s 3 Soins Medicaux

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Les soins en médecine

LES PONCTIONS :

Plan du cours

A)- Objectif du cours

B)- Définition

C)- Indication

D)- Diverses ponctions

A)- Objectif : A la fin du cours les étudiants doivent être capables de :

- Définir une ponction ;

- Citer les deux principales indications ;

- Identifier les différentes pontions ;

B)- Définition : La ponction est une petite opération qui consiste à pratiquer
une étroite ouverture à un organe dans le but de donner issue à un liquide
normal ou pathologique. Elle se pratique à l’aide d’une aiguille, d’un trocart et
parfois de bistouri.

C)- Indication :

1)- ponction exploratrice : Elle est faite dans un but diagnostic. Le


prélèvement est aussi tôt envoyer au laboratoire pour divers examens :
chimique ; cytologique ; bactériologique.

2)- ponction évacuatrice : Dans le but de soulager le malade, donc


thérapeutique. Le liquide parfois s’écoule spontanément et dans certains cas on
procède à l’aspiration par la seringue de 20 ml.

Remarque : La ponction évacuatrice ne doit être complète pour éviter des états
de choc au malade, d’hémorragie, ou de décompensation.

Proposé par : SOW MAMADOU SALIOU


Les soins en médecine

D)- Diverses ponctions :

Région Différentes ponction


Tête Ponction hydro-céphalique
Ponction des ventricules
latéraux
Ponction des sinus
Ponction des tympans
Rachis Ponction cervicale
Ponction occipitale
Ponction lombaire
Tronc Thorax Ponction pleurale
Ponction médullaire
Abdomen Ponction du foie
Ponction d’abcès sous –
hépatique
Ponction d’ascite
Ponction de la vessie
Organes génitaux Ponction du kyste de
l’ovaire
Ponction cul de sac de
Douglas
Ponction vaginale
Ponction d’hydrocèle des
testicules
Membres Ponction d’hématomes
Ponction de collection
enkystée
Ponction des veines

Proposé par : SOW MAMADOU SALIOU


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Ponction des artères


LA PONCTION LOMBAIRE

1)-définition : l’introduction d’une aiguille dans l’espace sous arachnoïdien


entre la 4e et 5e apophyse épineuse lombaire (soit 4e et 5e vertèbre, soit L4 et
L5) afin de prélevé du liquide céphalo-rachidien dans un but diagnostic ou
thérapeutique.

* LCR est secrété au niveau des plexus choroïde, le liquide baigne le cerveau et
la moelle épinière. Il a un rôle de protection des cellules nerveuses.

* Le LCR est stérile quand il est normal : couleur «eau de roche »

* Lors d’une atteinte neurologique : couleur « eau de riz »

* Quand il y a une hémorragie méningée : couleur « hémorragique »

2) objectifs :

- Analyser le contenu du LCR

- Injecter des médicaments et augmenter leur efficacité.

-injecter un produit opaque pour la réalisation d’une myélographie.

-mesurer la pression du LCR.

3)-indications :

-suspicion d’infection du système nerveux central : méningite, méningo-


encéphalite, abcès, myélite

Tableau de méningite :

Proposé par : SOW MAMADOU SALIOU


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 Syndrome méningé : raideur de la nuque ; vomissement ;


céphalées.
 Syndrome infectieux : hyperthermie.
 Signes associés : myalgie ; photophobie

-suspicion d’une hémorragie sous-arachnoïdienne.

-injection de médicament (antibiotique, anesthésique, antalgique,


chimiothérapie).

3)-matériel :

-plateau décontaminé

-alèze en caoutchouc

-antiseptique ; compresse et gants stériles

-aiguille à ponction lombaire de 10-12cm de long, de o, 5 mm de diamètre,


minus d’un mandrin.

-ciseau ; sparadrap ; haricot ou sac à élimination de déchets.

-tube de prélèvement étiqueté au nom du patient.

Médicaments à injecter si nécessaire.

5)-Technique :

Avant la technique

-s’assurer de la coopération du malade en lui expliquant le déroulement du soin


et le sensibiliser pour lever son anxiété.

-Lui demander de vider sa vessie.

Installer le patient en position assise au bord du lit, le corps penché en avant, le


dos rond, le déshabiller.

Proposé par : SOW MAMADOU SALIOU


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-Mettre l’alèze sur le lit.

-couper les poils du dos avec des ciseaux.

-Laver les mains à l’eau et au savon.

-Badigeonner le dos avec une compresse imbibée d’antiseptique.

Technique proprement dite

Demander au patient de rester immobile et de respirer calmement afin d’éviter


un traumatisme.

-Tendre au médecin des compresses stériles imbibées d’antiseptiques pour une


2e asepsie large de la peau.

-Présenter l’aiguille à ponction au médecin.

-Faire face au patient pour surveiller les réactions et l’aider à maintenir la


position. Le maintenir fermement en le rassurant et l’encourager à ne pas
bouger.

-Le médecin ponctionne entre L4 et L5 ou entre L5 et S1 sur la ligne médiane.

