LA VOIE POURVUE PAR DIEU POUR TRAITER LE PECHE
LA VOIE POURVUE PAR DIEU POUR TRAITER LE PECHE
LA VOIE POURVUE PAR DIEU POUR TRAITER LE PECHE
1. Bonsoir, mes amis. Je suis très content d’être ici ce soir au service du
Seigneur Jésus, pour faire ce que je peux pour Son peuple. Je venais de recevoir
un–un message ici me demandant quand je serai à Des Moines, dans l’Iowa.
Ce sera en juin, et je pense que ça sera le 16, le 17 et le 18, je pense, ou
quelque chose comme cela. Le 16, le 17 et le 18 juin de cette année, à Des Moines,
dans l’Iowa, à la convention nationale d’une église. Je–je ne connais même pas
ceux qui la parrainent. Mais on doit être à Des Moines, et à une convention. Alors,
le… Tout celui qui devra y être, eh bien, j’espère vous voir là. Que le Seigneur
vous bénisse. Maintenant, c’est très bien d’être ici à Phoenix, une fois de plus ce
soir, pour essayer de faire tout mon possible pour la gloire de Dieu. Je prie que
Dieu bénisse et accorde infiniment, abondamment au-delà de toute mesure, au-delà
de tout ce que nous pouvons faire ou penser.
2. Ce soir, je suis très content de savoir que j’ai le privilège de prêcher et de
parler encore à nos amis indiens. Je voulais venir… Peut-être que certains parmi
eux peuvent comprendre l’anglais, ça, je ne sais pas. Mais je ne pouvais pas… Si
certains parmi vous le peuvent, ou leur interprète, je voulais venir à–à San Carlos
cette fois-ci si possible.
Mais il s’est fait que le programme de mes réunions était si serré qu’il me
faudra bien prendre cinq jours pour rentrer chez moi. Et le sixième jour, je dois
commencer au Colisée, dans l’Ohio. Je dois donc conduire sur une distance
d’environ 300 miles [482,8 km] le jour suivant pour commencer ce soir-là dans le
même auditorium où monsieur Billy Graham venait de terminer une série de
réunions.
Je voulais arriver chez vous absolument, et j’espère que ce sera possible
pour moi un jour. Je vous avais promis que je reviendrais, et je le ferai
certainement avec l’aide de Dieu quand ça me sera possible.
3. Beaucoup de choses sont arrivées depuis que j’étais dans la réserve
indienne, à San Carlos. Y a-t-il des Indiens qui peuvent comprendre l’anglais ? Si
vous le pouvez, voudriez-vous lever la main ? Y a-t-il des Indiens qui comprennent
l’anglais ? Je pense que non. Peut-être qu’alors… J’en ai vu un lever la main. Oui.
Beaucoup de choses sont arrivées en ce moment-là, depuis ce temps-là. Mais je
n’ai presque jamais tenu une réunion, dans toutes les régions du monde, sans parler
de cette merveilleuse foi que j’avais trouvée parmi vous à San Carlos. Je
n’oublierai jamais cette réunion tant que je vivrai, concernant la foi…
4. Les Indiens ne sont pas tout à fait comme beaucoup parmi nous autres.
Nous avons… Comme des êtres, nous descendons tous du même arbre, d’Adam et
2 LA VOIE POURVUE PAR DIEU POUR TRAITER LE PECHE
Eve. Et après tout, je me souviens de mon sujet, ce soir-là, chez les Indiens ; j’avais
beaucoup de sympathie pour eux. Je sais ce qu’ils ressentent, je pense.
Je me demande ce qui arriverait si notre pays nous était arraché et qu’on
nous traitait comme beaucoup d’entre eux sont traités. Et je pense que si nous
avons tant d’argent à envoyer à travers le monde… Eh bien, vous pouvez me
condamner pour cela, pourquoi… La charité bien ordonnée commence par soi-
même. Pourquoi ne pas prendre soin de nos Indiens américains au lieu d’envoyer
cet argent ailleurs et laisser ces gens-là nous faire exploser cela en retour sous
forme d’un grand tas de bombes et autres ? C’est vrai.
5. Après tout, nous sommes arrivés… Les Indiens ont beaucoup de bonnes
choses que–que l’homme blanc n’a pas, et une chose surtout, une chose favorite
pour moi, c’est la chasse et la pêche. L’Indien est naturellement né partisan de la
conservation de la nature, le meilleur au monde.
Un homme blanc, de par sa propre nature, est un meurtrier. Il tirera tant
qu’il y aura quelque chose sur quoi tirer. Il détruira ; il fera tout ce qu’il peut. Ne
me dites pas le contraire. J’ai été garde-chasse pendant des années. Et je sais ce que
c’est… Même certains membres des clubs de grands protecteurs de la nature et
autres sont tout aussi méchants et mauvais que les autres.
Mais un Indien prend ce qu’il lui faut. Dieu le lui donne ; tout est son
pâturage. C’est comme ses brebis ou son bétail. Et j’ai certainement beaucoup de
respect pour de telles gens.
6. Ils ne parlent pas beaucoup, mais ils pensent profondément. Cependant, il y
a une chose que je peux dire, ils ne sont peut-être pas bien traités suivant le système
de cette nation, mais je connais Quelqu’Un qui les traite très bien : c’est Jésus-
Christ. Il le fait certainement. Ils sont Son peuple, et Il les aime. Et ça s’est prouvé
la dernière fois que j’étais à San Carlos. Et je crois certainement que chacun
d’eux…
Cela m’a un peu brisé quand j’ai rencontré mon jeune garçon et qu’il m’a
dit… Je l’avais envoyé leur distribuer des cartes de prière. Il a dit : « Papa, il n’y en
avait même pas assez pour qu’on distribue nécessairement toutes les cartes de
prière. »
J’ai dit : « Quel est le problème ? »
On leur a facturé environ 200 dollars pour affréter un bus afin de venir ici,
de pauvres gens avec une toute petite pension comme cela. Alors, ils ont
simplement pris leurs malades et leurs affligés, au mieux de leur possibilité, et ils
les ont envoyés là comme ça.
7. On ne sait trop comment, je me sens petit à ce sujet. C’est vrai. Et si j’avais
à reprendre cela, j’annulerais une soirée ici pour me rendre là, certainement, si
j’avais à reprendre cela, pour être sûr qu’ils recevront, ou qu’ils méritent cela. Et
puisse le Seigneur les bénir.
Phoenix, Arizona, USA Vendredi 5 mars 1954, soir 3
Maintenant, ils ne m’entendent pas. Leur interprète entend cela, mais pas
eux. Mais… J’aimerais parler un peu sur l’Evangile aux–aux blancs qui sont dans
la salle. Et ensuite, j’aimerais parler un peu, par l’interprète, aux Indiens juste avant
que je m’apprête à prier pour eux.
Et j’aimerais que vous qui appréciez nos amis indiens… Et, rappelez-vous que
c’est lui le véritable Américain. C’est lui le véritable Américain. C’est
l’authentique Américain. Dieu l’a placé ici ; nous, nous sommes simplement venus
ici et nous les avons repoussés. C’est vrai. Ce sont eux les authentiques
Américains. Nous, nous sommes des étrangers. C’est vrai.
8. Maintenant, j’aimerais que chacun de vous, par appréciation pour ce beau
pays où nous habitons et que Dieu avait donné aux Indiens, j’aimerais que chacun
de vous, pendant qu’ils sont assis, frappés de maladies et tout, j’aimerais que
chacun de vous offre une prière spéciale afin que Dieu bénisse et guérisse chaque
Indien qui est ici, et qu’il n’y en ait pas un qui retourne faible ce soir, mais que
chacun d’eux retourne rétabli. Que le Seigneur bénisse. Je suis sûr que la foi le fera.
Maintenant, priez donc. Et j’aimerais vous parler juste un peu, à vous qui
comprenez l’anglais. J’aimerais lire un passage des Ecritures et leur parler un peu,
pour ceux qui parlent l’anglais, de la sorte, les autres pourront suivre par
l’interprète. Mais ceci est juste un sermon, juste un très court sermon de quelques
instants.
