Principes TDT
Principes TDT
Principes TDT
texte
1 Introduction
Pour qui aborde le traitement de texte, le nombre et l’étendue des possibilités ont de
quoi donner le vertige. De plus, les traitements de texte modernes, pour des ques-
tions de compétition, sont dotés de multiples fonctions et prétendent permettre de
réaliser tous les types de documents. Ce n’est pas faux, mais pour un travail profes-
sionnel il ne faut sortir de leur domaine privilégié que dans des cas exceptionnels.
Le traitement de texte, notamment OpenOffice.org Writer, est dédié à la réalisation
des documents courants appartenant aux activités personnelles, commerciales et
techniques pour des tirages réduits. Il est particulièrement efficace pour la phase de
rédaction, y compris à plusieurs. Pour l’édition et la préparation à une plus grande
diffusion, il faut passer le relais après la mise au point du contenu du document.
À voir de nombreux documents et à lire de multiples supports de formation, on
constate que les caractéristiques essentielles du traitement de texte sont méconnues
voire ignorées. Pourtant, elles sont communes à tous les logiciels de cette catégorie,
notamment, à OpenOffice.org Writer. Tous les développeurs de logiciels mettent à la
disposition des rédacteurs des fonctions automatiques, non exploitées depuis plus de
20 ans, voire 40 ans, pour certaines. Au début des années 1990, je me souviens que
dans une revue d’organisation, un auteur indiquait : « au rythme d’apprentissage du
traitement de texte par les secrétaires, il faudra attendre 2010 pour qu’elles sachent
bien l’utiliser ». Nous sommes à la veille de 2010, le traitement de texte n’est pas
uniquement utilisé par les secrétaires, l’observation des documents publiés montre
que l’auteur de l’article était très optimiste.
Quand on lit, sur le site de préparation au C2i, dans le support de formation des
étudiants au traitement de texte, dont OpenOffice.org Writer 1 : « On peut
commencer par saisir le texte au kilomètre, puis réaliser la mise en forme, ou réaliser
cette mise en forme au fur et à mesure. Dans tous les cas, la mise en forme se fera en
plusieurs passages pour ajuster au mieux le texte.
On peut estimer que le temps à réserver à la mise en forme d’un texte est équiva-
lente voire supérieure à la durée de saisie du texte lui-même. » on est certain que les
futurs collaborateurs des entreprises et de administrations ne connaîtront pas le trai-
tement de texte. Ils passeront plus de deux fois le temps nécessaire à la rédaction
tout en produisant des documents qui ne seront pas capables de voyager dans l’es-
pace ou le temps.
C’est pourquoi nous allons maintenant accomplir ensemble un petit voyage. Un
voyage dans un pays que nous pensons connaître mais qui recèle quelques mystères
dont la révélation devrait être source d’émerveillement.
Les auteurs espèrent qu’après ce petit voyage certains de leurs lecteurs auront une
autre vision du traitement de texte et modifieront radicalement leurs méthodes de
rédaction.
1 http://w2.c2imes.org/MODULES/B4txt/_lfrFR/index.htm.
L’auteur rédigeait sur un papier ou dictait (plus rarement). La plupart des rédacteurs
relisaient leur manuscrit et apportaient des retouches. Certains auteurs n’hésitaient
pas à tout recopier avant de lâcher leur travail. Parfois, ils soumettaient leur manus-
crit à relecture. Une relecture n’était efficace que sur un texte bien calligraphié.
Après quoi, depuis le début du vingtième siècle, le document était dactylographié par
un-e dactylographe, relu, corrigé, voire frappé plusieurs fois.
Le-a dactylographe n’effectuait pas qu’une simple transcription. Son rôle était :
de corriger l’orthographe et la grammaire, voire parfois de retoucher certaines
tournures ;
d’effectuer la mise en page pour mettre en évidence la structure du document,
avec les moyens de la dactylographie : retraits, numérotation, majuscules, souli-
gnement ;
de réaliser les opérations annexes : table des matières, tirages, etc.
