Ecologie générale 2 (kahwaji)

Télécharger au format docx, pdf ou txt
Télécharger au format docx, pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 33

Ecologie Générale II

Kahouadji

Chapitre I :
Caractérisations des écosystèmes naturels :

Définition :

Un écosystème est l’ensemble de la faune et de la flore réunies dans un espace naturel.


Il est composé de : Producteurs, Consommateurs et Bioréducteurs, qui sont aidés par l’énergie du
soleil
Un écosystème est l’ensemble formé par une association ou communauté d’êtres vivants (biocénose)
et son environnement biologique, géologique, édaphique, hydrologique et climatique… (le biotope).
 Les éléments constituant un écosystème développent un réseau d’échange d’énergie et de matière
permettant le maintien et le développement de la vie.
 Le terme écosystème fut forgé par Arthur George Tansley en 1935 pour désigner l’unité de
base de la nature. (Unité dans laquelle les plantes, les animaux et l’habitat interagissent au sein
du biotope)
Dans l’écosystème, le rôle du sol est de fournir une diversité d’habitat, d’agir comme
accumulateur, transformateur et milieu de transfert pour l’eau et les autres produits apportés.
 Les écosystèmes, qui sont des ensembles formés par un groupe d’êtres vivants et leur milieu
de vie, peuvent être classés de différentes façons.
Il existe 2 sortes de classements des écosystèmes selon : -Le biotope (milieu de vie)
-La biocénose (les êtres vivants)
Le mode de classement le plus largement utilisé est celui qui est réalisé à partir du biotope
autrement dit le milieu.
 Par exemple : le milieu marin donne les écosystèmes océaniques.

Un biotope (ou milieu) se décompose en autant d’écosystèmes qu’il y a de groupes d’êtres vivants y
vivant en communauté ‫مجتمعات‬

-Milieu continent : écosystèmes terrestres ou continentaux


-Milieu forêts tempérées, humides et tropicales : écosystèmes forestiers
-Prairies, steppes et savanes : agro-écosystèmes ‫النظم اإليكولوجية الزراعية‬
-Océans et mers : écosystèmes océaniques
-Rivières et fleuves ‫ األنهار والجداول‬: écosystème lotiques
-Lacs et étangs ‫ البحيرات والبرك‬: écosystème lentiques

 Les écosystèmes sont bien organisés, Ils sont fondamentalement structurés dans l’espace-
temps, Leurs éléments dépendent les uns des autres dans leurs évolutions et leurs
fonctionnements. Leurs interactions sont portées par des flux de matière et d’énergie.

Evolutions des écosystèmes

Un écosystème n’est pas une structure figée (fixée), il peut :

Naît mûrit ‫نضوج‬veillit meurt


Premières à occuper une zone

Les critères de l’évolution normale d’un peuplement pionnier ou juvénile d’un écosystème vers une
biocénose mature : ‫جنيني‬

 Sélection d’espèces « r », d’où : reproduction et croissance rapides, espérance de vie faible


(souvent une reproduction dans la vie précoce et abondante). ‫ التكاثر المبكر والوفير‬ex: souris
 Sélection d’espèces « k », d’où : reproduction et croissance lentes ou modérées, espérance de
vie élevée en raison de mécanisme de vie (reproduction dans la vie modérée, la première est
tardive ‫)متأخرة‬. Ex : baleine

Les écosystèmes juvéniles :

Ils se caractérisent par un faible recyclage des ressources, relativement peu d’espèces (faible
diversité), peu d’interaction entre elles, sauf la compétition pour les ressources.

En revanche, les écosystèmes juvéniles ont une productivité élevée (en termes de biomasse).

C’est précisément ce que cherche à réaliser l’agriculture intense industrielle moderne en faisant
régresser les milieux qu’elle transforme vers le stade d’écosystème juvénile.

Exemple : agriculture intensive ‫الزراعة المكثفة‬

 Faible recyclage de la matière, flux de matière ouvert.


 Chaines alimentaires simples.
 Productivité élevée.
 Peu d’interactions entre espèces.
 Compétition entre les espèces.

Le stade mature

Il se caractérise par un fort taux de recyclage des ressources, une productivité nette faible,
mais une forte résilience (retrouver ses propriétés initiales après des perturbations) et durabilité
sur long terme.

Exemple : forêt adulte.

 Fort taux de recyclage des éléments.


 Flux de matière quasi-cyclique.
 Interactions complexes entre espèces : symbiose, parasitisme…
 Chaînes alimentaires complexes.
 Productivité faible.

Climax

En écologie, le climax est un état théorique dans lequel un sol ou une communauté végétale a
atteint un état d’équilibre stable et durable avec les facteurs édaphique et climatique de milieu.

 Toute perturbation du milieu, naturelle ou anthropique(humaines) détruit cet climacique.

 En l’absence de nouvelle perturbation, le sol et leur communauté végétale évoluent de nouveau


vers leur climax.
 Dans les conditions climatiques actuelles, la végétation climacique sous les latitudes
tempérées est la forêt.

Etat stable Perturbation

Tant que les composantes (T,lumiere...) du Mais dès que la biocénose est entrainée hors du champ de
milieu ou biotope sont maintenus à des niveaux ses capacités de stabilisation c à d dès qu’il y est
tolérables par la biocénose .celui-ci dans un état perturbation, on peut assister soit à un glissement vers un
de stabilisation. autre cycle stable ou dans le pire des cas à une
disparition.

Relations et réseaux trophiques : ‫الشبكات الغذائية‬

Les relations d’ordre alimentaire jouent un rôle important dans le fonctionnement des écosystèmes.

On appelle chaîne trophique, une suite d’êtres vivants dans laquelle certains mangent ceux qui les
précédent dans la chaine avant d’être mangés par ceux qui les suivent.

Il existe 2 types de chaînes :

Celles qui commencent par les végétaux vivants qui sont divorés par les herbivores.

Celles qui commencent par de la matière végétale ou animale morte et plus ou moins
décomposée qui est consommé par les détritivores.
 Les détritivores : ils se nourrissent de matière organique morte végétale ou animale, et
fragmentent cette matière de plus en plus finement, facilitant ainsi l’action des
décomposeurs.
 Les décompenseurs : ce sont les bactéries et les champignons, ils décomposent les
résidus organiques, et les minéralisent (transformation de la matière organique en sels
minéraux). Les produits de cette dégradation sont le gaz carbonique, les nitrates et les
phosphates qui sont à nouveau réabsorbés comme nourriture par les végétaux.

Pyramides des biomasses :

o Le terme biomasse désigne en principe la matière vivante, cependant on l’applique


soit aussi à la matière organique morte.
o L’estimation des biomasses et de ses différents constituants donne une vue statique de
l’écosystème, leur répartition en niveaux trophiques décrit ainsi quantitativement la
structure trophique de l’écosystème.
o Les distributions de la biomasse par niveaux trophiques sont représentées par les
pyramides écologiques dans lesquelles les niveaux trophiques successifs sont représentés
par les bandes rectangulaires de largeur en rapport à l’importance de chaque niveau.
o La stratification verticale de la biomasse s’observe en milieu terrestre
qu’aquatiques.
o La biomasse animale est en général inférieure à 1% de la biomasse végétale et les
invertébrés forment de 90 à 95% de la biomasse animale.

