divine,
le peuple la fait sienne par le silence et les chants, et il y adhère par la profession de foi; nourri par elle, il supplie
avec la prière universelle pour les besoins de toute l´Église et pour le salut du monde entier.
Le silence
56. La liturgie de la Parole doit se célébrer de manière à favoriser la méditation, c’est-à-dire en évitant toute forme de
précipitation qui empêche le recueillement. Il est même bon qu’elle comprenne quelques brefs moments de silence,
adaptés à l’assemblée réunie : par ce moyen, avec l’aide de l’Esprit Saint, la parole de Dieu est accueillie dans le
cœur et la réponse de chacun se prépare dans la prière. Ces moments de silence peuvent être observés opportunément,
par exemple avant de commencer la liturgie de la Parole, après la première et la seconde lecture, et enfin après
l’homélie.
Les lectures bibliques
57. Dans les lectures, la table de la parole de Dieu est dressée pour les fidèles, et les trésors bibliques leur sont
ouverts. Il importe par conséquent d’observer l’ordonnance des lectures bibliques, qui montre bien l’unité de l’un et
l’autre Testament et de l’histoire du salut, et il n’est jamais permis de remplacer les lectures et le psaume responsorial,
qui contiennent la parole de Dieu, par d’autres textes non bibliques.
58. Dans la célébration de la messe avec peuple, les lectures sont toujours proclamées de l’ambon.
59. Traditionnellement, la fonction de proclamer les lectures n´est pas une fonction présidentielle, mais ministérielle.
Les lectures seront donc proclamées par un lecteur et l’Evangile par le diacre ou, en son absence, par un autre prêtre.
Toutefois s’il n’y a pas de diacre ou d’autre prêtre, le prêtre célébrant lira lui-même l´Évangile ; et s’il ne se trouve
pas non plus d’autre lecteur idoine, le prêtre célébrant proclamera aussi les autres lectures.
Après chaque lecture, le lecteur dit une acclamation à laquelle répond le peuple rassemblé, accordant ainsi honneur à
la parole de Dieu accueillie dans la foi et dans un cœur reconnaissant.
60. La proclamation de l’Evangile constitue le sommet de la liturgie de la Parole. Il faut lui accorder la plus grande
vénération. La liturgie elle-même nous l´enseigne puisqu’elle la distingue des autres lectures par des marques
d’honneur spécifiques : soit de la part du ministre chargé de l´annoncer, qui s´y prépare par la bénédiction et la prière;
soit de la part des fidèles qui par leurs acclamations reconnaissent et professent que le Christ est présent et leur parle,
et qui écoutent sa lecture debout ; soit par les signes de vénération adressés au Livre des Évangiles.
Le psaume responsorial
61. La première lecture est suivie du psaume responsorial qui fait partie intégrante de la liturgie de la Parole et a une
grande importance liturgique et pastorale, car il favorise la méditation de la parole de Dieu.
Le psaume responsorial correspond à chaque lecture et se prend d’ordinaire dans le lectionnaire.
Il importe que le psaume responsorial soit chanté, au moins pour ce qui est de la réponse du peuple. Le psalmiste, ou
chantre du psaume, exécute les versets du psaume à l´ambon ou à un autre endroit approprié, tandis que toute
l´assemblée est assise et écoute; habituellement celle-ci participe par un refrain, à moins que le psaume ne soit dit de
manière suivie, c´est-à-dire sans reprise d’un refrain. Cependant, pour que le peuple puisse plus facilement donner
une réponse en forme de psalmodie, on a choisi quelques textes de refrains et de psaumes pour les différents temps de
l´année ou pour les différentes catégories de saints, que l´on peut employer, au lieu du texte correspondant à la
lecture, chaque fois que le psaume est chanté. Si le psaume ne peut pas être chanté, on le récitera de la manière la plus
apte à favoriser la méditation de la parole de Dieu.
A la place du psaume marqué dans le lectionnaire, on peut chanter aussi le répons graduel du Graduale romanum , ou
le psaume responsorial ou alléluiatique du Graduale simplex , tels qu´ils se trouvent dans ces différents livres.
L’acclamation avant l’Evangile
62. Après la lecture qui précède immédiatement l’Evangile, on chante l´ Alléluia ou un autre chant établi par les
rubriques, selon ce que demande le temps liturgique. Ce genre d’acclamation constitue un rite ou un acte ayant valeur
en lui-même, par lequel l’assemblée des fidèles accueille le Seigneur qui va leur parler dans l’Evangile, le salue et
professe sa foi en chantant. L’acclamation est chantée par tous debout, la chorale ou le chantre donnant l’intonation
et, le cas échéant, on répète l’acclamation ; le verset est chanté par la chorale ou le chantre.
1. L´ Alléluia est chanté en tout temps en dehors du Carême. Les versets sont pris au lectionnaire ou au Graduale .
2. Pendant le Carême on remplace l’ Alléluia par un verset avant l’Evangile, qui se trouve dans le lectionnaire. On
peut encore chanter un autre psaume ou "trait", tel qu’on le trouve dans le
Graduale.
63. Quand il n´y a qu´une seule lecture avant l´Évangile:
1. Au temps où l´on doit dire l´ Alléluia , on peut employer soit le psaume alléluiatique, soit le psaume suivi de
l´Alléluia avec son verset.
2. Au temps où l´on ne doit pas dire l´Alléluia , on peut employer ou bien le psaume et le verset avant l´Évangile, ou
bien le psaume seulement.
3. Si on ne les chante pas, on peut omettre l´ Alléluia ou le verset avant l´Évangile.
64. La séquence, qui est facultative sauf aux jours de Pâques et de la Pentecôte, est chantée avant l’ Alléluia.
L´homélie
65. L´homélie fait partie de la liturgie et elle est fortement recommandée car elle est nécessaire pour nourrir la vie
chrétienne. Elle doit expliquer un aspect des lectures scripturaires, ou bien d´un autre texte de l´ordinaire ou du
propre de la messe du jour, en tenant compte soit du mystère que l´on célèbre, soit des besoins particuliers des
auditeurs.
66. L’homélie doit être faite habituellement par le prêtre célébrant lui-même ou par un prêtre concélébrant à qui il
l’aura demandé, ou parfois aussi, si cela est opportun, par un diacre, mais jamais par un laïc. Dans des cas particuliers
et pour une juste cause, l’homélie peut être faite aussi par l’évêque ou un prêtre qui participe à la célébration et qui ne
peut pas concélébrer.
Les dimanches et fêtes de précepte, il faut faire l´homélie à toutes les messes célébrées en présence du peuple, et on
ne pourra l’omettre que pour une cause grave; les autres jours, elle est aussi recommandée, surtout aux féries de
l´Avent, du Carême et du Temps pascal, ainsi qu´aux autres fêtes et aux occasions où le peuple se rend à l’église en
plus grand nombre.
Après l’homélie, il sera utile d’observer un bref moment de silence.
La profession de foi
67. Le Symbole, ou profession de foi, vise à ce que tout le peuple rassemblé réponde à la parole de Dieu annoncée
dans les lectures de la sainte Ecriture et expliquée dans l´homélie, et, en professant la règle de la foi dans une formule
approuvée pour l’usage liturgique, se rappelle et professe les grands mystères de la foi avant que ne commence leur
célébration dans l’Eucharistie.
68. Le Symbole doit être chanté ou dit par le prêtre avec le peuple, le dimanche et les jours de solennité; on peut aussi
le dire lors de célébrations particulières plus solennelles.
S´il est chanté, il est entonné par le prêtre ou, si cela est opportun, par un chantre ou par la chorale ; mais il est chanté
soit par tous ensemble, soit par le peuple alternant avec la chorale. Si on ne le chante pas, il doit être récité par tous,
ensemble ou par deux chœurs qui se répondent l’un l’autre.
La prière universelle
69. Dans la prière universelle, ou prière des fidèles, le peuple répond en quelque sorte à la parole de Dieu reçue dans
la foi et, exerçant la fonction de son sacerdoce baptismal, présente à Dieu des prières pour le salut de tous. Il convient
que cette prière ait lieu habituellement aux messes avec peuple, si bien que l´on fasse des supplications pour la sainte
Église, pour ceux qui nous gouvernent, pour ceux qui sont accablés par diverses misères, pour tous les hommes et
pour le salut du monde entier.
70. Les intentions seront habituellement:a) pour les besoins de l´Église, b) pour les dirigeants des affaires publiques et
le salut du monde entier, c) pour ceux qui sont accablés par toutes sortes de difficultés, d) pour la communauté locale.
Toutefois, dans une célébration particulière, comme une confirmation, un mariage ou des obsèques, l´ordre des
intentions pourra s´appliquer plus exactement à cette occasion particulière.
71. C´est au prêtre célébrant de diriger la prière, de son siège. Il l’introduit par une brève monition qui invite les
fidèles à prier. Il la conclut par une oraison. Il faut que les intentions soient sobres, composées avec une sage liberté et
en peu de mots, et qu’elles expriment la supplication de toute la communauté.
Elles sont dites de l’ambon, ou d’un autre lieu approprié, par le diacre, un chantre, un lecteur ou un autre fidèle laïc.
Le peuple, debout, exprime sa supplication, soit par une invocation commune après chacune des intentions, soit par
une prière silencieuse.
C) Liturgie eucharistique
72. A la dernière Cène, le Christ a institué le sacrifice et le banquet pascal par lequel le sacrifice de la croix est sans
cesse rendu présent dans l´Église lorsque le prêtre, représentant le Christ Seigneur, accomplit cela même que le
Seigneur lui-même a fait et qu´il a transmis à ses disciples pour qu´ils le fassent en mémoire de lui.
En effet, le Christ prit le pain et la coupe, rendit grâce, fit la fraction et les donna à ses disciples, en disant: "Prenez,
mangez, buvez; ceci est mon Corps; ceci est la coupe de mon Sang. Vous ferez cela en mémoire de moi". Aussi
l´Église a-t-elle organisé toute la célébration de la liturgie eucharistique en parties qui correspondent à ces paroles et à
ces actes du Christ. De fait:
1) Dans la préparation des dons, on apporte à l´autel le pain et le vin avec l´eau, c´est-à-dire les éléments que le Christ
a pris dans ses mains.
2) Dans la Prière eucharistique, on rend grâce à Dieu pour toute l'œuvre du salut, et les dons offerts deviennent le
Corps et le Sang du Christ.
3) Par la fraction du pain et par la communion, les fidèles, aussi nombreux soient-ils, reçoivent d’un seul pain le
Corps du Seigneur et d’une seule coupe le Sang du Seigneur, de la même manière que les Apôtres les ont reçus des
mains du Christ lui-même.
La préparation des dons
73. Au commencement de la liturgie eucharistique, on apporte à l´autel les dons qui deviendront le Corps et le Sang
du Christ.
D´abord on prépare l´autel, ou table du Seigneur, qui est le centre de toute la liturgie eucharistique, en y plaçant le
corporal, le purificatoire, le missel et le calice, à moins que celui-ci ne soit préparé à la crédence.
Puis on apporte les offrandes: faire présenter le pain et le vin par les fidèles est un usage à recommander; le prêtre ou
le diacre reçoit ces offrandes à un endroit favorable, pour les déposer sur l´autel. Même si les fidèles n´apportent plus,
comme autrefois, du pain et du vin de chez eux, ce rite de l´apport des dons garde sa valeur et sa signification
spirituelle.
De l´argent, ou d´autres dons au profit des pauvres ou de l´Église, peuvent être apportés par les fidèles ou recueillis
dans l´église; on les dépose à un endroit approprié, hors de la table eucharistique.
74. La procession qui apporte les dons est accompagnée par le chant d’offertoire (Cf. n. 37b) qui se prolonge au
moins jusqu´à ce que les dons aient été déposés sur l´autel. Les normes qui concernent la manière d´exécuter ce chant
sont les mêmes que pour le chant d´entrée (n. 48). Le chant peut toujours accompagner les rites de l’offertoire, même
lorsqu’il n’y a pas de procession des dons.
75. Le pain et le vin sont déposés par le prêtre sur l’autel, geste qu’il accompagne des formules établies ; le prêtre
peut encenser les dons placés sur l´autel, puis la croix et l´autel lui-même, pour signifier que l’oblation de l´Église et
sa prière montent comme l´encens devant la face de Dieu. Puis, le diacre ou un autre ministre encense le prêtre, à
cause de son ministère sacré, et le peuple, en raison de sa dignité baptismale.
76. Ensuite le prêtre se lave les mains sur le côté de l’autel, rite qui exprime le désir de purification intérieure.
La prière sur les offrandes
77. Lorsqu´on a déposé les offrandes et terminé les rites d´accompagnement, on conclut la préparation des dons et on
se prépare à la Prière eucharistique par l´invitation à prier avec le prêtre et par la prière sur les offrandes.
A la messe, on dit une seule prière sur les offrandes, qui se termine par la conclusion brève: Per Christum Dominum
nostrum (Par Jésus, le Christ, notre Seigneur) ; si cependant elle fait mention du Fils à la fin, ce sera : Qui vivit et
regnat in saecula saeculorum (Toi qui règnes pour les siècles des siècles).
Le peuple s’unit à la prière et la fait sienne par l’acclamation Amen .
La Prière eucharistique
78. C´est maintenant que commence ce qui est le centre et le sommet de toute la célébration: la Prière eucharistique,
prière d´action de grâce et de sanctification. Le prêtre invite le peuple à élever les cœurs vers le Seigneur dans la
prière et l´action de grâce, et il se l´associe dans la prière qu´il adresse à Dieu le Père par Jésus Christ dans l’Esprit
Saint, au nom de toute la communauté. Le sens de cette prière est que toute l´assemblée des fidèles s´unisse au Christ
dans la confession des hauts faits de Dieu et dans l´offrande du sacrifice. La Prière eucharistique exige que tous
l’écoutent avec respect et en silence.
79. On peut distinguer comme suit les principaux éléments qui forment la prière eucharistique :
1. L´action de grâce (qui s´exprime surtout dans la préface) : le prêtre, au nom de tout le peuple saint, glorifie Dieu le
Père et lui rend grâce pour toute l´œuvre de salut ou pour un de ses aspects particuliers, selon la diversité des jours,
des fêtes ou des temps.
2. L´acclamation: toute l´assemblée, s´unissant aux puissances d’en haut, chante le Sanctus. Cette acclamation, qui
fait partie de la Prière eucharistique, est prononcée par tout le peuple avec le prêtre.
3. L´épiclèse: par des invocations particulières, l´Église implore la puissance de l’Esprit Saint, pour que les dons
offerts par les hommes soient consacrés, c´est-à-dire deviennent le Corps et le Sang du Christ, et pour que la victime
sans tache, qui sera reçue dans la communion, profite au salut de ceux qui vont y participer.
4. Le récit de l´Institution et la consécration: par les paroles et les actions du Christ s´accomplit le sacrifice que le
Christ lui-même a institué à la dernière Cène lorsqu´il offrit son Corps et son Sang sous les espèces du pain et du vin,
les donna à manger et à boire aux Apôtres et leur laissa l´ordre de perpétuer ce mystère.
5. L´anamnèse: en accomplissant l´ordre reçu du Christ Seigneur par l´intermédiaire des Apôtres, l´Église fait
mémoire du Christ lui-même, célébrant principalement le mémorial de sa passion bienheureuse, de sa glorieuse
résurrection, et de son ascension dans le ciel.
6. L´offrande: au cœur de cette mémoire, l´Église, surtout celle qui est actuellement ici rassemblée, offre au Père,
dans le Saint-Esprit, la victime sans tache. L´Église veut que les fidèles non seulement offrent cette victime sans
tache, mais encore qu´ils apprennent à s´offrir eux-mêmes et soient parfaitement réunis, de jour en jour, par la
médiation du Christ, dans l´unité avec Dieu et entre eux, pour qu´à la fin Dieu soit tout en tous.
