Régénération naturelle — Wikipédia
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Régénération naturelle — Wikipédia
Dans le domaine de la sylvicult ure ou de l'écologie, la régénération naturelle est la facult é d'un écosyst ème
(généralement écosyst ème forest ier) à se reconst it uer spontanément, après dest ruct ion tot ale ou part ielle du
couvert forest ier. Cet t e dest ruct ion peut êt re causée par une coupe rase ou une coupe part ielle, par la créat ion de
t aches de lumières ou de clairières dans le cadre d'une gest ion douce dit e proche de la nature, c'est -à-dire qui cherche
à imit er les syst èmes et cycles en œuvre dans l'évolut ion et l'auto-ent ret ien de la forêt nat urelle.
Le sylvicult eur s'int éresse d'abord à la régénérat ion de son "mat ériel" végét al qui se fait 1 :
par mult iplicat ion végét at ive, incluant le rejet à part ir de souches dans le cas du t aillis simple ou du t aillis sous fut aie:
par la germinat ion de graines (régénérat ion nat urelle, semi-nat urelle ou assist ée si l'homme facilit e l'inst allat ion
spont ané des graines, et si les semis nat urels sont insuffisant s, prat iquent des plant at ions ou semis de
complément ).
Selon l'object if de product ion sylvicole, les forêt s secondaires sont ét ablies par deux t ypes de régénérat ion
provoquée, la régénérat ion nat urelle (forêt s nat urellement régénérées) et la régénérat ion art ificielle (forêt s plant ées).
L'écologue s'int éresse plus généralement la régénération de tout l'écosyst ème, ou plus précisément à son ent ret ien et
évolut ion dans le t emps, dans le cadre du cycle sylvigénét ique.
Conditions nécessaires
La régénérat ion nat urelle 2 est une des formes de résilience écologique qui a fait ses preuves à l'échelle des t emps
géologiques3, et - pour celles des forêt s qui en ont bénéficié - à l'échelle des t emps historiques. Elle nécessit e
cependant quelques condit ions pour bien se réaliser, dont :
la conservat ion d'une source de graines et /ou de propagules (espèces symbiot es, espèces et essences pionnières
puis secondaires…). La banque de graines du sol joue un rôle part iculier, dans la mesure où cert aines graines enfouies
dans le sol, et ainsi prot égées de la prédat ion et des aléas climat iques, peuvent at t endre pendant de longues années
des condit ions favorables à leur germinat ion4,5.
une quant it é minimale d'eau douce disponible tout e l'année (nappe phréat ique accessible aux racines et à leurs
symbiot es6, pluie ou eaux mét éoriques issues de la brume ou de la rosée 7).
dans le cas d'espèces ne dispersant leurs graines ou propagules que par zoochorie, la présence d'animaux pour
disperser et /ou ent errer les graines est nécessaire 8: cert aines graines germent mieux après êt re passées dans le
t ube digest if d'un animal, comme les chauves-souris frugivores dans la forêt amazonienne 9. En forêt t ropicale, et
not amment pour les grands arbres à grosses graines, ce sont le plus souvent des mammifères qui t ransport ent les
graines (phénomène nommé « zoochorie »). Cert ains scient ifiques parlent même de « codépendance » à propos des
int eract ions durables qui lient la flore de la forêt pluvieuse et les primat es10. Ceci implique aussi que ces animaux
aient la possibilit é de se déplacer à la surface du sol ou dans la canopée et ne soient pas braconnés ni
excessivement chassés11.
une inondabilit é de la zone concernée pour les espèces des forêt s alluviales12 ou ripisylves, dont les graines sont
t ransport ées par l'eau (hydrochorie), comme l'aulne glut ineux13 ou le cyprès chauve 14, ou au cont raire l'absence de
condit ions asphyxiant es dans le sol pour les essences exigeant des sols bien drainés15.
une pression herbivore compat ible avec le pot ent iel de régénérat ion16,17.
une forme d'humus propice, en part iculier pour les espèces exigeant un enracinement profond et rapide des jeunes
semis (plant ules) dans un subst rat minéral (hêt re, épicéa): ces espèces se régénèrent préférent iellement dans un
humus de forme mull, à fort e act ivit é de vers de t erre 20,21, qui peut évent uellement êt re remplacé par un
crochet age de la mat ière organique superficielle dans les humus de forme moder à mor22.
l'absence d'int erférence négat ive (allélopat hie) avec d'aut res espèces végét ales (myrt ille, callune, fougère aigle),
dont le développement en t apis cont inus peut rendre un sit e impropre à tout e régénérat ion nat urelle, not amment
après des éclaircies t rop fort es ou des coupes à blanc 23. Ceci explique peut êt re le fait que les cavit és laissées
dans le sol par la mot t e de t erre d'un arbre déraciné dans un grand chablis sont des microsit es plus favorables la
germinat ion de cert aines graines24.
