Traikia Khadidja
Traikia Khadidja
Traikia Khadidja
MEMOIRE
PRESENTE EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLOME DE MASTER
INTITULE
CONTRIBUTION À L'AMÉLIORATION DE LA
RÉSISTANCE À L'USURE
DES OUTILS EN FRAISAGE A SEC
DEVANT LE JURY
Année: 2013/2014
République Algérienne Démocratique et Populaire
وزارة التعليم العالي و البحث العلمي
Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
عنابة-جامعة باجي مختار
UNIVERSITE BADJI MOKHTAR ANNABA
I- INTRODUCTION GENERALE
II-ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
Khadidja
Sommaire
Dédicace ……………………………………………………………………………………
Introduction…………………………………………………………………………………
I.1.L’usinage ………………………………………………………………………………1
I.1.1. Introduction ………………………………………………………………………...1
I.1.2.But…………………………………………………………………………………....1
I.1.3. Les machine-outils…………………………………………………………………. 1
I.1.3.1.Aspects technologiques…………………………………………………….………1
I.1.3.2.Type des machines-outils……………………………………………………..…....3
I.1.4.Principe du fraisage…………………………………………………………………..7
I.1.4.1.Classification des fraiseuses ………………………………………………………8
I.1.4.1.1.Les fraiseuses (conventionnelles, classiques) ……………………………….8
I.1.4.1.1.1.Fraiseuse horizontale…………………………………………………………...8
I.1.4.1.1.2.Fraiseuse universelle…………………………………………………………….9
I.1.4.1.1.3.Fraiseuse verticale …………………………………………………………….10
I.1.4.1.1.4.Les fraiseuses à commande numériques……………………………………..11
I .1.5. Les opérations d’usinage…………………………………………………………..13
Chapitre II :
II.1.1.L’outil de fraise………………………………………………………………………26
II.1.2.1.Les angles………………………………………………………………..…………26
II.2.Les plaquettes…………………………………………………………………………..27
II.2.3.Types de plaquettes………………………………………………………….……….31
II. 3. Les matériaux des outils ………………………………………………………...…….32
II.3.2.2. Carbures…………………………………………………………………………..34
II.3.2.3. Cermets…………………………………………………………………………..34
II.3.2.4. Céramiques………………………….……………………………………………..35
Chapitre IV
III.1.1.Introduction…………………………………………………………………………45
III.2.1.1.Intoduction………………………………………………………….……… .…….48
III.3.Durée de vie……………………………………………………………………………58
Chapitre IIV
IV.1.But de travail…………………………………………………………………………….58
IV.2.Microscopie optique…………………………………………………………………...58
IV.3.Les résultats…………………………………………………………………………….59
CONCLUSIO……………………………………………………………………
BIBLIOGRAPHIE……………………………….………………..………….
Introduction générale
L’objectif des travaux de recherche en fabrication mécanique a toujours été de trouver des
solutions pour améliorer la productivité et la qualité des pièces usinées : faire le plus de pièces
possibles, le plus rapidement possible, en réduisant au mieux les coûts et les défauts de
production. Le but d’une opération d’usinage est d’enlever la matière sous forme des copeaux
pour produire les pièces désirées.
Les procédés d’usinage par enlèvement de matière sont nombreux, comme le fraisage, le
perçage, ou le tournage. L’opération de fraisage (coupe discontinue) est utilisée pour usiner
des pièces dont les formes ne sont pas de révolution.
La qualité d’une pièce usinée dépend fortement de l’état d’usure de l’outil de coupe. Cette
usure constitue donc un problème majeur dans le domaine de la fabrication industrielle. Elle
est fonction de plusieurs facteurs notamment du matériau usiné, des conditions de coupe, du
procédé de coupe. Tous ces facteurs ont pour corollaire une production importante de chaleur
qui induit une usure accélérée de l’outil de coupe. De plus, la température devient encore plus
importante en usinage à grande vitesse. Pour diminuer le niveau de température de l’outil, les
fluides de coupe sont généralement utilisés. Cependant, leur utilisation engendre d’autres
contraintes comme le traitement des fluides usagés et des copeaux d’une part et les
conséquences sur la santé des opérateurs et sur l’environnement d’autre part. Il faut également
noter que le coût des fluides de coupe est élevé et que pour les grandes vitesses de coupe, la
lubrification n’a pas d’effet significatif sur les conditions de frottement aux interfaces
outil/matière. Ce dernier point est lié au fait que les niveaux de température et de chargement
mécanique qui se développent au niveau de ces interfaces sont plus élevés. Ces raisons
fondamentales ont motivé le recours à l’usinage sans lubrification.
L’usinage à sec est encore plus préjudiciable à la tenue à l’usure des outils puisque la
température est extrêmement élevée. Les trois principaux modes d’usure identifiés aux
interfaces de frottement sont l’abrasion, l’adhésion et la diffusion. La compréhension des
mécanismes qui les gouvernent est encore incomplète, notamment du fait que les différents
modes d’usure évoqués opèrent d’une manière interactive. De plus, l’étude de ces
mécanismes reste difficile car les interfaces de frottement outil/pièce et outil/copeau sont
inaccessibles pendant l’opération d’usinage.
Dans ce travail, l’objectif est de contribuer à l’amélioration de la résistance de l'usure des
outils en fraisage à sec dont le contenu est répartie comme suit:
Le chapitre 1 correspond à une bibliographie générale sur les machines-outils et l’usinage.
Le chapitre 2: les matériaux de coupe.
Le chapitre 3 : l'usure des matériaux et l'usure des outils
Le chapitre 4: observations microscopiques de la morphologie de l’usure des plaquettes.
A la fin de ce mémoire, une conclusion générale dresse un bilan global de ce travail et une
recommandation sont présentées.
CONCLUSION
L’usure est l’un des facteurs à considérer, puisque son évolution endommage et
dégrade l’état de surface des pièces.
L’étude bibliographique a permis de lister les principaux modes d’endommagement
des outils de coupe durant l’usinage, comme le collage de la matière usinée et l’usure de
ces outils.
Le phénomène d’usure le plus distingué est l’usure par abrasion. Ce phénomène se
manifeste par l’apparition de cannelures (stries) sur la face en dépouille de l’outil.
L’usure par abrasion est due à l’arrachement des particules de l’outil par les particules
dures constituant le matériau usiné.
Dans les conditions d’usinage normales, l’usure en dépouille est considérée comme l’usure
prépondérante. Le développement de ce type d’usure sur une plaquette de coupe n’est pas un
phénomène aléatoire, mais on peut observer trois phases au cours de la vie de l’outil (rodage,
usure stabilisée et usure accélérée). Si la frange de cette usure est uniforme, il est conseillé
d’accepter une largeur d’usure, notée VB, égale à 0.3 mm. Si non, la limite admissible est fixée à
0.6 mm.