-Si l’on pique plus haut, on risque de toucher la moelle épinière (risque de
paralysie)

-Il retire le mandrin et on voit apparaitre le LCR.

-Il laisse couler2à 3 ml le liquide dans chaque tube.

-Boucher les tubes immédiatement de manière aseptique.

-Avant l’injection d’un médicament le médecin retire un volume de liquide


égale au volume du médicament à injecter pour ne pas augmenter la pression
intrarachidien.

-L’injection du médicament s’effectue lentement.

Proposé par : SOW MAMADOU SALIOU


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-A la fin de la ponction, le médecin retire rapidement l’aiguille et comprime le


point de ponction avec une compresse imbibé d’antiseptique et applique un
pansement stérile.

-jeter l’aiguille dans le conteneur à élimination des objets tranchants.

-Installer le patient, allonger pendant 8 à 12h avec une bouteille d’eau au près
du lit.

-envoyer aussitôt les tubes étiquetés au nom du patient au labo ; ranger le


matériel.

-Noter dans le dossier de soins : le nom du médecin qui a effectuer la ponction,


l’heure, les prélèvements effectués, la quantité de LCR retirées, sa couleur, son
aspect, les médicaments utilisés lors de la ponction.

5) -Incident-Accident-Complication :

- échec de la ponction (ponction blanche)

- douleur au niveau de point de ponction lors d’une introduction difficile de


l’aiguille.

- Douleur vive d’apparition brutale, notamment dans les membres inferieurs dû


à la piqure de la racine de la queue à cheval.

- Céphalées qui sont parfois accompagnées d’une raideur méningée et de


vomissements

- Malaise vagale.

6)-Eléments de Surveillance :

Pendant la ponction :

- Apparition de certains signes : accélération du pouls, sueurs, pâleur peau


froide, douleur perte partielle de connaissance.

Proposé par : SOW MAMADOU SALIOU


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- L’aspect du LCR : à bien observer car elle est normalement clair et incolore, si
rosée, possibilité d’hémorragie méningée.

Après la ponction :

- Observer : le pouls la température, la tension artérielle, et le niveau de


conscience.

- Observer l’apparition de céphalée, nausée, vomissement, douleur et


d’écoulement au niveau du site de ponction.

LA PONCTION PLEURALE :

1)-Définition :

Introduction d’une aiguille dans la cavité pleurale pour enlever le liquide ou


injecter un médicament.

2)-Objectif :

-Enlever le liquide pleural pour : faire le diagnostic et faire le traitement


thérapeutique adéquat.

- injecter des médicaments.

3)-indication :

-suspicion d’une maladie maligne.

- suspicion d’une infection.

- Accumulation de liquide provoquant une dyspnée chez le patient.

4)-Matériels :

Proposé par : SOW MAMADOU SALIOU


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Un paquet stérile contenant : seringue de 5ml, de 10ml, de 50ml ; aiguille ;


godet ; robinet à 3 voies .

En plus : un désinfectant ; anesthésie locale ; plateau de soins décontaminé ;


gants stériles; sparadraps ; alèze en caoutchouc et en coton ; antiseptique à large
spectre ; compresse stérile ; gants non stériles pour la manipulation des
seringues contenant le liquide pleural ; haricot ou sac à élimination des déchets ;
tubes à prélèvement pour les diagnostics au labo : biochimie (dosage des
protéines, des lipides sur tube héparine) ; anapath ( examen cytologique à la
recherche de cellules néoplasiques) ; bacterio (recherche des germes de BK)

Les étiquettes à coller au tube au nom du patient

Matériel pour la ponction pleurale exploratrice : ajouter en plus l’aiguille


stérile à ponction

Matériel pour la ponction évacuatrice : ajouter surtout ce qui a été :

-un champ stérile.

- un cathéter court de 18 gauge afin de limiter les risques de traumatisme lors


des mouvements du patient.

- un bocal pour le recueil du liquide pleural.

- Dans les cas d’une anesthésie locale ou injection d’un médicament dans la
cavité pleurale, prévoir le matériel nécessaire pour l’administrer.

- Une ampoule d’atropine avec une seringue et une aiguille pour agir
rapidement en cas d’un malaise vagal.

5)-Technique :

Avant la technique :

- vérifier la présence de la radio pulmonaire

Proposé par : SOW MAMADOU SALIOU


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- vérifier les résultats du bilan d’hémostase et signaler toute anomalie au


médecin.

- Informer le patient sur l’heure du soin, la durée du soin, le déroulement du


soin afin de diminuer son anxiété et le demander de bien coopérer : lui expliquer
que vous serez à ses coté durant l’examen donc de ne pas avoir peur.

-Prendre le pouls ; la TA ; et la FR. Lui demander d’uriner pour vider sa vessie.

-Isoler le patient ; fermer les fenêtres. Avoir une bonne source de lumière.

- effectuer un lavage simple des mains. Oter les vêtements du patient pour
dégager le thorax.

-laver largement l’abdomen et le thorax, rincer et sécher.

- Installer le patient position assise au bord du lit, la tête et l’avant- bras posée
sur la table de repas sur laquelle 2 oreillers superposés perpendiculairement afin
d’écarter les espaces intercostales.