7. Les intercessions : on y exprime que l´Eucharistie est célébrée en union avec toute l´Église, celle du ciel comme
celle de la terre, et que l´offrande est faite pour elle et pour tous ses membres vivants et morts, qui ont été appelés à
participer à la rédemption eau salut obtenus par le Corps et le Sang du Christ.
8. La doxologie finale: elle exprime la glorification de Dieu ; elle est ratifiée et conclue par l´acclamation du peuple :
Amen .
Les rites de communion
80. Puisque la célébration eucharistique est le banquet pascal, il convient que, selon l´ordre du Seigneur, son Corps et
son Sang soient reçus par les fidèles bien préparés comme une nourriture spirituelle. C´est à cela que tendent la
fraction et les autres rites préparatoires par lesquels les fidèles sont immédiatement amenés à la communion.
L’oraison dominicale
81. Dans l´oraison dominicale, on demande le pain quotidien qui, pour les chrétiens, évoque surtout le pain
eucharistique, et on y implore la purification des péchés, pour que les choses saintes soient vraiment données aux
saints. Le prêtre prononce l´invitation à la prière, tous les fidèles disent celle-ci avec le prêtre, et le prêtre seul ajoute
l´embolisme que le peuple conclut par la doxologie. L´embolisme, qui développe la dernière demande de l´oraison
dominicale, demande pour toute la communauté des fidèles la libération de l’emprise du Mal. L´invitation, la prière
proprement dite, l´embolisme et la doxologie par laquelle le peuple conclut cet ensemble, sont chantés ou dits à haute
voix.
Le rite de la paix
82. Vient ensuite le rite de la paix : l’Eglise implore la paix et l´unité pour elle-même et toute la famille humaine, et
les fidèles expriment leur communion dans l’Eglise ainsi que leur amour mutuel avant de communier au sacrement.
En ce qui concerne le signe de la paix à transmettre, la façon de faire sera décidée par les Conférences des évêques,
selon la mentalité et les us et coutumes de chaque peuple. Il convient cependant que chacun souhaite la paix de
manière sobre et uniquement à ceux qui l’entourent.
La fraction du pain
83. Le prêtre rompt le pain eucharistique, aidé, le cas échéant, par le diacre ou un concélébrant. Le geste de la
fraction, accompli par le Christ à la dernière Cène et qui a donné son nom à toute l’action eucharistique à l´âge
apostolique, signifie que les multiples fidèles, dans la communion à l´unique pain de vie, qui est le Christ, mort et
ressuscité pour le salut du monde, deviennent un seul Corps (1 Co 10, 17). La fraction commence après le rite de la
paix, et se fait avec le respect qui s’impose, en évitant de le prolonger sans nécessité ou de lui donner trop
d’importance. Ce rite est réservé au prêtre et au diacre.
Le prêtre rompt le pain et met dans le calice une parcelle de l’hostie pour signifier l’unité du Corps et du Sang du
Seigneur dans l’œuvre du salut, c’est-à-dire le Corps du Christ Jésus vivant et glorieux. L’invocation Agnus Dei
(Agneau de Dieu) est ordinairement chantée par la chorale ou le chantre, et le peuple y répond, ou bien elle est dite à
haute voix. Cette invocation accompagne la fraction du pain et peut donc être répétée autant de fois qu´il est
nécessaire jusqu’à ce que le rite soit achevé. La dernière fois, elle est conclue par les mots: dona nobis pacem (donne-
nous la paix) .
La communion
84. Le prêtre, par une prière à voix basse, se prépare à recevoir avec fruit le Corps et le Sang du Christ. Les fidèles
font de même par une prière silencieuse.
Puis le prêtre montre aux fidèles le pain eucharistique, au-dessus de la patène ou du calice, et les invite au banquet du
Christ; en même temps que les fidèles, il fait un acte d´humilité, en reprenant les paroles évangéliques indiquées.
85. Il est très souhaitable que les fidèles, comme le prêtre est tenu de le faire lui-même, reçoivent le Corps du
Seigneur avec des hosties consacrées au cours de cette même célébration et, dans les cas prévus (cf. n. 283), qu´ils
participent au calice, afin que par ces signes mêmes, la communion apparaisse mieux comme la participation au
sacrifice actuellement célébré.
86. Pendant que le prêtre consomme le Sacrement, on commence le chant de communion pour exprimer par l´unité
des voix l´union spirituelle entre les communiants, montrer la joie du cœur et mettre davantage en lumière le
caractère « communautaire » de la procession qui conduit à la réception de l’Eucharistie. Le chant se prolonge
pendant que les fidèles communient. Mais il s’arrêtera au moment opportun s’il y a une hymne après la communion.
On veillera à ce que les choristes aussi puissent communier commodément.
87. Pour le chant de communion, on peut prendre soit l´antienne du Graduale romanum , avec ou sans psaume, soit
l´antienne avec son psaume du Graduale simplex , ou un autre chant approprié approuvé par la Conférence des
évêques. Le chant est exécuté soit par la chorale seule, soit par la chorale ou le chantre avec le peuple.
S´il n´y a pas de chant, l´antienne proposée dans le Missel peut être dite soit par les fidèles, soit par quelques-uns
d´entre eux, soit par un lecteur ou, à défaut, par le prêtre, après avoir lui-même communié et avant qu’il ne distribue
la communion aux fidèles.
88. Lorsque la distribution de la communion est achevée, le prêtre et les fidèles, si cela est opportun, prient en silence
pendant un certain temps. Si on le décide ainsi, toute l´assemblée pourra aussi exécuter une hymne, un psaume, ou un
autre chant de louange.
89. Pour achever la prière du peuple de Dieu et conclure tout le rite de communion, le prêtre dit la prière après la
communion, dans laquelle il demande les fruits du mystère célébré.
A la messe, on dit une seule prière après la communion, qui se termine par la conclusion brève qui est :
- si elle s’adresse au Père : Per Christum Dominum nostrum (Par Jésus, le Christ, notre Seigneur);
- si elle s’adresse au Père, mais avec mention du Fils à la fin : Qui vivit et regnat in saecula saeculorum (Lui qui règne
pour les siècles des siècles);
- si elle s’adresse au Fils: Qui vivis et regnas in saecula saeculorum (Toi qui règnes pour les siècles des siècles).
Le peuple fait sienne cette oraison par l´acclamation Amen .
D) Rites de conclusion
90. Relèvent des rites de conclusion:
a) de brèves annonces, si elles sont nécessaires;
b) la salutation et la bénédiction du prêtre qui, certains jours et à certaines occasions, est enrichie et développée par la
prière sur l´assemblée ou une autre formule solennelle;
c) l’envoi du peuple par le diacre ou le prêtre afin que chacun retourne à ses bonnes œuvres, en louant et bénissant le
Seigneur;
d) le baiser de l’autel par le prêtre et le diacre, suivi de l’inclination profonde vers l’autel par le prêtre, le diacre et les
autres ministres.
Présentation de la messe
COURS DU CEREMONIAIRE
Le ceremoniaire c’est lui qui guide toute l’équipe des servants de messe et dirige la cérémonie .Il veille à ce que
tout se passe dans l’ordre. Dans l’archidiocèse de Cotonou, ce titre est attribué au 1 er responsable de chaque lieu
de culte.
Origine
Des propositions variées 1. Un nouveau rôle pour servir l’autel La diversité des âges est assurément un atout pour
un service liturgique de qualité. A partir d’un certain âge, la maturité et l’expérience acquises sont des éléments
précieux dont il faut savoir profiter. Un groupe de servants, capable de « garder » ses « anciens » et de les mobiliser
de façon optimale, relève ainsi l’un des principaux défis du service de l’autel. D’une part, des cérémonies plus
déployées seront possibles, d’autres part, une certaine richesse humaine liée a la mixité des âges profitera à tous.
Pour garder les anciens, il faudra donc accepter les propositions à l’âge et à la maturité de chacun. On veillera
notamment à ce qu’une certaine autonomie soit assurée aux jeunes. Très vite, on cherchera à responsabiliser les
servants dans les tâches à remplir. En ce sens, des pédagogies « à étapes » présentent l’intérêt de permettre aux
jeunes de prendre peu à peu sa place et pour un « aîné »de s’impliquer davantage et de prendre des responsabilités à
la hauteur de ses compétences et de sa maturité. La fonction de thuriféraire est, de ce point de vue, particulièrement
importante. Elle suppose une connaissance de l’ensemble de la liturgie et du groupe. Ce rôle est primordial pour les
grandes célébrations mais très utile pour les autres. De même, on n’hésitera pas à confier aux thuriféraires la
charge de préparer et d’animer les fraternités au sein du groupe. On peut par exemple, leur déléguer un temps de
formation, ou une répétition mais, quoi qu’il en soit, on vérifiera auparavant avec eux que les conditions de réussite
sont réunies : maîtrise du sujet, savoir- faire d’animation, matériel à disposition… Cette manière de les impliquer
profite par ailleurs à tout le groupe des servants, dans la mesure où elle peut avoir un effet d’exemplarité et de «
valorisation » chez les plus jeunes. En effet, quand on est jeune ou admise ces aînés qui paraissent très performants et
on peut facilement se qu’un jour on sera à leur place. 2. former les futurs responsables et animateurs L’un des
objectifs majeurs d’un groupe de servants est d’assurer une certaine continuité dans le temps. Les thuriféraires
devront donc être préparés à l’éventualité de prendre un jour des responsabilités, de transmettre, à leur tour, ce
qu’ils ont eux- même reçu. Une telle responsabilité ne s’improvise pas. Il est important, autant que possible, de
sensibiliser les thuriféraires et naviculaires à cette perspective et de les former en ce sens. Pour réaliser ce projet, on
ne se contentera pas d’initier le plus jeune à la vie liturgie dans sa dimension « pratique », « technique ». Il faudra
aussi l’aider à percevoir le sens des gestes accomplis, leurs significations, à découvrir les enjeux humains,
ecclésiaux et spirituels de la liturgie chrétienne. A ce propos, arrêtons –nous un instant sur quelques points. Les
enjeux humains Un responsable de groupe sera avant tout reconnu pour ses qualités d’écoute, d’animation, de
patience, de pédagogie, sa capacité à gérer des conflits. Il s’agit ci de viser d’abord une certaine maturité
humaine. Cela aussi s’apprend : les parents et les éducateurs le savent bien ! Dans un groupe de servants, les
thuriféraires ont à donner l’exemple en étant attentifs aux autres car ils sont des chefs de fraternité. Cet
apprentissage passe par des choses aussi simples que la capacité de saluer amicalement dans la sacristie avant la
messe, ou par le fait d’aider les plus jeunes à revêtir leur aube. De même, ils veilleront particulièrement à établir
des liens avec les parents de servants, bien sur avec la complicité des responsables, qui ne sauraient écartés de la vie
et des activités liées au service de l’autel. La convivialité dans un groupe est assurément un bon critère
d’équilibre. A l’âge d’adolescent, les relations avec les adultes que l’on ne connaît pas ne sont pas toujours
faciles. Afin d’éviter des attitudes de repli, les animateurs aideront les thuriféraires, en leur présentant les parents
des enfants, au moins pour « briser la glace ». Cette manière d’être, est aussi une formation qui leur sera utile si,
plus tard, ils sont appelés à devenir des animateurs ou des responsables de groupe dans l’Eglise. Les enjeux
ecclésiaux Servir l’autel, quels que soient l’âge et les fonctions du servant, consiste toujours à recevoir une
mission au service de la communauté chrétienne. Il ne s’agit jamais d’un droit ou d’un privilège ! Il convient
donc d’aider les servants, spécialement les thuriféraires et les naviculaires, à percevoir cette dimension ecclésiale.
On pourra, par exemple, présenter les plus grands des servants à la communauté diocésaine. De même, on aura
toujours le souci d’être en lien étroit avec le responsable paroissial de la communauté où l’on rempli son service.
On veillera aussi à participer à la vie diocésaine. Ce qui est vrai pour l’ensemble du groupe l’est d’autant plus
pour les anciens qui arrivent à un âge où l’ouverture à l’extérieur est une aspiration et un gage de solidité du
groupe. Une bonne manière de vivre ce lien avec la communauté paroissiale pourra consister à rencontrer les autres
responsables du diocèse. Pour les grands rassemblements, la rencontre de l’évêque, quand elle est possible, peut
être aussi une occasion de connaître le Pasteur du troupeau diocésain. La dimension universelle de l’Eglise ne doit
pas non plus être négligé. Certains textes de l’Eglise universelle pourront par exemple être présentés aux jeunes
dans leurs éléments les plus accessibles. Après plusieurs années au sein du groupe, on à la capacité, et souvent le
désir , d’aller plus loin et d’étendre ses connaissances de la vie concrète de l’Eglise. Alors, formons nos futurs
responsables en cela. Les enjeux spirituels Servir à l’autel, c’est avant tout rendre un culte d’adoration à Dieu
par le service de la célébration et de l’assemblée. Cela implique donc de faire autant que possible, une expérience
de Dieu. Dans ces domaines, une grande prudence et la discrétion sont sans doute nécessaires. Il faut veiller à
proposer aux jeunes une nourriture spirituelle adaptée à leur âge, leur rencontre de »témoins », accompagnement
spirituel, sacrement de pénitence et réconciliation…Les moyens sont nombreux et bien connus ! encore faut- il les
proposer explicitement et de manière adaptée à chacun plutôt que de présenter ces divers moyens comme un
catalogue, on pourra, par exemple à l’occasion d’un week-end de formation ou des sessions, à saisir
l’opportunité de la rencontre d’un père, pour parler de l’accompagnement spirituel. 3. Un engagement liturgique
après le service de l’autel Tout naturellement, le service de l’autel peut déboucher sur d’autres types de fonctions
liturgiques remplis par des laïcs : proclamer les lectures à la messe, chanter le psaume etc. Ici encore, il s’agit
d’anticiper et de sensibiliser les plus grand des servants d’autel à d’autres formes d’implications dans la vie
liturgique de l’Eglise. Pourquoi ne pas imaginer alors une préparation en collaboration avec le clergé ou d’autres
personnes ? C’est ainsi que peuvent se tisser des liens et s’éveiller des vocations car le groupe meurt de vocations.
Avant tout, les servants gagneront à connaître les réalités liturgiques telles qu’elles existent dans leur paroisse.
Découvrir un autre groupe que le sien est parfois désarment, surtout pour des jeunes : on y rencontre ses richesses et
ses limites, ses habitudes et ses lourdeurs… Ce peut être aussi le rôle des responsables des servants que d’aider à
vivre ces passages. Ainsi, on favorisera les rencontres entre servants et chrétiens adultes engagés dans la pastorale
liturgique locale, pour susciter des projets communs, et encourager les collaborateurs. On peut également proposer
aux plus thuriféraires de se retrouver plus au moins régulièrement pour des « ateliers de la Parole » ou à constituer,
de manière permanente ou non, une équipe de formation de la Parole de Dieu. Enfin, on pourra, même
occasionnellement, inviter les naviculaires et thuriféraires à servir lors des mariages pour qu’ils découvrent la
pastorale liée à ce sacrement.
Des propositions variées .