Nous avons remarqué que l’utilisation du lubrifiant devient indésirable pour des
raisons environnementales et sanitaires. Car d’un côté, le stockage et la production du
lubrifiant provoque des pollutions dangereuses pour la nature, et d’un autre côté,
l’utilisation de lubrifiant peut provoquer des maladies respiratoires pour les personnes qui
sont souvent en contact avec. Le travail à sec peut répondre à ces problèmes en respectant
certaines limites. La durée de vie des outils de coupe peut être allongée en optimisant la
géométrie des outils de coupe ou en utilisant des revêtements qui protègent la face de
coupe des outils et donnent une meilleure évacuation des copeaux.
RECOMMANDATION
-Choisir une nuance mieux adaptée en fonction des besoins en ténacité ou en résistance à
l'usure.
- Optimiser la géométrie des plaquettes de manière à donner une meilleure évacuation des
copeaux.
-Sélectionner une nuance à revêtement CVD, par exemple 4325 (meilleure résistance à
l'usure).
-Utiliser un arrosage focalisé d'air comprimé sous pression.
I. Etude bibliographique
I.1.L’usinage :
I.1.1. Introduction :
L’usinage est une étape de fabrication d’une pièce par enlèvement de matière. C’est une
opération de base dans la fabrication de produits pour l’industrie mécanique. Le moyen de
production associe à ces opérations d’usinage est une machine-outil ou un centre d’usinage.
Le principe de l'usinage est d'enlever de la matière de façon à donner à la pièce brute la
forme et les dimensions voulues, à l'aide d'une machine-outil. Par cette technique, on obtient
des pièces d'une grande précision.
Les machines-outils spécifiques (tour, fraiseuse, aléseuse, rectifieuse, centre d'usinage...)
sont utilisées pour donner une forme à la matière. Ces machines dédiées à la fabrication de
pièces mécaniques ont chacune une fonction particulière. Certaines attaquent la matière à
cœur avec des outils de coupe résistants aux efforts les plus intenses. D'autres s'occupent des
étapes de finition avec un degré de précision de l'ordre du micron. Cette précision est
nécessaire pour limiter les jeux et les risques de casse lors de l'assemblage.
I.1.2.But :
L'usinage entre dans la gamme de fabrication d'une pièce mécanique. Elle est définie par
un plan portant une cotation exhaustive. Celle-ci a pour but de définir les dimensions de la
pièce finie, la précision, la géométrie ainsi que l'état de surface de l'ensemble des surfaces qui
constituent la pièce usinée. À chaque phase de la gamme de fabrication, le concepteur et/ou
l'usineur choisissent le type d'usinage à réaliser, la machine, l'outil ainsi que le support de
pièce permettant l'obtention de tous les éléments de cotation de la surface considérée.
I.1.3.1.Aspects technologiques
Une machine-outil est composée d’un élément fixe, qu’on appelle le bâti, sur lequel sont
disposés des éléments mobiles qui assurent les différents mouvements nécessaires à l’usinage
de la pièce (figure I.1).
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Chapitre I Etude bibliographique
Le bâti de la machine est fixé directement sur le sol ou sur un socle spécial qui permet de
l’isoler des vibrations engendrées par les machines-outils voisines. Le bâti est réalisé dans un
matériau amortissant
Lors de l'usinage d'une pièce, l'enlèvement de matière est réalisé par la conjonction de deux
mouvements relatifs entre la pièce et l'outil : le mouvement de coupe (vitesse de coupe) et le
mouvement d'avance (vitesse d'avance).
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Chapitre I Etude bibliographique
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Chapitre I Etude bibliographique
Dans son mouvement, la pointe de l’outil décrit une ligne, appelée « génératrice »qui
transforme la pièce en un solide de révolution (figure I.4 ) en faisant varier le déplacement de
l’outil ,il sera possible d’obtenir tous les solides de révolution :cylindre ,cône ,sphère, tore .
Travail d'enveloppe :
La génératrice correspond à l’ensemble des positions successives du point générateur de
l’outil.
en travail d’enveloppe, la forme de la surface usinée est indépendante de la forme de
l’arête de l’outil.
Travail de forme :
La génératrice correspond à l’arête tranchante de l’outil.
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Chapitre I Etude bibliographique
2. La rectification
La rectification consiste à corriger une surface à l’aide d’une meule (voir figure I.5) dans le
but d’obtenir un état de surface très fin et des dimensions très précises (de l’ordre du
micromètre : 0.001 mm).
Etat de surface : Suite à un usinage, l’arrachement de la matière par l’outil provoque des pics
et des creux à la surface de la pièce. L’état de surface permet de décrire l’aspect de la surface
résultant de l’usinage. Un état de surface très fin, correspond à une surface ou les pics ont été
atténués. Au cours de la rectification, la meule est en rotation et en contact avec la pièce. Un
mouvement de va et vient est imposé à la pièce.
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Chapitre I Etude bibliographique
3. L'alésage
L'alésage consiste à retoucher avec précision l'intérieur d'un cylindre ou d'une pièce creuse
pour obtenir une surface lisse. Selon le type de pièce et la matière utilisée, l'alésage peut se
faire manuellement ou à l'aide d'un tour ou d'une fraiseuse. Lorsque les pièces sont de tailles
imposantes, l'étape de l'alésage est réalisée à l'aide d'une machine outils dédiée appelée
aléseuse.
L'alésage est une étape de finition qui intervient après un perçage le plus souvent. Le perçage
forme l'ébauche, l'alésage rectifie de façon homogène la surface percée en éliminant
notamment les bavures et les imperfections existantes. La précision de régularité de surface
obtenue dépend des outils utilisés : foret, alésoir, ou outils spéciaux. Ces outils sont montés
soit sur une barre d'alésage ou soit sur une tête à aléser selon les besoins.
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Chapitre I Etude bibliographique
4. Le perçage
5. Le fraisage
Les fraiseuses ont supplanté certaines machines (raboteuses, étaux limeurs) pour l'usinage de
surfaces planes. Ces machines peuvent également servir pour des opérations de contour nage.
L'outil, une fraise, est fixé dans la broche.
Pour les pièces réalisées en série, l'usinage de fraisage se fait sur des machines-outils à
commandes numériques (fraiseuse CN ou centre d'usinage).
I.1.4.Principe du fraisage
L'outil est animé mouvement de rotation (mouvement de coupe MC) qui est le
mouvement principal du procédé.
La pièce est généralement animée des mouvements de déplacements (rectiligne,
circulaire ou quelconque) appelé mouvement d'avance Mf permettant de définir le profil de la
pièe (contour nage).
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Chapitre I Etude bibliographique
Type de machine est caractérisé par l'orientation de son axe de travail (horizontal, vertical ou
orientable).Il y a deux type de commande :
l'axe de la broche est parallèle à la table. Cette solution permet aux copeaux de tomber et
donc de ne pas rester sur la pièce. De cette manière, on n’usine pas les copeaux, et la qualité
de la pièce est meilleure. Mais ce type de montage était surtout destiné à installer des fraises 3
tailles ou fraises disques dans le but de réaliser des rainurages de profilés plats.