-Aseptiser la zone de ponction avec des compresses stériles imbibées


d’antiseptiques, cette zone ayant été déterminée par la radio pulmonaire.

Technique proprement dite de la ponction exploratrice

- donner au médecin les gants stériles et les compresses stériles imbibées


d’antiseptique pour qu’il passe un 2e badigeonnage de la zone de ponction.

- lui présenter l’anesthésie locale en respectant les précautions d’asepsie.

- Le médecin administre l’anesthésie locale.

- Lui présenter la seringue et l’aiguille ainsi que le robinet à 3 voies.

- Le médecin insère le robinet à 3 voies entre la seringue et l’aiguille de la


ponction ce qui permet d’isoler la cavité pleurale de l’air.

Proposé par : SOW MAMADOU SALIOU


Les soins en médecine

- Se placer face au patient et le maintenir dans la bonne position en mettant les


mains sur les épaules.

- le médecin ponctionne au plan cutané, il enfonce progressivement l’aiguille


tout en tirant sur le piston de la seringue et arrête son geste dès que l’aiguille
arrive dans la cavité pleurale.

- Le médecin ferme la voie du robinet à 3 voies et dépose la seringue rempli de


liquide pleural sur l’emballage des gants stériles.

- Lui remettre une autre seringue pour tirer la quantité de liquide nécessaire à
l’analyse de l’ensemble des examens de labo.

- Après le médecin applique sur le site de ponction une compresse imbibées


d’antiseptique et retire l’aiguille.

Applique un pansement sec légèrement compressif et le maintenir avec un large


ruban adhésif.

Enfiler les gants non stériles et remplir les tubes des quantités nécessaires à
l’analyse.

- Etiqueter les tubes et les acheminer rapidement au labo.

- Réinstaller le patient et lui dire de rester allonger 30 mn après la ponction.

- Ranger le matériel; se laver les mains à l’eau et au savon.

- noter dans le dossier le nom du médecin qui a effectué la ponction, les


prélèvements effectués.

Technique proprement dite de la ponction évacuatrice :

- Suivre les mêmes étapes que pour la ponction exploratrice.

- mettre l’alèze en caoutchouc sur le lit du malade.

Proposé par : SOW MAMADOU SALIOU


Les soins en médecine

- Installer le patient en position demi assise dans son lit.

- la ponction s’effectue à l’aide d’un cathéter veineux au lieu d’une aiguille.

- Le médecin prélève les échantillons du liquide pleural avec une seringue pour
analyse au labo.

- Il fixe la tubulure au robinet à 3 voies.

- Il fixe son extrémité au niveau du bocal avec du ruban adhésif en évitant son
contact avec les parois.

- ouvrir la voie à 3 voies et régler le débit en fonction de la quantité de liquide à


évacuer et de la durée de l’évacuation prescrite par le médecin.

- A la fin de la ponction, enfiler les gants non stériles, retirer le cathéter d’un
mouvement faible et appliquer une compresse stérile imbibée d’antiseptique sur
le point de ponction, faire un pansement compressif.

- Eliminer le cathéter et la tubulure; décontaminer le plateau.

- Mesurer la quantité du liquide recueillie.

- Jeter les gants et l’ensemble des drainages pleuraux dans un conteneur à


élimination des objets souillés.

- Noter dans le dossier: le nom du médecin, l’heure de la ponction, les


prélèvements effectués, la quantité et l’aspect du liquide recueilli, les incidents
survenus au cours de la ponction.

- Laver les mains et ranger le matériel.

6)-Incident- Accident- Complication :

- Malaise vagal lors de la ponction (pâleur, bradycardie, perte de connaissance)

Proposé par : SOW MAMADOU SALIOU


Les soins en médecine

C A T: suspendre la ponction, allonger le patient en décubitus dorsal, jambe


surélevé, tête tournée sur le côté, administrer une ampoule d’atropine en sous
cutanée.

- hématome sous cutané et hémorragie extériorisé par le point de ponction lié à


la blessure d’un vaisseau.

C A T : mettre un pansement compressif.

- hypoxie transitoire.

- ponction blanche.

- Déplacement de l’aiguille par mouvement du patient.

- Emphysème sous cutanée.

- Allergie au médicament anesthésique injecté.

7)- Eléments de surveillance :

Avant la ponction :

-Ne pas laisser le malade à jeun pour prévenir le risque de malaise vagal.

Pendant la ponction :

-Apparition d’un malaise vagal au moment de la ponction.

-Apparition d’une toux sèche récidivante qui peut témoigner une irritation de la
plèvre par l’aiguille.

- Plainte du malade : impression d’aspiration forte, donc importante,


témoignage d’un débit d’écoulement trop important.

Après la ponction :

- voir l’état clinique du patient : pouls, TA, FR.

- Apparition de douleur, toux, dyspnée. C A T : avertir le médecin.

Proposé par : SOW MAMADOU SALIOU


Les soins en médecine

La ponction d’ascite :

1)- Définition :

L’ascite : Est un épanchement liquide dans la cavité abdominale (péritoine).