Site InternetBâtir un parcours de formation à partir du guide Une question de méthode On se rappellera que
l’attention des enfants est généralement limitée à 40 minutes. Aussi, on prévoira des temps de formation assez
courts, bien mesurés et préparés pour une bonne efficacité. On choisira un sujet précis : mieux vaut n’aborder
qu’un point mais qu’il soit bien assimilé Savoir préparer le lieu et tout le matériel nécessaire permet de garder
l’attention des enfants et de pouvoir leur être vraiment disponible. Il est préférable d’organiser un parcours de
formation sur plusieurs séances. Par exemple, on présentera les éléments extérieurs du culte, les lieux, le mobilier de
l’Eglise et de la sacristie, etc. Les enfants ont besoin de repères pour mieux intégrer la vie du groupe. Le
déroulement d’une réunion de formation pratique et théorique pourrait être : - Un dialogue avec les servants sur le
sujet ou une répétition dans l’église pour les fonctions ou attitudes des servants. - Un jeu ou une activité manuelle
ou culturelle qui fait visualiser le thème - Un texte biblique qui s’y rapporte. - Un temps de silence. - Bâtir un
parcours de formation à partir du guide
Un guide de formation
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NomLa communication (souvent abrégée en
com ) est l'action, le fait de communiquer, d'établir une relation avec autrui, de transmettre quelque chose à
quelqu'un, l'ensemble des moyens et techniques permettant la diffusion d'un message auprès d'une audience plus ou
moins vaste et hétérogène et l'action pour quelqu'un, une entreprise d'informer et de promouvoir son activité auprès
du public, d'entretenir son image, par tout procédé médiatique.
Les différents types de communication
La science de la communication englobe un champ très vaste que l'on peut diviser en plusieurs niveaux. Chaque
niveau englobe ceux qui se situent en dessous de lui. Ainsi la communication de masse est le niveau qui au sommet
de cette pyramide et concerne donc tous les autres niveaux. Elle se rapporte à plus de personnes dans le temps et
l'espace que les autres et traite tous les niveaux inférieurs. D'où selon Mc Quail, il existe une certaine prédominance
de la recherche pour la communication de masse.
Mais il existe, selon d'autres théories, un découpage en trois niveaux de communications fondamentales basées sur
leur diffusion :
La communication personnelle
La communication interpersonnelle est basée sur l' échange 1 émetteur - 1 récepteur.
Emetteur--- message--- récepteur
Entre humains, c'est la base de la vie en société. C'est là en général que la compréhension est la meilleure, mais le
nombre de récepteurs est limité à une seule personne. La rétroaction est quasi systématique. Il y a notamment le
téléphone , la conversation orale ... Mais la communication n'est pas qu'orale. Elle est aussi non verbale.(voir plus
bas).
La communication passe donc aussi par le corps. Ainsi elle sera non verbale ou plutôt non verbalisée. La
communication non verbale peut être para- verbale, c'est-à-dire qui accompagne la vocalisation. Ainsi lorsque le
locuteur explique qu'il faut aller à droite et qu'il bouge sa main dans cette direction, c'est un cas de communication
para verbale. Croiser les bras dans un signe de protection est aussi une communication non verbale. Mais ici ce sera
pour dire que : « je me retranche derrière mes idées laissez-moi tranquille ». Mimiques et posture font parties de la
communication. Des gestes risquent de faire passer un message comme plus fort, plus prononcé que ce que l'on dit.
Le ton d'un message est aussi une forme de non- verbal. C'est cette base, le non- verbal, qui définit par exemple ce
qu'on appelle le jeu d'un acteur, au théâtre .
On dit parfois que la communication est holistique - c'est-à-dire qu'elle fait intervenir le tout de l'homme - pour
souligner l'importance de l'environnement, des interférences environnementales dans la communication.
Pour l'école de Palo Alto, « on ne peut pas ne pas communiquer ». Que l'on se taise ou que l'on parle, tout est
communication. Nos gestes, notre posture, nos mimiques, notre façon d'être, notre façon de dire, notre façon de ne
pas dire, toutes ces choses « parlent » à notre récepteur. La communication est aussi une forme de manipulation. En
effet, nous communiquons souvent pour manipuler, modifier l'environnement ou le comportement d'autrui.
La communication de masse
La Communication de masse c'est un émetteur (ou un ensemble d'émetteurs liés entre eux) s'adressant à tous les
récepteurs disponibles. Là, la compréhension est considérée comme la moins bonne, car le bruit est fort, mais les
récepteurs bien plus nombreux. Elle dispose rarement d'une rétroaction , ou alors très lente (on a vu des campagnes
jugées agaçantes par des consommateurs, couches pour bébé par exemple, conduire à des baisses de ventes du
produit vanté).
Ce type de communication a été conceptualisé avec l'apparition des notions d'organisation de masse dont quatre
éléments sont la standardisation, le Fordisme , le taylorisme et la
publicité...
On parle de médias de masse ou « Mass- Media ». En font partie la
radiocommunication , la radiodiffusion et la télévision . L'absence de réponse possible en fait un outil idéal de la
Propagande, ce que souligna à plusieurs reprises Georges Bernanos. L'apparition de l'Internet rend la rétroaction
possible.
La communication de groupe
La communication de groupe part de plus d'un émetteur s'adressant à une catégorie d'individus bien définis, par un
message (communication) ciblé sur leur compréhension et leur culture propre.
C'est celle qui est apparue avec les formes modernes de culture , souvent axées sur la culture de masse (société de
consommation ), dont la publicité ciblée est la plus récente et la plus manifeste.
Les effets de la communication de groupe se situent entre ceux de la communication interpersonnelle et ceux de la
communication de masse.
La communication de groupe est aussi complexe et multiple car elle est liée à la taille du groupe, la fonction du
groupe, et la personnalité des membres qui le compose.
On peut également intégrer cette notion dans la communication interne à une entité. Les groupes peuvent alors être
des catégories de personnels, des individus au sein d'un même service, etc.
On peut aussi intégrer cette notion à une communication externe ciblée vers certains partenaires ou parties prenantes
de l'entité.
L’animateur ou responsable des servants d’autel doit écouter les servants pour une bonne éducation dans le
groupe. Il doit, lui-même, donner l’exemple, émettre le message et recevoir un message de la part des servants.
Les aspects élementaires de la communication
C’est le moment de la messe où l’on « offre » le pain et le vin destinés à devenir le corps et le sang du Christ. On
parle également de « préparation des dons » pour mieux souligner que l’ofrande du sacrifice eucharistique se situe
au moment de la prière eucharistique.
Les offrandes ou oblats ou dons
Le mot « oblat » vient du latin oblatum qui veut dire offert. Les oblats, c’est le nom donné au pain et au vin offerts
à la messe, au nom de toute l’assemblée. Les offrandes, le pain et le vin, peuvent être déposées sur la crédence
avant le début de la messe. Les servants les présentent ensuite au prêtre.
Les offrandes peuvent être apportées en procession. On peut également joindre d’autres dons : la quête qui est signe
de partage, des fleurs, des lumignons signes de la fête. Dans certains cas, on peut ajouter des objets très divers : un
sac d’école, des rollers... C’est toute notre vie que nous apportons : famille, travail, loisirs. Dieu donne vie et sens
au travail de l’homme.
Le pain
Le pain est pour une grande partie de l’humanité, un élément si essentiel de sa nourriture, qu’il est devenu le
symbole même de ce qui est nécessaire à la vie. « A la sueur ton visage, tu mangeras ton pain » dit Dieu à Adam
selon la Genèse (3-19). Aux yeux des croyants, le pain n’est pas seulement fruit du travail de l’homme, mais tout
autant un don de Dieu : « Donne-nous notre pain de ce jour ».
Le vin
La culture de la vigne et l’usage du vin, tenant une grande place dans la civilisation palestinienne, la Bible en
emprunte volontiers les images. Dans l’ancien testament, Isaïe comparait le peuple d’Israël à une vigne plantée
par Dieu sur une bonne terre, soigneusement cultivée par Lui (Isaïe 5, 3-7). Jésus reprendra cette image dans ses
paraboles.
Il se présente comme étant lui-même la vigne véritable (Jean 15, 1-8) qui nourrit de sa sève ses serments, c’est-à-
dire ceux qui croient en Lui. Quant au vin « qui réjouit le coeur de l’homme » (Psaume 104, 15), c’est chez les
Juifs, la boisson de la fête (Jésus changera l’eau en vin aux noces de Cana -Jean 2). Le vin est, dès lors, dans toute
la Bible symbole du festin, de la fête, de la joie. A la Cène, repas pascal, en même temps que le pain, le Christ prend
le vin pour instituer l’eucharistie.
Message
Lorsque nous entrons dans une église, nous avons été habitués depuis notre plus jeune âge à faire le signe de la croix.
Normalement ce geste n'est pas fait "à sec". Nous cherchons le bénitier fixé au mur ou bien sur une colonne, y
plongeons le bout des doigts et nous signons avec l'eau bénite. Mais savons-nous quelle est la portée de notre geste,
quelle est sa signification?
Le sensepuis notre plus jeune âge à faire le signe de la croix. Normalement ce geste n'est pas fait "à sec". Nous
cherchons le bénitier fixé au mur ou bien sur une colonne, y plongeons le bout des doigts et nous signons avec l'eau
bénite. Mais savons-nous quelle est la portée de notre geste, quelle est sa signification?
Le sens
Ce signe de la croix doit être de grande amplitude, comme si nous mettions un vêtement. En effet, cette purification à
l'aide de l'eau bénite en entrant dans l'église, c'est comme si nous nous couvrions de notre vêtement de chrétien.
Lorsque le signe de croix est fait avec de l'eau bénite, il devient un vêtement qui purifie. Il fait de nous une personne
nouvelle capable d'avancer sans crainte vers le Christ. Ce n'est pas un geste magique qui peut nous donner des
pouvoirs spéciaux. C'est un signe qui nous rappelle notre condition de chrétien. L'eau que nous utilisons en entrant
dans une église ou dans tout autre lieu de culte nous rappelle les dispositions de coeur que nous devons avoir. Si notre
coeur n'est pas bien disposé à l'égard de Jésus, seul le sacrement de réconciliation peut nous remettre sur le droit
chemin.
La façon de le faire
Le geste perd la moitié de sa signification si nous le faisons sans en avoir conscience, machinalement, par habitude
ou bien trop vite. Pour cela, pourquoi ne pas s'arrêter quelques instants devant le bénitier et marquer une petite pose.
Ce cours laps de temps peut aider à faire silence à l'intérieur de soi-même, à prendre conscience du lieu où nous
pénétrons et de celui que nous allons rencontrer. C'est ainsi que nous pourrons avancer ensuite vers l'autel de Dieu.
Extrait de Eric BROINE du site du SIJELFraction du pain : Le terme est remis en valeur depuis les dernières
réformes liturgiques. On sait que c'est le rite qui consiste à rompre (fractionner, briser) le pain eucharistique, avant de
communier. Mais en connaît-on l'origine ?
Histoire : Les Juifs ne coupaient pas leur pain. Ils le rompaient. Lors de la dernière Cène, Jésus, se conformant à la
coutume de son peuple, bénit le pain, le rompit et le donna à ses apôtres (voyez Matthieu 26,26 ; Marc 14,22 ; Luc
22,19). On le savait, et saint Paul croit utile de le rappeler à ses chrétiens de Corinthe à l'occasion de certains abus
qu'il veut réprimer (1 Corinthiens 11,23). Ce rite fut soigneusement conservé par la primitive Eglise ; ce fut même le
premier nom de la messe : "fractio panis", la "fraction du pain".
Il semble bien que les apôtres l'employaient déjà. En tous cas, les Actes des Apôtres (cette première histoire de
l'Eglise) utilisent l'expression "rompre le pain" pour signifier "célébrer l'eucharistie", du moins on peut le supposer à
la lecture de certains passages (Actes 2,42,46 ; 20,7). L'un des tout premiers textes chrétiens, la Didachè, nomme le
pain eucharistique "la chose rompue".
De plus, tous les rites chrétiens, y compris les rites orientaux, pourtant si différents du nôtre, ont conservé ce
"fractionnement du pain", bien détaché de la consécration, et directement ordonné à la distribution des Saintes
Espèces aux fidèles.
Aujourd’hui, après avoir souhaité la paix aux fidèles et invité les participants à manifester, par un geste significatif,
leur union dans la charité du Christ, le prêtre célébrant, éventuellement aidé du diacre ou de l'un des concélébrants,
"rompt le pain", tandis qu'on chante "Agneau de Dieu". Ce n'est pas le moment, n'est-ce pas, de rêver ou de s'amuser
avec son cordon d'aube !
C'est l'instant de se préparer à recevoir le Corps du Seigneur que le prêtre va nous offrir en disant (et c'est bien vrai !)
:" Heureux les invités au repas du Seigneur !" .
Extrait de "Servez le Seigneur dans l'Allégresse"
Fraction du pain
Le Célibat sacerdotal
Philosophie et Théologie
l'Enfant dans le foyer
La démocratie
Moise
Esdras et NéhemieCérémonial de remise d'aube, de croix.
Cette cérémonie, qui se déroule par exemple au cours d'une messe dominicale, marque l'entrée du servant dans le
groupe ou le début de son service de l'autel. Elle peut avoir lieu à des différents moments de la messe :
- au début de la messe : les nouveaux pourront servir immédiatement
- après l'homélie : l'accent est mis sur l'écoute de la Parole et la présentation du sens de service au cours de l'homélie.
- Après la communion : l'accent est mis sur l'envoi en mission.
Entrée des nouveaux Samuel
A moins que les nouveaux servants ne soient dans la nef avec l'assemblée, ils pourront être intégrés à la procession
d'entrée. Dans ce cas, ils porteront leur aube pliée, sur le bras, à moins que leur aube soit portée par d'autres Samuel
(servants) ou qu'elle soit déposée sur une table dans l'église.
Place initiale des nouveaux Samuel dans l'église
Les nouveaux servants seront dans la nef de préférence au premier rang ou un autre endroit bien visible. On pourra
choisir de les placer avec les autres servants dans le sanctuaire. Dans l'introduction à la célébration, le prêtre
mentionne la remise d'aube au cours de la messe et pourra le situer dans le service de l'autel.
Proposition de formule d'appel
Après une brève introduction, et selon la disposition des lieux, le 1er responsable du groupe des servants invite les
nouveaux à se placer par exemple devant l'autel. Puis, il les appelle chacun par leur prénom et leur dit :
« N..., veux- tu servir avec joie l'autel du Seigneur ? »
Chacun répond : « Oui, je le veux. »
Bénédiction de l'aube ou de la croix.
Si on choisit de bénir l'aube ou la croix, le prêtre dira par exemple (à partir de la bénédiction d'un vêtement
liturgique, no 1079 du livre des bénédictions) :
« Tu es béni, Seigneur, toi qui as choisi des hommes pour célébrer tes mystères. Nous te présentons ces aubes
préparées pour le service de la liturgie : enrichis- les de ta bénédiction pour que tes servants les revêtent avec respect
et s'attachent à vivre saintement , par Jésus, le Christ, notre Seigneur. »
Remise de l'aube ou de la croix
Le prêtre, remet l'aube ou la croix aux nouveaux ; on pourra alors prononcer les formules suivants :
« Reçois ce vêtement blanc, signe de ton baptême, vêtement du service. Qu'il te rappelle ton engagement à servir le
Seigneur et son peuple. »
Pour terminer
Tous les servants disent ensemble cette prière
« Dieu, notre Père, Tu nous appelles à être serviteurs, à l'image de ton Fils Jésus. Aujourd'hui, en choisissant le
service de l'autel, nous voulons davantage nous unir à toi dans la prière. Apprends- nous à rester fidèles à ton service,
et à aider nos frères, en accomplissant dans la joie, ce que tu nous demandera. Amen. »
Cérémonial de la remise d'aube
La Dignité de l'Enfant de Choeur
Les évêques ont autour d'eux, pour les servir, des dignitaires vêtus somptueusement. Le prêtre a les enfants de choeur
: revêtus de la soutane rouge, du surplis, de l'aube, comme les dignitaires de l'Église, ils forment sa cour. Ils le servent
à l'autel, répondent au nom des fidèles, participent à l'administration des sacrements, l'escortent dans les processions.