Pensez-y donc. Nous avons encore deux soirées : le samedi et le dimanche.
Et quand ce grand moment que je redoute arrivera, moment où, dans chaque
réunion où j’aie jamais été, je pense, je dois dire au revoir aux gens pour les quitter
et aller ailleurs. Mais il viendra un temps où nous ne dirons plus au revoir, où nous
nous rencontrerons et nous ne dirons jamais : « Au revoir. »
9. Ce soir, j’aimerais lire un passage des Ecritures. Prenons le Livre d’Esaïe,
juste pour un très court sermon, ou plutôt un texte.
Qui a cru à ce qui nous était annoncé ? Qui a reconnu le bras de l’Eternel ?
Il s’est élevé devant lui, comme une faible plante, comme un rejeton qui sort d’une
terre desséchée ; Il n’avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, et son aspect
n’avait rien pour nous plaire.
Méprisé et abandonné des hommes, homme de douleur et habitué à la
souffrance, semblable à celui dont on détourne le visage, nous l’avons dédaigné,
nous n’avons fait de lui aucun cas.
Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, c’est de nos douleurs
qu’il s’est chargé ; et nous l’avons considéré comme puni, frappé de Dieu, et
humilié.
Mais Il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités ; le châtiment
qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous
sommes guéris.
4 LA VOIE POURVUE PAR DIEU POUR TRAITER LE PECHE
Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait sa propre voie ;
et l’Eternel a fait retomber sur lui l’iniquité de nous tous.
Inclinons la tête juste un instant. J’aimerais annoncer le sujet de ce soir,
c’est : La Voie pourvue par Dieu pour traiter le péché.
10. Notre Père céleste, nous Te remercions, Toi, le Grand Auteur de ce passage
des Ecritures, Toi qui, par la bouche de Ton serviteur Esaïe le prophète, nous as
annoncé Sa Venue et Ses bénédictions, qu’Il serait une Lumière pour les Gentils,
qu’en Son Nom les Gentils chercheraient, espéreraient. Et nous Te remercions ce
soir de ce que Tes Paroles sont toutes sûres. Elles ne peuvent pas faillir.
Et nous prions ce soir que, comme cette soirée est consacrée à nos frères et
nos sœurs indiens, je Te prie, Père, de les bénir abondamment, au-delà de toute
mesure. Que de grands signes et de grands prodiges soient accomplis parmi eux, de
sorte que sur le chemin de retour, le Saint-Esprit soit dans ce bus, ou cette voiture,
ou tout autre moyen qu’ils emprunteront. Que la gloire de Dieu soit sur eux, et
qu’un réveil à l’ancienne mode éclate là à San Carlos, et que chaque Indien dans la
réserve reçoive le baptême du Saint-Esprit.
11. Que les signes et les prodiges soient accomplis là dans ces collines, et que
le monde sache que Tu es Dieu, que Tu habites dans les collines ou dans les
vallées. Et partout où Tu peux trouver un cœur humain dans lequel Tu peux habiter,
Tu viens frayer Ta voie dans ce cœur-là.
Père, nous Te prions maintenant de circoncire les lèvres de l’orateur, les
cœurs des auditeurs, afin que nous puissions proclamer l’Evangile et L’entendre. Et
puisse le Saint-Esprit prendre les choses de Dieu et les placer dans chaque cœur,
selon que nous en avons besoin. Car nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.
J’étais juste un peu en avance, et nous n’aimerions pas parler longtemps, parce
qu’il nous faut juste un peu de temps pour l’interprète des amis indiens.
12. Dernier… Je l’ai annoncé il y a quelques instants : La Voie pourvue par
Dieu pour traiter le péché. Dieu a une voie. Nous, nous avons une voie, mais nos
voies ne sont pas celles de Dieu. Et nous ne pouvons pas suivre notre voie et celle
de Dieu au même moment.
C’est juste comme une carte routière, si je… Quand je serai comme sur le
point de rentrer chez moi, je ne dirai pas : « Eh bien, alors, je place une boussole
comme, peut-être… j’habite au nord-est par rapport à ici. » Eh bien, si seulement je
m’engageais dans cette direction-là, je ne sortirais pas de la ville. Je… Mais il y a
une voie pourvue pour moi.
Je prends une carte routière, je vois comment les routes sont décrites, les
repères, là où je dois prendre un virage à gauche, ou à droite, et ainsi de suite,
suivre cette carte de près. J’atteindrai la maison par la grâce de Dieu. Eh bien, Dieu
a une carte. Il a pourvu à une voie pour que nous rentrions à la Maison, dans la
Gloire. Il a une voie pourvue pour le salut. Il a une voie pourvue pour la guérison
Phoenix, Arizona, USA Vendredi 5 mars 1954, soir 5
divine. Il a une voie pourvue pour faire tourner le monde. Il a une voie pourvue
pour l’Eglise.
13. L’Eglise doit fonctionner avec les neuf dons spirituels, par le Saint-Esprit.
Il a des dons, des signes et des prodiges dans l’Eglise. C’est ça la voie pourvue par
Dieu pour perfectionner Son Eglise. Si nous essayons tout le reste (théologie,
enseignement, tout le reste), cela ne marchera jamais. Cela n’a jamais marché, et
cela ne marchera jamais.
Il nous faut revenir à la voie de Dieu. Dieu a une voie pour financer une église, ce
n’est pas en confectionnant des couvertures et en offrant des soupers de
bienfaisance, mais c’est que chaque homme paie ses dîmes et ses offrandes dans
l’église, suivant la voie ordonnée par Dieu. C’est ça la voie pourvue par Dieu pour
cela.
Dieu a une voie pourvue pour qu’un homme entre dans l’église.
Aujourd’hui, le moyen par lequel nous faisons entrer un homme dans l’église, c’est
en lui remettant une lettre de recommandation ; on le fait entrer dans l’église par
une main d’association, en lui aspergeant la tête avec une petite salière pleine
d’eau, et on le fait entrer dans l’église.
14. Ce n’est pas ça que Dieu a dit. Dieu a une voie différente de celle-là pour
faire entrer les gens dans Son Eglise. Nous avons tous été baptisés dans un seul
Esprit pour former un seul Corps, par le Saint-Esprit. C’est la voie pourvue par
Dieu pour faire entrer les hommes, les chrétiens dans l’Eglise, les croyants.
La Bible dit… Le jour de la Pentecôte, Pierre a dit : « Repentez-vous, que
chacun de vous soit baptisé au Nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés ;
et vous recevrez le don du Saint-Esprit. Car la promesse est pour vous, pour vos
enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur
notre Dieu les appellera. »
Cela doit continuer sans cesse ; tant que le Seigneur appelle, la promesse
du Saint-Esprit subsiste. C’est vrai. C’est la voie pourvue par Dieu pour entrer dans
l’Eglise. Et il est écrit : « Dieu ajoutait chaque jour à l’Eglise. Le Seigneur Lui-
même ajoutait chaque jour à l’Eglise ceux qui étaient sauvés. »
Eh bien, le pasteur n’ajoutait jamais chaque jour, le conseil n’ajoute jamais chaque
jour, mais Dieu ajoutait chaque jour ceux qui étaient sauvés. C’est la voie pourvue
par Dieu. C’est ce qui a mis notre église en difficulté aujourd’hui, c’est parce que
nous y avons ajouté chaque jour. Mais aujourd’hui, c’est Dieu qui doit ajouter
chaque jour. Amen.
15. Voici ce que je pense : Nous, nous ajoutons chaque jour à notre
dénomination, mais Dieu ajoute chaque jour à l’Eglise des nés de nouveau. Là,
c’est l’Eglise pourvue par Dieu, la voie pourvue par Dieu, le peuple pourvu par
Dieu. Dieu a toujours pourvu à une voie.