Elle survient au cours de certaines maladies tels que :

- Les cirrhoses

- L’hépatite alcoolique aigue

- Cancer du foie, du péritoine etc.

La ponction d’ascite : elle consiste à prélever et/ou évacuer les liquides d’ascite
en introduisant un trocart dans la cavité péritonéale.

2)- Objectifs :

-Soulager le patient en évacuant les liquides qui lui causent des dyspnées.

- Prélèvement de liquide d’ascite pour examen au laboratoire.

3)- Indication :

- Volume énorme du liquide intra péritonéal provoquant une dyspnée accentuée


chez le patient.

- Suspicion que l’ascite soit d’origine d’une maladie maligne.

4)- Matériel :

- Plateau décontaminé et propre.

- Alèze en caoutchouc ou en laine.

- Antiseptique, compresse et gants stériles, sparadrap.

- Deux seringues de 20ml, un robinet à 3 voies.

- Sac à élimination des déchets.

Proposé par : SOW MAMADOU SALIOU


Les soins en médecine

- Tube à prélèvement avec étiquette au nom du malade.

*Pour la ponction évacuatrice on ajoute :

- Un champ stérile.

- Un cathéter court de 18 gauge.

- Un raccord tubulé stérile.

- Gants non stériles pour la manipulation du système d’évacuation.

- Bocal pour le recueil du liquide d’ascite.

- Matériel pour anesthésie local à administrer.

5)- Technique :

Avant la technique :

- Informer le patient largement sur le déroulement de l’action et le sensibiliser


pour lever son anxiété et favoriser la coopération.

- Le faire uriner avant la ponction.

- Mesurer le périmètre abdominal.

- Laver l’abdomen avec du savon, rincer et sécher.

- Signaler au médecin toute lésion cutanée.

- Laver les mains à l’eau et au savon.

- Aseptiser une 1ere fois la zone de ponction.

- Mettre le malade en bonne position dorsale soutenue par des oreillers.

Technique proprement dite :

 En cas de ponction d’ascite exploratrice :

Proposé par : SOW MAMADOU SALIOU


Les soins en médecine

- Remettre au médecin les gants stériles et les compresses stériles imbibées


d’antiseptique pour un 2eme badigeonnage.

- Lui remettre la seringue et l’aiguille de ponction.

- Le médecin ponctionne dans la fosse iliaque gauche dans la zone de pleine


matité situé à la ligne médiane de l’abdomen entre l’ombilic et la symphyse
pubienne.

- Il enfonce progressivement l’aiguille tout en tirant sur le piston de la


seringue et arrête son geste lorsque l’aiguille arrive dans la cavité
abdominale qu’apparait le liquide dans la seringue. En ce moment présenter
les tubes au médecin pour qu’il y mette le liquide d’ascite pour l’analyse au
niveau des différents laboratoires ; puis le médecin retire l’aiguille après
avoir appliqué une compresse imbibée d’antiseptique sur le site de ponction.

- Appliquer un pansement légèrement compressif et mettre le sparadrap pour


maintenir le pansement.

- Dire au patient de rester allongé 30 mn après la ponction.

- Etiqueter les tubes et les acheminer rapidement au laboratoire.

- Ranger le matériel, laver les mains.

- Noter le soin en y mettant le nom du médecin, les prélèvements effectués,


l’heure du prélèvement et les réactions du patient dans le dossier de soins.

 En cas de ponction d’ascite évacuatrice :

-Suivre les mêmes étapes que pour la ponction exploratrice.

- Mettre un champ stérile sur l’abdomen du patient.

- La ponction s’effectue avec un cathéter veineux au lieu d’une aiguille.

- En cas de besoin appliquer l’anesthésie locale.

Proposé par : SOW MAMADOU SALIOU


Les soins en médecine

- Piquer à travers la paroi abdominale, l’enfoncer d’un seul coup


perpendiculairement au plan cutané.

- Aspirer pour voir s’il l’on trouve le liquide ascitique, si oui laisser couler le
liquide lentement et remettre le robinet à 3 voies.

- Fixer l’extrémité de la tubulure au niveau du bocal avec le sparadrap en


évitant un contact avec les parois du bocal.

- Ouvrir le régulateur du débit et réguler le débit en fonction de la qualité du


liquide à évacuer et la durée prescrite par le médecin.

A la fin de la ponction, retirer le cathéter d’un mouvement fin et appliquer


une compresse imbibée d’antiseptique sur le point de la ponction et faire un
pansement légèrement compressif.

- Enlever le champ et l’alèze, vérifier que le drap n’est pas mouillé et


réinstallé le patient en lui recommandant de n’est pas bouger avant 30 mn.

- Mesurer la quantité d’ascite recueillie et noter dans le dossier.

- ranger le matériel, décontaminer le plateau, le bocal, jeter les gants te laver


les mains.

- Noter dans le dossier le nom du médecin, la quantité et les prélèvements


effectués.

6)- Incident –Accident – Complication :

- Hémopéritoine par blessure d’un vaisseau pariétal, elle se traduit par un


liquide teinté de rouge (redouté chez les cirrhotiques).