Seuls ils ont le droit de se tenir dans le sanctuaire, de communier à l'autel. Si l'on réfléchit que le prêtre est le
ministre de Dieu, l'ambassadeur de Jésus-Christ, quelle n'est pas la dignité de l'enfant de choeur ! Des hommes
éminents, des princes, des rois ont rempli occasionnellement les fonctions de l'enfant de choeur et en ont été fiers.
Ayez, cher enfant de choeur, une haute idée de votre titre. Ayez, au milieu de vos amis, la fierté de vos fonctions,
comme vous avez la fierté de votre foi. Mais aussi soyez des enfants de choeur digne de ce nom.
Le parfait Enfant de Choeur
L'enfant de choeur doit être pieux, aimer ardemment Notre-Seigneur, la Sainte Vierge, l'Église. Pourrait-on bien
servir ceux qu'on n'aimerait pas ? Il doit être vertueux, c'est-à-dire pur, humble et bon. Il le sera par la confession et la
communion fréquentes. Il a le droit de communier chaque jour, à la messe qu'il sert.Il doit être d'une conduite
édifiante, irréprochable aux yeux de toute la paroisse.
S'il en est ainsi, le reste suivra. On aura la joie de le voir toujours régulier et ponctuel dans l'accomplissement de ses
fonctions, soigné dans sa tenue à l'église, maison de Dieu, franc, respectueux, docile avec le prêtre. Un tel enfant sera
aimé de tout le monde.
Je vous souhaite, cher petit ami, d'être ce parfait enfant de choeur. La joie que vous en aurez vous dédommagera de
l'effort que vous ferez.
Jean-Yves BLEGNOUA
Quelle est leur histoire ?
Tôt dans la vie des communautés chrétiennes, de jeunes « acolytes » – du grec akolouthos (suivant, serviteur) – ont
accompagné les célébrants pour aider à la liturgie.
Les persécutions des premiers siècles les contraignaient à se réunir en cachette dans les maisons. L’Église leur a
donné comme saint patron le martyr Tarcisius, un jeune garçon tué à Rome au III siècle pendant qu’il portait
l’Eucharistie à des chrétiens emprisonnés.
L’essor des « enfants de chœur » a ensuite été parallèle à celui des communautés chrétiennes, du Moyen Âge à la
Renaissance, où la magnificence des célébrations les a vus se multiplier. Ils étaient vêtus jusqu’à une date récente
de la soutanelle rouge et du surplis blanc, parfois coiffés d’une calotte rouge.
Après le concile Vatican II (1962-1965), l’accent mis sur le rôle des laïcs et la participation active de tous les fidèles
à la messe ont conduit, dans certaines paroisses de France, à leur quasi-disparition. Leur rôle est tombé en désuétude,
mais ils n’ont jamais été supprimés.
De quand date leur renouveau ?
Depuis plus de vingt ans, souvent sous l’impulsion de jeunes prêtres et aussi à la demande des familles ou des
intéressés eux-mêmes, le nombre de ces jeunes de 7 à 18 ans, qui portent l’aube blanche et que l’on préfère
désormais appeler « servants d’autel », est en progression rapide.
Jean-Paul II puis Benoît XVI ont encouragé ce mouvement. La France compte actuellement plus de 30 000 servants
d’autel, surtout concentrés dans les diocèses des grandes villes : Paris et l’Île-deFrance, Tours, Bourges, Metz,
mais aussi Lyon, Toulouse, Albi, Carcassonne… Leur essor dans le Sud-Est est moins rapide. Les diocèses les moins
bien pourvus sont ceux dont le territoire est très vaste, ou ceux où les communications sont difficiles, par exemple les
diocèses de montagne. L'archidiocèse de Cotonou en compte plus 1500 servants.
À quoi servent-ils ?
« Par le service du prêtre, par leur tenue, leur prière, leur contribution à la beauté de la liturgie, ils aident
l’assemblée à mieux entrer dans le mystère de l’Eucharistie, résume le P. Angelo Sommacal, responsable des
servants d’autel au SNPLS (le Service national de la pastorale liturgique et sacramentelle). Et puis cela leur montre
que même jeunes, ils ont une participation active à la messe. »
On ne peut nier par ailleurs que le service de l’autel soit pour certains l’occasion d’une première interrogation
sur une éventuelle vocation. En 2007, 30 % des jeunes en première année de séminaire avaient été servants d’autel.
Cette dimension n’est pas négligeable dans une Église dont le clergé diocésain se fait de plus en plus rare, et dont la
pastorale des vocations a choisi, il y a quelques années, d’être plus « appelante »…
Enfant de Choeur
Lancer une nouvelle entreprise ou développer une affaire existante constitue un défi passionnant. Bien plus qu’un
document, le plan d’affaire correspond avant tout à une méthode pour préparer les grandes étapes de la vie d’une
entreprise ou d’une association.
Avant tout, il est essentiel de retenir qu’il n’existe pas de plan d’affaire type ! Le contenu, la forme et la longueur
du document peuvent varier fortement d’un cas à l’autre, d’une réalité à l’autre. Toutefois, quel que soit le
projet de l’entreprise ou sa finalité, les mêmes questions de base reviennent invariablement et les mêmes éléments
d’analyse doivent être pris en compte.
Écrivez votre plan en ayant constamment à l’esprit ceux à qui vous le destinez. En effet, ces derniers auront souvent
une connaissance limitée de votre activité. Cette précaution devrait leur permettre de comprendre votre plan en
dehors de votre présence.
L’élaboration d’un plan d’affaire est un travail exigeant et parfois de longue haleine. Sa réalisation est un
processus fait d’essais et d’erreurs où plusieurs réorientations sont parfois nécessaires avant d’obtenir un
document cohérent.
Un plan d’affaire est aussi un document professionnel. Nous vous conseillons donc de le développer en suivant une
approche : claire et précise : évitez les généralités ou le jargon trop technique.
● concise : concentrez-vous sur les points importants et complétez votre texte par des annexes. Essayez de vous
limiter à 20-40 pages.
● concrète et rigoureuse : expliquez quand et comment vous allez procéder.
● convaincante tout en restant objectif.
Attention, il est souvent tentant d’être délibérément optimiste et de partir du principe que tout se déroulera
exactement comme prévu. Mais la réalité montre toutefois que ce n’est que rarement le cas. Soyez donc prudent :
Faites une analyse sérieuse des risques de votre projet et prévoyez des marges de sécurité dans vos budgets et
calendriers.
● Vous pouvez aussi définir vos objectifs en hypothèse hautes et basses. Cela donne alors une « fourchette » dans
laquelle vous vous efforcerez de rester. Ce type d’évaluation peut montrer un certain réalisme économique, ce qui
est toujours une bonne chose.
● A votre usage, imaginez également un " scénario catastrophe " et examinez-en toutes les conséquences, en
particulier financières, pour mesurer le risque maximum encouru.
Définition ou résumé du projet
Le résumé est une partie essentielle du plan d’affaire. Beaucoup de lecteurs ne se donneront pas la peine de lire
votre plan ! Ils commenceront toujours par chercher le résumé. En deux pages maximum, il s’agit donc de
convaincre le lecteur de la qualité de votre projet. Vous y résumerez les faits saillants et les chiffres clés de votre
entreprise en suivant le plan et avec un maximum de conviction. Bien que placé en tête du plan d’affaire, le résumé
s’écrit bien sûr en dernier lieu. Il s’agit en effet d’une présentation synthétique du projet, réalisée à la fin de la
démarche lorsque toutes les données du problème sont connues. Il doit donner au lecteur une vue synthétique du
projet. Il doit susciter son intérêt, retenir son attention en lui montrant les potentialités du produit ou du service sur le
marché, le domaine d'activité, l'innovation, l'originalité du produit, son état de développement (nature du risque) et
les enjeux financiers. Il doit donner envie de lire l’ensemble du document.
Présentation et objectif de l’entreprise
Il s’agit ici de présenter le projet d’entreprise, les promoteurs, les marchés et le(s) produit(s) et service(s). Pour le
projet , il est conseillé de décrire rapidement le produit (il sera décrit plus loin), l’origine du projet (qu’est-ce qui
vous a donné l’idée de créer une entreprise ?), vos motivations (Quelles sont les raisons qui vous incitent à investir
dans cette activité ?) et la liste des démarches concrètes réalisées ou en cours et celles qui restent à faire.
Il est ensuite essentiel de décrire les promoteurs du projet, leurs responsabilités au sein de la future entreprise, leurs
formations et expérience, leur situation familiale, leurs réseaux utiles et leurs connaissances du produits/services
qu’ils vont développer, des marchés, etc.
Troisième étape : une analyse précise du marché. C’est elle qui va juger de la faisabilité du projet. Une brève
description qualitative du marché dans un premier temps s’impose, de façon à fixer l’environnement. Ensuite,
vous devez entrer dans les détails, en commençant par une analyse de la taille et croissance du marché, avec ses
tendances.
Il faut également expliquer clairement à quel besoin correspond votre produit et la manière de s’y attaquer. Précisez
les critères de sélection de la clientèle cible, avec son potentiel d’achat, la manière dont vous allez opérer pour les
acquérir et en dernier lieu, la façon dont vous allez gérer l’après vente, à savoir le retour produit ou les éventuelles
réclamations. Une fois le besoin et le groupe client déterminés, vous allez alors décrire le processus de ventes,
jusqu’à la conclusion.
Attention, dans une description du marché, vous devez inclure un panorama précis de la concurrence, en y indiquant
le niveau de concurrence et de compétition et les forces et faiblesses de chacun des concurrents potentiels.
Maintenant que le besoin et la clientèle sont cernés, vous allez décrire précisément votre produit ou service. Vous
devez ensuite justifier votre produit, en expliquant pourquoi vos produits ou vos prestations seront attractifs. Citez
l’ensemble des caractéristiques du produit, les technologies qui sont utilisées, le package, les services inclus, etc.,
avec l’ensemble de ce qui va constituer l’après vente, notamment les garanties.
Stratégie
Vous allez présenter la stratégie de l’entreprise, c’est-à-dire les objectifs qu’elle veut atteindre, avec les moyens
qu’elle se donne. Vous devez inscrire la vision à moyen terme du projet, ce qui va vous permettre d’en déduire la
stratégie commerciale. Vous débuterez par une analyse rigoureuse des forces et faiblesses de l’entreprise conjuguée
avec celle des menaces et opportunités générées par son environnement, analysée surnommée SWOT.
Sur base des résultats de cette analyse, il est plus aisé de synthétiser les choix stratégiques de l’entreprise. Il faut
pour cela faire apparaître la position sur le marché que vous souhaitez atteindre en définissant votre politique de
différentiation. Il faut décrire les objectifs en matière de croissance, développement, rentabilité, positionnement sur
le marché, part de marché et clientèle. Des graphiques peuvent être appréciés du lecteur.
Deuxième étape de ce chapitre : la stratégie marketing. A ce stade, le lecteur connaît donc deux informations
importantes, ce que vous voulez vendre et à qui, mais pour introduire le produit ou le service avec succès sur le
marché, une promotion doit être mise en place et il vous faut donc définir quelle sera votre politique de marketing :
quel seront vos prix, vos stratégies de vente, etc.
Mais si le produit ou le service peut répondre parfaitement aux besoins des consommateurs, si ces derniers ne
connaissent pas le produit, ils ne pourront pas l’acheter. L’accès au marché et la promotion du produit doivent
donc intervenir dans la rédaction du plan d’affaire. Vous allez y inscrire tous les efforts déjà fait, ou qui vont être
fait dans le futur, avec les objectifs. Vous pouvez aussi préciser le type de support utilisé (média, tract, affiche, objet
…), le budget consacré à cette opération, l’effectif mobilisé et éventuellement un calendrier avec les différentes
phases qui vont être lancées. Par ailleurs, il vous faut préciser les moyens mis en œuvre pour assurer la distribution de
vos produits et les méthodes de vente (internet, magasin, téléphone, etc.) qui seront utilisées, toujours en justifiant le
choix.
Plan opérationnel
Tout d’abord, dans l’éventualité où l’entreprise possède un pôle de développement interne, cette sous-partie en
mettra en avant les objectifs. Et peut-être devrez-vous aborder l’aspect de la « propriété intellectuelle et
industrielle».
Ensuite, il vous faudra traiter de la production de vos produits (ou services). Il vous faut décrire le niveau de
production de l’entreprise, l’ensemble de l’équipement indispensable, le détail des partenariats que possède
l’entreprise, etc. Un élément essentiel vient après : une présentation de l’organisation interne de l’entreprise.
Pour commencer, vous devez vous intéresser à l’organisation de la structure interne de l’entreprise, par un
organigramme détaillé par exemple. Vous pourrez également aborder ici la formation et l’accompagnement social.
Suite à cela, vous devez présenter la forme juridique que vous privilégiez en en expliquant les raisons. Celle-ci a en
effet différentes implications importantes.
L’attractivité et l’accessibilité de l’entreprise sont des éléments parfois importants, qu’il peut être intéressant
de présenter.
Plan financier
Pour le bon déroulement de notre projet, des ressources financières vont être nécessaires. Une estimation précise des
besoins à moyen terme est donc indispensable. Pour arriver à vos fins, il vous faudra développer deux éléments
principaux : un bilan prévisionnel, qui précisera la somme investie à court et moyen terme et la manière dont elle
sera financée, ainsi qu’un compte de résultat
prévisionnel, qui va s’appuyer sur l’estimation des ventes ou de prestations que l’entreprise va effectuer, donc
aux produits qu’elle va réaliser, en soustrayant l’ensemble des charges.
L’objectif de cette partie est donc d’estimer les ressources financières nécessaires à l’entreprise pour pouvoir
commencer son exploitation. Attention, les financeurs vont longuement s’attarder sur cette partie, alors soignez-la !
Le bilan prévisionnel nous permettra d’identifier les ressources nécessaires à court et moyen terme et de prévoir
ainsi la planification des investissements et leurs financements (engagement de fonds propres, fonds issus de tiers
(coopérateurs, actionnaires), endettement long terme, subsides, etc.). De même, un compte de résultat prévisionnel
sera établi, dans le but de planifier à moyen terme le produit des ventes (le chiffre d’affaire), le montant des charges
et une prévision à moyen terme du résultat d’exploitation afin de dégager un bénéfice. Ces deux prévisionnels se
font la plupart du temps en projection sur 3 ou 5 ans.
Deux documents complémentaires découlent des prévisions bilantaires et de résultats. Le plan de trésorerie, qui
analyse la balance entre les ressources nécessaires et les ressources disponibles de la structure (entrées et sorties de
liquidité). Le second est le plan de financement, qui décrit les investissements qui vont être réalisés et le fond de
roulement nécessaire.
Ce travail n’est pas toujours évident et recèle un certain degré de complexité en fonction des cas. La première tâche
sera de relever l’ensemble des coûts (charges et investissements), puis d’évaluer les produits potentiels de
l’activité. Si tout ceci vous semble trop complexe, faites appel à une aide extérieure !
Annexes
Il s’agit d’un fourre-tout où vous allez glisser tout ce qui n’a pas trouvé sa place auparavant, mais qui peut être
utile dans l’argumentation. Certains documents peuvent réellement apporter un plus à votre plan d’affaire. Modèle
de plan d'affaires
Plan d’affaires
Données Personnelles
Nom complet de l’opérateur / des partenaires..................................................
Adresse: .....................................................................................................
Diplômes .....................................................................................................
Formation particulière....................................................................................
Expérience professionnelle ............................................................................
1. Profil de l’activité
Type du plan/travail/affaires............................................................................