Nature du phénomène
De nombreux écosyst èmes peuvent généralement - dans une cert aine mesure et avec un cert ain délai également - se
régénérer, dans un processus dit de résilience écologique. Ce dernier se déroule selon des cycles réit érés (dit s cycles
sylvogénét iques). Il implique not amment et en premier lieu des espèces pionnières (bact éries, algues, champignons et
lichens, puis mousses et végét at ion pionnière, puis st rat es herbacées et arborées) qui jouent en quelque sort e un
premier rôle de st abilisat ion et cicat risat ion de l'écosyst ème après une pert urbat ion25. L'ensemble des act eurs,
végét aux, microbiens, animaux, qu'il s'agisse de vert ébrés ou d'invert ébrés, agissent de façon coordonnée au t ravers de
processus successionnels qui visent à assurer la permanence sur le t rès long t erme des écosyst èmes forest iers23. Ces
phases de développement et de reconst it ut ion de la forêt se ret rouvent au sein de la mosaïque forest ière 23, ce qui
permet de les ét udier par analyse synchronique 26.
Durée
Selon le milieu concerné, son cont ext e écologique et biogéographique et son degré de dégradat ion ou d'ant hropisat ion,
le délai nécessaire à une régénérat ion complèt e peut fort ement varier.
Une prairie dégradée par un usage int ensif (export at ion excessive d'herbage, ut ilisat ion excessive de fert ilisant s) peut
se régénérer en quelques années, dans la mesure où la banque de graines du sol ne s'est pas appauvrie 27.
Une lande brûlée par un incendie se régénère également en quelques années, voire en quelques mois si le feu n'a ét é
que superficiel et que les incendies ne sont pas récurrent s28, mais il est courant , pour les besoins du pastoralisme, que
des incendies récurrent s soient provoqués volont airement par les bergers pour améliorer la qualit é des herbages, la
lande ét ant alors remplacée par une pelouse t emporaire; l'abandon de cet t e prat ique, t radit ionnelle en milieu
médit erranéen, conduit généralement à la t ransformat ion progressive de la lande en lande arborée puis en forêt 29,
Par cont re, après une pert urbat ion majeure (coupe, ouragan, incendie, glissement de t errain, inondat ion, et c.) il faudra
probablement plusieurs milliers d'années à une forêt t ropicale humide pour ret rouver la composit ion et la st ruct ure de
la forêt ant érieure s'il s'agissait d'une forêt dit e primaire, en raison des difficult és de dispersion des arbres à grosses
graines t ypiques de la forêt mat ure 30, mais la surface concernée et l'int ensit é des pert urbat ions condit ionnent
fort ement la vit esse et la qualit é de la régénérat ion31,32.
La not ion de « régénérat ion forest ière » désigne en sylvicult ure, l'ensemble des processus nat urels spont anés et des
t echniques sylvicoles de renouvellement d'un peuplement forest ier. Deux t ypes de sit uat ions sont envisageables, avec
des enjeux différent s :
la régénérat ion est provoquée par une coupe dit e de « régénérat ion » réalisée par coupe rase ou coupes progressives
d'une parcelle forest ière ;
la régénérat ion est subie après la disparit ion ou régression de la forêt à la suit e d'un aléa de t ype t empêt e, incendie,
t sunami, glissement de t errain, pollut ion, maladie cryptogamique, at t aque de ravageurs, pression int ense
d'herbivorie, et c.
On dit que la régénérat ion est art ificielle lorsqu'une nouvelle générat ion d'arbres est plant ée (ou plus rarement semée)
à part ir de plant s élevés en pépinières, perdant ainsi les avant ages de la sélect ion nat urelle et de la diversit é
génét ique. À l'opposé, on dit qu'elle est nat urelle lorsque la nouvelle générat ion est issue de semis nat urels à part ir des
arbres parent s sit ués dans le peuplement à régénérer.