Les organisations ont supprimé les dactylographes en croyant que leur fonction prin-
cipale était de réaliser de la frappe mécanique et, depuis les années 1960, d’enregis-
trer le texte sur un support numérique. On croyait que les poinçonneurs du métro
poinçonnaient des tickets. Quand ils ont été supprimés on s’est aperçu que leur fonc-
tion principale était de surveillance et d’accueil. On a cru que les dactylographes ne
faisaient que frapper...
Depuis le début des années 1980, les développeurs de logiciels de traitement de texte
ont adapté leurs produits pour les rédacteurs. Les logiciels de traitement de texte
tentent d’apporter les services d’un-e dactylographe :
correcteur d’orthographe et de grammaire en temps réel (les erreurs sont immé-
diatement soulignées en rouge) ;
césure automatique ;
outil d’auto correction à la saisie pour interpréter les habitudes, voire les
mauvaises habitudes, du rédacteur afin de les utiliser pour effectuer une mise en
page professionnelle ;
correction typographique ;
etc.
Aurait-il été utile de changer le nom générique du logiciel pour passer, par exemple,
à « Rédaction Assistée par Ordinateur (RAO) » ? Ceci aurait-il permis de mettre en
évidence une mutation qui a été occultée ?
Malheureusement, l’intelligence de la machine n’est pas encore à la hauteur de celle
d’une personne humaine. Le rédacteur doit donc, sur quelques points, prendre à sa
charge ce qu’il confiait à la dactylographie.
Tant que le texte était sur un papier, il perdait de sa mobilité en fin de parcours et
l’on pouvait se contenter de l’approximatif dans la qualité du support numérique. Dès
lors que c’était bon sur le papier... On ne comptait pas trop le temps de mise au point.
Le bricolage était masqué.
Depuis que l’on expédie ses fichiers, notamment, sous une forme révisable, pour
permettre une collaboration simplifiée avec des collègues et partenaires, toute erreur
saute aux yeux, au moins des gens compétents. Elle provoque des pertes de producti -
vité colossales dans les phases ultérieures de traitement : multiplier le temps néces-
saire par un facteur 100 n’est pas rare.
1 Dans les logiciels de traitement de texte, il reste des styles prédéfinis qui ont un sens typo-
graphique. Concession faite aux gens qui veulent utiliser sans se former ?
document plus complexe qu’un roman policier comportera en outre une structure en
titres hiérarchiques et l’on pourra y trouver des illustrations, des tableaux, des
renvois, etc. Le roman policier pourra, quant à lui, comporter de la narration et des
dialogues.
Pour les documents techniques et commerciaux, on peut classer leur contenu en
quelques familles :
ce que l’on pourrait appeler le « cartouche » ou les « méta données » 1, c’est-à-dire
tout ce qui est utile pour identifier et gérer le document, que l’on doit trouver
dans le document, mais que l’on peut stocker aussi à l’extérieur du document pour
en faciliter l’exploitation et la gestion (grosso-modo, c’est la fiche bibliographique
du document : titre, date, auteur, numéro de version, nature [compte-rendu,
rapport, lettre, roman], description de son contenu, mots-clefs, résumé) ;
la structure primaire : parties, chapitres, titres de divers niveaux, c’est l’arbores-
cence du document qui permet de constituer la table des matières ;
la structure secondaire, tout ce qui constitue le contenu du document : le texte,
les listes (ou énumérations), les divers types d’illustrations, les tableaux, etc. ;
les éléments périphériques au document : table des matières, index et autres
tables qui sont créées automatiquement pour faciliter l’exploitation du document.
Pour aider à cette découverte, nous nous appuierons sur un exemple : le premier
paragraphe d’un document.