Nb : stratification verticale décrit comment la biomasse est distribuée en fonction de la hauteur (terrestre) ou
de la profondeur (aquatique) dans un écosystème. ‫التصنيف الرأسي‬
Le flux de la matière dans un écosystème :

Sapin (herbacé)lièvre (herbivore)lynx (carnivore 1)loup (carnivore 2)

Un lièvre, herbivore, mange le feuillage du sapin/la matière contenue dans ce feuillage est alors
transférée au lièvre…

La matière passe donc sans cesse d’un état à un autre, elle est toujours en circulation dans un
écosystème.

Le flux d’énergie et de productivité :

Le flux d'énergie est plus important, avec un taux de renouvellement élevé, c'est-à-dire la production
biologique (ou productivité) qui lui correspond.

La complexité de ce réseau trophique conduit toutefois à le simplifier considérablement, jusqu’à la


représentation schématique extrême que constitue la pyramide des flux d’énergie où ne figurent
que 3 ou 4 niveaux trophiques successifs.

Flux d’énergie dans un écosystème

 L’énergie circule aussi dans un écosystème.


 La lumière du soleil est la toute 1ere source d’énergie.
 Ce sont les organismes autotrophes qui transforment l’énergie lumineuse du soleil en
énergie chimique par le biais de la photosynthèse.
 Les consommateurs peuvent alors profiter de cette énergie.
 Le lièvre emmagasine l’énergie produite par le sapin lorsqu’il le consomme.
 Le lièvre perd une partie de cette énergie sous forme de déchets et sous forme de chaleur.
 Le lynx profite de l’énergie contenue dans le lièvre lorsqu’il le mange.
 A son tour le lynx perd une partie de cette énergie sous forme de déchets et de chaleur.
 Le transfert d’énergie se poursuit ainsi de suite.

Dans un système en équilibre (climax) la biomasse produite est égale à la quantité


consommée, décomposée et minéralisée d’où la productivité nette de l’écosystème est
égale à 0 (PNE=0).
Le recyclage de la matière et le transfert de l’énergie d’un niveau trophique à l’autre se font avec
des modalités et de vitesses différentes suivant les espèces et les types d’écosystème.
A chaque maillon de la chaine alimentaire, il y a des déchets de matière inorganique
qui s’accumulent dans le milieu.
Les décomposeurs vont donc rendre disponible les nutriments essentiels présents dans la
matière organique afin que les producteurs puissent les utiliser.
Le recyclage chimique est étroitement lié à plusieurs cycles biogéochimiques comme celui
du carbone, l’azote et du phosphore.
Cycle biogéochimique Introduction :

 Les éléments indispensables à l’édification de la cellule vivante sont sans cesse transformés en
matière biochimiques (glucides, lipides, acides aminés…) ou absorbés sous forme d’ions
inorganique par les végétaux autotrophes puis utilisés par les hétérotrophes.
 Ainsi un écosystème est caractérisé par les échanges cycliques de matière qui s’établissent
entre le biotope et la biocénose et qui constituent des cycles biogéochimiques.
 Ces échanges entre les éléments inorganiques et la matière vivante se déroulent dans les
écosystèmes et concernent des éléments essentiels comme l’eau, le carbone, l’azote, le
phosphore, le soufre et les métaux.
 La quantification des cycles biogéochimiques permet de souligner l'importance
relative de la matière vivante présente sur la planète ainsi que les réserves disponibles
pour chacun de ses constituants dans le reste du globe.
 Parmi la centaine d’éléments chimiques naturels, seulement 6 sont nettement plus
abondants dans le vivant que dans le non vivant : C, H, O, N, P, S.

Le vivant présente une unité chimique :

o Les molécules organiques (=molécules du vivant=matière carbonée) comme le


glucose, possèdent toutes des atomes de carbone associées à des atomes d’hydrogènes et
sont susceptibles de libérer facilement de l’énergie.
o Les molécules minérales (=matière minérale=matière inorganique) comme CO2, H2O
ne contiennent pas de carbone associé à des atomes d’hydrogène et existent
indépendamment des êtres vivants.
(La différence entre les 2 c’est que le carbone ne s’associe pas à des liaisons hydrogènes).
Cycle de l’eau :
 La circulation annuelle de l’eau constitue le plus grand déplacement d’une substance chimique
à la surface de la planète, Par les processus de l’évaporisation-précipitation et la circulation
océanique, l’eau transfère une grande partie de l’énergie calorifique(E.thermique =chaleur) reçue
par la terre des tropiques au pôles ‫ من المناطق االستوائية إلى القطبين‬, et constitue ainsi le régulateur
des températures du globe .
 Ces déplacements de l’eau déterminent les patrons climatiques de notre planète. ‫األنماط المناخية‬
 Une faible quantité de vapeur d'eau est demeurée dans l'atmosphère, suffisamment pour
maintenir un certain niveau d'effet de serre ‫( االحتباس الحراري‬avec le CO2, venant aussi des
volcans) sans lequel notre planète serait une boule de glace.
 Autre élément important pour la survie de notre espèce, la quantité d'eau disponible
annuellement est le facteur déterminant de la croissance des plantes terrestres et par
conséquent influence énormément la productivité primaire.
 Le bilan hydrologique de la surface terrestre est basé sur le cycle externe : précipitation-
ruissellement-évaporation (évaporation 84% au-dessus des océans)
 L'eau (liquide et solide) constitue l'agent essentiel de l'altération et la désagrégation des
roches de la croûte terrestre et contribue ainsi au recyclage de plusieurs éléments Par le
ruissellement.
Cycle du carbone

 L’H, l’Héluim, l’O et le C sont dans l’ordre les éléments les plus abondants dans le cosmos.

 Sur terre cependant, ce sont l’O et le silicium qui dominent, le C venant en 14eme place seulement.

 Le carbone est le constituant majeur de deux gaz à effet de serre : (CO₂) et le méthane (CH₄)
sans lequel il ne saurait y avoir de vie sur terre, son recyclage influence particulièrement la
productivité biologique (la quantité de biomasse produite) et le climat.

Le cycle global du C implique les processus qui agissent en milieu terrestre et en milieu océanique et
où interviennent des réactions chimiques biologiques (photosynthèse...) et non biologiques

Précisions d’abord que dans la nature, le C se trouve sous deux formes :

 C organique :
 Produit par des organismes vivants.
 Contient des liaisons C-C et C-H
 C inorganique : (CO2 atmosphérique – celui des calcaires CaCO3 )
 Pas de production par les êtres vivants
 Ne contient pas des liaisons C-C et C-H

NB : -Le grand réservoir du C est constitué par les roches sédimentaires. (Partie de Lithosphère)

-un autre grand réservoir est l’océan (partie d’hydrosphère)

Au niveau des flux entre les réservoirs, ou évalue que le temps de résidence d’un atome de C est
de :4ans dans l’atmosphère, 11ans dans la biosphère, 385ans dans l’hydrosphère superficielle
(océan de 0 à 100m), Plus de 100 Ka (millier d’années) dans l’océan profond et de quelques 200
Ma (million d’années) dans la lithosphère.