Au commencement, quand Dieu dans Son… Oh ! Comme nous pouvons jeter le
fondement pour ceci, si Dieu le voulait et si nous en avions le temps, que quand le
6 LA VOIE POURVUE PAR DIEU POUR TRAITER LE PECHE
soleil allait se coucher le soir, Dieu pourvoyait à la lune pour donner une lumière
d’une intensité plus faible. Eh bien, la lune et le soleil, c’est parfaitement le mari et
la femme (c’est vrai.), le mari et la femme.
16. Et le… quand le soleil se couche, il va loin derrière le monde et reflète sa
lumière sur la lune afin que la lune donne une lumière de faible intensité pendant la
nuit. C’est juste comme Jésus, quand Il était ici sur terre ; Il est parti, Il est retourné
au Ciel et Il a renvoyé le Saint-Esprit à l’Eglise qui est la Lumière, à Sa place,
aujourd’hui : C’est parfait.
Mais, rappelez-vous, la lune n’émet pas du tout de lumière. La lune ne le
fait pas. C’est toujours la lumière du soleil sur la lune. Amen. C’est ce qui se passe
aujourd’hui. Ce n’est pas l’Eglise. C’est le Saint-Esprit sur l’Eglise qui fait cela,
non pas l’Eglise. C’est la voie pourvue par Dieu. Ce n’est pas de voir si nous
pouvons avoir un million de plus en 54, ce n’est pas là notre programme. Si Dieu
va ajouter chaque jour à l’Eglise ceux qui sont sauvés jusqu’à… C’est–c’est ce
dont l’Eglise a besoin aujourd’hui. C’est ce dont nous avons besoin aujourd’hui.
C’est ce dont nous avons besoin, retourner dans la voie de Dieu.
C’est juste comme l’étoile du matin. Si je sors ce soir et que je reste éveillé
jusqu’à l’apparition de la grande étoile du matin … Elle brillera dans le ciel un peu
avant l’aurore, le matin. Je dirais : « Grande étoile du matin, qu’est-ce qui te fait
briller ? Et qu’est-ce qui vous fait briller, vous toutes les étoiles ? »
Eh bien, si elle pouvait me répondre, elle dirait : « Eh bien, Frère Branham,
ce n’est pas moi qui brille ; c’est le soleil qui brille sur moi. C’est ce qui me fait
briller. »
17. Il n’y a pas longtemps, quelqu’un m’a dit–a dit : « Ne pensez-vous pas que
ces gens qui crient Amen et Alléluia, et tout comme cela dans des réunions, ne
pensez-vous pas qu’ils sont juste un peu emballés ? »
J’ai dit : « Non, ils ne font que briller. C’est exact. Ce n’est pas moi qui
brille ; ce n’est pas vous qui brillez ; c’est Dieu qui brille sur nous par le Saint-
Esprit, vous donnant la naissance. »
De même que l’étoile du matin reflète la lumière en l’absence de Christ,
par la démonstration de Sa puissance, l’Eglise répand la Lumière dans ce temps
sombre. Bientôt, l’aurore se lèvera et le Fils de la Justice se lèvera avec la guérison
sous Ses ailes. Ce corps mortel revêtira l’immortalité. Nous Le verrons tel qu’Il est,
et nous serons rendus semblables à Son propre corps glorieux, et nous ne serons
plus jamais malades, ou nous n’aurons plus de chagrin, ni de déception. C’est…
Nous attendons le Fils.
18. Et si vous remarquez bien, l’enseignement même de la nature… Observez
la nature si vous voulez voir Dieu. Dieu dans Sa glorieuse nature. Observez, juste
avant le lever du soleil, le matin… Esaïe, je pense, c’était un prophète qui, une fois,
a dit : « Sentinelle, qu’en est-il de la nuit ? » Il a dit : « La–la nuit vient, le matin
vient, et la nuit aussi. »
Phoenix, Arizona, USA Vendredi 5 mars 1954, soir 7
Si vous remarquez bien, il a bien suivi l’ordre des Ecritures. Observez la
première chose qui apparaît avant que la nuit tombe… Chaque fois, avant la–
l’aube, il fait très sombre. Il fait toujours plus sombre juste avant l’aube. C’est
parce que la lumière fait pression et condense les ténèbres. Et c’est en ce moment-
là que l’étoile du matin apparaît.
Il n’y a que ceux qui se lèvent tôt qui voient donc l’étoile du matin. Et je
pense que dans cette grande heure des ténèbres, juste avant l’aube, l’Etoile du
matin a une fois de plus brillé, répandant Sa Lumière. Ceux qui se lèvent tôt, non
pas ceux qui restent assis là : « Je serai sauvé l’année prochaine. Je serai sauvé la
semaine prochaine. », ceux qui se lèvent et sortent, ceux-là voient l’Etoile du
matin ; ils se réveillent de leur déchéance et de leur sommeil dans ce monde
moderne de la théologie, et ils entrent dans les puissances du Saint-Esprit. Les
richesses immuables de Dieu répandues dans notre cœur, accomplissant des signes
et des prodiges. Eh bien, assurément que nous nous levons et nous Lui rendons
gloire. La Glorieuse Etoile du matin, j’y pense. Et puis, quand Il viendra, nous Le
verrons alors tel qu’Il est, nous aurons un corps semblable au Sien, nous serons
quittes de la maladie, de toute culpabilité, et nous serons avec Lui éternellement.
19. Bon, nous pensions jadis à quelque chose de ce genre, l’étoile du matin
reflétant la lumière. Autrefois, j’aimais me rendre à une certaine rivière, un petit…
là dans les montagnes, là où on va des fois faire la pêche et la chasse.
Je me souviens avoir été là il n’y a pas longtemps. Quand je pêchais un
matin, j’avais dressé ma petite vieille tente, j’attrapais des truites. Oh ! comme
j’aime faire ça ! Et un matin, je pêchais, et je–je suis arrivé, je suis revenu à ma
tente, et ma tente était détruite.
Il y avait un grand troupeau de petits ours noirs dans cette contrée. Et une
vieille mère ourse et ses petits oursons étaient entrés dans cette tente-là et l’avaient
taillée en pièces. Le problème, ce n’était pas ce qu’ils mangeaient, c’était ce qu’ils
détruisaient. Et alors, je–j’ai remarqué en m’approchant… Je tenais juste une petite
hache en main, j’étais allé couper des buissons afin que je puisse descendre jeter
ma…pêcher.
Et j’ai remarqué la vieille mère ourse, elle s’est un peu enfuie et elle a
roucoulé. Et l’un des oursons a bondi et a fui avec elle. L’autre petit ourson, je me
demandais quoi diantre il faisait. Il était simplement installé là, sa petite tête
penchée comme ça. Eh bien, je me suis dit : « Eh bien, c’est un très bon gibier, ce
petit animal. »
20. Eh bien, j’ai entendu la vieille mère ourse roucouler à l’autre petit. Je me
suis dit : « Eh bien, je n’aimerais pas trop m’approcher, parce qu’elle peut grimper
à l’arbre aussi vite que moi. Je ne voudrais donc pas trop m’approcher d’elle. »
Et… Elle était là, dehors, elle se relevait et roucoulait un peu.
J’avais un vieux fusil déglingué qui était déposé là, mais je pensais que
c’était donc mis en pièces à force d’être martelé par de pattes. Alors, je me suis dit :
« Elle peut courir plus vite que moi. » Et je–je ne voulais pas qu’elle me griffe.
8 LA VOIE POURVUE PAR DIEU POUR TRAITER LE PECHE
Alors, je–j’ai continué à observer le petit ourson, et j’ai vu qu’il faisait quelque
chose. Et je–je me suis demandé ce que faisait ce petit ourson. Et quand je me suis
approché de là pour regarder tout autour comme ça, je me suis davantage approché
tout en surveillant la mère ourse, pour voir ce que faisait ce petit ourson.
21. Vous savez, je–j’aime les crêpes. Je ne sais pas si vous les aimez ou pas. Là
dans le Sud, nous les appelons les flapjacks [les crêpes]. Et c’est très bon. Et je–
j’aime mettre le miel dessus, et j’en avais tout un seau. Et je… ce petit animal aime
des choses sucrées ; vous savez combien les ours aiment les choses sucrées. Il avait
donc enlevé le seau, le couvercle du seau. Et j’en avais un très grand seau bien
plein, car j’aime beaucoup le miel. Vous savez, je suis baptiste ; je ne les asperge
pas ; je les baptise. Je déverse une bonne couche compacte dessus.