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Chapitre I Etude bibliographique
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Chapitre I Etude bibliographique
I.1.4.1.1.3.Fraiseuse verticale :
La broche est perpendiculaire à la surface de la table. Il en existe de différents types :
- à tête porte-broche fixe.
- à tête porte-broche inclinable dans le plan vertical parallèle à l’axe de la table.
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Chapitre I Etude bibliographique
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Chapitre I Etude bibliographique
Dans chaque famille, les méthodes de montage et de travail sont totalement différentes, mais
elles se rejoignent sur le principe de programmation, la grande majorité des machines utilisant
un langage ISO. À cela peuvent se rajouter des interfaces homme-machine dites
"conversationnelles" ou par apprentissage qui peuvent permettre de simplifier l'utilisation de
la machine.
Avantage
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Chapitre I Etude bibliographique
Dans le cas du fraisage c'est l'outil qui tourne, la pièce restant fixe (sauf dans le cas des
plateaux mobiles).
Fraisage en bout(ou de face), Il s’agit d’un travail d’enveloppe dans lequel un point génère
la surface usinée. L’axe de la fraise est perpendiculaire à la surface usinée.
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Chapitre I Etude bibliographique
Fraisage en roulant (ou de profil) une génératrice latérale à la fraise roule sur la surface
engendrée et réalise un travail de forme. L’axe de la fraise est parallèle à la surface fraisée.
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Chapitre I Etude bibliographique
Les efforts de la fraise sur la pièce sont globalement dirigés dans le même sensque le
mouvement d'avance. La dent attaque sur la plus grande épaisseur de copeau. De plus, les
efforts de coupe tendent à «plaquer » la pièce du porte-pièce, ce qui est un avantage. Dans la
pratique, on utilisera ce mode de fraisage sur les machines à commandes numériques.
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Chapitre I Etude bibliographique
Les deux modes de fraisage peuvent se trouver en application au cours d’une même
Opération. C’est le cas des fraises 2tailles, 3tailles, travaillant simultanément de face et de
profil (fig.
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Chapitre I Etude bibliographique
Dessin Opération
Surfaçage
Plans épaulés
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Chapitre I Etude bibliographique
Rainure
Fraise 2 tailles
C’est l’association de 3 plans. Le fond est
perpendiculaire au deux autres plans. Fraise 3 tailles
(surfaces vertes)
Poche
La poche est délimitée par des surfaces
verticales quelconques (cylindre et plan).
C’est une forme creuse dans la pièce.
(surface cyan)
Fraise 2 tailles
Perçage
Foret
Ce sont des trous. Ils sont débouchant
Alésoir
(surface bleu) ou borgnes (surface jaune).
Fraise 2 tailles (pour le
plastique)
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Chapitre I Etude bibliographique
Huiles de base :
L'huile de base minérale est obtenue par distillation du pétrole (1% d'huile dans le pétrole
brut). L'huile de base synthétique est obtenue par fabrication chimique à partir d'alcool et de
pétrole.
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Chapitre I Etude bibliographique
I.2.2.2.Le rôle :
La consommation d’huiles solubles utilisées dans le travail des métaux est de plusieurs
milliers de tonnes par an. La lubrification ou le graissage est un ensemble de techniques
permettant de réduire le frottement, l’usure entre deux pièces en contact et en mouvement
l’une par rapport à l’autre, ainsi que d’éviter la corrosion {1}.
I.2.2.3. Additifs :
Les additifs sont présents à hauteur de 15% à 25 % dans les huiles finies :
- soit pour renforcer certaines propriétés de l'huile de base;
- soit pour apporter à l'huile de base des propriétés qu'elle ne possède pas naturellement.
Les grandes familles d'additifs sont :
les améliorants de viscosité;
les antis usures;
les antioxydants;
les détergents;
les dispersants;
les additifs anticoagulants;
les additifs extrême-pression.
Dans chaque famille il existe plusieurs types de molécules qui sont choisis par le formateur en
fonction des performances souhaitées pour le lubrifiant fini.
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Chapitre I Etude bibliographique
Depuis quelques années apparaissent des lubrifiants d’une nouvelle génération à base de
nano particules qui diminuent le coefficient du frottement de 20%.
Les huiles se distinguent en deux familles, les huiles entières : utilisées pour leurs
caractéristiques lubrifiantes, et les fluides réfrigérants et lubrifiants, réalisés en mélangeant à
l’eau, qui sert de réfrigérant,
On sépare les fluides de coupe en deux catégories principales:
les huiles entières : généralement sans eau, sont employées lorsque la propriété
majeure recherchée est la lubrification.
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Chapitre I Etude bibliographique
les fluides aqueux : sont préférés lorsque la propriété majeure recherchée est le
refroidissement. Ils sont utilisés sous la forme d’émulsions, de microémulsions ou de
solutions vraies d'huile dans l'eau.
I.2.4.Problématique :
I.2.4.1.Problème de santé des personnes :
L’utilisation des fluides de coupe pose beaucoup de problèmes pour la santé des personnes
qui sont en contact avec ces fluides dans le lieu de travail. Les différentes maladies liées à
l’utilisation de ces fluides de coupe sont des maladies cutanées et respiratoires liées à la
manipulation des huiles. Il est fortement recommandé d’éliminer ou de réduire l’utilisation de
ces fluides pour assurer une bonne santé des personnes.
I.2.4.2.Problème d’environnement :
L’élimination des fluides de coupe est souhaitable pour éviter les pollutions réellement ou
potentiellement générées par ces produits. La production d’huiles minérales est réalisée dans
les raffineries très polluantes. Le stockage de ces huiles nécessite des installations très
coûteuses pour assurer un niveau de sécurité acceptable (feu, gaz, fuite). Un
nettoyage/dégraissage efficace des pièces usinées est essentiel dans toutes les industries de
transformation des métaux (après usinage ou déformation à froid ou à chaud, avant et après
traitements thermiques, avant soudage ou brasage/diffusion ...). Il faut nettoyer les pièces
métalliques afin d’éliminer les huiles et graisses présentes sur leur surface. Malgré le
développement et la mise sur le marché de nouveaux produits de nettoyage, les solvants
chlorés fournis dans des systèmes en boucle fermée constituent généralement la meilleure
solution {2}
I.3.Usiner à sec:
I.3.1.Inroduction :
Le travail des métaux nécessite l’emploi de produits potentiellement polluants et dangereux
pour l’environnement comme pour les opérateurs. Ce sont les fluides de coupe, les lubrifiants,
les dégraissants, les produits de protection temporaire contre la corrosion...Aujourd’hui il y a
des nouvelles techniques pour résoudre ce problème l’usinage à sec et le micro-lubrifiant pour
minimiser les risques pour l’environnement et diminuer l’utilisation des fluides de coupes
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Chapitre I Etude bibliographique
Le but de l'usinage sec est de remplacer le liquide d'arrosage traditionnel et les systèmes
d'immersion d'huile purs dans un environnement d'usinage par un jet d'air comprimé
commandé avec précision, qui transporte des quantités minimales de lubrification d'huile en
état "aérosol" sur la surface de découpage. Ceci assure la lubrification de la surface de
découpage et permet un usinage de haute performance
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Chapitre I Etude bibliographique
I.3.4.1.Les avantages :
Dans le cas d’une bonne utilisation de la micro-lubrification, les avantages sont nombreux.