Cycle de L’azote :

 Azote(N) : ce gaz est le premier en importance dans l'atmosphère terrestre (78%). Il s'y trouve
sous sa forme moléculaire normale diatomique N2, un gaz relativement inerte (peu réactif).

N.B : les plantes carnivores se nourrissent par les insectes (car le sol est pauvre en azote) .
Pour obtenir de l'azote, certaines bactéries fixatrices de l'azote transforment l'azote atmosphérique
(N₂) en ammoniac (NH₃) ou en ion ammonium (NH₄⁺), ce dernier se formant particulièrement
lorsque le milieu est acide.

3 processus de base sont impliqués dans le recyclage de l’azote : fixation de l’azote diatomique N2,
nitrification, dénitrification (retour à l’azote a son état gazeux).

1-Fixation :

 Elle se fait par certaines bactéries qui vivent dans les sols ou dans l'eau et qui réussissent à
assimiler l'azote diatomique N2

 Il s'agit en particulier des cyanobactéries et de certaines bactéries vivant en symbiose avec


des plantes (des légumineuses…)
2N2 (g)+3(CH2O) +3H2O 4NH+4+ 3CO2

Azote gazeux+ composé organique +eau- ammonium+ CO2

Dans les sols ou le PH est élevée, ammonium se transforme en ammoniac gazeux

NH+4 + OH-NH3 (g) + H2O

Ammonium + hydroxyle  ammoniac(gaz) + eau

La bactérie fixe l’azote N2 et le transforme en NH3 ou NH+4 sous le milieu pH acide.


Ammonium nitrite nitrate
2-Nitrification : réaction en chaine est de type NH4 + NO2- NO3-

Effectué par des bactéries nitrifiantes, où l'ammonium est oxydé en nitrites (NO₂⁻) puis en nitrates
(NO₃⁻).

2NH+4 + 3O2 2NO2- + 2H2O + 4H+

Ammonium + O  nitrite + eau + H

2NO2- + O2  2NO3-

Nitrite + O  nitrate

Les nitrates sont la forme d'azote la plus facilement assimilable par les plantes

3-Dénitrification :

4NO3- + 5(CH2O) + 4H+  2N2(g) +5CO2 (g)+7H2O

C’est une réaction de réduction de nitrate NO3- par l’intermédiaire de

bactéries dénitrifiantes transformant les nitrates (NO₃⁻) en azote gazeux (N₂)

Cycle de phosphore:

o Essentiel à la fabrication des acides nucléaires (ADN et ARN)


o On le retrouve aussi dans le squelette des organismes sous forme de PO4-
o Dans la terre tout le P se trouve dans les roches ignées (volcaniques).
o Le cycle du P est unique parmi les cycles biogéochimiques majeurs il ne possède pas de
composants gazeux. (n’affecte pratiquement pas l’atmosphère).
o N’est pas contrôlé par des réactions microbiennes, comme c’est le cas de l’azote.
o Tout le P en milieu terrestre est dérivé de l’altération des phosphates de calcium des roches
de surface, principalement l’apatite.
o Bien que les sols contiennent un grand volume de P, une petite partie seulement est
accessible (arriver) aux organismes.
o Ce P est absorbé par les plantes et transférée aux animaux par leurs
alimentations.
o Une partie est retournée aux sols.
o Une autre partie est transportée vers les océans.
o Ces derniers sont transformés progressivement en roches sédimentaires par l’enfouissement,
beaucoup plus tard, les roches sont ramenées à la surface par les mouvements tectoniques et
le cycle recommence.

Cycle du soufre :

Tout comme l’azote et le P, le soufre est un élément essentiel à la vie. A l’origine de la terre, le soufre
était contenu dans les roches ignées principalement dans la pyrite.

Le soufre est un constituant important des pétroles et de charbonne et leur combustion libère du
dioxyde de soufre SO2 dans l’atmosphère.

Les composés du soufre sont multiples, les principaux sont les suivants : Dans

l’atmosphère à l’état gazeux :

 Le soufre réduit comme dans le diméthyle soufre (Acronyme:DMS) dont la formule


chimique est CH3SCH3
 Le carbonyle de sulfures COS DMSCOSSO2/SO4-
 Le SO2
 Le SO46 sulfate en aérosol.

Dans les systèmes aquatiques, les composés majeurs les sulfates dissoutes SO4- Dans les

sédiments et les roches sédimentaires :

 Les sulfures métalliques, surtout la pyrite FeS2.


 Les évaporites : gypse CaSO4, anhydrite CaSO4.
 La matière organique.

Cycle de l’oxygène

Permet d’expliquer les transformations de l’O dans la biosphère terrestre.

L’eau se renouvelle grave à un cycle en 3 étapes :Evaporation, Condensation et Précipitation

Le cycle d’eau est essentiel pour que l’eau puisse rester une ressource disponible pour tout vivant.

Evaporation : provient de l’eau sur terre et des êtres vivants

Condensation : la vapeur d’eau circulent dans l’atmosphère va rencontrer un air plus froid et elle va
se transformer en gouttelettes

Précipitation : lorsque les conditions climatiques que sont réunies, les nuages subissent une
transformation et l’eau qui les forme regagne la surface de la terre sous forme de précipitation.
Cycle des métaux lourd (mercure « Hg » :

 En absence d’activité humaine les métaux étaient relâchés dans l’environnement au rythme
auquel l’érosion les libérait.
 Ces rythmes ont été considérablement modifiés par les activités minières et les
modifications de l’environnement.
 Les cycles biogéochimiques se trouvaient ainsi perturbés.
 Les métaux jouent un rôle essentiel de nombreux systèmes enzymatiques.
 Le cycle d’Hg est donné par le transport atmosphérique et les échanges entre
l’atmosphère et la surface des continents ou des océans.
 11jours dans l’atmosphère, 1000ans dans les sols, 3200ans dans les océans.
 Les processus industriels de haute température sont responsables d’émission importante
dans l’atmosphère, il en résulte une augmentation de la teneur
moyenne en mercure Hg de l’air et des rivières.

Chapitre II : phytogéographie du Maroc


Diversité biogéographie au Maroc

Ce sont les régions les plus septentrionale, en particuliers les massifs montagneux du Rif et des atlas
et les plaines (forme particulière des reliefs)littorales.

II- Écorégions méditerranéennes :

Région écologique méditerranéennes

o Forêts humides : les forêts de montagne ou de haute altitude


o Forêts sclérophylles : la forêt sclérophylle de chêne ou feuille persistante
o Formations arborées : pré steppique et steppe.
o Formations arborées macaronésiennes.
o Steppes atlasiques des hautes montagnes.

