AL7SN20TEPA0011-Sequence-06
AL7SN20TEPA0011-Sequence-06
AL7SN20TEPA0011-Sequence-06
Séquence 6 – SN20 1
Nous avons vu dans le chapitre 1 de la séquence 3 que Que devient l’énergie solaire
les astres qui orbitent autour du soleil reçoivent des atteignant la surface terrestre ?
rayonnements solaires et que la quantité de rayonnements Quelles actions l’énergie solaire
reçue par chacun dépend de sa distance au soleil. exerce-t-elle sur Terre ?
Ainsi la Terre qui est située à 150 millions de kilomè-
tres du soleil reçoit en permanence une puissance
de 170 millions de gigawatt (Giga signifie milliard =
109). Sur les 170 millions de GW (gigawatts) reçus, la
Terre en réfléchit 48 et en absorbe 122. Les rayonne-
ments solaires absorbés apportent lumière et chaleur
à la surface de la Terre.
Document 1 À compléter
Séquence 6 – SN20 3
Document 2 Un pied de Pélargonium, dont la moitié des feuilles ont été enfermées
dans un cache noir, est placé au soleil pendant 10 heures.
À l’aide d’un emporte pièce, on découpe le même nombre de rondelles
dans les feuilles laissées au soleil et celles placées à l’obscurité. On a
également réalisé des rondelles témoins au temps 0 de l’expérience.
On place alors ces rondelles à l’étuve à 100°C jusqu’à déshydratation
complète.
On mesure ensuite la masse de matière sèche végétale obtenue. Les
résultats ci-après ont été obtenus avec 200 rondelles de chaque.
Tableau des résultats :
Masse (en g)
Rondelles témoins 0.15
Rondelles de feuille placées au soleil 0.21
Rondelles de feuille placées à l’obscurité 0.15
4 Séquence 6 – SN20
À retenir
Sans Avec
La synthèse de matière organique Doryphore Doryphore
par exemple l’amidon = glucide,
Nombre de tubercules 30 30
se déroule dans les feuilles
chlorophylliennes des végétaux, Taille moyenne en mm 100 20
exposées à la lumière à partir de
l’énergie solaire. Cette synthèse Masse moyenne en g 100 20
qui dépend de la lumière se
nomme la photosynthèse.
de la lumière ?
Séquence 6 – SN20 5
Dispositif
expérimental
Résultats
Interprétations
À retenir
6 Séquence 6 – SN20
25000
production
matière
organique
Questions Définir les conditions de l’expérience (ce qui est mesuré, les facteurs
constants, le facteur variable).
Émettre une hypothèse pouvant expliquer l’aspect des deux lots à la
fin de l’expérience.
Séquence 6 – SN20 7
Rappel Le volume total d’une grille est de 1 μl ou 1 mm3.Une grille est constituée de
9 grands carrés. Chaque grand carré est divisé en 9 petits carrés. Chaque
grand carré contient donc 1/9 μl. Chaque petit carré contient 1/81 μl.
Document 6
À retenir
Lot A début de l’expérience Lot B début de l’expérience
La photosynthèse assure la
conversion de l’énergie solaire
en énergie utilisable par les
végétaux, pour réaliser leurs
activités cellulaires (comme la
division par exemple) et pour
produire leur matière organique.
Lot A la fin de l’expérience Lot B fin de l’expérience (Les molécules organiques
peuvent être dégradées au cours
de la respiration pour fabriquer
de l’énergie nécessaire à
la réalisation des activités
cellulaires ou être utilisés pour
la constitution des végétaux.) La
photosynthèse permet donc la
production de matière vivante.
8 Séquence 6 – SN20
Pour s’interroger
buse renard
lapin
arbres, herbe
cerf
Séquence 6 – SN20 9
10 Séquence 6 – SN20
Energie
solaire
D Matière minérale
E Producteurs primaires =
C
O
M
P
O
S
E
U
R
S Producteurs primaires =
Les végétaux chlorophylliens n’utilisent qu’une infime partie de l’énergie solaire reçue environ 1%.
L’énergie solaire utilisée au cours de la photosynthèse permet la production de matières organi-
ques. Les scientifiques quantifient cette production de matières organiques par unité de surface
et par unité de temps et définissent ainsi la productivité primaire brute= (PPB).
Une partie de La matière organique fabriquée par les végétaux leur permet de produire de l’énergie
par respiration, nécessaire à leur fonctionnement.
Ainsi les scientifiques prennent en compte cette perte et définissent la productivité primaire nette.
La productivité nette est égale à la productivité primaire brute moins la matière organique dégra-
dée par respiration.