La consommation de fluide de coupe est si faible, que l’on réalise immédiatement des
économies sur ce budget, malgré le coût relativement élevé des huiles végétales. Le fluide
végétal se consommant totalement, l’élimination ne représentent plus une charge financière.
Les copeaux sont propres, mieux valorisables. On observe de façon surprenante un
accroissement de la durée de vie des outils. La qualité de l’usinage est améliorée, et on obtient
de meilleurs états de surface.
Les conditions de travail sont très satisfaisantes, la machine et les pièces restent propres. Les
risques de glissades sont supprimés et l’atelier est propre. Enfin, les huiles végétales
présentent moins de risques pour l’environnement que les huiles conventionnelles (pas de
chlore, ni de bore, ni de métaux lourds). {3}
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Chapitre I Etude bibliographique
Figure I.25 :Perçage d'une culasse avec micro-lubrification par le centre de l'outil
Conclusion :
Les moyens de minimiser les risques pour l’environnement sont les suivants :
Choisir des fluides de coupe non agressifs.
Réduire au maximum la consommation d’huile à la source.
Employer la micro-pulvérisation partout où elle est applicable.
Prolonger la durée de vie des huiles.
Gérer les huiles rationnellement
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Chapitre II Les outils des coupes
II.1.1.L’outil de fraise :
Une fraise présente la forme d’un solide de révolution (cylindre-tronc de cône –disque)
portant plusieurs outil élémentaires(ou dents) répartis régulièrement sur la périphérie. Chaque
dent de la fraise est comparable à la partie active d’un outil de tour .Leur géométrie est définie
aussi du même système de plans que celle des outils de tour.
II.1.2.1.Les angles
La fraise est un outil multiple, formé par plusieurs taillants disposés radialement sur une
circonférence. La forme géométrique des taillants d’une fraise est soumise à trois angles
fondamentaux sont :
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Chapitre II Les outils des coupes
Angle d'hélice
Angle de taillant
C'est l'angle qui constitue la partie coupante de la dent de la fraise. Plus il est aigu, plus il est
fragile.
Angle de coupe
Cet angle influe sur la façon dont se forme le copeau sur la face de coupe. Plus il est grand,
plus l'effort de coupe diminue. L'angle de coupe est plus important pour l'aluminium que pour
la fonte par exemple.
Angle de dépouille
C'est l'angle qui évite le frottement (détalonnage) de l'arrière de la dent sur la partie de la
pièce déjà usinée.
II.2.Les plaquettes :
Une plaquette carbure est une plaquette, pouvant avoir différentes formes (triangulaire,
rhombique, rectangulaire, carrée...), venant se monter sur un outil (de tournage ou fraisage ou
outil pour toupie à bois) possédant un logement et un système de serrage pour accueillir la ou
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Chapitre II Les outils des coupes
les plaquettes. Les plaquettes carbure permettent d'usiner avec des vitesses 4 fois supérieures
aux ARS, elles ont entre autres avantages, du fait de leur interchangeabilité, un temps de
réfection de l'outil court. Généralement les plaquettes carbure peuvent usiner plusieurs métaux
très différents. Il existe de nombreux types de plaquettes carbure en dimensions, formes,
fixations, et nuances.
L'angle principal d'arête de coupe (Kr) de la fraise est le principal facteur qui influence la
direction de la force de coupe et l'épaisseur des copeaux.
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Chapitre II Les outils des coupes
Le diamètre de la fraise (Dc) se mesure au point PK, là où l'arête de coupe principale rejointle
biseau plan. Dc est le diamètre qui apparaît dans la plupart des cas dans le code de commande.
La profondeur de coupe (ap) est la différence entre le rayon du trou avant et après la coupe.
L'ap maximum est limité principalement par la taille de plaquette et la puissance de la machine.
Un autre facteur critique dans les opérations d'ébauche est le couple. Dans les opérations de
finition ce sont les vibrations.
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Chapitre II Les outils des coupes
La largeur radiale d'une fraise (ae) engagée en coupe est critique pour le saut lors du tréfilage
et les vibrations dans les angles.(voir figure 27)
Il convient de déterminer en premier s'il faut utiliser une plaquette positive ou négative.
Les plaquettes négatives ont un angle de 90° (angle de dépouille de 0°) alors que les plaquettes
positives ont un angle inférieur à 90° (angle de dépouille de 7°). La figure montre l'angle
d'inclinaison donné par l'angle de montage de la plaquette dans le porte-plaquette pour une
plaquette négative.
Positive :
Non réversible
Dépouille latérale
Premier choix pour le tournage intérieur et pour le tournage extérieur de pièces minces.
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Chapitre II Les outils des coupes
Négative :
II.2.3.Types de plaquettes
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Chapitre II Les outils des coupes
Un grand rayon de bec est plus résistant, mais il demande plus de puissance machine et
présente une tendance plus élevée aux vibrations.
Un petit rayon de bec est moins résistant et a un petit engagement de l'arête de coupe ce
qui le rend plus sensible aux effets de la chaleur.
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Chapitre II Les outils des coupes
Les matériaux des outils de coupe doivent répondre à plusieurs caractéristiques. Les outils
doivent avoir une bonne résistance au frottement et à l'abrasion à l'interface copeau/face de
coupe et à l'interface face de dépouille/surface usinée. Un échauffement important dans la pièce
à usiner peut engendrer une dégradation thermique de la matrice, donc les outils doivent avoir
une bonne tenue à haute température et permettre une bonne dissipation de la chaleur produite
par frottement
L'appellation acier rapide (AR), ou ARS pour « acier rapide supérieur », sont élaborés à partir
d’un acier faiblement allié subissant un traitement thermique ; désigne les aciers outils ayant la
capacité de conserver leur trempe à haute température. Ils sont notamment employés pour
la découpe à haute vitesse (foret, ou les outils nécessitant un angle de tranchant très faible. …),
d'où le terme « rapide », que l'on retrouve dans la désignation en anglais : high speed steel,
abrégé HSS.
Pour améliorer leurs performances, ces outils peuvent être revêtus par dépôt physique en
phase vapeur (PhysicalVaporDeposition, PVD).
Les aciers rapides sont généralement utilisés pour leurs propriétés de dureté élevées
(> 60 HRC) et leur niveau de résilience acceptable (propriété de résistance au choc). Ils
présentent en général une forte résistance à l'usure du fait de leur fort alliage et de la
présence significative d'éléments producteurs de carbures durs tels que le tungstène et le
vanadium.
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Chapitre II Les outils des coupes
les outils brasés : outil composé de 2 matériaux différents assemblés par brasage.