Ainsi donc, en fait, sur… ce drôle d’ourson avait déplacé le seau de là. Il y
avait flanqué sa petite patte, et puis, il léchait cela comme ça. Il était couvert de
miel de la tête aux pattes. Je n’avais jamais vu tant… Et il m’a regardé, et le petit
ourson, ses yeux étaient tout refermés, vous savez ; il m’a regardé. Il s’est retourné
et a de nouveau enfoncé sa petite patte ; il a simplement continué à lécher le miel.
Je me suis dit : « Il n’y a pas de condamnation pour celui qui est en Jésus-
Christ. Peu importe combien c’est dangereux là, si vous léchez cela, vous ne
remarquez pas cela. » C’est tout.
22. Cela me rappelle une bonne réunion du Saint-Esprit à l’ancienne mode, il
n’y a pas de condamnation, pas du tout, les mains sont plongées dans les…
jusqu’aux coudes, dans le miel de Dieu, dans la puissance de Dieu. Ce qui se passe
vous importe peu. Vous continuez simplement. Ils disent : « Eh bien, je ne crois pas
dans la guérison divine. » Cela ne change rien pour vous, si vous léchez du miel ou
de la mélasse, continuez simplement à lécher. C’est tout. C’est ce dont nous avons
besoin.
Alors, j’ai remarqué, après qu’il en avait eu assez, que ce petit animal est
parti. Et ce qu’il y avait de drôle, c’était qu’il était totalement couvert de miel, et
quand il est allé là, sa maman et l’autre ourson l’ont léché. Cela m’a rappelé une
réunion. Quelqu’un va à une réunion, il passe un bon moment et rentre chez lui, et
les autres veulent le lécher le reste de la nuit. C’est vrai. Observez Dieu en action
par Sa grande puissance dans Sa nature.
23. Autrefois, je me rendais à une vieille source là pour boire. Et chaque fois
que je buvais à cette vieille source, je remarquais que… Un jour, je me suis assis, je
lui ai simplement parlé. Et, oh ! elle était tellement heureuse, elle bondissait,
bouillonnait.
J’ai dit : « Je me demande ce qui rend cette source si heureuse tout le
temps. » Je l’ai regardée et je me suis dit : « Eh bien, si tu pouvais parler, j’aurais
aimé te poser quelques questions : Pourquoi es-tu si heureuse ? Es-Tu si heureuse
parce que je bois de toi ? »
Si elle pouvait parler, elle dirait : « Non. »
Phoenix, Arizona, USA Vendredi 5 mars 1954, soir 9
Je disais : « Peut-être que tu es heureuse parce que les biches et les ours
boivent de toi. »
Elle dirait : « Non. »
« Eh bien, qu’est-ce qui te fait bouillonner tout le temps ? »
24. Et si elle pouvait parler, elle dirait : « Eh bien, Frère Branham, ce n’est pas
moi qui bouillonne. C’est quelque chose derrière moi qui me prêche, qui me fait
bouillonner. »
Et c’est ce qui se passe dans une réunion du Saint-Esprit à l’ancienne
mode. Ce ne sont pas ces cris ; c’est la puissance de Dieu qui agit en eux qui
bouillonne, qui manifeste les puissances du Dieu vivant, la voie pourvue par Dieu
pour fournir de l’eau, le puits artésien, jaillissant… les joies…
Les procédés de Dieu, Il a toujours une voie pour traiter. Il a une voie
aujourd’hui pour traiter avec des individus. Parfois, si vous ne voulez pas
L’écouter, Il permettra au diable de vous faire quelque chose, de telle manière qu’Il
peut vous prendre, vous étendre sur le dos, parfois, afin que vous soyez obligé de
lever les yeux. C’est souvent là la voie pourvue par Dieu pour accomplir cela.
25. La voie pourvue par Dieu dans le jardin d’Eden, quand l’homme avait
péché… Et quand Dieu a vu que cet homme avait péché, quel horrible tableau
c’était, quand l’homme s’était lui-même séparé de son Créateur ! C’est bien là la
nature même de l’homme, aussitôt qu’il s’était rendu compte qu’il avait perdu sa
communion avec son Créateur, au lieu de venir confesser lui-même ses torts, il a
fui et s’est caché. C’est comme ça que l’homme agit toujours : au lieu de venir
confesser qu’il a tort, il fuit se cacher. Et c’est ce qu’il fait toujours. L’homme,
c’est simplement dans l’homme de faire ça.
Eh bien, alors Dieu a parcouru le jardin, craint : « Adam, Adam, où es-
tu ? » Ça devrait être Adam en train de crier : « Père, Père, où es-Tu ? J’aimerais
venir auprès de Toi pour mettre les choses en ordre. »
26. Mais il tenait à se cacher. Alors, il s’est confectionné un tablier en feuille
de figuier, Eve et lui. Et ils se sont dit que ça marcherait. Mais quand ils en sont
arrivés à la véritable confrontation… Voilà donc, quand ils ont eu à se tenir dans la
Présence de Dieu, leur propre religion n’a pas marché. C’est vrai.
Ce soir, mon ami, tu peux être membre de l’une de ces belles églises d’ici, si c’est
ça le genre de religion que Tu as ce soir… que toi-même tu as fabriquée.
« J’observe la règle d’or. Je ne fais du mal à personne. » Cela ne subsistera pas du
tout. Absolument pas. Dieu a une voie pourvue pour vous. Dieu a une voie pourvue
ce soir.
Alors, Dieu est allé tuer quelque chose, peut-être une brebis, et Il a ramené
des peaux ensanglantées de brebis et Il les a jetées dans le buisson. Alors, Adam et
Eve se sont enveloppés dans ces buissons–dans ces buissons et se sont eux-mêmes
couverts et ils sont entrés dans la Présence de Dieu.
10 LA VOIE POURVUE PAR DIEU POUR TRAITER LE PECHE
27. Alors, quand Dieu a prononcé le jugement : « Puisque tu as écouté ta
femme et non Dieu, Je t’ai tiré de la poussière de la terre, tu retourneras à la
poussière de la terre. Eve, puisque tu as écouté le serpent plutôt que ton mari… »
Ce qu’Il ferait à elle, au serpent et tout. Je peux alors voir Adam et Eve partir, la
longue chevelure noire et touffue d’Adam, des larmes leur coulant sur les joues ; il
s’est avancé vers Eve, le corps le plus beau ; les bras et les épaules très solides
d’Adam, le sang coulait sur ses jambes en dessous de ces peaux de brebis. Et alors
qu’ils étaient sur le point de partir, je peux entendre quelque chose faire [Frère
Branham imite le bruit de claquement. – N.D.E.], on dirait claquer. Qu’est-ce ?
C’étaient ces vieilles peaux de brebis ensanglantées qui claquaient sur la jambe
d’Adam.
28. Puis, je vois le tableau le plus dramatique de toute la Bible. Je peux voir ce
Grand Dieu Jéhovah, qui remplissait tout l’espace et tout le temps. Même si le
regard pouvait parcourir des siècles et des siècles, on ne verrait jamais Son
commencement ni Sa fin.
Je peux voir tout cela descendre sous la forme d’un entonnoir et former
quatre petites lettres : love [l’amour]. Il ne pouvait pas supporter de voir Son fils et
Sa fille s’en aller dans la disgrâce. Alors, Il a dit : « Je mettrai inimitié entre ta
semence et la semence du serpent. »
Changeons de tableau pendant quelques instants et voyons cela 4.000 ans
plus tard. Tenons-nous dans la ville de Jérusalem, Dieu traite maintenant avec le
péché, Sa façon de juger. Et alors, dans la ville de Jérusalem, je peux entendre
quelque chose descendre, traîné dans les rues pavées, une foule agitée criant
comme une meute de loups, réclamant le sang de l’agneau. Je vois, descendant la
rue, je vois un petit Homme mince et frêle, une couronne d’épines à la tête et le
sang Lui coulant au visage, le sang sur toutes Ses traces…
29. J’ai regardé, et j’ai vu partout sur Son petit habit, confectionné sans défaut,
sans couture plutôt. Il y avait de petites taches sur tout Son vêtement, de petites
taches rouges. Alors que jefixe le regard sur les petites taches, je vois qu’elles
s’agrandissent de plus en plus. C’est quoi, ces taches ? Peu après, elles forment
toutes une seule grande tache. J’entends encore quelque chose [Frère Branham fait
un bruit de claquement. – N.D.E.] claquer sur la jambe du deuxième Adam.