PPN = PPB - R
Séquence 6 – SN20 11
Aide à la réalisation
12 Séquence 6 – SN20
Séquence 6 – SN20 13
14 Séquence 6 – SN20
Production annuelle
Type de surface Production annuelle
de biomasse exploitée
continentale de biomasse
par l’Homme
Cultures 12 5,9
Pâturages 24 2,2
Forêts 72 4,7
17,97 % 34,37 %
47,66 %
Alimentation
Séquence 6 – SN20 15
© Cned.
16 Séquence 6 – SN20
L’eau ne suffit pas pour faire pousser des plantes cultivées. Elles
poussent sur de la terre qui fait partie de ce que l’on nomme le sol, mais
toutes les surfaces terrestres ne peuvent pas être utilisées pour cultiver
des plantes : seuls certains sols sont cultivables.
Superficie en milliards
Type d’occupation de la surface
d’hectares
Séquence 6 – SN20 17
18 Séquence 6 – SN20
À retenir
Séquence 6 – SN20 19
Les textes anciens permettent d’affirmer que le pétrole Comment montrer l’origine bio-
brut est connu depuis la plus haute antiquité. Employé logique du pétrole ?
autrefois comme lubrifiant, imperméabilisant,
insecticide, médicament… Il n’est devenu un grand
produit industriel qu’au milieu du XIXe siècle.
Les alchimistes du moyen-âge ont d’abord considéré
le pétrole comme issu de la condensation du mercure
et du soufre, ainsi le pétrole fut considéré jusqu’à la
fin du XIXe siècle comme un produit sans rapport avec
les êtres vivants du passé.
Depuis cette époque, les découvertes en biochimie
et en géochimie pont permis de déterminer l’origine
(biologique) du pétrole.
Activité 1 Rechercher, extraire, organiser des données en relation avec le problème posé
À partir des documents proposés et des connaissances, montrer que le
pétrole est d’origine biologique.
20 Séquence 6 – SN20
Phytone
Liaison chimique
Carbone
Hydrogène Chlorophyle a
Magnésium
Oxygène
Azote
Séquence 6 – SN20 21
La présence de restes organiques dans les pétroles montre qu’ils sont issus d’êtres vivants
chlorophylliens, donc dépend de la photosynthèse. L’ensemble des molécules dérivées du
pétrole sont appelés des hydrocarbures.
Les molécules constitutives du pétrole sont des molécules carbonées constituées de carbone et
d’hydrogène = hydrocarbures, elles proviennent de transformations chimiques des molécules
organiques constitutives des êtres vivants.
La matière organique produite par photosynthèse dans un écosystème, peut être transformée
dans certaines conditions en combustibles fossiles.
1. De la biomasse au pétrole
La matière organique d’un écosystème est très rapidement dégradée
sous l’action des décomposeurs, mais une partie peut échapper à
l’action des décomposeurs dans certaines conditions, si elle est piégée
dans des sédiments qui se déposent au fond des océans.
22 Séquence 6 – SN20
Océans 50 0.01
À retenir Remarque
Séquence 6 – SN20 23
D’autres facteurs interviennent dans ces processus, Dans un bassin sédimentaire, les
notamment un milieu fermé et peu oxygéné. ces dépôts de nouvelles couches de
conditions se rencontrent actuellement dans des sédiments se poursuit pendant
lagunes, deltas, mer fermée type mer rouge, dans les des millions d’années, voire des
tourbières… dizaines de millions d’années.
La permanence de ce bassin
La nature de sédiments détritiques (sable, argile,
implique son enfoncement au
vase…) conditionne aussi l’enfouissement
cours du temps.
Certaines contraintes tectoniques favorisent aussi
l’enfoncement des formations sédimentaires.(voir
exercice)
Ces différents facteurs sont l’objet d’étude de
différents domaines de la géologie impliquant
différents spécialistes.
4 résidus
gaz (CH)
24 Séquence 6 – SN20
À retenir
Séquence 6 – SN20 25
Roche mère
Les gisements actuels d’hydrocarbures sont Les pièges les plus courants =
localisés dans des bassins sédimentaires, dispositifs assurant l’étanchéité
présentant des conditions géologiques du gisement et empêchant la
particulières, migration des hydrocarbures vers la
surface sont d’origine tectonique.
Les combustibles fossiles se forment dans la
Ils contiennent environ 80% des
roche mère, puis au fur et à mesure ils migrent
réserves mondiales de pétrole.
vers le haut.