III- écorégions sahariennes :

o Steppes du littoral océanique.


o Formations arborées et steppes
Le climat méditerranéen :

C’est un type de climat tempérée ou tempérée chaud ou subtropical de façade ou est selon les
considérations qui se caractérisée par :

 Des étés chauds et secs


 Des hivers doux et humides.

Le terme de méditerranéen s’explique par sa présence caractéristique autour de la mer


méditerranée, mais d’autres régions du monde possèdent les mêmes conditions climatiques.

Il s’agit de façade ouest, des continents entre 30° et 40° d’altitude (Californie centre de chili, région
du Cap en Afrique du sud, sud et ouest de l’Australie).

Climat et zones Agro-écologiques :

 Le climat méditerranéen domine au Maroc, en effet la saison fraiche y est pluvieuse


et la liaison chaude sèche.
 D’ailleurs, cette diversité a fait du Maroc un pays idéal pour le classement
bioclimatique de la méditerranée.
 Semi-aride, avec des précipitations annuelles allant de 400mm à 600mm.
 Cette vaste étendue spatiale se traduit aussi par une grande diverse des sous types de
températures hivernales.
 Subhumide, avec des précipitations annuelles allant de 600mm à 800mm.
 Humide, supérieur à 800mm dans le Rif et le moyen atlas.
 Les précipitations annuelles moyennes : varient de moins de 100mm (bioclimat saharien) à
120mm (bioclimat humide).
 La sécheresse est la manifestation la plus déterminant et la plus dramatique de cette
variabilité.
 Dans les zones côtières, les températures extrêmes sont atténuées.
 En revanche, à l’intérieur des terres, les températures sont plus extrêmes.
 Dans les montagnes, les températures peuvent tomber rudement.
 Le climat du Maroc est de type méditerranéen mais il est profondément influencé par l’océan
atlantique.
 La grande diversité écologique du Maroc et due à sa situation géographique.

La forêt contribue

 A la protection des sols contre l’érosion éolienne et l’éros hydrique.


 La lutte contre la désertification
 Le fonctionnement des grandes cycles biogéochimiques et celui de l’eau est
considérables.

Les formations forestières marocaines


o Les forêts marocaines sont constituées de forêts naturelles : de feuilles (chêne vert, chêne
liège…) et de résineux (cèdre de l’atlas, thuya de Berbère), pin réparties entre les plus
étages bioclimatiques des semi arides.
Le reboisement permet :

 L’inhabitation et la régénération des ressources forestières.


 La valorisation des milieux forestiers.
 La protection des sols et de l’environnement.

Etages de végétation définis en zone méditerranéenne :

Etage infra méditerranéen : Ce domaine est caractérisé par la présence d’éléments gênés
crassulescentes (tige charnue chlorophyllienne).Crassulescentes sont aphylles, à coté
des espèces méditerranéennes.

Cet étage s’étend sur une région très vaste.

Exemples :

 Rhustriportitum dans le bioclimat saharien côtier.


 Acacia gummifera dans la région Marrakech c’est plus diversifié
 Argoniaspinosa est le plus étendu le plus original
 Tamarix dans les oueds et dépressions ou la nappe phréatique est peu
profonde sagnia el havera.

Etage thermo méditerranéen :

C’est le plus étendu et diversifié au Maroc.

Tetraclinisarticulata
Juniperusphoenicea
Quercus rotundifolia et surtout Quercus suber.
Var.sylvertris
Pistaciaatlantica
Cupressus atlantica l’espèce endémique marocaine

Etage méso méditerranéen

Il occupe une frange altitudinale compris entre 900 et 1400 dans le Maroc septentrional
et entre 1100 et 1500m dans le Maroc méridional, (Quercus rotundifolia, Quercus suber,
Quercus canariensis et Quercus pyrenaica)
Dans les zones sèches les Quercus rotundifolia cédera à ce niveau
auJuniperusphoeniceasubspphoenicea.

Etage supra méditerranéen

Le supra méditerranéen se situe entre approximativement 1400 et 1800m d’altitude ou


dessus du méso méditerranéen et ils sont plus diversifiés.

Il réunit :

 Q. sclérophylles.
 Q. rotundifolia et Q. suber.
 Q. caducifoliées en relativement sèches.
 Q. faginea, Q. canariensis, Q. pyrenaica.

Etage montagnard de méditerranéen

L’étage forestier culminal au niveau duquel dans les zones humides les Quercus
caducifoliées disparaissent au profit des forêts de conifères montagnard.

Cet étage voit son plancher fluctuer entre 1800 et 2000m et son plafond varie entre
2400 et 2600m : cedrusatlantica et abies maroccana.

Etage oroméditerranéen :

L’étage culminal de végétation, qui offre 2 niveaux :

Niveau inférieur : au dessus de 2300 à 2500m caractérisé par des formations pré
forestiers ou pré steppique qui sont constitués par des Q. rotundifolia. Cedrus et
Juniperusthurifera.

Les thuriféraies s’étendentsur presque tous les hauts sommets du moyen Atlas plissée et
du haut Atlas Centro-oriental celles-ci se situe en bioclimat semi-aride et subaride très
froid et extrêmement froids.

Ces peuplements qui sont dans leur ensemble pré steppiques s’intègrent aux Ephedra-
Juniperetea.

Niveau supérieur les peuplements steppiques de xérophytes épineux dont l’éventail


altitudinal s’étend 1800m

Répartition de formations forestières de la DREF-Rif

Avec chêne liège 136 850 le sapin 31600

Cèdre 2830

Nord ouest : Thuya, chêne liège.

Nord Est : chêne vert, cèdre


Fès Boulmane : chêne vert, alfa, cèdre.

Centre : chêne vert, cèdre.

Oriental : alfa, thuya.

Moyen atlas : cèdre, alfa, chêne vert.

Haut atlas : arganier, thuya, chêne vert.

Sud ouest : arganier, thuya, chêne vert.

Sud : Acacia 1095200 ha, thuya 27600ha, Arganier.

Les écosystèmes :

Les écosystèmes forestiers sont constitués de formations naturelles de feuilles (chene


vert, arganier, Oléastre) et de résineux (cèdre, pin noir, thuya) répartis entre les
différents étages bioclimatique du semi-aride à l’humide.

Les chênaies occupent les plaines et piémonts de montagne tandis que la cédraie occupe
les zones de montagne dans le Rif et le Moyen Atlas.

Les pinèdes climatiques sont localisées dans des régions d’altitude, la seule sapinière
marocaine occupe les hauteurs du Rif occidentale dans la région de Chaouen.

Au sud l’arganeraie endémique occupe des zones semi-arides et arides et constitue avec
l’Acacia des espèces … à l’aridité.

Le cortège floristique des forêts marocains est riche en espèce d’arbuste et herbacées,
dont un grand nombre en permanence d’intérêt médicinal et aromatique.