Exemple : Outil couteau ARS :
Les outils carbures sont les plus utilisés actuellement. Il en existe de toutes formes pour
chaque type de matériau et pour chaque type d’usinage. Ils se présentent sous la forme d’une
plaquette que l’on vient fixer sur un porte outil. Le remplacement de la plaquette est donc très
rapide.
Ils sont souvent revêtus d’un carbure plus dur. On obtient ainsi une plaquette dont le noyau est
tenace et dont la surface extérieure est très dure.
II.3.2.3. Cermets
Ce nom vient de céramique-métal car il représente les carbures ayant des particules de
Titane, de carbonitrure de titane ou de nitrure de titane.
Ces outils doivent être alliés à du carbure de molybdène pour augmenter leur ténacité.
Ils sont utilisés pour des grandes vitesses de coupe associées à de faibles avances, donc
pour de la finition.
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Chapitre II Les outils des coupes
II.3.2.4. Céramiques
Les céramiques ont une grande dureté (donc une faible ténacité) avec une grande stabilité à
haute température et aucune réaction avec la matière usinée. Et peuvent usiner des matériaux
très durs ayant une dureté jusqu’à 72 HRc.
Les céramiques permettent un grand débit de matière, mais nécessitent une grande stabilité de
la machine, un strict respect des conditions de coupe et une méthode d’usinage adaptée.
II.3.2.6. Diamant :
Le diamant artificiel en cristaux déposés sur un support métallique ou carbure avec un liant
électrolytique (Ni) ; le diamant poly cristallin (PCD) obtenu par frittage de grains de diamant
synthétiques. Le PCD est souvent lié, lors du frittage, à un support (une plaquette) à base de
carbure de tungstène.
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Chapitre II Les outils des coupes
II.3.2.7.Les revêtements :
L’utilisation des nouveaux matériaux pouvant travailler à hautes températures (céramique,
diamant. nitrure de bore, etc.,) augmente vraiment la performance d’usinage .Mais
malheureusement .ils sont très sensible aux chocs mécanique ou thermique à cause de leur
nature. Pour résoudre ce problème ; on utilise les revêtements.
Les revêtements permettent d’améliorer les conditions de coupe et la productivité. Le
principe du revêtement (figure 25) consiste à recouvrir d’un film mince (jusqu’à 10 μm
d’épaisseur) les outils de coupe pour leur donner des propriétés particulières comme la grande
dureté. [5] les revêtements peuvent être classés en 3 groupes.
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Chapitre II Les outils des coupes
Les matières des pièces à usiner sont divisées en 6 grandes familles conformes à la norme
ISO. Chacune de ces familles a des propriétés d'usinage spécifiques.(Catalogue
SANDVIK)
ISO M – Les aciers inoxydables sont des matières alliées avec une teneur
en chrome de 12 % minimum. Ils peuvent aussi contenir du nickel et du
molybdène.
ISO K – Contrairement aux aciers, les fontes sont des matières à copeaux
courts. Les fontes grises (GCI) et les fontes malléables (MCI) sont
relativement faciles à usiner. Les fontes nodulaires (NCI), les fontes
vermiculaires (CGI) et les fontes bainitiques (ADI) se travaillent moins
bien. Toutes les fontes contiennent du carbure de silicium (SiC) qui
provoque une forte abrasion des arêtes de coupe.
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Chapitre II Les outils des coupes
Chaque outil s’use après une période de temps variable suivant la façon de l’employer et le
travail à exécuter. L’outil doit être réaffûté afin de lui maintenir sa capacité de coupe.
L’affûtage est une opération d’enlèvement de matière. Elle doit être exécutée par un outil plus
dur que la matière de l’outil à affûter. L’outil utilisé pour l’affûtage est une meule.
Lors d’un usinage par enlèvement de matière, on se retrouve, dans la majorité des cas, dans la
configuration suivante (figureII.12 ).
- L’outil suit une trajectoire par rapport à la pièce à usiner, où les mouvements sont
assurés par les éléments constitutifs de la machine-outil.
Pour obtenir un travail satisfaisant (bon état de la surface usinée, rapidité de l’usinage,
usure modérée de l’outil, ...) on doit régler les paramètres de la coupe ; où, il y a plusieurs
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Chapitre II Les outils des coupes
critères qui permettent de définir les paramètres de la coupe, comme le montre la figure
suivante :
-Type de machine
Pour la matière il est évident que les efforts de coupe ne sont pas les mêmes si vous
usinez une pièce en polystyrène ou en acier. Donc la matière influe sur des choix relatifs
à la puissance machine (entre autre).
En ce qui concerne l’opération d’usinage c’est la même idée que pour le type de machine.
Idem pour la forme de l’outil. Cependant, la matière de l’outil influe sur l’usure de l’outil et
sa durée du fait que c’est l’outil qui doit usiner la pièce et non l’inverse. Tous ces critères sont
intimement liés et étant donné que l’objectif final est d’obtenir une pièce usinée dans de bonnes
conditions. Pour cela, il faut déterminer certains paramètres spécifiques :
La vitesse de coupe : Vc
La vitesse d’avance : F (ou Vf)
La profondeur de passe : a
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Chapitre II Les outils des coupes
Mouvement d'avance « Ma » : C'est le mouvement qui a pour but de décaler latéralement une
quantité a dite avance, pour que l'outil puisse à la nouvelle course de travail détacher d'autres
copeaux.
Les paramètres de la coupe (Figure II.15) sont, d’une part, des grandeurs qui caractérisent les
déplacements de l’outil et de la pièce usinée (paramètres de coupe cinématiques) et, d’autre
part, les valeurs des surépaisseurs d’usinage et des dimensions de coupe (paramètres de coupe
géométriques)
Page 15
Chapitre II Les outils des coupes
Pour régler les paramètres de l’opération de fraisage, il convient en premier lieu d’établir
quelques définitions s’appliquant aux caractéristiques dynamiques de l’outil de fraisage dont le
diamètre (D) se déplace contre la pièce.
La vitesse de broche (n en tr /min) : est le nombre de tours que l’outil de fraisage monté
sur la broche de la machine-outil effectue par minute. Il s’agit là d’une valeur dépendant
de la machine, qui ne renseigne guère sur ce qui se passe à la périphérie où l’arête de
coupe fait son office.
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Chapitre II Les outils des coupes
𝑉𝐶 × 1000
𝑛=
𝜋×𝐷
Avec :
n : La vitesse de broche (tr/min).
D : le diamètre de l’outil de fraisage (mm).
V C : la vitesse de coupe (m/min).
La vitesse de coupe (Vcen m/min) indique pour sa part la vitesse à laquelle l’arête de
coupe travaille la surface de la pièce. C’est un important paramètre de l’outil, qui fait
partie intégrante des conditions de coupe avec, pour fonction, de garantir que l’opération
est effectuée dans les meilleures conditions d’efficacité par l’outil concerné.
𝝅×𝑫×𝒏
𝑽𝑪 =
𝟏𝟎𝟎𝟎
Avec :
L’avance par minute ou vitesse d’avance (Vf en mm/min) (figure II.18) est l’avance
de l’outil endirection de la pièce, exprimée en unités dedistance par unité de
temps(mm /min). On parle également icid’avance de table.