Ces conditions étant difficilement
Les combustibles sont stockés dans une
réunies, seuls 1 % des hydrocarbures
roche réservoir présentant une porosité et
formés sont finalement piégés.
perméabilité importante. Ces propriétés
permettent au pétrole de circuler et d’être La formation du pétrole est en
stocké. Cette formation est surmontée d’une relation avec l’activité interne de
formation peu poreuse et imperméable, afin notre planète…
de piéger les hydrocarbures et empêcher leur
migration vers le haut.
Ces différents processus se déroulent très
lentement.
26 Séquence 6 – SN20
25
Gigabarreels Annually
20
15
10
0
1993
1995
1997
1965
1967
1969
1971
1973
1975
1977
1979
1981
1983
1985
1987
1989
1991
1999
2001
2003
Séquence 6 – SN20 27
La prospection pétrolière
À retenir
est motivée par des enjeux
Devant la demande croissante de la population les économiques à l’échelle de
réserves de pétrole s’épuisent très rapidement. Le la planète, quels sont les
cours du pétrole augmente. Ce sont donc des enjeux moyens mis en œuvre, et
économiques qui motivent la recherche de nouveaux les impacts générés par
gisements.
l’exploitation pétrolière sur
la planète ?
28 Séquence 6 – SN20
Séquence 6 – SN20 29
À retenir
30 Séquence 6 – SN20
CO2 en ppm
360
340
320
300
280
270
1800 1900 2000 Années
Séquence 6 – SN20 31
Production de CO2
d’origine fossile (Gt)
10
01
1860 1900 1940 1980 2000 Années
32 Séquence 6 – SN20
Atmosphère
760 Gt
Biosphère
610 Gt
Hydrosphère
39 000 Gt
Lithosphère
60 000 000 Gt
précipitation
de sédiments
0,1 Gt
Document 17 Répartition du carbone produit par les diverses activités humaines vers
les différents réservoirs en Gt de carbone par an.
1,9 atmosphère
3,3
océans
1,9 biosphère
À retenir
Séquence 6 – SN20 33
34 Séquence 6 – SN20
© Cned.
Séquence 6 – SN20 35
Lac de Barrage
retenue
ligne à
haute tension
conduite
forcée
turbine transformateur
alternateur
canal de fuite
À retenir
Les énergies éolienne et hydraulique sont des énergies Actuellement (en 2010), la
cinétiques c’est-à-dire procurées par le déplacement technologie des hydroliennes
d’un fluide : l’air dans un cas, l’eau dans l’autre. est encore dans sa phase
Les fluides sont les corps qui ne sont pas solides, expérimentale : plusieurs modèles
qui coulent ou s’écoulent facilement. Les gaz et les d’hydroliennes sont actuellement
liquides sont des fluides. testés à travers le monde.
Les énergies éolienne et hydraulique sont donc des
énergies issues des mouvements qui animent les
enveloppes fluides de la Terre que sont l’atmosphère
et l’hydrosphère (formée par toute l’eau présente sur
Terre).
36 Séquence 6 – SN20
atmosphère 2
1b
2
1
3
4
Séquence 6 – SN20 37
38 Séquence 6 – SN20
À retenir
Pourquoi y-a-t-il des diffé-
Les différentes zones de la surface de la Terre ne sont rences de pression atmos-
pas soumises à la même pression atmosphérique : phérique à la surface du
certaines zones sont des zones de haute pression sol ?
(anticyclones) et d’autre de basse pression
(dépressions). Nous allons le comprendre grâce à
l’observation et à l’interprétation
Ces différences sont à l’origine d’appels d’air : l’air se
déplace des zones de pressions les plus hautes vers
des mouvements de l’air dans
les zones de pressions les plus basses, ce qui tend à différentes situations.
équilibrer les pressions. Le problème c’est que l’air est
Ce sont ces déplacements d’air que nous appelons invisible ! Pour le rendre visible, on
vents. y introduit de la fumée, grâce à de
l’encens qui brûle.
A2
A1 (3)
(2)
(1)
© Cned. © Cned.
Séquence 6 – SN20 39
B2
B1
© Cned. © Cned.
À retenir
40 Séquence 6 – SN20
À retenir
Séquence 6 – SN20 41
15
(2)
10
(1) (3)
5
(4)
(5) (6)
42 Séquence 6 – SN20
© Cned.
Séquence 6 – SN20 43
© Cned.
Une bande de papier a été positionnée sur le globe et le contour des
taches de lumière a été tracé.
44 Séquence 6 – SN20
Faisceau
de lumière
90° 45°
À retenir
À retenir
Du fait de la sphéricité de la Terre, l’énergie solaire y est inégalement
répartie selon la latitude. Cela est à l’origine de différences de température
entre lieux, différences qui sont responsables de différences de densité
de l’air.