La faune des forêts est également très diversifiée est riche en espèce d’oiseaux, reptiles,
mammifères (passereaux, singe hagot, porc épic…)

Il y a des écosystèmes :Forestiers, Préforestiers, Présteppiques, Steppiques, Sahariens,


Aquatiques (marins, côtiers et continentaux) qui s’étendent sur une gamme d’étages
bioclimatiques : aride, semi-aride, subaride, humide.

La cédraie

La cédraie du Maroc couvre environ 130 000ha

Répartis sur plusieurs massifs comprend quelques futaies (forêts composée de


grand arbre) dans le rif dans le haut atlas,mais l’essentiel est concentré dans le
moyen atlas entre 1500 et 2400, étage montagnard souvent le plus de précipitation.

La cédraie est constitue d’une variété endémique le cèdre de l’atlas.

Le cèdre de l’atlas (Cedrusatlantica)


C’est l’essence forestière noble du Maroc, appréciée pour ses valeurs économique et
biogéographique.

Elle se présente toujours en futaie, généralement à cortège floristique riche et très


hétérogène peuvent être dominé par des espèces herbacées des arbustes ou des arbres
Quercus rotundifolia: Q. faginea, Q.rotundifolio, Juniperuschurifera, cytisusbattandieri.

La cédraie abrite une faune sauvage remarquable dont le représentant le plus


emblématique est le singe magot espèce endémique du cèdre, mais on citera également
le renard roux, le cerf de berbérie et de nombreux insectes et oiseaux.

Les 2 espèces les plus impressionnantes, le lion de l’Atlas et la panthère ont disparu, le
1er dans les années 1920 et le 2em récemment dans les années 1980 1990

La cédraie représente un écosystème fragile et menacé son équilibre est affecté et


menacé par différentes phénomènes (surpâturages, écimage et émondage par les
bergers et troupeaux attaques parasitaires écorçage par le magot mauvais traitement
sylvicoles, changement climatiques.)

Ecosystème sahariens (regs et ergs)

Des écosystèmes arborés peuvent s’y développer avec en plus des ripisylves (ensembles
de formation boisées présentes sur les rêves d’un cours d’eau) des arbres organisateurs
comme :

Acacia raddiana

Acacia ehrenbergiana

Faidherbiaalbida (=Acacia albida)

Balanites aegyptiaca

Maeruacrassifolia

Rhustriportitum

Ecosystème sahariens ‘regs’ :

Les écosystèmes à chaméphytes (les bourgeons se situent près du sol) occupent les regs
(désert de pierres : étendues sahariennes à relief plat et couvertes de cailloux)ou ils
organisent des peuplements très lâches avec comme principaux éléments floristiques
des chénopodiacées (Anabasis, Nucularia).

Les ergs (ou dunes de sable sahariennes) sont plutôt pauvres en végétation et en faune,
sauf dans certaines biotopes (vallées humides, steppes océaniques, oasis…)

Les acaciaies :
Le genre acacia est représenté au Maroc essentiellement par 3 espèces :

Acacia gummifera (Gommier du Maroc).

Acacia ehrenbergiana

Acacia raddiana

 Occupent une superficie totale de 1000000ha


 Ces espèces peuvent organiser des climax pré steppiques voire
préforestiers, dansles régions les plus déshéritées du pays en bioclimats
aride et sahariens.
 Le gommier du Maroc contribue avec l’arganier à la définition du secteur
macaronésien marocain.
 La croissance très lente de ces acacias et la pression anthropozoogène qu’ils
subissent font que leurs aires estimées actuellement à un million d’ha,
régressent continuellement.
 L’aire de Acacia l’ehrenbergiana est limité au nord par le jbelbani, celle d’Acacia
raddiana jusqu’aux environs de Tazenakht et plus à l’Est jusqu’aux revers
méridionaux du Saghro et de l’Ougnat
 Dans les acaciaies, en climat saharien et présaharien on été représentées plus
de 130 espèces d’arthropode, qui trouvent un bouc abri à l’ombre de leur
feuillage dans ces zones torrides.

Les arganeraies :

 L’arganier (Argoniaspinosa) est une caractérisation importante de


secteur macaronésien marocain.
 Ses peuplements actuels couvrent près de 828 300ha, ce sont souvent de
vieux taillis ou futaies avec ou sans sous-bois arbustif.

Les principales espèces compagnes sont : Periplocalaevigata, senecioanteuphorbium,


Launaeaarborescens.

La faune associé est variée 60 espèces d’Arthropodes ont répertoriées.

Les Cocciféraies :

Le chênekermés (Q. coccifera) est limité aux régions les plus septentrionales du pays :
rif, béni snassen et une seule station non loin de Taza vers le sud.

Les Cupressaies

Le cyprès de l’atlas (Cupressus Atlantica) est un endémique du Maroc ou il est l’unique


représentant naturel de son genre.
Ses peuplements actuels sont des formations pré forestières ou pré steppiques partout
dégradées. Ils sont localement puis et souvent mixtes infiltrés de genévrier rouge, de
thuya ou de chêne vert. La superficie occupée et estimée à 6000 ha.

Les cératoniaies

Le caroubier (Ceratoniasiliqua) est une espèce endémique de la région méditerranéenne


ou elle se rencontre un peu partout soit à l’état naturelle, soit introduite par l’homme.

Les cératoniaies pures sont rares et localisés.

En revanche le caroubier est fréquent dans les tetraclinaires.

Les junipéraies rouges :

Le genévrier de Phénicie ou Genévrier rouge (Juniperusphoenicea) est présent au Maroc


en 2 blocs.

 Le 1er concerne le peuplement côtier


 La 2eme concerne les peuplements de l’intérieur qui remplacent le thuya
de Berbèrie quand la continentalité devient importante.

L’oléastraies

L’oléastre ou olivier sauvage (oleaeuropaea, varoleaster) est l’espèce la plus répandue


au Maroc.

Il est souvent en mélange avec d’autres espèces dit essences comme le lentisque, les
filaires, le tizra et le doum.

Le genévrier oxycédre

Le genévrier oxycédre (Juniperusoxycedrus), espèce de large répartition géographique


et peu exigeante vis à vis du milieu, participe à l’organisation de structures forestière
pré forestiers et présteppiques diverses, mais sans jamais former de peuplements puis
remarquables.

Les pinèdes : plantation

Elles couvrent une superficie d’environ 95.160ha

3 espèces de pins existent naturellement au

Maroc

 Pin d’alep (Pinus halepensis)


 Pin maritime (Pinus pinaster)
 Pin noir (Pinus nigra)

La 3 eme espèce étant limitée à quelques rares ilots dans le rif central et occidental alors
que les 2 autres sont relativement fréquentes dans le paysage forestier marocain
Les pistaciaies :

Le pistachier de l’atlas (Pistaciaatlantica) est un arbre puissant peuvent atteindre 15 à


20m de haut et plus d’un mètre de diamètre.

Actuellement, il ne forme plus de peuplements purs mais est mélange fréquent avec le
thuya deberbérie.