C’était l’Agneau pourvu par Dieu, la voie par laquelle Dieu traitait pour les
pécheurs. Il s’est revêtu de la nature du corps de péché, Il est descendu ici, Il a été
créé à l’image de l’homme, et Il gravissait la colline de Golgotha, là, saignant,
bêlant… Oh ! Quand Il était suspendu là, entre les cieux et la terre…
30. Quel beau tableau nous retrouvons en Eden, vite ! Quand je vois Abel
chercher à trouver comment il peut trouver faveur devant Dieu… Caïn, un grand
homme, un homme religieux. Il est descendu, s’est bâti une église aussi belle que
votre église. Il a bâti un autel ; il a offert un sacrifice ; il a rendu hommage à Dieu.
Si tout ce que Dieu exige, c’est que vous ayez foi en Lui… Caïn n’était pas un
incroyant. Caïn était un croyant. Certainement qu’il l’était.
Phoenix, Arizona, USA Vendredi 5 mars 1954, soir 11
Caïn n’était pas seulement cela, mais il était un adorateur. Et Caïn était un
authentique membre d’église. Alors, il a bâti un autel pour le Seigneur, il s’est
agenouillé devant le Seigneur et a prié. Si Dieu est juste, ce qu’en fait nous savons
qu’Il est, alors, un autel, une église, un sacrifice, la foi en Dieu, si c’est tout ce que
Dieu exige, Il serait injuste d’avoir condamné Caïn.
31. Mais Dieu a une voie à laquelle Il a pourvu, et chaque homme doit suivre
cette voie qui a été pourvue. Dieu a pourvu à une voie ce soir, et vous devez la
suivre. Abel l’avait suivie. Et, tenez, peut-être Caïn avait bâti l’église la plus grande
et la plus jolie. Et il a placé ses lys et autres.
On approche de Pâques. Vous de Phoenix, vous irez aux services de Pâques. Tout
le monde va au service de Pâques et montre son nouveau chapeau. C’est en ordre.
Et ils vont là… Autrefois, je disais à l’assemblée, quand j’étais un prédicateur
baptiste, je disais : « Joyeux Noël à vous. Je ne vous verrai plus jusqu’à la Noël. »
A chaque Pâques… On les revoit à la Noël.
Très bien, on change un peu les habits et on revient. C’est en ordre. Les
voici venir là, c’est une disgrâce. C’est vrai. Assurément.
32. Et les voici venir. Regardez-les. Probablement que Caïn avait placé des
fleurs, des fleurs de Pâques, sur l’autel, comme vous allez le faire sur l’autel. Il y
aura des dizaines de milliers de dollars, oui, jusqu’à des millions de dollars
dépensés en Amérique pour des fleurs de Pâques, à mettre sur l’autel de l’église.
Dieu n’a pas besoin de fleurs sur l’autel ; Il vous veut, vous, sur l’autel. L’autel n’a
pas été fait pour des fleurs, il a été fait pour l’homme. C’est vrai.
Mais vous envoyez des fleurs au lieu de vous y retrouver. C’est ce que
Caïn a fait. Voyez d’où ça vient. Et voici venir Abel, sans rien de beau, rien de joli.
Eh bien, je pense qu’à l’époque on n’avait pas de chanvre, probablement qu’il
enroulait une branche de vigne autour du cou du petit agneau.
33. Le voilà venir, tirant le petit agneau ; et comme cet agneau pressentait la
mort, il résistait. Je me demande à quel genre de mort s’attendait ce petit agneau en
venant. Il l’a placé sur une pierre, a renvoyé sa tête en arrière ; peut-être qu’il
n’avait ni couteau ni lance à l’époque. Alors, il a pris juste une pierre tranchante et
s’est mis à lui couper le petit cou.
Avez-vous déjà entendu un agneau mourir ? Vous entendez le cri le plus pathétique
que vous ayez jamais entendu quand vous entendez un agneau mourir. De toute
façon, on lui a donné un coup aux petites veines jugulaires avec cette pierre, et le
sang a giclé sur sa petite laine, y a baigné ; Dieu a baissé le regard et a dit : « C’est
ça. »
34. Qu’est-ce que cela annonçait ? Cela annonçait que 4.000 ans plus tard,
l’Agneau de Dieu serait suspendu au Rocher des Ages, jugé par Dieu pour
l’homme pécheur, Il était suspendu là, et Sa chevelure ensanglantée faisait couler le
sang sur Ses épaules, annonçant…
12 LA VOIE POURVUE PAR DIEU POUR TRAITER LE PECHE
Abel ne pouvait pas comprendre ce que cet agneau disait. Et Jésus, quand Il
mourait, Il a parlé dans une langue inconnue : « Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi
M’as-Tu abandonné ? » Il était l’Agneau de Dieu mourant sur l’autel, l’Innocent
pour les coupables, c’est ainsi que Dieu a traité le péché.
Il n’y avait rien du tout que l’on puisse faire, c’est tout… Dieu avait déjà
fait cela ; il vous faut l’accepter, et par la grâce du Père, croire cela. Et Dieu
confirmera votre foi en vous donnant le baptême du Saint-Esprit. C’est exact.
35. Si vous n’avez pas reçu le Saint-Esprit depuis que vous avez cru, il y a
quelque chose qui cloche quelque part. Dieu donne le baptême du Saint-Esprit à
tout le monde, à chaque croyant. C’est exact. C’est la confirmation de votre foi.
Abraham avait cru en Dieu par la foi, exact. Mais Dieu lui a donné le sceau
de la circoncision comme confirmation de sa foi. Et Ephésiens 4:30 dit :
« N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu par lequel vous avez été scellés pour le
jour de la rédemption. »
Donc, le sceau de la confirmation de votre foi, c’est le baptême du Saint-
Esprit. Amen. Là, Dieu traite, Il pourvoit à une voie pour les pécheurs. Esaïe a dit
qu’il était… « Qui a cru à ce qui nous était annoncé ? Qui a reconnu le bras de
l’Eternel ? » Il s’est élevé comme une faible plante, semblable à une brebis muette
qu’on mène devant ceux qui la tondent, Il n’a point ouvert la bouche, cependant
nous L’avons considéré comme puni, frappé de Dieu.
36. Comment Dieu a dû déverser tout le jugement divin : C’était le jugement
contre le péché que Jésus-Christ portait vers le Calvaire. C’était le jugement contre
la maladie qui Lui avait meurtri le dos. Et là, pour payer le prix de la culpabilité,
pour une race des mortels, là, Jésus-Christ est allé au Calvaire et Il a payé le prix.
Et quand Son Sang a jailli de Ses veines, pendant que la terre…?... embaumé Son
corps de Son Sang de juste… Et là, Il s’est écrié : « Tout est accompli. » Quoi ? Le
prix du jugement a été payé. Tout ce que Dieu exigeait était entièrement payé au
Calvaire. Quelle foi !
« Il a été blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités, le châtiment qui
nous donne la paix est tombé sur Lui, et c’est par Ses meurtrissures que nous avons
été guéris. » Cela a été accompli au Calvaire pour chaque croyant qui l’acceptera
comme ça, qui acceptera Christ.
37. Je le dis souvent, Jésus-Christ, quand Il a été amené au Calvaire, je vois un
artiste Le peindre sur un tableau, revêtu des habits. Frère, on Lui avait fait tout ce
qu’on Lui pouvait de déshonorant. Je pense qu’on L’avait déshabillé, on L’avait
battu, et on Lui avait fait tout ce qu’on pouvait faire.