- Douleur péritonéale avec défense et contractif, tachycardie, chute de la


TA, sueur et pâleur.

- Ponction d’un organe creux (l’intestin par exemple).

Proposé par : SOW MAMADOU SALIOU


Les soins en médecine

- Fissure de la tubulure d’évacuation : arrêt de l’écoulement, fuite du liquide.

- Sortie accidentelle du cathéter : prévenir le médecin.

- Fuite du liquide d’ascite à l’extérieur de la paroi abdominale après ablation


de l’aiguille : appliquer un pansement compressif sur le point de ponction.

- Infection de l’ascite : prendre la température toute les 4 h.

7)- Eléments de surveillance :

Ponction exploratrice :

Apparition d’un malaise vagal (accélération du pouls, pâleur, sueurs froides)

- Apparition d’un écoulement par le point de ponction.

Ponction Evacuatrice :

- Prendre le pouls, la TA, la température toutes les 30 mn pour prévenir


l’apparition d’un état de choc lors de l’évacuation d’un volume important de
l’ascite.

- Maintien de la bonne mise en place du cathéter.

- Veiller sur la couleur du liquide : jaune, rosé, sanglant.

- Prendre le poids après la ponction.

- Veiller sur la diurèse après la ponction.

- Surveiller l’application de la perfusion (de préférence albumine humaine,)

Signaler au médecin tout changement constaté au niveau du patient pour son


intervention rapide.

Proposé par : SOW MAMADOU SALIOU


Les soins en médecine

SOINS DE LA VESSIE

1)- Généralités :

Rappel succinct anatomo-physiologique: les reins représentent un système de


filtrage efficace ayant pour but l’élimination de l’excès d’eau du potassium, de
l’urée, de l’acide urique, d’autres déchets, d’autre part, la réabsorption du
glucose, d’une partie de l’eau et du chlorure de sodium.

1)-Objectifs des soins de la vessie :

- surveiller l’apparence, la quantité, l’odeur, la couleur et la présence de


constituants anormaux dans les urines.

- Rapporter les plaintes, des douleurs et des difficultés de la miction.

- Faciliter l’évacuation de l’urine lors des rétentions par les «petits moyens»,
sinon pratiquer un sondage vésical.

- Transmettre tout symptôme relatif à l’état général du patient, et plus


spécifiquement les œdèmes ou les signes précurseurs du coma.

- Apporter le soutien physique et moral dont le patient a besoin.

3)- Le sondage vésical ou cathétérisme vésical:

a)-Définition : Introduction d’une sonde dans l’urètre allant jusque dans la


vessie.

a)-Objectif : Evacuer le contenu de la vessie pour des raisons diverses


spécifiées dans les indications.

c)- Indications :

* Rétention d’urine dans les situations suivantes:

-Post-opératoire

-Pendant et après l’accouchement

Proposé par : SOW MAMADOU SALIOU


Les soins en médecine

-Traumatisme abdominal

-Tumeur de la vessie

-Paraplégies

* avant une césarienne et avant toute opération gynécologique basse.

* Afin de poser un diagnostic.

- Détermination du résidu urinaire.

- Examen bactériologique (recherche de germes en cause lors d’infection). Dans


ce cas souvent, l’on fait maintenant plutôt le prélèvement de l’urine au jet afin
d’éviter un sondage.

*Trouble de la miction (rétrécissement urétral chez l’homme).

*Pose d’une sonde à demeure chez les incontinents.

d)-Types de sondes :

*Sondes ordinaires :

Type Nélaton : - en caoutchouc que l’on peut ré stériliser ;

- en plastique à usage unique ;

- parfois sonde métallique, longue pour les hommes, courte


pour les femmes

*Sondes à demeure: -Sonde de Foley, à ballonnet (type le plus courant).

- Sonde pezzer et de Mallécot (presque plus utilisée)

La numérotation diffère : 14 -16 chez l’homme ; 16 – 18 chez la femme ; et 8


-10 -12 pour les enfants.

d)-Matériels : Paquet de sondage stérile contenant :

- Bassin réniforme

Proposé par : SOW MAMADOU SALIOU


Les soins en médecine

- Godet avec 5 tapons de coton

- Compresse de gaze

- Pince hémostatique

- Solution désinfectante

- Gants stériles

- Lubrifiant stérile par exemple Jelly k y

- Paravent ; toile imperméable

En plus : sonde vésicale stérile dans son emballage

d)-Préparation :

- Donner des explications au patient (lui faire savoir que le soin n’est pas
douloureux mais quelque peu désagréable)

- Isoler le patient et l’encourager à se détendre.

- Mettre le patient en position gynécologique.

-Placer la toile imperméable.

- Avoir une bonne source de lumière:

4)- sondage féminin :

Technique :

-Ouvrir le paquet entre les jambes et arranger le matériel stérile avec des pinces
porte-tampon.

- Verser la solution désinfectante dans le godet.

- se laver les mains (lavage chirurgical).

Proposé par : SOW MAMADOU SALIOU


Les soins en médecine

- S’essuyer les mains avec le premier essuie-mains.