Forme légale de l’activité...............................................................................
Année du plan d’affaires: De............................. à .......................................
Locaux de travail à la disposition de l’opérateur
(Lieu, taille, aménagements) ........................................................................
Spécifier tout problème ou avantage relatif au site: ........................................
..................................................................................................................
2. Etude de Marché
Principaux clients et Segments du Marché: .................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
Concurrents
No. Concurrents Principaux produits Prix unitaire
Stratégie de Commercialisation pour gagner des clients et éliminer la concurrence: .
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
Liste des fournisseurs
Fournisseurs Produits/Installations/
Matériel de travail
Classement de prix - performance
3. Plan de Production
3.1 Production et ventes
No. Article Quantité totale annuelle
Ventes annuelles
Capacité / Utilisation
1
2
3
3.2 Machines/Installations
No Article Prix unitaire Valeur totale Coûts de Maintenance
1
2
3
4
Total:
3.3 Besoin en matière première
No. Article Quantité Besoin Total Annuel
Valeur Source
1
2
3
4
Total:
3.4 Services / Infrastructure
No. Articles Besoin annuel
Coûts annuels totaux
Maintenance
1 Electricité
2 Gaz
3 Eau
4 Loyer
5 Autres
Total:
3.5 Main d’oeuvre
No. Particuliers Nombre de personnel
Salaires Formation complé-mentaire requise
1 Qualifiés
2 Semi- Qualifiés
3 Non Qualifiés
4 Salaire du propriétaire
5
Total:
3.6 Coûts de vente et coûts administratifs
No. Article Quantité Montant
Total:
4. Calcul des Coût s
4.1 Capital Fixe
No. Article Valeur
a. Initial b. Actuel Dépréciation (a-b)
1 Terrain/Immeuble
2 Machines/Installations
3 Meubles et Matériel fixes
Total:
4.2 Fonds de roulement
No. Article Durée Quantité Valeur
1 Stock de matière première
2 Stock de produits semi-finis
3 Stock de produits finis
4 Dépenses annuelles de production
(administration, paies, salaires)
Total:
5. Financement
Financement
No. Article Valeur Remarques
Fonds propres
Prêt pour les articles du capital fixe
Prêt de fonds de roulement
Autres
Total
6. Comptes de résultat annuel
Comptes de résultat annuel
Période: de............... à....................
Ventes brutes
Moins: Renvoi et compensation -
= Ventes nettes =
Moins: - Coûts des marchandises vendues
-
- Matériel Direct -
- Main d’oeuvre directe -
- Frais généraux -
= Bénéfice brut =
Moins: - Dépenses Administratives et dépenses de ventes
-
- Salaires -
- Téléphone -
- Eau -
- Electricité -
- Locations -
- Autres -
= Bénéfices d’exploitation =
Moins: - Intérêts des dépenses -
= Bénéfice net avant impôt =
Moins: - Impôt sur le revenu estimé -
= Bénéfice net après impôt =
Date
Signature
l'enjel
Comment élaborer le Plan d'Affaire
Il faut vivre en harmonie avec soi-même et se sentir à l'aise dans son environnement.
Nous possédons tous des défauts et des problèmes dans notre vie, alors quel est l'outil qui nous permet de nous en
sortir, d'avoir confiance en soi et aller toujours de l'avant? La réponse est évidente: une formation de développement
personnel.
Le développement personnel est une pratique qui nous aide à réussir non seulement dans la vie sociale, mais aussi
dans la vie professionnelle. Il nous permet de mettre en avant nos atouts et de découvrir des talents et des dons cachés
afin de bénéficier d'une meilleure vie (personnelle et sociale).
En réalité, une personne doit apprendre à se connaitre pour s'améliorer afin de se sentir plus sûr d'elle, confiante et à
l'aise dans la société. Il s'agit de mettre en valeur d'une part, ses potentiels et ses talents, et d'autre part de mieux vivre
en ayant une meilleure connaissance de soi grâce à une formation de développement personnel initiée par un coach.
Dans votre monde professionnel, une formation de développement personnel vous permet de développer votre
savoir-faire et d'optimiser vos relations avec votre équipe de travail. Elle vous procure du changement dans votre
manière de faire, vous apprendre à mettre votre stress de côté et de vous concentrer sur votre rendement.
Une formation de développement personnel vous donne un nouveau départ dans votre vie. Vous arrivez à mettre de
coté toutes vos difficultés et à voir les choses de bon côté. Vous vous sentez mieux dans votre peau et avec les autres.
Décider de suivre une formation de développement personnel est un atout pour réussir et mieux avancer dans la vie.
Comment faire le plan de développement personnel
Faire un plan pour son développement personnel rend votre démarche beaucoup plus efficace. Qu’il soit personnel
ou professionnel, votre plan de développement personnel est de votre responsabilité (et non celle de votre patron ou
de votre entourage.
Voyons comment faire en cinq étapes
1. Commencez par décider quels sont les objectifs personnels que vous aimez le plus et que vous aimeriez
développer. Ces objectifs peuvent être concrets et mesurables, comme par exemple le maintien de votre bonne forme
physique. Ils peuvent être plus personnels ou éthiques, comme respecter une éthique forte ou avoir un comportement
éco-responsable. Décidez lequel de ces objectifs doit avoir la plus forte priorité et faire une liste des trois premiers
objectifs à atteindre. Il est important d’étaler les objectifs dans le temps, mais évitez de vous projeter dans un avenir
trop lointain car vous risqueriez d’être facilement découragé.
2. Définir ce qui constitue un succès et fixez des critères simples et indiscutables pour vérifier que vous avez atteint
votre objectif. Si par exemple, vous souhaitez retrouver une bonne forme physique, le critère pourrait être de courir
un marathon, ou simplement de faire 3km de marche chaque jour. Si votre objectif est de vivre de façon éco-
responsable, vous pourriez choisir de baisser votre consommation de fuel de 10%.
3. Créez des tâches ou des objectifs intermédiaires. Pensez aux étapes pour aller A au point B. Choisir des étapes
intermédiaires et les écrire. Ne sous-estimez cette étape : partager une tâche difficile en tâches plus simples reste la
façon la plus efficace d’atteindre un objectif complexe. C’est le principe de Descartes qui a été explicité par au
17ième siècle, et la méthode n’a pas pris la moindre petite ride depuis. Fixez vous des délais pour chaque étape et
commencez le travail.
4. Décidez de quel genre de soutien dont vous avez besoin. Ce peut être un coach sportif, un thérapeute, un médecin
ou un ami. Les américains ont un terme très explicite pour cette situation : ‘accountability partner’ c'est-à-dire une
personne qui vous rappelle à l’ordre et vous redonne du courage en cas de besoin.
5. Célébrer vos réussites! Tenez un journal, ou au moins une check-list avec vos résultats. Consultez la régulièrement
et astreignez vous à mener des actions correctives si vous dérapez. Néanmoins, si vous êtes complètement submergé,
il vaut mieux refaire un plan complet plus réaliste en retournant à l’étape #3
En tant qu’animateur servants d’autel, nous devons prendre conscience de notre avenir car il serait bon de vivre
demain dans une certaines harmonie. Que Marie nous soutienne ! Proposé par le Fr Luc D.,
dandjinouluc@yahoo.fr
Formation du développement personnel: Un passage obligé dans le système actuel
PRIERE DU SAMUEL
PRIÈRE DU SERVANT
Seigneur, apprends-moi à toujours mieux
te rendre grâce pour les merveilles que tu as
faites: te découvrir dans ta Parole, te rencontrer
dans mes frères. Fais de moi s’il te plaît un
loyal serviteur, témoin de ta présence, proclamant
ta bonne nouvelle, portant ta lumière
avec joie.
Donne-moi d’être sans cesse disponible à
mes frères, semeur d’amour et de paix, à
l’exemple de Marie, mère de ton Fils et notre
mère à tous. Secours-moi dans les difficultés.
Aide-moi à ne pas avoir peur pour m’engager
afin que ton règne vienne, sur la
terre comme au ciel.Amen !
PRIÈRE DE L'ACOLYTE
Seigneur, je porterai les offrandes à l’autel
et avec le prêtre, nous te bénirons pour les
dons que tu nous as faits. Le pain et la vin que
je présenterai au prêtre, seront l’offrande de
toute l’assemblée, l’offrande de tout ce qui fait
notre vie, l’offrande de toute ma semaine, de
tout mon travail.
Seigneur, comme tu es bon d’accueillir
ainsi nos pauvres offrandes, de prendre nos
vies et de les présenter à ton Père. Que mon
service aujourd'hui me rappelle, Seigneur, que
j’ai chaque jour l’offrande de moi-même
à te présenter.Amen !
PRIÈRE DU PORTE CIERGE / CÉROFÉRAIRE
Seigneur, je porte aujourd'hui un cierge.
Je le porte bien haut et bien droit pour t’acclamer,
Toi, notre Lumière !
Tu es notre lumière, lorsque tu nous
conduis à ton autel. Tu es notre lumière, lorsque
ta Parole éclaire nos vies et leur donne
sens. Tu es notre lumière lorsque tu nous
donne d’acclamer le Père, et de participer avec
Toi et le choeur de tout les saints à la louange
céleste. Tu es notre lumière, lorsque tu nous
partages ton Corps de ressuscité.
Chaque jour de
la semaine aide-moi à
être lumière pour mes
frères, lumière sur le
chemin qui conduit
vers toi.
Amen
PRIÈRE DU PORTE CROIX / CRUCIFÉRAIRE
Ta Croix, Seigneur, est notre salut. Par ta
Croix, tu as donné la vie aux hommes. Par ta
croix, tu nous révélé ton immense amour pour
nous.
Elle nous précède toujours. C’est elle qui
nous conduit à ton autel. Mais c’est aussi elle
qui nous renvoie au monde pour partager avec
tous la bonne nouvelle du Salut. Seigneur s’il te
plaît, rend moi capabale de toujours la porter
dans mon coeur.Amen !
PRIÈRE DU PORTE MISSEL
Comme Aaron et Ur qui soutenaient les
bras de Moïse pour qu’il puisse prier plus facilement
pour le peuple, Seigneur aujourd’hui je
tiens le livre des prières, le Missel. Il a été préparé,
j’ai repéré les oraisons du jour et les diverses
prières; ainsi le prêtre sera plus libre
pour être tout entier à la prière, pour rassembler
la prière des fidèles, et te la présenter.
Si mes bras viennent à se fatiguer,
donne-moi force et courage, comme tu me
donnes force et courage chaque jour pour être
ton disciple.Amen !
PRIÈRE DU PORTE INSIGNE
Seigneur, que ta grâce et ta douceur
soient ce qui nourrit mon coeur à chaque instant.
S’il te plaît permet que je ne t’oublie jamais.
Que je garde mes mains propres et disponible
pour porter la mitre ou la crosse de l’évêque.
Attentif à donner la crosse signe du bateau
de pasteur pour les bénédiction, la mitre pendant
les lectures. Que je reste auprès de l’évêque
pendant les processions prêt à le servir
comme le Christ.Amen !
PRIÈRE DU THURIFÉRAIRE
« Qu’avec cet encens, monte notre prière
vers Toi, Seigneur. » telle est la prière habituelle de l’Eglise, quand elle utilise l’encens, telle est aussi ma prière
aujourd’hui, Seigneur.
Qu’avec cet encens monte notre prière
vers Toi. Que l’odeur de l’encens, parfumant le
chemin, nous invite tous à nous
rapprocher de ton autel. Que la
fumée de l’encens nous élève
vers Toi, et Te présente les offrandes
de Ton Eglise. Que la
fumée de l’encens Te proclame
Vivant, ressuscité, et fasse de
nous tous, en Toi seul, aujourdh’ui
et toujours une offrande
sprirituelle d’agréable odeur ! Amen !
PRIERE DU NAVICULAIRE
Seigneur, l’encens était réservé aux
princes, rois et empereur. Aujourd’hui, c’est
à Toi seul que nous le réservons. Cet encens,
fabriqué à partir de résine odoriférante, de la
sève qui donne vigueur, force et vie à toute
plante, Seigneur, nous te l’offrons, Toi qui
es source de toute vie.
Il est pour nous occasion de te louer,
Toi notre Créateur, Toi, notre Père, et de te
dire merci pour la vie que tu nous donne.Amen !
LES SAINTS
Les saints
Saint Tarcisius se fête le 26 aout .
L’inscription que le pape saint Damase a écrite sur la tombe de Tarcice nous apprend que ce dernier, lorsqu’il porta
l’Eucharistie aux chrétiens emprisonnés, fut saisi par la populace païenne. Il préféra mourir plutôt que de livrer les
saintes espèces à la profanation. L’épitaphe implique que St Tarcisius Tarcice était diacre et non pas enfant. Souvent,
c’est quand il est proche de la fin, que l’orage atteint son paroxysme... Il en fut ainsi pour les persécutions contre les
chrétiens dans les premiers siècles de notre ère. C’est à la fin du règne de l’empereur Dioclétien - qui régna de 284 à
305, au début du IVe siècle et donc très peu de temps avant l’édit de Milan (313) qui allait leur accorder la liberté de
culte - que les chrétiens subirent la plus terrible des persécutions. C’est au cours de celles-ci que mourut saint
Tarcisius.
Qui était Tarcisius ? En vérité, on ne sait pas grand chose de lui à part son existence et son martyr, attestés l’une et
l’autre, par le pape Damase au IVe siècle. Tarcisius est mort pour protéger l’Eucharistie qu’il transportait. Cela est sûr.
Mais était-ce un homme ou encore un enfant ?
Cependant la légende s’est emparée de lui, magnifiée par le cardinal Wiseman dans son célèbre roman “Fabiola”, et
voilà ce qu’elle nous apprend.
Tarcisius était un jeune garçon, qui assistait les prêtres lors de la célébration de l’Eucharistie. Il était acolyte, nous
dirions aujourd’hui servant d’autel ou tout simplement enfant de chœur. En ce temps-là, de nombreux chrétiens
avaient été arrêtés et devaient être livrés en pâture aux fauves. Cependant, à la veille du supplice, la surveillance se
faisait moins sévère et les prisonniers pouvaient recevoir des visites. C’est ainsi que Tarcisius reçut la mission de leur
porter les saintes espèces (précieusement enveloppées dans un linge) afin qu’ils puissent communier une dernière fois
avant de regagner l’arène où les attendait une mort atroce.
Tarcisius partit. Sur sa route, il rencontra des camarades d’école qui, au début sans penser à mal, lui demandèrent de
se joindre à eux pour jouer. Il refusa. Intrigués d’abord, puis furieux de son refus, ses camarades voulurent s’emparer
de ce qu’il portait, semblait-il, avec tant de soin sur son cœur.
Tarcisius refusant d’ouvrir les bras, quelqu’un - un passant ? - prononça le mot fatidique : ce doit être un chrétien !
Ses camarades alors se déchaînèrent et se mirent à lui jeter des pierres... Un centurion chrétien passant par là réussit à
mettre les garnements en fuite et recueillit le dernier soupir de l’enfant.
Nouveau saint Etienne (c’est ainsi que le pape Damase le désigne), Tarcisius est mort lapidé pour protéger les saintes
espèces qu’il portait toujours sur son cœur et leur éviter toute profanation.
Telle est du moins la belle histoire que vous pourrez relire dans “Fabiola, ou l’Eglise des Catacombes”. Et c’est la
raison pour laquelle saint Tarcisius est devenu le saint patron des enfants de chœur.
St Tarcisius, Patron des enfants de choeur
Premier prêtre stigmatisé, Padre Pio de Pietrelcina, né Francesco Forgione, est l’héritier spirituel de saint François
d’Assise. Padre Pio, que Dieu a gratifié de charismes particuliers, se consacra toute sa vie au salut des âmes. Des
témoignages de la sainteté du moine continuent de nous parvenir en grand nombre, en raison de la gratitude des
personnes qui ont fait appel à son intercession pour obtenir la guérison du corps ou de l’âme. .