Pourquoi ? Il devait payer tout le prix pour vos péchés. Il devait payer tout
le prix pour mes péchés. Mais c’est là qu’Il a vaincu la mort. C’est là qu’Il a vaincu
le séjour des morts. C’est là qu’Il a vaincu la tombe. C’est là qu’Il a vaincu pour
votre paix. Alléluia ! C’est là qu’Il a vaincu vos sentiments. C’est là qu’Il a en payé
Phoenix, Arizona, USA Vendredi 5 mars 1954, soir 13
le prix. C’est ce que Dieu exigeait. Il a fait disparaître la bosse et–et la tache du
péché. Il est souvent dit…
38. Aujourd’hui, je me tenais là, observant un ouvrage des abeilles. Et
j’observais ces abeilles, je me suis dit : « Eh bien, si jamais une abeille pique une
personne, son aiguillon reste donc dans cette personne, et elle ne peut plus piquer.
L’aiguillon de l’abeille est perdu. Chaque insecte qui vous pique une fois, c’en est
fini pour lui, parce qu’il laisse là son aiguillon. »
Et je vous assure, Jésus-Christ, au Calvaire, a arraché l’aiguillon de la mort
et du péché, et là, nous… La maladie n’a plus de contrôle. Dieu en a déjà enduré la
souffrance lors du jugement. Jésus a arraché l’aiguillon du péché. Jésus a arraché
l’aiguillon de la maladie. Jésus a arraché l’aiguillon de Satan. Jésus a arraché
l’aiguillon du péché, et ce soir, il est impuissant. Alléluia ! Il ne peut que
bourdonner et faire beaucoup de bruit, mais il n’a plus d’aiguillon.
39. Paul a dit : « Ô mort, où est ton aiguillon ? Ô mort, où est ta victoire ? Mais
grâces soient rendues à Dieu qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-
Christ. » Amen.
Prions.
Notre Père céleste, nous Te remercions ce soir pour avoir arraché
l’aiguillon de la mort. Toi et Tes heures... Seigneur, comment l’aiguillon de la mort
T’avait mordu, comment l’aiguillon de la maladie était resté dans Ton corps. Et là,
Tu as porté nos infirmités, cet aiguillon de chagrin, cet aiguillon de cancer, cet
aiguillon de maladie qui T’avait piqué dans le corps… Mais Tu l’as paralysé.
Alléluia ! Cela ne peut plus piquer. Quand nous entrons en Toi, Seigneur, là, nous
sommes sans péché, pas par nous-mêmes, nous sommes tous des pécheurs ; mais
en Toi, nous ne sommes pas des pécheurs ; nous sommes des fils et des filles de
Dieu. Cet homme agité qui n’a pas de repos ni de paix ce soir, Tu as été blessé pour
ses péchés et brisé pour son iniquité, et le châtiment qui lui donne la paix est tombé
sur Toi. Et un homme et une femme ici ce soir qui sont si chargés de maladie, c’est
par Tes meurtrissures que Tu les as guéris.
40. Ô Eternel Fils ressuscité du Dieu vivant, viens briller sur nous ce soir avec
Tes bénédictions. Et puisses-Tu confirmer Ta Présence ici, afin que tout Ton
peuple puisse, d’un commun accord, être guéri et sauvé ce soir, car nous le
demandons au Nom de Jésus.
Et, Père, ces mouchoirs qui sont ici dans cette boîte, ils vont traverser
diverses régions du pays, ils iront aux malades et aux nécessiteux. Et je prie, ô
Seigneur, alors que j’impose les mains sur ces mouchoirs, que Tu guérisses chacun
d’eux et que Tu en tires gloire ce soir. Nous le demandons au Nom de Jésus-Christ.
Amen.
Excusez-moi. Il n’est pas étonnant que le poète, ainsi que chaque homme
qui ait jamais abouti à quelque chose, aient chanté les louanges de Dieu. Je peux
me souvenir du poète qui a dit :
14 LA VOIE POURVUE PAR DIEU POUR TRAITER LE PECHE
Au milieu des rochers qui se fendaient et des cieux assombris ;
Mon Sauveur inclina la tête et mourut ;
Le voile déchiré révéla le chemin
Vers les célestes joies et un jour sans fin.
41. Comment pouvez-vous vous détourner du Calvaire ? Si vous êtes malade,
regardez au Calvaire. « Tournez les regards vers Moi, vous toutes les extrémités de
la terre. »
Regarde et vis, mon frère, vis.
Regarde Jésus maintenant et vis.
C’est écrit dans Sa Parole, Alléluia !
Il n’y a pas que ça à regarder pour vivre.
Si regarder au type… Le mot serpent d’airain, le serpent… Vous direz :
« Le serpent représentait-il Jésus ? » Oui, le serpent représentait Jésus. Le serpent,
l’airain représentait le jugement divin. L’airain était transformé en serpent, cela
représentait le serpent déjà jugé. Et si regarder au type guérissait les gens, combien
plus efficace sera l’antitype aujourd’hui.
Vous pouvez regarder, comme ces gens qui regardaient le serpent d’airain
et qui vivaient, à combien plus forte raison vous pouvez regarder Jésus-Christ et
vivre après que tout le prix a été payé.
42. Y a-t-il un interprète pour les amis indiens ? S’il y en a un qui peut
interpréter, j’aimerais qu’il vienne à l’estrade juste un instant. J’aimerais leur parler
juste un instant. S’il vous plaît, quelqu’un qui peut interpréter dans la langue des
Apaches. Très bien, quelqu’un vient.
Maintenant, combien de pécheurs ici, ce soir, veulent regarder et vivre ?
Faites voir la main, ceux qui veulent dire : « Souvenez-vous de moi, frère
prédicateur. Je suis un pécheur. J’ai besoin de Jésus-Christ. » Je vais prier pour
vous maintenant. N’importe où aux balcons. N’importe où. Que Dieu vous bénisse,
monsieur. C’est la vérité de… Que Dieu vous bénisse, madame. Quelqu’un
d’autre ? Que Dieu vous bénisse. Quelqu’un d’autre ? Là au balcon vers la droite :
« Souvenez-vous de moi, Frère Branham, je ne suis pas encore chrétien. » Levez la
main.
Aux balcons derrière, quelque part dans la salle, levez la main pour dire :
« Souvenez-vous de moi. » Que Dieu vous bénisse. Je vous vois, madame, là-bas.
43. Ô Père céleste, Tu as vu ces mains. Je prie maintenant, alors qu’ils se
rendent compte que les jugements de Dieu étaient sur Christ et que celui-ci a porté
dans Son corps l’iniquité de nous tous, qu’ils puissent venir humblement et
doucement maintenant même vers Lui, et qu’ils disent dans leurs cœurs : « A partir
de ce soir, je servirai le Seigneur. » Accorde-le. Je Te prie de le leur accorder et de
confirmer leur foi avant la fin de la réunion, par le baptême du Saint-Esprit. Car
nous le demandons au Nom de Ton Fils bien-aimé, Jésus-Christ. Amen.
Phoenix, Arizona, USA Vendredi 5 mars 1954, soir 15
Est-ce l’interprète ? Bonsoir. Parlez-vous très bien anglais ? Très bien.
J’aimerais que vous vous teniez à côté de ce micro et que vous disiez exactement
ce que je dis aux–aux gens, s’il vous plaît. Est-ce un autre micro ? Très bien. C’est
très bien. Celui-ci suffira pour ça, c’est juste pour que nous saisissions sa voix.
44. [Frère Branham parle et un homme interprète ses paroles aux Indiens dans
l’assemblée. – N.D.E.] Mes bien-aimés amis Indiens, c’est avec un cœur plein
d’amour que je viens vers vous. J’ai souvent pensé à vous, depuis que j’étais avec
vous à San Carlos. J’ai parlé de votre foi à travers le monde.
Je regrette de ne pas avoir une occasion cette fois-ci d’aller à la réserve. J’ai
demandé aux gens si on pouvait consacrer cette soirée pour vous tous. Que le
Seigneur vous bénisse. Vous êtes les enfants de Dieu. Je suis votre frère.