Les sapinières

L’espèce abies pinsapomaroccana endémique du Maroc est rare, cantonnée aux seules
montagnes calcaires du Rif occidental aux environs de Chefchaoun, ou ses peuplements
n’excédent guère 6.000ha de superficie et sont généralement infiltrés de cèdres, de
chêne oude pins avec très souvent un sous bois comparable à celui de la cédraie.

Les subéraies

Le chêne liège (Q. suber) qui occupe une superficie de près de 384.200ha est une
essence remarquable au sein de nos forêts vu ses rôles écologiques et socio-
économiques.

Les thuriféraies

Le genévrier thurifère (Juniperusthurifera) arbre de grande longévité et d’une grande


robustesse, coiffe les hauts sommets atlastiques.

Au dessus, ne sont encore présents que des xérophytes épineux.

Les thuriféraies d’une superficie de 30.000 ha environ sont des formations pré
steppiques avec essentiellement de vieux sujets pouvant atteindre des dimensions
importantes jusqu’à 5m de diamètre.

Les tétraclinaies

Le thuya de berbère (Tetraclinisarticulata) est lié géographiquement aux 3 pays du


Maghreb Maroc, Algérie et Tunisie.

Au Maroc la surface actuelle est de l’ordre 607.900ha

Le cortège floristique du sous bois est aussi très riche: cistes, lavandes, genets, romarin,
alfa, doum…

Les chênaies caducifoliées

Les espèces présentes au Maroc sont

: Le chênezéen(Quercus canariensis)

Le chêne tauzin (Quercus pyrenaica)


Le chêne nain (Quercus lusitonica)

Les chênoies vert (iliçoies)

 Le chêne vert (quercus rotundifolia) est très abondant au Maroc


(1.264.100ha) ou on le rencontre dans toutes les régions montagneuses.
 C’est une essence très plastique et rustique, capable de supporter des
conditions écologiques très difficiles qui peut coloniser tous les terrains et
favoriser l’installation d’autres espèces moins rustiques.

Parmi les espèces du sous-besoin on peut citer :Viburnumtinus, Arbutusunedo,


Pistacialentiscus, Ruscusaculeatus.

Les rétamaies et les adénocarpaies

Retamadasycarpa et Adenocarpusanagyrifolius sont 2 légumineuses arbustives


endémiques du Maroc dont les peuplements les plus importants se rencontrent dans les
vallès frais et froid internes du haut atlas en bioclimat semi-aride et subhumide.

Steppes à alfa

Les nappes à alfa (Stipa tenacissima) recouvrent des superficies très vastes estimées à
plus de 2 millions d’ha en particulier dans la portion orientale du Maroc.

Steppes à armoises

Les armoises (Artemisiaspp) constituent des formations qui occupent de très vastes
étendues dans la portion orientale du Maroc préfèrent coloniser les sols riches
étant occupés par les nappes à alfa.

Steppes à xérophytes épineux

Les formations à xérophytes épineux de haute altitude la plupart en forme de


coussinets hémisphériques s’étendent sur le grand superficiels des sommets des hautes
montagnes à partir de 2.000m jusqu’à environ 3.500 ou même plus.

Steppes épineux :

Cytisusbalansae, Bupleurumspinosum, Alyssumspinosum, Erinacea anthyllis,


Arenariapungens.

Les zones humides du Maroc :

O Notre pays héberge grâce à son climat et à sa géographique un nombre


très important d’aires naturelles en tout genres.
O Ces écosystèmes sont les zones humides qui sont très précieux.
O A l’échelle mondiale, une convention internationale du nombre de Ramsar
ville iranienne.
O La convention compte 133 parties contractantes dont la Maroc
O La convention de Ramsar définit une zone humide de la manière suivante :
 Les zones humides sont des étendus naturelles ou l’eau joue un rôle
dominant pendant ou moins une partie de l’océan, les marais, marécages,
ruisseaux, rivières, lacs, marées, vasières et même certaines étendues
peu profondes de la mer, s’inscrivent dans cette définition.
O La convention de Ramsar définit aussi un nombre de critères différents
pouvant caractériser une zone humide donnée.
O Quand un certain nombre de ces critères s’appliquent dans une zone humide elle
devient éligible en tant que zone classée Ramsar et par ce fait, bénéficie du
statut et des mesures de sauvegarde prévues par la convention et par ses
signataires.
O L’existence des zones humides et le maintien de leurs équilibre est une affaire
de survie pour l’homme.
O Ces écosystèmes jouent un rôle très important :
 Elles font parties du cycle de l’eau.
 Elles constituent le milieu de vie.
 Elles ont une valeur d’usage estimée par les avantages économiques
et culturels relues par les populations.

Les zones humides :

A l’instar de tous les autres écosystèmes, connaissent beaucoup de problématiques et de


menaces qui entrainent parfois l’altération de leur équilibre écologique voire parfois
leurs destructions.

Parmi les menaces les plus récurrentes et les plus classiques qui présent sur la viabilité
des zones humides :

 La pollution
 Le surpâturage
 La surexploitation des ressources
 Le dérangement de la faune
 La chasse excessive et invasive.
 Les catastrophes naturelles (érosion, incendies…).

Au Maroc plusieurs zones humides marocaines ne sont pas encore inscrites à la


convention de Ramsar, à ce jour le nombre de sites classes par la convention de Ramsar
sont au nombre de 241.

 Impact sur les écosystèmes naturels du Maroc et leur biodiversité.

Les écosystèmes marocains


Grace à cet ensemble le Maroc est situé en 2ème rang du besoin méditerranéen, derrière
la Turquie.

Mais certains chercheurs pensent qu’un tiers de l’écosystème au Maroc, qui compte plus
de 4500 espèces végétales dont 500 endémiques des centaines d’autres animales et
médicinales rares, est en voie de disparition.

La présentation des écosystèmes forestiers :

Le domaine forestier marocain couvre une superficie de 9 millions ha dont 5,8 millions
boisés.

Le courant forestier correspond à 8% de la superficie globale du pays

Ce patrimoine subit de graves préjudices dus à :

 La croissance démographique
 La pression exercée sur les ressources naturelles
 La sécheresse
 L’usage abusif du droit de jouissance
 Les incendies (destruction de 300ha par an).
 La cédraie du moyen atlas la plus grande en méditerranée en pâtit gravement.
 Il en va de même pour l’arganeraie du sud ouest
 Si bien qu’en réalité le Maroc importe actuellement plus de ¾ de ses besoins
en bois.

Gérer ce patrimoine forestier, c’est d’abord en faire :

 La délimitation
 L’homologation
 L’immatriculation.
 Et ensuite y pratiquer une gestion rationnelle du droit d’usage et de propriété.

Maroc : le surpâturage fait des dégâts :

Quintessence du réservoir génétique abritant les 2/3 des plantes et un bon 1/3 des
espèces animales, le domaine forestier du Maroc est l’élément fondateur de la richesse
écologique du pays puisque en son sein s’élaborent les grandes cycles de l’eau, ressource
précieuse.

Le surpâturage en prime :

Après la Maâmora la plus grande subéraie du monde désormais fossilisée.