L’avance par tour (f en mm/tr) (figure II.18) est une valeur spécialement utilisée pour
calculer l’avance et déterminer l’aptitude d’une fraise à surfacer à travailler en finition.
Elle indique de combien l’outil avance au cours d’une rotation.
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Chapitre II Les outils des coupes
L’avance par dent (fzen mm/dent) (figureII.18) est un important paramètre en fraisage.
La fraise étant un outil à arêtes multiples, il faut en effet dispose d’un moyen de mesure
pour contrôler que chacune de ces arêtes travaille dans des conditions satisfaisantes.
𝑉𝑓 𝑉𝑓
𝑓𝑧 = 𝑓=
𝑛×𝑧 𝑛
Avec : z : nombre de dent de la fraise;
n : vitesse de broche (tr/min);
vc : vitesse de coupe (m /min);
d : diamètre de l’outil (m);
vf : avance par minute (mm/min);
f : avance par tours (mm /tr);
fz : avance par dent (mm /dent).
La capacité d’enlèvement de matière de chaque dent est l’élément limitatif au niveau des
performances de l’outil. L’avance par dent indique la distance linéaire parcourue par
l’outil alors qu’une certaine dent est engagée.
L’avance par dent représente aussi la distance couverte entre la pénétration de deux
dents successives dans la pièce. Elle peut donc être exprimée en fonction du nombre
d’arêtes de l’outil (z) et de l’avance par minute, ou sous forme d’avance par tour (figure
II.18).
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Chapitre II Les outils des coupes
Elle est quelquefois suggérée dans les tabelles des fabricants d'outils de coupe et elle dépend du
type d'état de surface que l'on veut obtenir (ébauche, finition).
Pour ce qui concerne les fraises équipées de plaquettes en métal dur rapportées, cette
profondeur est limitée en fonction de la forme et de la taille de la plaquette.
Cette valeur maximale est indiquée dans les tableaux des fournisseurs.
La largeur de coupe ou profondeur de coupe radiale (ae) en surfaçage et axiale (ap) pour
lefraisage d’épaulements, est la distance parcouruepar l’outil sur la surface de la pièce
(figure II.19). [7]
a b
Figure II.19 : profondeur de coupe radiale (ae) en surfaçage (a)et axiale (ap) pour le
fraisage d’épaulements(b)
Avec :
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Chapitre II Les outils des coupes
Tableau II.1 : Vitesses de coupe et avances pour les fraises en acier rapide (HSS)
Tableau II.2 :des vitesses de coupe et avances pour les fraises avec plaquettes en métal
dur revêtues.
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Chapitre III : La théorie de l’usure des matériaux
III.1.1.Introduction :
Dans la science des matériaux, l'usure des surfaces désigne le phénomène de dégradation des
couches superficielles d'un solide sous l'action mécanique du milieu extérieur. Cette
dégradation est souvent associée aux phénomènes chimiques dus à la corrosion, elle peut
prendre la forme d'une perte de masse, de cote, de forme, ou encore d'une modification de la
structure.
Cause :
Effets :
Le frottement est la cause principale de l’usure qui entraîne les effets suivant :
1
Chapitre III : La théorie de l’usure des matériaux
La lubrification résout ce problème en empêchant l’adhérence ou/et par l’emploi, pour l’un des
éléments, d’une matière plus tendre comme pour les coussinets en bronze.
Dans le cas de la fonte grise, les lamelles de graphite qui la compose assurent la lubrification.
Entre deux surfaces en contact et en mouvement l’une par rapport à l’autre, des particules
dures (provenant de l’une ou l’autre des surfaces ou de l’extérieur) qui s’imprégnant dans la
surface la plus tendre raie celle plus dure, qu’elles soient lubrifiées ou non. Cette usure se
produit par éraillure, choc ou érosion.
Une surface est dite oxydée lorsque l’on peut enlever des particules par un simple toucher ou
provoquer une oxydation sur la surface frottée par simple contact physique.
Un cas particulier est le phénomène de frittage corrosif: les points de contact entre deux
surfaces comprimées se soudent, puis lors d’un mouvement, des particules microscopiques de
détachent et deviennent abrasives par frottement et élévation de température.
Les phénomènes de corrosion des métaux sont de nature électrochimique: le métal retrouve
son état thermodynamiquement stable, l'état oxydé. En présence d'un milieu oxydant (eau,
atmosphère), le métal réagit avec l'environnement, cette réaction se faisant avec des échanges
d'électrons.
2
Chapitre III : La théorie de l’usure des matériaux
Figure III.2 : Écaillage d'une bague extérieure d'un roulement à rouleaux cylindriques.
Appelé aussi fatigue superficielle, elle est produite par des sollicitations périodiques dues au
laminage entre deux surfaces en contact. Ces contraintes provoquent des criques qui peuvent
se produire en surface ou sous la couche de surface.
Ces criques peuvent être accentuées par hydrogène ou l’eau contenue dans les lubrifiants ou par
le lubrifiant même, quand sa viscosité lui permet de pénétrer à l’intérieur des criques.
Dans le cas d’une pièce cémentée irrégulièrement, il peut se produire un phénomène
d’écaillage superficiel suite à la formation de crique (cas des cages de roulement à billes).
– Adhésion : Cette usure est due aux états de surface de la pièce et de l’outil durant l’usinage.
Ces entités frottent les unes contre les autres. A cause des fortes pressions il y a des micros –
soudures qui se créent et se rompent au cours de l’usinage. Ce processus conduit soit à
l’apparition de l’arête rapportée si ces micros – soudures sont plus résistantes que celles de
l’outil, soit à l’usure de l’outil, si la micro – soudure sur le copeau est plus résistance que celle
de l’outil.
– Fissuration : Lors de l’usinage, l’outil est soumis à des contraintes thermiques et mécaniques
très importantes. La combinaison des hautes températures à l’interface outil / copeau et des
vibrations de l’outil engendrées par la déformation plastique peut provoquer des fissures au
sein de l’outil.
4
Chapitre III : La théorie de l’usure des matériaux
5
Chapitre III : La théorie de l’usure des matériaux
Elle est due au frottement de la pièce sur la face de dépouille de l’outil et provoque une
bande striée parallèle à l’arête de coupe (figure III.5). Elle est caractérisée par une valeur VB
admissible, la valeur de VB max est mesurée dans la zone B (figure III.5). La valeur admissible
est VB = 0.6 mm dans l’ébauche VB = 0.3 mm en finition [9]. Pour lespetites profondeurs de
passe (ap ) l’usure de l’outil se fait dans la zone C (zone de rayon de l’outil) ; cette usure se
caractérise par VB ,L’usure de l’outil VB dépend de différents paramètres comme la dureté de
matériau à usiner et la dureté de l’outil de coupe. Plus le matériau à usiner est dur, plus l’usure
en dépouille augmente, et plus le matériau d’outil de coupe est dur, plus cette usure diminue
[10]. L’usinage à sec conduit à augmenter l’usure de dépouille VB.