Maintenant, si vous avez lu la Bible et que vous avez entendu parler de
Jésus-Christ ce soir, si Jésus-Christ est ressuscité d’entre les morts, alors, Il est le
même aujourd’hui qu’Il était autrefois. Nous avons lu à Son sujet dans la Bible, un
Homme de chagrin, habitué à la souffrance. Il ne prétendait pas être un grand
homme. Il ne prétendait pas être un guérisseur. Il disait : « C’est Mon Père qui
habite en Moi qui fait les œuvres. »
45. Quand Il est passé près de la piscine de Béthesda, dans Jean 5, il y avait
beaucoup de gens aux membres tordus et des affligés couchés là. Et Il est passé à
côté d’eux. Il a trouvé un homme couché sur un–un grabat, Il lui a demandé :
« Veux-tu être guéri ? » En effet, Jésus savait qu’il était couché là et qu’il était
malade depuis longtemps. Et il… Cet homme a été guéri. Et puis, Il a dépassé les
autres.
Au verset 19 du même chapitre, Il a été interrogé par les Juifs. Il a dit :
« En vérité, en vérité, Je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de Lui-même, Il ne
fait que ce qu’Il voit faire au Père, car ce que le Père fait, Il le montre au Fils. Le
Père agit jusqu’à présent, Moi aussi J’agis. » Ainsi, Il ne faisait que ce que le Père
Lui montrait en vision.
46. Nous Le voyons avec la femme au puits. Il l’a regardée, Il a dit : « Donne-
moi à boire. »
Et elle a répondu : « Le puits est profond. » La conversation a continué.
Puis, finalement, Il a dit : « Va chercher ton mari. »
Elle a dit : « Je n’ai point de mari. »
Il a dit : « Tu en as eu cinq. »
Elle a dit : « Je vois que Tu es Prophète. » Et elle est entrée dans la ville en
courant, disant : « Venez voir un Homme qui m’a dit tout ce que j’ai donc fait. » Il
ne lui avait point dit tout ce qu’elle avait fait, mais Il lui a dit quel était son
problème.
47. Quand Philippe a trouvé Nathanaël, il a dit : « Viens voir qui nous avons
trouvé, Jésus de Nazareth, le Fils de Joseph. »
16 LA VOIE POURVUE PAR DIEU POUR TRAITER LE PECHE
Il a dit : « Peut-il venir de Nazareth quelque chose de bon ? »
Il a dit : « Viens, et vois. »
Et quand il est entré dans la ligne de prière (Maintenant, écoutez.), Jésus a
dit : « Voici un Israélite dans lequel il n’y a point de fraude. » Cela l’a étonné.
Il a dit : « D’où me connais-Tu, Rabbi ? »
Il a répondu : « Avant que Philippe t’appelât, quand tu étais sous l’arbre. »
Il a dit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. »
48. Eh bien, si Jésus… Puis, avant de quitter la terre, Jésus a dit : « Vous ferez
aussi les œuvres que Je fais. »
Eh bien, si Jésus est ressuscité d’entre les morts, Il fera donc ce soir les
mêmes œuvres qu’Il faisait quand Il était ici sur terre. Eh bien, Il ne guérissait pas.
Il avait seulement des visions et Il faisait ce que le Père Lui montrait de faire.
Eh bien, donc, s’Il est ressuscité d’entre les morts, Il accomplira la même
chose ce soir, cela fera de Lui le même hier, aujourd’hui et éternellement. Est-ce
vrai ? Eh bien, s’Il vient ce soir et qu’Il reproduit cette Vie ici devant vous, Son
peuple, allez-vous L’accepter comme votre Guérisseur ? Que le Seigneur vous
bénisse.
49. [Frère Branham parle sans interprète. – N.D.E.] Maintenant, nous allons
appeler un certain nombre d’Indiens et leur dire d’avoir foi. Et si Jésus-Christ veut–
veut parler… Je ne parle même pas votre langue, mais si Jésus-Christ montre en
vision (vous pouvez le dire en vos propres termes, afin qu’ils le comprennent), si
Jésus-Christ se manifeste ici dans Son serviteur et qu’Il montre des visions comme
Il l’avait fait dans…?... comme Il l’avait fait devant la femme au puits, ou devant
Nathanaël, ou ces œuvres, cela prouvera qu’Il est ressuscité d’entre les morts et
qu’Il vit parmi Son peuple. (Maintenant, vous savez comment mettre cela
ensemble. » [L’interprète indien parle aux Indiens. – N.D.E.]
Et vous voyez que vous ne pouvez pas comprendre la langue, mais vous
sentez l’Esprit de Cela se répandre. C’est le même Saint-Esprit.
50. Maintenant, cette photo, cette photo qui a été prise, cette Lumière qui était
sur cette photo est, à mon avis, la même Colonne de Feu qui avait conduit les
enfants d’Israël. Trois minutes après ma naissance, Elle est entrée dans la chambre
où j’étais né, dans une petite cabane en rondins. Et ce même Ange de Dieu qui
avait conduit les enfants d’Israël conduit l’Eglise ce soir, le même Jésus, le même
hier, aujourd’hui et éternellement. Voyez, vous avez vu cela arriver. Comprenez-
vous cela, monsieur ? Elle a été prise… Très bien. [L’interprète parle encore. –
N.D.E.] Que Dieu vous bénisse. J’aimerais qu’en partant vous emportiez ceci à
votre réserve. Vous pouvez bien l’amener là et prier pour…?... Très bien.
51. Maintenant, vous… Maintenant, je dois faire venir un certain nombre.
(Voyez-vous ce que je veux dire ?), à partir de là et en prendre quelques-uns,
ensuite je pourrais voir par où commencer cela, comme nous le faisons
Phoenix, Arizona, USA Vendredi 5 mars 1954, soir 17
régulièrement avec une assistance régulière. Vous comprenez, la ligne de prière.
Et… Maintenant, je crois qu’il leur a distribué des cartes de prière. C’est une toute
petite carte et ça porte un numéro. Voyez-vous ? Faisons donc… Où est-il ? 1 à
100. Commençons vers… Eh bien, voyons, commençons par 35.
Demandez qui a… Dites-leur de regarder leurs cartes de prière pour voir qui a le
numéro 35, au verso, numéro 35. [L’interprète parle. – N.D.E.] Dites-leur de lever
la main. Eh bien, dites à cette femme de venir ici. Maintenant, dites-leur : 36, 37,
38, 39, 40. Ce sont les mêmes mots ? Les mêmes mots que…?... 40… Très bien.
41, 42, 43, 44, 45, 46, 47, 48, 49, 50.
52. Bon, combien dans la salle n’ont pas de cartes de prière ? Je veux dire
parmi ceux–ceux qui parlent anglais ici. Combien parmi vous n’ont pas reçu des
cartes de prière et veulent cependant que Dieu les guérisse ? Faites voir vos mains
partout. Voyez, voyez ? Très bien. (Demandez aux Indiens ici, s’il vous plaît, frère,
demandez-leur combien ici aimeraient être guéris ? Pas avec… Là même où ils
sont, demandez-leur s’ils veulent être guéris. Dites, si vous voulez être guéris, levez
simplement la main). [L’interprète parle. – N.D.E.]
Vous pouvez éprouver le sentiment des gens. Voyez ? Nous sommes
tous… Ce n’est pas nous qui constituons notre gouvernement ; nous en sommes
juste une partie comme vous. Mais nous avons tous de l’amour et de la sympathie.
Vous comprenez ce que je dis, car vous parlez anglais.
53. Maintenant, j’aimerais que tout le monde soit aussi respectueux que
possible. Et sœur, doucement, s’il vous plaît, Crois seulement, juste pendant
quelques instants, s’il vous plaît. J’ai… Combien pouvez-vous en prendre encore ?
Ils sont bien alignés là maintenant. Maintenant, tous les–les Blancs qui sont ici
comprennent que nous sommes–que nous sommes… comment nous conduisons
nos réunions.