Après l’arganeraie exclusive au Maroc, désertifiée est réduite à la moitié de sa superficie


en un demi siècle après le thuriféraire nature morte d’une forêt sans arbres c’est au
tour de la cédraie dernière écran vert entre le Sahara et le nord d’avoir
Le surpâturage en prime :

 Paysages défigurés
 Ecosystèmes dénaturés
 Forêts dégarnies
 Biodiversité banalisée
 Sol écorché
 Lessivages catastrophiques
 Destruction irrémédiable.

Les ravages de ce pastoralisme intempestif induisent :

 Une véritable pandémie écologique.


 Un écocide lent.
 Un risque d’extinction massive des plantes
 Et de la formule débouchant sur une mort du sol.

800 00 moutons paissent au sein des modestes cédraies du parc naturel d’Ifrane, soit un
troupeau 4 fois >à c qu’il devient être.

La sauvegarde de l’essentiel des écosystèmes marocains et de leurs sites passe


obligatoirement par une politique volontariste d’allégement et de régulation de la
charge du cheptel.

Quant au moyens alternatifs voire subventions d’encourage qui doivent être en


compensation d’une réduction des troupeaux.

L’hécatombe du moyen atlas.

La dégradation de bien ces secteurs de la cédraie, sa déconstruction sous forme de


déboisement, l’éradication de certainsde ses composants par la destruction du sous bois
ont provoqué une fragilisation voire une perte définitive de nombreuses espèces
animales et végétales.

La panthère fauve tachetée


Le guépard et l’hyène
Le lynx caracal
Le singe magot
La truite de pallory.
L’écrevisse à pieds rouge
L’lépidoptèreIfrane, Azrou.

La Déforestation
 La déforestation au Maroc comme dans d’autres pays du monde a atteint
des seuils intolérables.
 Ce phénomène est devenu aujourd’hui plus que jamais une memo en permanence
pour l’écosystème national d’où l’urgence l’hémorragie.
 En effet selon les statistiques du département des eaux et forêts la
déforestation se situe aux alentours de 3000ha par an.
 Hallucinant le Rif considéré comme l’une des principales concentrations
forestières du royaume a perdu à lui seul durant les dernières décennies
du XXème siècle plus de 50% de sa couverture végétale par le phénomène
défrichement.
 La forêt de chaine liège de Maâmora d’une superficie totale de 1330 ha risque
aujourd’hui de disparaitre.
 La FAO avait portant tiré la sonnette d’alarme dés le début d’année 1990.
 Le surpâturage le développement urbain l’élevage excessif et l’ensemble
des plantes ont contribue à réduire cet agréable espace forestier à une peau
de chagrin.
 Selon les conclusions des études du centre marocain de développement des
énergies renouvelables (CDER) l’abattage et la collecte du bo pour la cuisson et
le chauffage reste le 1er facteur responsable de…
 Portant plus de 30% des besoins énergétiques domestiques sont tirés de la forêt.
 Les bains maures, les forges et les boulangeries figurent par les principaux
consommateurs du bois dans les villes
 La plus grande partie du bois provient des forêts de cèdre et de pins qui
couvrent à peine 227000ha à peine 4% de la couverture boisée totale du pays.
 Mais pour les spécialistes le taux de reboisement au Maroc qui sont de 8%
reste très faible pour pouvoir rendre les efforts de régénération de la forêt
supérieur au rythme de sa dégradation.

Les incendies

 A cela s’ajoute le phénomène des incendies de forêts une cou majeure et


directe de la déforestation qui complique encore plus la situation au Maroc.
 L’analyse de la situation des incendies de forêts au Maroc fait ressortir que :
 Durant la période 1960-2007 près de 12196 incendies ont
endommagé 145132 ha de forêts.
 Soit une moyenne de 3000ha par an.
 Le nombre des incendies et les superficies incendiées dans les
forêts marocains sont jugées relativement élevées.
 En égard au taux de boisement les faibles du pays (8%) a l’aridité du
climat et aux contraintes rendant extrêmement difficile la reconstitution
des espaces boisés.
 A noter que les incendies de forêts paraissent plus fréquents (dans le Rif
que dans le moyen Atlas).
 La crise énergétique enregistrée ces dernières années continue d’accentues
le phénomène de la déforestation.

La chasse

o Des chasseurs tuent des vautours protégés à Azilal.


o Certains chasseurs marocains tuent illégalement certaine espèces menacées
et protégées.
o Ces images honteuses sont condamnes.

Les écosystèmes éteints en vue de disparition

♫ Ecosystème à Pistaciaatlantica ou Pistacia de l’atlas.


♫ Cet écosystème pré-forestier se développait dans la partie septentrionale du
Maroc oriental ses 2 principales composantes végétales étaient Pistaciaatlantica
et Ziziphus lotus.
♫ Cette formation végétale constituait un biotope pour 2 nombreuses
espèces animales telles que les gazelles, les lions, le lynx…

♠ Sous la pression anthrozoogène, cet écosystème s’est éteint en cédant la place


aux grandes cultures irriguées de la basse Moulouya à la céréaliculture dans la
peine des Angod au sud des béni snassen et aux parcours des steppes d’armoise
et à
Alfa sur les plateaux de l’oriental.
♠ L’une des principales causes de destruction de cet écosystème est le
prélèvement du bois du Pistacia de l’atlas pour la fabrication du savon.
♠ La composante végétale de l’écosystème n’est observable a … qu’autour
de certains lieux seins.

♫ Ecosystème à Olea europaeavarsylrestris ou Oléastre ou olivier sauvage.


♫ Cet écosystème forestier fonctionnait dans la portion occidentale du
Maroc septentrional.
♫ Mis en part les vestiges encore présents autour de certains marabouts, les
formations forestières de cet écosystème ont fait longtemps fait l’objet de
défrichements sur tous leurs territoires au Maroc comme partout en
région méditerranéenne.
♫ En effet l’agriculture méditerranéenne a pris naissance et s’est développé sur
les terres riches des écosystèmes à Oléastre, Sois Todla.
♫ Il convient de signaler aussi que dans le pré-rif certains Oléastre ont
été simplement transformées en vergers fruitiers par greffage de
l’olivier.

Les écosystèmes menacés de disparition dans un avenir très


proche
 Sapinière, Abies maroccana constitue un écosystème forestier original sur
les montagnes calca du Rif occidental il recouvrait autrefois une quinzaine de
million d’ha et il pouvait s’étendre d’avantage.
 A présent la superficie

couverte Thuriferaie : Juniperusthurifera

 L’arbre forestier le plus résistant au froid des hautes montagnes.


 Il organisait des écosystèmes bien en …. Dans les conditions écologiques
pourtant très dificiles.
 Ces écosystèmes originaux des très hautes montagnes sont si dégrades que
leur restauration sévère à possible

Cupressaie : Cupressus atlantica

 La structure de ses peuplements est profondément perturbée par conséquent


la régénération naturelle est totalement absent.