6
Chapitre III : La théorie de l’usure des matériaux
III.2.3.2. L’usure en entaille VBN : Elle est une forme spéciale d’usure combinée de la face
de dépouille et de la face de coupe. Ce genre d’usure est due à des phénomènes métalliques
(calamines des pièces forgées, oxydation des aciers). Elle est caractérisée par VBN et formée
dans la zone N (figure III.6), la valeur de VBN peut être un indicateur de critère de durée de
vie. Dans certains cas, l’entaille peut être provoquée par la présence d’une couche superficielle
dure sur une pièce coulée, forgée, traitée thermiquement ou ayant subi un usinage préalable. La
présence de l’usure en entaille est l’une des causes principales d’augmentation de la rugosité de
la pièce usinée. La dureté du matériau à usiner joue un rôle important sur l’usure en entaille,
plus la dureté du matériau est grande, plus l’usure VBN n’augmente [11]. L’augmentation de
vitesse de coupe provoque une augmentation de l’usure VBN.
-Pour éviter la formation de VBN il faut :
1. Accroître la rigidité de l’arête de coupe.
2. Réduire l’avance.
3. Réduire la vitesse de coupe.
7
Chapitre III : La théorie de l’usure des matériaux
8
Chapitre III : La théorie de l’usure des matériaux
KB=largeur du cratère
KT=profondeur du cratère
9
Chapitre III : La théorie de l’usure des matériaux
– Le fluide de coupe : L’usinage à sec provoque une grande usure en cratère à cause de la
haute température générée par le frottement copeau / outil. L’utilisation d’une huile soluble ou
une lubrification cryogénique durant l’usinage diminue cette usure.
Cette lubrification diminue la température sur la face de coupe et en conséquence elle diminue
la diffusion chimique des éléments de l’outil vers le copeau.
– La dureté du matériau des outils de coupe : Plus le matériau de l’outil de coupe utilisé
pour l’usinage est dur plus la résistance à l’usure en cratère augmente,
La déformation du bec de l'outil provoquera, dans la plupart des cas, une apparition plus rapide
de la défaillance brutale de l'outil en acier rapide et rendra plus importantes les conséquences
d'oxydation des outils en carbures métalliques. Il peut arriver que les conditions de coupe soient
si sévères que la déformation commence immédiatement après le début de la coupe. Dans de
tels cas, la durée de vie de l'outil est généralement très courte.
Il est donc recommandé que la durée de vie de l'outil ne soit pas inférieure à 5 minutes pour les
matériaux normaux et à 2 min pour les matériaux coûteux.
10
Chapitre III : La théorie de l’usure des matériaux
B) Ecaillement :
L'écaillement de fines particules de l'arête et la fissuration thermique (que l'on rencontre
fréquemment dans les usinages interrompus) sont importants pour des outils en matériaux
fragiles. L'importance de l'écaillement et de la fissuration thermique est évaluée jusqu'à un
certain point par la largeur maximale d'usure en dépouille VB max. Aussi, la valeur VB
max=0,6 mm est-elle indiquée comme critère de durée de vie de l'outil.
C) Les défaillances :
Tout mode de défaillance ou déformation de l'outil, anormalement rapides et, par conséquent
aléatoires et imprévisibles qui mettent fin à la durée de vie de l'outil, peuvent être provoquées
par une zone dure dans la pièce à usiner ou par un accident dans le fonctionnement de la
machine-outil. Un outil d'une série peut casser, s'écailler fortement, se déformer ou avoir une
autre défaillance imprévisible.
L'apparition de défaillance prématurée annule l'essai. Ceci peut être le cas de l'usinage de
matériaux très durs et hétérogènes avec un outil en matériau fragile (par exemple en
céramique), ou avec un outil de forme fragile.
D) Efforts de coupe et température :
Un accroissement important des efforts de coupe et de la température en fonction du temps
de coupe est quelquefois utilisé comme base de critères de durée de vie des outils en recherche
scientifique et dans des systèmes de commande adaptative.
Ceci n'est pas couvert par la présente norme. Efforts et température peuvent être mesurés
comme informations complémentaires. Il faudra garder présent à l'esprit que la plupart des
dynamomètres sont moins rigides qu'un porte outil normal, c'est pourquoi les efforts sont
mesurés indirectement sur la vis d'entrainement du trainard.
Le résultat peut être une augmentation des vibrations qui affectent l'usure de l'outil, une
autre méthode est de mesurer le spectre du bruit produit par l'usinage et d'en fixer les limites
correspondant à l'usure maxi tolérable
Le tableau III.1.ci-dessous donne les différentes valeurs des critères d’usure normalisés
(*)Dans le cas des outils en carbure le critère d’usure en cratère : KT*= (0.1+0.3f) en mm
- La première période : est celle du rodage (usure initiale qui donne lieu à une usure intense,
plus les surfaces de frottements sont nettes, et plus l'évolution de l'usure est faible dans le même
intervalle de temps.
12
Chapitre III : La théorie de l’usure des matériaux
- La deuxième période : est celle de l'usure normale, elle est définie par la progression de
l'usure en fonction de la durée de travail pendant la deuxième période, l'augmentation de l'usure
en unité de temps est une constante.
- La troisième période : est celle ou l'usure atteint un certain degré. Les conditions de coupe et
de frottements changent pour établir la troisième période qui est celle de l'usure accélérée
(usure catastrophique).
Le temps des deux premières périodes ou l'outil peut travailler sans réaffûtage constitue la
durée de service de l'outil qui est le temps de travail.
III.3.Durée de vie :
L'expérience de Taylor consistait à étudier la durée de l'outil de coupe en acier rapide en faisant
une opération de chariotage pour un ensemble de pièces en acier, sans arrosage, avec des
conditions de coupe de base : f = 0,5 mm/tr comme avance et une profondeur de passe a =5
mm, qui restaient inchangées.
Vc × Tα = Kt = Constante
Dite "Loi de Taylor", qui signifie que la vitesse de coupe Vc à adopter pour que l'outil ait une
durée T entre les affûtages est donnée par la relation :
Vc = Kt / Tα
α : est un exposant qui caractérise surtout l'outil. Il est variable d’un acier à un autre
13
Chapitre III : La théorie de l’usure des matériaux
Comme suit :
Acier rapide supérieur : α = 0,15 à 0,18
Carbures : α = 0,28 à 0,32
Céramique : α=0.45
La loi de Taylor permet donc de déterminer, pour des conditions de coupe stabilisées, la vitesse
de coupe à utiliser en fonction de la durée de coupe souhaitée entre deux affûtages. Il est donc
nécessaire pour chaque cas particulier de se livrer à deux essais au maximum:
D’où :
ln 𝑉𝐶2 − 𝑙𝑛𝑉𝐶1
𝑛=
𝑙𝑛𝑇1 − 𝑙𝑛𝑇2
Avec cette relation, nous pouvons calculer la valeur de α, d’où la constante Kt ainsi que la
vitesse de coupe Vc à adopter pour que l'outil ait une durée une durée de vie T souhaitée.