- Placer le deuxième essuie-mains sous le siège de la patiente

- Enfiler les gants.

Désinfecter la région vulvaire :

- Ecarter les lèvres avec les doigts de la main gauche, de la main droite, nettoyer
de part et d’autre les grandes lèvres, les petites lèvres, et en dernier lieu le méat
urinaire en laissant le coton dans l’orifice vaginal. Employer chaque fois un
nouveau coton en allant de la région pubienne vers la région rectal.

- Maintenir la main gauche en position pour éviter la contamination de la sonde.

- Saisir la sonde à l’aide des pinces (ou la main gantée), bien la lubrifier dans la
solution désinfectante ou le gel stérile.

- Introduire la sonde doucement dans l’urètre en enfonçant de 3 à 5 cm ou


jusqu’à ce que l’urine coule ; ne jamais forcer le passage.

- Laisser couler l’urine dans le bassin réniforme.

-exercer une pression douce sur la vessie pour s’assurer que toute l’urine est
sortie.

- Pincer la sonde et la retirer doucement.

- Essuyer la région vulvaire.

- Laver le matériel et le remettre en place.

- Mesurer l’urine et noter toutes les observations dans le dossier de la patiente.

5)- Le sondage Masculin :

Même préparation que pour le sondage féminin. Le matériel est le même, sauf
qu’il faut avoir en plus de ce paquet un champ percé, et nécessairement des
gants stériles.

Proposé par : SOW MAMADOU SALIOU


Les soins en médecine

Technique :

- Bien se laver les mains, puis enfiler les gants stériles.

-Prendre le pénis avec une gaze stérile et le glisse dans le champ percé, si non,
prendre le pénis avec le deuxième essuie main stérile. Il est important de bien
désinfecter le pénis:

-Glisser le prépuce en arrière de façon à dégager totalement le gland.

-Désinfecter soigneusement en commençant par le méat urinaire, puis tout le


gland en direction du corps, recommencé trois fois l’opération.

- Prendre la sonde avec la main gantée, bien la lubrifiée et l’introduire dans le


pénis qui est en position horizontale(ou dans un angle de15 à 20°c) jusqu’à ce
que la sonde rencontre une petite résistance (environ 13 à 15 cm).

Relever alors le pénis à la verticale, attendre quelques secondes, puis pousser la


sonde entre 6 à 8 cm et franchir le sphincter interne.

- Abaisser le pénis dès que l’urine coule, et recueillir l’urine dans l’urinoir ou le
bassin réniforme.

- Vider totalement la vessie, exercer une petite pression sur la vessie et retirer la
sonde.

- Laver, nettoyer et ranger le matériel.

- Mesurer l’urine, et noter toutes les observations dans le dossier du patient.

Si lors du sondage il a une forte résistance, s’il semble y avoir un obstacle


pathologique, il ne faut pas trop insister; cela pourrait être une hypertrophie ou
une tumeur de la prostate, ou une tumeur de la vessie. Attention donc au
sondage traumatisant.

Remarques générales

Proposé par : SOW MAMADOU SALIOU


Les soins en médecine

Les voies urinaires s’infectent facilement. L’urètre et la vessie sont aseptiques,


mais il y a des germes sur la muqueuse de la vulve ou des parties génitale
masculines, du méat urinaire ; ceci à cause de la proximité des voies génitales et
anales. Les soins, les sondages exigent donc une asepsie rigoureuse car un
sondage fait sans précaution aseptique peut provoquer une infection urinaire
chronique pour toute la vie; respecter la pudeur du patient.

6)-La sonde à demeure :

a)-Définition : introduction dans la vessie d’une sonde, qui sera laisser en place
pour un temps limiter ou en permanence. L’objectif c’est d’assurer l’écoulent
contrôlé de l’urine.

b)-indication :

- Incontinence ou rétention d’urine.

- Intervention chirurgicale des voies génito-urinaires et gynécologiques basses


(césarienne, hystérectomie, fistule vésico-vaginale).

- traumatisme de la vessie ou de l’urètre avec rétention ou incontinence.

- Etats qui demandent un contrôle précis de la diurèse, par exemple : post


opératoire, brulure étendue, coma diabétique ou tout autre coma.

Danger : infection chronique de la vessie.

Matériel : tout le matériel pour sondage simple et, en place :

-Sparadrap

-Sonde Foley avec un ballonnet gonflable (5, 10, ou 30 ml selon l’indication).

- Sac à drainage (Uri flac) et son tuyau raccord.

- Seringue de 5 ou 10 ml avec une aiguille fine (l’aiguille n’est parfois pas


nécessaire suivant le type de sonde).

Proposé par : SOW MAMADOU SALIOU


Les soins en médecine

- Eau distillée ou sérum physiologique stérile pour gonfler le ballonnet.

-Epingle de sureté pour fixer le tuyau.

LA SONDE NASO-GASTRIQUE

Généralités :

L’estomac est le siège de troubles qui nécessite des traitements divers :

*Les prélèvements des sucs gastriques pour analyse.

*Le lavage d’estomac.

*L’alimentation gastrique ou gavage.