Nous devons rédiger une note de service dont le titre sera, tout naturellement,
« Note de service ». Nous désirons que ce titre soit centré par rapport au texte de la
note.
Après avoir tapé le texte du paragraphe-titre, nous le centrons en utilisant le premier
outil qui nous tombe sous la main – la barre d’espacement – ainsi que montré à la
figure suivante.
L’aspect nous convient ? Très bien. Presque ? Ah. En effet, le titre ne ressort pas suffi-
samment. Mais il est aisé de corriger cela : augmentons le corps du texte pour ce
paragraphe, que nous passons à 20 pts (figure suivante).
Ciel ! Que s’est-il donc passé ? Rien que de très normal : le logiciel a suivi nos indica-
tions et augmenté la taille (le corps) du texte du paragraphe. Chaque caractère étant
plus grand, les espaces de centrage, placés à gauche, ont également grossi, repous-
sant de ce fait le texte utile vers la droite. Pour corriger, il nous faut retirer des
espaces par tâtonnements successifs (figure suivante).
Quid maintenant de décisions telles que : nouveaux réglages des marges, change-
ment des retraits des lignes, passage en italiques, changement de police, etc. ?
Toutes ces modifications auront inévitablement un impact sur l’aspect du paragraphe
et son aspect centré en sera inéluctablement perturbé.
Ce problème a-t-il une solution ? Oui, bien sûr ! Qui plus est, la solution proposée est
universelle et incassable. Elle consiste à donner au paragraphe la propriété
« Centré » à l’aide de l’un des moyens offerts par le logiciel : barre d’outil ou menu.
Dès lors, inutile d’ajouter des artefacts à la main, toute modification portant sur l’en-
combrement du texte, son aspect, sa proportionnalité, ou sur l’environnement de
mise en page est automatiquement prise en compte et le centrage demeure, contre
vents et marées.
Nous pouvons utiliser ce même centrage pour des paragraphes multiples au sein de
notre document. Mais se posera inévitablement une difficulté : que faire – sinon tout
modifier « à la main » – lorsque nous déciderons, pour quelque raison, d’aligner ces
mêmes paragraphes sur la droite ? Cette nouvelle difficulté est-elle soluble de
manière à nous épargner une tâche répétitive et sujette à erreurs ou oublis ? Encore
une fois : oui ! Adopter un style auquel la mise en forme « Centré » est associée est
alors un bien meilleur réflexe. Il suffira, au gré de nos caprices, de modifier cet
attribut dans le style en question pour régler tous les alignements de tous les para-
graphes concernés !
Dans le cas du titre « Note de service », nous pouvons tirer parti du style « Titre »
prédéfini dans OpenOffice.org Writer. Par défaut, il est centré et est bien mis en
évidence. Mais le centrage du titre n’est pas obligatoire. Pourquoi ne pas le mettre en
relief d’une autre manière ? En lui donnant le nom de « Titre », nous ne nous interdi-
sons aucune évolution ultérieure car cela ne préjuge en rien de sa mise en forme.
C’est une désignation fonctionnelle de l’information.
Un rédacteur n’a pas à connaître les subtilités du traitement de texte et de la typo-
graphie. Il sait ce qu’il rédige et doit l’exprimer à la machine. Nous rédigeons un
titre, il suffit de le spécifier.
Encore mieux : pour rédiger une note de service, utilisons le modèle « Note de
service » et le titre est déjà placé au bon endroit dans une présentation conforme à la
charte graphique de l’organisation.
Note de service
Cet exemple, certainement caricatural, n’en montre pas moins les conséquences des
décisions qui sont prises aux diverses étapes de la création d’un document. Ces déci-
sions peuvent, en outre, avoir été le fruit de plusieurs intervenants successifs qu’il
faut bien gérer. Nous constatons donc, à travers ce rapide exemple, qu’une décision
prise en amont peut avoir des conséquences pendant longtemps lorsqu’elle court-cir-
cuite des fonctions automatiques du logiciel.