Francesco Forgione est né d’un foyer modeste le 25 mai 1887 à Pietrelcina, au sud de l’Italie. Son père, Grazio
Forgione, et sa mère, Maria Giuseppa de Nunzio, avaient déjà d’autres fils. Contrairement à une majorité d’enfants de
son âge, Francesco éprouva très tôt le désir de consacrer sa vie à Dieu. Mamma Peppa a raconté: «Il était sage et
obéissant, ne se permettant aucun caprice. Matin et soir, il allait à l’église prier Jésus et la Sainte Vierge. Le jour, il ne
sortait pas avec ses amis. Quelquefois, je lui disais: «Francesco, tu devrais sortir jouer». Mais il refusait, disant: «Je
ne veux pas y aller parce qu’ils blasphèment».
Abbé Augustin de Saint-Marc-en-Lamis, qui fut l’un des directeurs spirituels de Padre Pio, a écrit dans son journal
que le jeune Francesco avait connu, dès l’âge de cinq ans, des expériences mystiques. En effet, les apparitions et les
moments d’extase étaient si fréquents, chez lui, qu’il croyait que les autres enfants en connaissaient aussi.
Francesco chérissait le rêve de donner sa vie au Seigneur. Ce grand désir se réalisa quand, le 6 janvier 1903, à l’âge
de seize ans, il fut admis comme clerc dans l’Ordre des Capucins. Le 10 août 1910, il fut ordonné prêtre en la
Cathédrale de Bénévent. Ainsi commença sa vie sacerdotale mais, en raison d’une santé plutôt fragile, il séjourna en
divers couvents du sud de l’Italie. Ce n’est qu’à partir du 4 septembre 1916 qu’il fut établi au couvent de San
Giovanni Rotondo, sur le Gargano, où il resta, hors quelques brefs et rares voyages, jusqu’à sa mort, le 23 septembre
1968.
Tout au long de cette période, Padre Pio commençait sa journée très tôt, s’éveillant à l’aube pour lire le bréviaire. Puis
il descendait à l’église pour célébrer l’Eucharistie, après laquelle il faisait action de grâces devant le Saint Sacrement.
Ses journées se partageaient entre l’oraison et la confession.
L’un des événements marquants de la vie de Padre Pio se produisit le matin du 20 septembre 1918 alors que, priant
devant le crucifix, au sanctuaire de la vieille église, il reçut le don de stigmates visibles, qui demeurèrent ouverts et
sanglants pendant un demi-siècle. Ce phénomène suscita l’intérêt, non seulement d’une légion de médecins, de
journalistes et de spécialistes, mais encore, l’attention de gens simples qui, au fil des ans, se rendirent à San Giovanni
Rotondo pour rencontrer le
saint moine.
Dans sa lettre du 22 octobre 1918 à l’abbé Benedetto, Padre Pio a écrit:
« Comment vous décrire ma crucifixion … Je me trouvais au sanctuaire, après avoir célébré la messe, lorsque je fus
envahi d’une paix qui ressemblait à un doux sommeil. Tous mes sens entrèrent dans une quiétude indescriptible. Cela
se produisit en l’espace d’un éclair. M’apparut, au même moment, un mystérieux personnage ressemblant à celui que
j’avais vu le soir du 5 août, à la différence que ses mains et son côté saignaient. Sa vue me saisit. Je ne saurais dire ce
que je ressentis à cet instant et je serais mort si le Seigneur n’était pas intervenu pour soutenir mon cœur, qui
bondissait dans ma poitrine.» - «Le personnage disparut et je constatai que mes mains, mes pieds et mon côté
saignaient. Vous imaginez le tourment que j’éprouvai; d’ailleurs, je le ressens encore, presque chaque jour. La plaie
au côté saigne continuellement, mais surtout du jeudi soir au samedi. Père, je me meurs de peine pour le tourment et
la confusion que je ressens en mon âme ... Jésus, si bon, me fera-t-il la grâce de soulager la confusion que j’éprouve
pour ces signes extérieurs? J’élèverai bien haut la voix, ne cessant de le conjurer de retirer de moi, par son infinie
miséricorde, non le tourment, non la souffrance ... mais ces signes extérieurs qui me causent une confusion et une
humiliation quasi insupportables.»
Pendant des années, des quatre coins du monde, des fidèles vinrent requérir du prêtre stigmatisé son intercession
puissante auprès de Dieu. Pendant les cinquante années qu’il a vécu dans l’humilité, la prière, le sacrifice et la
souffrance, Padre Pio fonda deux organismes: l’un vertical, vers Dieu, les
Groupes de prière, l’autre horizontal, vers son prochain, un hôpital moderne, La Maison du Soulagement de la
Souffrance.
En septembre 1968, des milliers de fidèles et de dirigés spirituels de Padre Pio se réunirent à San Giovanni Rotondo
pour célébrer le 50e anniversaire des stigmates et tenir le quatrième congrès international des Groupes de prière. Or,
personne n’aurait imaginé qu’à 2h30, le 23 septembre 1968, la vie temporelle de Padre Pio de Pietrelcina allait
prendre fin.Padre Pio, le premier prêtre stigmatisé
Saint Jean Bosco ou Don Bosco (né Giovanni Melchior Bosco le 16 août 1815 près de Turin, Italie - mort le 31
janvier 1888 à Turin ) est un prêtre italien qui a voué sa vie à l'éducation des jeunes enfants issus de milieux
défavorisés et qui a fondé en 1854 la Société de Saint François de Sales plus connue sous le nom de Congrégation des
salésiens. L'Église catholique l'a déclaré saint en 1934, sous le nom de saint Jean Bosco. Il est fêté le 31 janvier. C'est
le saint patron des imprimeurs, des apprentis et des magiciens. Ses parents sont de pauvres paysans, et sa mère
devient veuve avec trois enfants. Son caractère et ses bonnes manières, sa dextérité et son intelligence exceptionnelle
lui donnent une grande influence sur les enfants de son âge, qu'il entraîne avec lui vers les divertissements et la prière.
Doté d'une mémoire extraordinaire et d'une intelligence hors du commun, il s’amuse à répéter à ses amis les sermons
qu'il a entendus à l'église. Ce sont là les premiers signes de sa vocation apostolique. Sa carrière sacerdotale fut
extraordinairement féconde.
Formation et ordination
Il ne peut faire d'études, sa famille étant trop pauvre, qu'avec l'aide de bienfaiteurs ou avec l'argent qu'il gagne en
travaillant. Il est ordonné prêtre en juin 1841 et se consacre aux jeunes des quartiers pauvres et abandonnés de Turin,
notamment aux jeunes ouvriers. On l'appelle « Don Bosco ». Jean Bosco, ému par les misères corporelles et
spirituelles de la jeunesse abandonnée, décide de réunir, tous les dimanches, quelques vagabonds qu'il instruit,
moralise, fait prier, tout en leur procurant des distractions. Mais cette œuvre ne suffit pas à entretenir la vie chrétienne
et corporelle de ces enfants. Sans autre ressource que son ardente charité, il décide avec l'aide de sa mère, Marguerite
Occhienna qui avait accepté de l'accompagner à Turin, d'ouvrir un refuge, offrant le toit et le couvert pour les plus
déshérités.
Activité pédagogique dans l’oratoire
À l'intention des jeunes, il ouvre à ses frais, à Turin, l'Oratoire Saint-François-de-Sales, une sorte de foyer dont les
activités vont sans cesse s'élargir (cours du soir en 1844, un foyer d'apprentis en 1847, une école secondaire et des
camps de vacances (1848), cours professionnels et une collection de lectures catholiques dont le tirage atteignit 18000
copies, chiffre énorme pour l'époque (1853), organisation des loisirs,...)
Il développe l'idée, alors assez neuve, que l'éducation intellectuelle et professionnelle permet de prévenir la
délinquance. Pour cela, il faut que le pédagogue soit ferme avec l'enfant, mais agisse en même temps avec une
bienveillance ferme et confiante qui attend de chacun le meilleur ("amorevolezza" en italien). A ce titre, il peut figurer
parmi les pédagogues du XIXe siècle.
Les Salésiens et les Salésiennes
Pour faire face au développement de cette action, il s'entoure de prêtres éducateurs avec lesquels il fonde le 26 janvier
1854 la Société de saint François de Sales (dont les membres sont couramment appelés « salésiens »), chargée de
l'éducation des enfants pauvres, ainsi nommée en hommage à François de Sales. Elle sera approuvée en 1869 par Pie
IX.
En 1872, avec Marie-Dominique Mazzarello, Jean Bosco fonde l'Institut des filles de Marie-Auxiliatrice (ou
salésiennes). En 1876, il fait approuver une manière de tiers-ordre, la Pieuse Union des coopérateurs salésiens.
Il est fondateur de maisons d'accueil pour étudiants, de foyers pour jeunes ouvriers et de séminaires pour vocations
tardives. Son activité au service de la jeunesse des milieux populaires, les résultats qu'il obtient auprès d'elle dans les
divers domaines de la formation générale, professionnelle, religieuse et ses recherches pédagogiques, sont bientôt
connus à travers l'Europe, où les fondations d'instituts se multiplient.
Son rayonnement
Jean Bosco oeuvre dans le nord de l'Italie, région profondément anticléricale à l'époque où Victor-Emmanuel II rêve
de créer l'unité italienne, ce qui mettra fin aux États pontificaux. Pourtant, Jean Bosco réussit à maintenir ses relations
à la fois auprès du pape Pie IX, des dirigeants politiques, entre autres Cavour, Victor-Emmanuel, et le Premier
ministre du Piémont, Urbano Rattazzi, pourfendeur des congrégations religieuses.
C'est même Rattazzi qui recommande de fonder l'Ordre des Salésiens, pour continuer son oeuvre, et lui fournit la
formule juridique du statut des membres de sa congrégation pour que les gouvernements anticléricaux ne s'y opposent
pas : « une association de citoyens libres poursuivant un objectif commun dans l'intérêt de la société ».
Jean Bosco a su s'entourer de personnes compétentes et dévouées, provenant de toutes les couches de la société. Il a
été le premier à concevoir des contrats de travail à l'intention des jeunes dont il s'occupait et qui étaient souvent
exploités par les industries et le monde de la construction. Turin est alors une ville en plein développement, au début
de la révolution industrielle.
Toute la population de cette région lui voue respect et vénération, reconnaissante de l'œuvre accomplie. On lui a
attribué des miracles, le don de lire dans les cœurs et de prédire l'avenir, ce qui expliquerait en partie sa popularité
immense et les triomphes qu'il remporte dans ses quêtes en France (1883) et en Espagne (1886).
Mais on a, depuis lors, insisté sur ses qualités exceptionnelles d'éducateur. À l'exception d'un Traité sur la méthode
préventive en éducation écrit en 1876 et publié pour la première fois le 12 mars 1877 lors de l'inauguration solennelle
du nouveau siège de l’œuvre : « Pour rappeler l’événement, Don Bosco fit publier une brochure bilingue, où apparaît
pour la première fois son ‘petit traité’ sur le système préventif » [] , il n'a pas laissé d'exposés didactiques, sa
pédagogie se comprenant à partir de son action : il faisait de l'éducation une affaire de confiance affectueuse et
vigilante qui devait s'exprimer dans la joie et il admettait dans ses groupements une liberté si étonnante pour l'époque
qu'on l'a souvent passée sous silence. Une de ses maximes était : « Prévenir et non réprimer ». Au 1 er janvier 2004,
on comptait 16 692 Salésiens et 523 novices répartis dans 1 871 maisons, ainsi que 15 855 salésiennes et 414 novices
dans 1 564 maisons.
Le Campobosco est un camp catholique organisé avec des jeunes, par les Salésiens de Don Bosco. Ces rencontres
forment des jeunes, qui y apprennent la vie telle que les salésiens la voient. Cette rencontre est organisée dans
différents pays (France, Espagne, etc.)
Hommage
Jean Bosco est béatifié en 1929 puis canonisé par Pie XI le 1er avril 1934, jour de clôture de l'année sainte. En 1958,
Pie XII le proclame patron des apprentis. Sa fête est fixée au 31 janvier. La basilique San Giovanni Bosco à Rome. À
Rome, la Basilique San Giovanni Bosco fut construite dans les années 1950 en hommage et le quartier Don Bosco
qui l'entoure est renommé en son honneur.
Des écoles secondaires portent son nom en Europe et en Afrique (notamment au Maroc dans la ville de Kenitra), mais
la Belgique est la seule à organiser une compétition sportive : InterBosco. En Amérique du Sud, plusieurs fondations
portent son nom et œuvrent dans le même but que Don Bosco.
Don Bosco est l'un des parrains de Brasilia, la capitale du Brésil, en raison d'une « prophétie » effectuée suite à l'un
de ses rêves dans lequel il vit la création d'une cité prospère située au bord d'un lac entre le 15 et le 20 parallèle de
l'hémisphère sud.
Le groupe Scout de France, 14 e Strasbourg, implanté à Neudorf (Strasbourg) porte le nom de groupe Jean Bosco.
À Sherbrooke, une rue est nommée en l'honneur de don Bosco. Il y a également un collège d'enseignement secondaire
privé nommé Salésien sur cette même rue.
A partir de juin 2010, les reliques de Jean Bosco sont emmenées en pèlerinage dans 130 pays du monde, en
préparation du bicentenaire de sa naissance qui aura lieu en 2015.
Jean Bosco se fête le 31 janvier
Maximilien naît dans un village de la Province de Lodz, en Pologne, le 8 janvier 1894, au foyer de Jules et Marianna
Kolbe. Ses parents, tertiaires Franciscains, travaillent comme tisserands. Il est le second de trois fils. Les motifs
profonds qui gouverneront toute sa vie lui apparaissent dès son plus jeune âge car, à 10 ans environ, il vit l'épisode
qui fonde le reste de son existence.
Les deux couronnes
Un jour, sa mère s'écrie auprès de l'enfant au tempérament particulièrement vif et bouillant : « Mon pauvre enfant,
qu'est ce que tu deviendras plus tard ? » C'est un « meneur » auprès des camarades ; il a beaucoup « d'idées » qui ne
sont pas forcément du goût de ses parents dont il éprouve souvent la patience ! La réprimande de sa mère provoque
chez Maximilien, qui s'apelle alors Raymond, une véritable crise d'âme. Mais, depuis ce temps là, son comportement
s'en trouve considérablement changé ; il devient très sage et obéissant. Surprise de la transformation, la maman
s'aperçoit qu'il disparaît souvent derrière l'armoire où se trouve un petit autel dédié à Notre-Dame de Czestochowa.