*L’aspiration ou drainage pour décompression de l’estomac.

Objectifs généraux :

*Faire des examens de diagnostic.

*Evacuer le contenu de l’estomac.

*Alimenter le patient.

*Soulager, décomprimer un estomac et un abdomen ballonné.

Ordinairement, on utilise une sonde de type Levin en caoutchouc ou en


plastique et on la pose par le nez.

Divers types de sondes utilisées :

*Sonde gastrique : type Levin ; type Nélaton (simple, la plus utilisée, en matière
plastique ou en caoutchouc.

Proposé par : SOW MAMADOU SALIOU


Les soins en médecine

*Sonde de Mulet Abbott : Utiliser pour aspiration ou drainage ; elle va jusque


dans le duodénum et même dans le jéjunum, en cas d’occlusion intestinale.

*Sonde de Blake more :

Sonde particulière à deux ballonnets et trois voies, utilisée en cas d’hémorragie


provoquée par une rupture de varices œsophagiennes. Les ballons gonflés
serviront à comprimer les varices.

Pose de la sonde naso gastrique:

Matériel : Plateau ; Toile imperméable ou essuie main (comme protection pour


le patient) ; Bassin réniforme ; Bâtonnets montés ; Seringue de 2 à 50 ml avec
un embout ; Sonde gastrique ; Stéthoscope ; Sparadrap ; De l’eau.

Préparation du patient :

*Donner des explications de la technique au patient. Elles sont très importantes


on désire obtenir la meilleur collaboration possible. Bien lui expliquer le but du
soin et répondre à ses questions.

*Isoler le patient.

*Mettre le patient dans la position assise ou semi-assise si sa condition le


permet.

*Lui faire pencher la tête un peu en avant.

*Lui dire de se moucher, sinon nettoyer le nez avec des bâtonnets montés ou
des morceaux de bande.

*Lui montrer le bassin réniforme au cas où il aurait envie de vomir.

Technique :

Proposé par : SOW MAMADOU SALIOU


Les soins en médecine

*Mesurer la longueur de la sonde en allant de la narine au lobe de l’oreille puis


jusqu’au creux épigastrique : faire une petite marque ou bien mémoriser
l’endroit d’après les petits traits marqués sur la sonde.

*Placer la sonde lubrifiée par l’eau propre dans la narine, puis l’introduire 2 cm
contre le haut et ensuite à plat vers l’arrière jusqu’au niveau du pharynx.

*Dire alors au patient d’avaler à plusieurs reprises ou lui faire avaler quelques
gorgées d’eau.

*A ce moment, pousser la sonde jusqu’à ce qu’elle passe dans l’œsophage.

*Laisser respirer le patient.

*Continuer d’introduire la sonde jusqu’à la marque mesurée au préalable.

S’assurer que la sonde est bien dans l’estomac ; pour ce faire il y a trois
moyens courants :

*Aspirer avec la seringue : si le suc gastrique revient dans la seringue la place


est bien confirmée. Si l’on a des doutes, car il y a peu, ou pas de liquide qui
revient dans la seringue, déplacer un peu la sonde et aspirer à nouveau car
parfois elle adhère à la paroi gastrique.

*Autre moyen sur : injecter 5 – 10 ml d’air et écouter les gargouilles au moyen


du stéthoscope au moment de l’injection. Si l’on entend des gargouilles dans le
creux de l’estomac, la sonde est bien en place. Retirer l’air avec la seringue.

*On peut aussi placer le bout de la sonde dans un bassin d’eau ; si des
nombreux bulles d’air reviennent, la sonde est dans la voie respiratoire ; il faut
retirer la sonde immédiatement et recommencer l’opération. D’ailleurs, si la
personne est consciente, elle va tousser, s’étouffer, changer de couleur. Cette
méthode est donc valable si l’on a à faire à des personnes comateuses.

Proposé par : SOW MAMADOU SALIOU


Les soins en médecine

- Fixer la sonde avec un sparadrap à la sortie du nez, et un deuxième sur la joue


près de l’oreille en cas de gavage ; d’aspiration ; ou drainage.

- Eviter de tirer, ou d’exercer une pression sur la narine (danger de provoquer


une escarre).

- Mesurer la quantité lors de la pose et apporter un échantillon au laboratoire si


nécessaire.

- Commencer la fiche de bilan.

LAVAGE DE L’ESTOMAC :

1)- Définition :

L’introduction d’un liquide à l’estomac et le faire ressortir dans peu de temps ou


même toute de suite.

2)- Objectifs :

- Evacuer une substance toxique de l’estomac.

- Stopper une hémorragie.

- Mettre en évidence les toxiques dans le liquide de lavage.

3)- Matériel :

*3 - 4 litres d’eau tiède bicarbonatée (eau simple bouillie à laquelle on ajoute


une cuillerée à soupe de bicarbonate ou 4 – 5 gr de sel / litre) ; en cas de lavage
pour stopper une hémorragie on utilise de l’eau froide.

*Un seau ; un haricot ; l’alèze en caoutchouc.

Proposé par : SOW MAMADOU SALIOU


Les soins en médecine

*Un verre d’eau pour rincer la bouche après le soin.