Dans le cas de la régénérat ion nat urelle, on prat ique généralement des coupes progressives consist ant d'abord par une
coupe dit e « d'ensemencement », dest inée à favoriser l'éclairement du t errain tout en laissant sur place des individus
sains et adult es port eurs de semences de qualit é, puis une coupe définit ive en une ou plusieurs fois, après une année
de bonne fruct ificat ion et une inst allat ion sat isfaisant e des semis de l'essence souhait ée. Cet t e mét hode fut init iée en
Allemagne, décrit e par Georg Ludwig Hart ig en 1791 dans son Instruction sur la culture du bois, à l'usage des forestiers
et qu'il dénomma la mét hode de « repeuplement nat urel ». Elle fut int roduit e en France grâce à la t raduct ion de
Baudrillart en 1805.
On prat ique ensuit e des dégagement manuels des semis afin de réduire le pouvoir compét it if des espèces advent ices
puis des dépressages, dest inés à réduire la densit é des jeunes individus et empêcher ainsi qu'ils se concurrencent ent re
eux.
Dans la première moit ié du xixe siècle, cont rairement au modèle allemand de la régénérat ion art ificielle, l’école
forest ière française (École des eaux et forêt s de Nancy, créé en 1824) sous l'influence des professeurs en sylvicult ure
Bernard Lorent z et Adolphe Parade inspirés par leur adage « Imit er la nat ure, hât er son œuvre », t ent a, à ses début s en
tout cas, de privilégier la régénérat ion nat urelle. Parade avait appelé sa mét hode « la mét hode du réensemencement
nat urel et des éclaircies » sans dout e par opposit ion aux mét hodes allemandes, dans l'applicat ion desquelles la
régénérat ion ét ait art ificielle et les éclaircies omises33. Dans les forêt s relevant du régime forest ier, forêt s domaniales
et communales, la régénérat ion nat urelle est encore la règle 34.
Cert aines prat iques sylvicoles dit es « proches de la nat ure » (ex : Prosilva), encouragent la régénérat ion nat urelle init iée
par une coupe de pet it e t aille (pour conserver le micro-climat forest ier et la proximit é des sources de graines et
propagules), allant de celle de l'arbre (« gest ion pied à pied ») au « bouquet » (surface < 0,5 ha) et voire au « parquet »
(surface de 0,5 à 1 ha), facilit ant ainsi une régénérat ion nat urelle et spont anée immédiat e dans les t rouées plus
ensoleillées laissées par l'exploit at ion (st ruct ure presque similaire à celle laissée par un chablis). On parle alors de
« jardinage », about issant selon les cas à une fut aie jardinée « pied à pied » ou à une fut aie irrégulière « par bouquet s »
ou « par parquet s » selon la t aille croissant e des t rouées ainsi réalisées.
La dormance des graines ou l'inhibit ion de la croissance des jeunes plant s sont levées par la mort ou la coupe des
arbres ant érieurement présent s, ou par l'ouvert ure de la canopée. La lumière pénèt re ainsi plus facilement jusqu'au sol,
et l'eau est plus disponible à la suit e de l'arrêt du pompage par l'évapot ranspirat ion des arbres ant érieurement présent s.
La régénérat ion nat urelle permet et explique pour part ie la résilience écologique de l'écosyst ème forêt 23. Elle peut
êt re empêchée ou freinée par la dégradat ion des sols, consécut ive à des chant iers de coupe mal conduit s, ou des
passages abusifs par les engins de débardage, provoquant ainsi un t assement irréversible des sols qui les rend
asphyxiant s pour les racines35.
La régénérat ion peut êt re compromise par des « surdensit és » d'animaux t els que lièvres36 et lapins37, cervidés38,
sangliers39, souvent art ificiellement favorisés par le nourrissage en forêt 40, cert ains plans de chasse inadapt és41, et
surtout la disparit ion de leurs prédat eurs nat urels42.
Forest iers et chasseurs ut ilisent souvent l'expression d'« équilibre sylvo-cynégét ique » pour décrire des t aux
d'herbivorie qu'ils est iment accept ables voire souhait ables, car la venaison ou le produit des baux de chasse sont une
part ie souvent import ant e du revenu forest ier par hect are de forêt [1] (ht t p://www.onf.fr/gest ion_ durable/sommaire/ac
t ion_ onf/organiser/accueil/20080215-093752-957114/@@index.ht ml) [archive]. Ces t aux varient fort ement selon
l'âge moyen et la vulnérabilit é des arbres poussant dans les parcelles concernées, et selon les condit ions édaphiques
de product ivit é biologique (climat , sol).