Devant les interrogations de sa mère, Maximilien lui répond : « Quand tu m'as grondé, j'ai beaucoup demandé à la
Vierge de me dire ce que je deviendrai. Elle m'est apparue tenant dans ses mains deux couronnes, l'une blanche,
l'autre rouge. Elle me regardait avec tendresse et d'un geste semblait m'inviter à choisir. La signification du blanc est
que je devrai persévérer dans la pureté et le rouge, que je devrai devenir martyr. J'ai répondu que je les acceptais
toutes les deux. Alors, Elle m'a regardé avec douceur et Elle disparut. » Il ne parlera plus jamais de la rencontre
mystérieuse, mais toute sa vie en sera orientée, illuminée. La Vierge Marie est à ses côtés et cela lui suffit. Il recourt à
Elle pour tout. Elle est sa confidente et sa Reine. En lui va mûrir le désir d'une vie sacredotale et religieuse…
Le chevalier de l'Immaculée
Raymond entre chez les Fransciscains de Lwow pour poursuivre ses études secondaires. Il y prend l'habit, le 4
septembre 1910, ainsi que le nom de Maximilien. Il fait ses vœux définitif le 1 er novembre 1914. Elève
remarquablement doué ses supérieurs l'envoient faire son Noviciat à Rome. Le 17 octobre 1917, toujours à Rome, il
fonde en compagnie de 6 amis étudiants et avec la permission de ses supérieurs la « Milice de l'Immaculée » ou «
Chevalerie de l'Immaculée » consacrée à la conversion des pécheurs. Il désire amener le plus grand nombre et chaque
âme en particulier au Cœur de Jésus par l'intermédiaire de l'Immaculée. Son âme chevalesresque entend ouvrir un
combat spirituel au Nom de Celle « qui a écrasé la tête du serpent » et dont il se fait un point d'honneur d'être le
serviteur. Il reçoit l'ordination sacerdotale, le 28 avril 1918, à Rome. Il a 24 ans. En juillet 1919, il rentre en Pologne,
« à tel point consumé par la tuberculose que les médecins llui donnaient tout au plus trois mois à vivre » , il est
contraint de faire un long séjour en sanatorium, à Zakopane . IL ne vivra plus désormais qu'avec un quart de poumon,
mais cela ne l'empêche pas de se donner tout entièrement dans son intense travail de propagation du mouvement de la
Chevalerie de l'Immaculée. D'après des témoins, il « sait dire à chacun ce qu'il faut et possède un vrai don pour
atteindre les incroyants. » Il commence en janvier 1922 la publication du bulletin : Le Chevalier de l'Immaculée
qui est imàprimée à 70 000 exemplaires dès 1927. Les locaux deviennent alors très vite trop petit.C'est alors que le
Prince Drucko-Lubecki lui donne, près de Varsovie, le terrain où il fondera le 8 décembre 1927, le Monastère de
Niepokalanow : la Cité de l'Immaculée.
Un miracle permanent
L'œuvre ainsi lancée ne s'arrêtera plus ! Maximilien Kolbe rappellera souvent que l'œuvre n'est pas un but en soi,
mais seulement un moyen. Le but est l'Amour de Marie et, par Marie, l'Amour du Divin Cœur de Jésus. En 1930, il
partit au Japon avec quatre frères. Il imprime très rapidement une vresion japonaise du Chevalier de l'Immaculée
alors qu'il ne connaît pas encore la langue ! Il fonde, un an après leur arrivée, un monastère à Nagasaki, réplique
Japonaise de Niepokalanov. Le terrain se trouve sur une longue crête dans le sens opposé à la ville et à
l'ensoleillement : personne ne comprend ce choix. Mais après le cataclysme de la bombe atomique, il retera seul
intact et personne ne périra dans l'enceinte du Couvent qui avait été baptisé à sa fondation Mugenzaï no Sono : Le
Jardin de l'Immaculée… Le choix du lieu devient alors compréhensible ! En 1935, Maximilien décide alors
d'imprimer en Pologne un journal Caholique quotidien alors que les quotidiens se font rares à l'époque. Les œuvres
du Père Kolbe prennent un essor prodigieux. Si le
Chevalier de l'Immaculée a commencé modestement avec un tirage de 5000 exemplaires, il arrive à un tirage d'1 000
000 d'exemplaires en 1939 ! D'autres publications s'ajouteront au fil des ans ainsi qu'une station radio qui sera
inaugurée le 8 décembre 1938. Il y a même une station de chemin de fer propre au monastèrepour alimenter la
Cité ainsi que des équipements médicaux et des sapeurs pompiers parmi les Frères Franciscains. En 1939, le
Monastère loge plus de 700 religieux ! Tous ces moyens sont faits pour « porter l'Immaculée dans els maisons afin
que les âmes en s'approchant de Marie reçoivent la grâce de la conversion et de la sainteté. » Dans le même temps,
Maximilien n'insistera jamais autant sur la primauté souveraine de la vie de prière et de charité.
Martyr de la Charité
Dans la spiritualité du Père Kolbe, nous retrouvons un point essentiel. C'est la consécration totale de soi-même à
l'Immaculée pour devenir toujours davantage ses instruments. « Dans le nouveau Couvent, notre sacrifice devra être
total. La vie religieuse devra y fleurir dans la plus parfaite observance, particulièrement dans la pratique de
l'obéissance. Il y aura selon l'esprit Franciscain , beaucoup de pauvreté, de travail, de souffrances et de privations. »
Telles sont les paroles d'envoi de la nouvelle fondation ! Maximilien est le premier à montrer l'exemple. Il s'oublie
totalement pour la cause de l'Immaculée, pour ses frères, pour les pécheurs et tous les incroyants. Les évènements ne
feront que confirmer sa Charité toute surnaturelle, reçue des mains de l'Immaculée, jusqu'à l'héroïcité. Le 19
septembre 1939, Maximilien connaît une première fois les Allemands. Il est miraculeusement libéré le 8 décembre
1939, et rejoint Niepokalanow, pillée, mais non complètement détruite.
La Cité abritera jusqu'à 3000 polonais. Hostiles à ces activités, les Nazis ferment la Cité et le Père Kolbe est arrêté de
nouveau, le 17 février 1941, par la Gestapo. Son influence, son rayonnement dérangent… Transféré à Auschwitz, il
sera le prisonnier N° 16670. Toujours calme, il se donne pour topus. Il confesse et célèbre la Messe clandestinement.
En juillet 1941, il y a une évasion dans le camp. 10 hommes sont alors choisis pour être enfermés dans un bloc,
condamné à mourir de faim et de soif, dont François Gajownicsek, marié et père de famille. « Je suis Prêtre
Catholique Polonais, je suis vieux, je veux prendre sa place parce que'il a femme et enfants… » Par ces paroles,
Maximilien s'offre librement au martyr pour remplacer cet homme. Les condamnés entrent dans le bunker de la mort.
Ils sont complètement nus et vont souffrir le supplice durant 3 semaines… Jusqu'au bout, le Père Kolbe encourage,
console, accompagne les mourants. A leur stupéfactions, les sodats Allemands entendent « chaque jour des prières
récitées à haute voix, le chapelet et des chants religieux… » Le 14 août 1941, veille de l'Assomption de la Vierge
Marie, Maximilien est le seul surviva,t. Il tend lui-même son bras à la piqûre mortelle et regarde avec amour son
bourreau. Un employé du bunker témoigne : « Lorsque je revins un peu plus tard, il avait cessé de vivre mais il me
paraissait vivant… Tout le visage était rayonnant… Son corps était net et on aurait dit qu'il répandait la lumière… »
Le Père Kolbe avait exprimé un souhait : « Je voudrais que mes cendres soient dispersées aux quatres coins de
l'horizon. » Son corps sera brûlé dans le four crématoire d'Auschwitz et disséminé…
Un message pour aujourd'hui
Deux points se retrouvent constamment dans la vie et les paroles du Père Kolbe. C'est la consécration de soi à la
Trinité par les mains de la Vierge Marie et un zèle missionnaireutilisant tous les moyens techniques et médiatiques
qui sont à sa disposition pour l'annonce du Royaume, particulièrement auprès des incroyants. S'il vivait dans la
pauvreté, « rien n'était assez beau, ni assez moderne pour répandre la Parole du Seigneur et le culte de l'Immaculée .
», témoigne le Frère Constant de Niepokalanow. Saint Maximilien Kolbe prolonge en cela Saint Louis Marie
Grignion de Montfort. Ils ont tous les deux senti la profondeur des leins qui unissent Marie à l'Esprit Saint et le rôle
de Marie dans sa Maternité et dans la préparation du retour glorieux du Christ. Mais il y a, entre eux deux, quelque
chose de nouveau : la proclamation du dogme de l'Immaculée-Conception le 8 décembre 1854 et les apparitions de
Lourdes en 1858. Le Père Kolbe est peut-être la plus belle réalisation de la prophétie de Saint Louis-Marie Grignion
de Montfort concernant « les apôtres des derniers temps ». On sait aussi combien il est impressionné par Lourdes et la
manière dont Marie s'est présentée à Bernadette comme « l'Immaculée Conception ». Elle est l'Immaculée en raison
de sa maternité mais aussi comme Epouse et Temple du Saint Esprit. Saint Maximilien Kolbe dira que « notre époque
est l'époque de l'Immaculée, comme d'autres disent que c'est l 'époque du Saint Esprit. » Paul VI nous demande de
mieux approfondir la relation intime entre Marie et l'Esprit-Saint et Jean Paul II disait que « Marie est pétrie par
l'Esprit Saint. » Le jour de sa canonisation, Maximilien Kolbe est appelé par ce dernier « Prophète d'une nouvelle ère
mariale. » C'est bien dans cette ère que nous somems plongés. Suite au Concile atican II, beaucoup de communautés
nouvelle dont la Communauté des Béatitudes, ont vu le jour et sont des communautés mariales, dans certaines
maison, l'on récite l'acte de consécration de Saint Maximilien Kolbe, tandis que dans d'auters maison de cette même
communauté des Béatitudes est récitée l'acte de consécration de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort. En Marie,
nous pouvons mieux nous laisser « immaculiniser » et devenir davantage transparents à la grâce de l'Esprit pour être
ces « apôtres des derniers temps », bien faibles, amis qui s'en remettent à Celle qui a « écrasé la tête du serpent. »
Texte extrait du journal « Feu et Lumière », N° 218 de juin 2003
Prière
Dieu qui as mis au cœur de Saint Maximilien Kolbe un ardent amour pour
la Vierge Immaculée et un dévouement qui l'a conduit à donner sa vie pour son prochain, accorde-nous, par son
intercession, de nous dépenser pour Ta Gloire au service des hommes en imitant Ton Fils jusqu'à la mort. Par Jésus, le
Christ, notre Seigneur. Amen.
(Oraison de la Messe de Saint Maximilien Kolbe du 14 août)
Prière à Saint Maximilien Kolbe
Saint Maximilien Kolbe, Fils de Saint-François et de Sainte Claire d'Assise, toi dont le plus grand désir était de
conduire le plus grand nombre des âmes au Divin Cœur Sacré de Jésus, par les mains de Marie Immaculée, nous t'en
supplions, écoute nos prières. Toi qui es si puissant sur les cœurs Unis de Jésus et de Marie, daigne demander au
Seigneur et à Sa Mère, de nous donner la flamme dont tu étais consumé pour la conversion des pécheurs, afin de
pouvoir, à ta suite, préparer le retour en Gloire de Jésus et l'avènement du triomphe de Son Cœur Sacré, en ces temps
si troublés dans lesquels ta mission ne saurait qu'être actuelle. Donne nous sans de toujours penser, à ton exemple et à
ta suite, au Seigneur, qu'Il soit l'unique centre de notre vie. Nous te demandons aussi, daigne convertir, comme tu su
si bien le faire, tous ceux qui ne croient pas en Jésus, qui ne veulent pas le connaître, que tous puissent avoir la joie et
la grâce de connaître Jésus, Fils de Dieu. Nous t'en supplions, exauce les intentions que nous te présentons très
humblement, si cela n'est pas contraire au bien de nos âmes et à la Gloire de Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit. Amen.
Maximilien Kolbe, fêté le 04 août
HISTOIRE
« Le célibat est une question de radicalité évangélique », a estimé dans L' Osservatore Romano le cardinal Mauro
Piacenza, préfet de la Congrégation pour le clergé, qui a encouragé à ne pas avoir peur de la baisse des vocations dans
le monde. S'il est difficile à la société sécularisée de comprendre le célibat des prêtres, le cardinal a invité à ne pas se
laisser « intimider » par ceux qui ne le comprennent pas ou cherchent à le modifier. Le célibat « défie la mentalité du
monde » et sa « valorisation dans l'Eglise et dans le monde peuvent représenter un des chemins les plus efficaces pour
dépasser la sécularisation », a-t-il expliqué.
Pour le cardinal Piacenza, « le célibat est un don du Seigneur que le prêtre est librement appelé à accueillir et à vivre
en plénitude ». Et le débat sur le célibat, « qui s'est réveillé périodiquement au cours des siècles, ne favorise
certainement pas la sérénité des jeunes générations pour comprendre une donnée aussi déterminante de la vie
sacerdotale ».
« Le célibat est une question de radicalité évangélique », a-t-il observé. « Pauvreté, chasteté et obéissance ne sont pas
des conseils réservés exclusivement aux religieux. Ce sont des vertus à vivre avec une passion missionnaire intense ».
« Nous ne pouvons pas abaisser le niveau de la formation et, de fait, de la proposition de foi. Nous ne pouvons pas
décevoir le peuple saint de Dieu, qui attend des pasteurs saints comme le curé d'Ars », a ajouté le cardinal Piacenza, «
nous devons être radicaux à la suite du Christ, sans craindre la baisse du nombres des clercs ». Car, a-t-il expliqué, «
ce nombre décroît quand la température de la foi s'abaisse, parce que les vocations sont ‘affaires' divines et non
humaines ».
A ses yeux, « dans un monde sécularisé, il est toujours plus difficile de comprendre les raisons du célibat ». Mais, a-t-
il estimé, « nous devons avoir le courage, comme Eglise, de nous demander si nous entendons nous résigner à cette
situation en acceptant la sécularisation progressive de la société et des cultures comme inéluctables, ou si nous
sommes prêts à une œuvre de nouvelle évangélisation réelle et profonde, au service de l'Evangile et donc de la vérité
sur l'homme ».
« Je considère, en ce sens, qu'un soutien motivé au célibat et sa valorisation dans l'Eglise et dans le monde peuvent
représenter un des chemins les plus efficaces pour dépasser la sécularisation », a-t-il ajouté.
Le cardinal a enfin invité à ne pas se laisser « conditionner » ou « intimider » par ceux qui ne comprennent pas le
célibat et voudraient « modifier la discipline ecclésiastique, au moins en ouvrant des failles ». « Au contraire, nous
devons retrouver la conscience motivée que notre célibat défie la mentalité du monde, mettant en crise son
sécularisme et son agnosticisme et criant, à travers les siècles, que Dieu existe et qu'il est présent », a-t-il conclu.
Marine Soreau (www.zenit.org)
Histoires
Un peuple étranger s'est installé en Égypte.
C'est le peuple d'Israël, les descendants du patriarche Jacob et de ses douze fils. Ils sont venus du pays de Canaan, il y
a de nombreuses années à cause d'une terrible famine, pour habiter près du Nil.
Le Pharaon, roi d'Égypte les avait bien reçus.
Mais, c'était environ 300 ans avant l'histoire de Moïse. Un autre Pharaon est maintenant au pouvoir. Le peuple d'Israël
vit toujours dans le secteur de Goshen et sa population a tellement augmenté que le Pharaon est inquiet de la présence
de tous ces étrangers dans son pays.
En cas de conflit, ils pourraient passer du côté de ses ennemis et devenir un danger pour l'Égypte.
Le Pharaon demande à ses conseillers.
« Que devons-nous faire du peuple d'Israël ? »
« Réduisons-les à l'esclavage. » dit l'un deux.
« Pour les travaux de construction du Pharaon, nous aurons des travailleurs bon marché. »
Maintenant, les Israélites doivent fabriquer des briques, effectuer des travaux de maçonnerie et traîner de lourdes
charges.
Des chefs égyptiens les surveillent avec dureté. Les Israélites soupirent à cause de leur labeur.
Malgré leur travail difficile, le peuple d'Israël devient toujours plus nombreux. Le Pharaon, qui a peur de ce peuple,
décide alors une chose terrible : tous les garçons nouveau-nés doivent être noyés dans le Nil.
Amram et Jokébed, ont mis au monde, il y a trois mois, un petit garçon.