Conclusion : Laissons toujours fonctionner les automatismes du logiciel et, pour un
travail professionnel et courant, utilisons un modèle et exprimons notre intention à la
machine, elle sait l’interpréter.
Nous verrons dans la suite quelques exemples suffisants pour apprendre à faire
travailler le logiciel pour éviter de se fatiguer et produire rapidement de la qualité.
Ce document ne présente donc, comme indiqué en introduction, qu’une notion
unique : l’utilisation de l’automatisation. Cette notion constitue la clef du traitement
de texte. Grâce à elle, nous pourrons travailler mieux et (beaucoup) plus vite. Ainsi
nous produirons des documents d’excellente qualité et qui resteront modifiables sans
difficulté. Les chapitres qui suivent présentent, en fait, cette même notion mais sous
des angles différents.
La belle maison de nos proches voisins, de six pièces, est à vendre 1 350
000 € HT.
La splendide maison de nos proches voisins, de six pièces, est à vendre 1
350 000 € HT.
Aucun des quatre exemples qui précèdent n’est satisfaisant. Comment faire pour ne
pas avoir de coupures intempestives ?
Parmi les solutions rencontrées :
La maison de nos voisins est à vendre au prix de 1350000€HT.
La maison de nos voisins est à vendre au prix de 1.350.000€ HT.
Des coupures seraient impossibles, mais les présentations ne respectent pas la norme
française et sont difficiles à lire.
Une autre solution fréquente est de se passer du mécanisme de coupure de ligne et
d’intervenir manuellement pour effectuer une correction en ajoutant une fin de ligne
( ) ou pire, une fin de paragraphe ( ) :
La belle maison de nos proches voisins, de six pièces, est à vendre
1 350 000 € HT.
Catastrophe ! Cette solution exige de refaire le travail à chaque modification. Peut-on
alors parler de « traitement de texte » ? Qu’advient-il quand on veut changer la taille
des caractères d’un ouvrage de 500 pages pour gagner quelques pages ? Des heures
de travail (inutile) et des erreurs résiduelles.
Pourtant, dès l’origine du traitement de texte, la solution a été apportée en distin-
guant deux espaces : l’espace inter mots, qui autorise la coupure de ligne, et le blanc
dans un mot logique, qui interdit la coupure. La terminologie a varié : « espace
protégé 1 », « contrôle espace », et, maintenant « espace insécable », mais le
concept est le même.
La première règle du traitement de texte est donc :
« Ne pas couper les lignes à l’intérieur d’un paragraphe et distinguer les
blancs entre mots de ceux à l’intérieur d’un mot qui n’autorisent pas la
coupure : espace (barre d’espacement) et espace insécable (Contrôle + barre
d’espacement) 2».
En anglais, c’est plus simple qu’en français, car la ponctuation haute (; : ? !) est
collée au mot qui précède et le séparateur de milliers est la virgule. En dactylogra-
phie française, il faut placer une espace, obligatoirement insécable.
La maison de nos voisins est à vendre au prix de 1 350 000 € HT.
La maison de nos chers voisins, de six pièces, est à vendre
1 350 000 € HT.
La maison de nos proches voisins, de cinq pièces, est à vendre
1 350 000 € HT.
1 En typographie, espace est féminin et il y a plus de deux types. Je laisse au masculin les
termes qui furent utilisés au début du traitement de texte. Pour faire plaisir à d’éminents
contributeurs de la communauté française OpenOffice.org, dont Jean-François Nifenecker
qui a commencé à rédiger ce document, je passe la suite au féminin. Entrons dans l’ère de
la typographie pour la rédaction quotidienne ! Quand y passerons-nous pour les SMS ?
2 Depuis la version 3.0 d’OpenOffice.org Writer, par défaut, l'espace insécable s'obtient par
Ctrl + Maj + barre d'espacement, ce qui est identique à Microsoft Word pour Windows
mais complique l'écriture. Il est possible de conserver Ctrl + barre d'espacement.