Les différences de densité de l’air sont elles-mêmes à l’origine de
mouvements verticaux de masses d’air dans l’atmosphère (l’air chaud
monte, l’air froid descend). Il en résulte des différences de pression au
sol (zones dépressionnaires et zones anticycloniques) qui créent des
déplacements d’air horizontaux : l’air se déplace en effet des régions où
la pression atmosphérique est forte vers les régions où elle est faible. Ces
mouvements horizontaux sont les vents !
Les vents ont lieu dans la couche d’air comprise entre 0 et 15 km (= la
troposphère). Leur vitesse est de l’ordre d’une dizaine de mètres par
seconde.
Remarque : du fait de la rotation de la Terre et d’autres phénomènes, les
masses d’air ne vont pas « en ligne droite » des anticyclones vers les
dépressions : elles sont déviées (par la force de Coriolis) et s’enroulent sur
elles-mêmes.
Nous connaissons maintenant l’origine des vents dont l’énergie est
exploitée par les éoliennes.
Pour ce qui est de l’énergie hydraulique, nous avons vu que la force de
l’eau qui s’écoule est exploitée au niveau des barrages hydroélectriques.
Les courants marins sont une autre source d’énergie hydraulique exploitée
par des hydroliennes placées en mer.
Séquence 6 – SN20 45
EURASIE
AMÉRIQUE
DU OCÉAN
NORD
OCÉAN
AFRIQUE
équateur ATLANTIQUE
AMÉRIQUE OCÉAN
DU INDIEN
AUSTRALIE PACIFIQUE SUD
2000 km
(équateur)
OCÉAN GLACIAL ANTARCTIQUE
chaud qui circule dans l’Atlantique nord le long des côtes de l’Amérique
du nord et se dirige vers le nord de l’Europe (repérez les flèches qui lui
correspondent sur la carte). Cette eau qui se déplace à 8 km. h-1 développe
une énergie cinétique équivalente à celle de vents à 230 km. h-1 !
Matériel :
– Deux cristallisoirs B1 et B2 dans lesquels on va respectivement placer
de l’eau chaude et des glaçons.
– Deux bouteilles en plastique (A1 et A2) reliées par deux tubes
transparents horizontaux : l’un mettant en communication le haut des
deux bouteilles (C1) et l’autre situé plus bas (C2).
46 Séquence 6 – SN20
C2
B1
B2
© Cned.
Protocole expérimental
Séquence 6 – SN20 47
L’eau est un fluide qui, comme Les eaux marines ont une densité moyenne de 1,028
l’air, est mis en mouvement par (cela signifie que 1m3 d’eau pèse 1028 kg).
une différence de densité qui
Lorsque la température diminue de 1°C, la masse de
trouve son origine dans une
1m3 d’eau augmente de 0,2 kg.
différence de température.
48 Séquence 6 – SN20
pétrole
charbon
gaz naturel
biomasse
éolien
hydro-électrique
nucléaire
Questions Lister les ressources énergétiques citées dans le document et qui sont
d’origine solaire.
Séquence 6 – SN20 49
50 Séquence 6 – SN20
Séquence 6 – SN20 51
52 Séquence 6 – SN20
La photosynthèse utilise :
a) De 5 à 10 % de l’énergie solaire reçue par la Terre
b) De 30 à 50 % de l’énergie solaire reçue par la Terre
c) Moins de 1 % de l’énergie solaire reçue par la Terre.
Séquence 6 – SN20 53
sérine
trioses phosphate
saccharose
oses
phosphate
oses
glucides glucose diphosphate
protides (acides aminés)
NH2 NH2
Alanine Acide Glutamique
NH2 NH2
Sérine
HOH2C CH COOH
NH2
54 Séquence 6 – SN20
NO3- 170.8
NH4+ 30.8
K+ 210.7
Ca2+ 124
Mg2+ 18
-
SO4 2 72
H2PO4- 213.4
Exercice 4 Les courants marins sont pour partie dus aux différences de température
à la surface de la Terre. Un autre facteur en est également la cause : il
s’agit des différences de salinité (teneur en sel) de l’eau de mer selon les
endroits (en moyenne 35 g de sel par litre). Les eaux des régions polaires
sont en effet plus salées que les eaux des régions équatoriales.
On cherche à montrer, par une expérience analogique,
qu’une différence de salinité peut provoquer des
mouvements d’eau.
On dispose du matériel suivant :
– de l’eau du robinet, incolore,
– un pot de sel,
– du colorant bleu,
– des récipients pour faire des mélanges,
Séquence 6 – SN20 55
56 Séquence 6 – SN20