Les écosystèmes très dégradés :

 Dans les zones arides :


o
Des écosystèmes à Argoniaspinosa (Arganier)
o
Des écosystèmes à Phustripartita (Tizra)
o
Des écosystèmes à Juniperusphoenicea
 Dans les zones humides :
o
Des écosystèmes à Quercus suber (chene liège)
o
Les écosystèmes à Quercus canariensis (chêne zeen) et Quercus pyrenaica
(chenelauzin).

La préservation des écosystèmes des zones humides

 Les systèmes locustes et lagunaires du Maroc s’étalent sur près de 0,3% des
territoires national à quoi il faut ajouter 3500 Km de coté marine et
quelques dizaines de millions de Km de fleuves.
 Cependant ces systèmes sont en régression inquiétante à cause de la sur
explantation et pollution du drainage.

La préservation des écosystèmes oasiens

o Une oasis est un écosystème des régions arides qui repose sur la rareté
des ressources en terres fertiles et en eau
o L’agriculture oasienne y est une agriculture de substance …
o Ces écosystèmes subissent 5 grandes crises du milieu oasien qui révèlent
un modèle de développement inapproprié :
 Crise de l’eau
 Crise de palmiers
 La crise agricole
 La crise sociale
 La crise territoriale
o L’abondant de la palmeraie entraine la disparition des cultures sous jacents et
la paupérisation affecte les familles.
o Un exode rural.

La conservation et valorisation de la biodiversité végétale du


Maroc

Gestion et valorisation

o Comme partout dans le monde et en particulier dans les pays en voie de


développement les besoins sans cesse croissante en ressources
biologique
o L’industrialisation
o L’urbanisation
o L’ancienneté
o L’inadéquation
o L’inefficacité du système législatif
o …. De contrôle

Gestion et conservation

o Cependant l’une ou l’autre des approches ne peut se montrer efficiente que si elle
est accompagnée.
o De mesures de sensibilisation ou éducation
o De recherche ou développement
o De coopération…

Programme de conservation in situ (sur le terrain)

o Les principaux efforts consentis par le Maroc en matière de conservation in


situ peuvent êtres résumé en :
 Comme l’indique leur nom
 Ce sont des sites dont les valeurs biodiversitaires (espèces endémiques,
menacées) imposent une plus ou moins grande restriction des activités
humaines pour permettre la conservation sur place in situ de ces
valeurs.
 En effet les principales disposions en particulier législatives on été
rusées en place des le début du siècle dernier pour la conservation de
certains composantes de ceux qui allaient être qualifié dès 1934 de parcs
nationaux.
 On assiste déjà à la création de deux parcs nationaux « Toubkal » et
« Tazekka ».
 Sur le plan international la Maroc a également pris tôt ses dispositions et a
signé plusieurs accords et concentrations.
 Qui permettent au Maroc l’accès ou soutien financier et scientifiques pour
la mise en place de telles structures de conservation crées par décret
dans des régions naturellement attrayantes sur les plans biologiques
scientifiques touristique ou social les parcs nationaux doivent être
maintenus dans leur état initial et préservés contre toutes les formes
d’atteintes.
 Dans ces zones sont donc interdits toutes sortes d’opération
susceptibles de transformer ou de dégrader les lieux
 La chasse et la pêche peuvent y être prohibées en vue de garantir la
préservation et si possible la reconstitution de la faune il existe au
Maroc les parcs nationaux mais les plus importantes Toubkal et
Tazekka.

Réserves biologiques

 La Maroc compte également un certain nombre de réserves dont :


o Réserve biologique de Takherkhort
o Réserve biologique de sidi chikh ou m’sahihtalaa
o Réserve biologique de Bouarfa
o Réserve biologique l’archipel d’essaouira

Une réserve naturelle ou un parc naturel regional

 Une réserve naturelle : protège des pertes des territoires d’une ou plusieurs
communes dont la faune la flore le sol les eaux les gisements minéraux les
fossiles présentent une importance particulière elle met en œuvre une
réglementation adaptée à une conservation de ces éléments sur une
territoire protège.
 Un parc naturel régional : est un territoire regroupent plusieurs communes
qui adhérent à des objectifs communs de développement et d’aménagement
du territoire respectueux de l’environnement local, un PNR ne fait l’objet
d’auune réglementation particulière : les réglementations naturels sont
applicables.

Zones humides RAMSAR

4 zones humides marocaines ont été classes sites RAMSAR en 1950. Il s’agit du :

 Réserve de Merjazerga
 Réserve de Sidi Boughaba
 Réserve de la lagune de khnifiss
 Réserve du lac Aguelafenourir

Réseaux de sites d’intérêt biologique et écologique (SIBE)

o Ce sont des milieux identifiés par l’étude nationale sur les aires protégés
pour leurs voleurs écologique scientifique socio-économique.
Réserves de biosphère MAB

2 écosystèmes patrimoniaux plus ou moins gravement menacés à l’échelle nationale


ont été programmés pour constituer des réserves MAB (Man And Biosphère).

o Il concerne l’arganeraie
o Les oasis (la palmeraie)

Programme de conservation in situ

La flore :

A coté des disparitions visant la conservation in situ des ressources vivantes le Maroc
est doté de nombreuses institutions essayant dans les limites de leurs moyens de
soutenir animaux et végétaux dans plusieurs efforts de survie.

Cependant en dehors d’espèces pastorales et fourragères ayant attiré l’attention de


certains améliorations, la conservation in situ de la biodiversité des espèces sauvages
reste peu développées :

► Jardins botaniques :

Qui concernent principalement les collections d’espèces exotiques et ornementales.

Les jardins exotiques de salé et d’essaie de rabat peuvent être pris comme exemple

Arboretum : il s’agit d’une quarantaine de sites test de comportement d’espèces


végétales indigènes et oratiques qui … de près de … et qui sont dispensés sur
pratiquement l’epsilon du territoire national

Banques de semences

Certaines banques de semences sont entretenues par des institutions de recherches


botaniques mais il s’agit essentiellement de collection de recherche dans des buts
d’amélioration.

Faute de moyens humains et matériels permettant l’entretien de plus vastes


collections et de l’ensemble du patrimoine végétal du Maroc on ne peut porter de
véritablesbanques de semence au Maroc

2 formes :

► Jardins zoologiques : la principale collection d’espèces marocaines


conservées captivite est maintenue au parc zoologique national de Témara.
► Banque de sperme : ce sont des infrastructures principalement destinées à
l’amélioration génétique des animaux domestiques en particulier le cheptel oven
et bovin.
► Collections : ce sont essentiellement des animaux et des végétaux morts
témoins de leur appartenance marocaine stockés sous forme de collections de
recherche ou d’expositions.

Muséum national d’histoire naturelle : ce musée de science naturelle.

Restauration/réhabilitation : la réintroduction qui consiste a replacé une espèce


animale ou végétale dans le lieu d’où elle a disparu est une approche également
utilisée au Maroc pour est avoir une réhabilitation.

Vous aimerez peut-être aussi