Jusqu'à maintenant, sa mère l'a tenu soigneusement dissimulé, mais plus le petit grandit, plus il crie fort.
« Que dois-je faire pour sauver l'enfant ? » pense-t-elle.
Elle décide de fabriquer un coffret de joncs, de l'enduire de bitume et de poix, afin que l'eau n' y pénètre pas.
Jokébed couche son petit garçon dans ce coffret et le porte prudemment jusqu'au Nil. Sur la rive du fleuve, poussent
de nombreux roseaux.
Le coeur battant, la maman place le coffret entre leurs tiges pour protéger l'enfant du courant. Puis, elle rentre
tristement à la maison.
Mais Miriam, la fille de Jokébed, reste à proximité et attend. Que va-t-il arriver à son petit frère ? Quelques instants
plus tard, la fille du Pharaon vient au bord du Nil, avec ses servantes pour se baigner.
Elle découvre le coffret dans les roseaux et envoie une servante pour le prendre. Intriguée, la princesse ouvre le
panier et voit le bébé qui pleure.
« C'est un enfant des Israélites. » dit la princesse qui regarde l'enfant avec pitié.
Miriam qui a tout observé, sort de sa cachette. Dieu qui veille sur le petit garçon, lui suggère une bonne idée.
« Dois-je aller te chercher une femme pour allaiter l'enfant ? » demande-t-elle.
La princesse approuve sa proposition. Sais-tu où court Miriam ? Naturellement vers sa mère. Soulagée, Jokébed vient
vers la princesse. Elle retrouve son enfant et peut s'occuper de lui sans crainte des Égyptiens. La princesse lui promet
même un salaire pour cela. Elle ne sait pas que Jokébed est la mère de l'enfant.
Quelques années plus tard, Jokébed apporte son fils à la fille du Pharaon. La princesse l'adopte et le nomme « Moïse
». Cela signifie : « tiré de l'eau ».
Moïse est resté de nombreuses années à la cour de la princesse. Il y a reçu une excellente éducation. C'est maintenant
un adulte.
Un jour, il sort pour voir ses frères, les Israélites, qui sont soumis à de durs travaux. Il remarque tout à coup, comment
un Égyptien frappe un travailleur du peuple d'Israël. Moïse veut aider l'Israélite. Il regarde de tous côtés. Non, il n'y a
personne à proximité. Moïse tue l'Égyptien et l'enterre dans le sable.
Le lendemain, Moïse voit encore deux hommes d'Israël, qui se disputent.
« Pourquoi frappes-tu donc un compatriote ? » demande Moïse à l'homme qui a commencé la dispute.
« Es-tu notre juge ? Veux-tu me tuer comme tu as tué hier l'Égyptien ?»
La peur s'empare de Moïse. Son mauvais acte a été vu ! Alors Moïse s'enfuit.
Moïse part bien loin dans le pays de Madian. Il se reposait près d'un puits quand des jeunes filles arrivèrent pour
abreuver les troupeaux de leur père.
Mais des bergers vinrent et les chassèrent. Aussitôt Moïse se lève, secoure les jeunes filles et abreuve leurs bêtes.
Le père s'étonne que ses filles reviennent si tôt. Alors elles lui racontent comment un "Égyptien" les a aidées.
« Où-est cet homme ? » demande leur père.
« Invitez-le pour qu'il mange avec nous. »
Moïse accepte de rester avec le Madianite et de travailler pour lui. Il épouse Séphora, l'une de ses filles.
Pendant quarante ans, Moïse garde les troupeaux de son beau-père dans le désert. Pense-t-il parfois aux années
passées en Égypte ? Il était si bien dans la maison du Pharaon, mais il aurait tant aimé aider son peuple.
Un jour, Moïse emmène le troupeau de son beau-père derrière le désert, pour trouver du pâturage. Il vient à la
montagne d'Horeb. C'est alors que Moïse voit une chose extraordinaire : un arbuste d'épine tout en feu reste intact,
sans même se consumer. Moïse veut voir cela de plus près.
Mais une voix venant du buisson lui dit :
« Moïse ! Moïse ! N'approche pas d'ici ; ôte tes sandales, car le sol, sur lequel tu te tiens est saint. »
Moïse comprend que c'est Dieu qui lui parle. Il se voile le visage, car il craint de regarder Dieu. Dieu lui dit :
« J'ai vu la misère de mon peuple, j'ai entendu leurs cris, et je connais leurs souffrances. Je veux les sauver de la main
des Égyptiens. »
Pour Dieu, le moment est venu d'aider les Israélites. Et Moïse, le tranquille berger dans le désert se voit chargé d'une
lourde mission.
« Va vers le Pharaon et conduit le peuple d'Israël hors d'Égypte. » dit Dieu à Moïse .
« Je ne peux le faire. » répond Moïse. « Comment me présenter devant le pharaon, moi qui ne suis qu'un pauvre
berger ? » ajoute-t-il effrayé.
« Je serais avec toi. » lui promet Dieu.
Et Moïse reçoit des instructions quant à ce qu'il doit dire au Pharaon.
« Et les Israélites ? » objecte Moïse, « Croiront-ils que tu m'as envoyé ?»
Dieu lui donne deux signes miraculeux par lesquels, Moïse peut prouver au peuple que c'est Dieu qui l'envoie.
Premièrement, Moïse doit jeter son bâton à terre et celui-ci se transforme en un serpent. Quand il reprend le serpent
par la queue, il redevient un bâton dans sa main.
Ensuite, Moïse doit mettre sa main dans ses vêtements. Quand il la ressort, elle est couverte de lèpre. Alors, Moïse
met de nouveau sa main dans ses vêtements, la retire, et sa main est guérie.
« S'ils ne veulent encore pas te croire. » dit Dieu. « Prends alors de l'eau du Nil et verse-la sur le sol, et elle deviendra
du sang. »
Mais Moïse hésite encore à exécuter l'ordre que Dieu lui a donné. Dieu décide alors qu'Aaron, le frère de Moïse
rencontrera le Pharaon avec lui. Et Moïse accepte enfin de faire la volonté de Dieu.
Moïse aimait vraiment son peuple et voulait faire quelque chose pour lui. Jeune homme il avait tué un Égyptien, pour
aider un homme du peuple d'Israël. Qu'est-il arrivé ? Moïse avait du s'enfuir à l'étranger.
Pendant de longues années, il est resté berger. Il avait beaucoup de temps pour réfléchir. Quand Dieu l'a rencontré au
bout de quarante ans, Moïse avait beaucoup changé. Il était devenu un homme doux et humble, doutant de ses propres
capacités. Dieu devait alors insister pour que Moïse accepte la mission qu'il lui confiait.
Dieu a un plan pour chaque vie, pour la tienne et pour la mienne. Par la Bible, tu peux connaître les pensées de Dieu à
l'égard des hommes et tu peux apprendre à connaître son fils Jésus. Dieu voudrait que tu croies en lui et confesses tes
péchés.
Alors, tu pourras vivre comme Moïse, une vie avec Dieu. Une vie, dont Dieu indique la direction, est une vie
heureuse et réussie.
Dans ce livre de coloriage, je te raconte l'histoire d'Esdras et de Néhémie. Ils ont vécu à une époque où le pays
d'Israël était dévasté. Des ennemis étaient venus, avaient pris la puissante ville de Jérusalem, et l'avaient laissée en
ruine. Les murailles de la ville étaient détruites, et le temple avait été démoli. Il ne restait que peu d'habitants dans le
pays. Beaucoup d'habitants de Jérusalem étaient morts au cours de la guerre, les autres avaient été faits prisonniers.
On les a déportés en Babylonie et ils devaient obéir à un roi étranger.
La Babylonie était un puissant royaume à l'Est, entre les deux fleuves que sont l'Euphrate et le Tigre. Aujourd'hui, les
pays d'Irak et d'Iran se trouvent à cet endroit (voir la carte à la fin du livre).
Avant ces évènements, les Israélites étaient à l'aise dans leur pays. Mais ils n'ont pas écouté Dieu et l'ont provoqué par
leurs péchés. Quand le mal a atteint son comble, Dieu a permis que les ennemis d'Israël détruisent la ville de
Jérusalem et emmènent ses habitants en captivité.
Au moment où l'histoire d'Esdras commence, les juifs sont déjà depuis soixante-dix ans à Babylone. La Perse vient de
conquérir le royaume babylonien. Son roi Cyrus règne à Babylone, et annonce que les juifs peuvent retourner à
Jérusalem et reconstruire leur temple
C'est la réalisation de ce que Dieu leur avait promis. Une grande caravane d'hommes et d'animaux se met en route
pour le pays d'Israël. Ils ont l'autorisation d'emmener de l'or, de l'argent, des outils et des animaux - ainsi que les
trésors du temple qui avaient été volés par les babyloniens.
Dés leur arrivée à Jérusalem, ils commencent par construire un autel au milieu des ruines du temple, à l'endroit précis
où il se trouvait autrefois, et ils offrent à Dieu des sacrifices.
Puis, ils se mettent à rebâtir le temple. Mais des ennemis du peuple de Dieu font tout pour empêcher les travaux de
construction. C'est pourquoi le travail est interrompu pendant quelques temps. Mais Dieu envoie de nouveaux
conducteurs du peuple qui donnent du courage aux Israélites. Ainsi, ils peuvent enfin terminer la construction du
temple.
Une grande célébration a lieu à l'occasion de l'inauguration du temple. Les sacrificateurs font leur service dans le
temple. Puis la Pâque est célébrée. Le peuple est heureux dans la proximité de Dieu.
La Pâque est une célébration en souvenir de la délivrance d'Israël de son esclavage en Égypte, et de sa fuite de ce
pays.
C'est à ce moment-là que Dieu envoie Esdras qui était encore resté à Babylone. Esdras aime Dieu et a beaucoup lu
dans les livres alors connus de l'ancien testament. Il doit lire les commandements de Dieu au peuple. Dieu veut que
son peuple les écoute et les mette en pratique. Esdras établit des juges qui expliquent la loi au peuple.
Il veille à ce que le service du temple soit fait correctement. Les juifs revenus de la captivité reconnaissent leurs
péchés et promettent d'obéir maintenant à Dieu.
Beaucoup d'années passent. Cyrus est maintenant mort depuis longtemps. Et pourtant la ville de Jérusalem se trouve
encore en ruine. Dieu appelle alors un second homme qui était lui aussi resté à Babylone. Cet homme, c'est Néhémie,
l'échanson d'Artaxerxés, le nouveau roi de Perse. C'est un haut fonctionnaire chargé de servir les boissons dans le
palais du roi.
Un jour Hanani, le frère de Néhémie, vient avec d'autres hommes vers lui. Ils informent Néhémie que la situation des
juifs à Jérusalem est bien difficile, et que les murs de la ville sont toujours détruits. Quand Néhémie entend cela, il
pleure longtemps et porte le deuil. Et il comprend pourquoi la ville de Jérusalem avait été détruite : C'était la punition
de Dieu pour la désobéissance de son peuple. Alors Néhémie prie et confesse tous les péchés du peuple. Il en porte le
deuil et demande le pardon de Dieu. Est-ce que l'Éternel voudra bien encore aider son peuple ?
Néhémie continue d'apporter au roi le vin comme il l'a toujours fait. Mais le roi remarque quand même que Néhémie
est triste, et lui en demande la raison. Néhémie indique au roi l'état de ruines de Jérusalem.
Alors, le roi lui demande ce qu'il veut. Avant de répondre au roi, Néhémie adresse une rapide prière à Dieu. Et Dieu
l'aide : Le roi lui permet de partir pour Jérusalem, et lui demande de faire en sorte que les murs de la ville soient
rebâtis. Et le roi Artaxerxés promet de payer lui-même les matériaux pour la construction !
Alors, Néhémie se met en route et commence un long voyage qui lui fait traverser des fleuves et des déserts.
Mais il y a des ennemis ! Et ils sont contrariés que Néhémie veuille rebâtir les murs. Mais cela ne l'arrête pas. Dans la
nuit, Néhémie fait le tour de Jérusalem, pour constater l'état déplorable des murs.
Ensuite il va parler avec les chefs du peuple de ses projets. Ceux-ci constatent que Dieu a aidé Néhémie. Ils lui
répondent : Nous allons nous mettre au travail et reconstruire la muraille !
Les ennemis de Néhémie essayent tout de suite d'empêcher les ouvriers de construire les murs. Mais Néhémie sait
que Dieu leur accordera d'achever le travail. Dieu a été réjoui que beaucoup d'hommes et de femmes se soient
fidèlement appliqués à la construction des murs. Il a fait noter leurs noms dans la bible. Mais il y a malheureusement
aussi des hommes qui manquent de droiture. Ils n'étaient pas aptes pour ce travail.
Néhémie dirige les travaux. Il doit non seulement construire de nouveaux murs, mais aussi douze portes et trois tours.
Les ennemis sont furieux de voir le travail avancer et voudraient détruire de nouveau les murs.
Pour déjouer ce projet, Néhémie désigne des hommes pour veiller jour et nuit. La moitié des travailleurs est armée et
l'autre moitié travaille à la construction.
Les ennemis ne laissent pas de repos aux juifs. Ils disent des mensonges sur Néhémie. Ils essaient même de l'effrayer
pour le pousser à commettre une faute en s'enfermant dans le temple. Mais Néhémie prie Dieu. Il sait que Dieu
l'aidera et le délivrera des pièges que lui tendent ses ennemis. Un jour les portes de Jérusalem sont posées et les murs
sont terminés. Les habitants de Jérusalem y sont enfin en sécurité.
Alors, les juifs célèbrent une grande fête. Ils remercient Dieu pour son aide, et leurs cris de joie s'entendent au loin
aux alentours de Jérusalem. Maintenant, les ennemis devaient se rendre à l'évidence que la muraille était terminée.
Beaucoup de commerçants viennent pour vendre leurs marchandises à l'intérieur de la ville, même le jour du sabbat,
qui est le jour de repos en Israël.Mais Néhémie commande aux chefs de laisser les portes de Jérusalem fermées le
jour de repos. La première fois, les commerçants sont obligés de passer la nuit dehors devant les portes de la ville.
Mais ils comprennent vite et finissent par ne plus venir le jour du sabbat.
Esdras avait été appelé pour lire au peuple les écritures que Dieu avait données. Hommes, femmes et enfants viennent
l'écouter. En comprenant la parole de Dieu, beaucoup d'entre eux se mettent à pleurer car ils se rendent compte
combien peu ils ont obéi à Dieu. Néhémie leur dit : « Aujourd'hui, c'est un jour de joie. Ne soyez pas tristes. La joie
de l'Éternel est votre force ! » ; Dieu voulait pardonner leurs péchés et les fortifier.
Depuis toujours, nous les hommes, nous n'avons pas cessé de faire de mauvaises choses, petites ou grandes. Mais
qu'elles soient petites ou grandes, c'est toujours du péché. N'est ce pas que moi comme toi, nous avons souvent
commis des péchés ? Dieu ne supporte pas les péchés. Si nous voulons lui appartenir, nous devons absolument régler
la question de nos péchés. Mais nous ne pouvons pas résoudre cette affaire nous-même, ni toi ni moi, car nous
recommençons toujours à commettre des péchés. Nous sommes perdus ! Mais en réalité, ce n'est pas à nous de
trouver la solution car c'est Dieu lui-même qui nous la donne : Il a envoyé son fils unique Jésus Christ sur la terre. Il
est mort sur la croix pour subir à notre place la punition que nous méritions à cause de nos fautes. Nous devons le
prier et lui confesser nos péchés, et alors il nous les pardonne. Dieu veut alors nous faire réaliser comme un nouveau
départ, comme autrefois les juifs étaient revenus en Israël pour tout rebâtir