On peut calculer aussi le débit de l’outil « D » qui représente le volume de coupeaux détacher
normalement entre deux affûtage. Il est exprimé en décimètre cube et se déduira des valeurs de
Vc et T en utilisant la relation suivante :
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Chapitre III : La théorie de l’usure des matériaux
D = f x a x Vc x T x 0.001 [dm3]
Avec :
f : avance [mm/tr]
Usure en cratère Usure en cratère -Choisir une nuance avec revêtement AL2O3
excessive -Usure par -Choisissez une géométrie de plaquette
entrainant la diffusion due à des positive
fragilité de températures de -Réduire la vitesse pour obtenir une
l’arête. La coupe trop élevées température plus basse, puis réduire l’avance
progression de sur la face de
ce type d’usure dégagement de la
jusqu’à l’arête plaquette
secondaire
entraine un état
15
Chapitre III : La théorie de l’usure des matériaux
de surface
médiocre
Déformation Déformation -Choisir une nuance de coupe plus dure avec
plastique plastique -Température de une meilleure résistance à la déformation
(dépression de coupe trop élevées plastique.
l’arête ou et efforts de coupe -Réduire la vitesse de coupe, vc
renflement importants. -Réduire l'avance, fz
latéral) entrainant
un contrôle des
copeaux et un état
de surface
médiocre .Risque
d’usure en
dépouille
excessive
entrainant la
rupture de l’arête.
Écaillage petites factures -Choisir une nuance plus tenace
de l’arête -Nuance trop -Sélectionner une plaquette avec une arête
(écaillage) cassante. plus résistante (un chanfrein plus grand pour
entrainant un état -Géométrie de les plaquettes céramiques)
de surface plaquette -Augmenter la vitesse de coupe, vc
médiocre et une Trop fragile -Sélectionner une géométrie positive
usure en dépouille -Arête rapportée -Réduire l’avance au début de la coupe
excessive. -Améliorer la stabilité
16
Chapitre III : La théorie de l’usure des matériaux
17
Chapitre IV observations microscopiques de la morphologie de l’usure des plaquettes
IV.1.But de travail :
Pour la partie pratique, on a ramenée des plaquettes des ateliers AMM Arcelor Mittal d’El-
hadjar-Annaba-pour l’observation microscopique de la morphologie de l’usure.
On a mesuré le volume d’usure et on a déduit les différents types.
Les plaquettes sont des même marque SANDVIK mais de différentes nuances.il y a des
plaquettes revêtus et d’autres non-revêtus.
IV.2.Microscopie optique :
On a utilisé le microscope optique pour voir l’usure des plaquettes et leur morphologie.
1
Chapitre IV observations microscopiques de la morphologie de l’usure des plaquettes
IV.3.Les résultats :
MC MT 11
T3 04 UF p
1.8 4.011 70.13 KT
Plaquette
1
MC MT 11 T3 P
04 UF
Plaquette
2
Plaquette
4
4.01 9.67 300.7 SNMG 19 06 M ////////////////////
7 Cassure -SMR ///
2
Chapitre IV observations microscopiques de la morphologie de l’usure des plaquettes
////////////////////
5.08 7.92 241.39 VB et
0 cratère
M
SNMG 19 06
4.52 7.69 300.23 VB et B-SMR
5 Cassure
Plaquette
5 5.68 9.59 352.16 KT
0
KT et
2.49 9.808 117.15 cassure
Plaquette
6
TNGN 11 03
08 T010 20 K
3
Chapitre IV observations microscopiques de la morphologie de l’usure des plaquettes
CNMG 12
04 08 PR P 4325 PR (CVD)
Plaquette
8
5.17 3.572 146.01 MCMT 11 T3
04 UF P
VB
VB
Plaquette
9
KT
SNMG 12 04 P
08 -SM
Cassure
SPMR 09 03 M
Plaquette
4
Chapitre IV observations microscopiques de la morphologie de l’usure des plaquettes
VB
TN GN 11 03 K
08 T01 020
1.72 5.14 144.59 KT
3 +Cassur ////////////////////
e /
Plaquette
12 KT
1.42 5.91 45.47 +Cassur
1 e
Plaquette
15
////////////////////
/
9.73 4 294.12 VB
Plaquette
16
5
Chapitre IV observations microscopiques de la morphologie de l’usure des plaquettes
cassure
////////////////////
/
Plaquette
17
SMG 3 P
////////////////////
/
6
Chapitre IV observations microscopiques de la morphologie de l’usure des plaquettes
////////////////////
/
9.79 2.969 228.34 VB
SMG 3 P ////////////////////
Plaquette /
21 3.01 7.797 232.12 VB
////////////////////
/
7
Chapitre IV observations microscopiques de la morphologie de l’usure des plaquettes
Dans les conditions normales d’usinage, l’usure en dépouille (VB) est considérée comme
l’usure prépondérante. Les normes définissent un critère d’usure admissible pour une usure
en dépouille VBmoyen = 0.3 mm en finition et VBmaxi=0.6 mm en ébauche
Cette mesure est le moyen le plus utilisé pour évaluer la durée de vie de l’outil de coupe mais
la plus par des usures obtenus dans le tableau dépassent le seuil des normes.
8
Bibliographie .
Bibliographie
[3] "L'usinage sans lubrifiant expérimenté avec succès", L'Usine Nouvelle n°2510, 6 juillet
1995.
[9] SumitKanti SIKDAR et Mingyuan CHEN : Relationship between tool flank wear area and
component forces in single point turning. Journal of MaterialsProcessingTechnology, 128(1-
3):210–215, octobre 2002.
[10][PMDP05] Radu PAVEL, Ioan MARINESCU, Mick DEIS et Jim PILLAR : Effect of
tool wear on surface finish for a case of continuous and interrupted hard turning. Journal of
MaterialsProcessingTechnology 170, pages 341–349, décembre 2005.
[13]Mehdi REMADNA et Jean François RIGAL : Evolution during time of tool wear and
cuttingforces in the case of hard turning with CBN inserts. Journal of MaterialsProcessing
Technology, 178(1-3):67–75, septembre 2006.
[14]S. Lo CASTO, E. Lo VALVO, M. PIACENTINI, V.F. RUISI, E. LUCCHINI, S.
MASCHIO et P. LONARDO : Cuttingtemperaturesevaluation in ceramictools : Experimental
tests, numericalanalysis and SEM observations. CIRP Annals -
ManufacturingTechnology,43(1):73–76, 1994
[15] document Sandvik Coromant
Liste des figures .
Figure I. 5 :Rectification…………………………………………………………………...5
Figure I. 6 : L’aléseuse……………………………………………………………………..6
Chapitre II
Figure II.19:Profondeur de coupe radiale (ap) en surfaçage (a) et axiale (ae) par le fraisage
d’épaulements (b)
Chapitre III
Figure III.2: Ecaillage d’une dague extérieure d’un roulement à rouleaux cylindrique.
Chapitre IV