1 Cette fonction peut être automatisée par OpenOffice.org Writer. C'est une option de para-
métrage.
1 Par le service spécialisé de votre organisation ou par le-a secrétaire de votre service, c’est
une partie de son métier.
2 Le rédacteur n'a pas à utiliser tous les styles disponibles. Par exemple, les styles de table
des matières sont employés automatiquement par le modèle et jamais par le rédacteur. Il
serait souhaitable de n'afficher au rédacteur que les styles pertinents. Le fin du fin étant
d'adapter la liste des styles à l'emplacement de la rédaction. Par exemple, sous un Titre 2,
présenter, notamment, Titre 1 et Titre 3, mais pas Titre 4.
3 Comme la plupart des logiciels de production de documents.
4 Le nombre de lignes est paramétrable dans OOo Writer.
ment. Dans la mesure du possible, le remplissage de cette feuille doit être automa-
tique.
6 Conclusion
Exigez de bons modèles adaptés aux documents que vous avez à rédiger et s’ap-
puyant sur les normes et des standards professionnels. Ensuite, il ne vous
restera qu’à prendre quelques réflexes et à penser uniquement à votre sujet. La
machine remplacera avantageusement un-e dactylographe pour la mise en page.
Si vous avez la chance d’avoir un-e « assistant-e », vous pourrez lui demander de
jeter un coup d’œil « neuf » pour amender votre texte. Il-elle devrait aussi pouvoir
vous aider à vous perfectionner pour acquérir plus d’autonomie pour des opérations
moins courantes. C’est aussi son travail de mettre à votre disposition des modèles au
point, répondant aux besoins de votre métier.
Je code plus de 90 % de la surface des documents que je rédige avec une demi-dou-
zaine de raccourcis claviers que j’utilise depuis plus de 25 ans 1. Au début, ils acti-
vaient des macros. Depuis le milieux des années 1980, ils appellent des styles. Le
passage d’un logiciel à l’autre, pour la grande partie du texte, se fait sans change-
ments d’habitudes. Tout est rigoureusement identique pour le texte courant 2. Que je
rédige une lettre, une note, un rapport, avec un modèle ou un autre, les styles et les
raccourcis s’appliquent aux mêmes entités. Comme je rédige pour divers organismes,
les chartes graphiques n’ont rien de commun, mais je laisse OpenOffice.org Writer ou
Microsoft Word traiter ces détails automatiquement.
Observez ce document ! Comptez les paragraphes vides ! Voyez la liste des styles
utilisés : paragraphes, caractères, pages, listes. Y a-t-il un style dont vous ne compre-
niez pas le sens 3 ? Certes, ce document est simple, mais pour un document
complexe, quelques styles en plus suffiraient. Tentez d’y apporter des modifications.
Soumettez vos amendements aux auteurs.
Surtout n’écoutez pas la recommandation fréquente : « Écrivez sans vous préoc-
cuper de la mise en forme et vous y reviendrez ensuite avec la souris ».
Indiquez à la machine ce que vous allez écrire par un style et rédigez. Vous
verrez le texte prendre immédiatement sa forme finale, tout en étant parfaitement
codé et structuré pour subir toute modification de fond et de forme. Vous n’aurez pas
à y revenir !
Votre métier, c’est le fond, l’information contenue dans le document, la forme
doit être traitée automatiquement par la machine en suivant les consignes données
par d’autres professionnels : graphistes, typographes et, plus couramment, secré-
1 Par exemple, pour les titres, les raccourcis utilisent le niveau du titre : 1 pour Titre 1, etc.
C’est notamment le cas par défaut dans OpenOffice.org Writer. Comme c’est vrai dans
plusieurs logiciels, il est facile de passer de l’un à l’autre. Il ne faut connaître que les diffé-
rences exceptionnelles.