*Un flacon de recueil pour analyse au labo.

*Des gants stériles.

4) – Technique :

Avant la technique :

- Sensibiliser le malade et son entourage pour sa collaboration.

- Enlever la prothèse dentaire s’il y en a.

- Le mettre en position assise ou semi-assise dans son lit.

- Se laver les mains.

Technique proprement dite :

- nouer l’alèze en tour du cou pour le protéger.

- Lubrifier le tube en le plongeant dans l’eau du lavage.

- Faire pencher le légèrement en avant.

-Porter les gants.

-Dire au malade d’ouvrir la bouche et de tenir le haricot sous le menton.

Introduire le tube jusque dans l’œsophage et le faire progresser jusque dans


l’estomac en disant au malade de faire des mouvements de déglutition jusqu’à
ce que le repère arrive au niveau des dents ; dire au malade de respirer
profondément.

- Adapter l’entonnoir à l’extérieur du tube.

- Remplir l’entonnoir d’eau et le faire monter un peu au-dessus de la tête du


patient, lorsque le liquide disparait au fond de l’entonnoir, on abaisse

Proposé par : SOW MAMADOU SALIOU


Les soins en médecine

l’entonnoir au niveau du genou pour faire ressortir le liquide et le vider dans le


seau.

- On recommence la même manœuvre jusqu’à ce que le liquide devienne clair.

- Quand le lavage est terminé, on retire le tube de Faucher, on fait rincer la


bouche du malade.

- Remplir les flacons et les étiqueter pour les envoyer au le laboratoire pour
analyse du liquide.

- Porter dans le dossier le soin, ranger le matériel, se laver les mains à l’eau et
au savon.

5)- Incidents – Accidents – Complications :

- Nausée et parfois efforts de vomissements lors du passage pharyngé de la


sonde.

- Hémorragie à type d’hématémèse liée à des lésions irritatives provoqué par la


sonde.

- Obstruction de la sonde par des débris alimentaires ou caillots de sang :


mobiliser la sonde, injecter de l’eau et aspirer avec la seringue.

- Inhalation du liquide de lavage ou du liquide gastrique : toux, dyspnée.

-Arrêt cardiaque.

6)- Eléments de surveillance :

- Veiller sur l’état de conscience, la fréquence respiratoire et cardiaque.

- Vérifier et noter la quantité d’urine émise.

- Noter la couleur du liquide s’il y a présence des débris alimentaires ou


médicamenteux.

Proposé par : SOW MAMADOU SALIOU


Les soins en médecine

Ponction Hépatique pour biopsie du foie :

1)- Définition :prélèvement des tissus hépatiques par aspiration à l’aide


d’une seringue en vue de l’étude histologique.

2)- Objectif :établir un diagnostic.

3)- Indications :kyste, abcès du foie, cirrhose du foie, hépatite, tumeur du


foie, hémochromatose.

4)- Matériels :un paquet stérile contenant : champ percé, seringue, aiguille,
compresse de gaze.

En plus : désinfectant, anesthésie locale, plateau de soins décontaminé, gant,


sparadrap, alèzes en caoutchouc et en coton, antiseptique à large spectre,
compresses stériles et gants stériles pour la ponction, haricot ou sac à
élimination des déchets, tubes à prélèvement pour le diagnostic au
laboratoire (anapath pour examen histologique), les étiquettes à coller au
tubes au nom du patient.

5)- Technique :

Avant la technique:

- Vérifier les résultats du bilan d’hémostase et signaler toute anomalie au


médecin.
- Préparer le patient et lui donner des explications relatives à
l’intervention : le patient doit retenir sa respiration et ne pas bouger
pendant l’introduction de l’aiguille.

Proposé par : SOW MAMADOU SALIOU


Les soins en médecine

- Assurer le confort du patient dans la mesure du possible.


- Mettre le patient en décubitus dorsal.
N.B : le patient doit être à jeun.

Technique proprement dite :

Elle est effectuée par le médecin, l’infirmier assiste le médecin.

Rôle de l’infirmier Raisons


Prendre les signes vitaux -Permettre l’évaluation de l’état du
patient.
- Donner une base de comparaison.
Donner des explications -Diminuer la peur.
-Assurer la bonne collaboration.

Assurer une présence infirmière -Renforcer la sécurité du patient.


durant l’intervention.
Demander au patient de retenir la Immobiliser le thorax et le
respiration pendant que le médecin diaphragme et diminuer le risque de
fait la biopsie. lacération du foie.
Appliquer un pansement compressif à Prévenir l’hémorragie.
l’endroit de la ponction.
Exiger que le patient reste coucher Prévenir l’hémorragie
pendant 24 heures.
Prendre les signes vitaux : Dépister l’hémorragie.
-chaque 30 mn pendant 6 heures.
- Chaque heure pendant 18 heures

6)-Incidents- Accidents – Complications :

- Choc à cause de l’hémorragie.

Proposé par : SOW MAMADOU SALIOU


Les soins en médecine

- Douleur.

- pneumothorax.

Proposé par : SOW MAMADOU SALIOU

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