Le bét ail a longt emps ét é blâmé pour la créat ion de désert s, mais le biologist e de la faune sauvage en Rhodésie du
Sud, Allan Savory, a est imé quant à lui que le bét ail bien géré, et aussi les anciens grands t roupeaux des grandes plaines,
avaient fourni des services écosyst émiques import ant s permet t ant de maint enir et régénérer les écosyst èmes. Son
approche se range derrière le Holistic management, expression qu'il a forgée 43.
Importance du bois-mort
De nombreux arbres, en part iculier les épicéas sous climat de mont agne et nordique, mais aussi les sapins de Douglas,
régénèrent préférent iellement sur le bois pourri, qu'il s'agisse de t roncs tombés dans les forêt s nat urelles ou de
souches dans les peuplement s soumis à exploit at ion44. Plusieurs hypot hèses sont invoquées pour expliquer ce
phénomène, not amment la capacit é du bois pourri à ret enir l'eau et les nut riment s, ainsi que la présence d'organismes
symbiot iques suscept ibles de coloniser rapidement les jeunes semis, assurant ainsi une meilleure survie dans les t rès
jeunes années de l'arbre, avant qu'il ait pu met t re en place des mécanismes de défense vis-à-vis des pat hogènes et un
syst ème racinaire assurant son indépendance nut rit ionnelle 23.
Le bois-mort est une source import ant e de champignons mycorhiziens45, de bact éries symbiot iques46 et aut res micro-
organismes enrichissant le sol, en part iculier ceux assurant la fixat ion non-symbiot ique d'azot e at mosphérique 47. Il a
ét é const at é, après de fort es t empêt es ou des at t aques par des ravageurs ou des champignons pat hogènes, que là où
le bois mort avait ét é conservé, il se décomposait plus vit e et avec une microfaune et une microflore plus riches et une
meilleure régénérat ion nat urelle quand il n'avait pas ét é écorcé 48,49.
En effet , dans la nat ure, la plupart des plant es et tous les arbres ont recours à des symbioses avec des champignons
supérieurs et /ou des bact éries. Une bonne mycorhizat ion (symbiose ent re les racines d'une plant e et le mycélium d'un
champignon dit « mycorhizat eur ») est un gage de bonne régénérat ion50 ; le mycélium, en échange de glucose qu'il ne
peut lui-même synt hét iser, offre à la plant ule et au jeune arbre une bien meilleure capacit é à capt er l'eau et les sels
minéraux (nut riment s) dont son hôt e a besoin pour sa croissance[2] (ht t p://www.dijon.inra.fr/la_ science_ et _ vous/les_ m
ycorhizes_ le_ sol_ et _ le_ developpement _ veget al) [archive]. On a const at é que des bact éries auxiliaires de la
mycorhizat ion51 amélioraient encore la régénérat ion52. De plus un humus forest ier const it ué à part ir d'un subst rat t rès
riche en bois-mort a une t rès bonne capacit é de rét ent ion en eau et une t rès bonne résist ance à l'érosion hydrique 53, ce
qui est un paramèt re import ant sur les sols en pent e ou sur subst rat s fragiles54.
Pour les essences de lumière comme pour les essences d'ombres, la t aille et l'ensoleillement de la t rouée dans la
canopée auront une grande import ance. De plus, des expériences ont mont ré que la microtopographie (creux, pet it es
but t es…) joue également un rôle, différencié selon l'éloignement du cent re de la t rouée, l'essence et l'âge du plant 55.
Un feu de forêt n'est pas nécessairement un fact eur de dévast at ion tot ale. Il autorise également la régénérat ion des
écosyst èmes. L'écologie du feu est une discipline scient ifique qui s'int éresse aux processus nat urels impliquant le feu
dans un écosyst ème.
Lamont (1991) a proposé différent es expression pour décrire l'ouvert ure des st ruct ures de maint ien des graines en
réponse à des fact eurs environnement aux spécifique : nécriscence, hygriescence, soliscence, pyriscence,
pyrohygriscence. « Pyriscence » décrit la libérat ion des graines à la suit e du chauffage de la st ruct ure de maint ien des
graines par le feu56.
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Annexes
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Bibliographie
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Liens externes