2 Depuis que j’ai compris que, dans OpenOffice.org Writer, les propriétés du paragraphe
« semblaient » attachées au symbole de fin de paragraphe qui précède le paragraphe
courant (contrairement à la plupart des autres logiciels, où elles semblent attachées au
symbole de fin du paragraphe courant), je n’ai plus de surprises dans les modifications de
texte.
3 Dans OpenOffice.org Writer, le style de liste (« List » en anglais) a été traduit par « Puce »,
qui a un sens typographique et non fonctionnel. Erreur à corriger dans une prochaine
version ? Comme l'enregistrement dans le fichier du document est correct, la correction
serait automatiquement prise en compte dans tous les anciens documents.
taires, etc. La feuille de styles fait le lien entre le fond, votre domaine, et la forme,
celui d’autres professionnels.
Inutile d’insister pour rappeler que le logiciel autorise toute modification de fond en
faisant évoluer le contenu du document. Toute modification de forme peut aussi être
effectuée, particulièrement en changeant de feuille de styles ou en adaptant les styles
du document aux évolutions souhaitées. Ces modifications se traduisent par une
nouvelle mise en page, totalement automatique, auquel il est rarement utile d’ap-
porter un correctif pour des travaux courants.
La terminologie de la feuille de styles est le langage commun pour communi-
quer entre pairs et entre spécialités complémentaires. Si les styles prédéfinis sont
correctement utilisés, vous pourrez mixer vos textes avec ceux de partenaires, ils
s’adapteront automatiquement à votre charte graphique. Le passage d’un logiciel à
l’autre, les échanges internationaux, les changements de versions en seront grande-
ment facilités.
« Vous n’avez qu’à penser au contenu de votre document, TeX se charge du
reste. » Contrairement à ce que quelques tenants de TeX et LateX disent :
http://fr.wikipedia.org/wiki/LaTeX (j’ai retouché la formulation),
http://linuxetleschoses.tuxfamily.org/Articles/latexschum.html
pour les documents courants, c’est aussi vrai avec OpenOffice.org Writer et les autres
logiciels modernes de rédaction de documents.
Il faut seulement bien les utiliser, car les logiciels de bureautique autorisent le brico -
lage, ce qui est pratiquement impossible avec LaTeX.
Il faut dire à la décharge de ces commentateurs que les logiciels de bureautique sont
configurés par défaut pour les bricoleurs sans formation afin qu’ils obtiennent un
résultat immédiat sans appel à l’assistance, notamment, pour les logiciels payants. Il
faut aussi reconnaître que la formation est rarement bien faite et que les supports
n’insistent pas assez sur les fondements de la rédaction à l’écran.
Mais doit-on se donner des contraintes pour bien travailler ? Un peu de réflexion et
de discipline suffisent pour exploiter des logiciels merveilleusement conçus pour
répondre aux besoins les plus courants des rédacteurs ! Des adeptes de LaTeX recon-
naissent qu’ils ont découvert les qualités des logiciels de bureautique après avoir
utilisé LaTeX 1. Ceci leur permet d’employer l’un ou l’autre logiciel en fonction du
travail réalisé, de son environnement et de ses enjeux. Les convertisseurs intégrés à
OpenOffice.org devraient même autoriser le passage d’un outil à l’autre selon la
phase d’élaboration du document.
Dans tous les cas, les développeurs s’appuient sur le concept de séparation entre
fond et forme à l’aide d’un balisage fonctionnel qui est grandement standardisé.
7 Informations complémentaires
Pour le lecteur désireux de perfectionner ses connaissances ou de répondre à des
questions non débattues ici, OpenOffice.org propose plusieurs moyens d’accès direct
à l’information : l’aide en ligne, des documents thématiques constituant une somme
d’informations de référence et des listes de diffusion sur lesquelles intervenir de
manière dynamique.
8 Crédits
Traduction :
9 Licence
Appendix :
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