Eh bien, évidemment, je suis… ne peux pas dire… nous Consacrons cela
aux amis indiens. Mais l’Ange du Seigneur, quand Il viendra, Il viendra sur
n’importe qui. Voyez-vous ? Alors, vous–vous… simplement–simplement
n’importe où que ça se trouve. Maintenant, soyez en prière et ayez foi ; et croyez de
tout votre cœur que le Seigneur Jésus vous accordera les bénédictions de Dieu ce
soir. Maintenant, doucement, s’il vous plaît, là.
Crois seulement (A ce micro…?... Très bien.)
Tout est possible…
Crois seulement,
Tout est possible,
… seulement.
Est-ce vous là frère ? Enchanté de faire votre connaissance, frère.
54. Maintenant, ce soir, faisons… que tout le monde soit donc calme. Et
maintenant, laissez le Saint-Esprit se mouvoir. Et gardez vos enfants près de vous,
parce que des maladies sont parmi les Indiens tout autant que parmi les autres
18 LA VOIE POURVUE PAR DIEU POUR TRAITER LE PECHE
peuples. Et ce sont les mêmes maladies ; les mêmes démons qui possèdent les
Indiens possèdent les autres. Et nous trouvons cela dans toutes les nations, partout
où nous trouvons la même action.
Ici même, quelqu’un… ces gens, cet homme qui parlait, vous pouvez dire
que c’était un chrétien et que le Saint-Esprit se mouvait. Vous ne pouvez pas
comprendre (voyez ?), mais vous saviez que c’était un chrétien. Il est votre frère.
Voyez ? Cela nous unit. Voyez ?
55. Eh bien, je ne suis pas responsable des critiqueurs. Je ne suis pas… Je ne
serai pas responsable, car les maladies vont d’une personne à l’autre. Et beaucoup
parmi vous ici savent ce qui se passe souvent dans des réunions. Et beaucoup de
gens ne sont plus ici sur terre ce soir à cause du manque de respect, beaucoup
parmi eux sont dans des asiles de fous et tout à cause du manque de respect.
Eh bien, vous comprenez que je–je ne parle pas un seul mot de leur
dialecte. Et le seul moyen au monde pour moi de le savoir, c’est par une vision.
Maintenant, la vision, peut-être, je ne parle pas leur langue, mais par la vision, on
voit exactement la même chose. Voyez ? Peu importe ce que c’était, si ce sont des
êtres, quoi que ce soit, c’est une vision. Cela montre exactement la même chose.
Cela ira vers eux tout comme ça le fait pour n’importe qui.
56. Maintenant, je… Frère Brown, veuillez venir ici, j’aimerais que vous…
Utilisez ce microphone et je parlerai juste… vous… Voyons, maintenant, peut-être
que je ferais mieux… Peut-être que je ferais mieux d’utiliser ce micro ici et laisser
le frère avoir… Non, ça ne marchera toujours pas. Comment avions-nous procédé
en Afrique ? Je pense que c’est comme ça que nous nous étions pris. Oui.
Eh bien, dites-lui de me regarder maintenant, à cette–cette femme ici.
Maintenant, interprétez mes paroles. [Le frère interprète frère Branham pendant
qu’il parle à la patiente. – N.D.E.] Bonsoir. Evidemment, je ne parle pas votre
langue, mais cependant le Seigneur comprend toute langue. Je vois que vous êtes
une croyante. Ceci est un tableau typique de la Bible, une fois de plus. Jésus avait
rencontré une femme de Samarie, et Il avait su quel était son problème.
Aussi, évidemment, nous ne nous connaissons pas. Mais Dieu nous connaît
tous deux. Dieu peut me révéler ce qui cloche chez vous. Croyez-vous cela ? Si–si
Jésus de Nazareth me faisait savoir ce qui cloche chez vous, L’accepteriez-vous
comme votre Guérisseur ? Maintenant, regardez-moi.
57. Maintenant, j’aimerais que les chrétiens qui sont ici, que tout le monde
prie. C’est juste un peu l’inverse. Voyez ? Et je suis un peu dérangé à ce sujet, en
effet, je peux voir que c’est–c’est différent. Je suis dérangé, il y a un… il y a des
esprits partout. Voyez-vous ? Mais c’est en ordre maintenant, que tout le monde
soit simplement–simplement en prière. Voyez, c’est tout ce que je vous demande,
pendant que je regarde cette femme. C’est une vision, ça doit devenir une vision,
vous savez cela, car je ne sais rien au sujet de la femme ; vous le savez. Et il n’y a
rien que je puisse faire, je ne fais que regarder et je vois ce qu’Il peut me dire.
Phoenix, Arizona, USA Vendredi 5 mars 1954, soir 19
Maintenant, au Nom de Jésus-Christ, le Fils du Dieu vivant, je prends
chaque esprit ici sous mon contrôle pour la gloire de Dieu. L’Ange du Seigneur est
ici maintenant. C’est pour ses yeux et aussi pour son estomac, en effet, c’est…
Dites-lui que quand elle mange, je vois qu’elle souffre après avoir mangé. C’est
vrai, n’est-ce pas ?
58. Elle ne peut pas me comprendre, elle ne saura donc pas. Elle a le cancer
d’estomac. Voyez ? Elle ne comprendra donc pas cela. Croyez-vous maintenant
qu’elle va… Dieu la guérira ? Elle se plaint beaucoup (Voyez ?), elle se plaint de…
Ce que c’est, c’est–c’est le gaz qui fomente, qui remonte comme ceci et ça l’étouffe
au niveau du cœur. Elle doit se relever ; souvent, elle doit se relever comme ça
après avoir mangé. Voyez ? Donc, c’est–c’est là sa maladie. Voyez-vous ?
Maintenant, que tout le monde soit respectueux. Cette femme ne peut pas vivre
longtemps si Dieu ne lui vient en aide. Soyez donc respectueux.
Dieu Tout-Puissant, Auteur de la Vie, baisse Ton regard cet après-midi,
Père, Toi qui as pitié de nous tous. Et cette pauvre vieille mère grisonnante se tient
ici, liée par cet ennemi ; j’implore la miséricorde divine pour elle, Seigneur, que Tu
sois bienveillant envers elle et que l’ennemi la quitte. Je réprimande cet ennemi, le
diable, qui cherche à lui ôter la vie ; au Nom de Jésus-Christ, sors d’elle. Allez
manger tout ce que vous voulez. Que Dieu vous bénisse. [Espace vide sur la bande
– N.D.E.]
59. Elle souffre des nerfs… Vous voyez, j’ai oublié ce que c’était. Voyez-
vous ? (Maintenant, je vais essayer de la reprendre ; dites-lui de continuer à me
regarder. Maintenant, saisissez ma voix. Dites-lui de me regarder, si elle)…?...
Nerveuse et vous êtes… Vous… C’est un mauvais esprit qui vous dérange,
et s’il y a… Vous avez besoin du Seigneur Jésus-Christ comme votre Sauveur. Un
mauvais esprit… Est-ce vrai ? (Demandez si c’est vrai.) Vous êtes tourmentée.
Vous avez senti quelque chose de démoniaque autour de vous, vous éprouvez un
sentiment très bizarre par moment. Elle me comprend maintenant.
Vous êtes toute bouleversée. Parfois, elle pense qu’elle perd la tête. La
voyez-vous secouer la tête à mon intention ? Sous l’inspiration, j’ai vu cela une fois
auparavant, dans ma vie. Vous êtes guérie, madame…?... Vous pouvez rentrer chez
vous maintenant, rétablie. Que Dieu vous bénisse… Que Dieu vous bénisse. Jésus-
Christ vous a sauvée et vous a aussi guérie. Au Nom de Jésus. Gloire au Seigneur.
Une femme qui parle l’indien m’a entendu parler en anglais. Elle m’a fait
signe de la tête. Une fois… C’était arrivé ailleur. Il y avait une petite Espagnole qui
était venue sur l’estrade, elle devait avoir un interprète. Et quand il y a eu la vision
et que je lui disais ce qui n’allait pas, elle m’a compris en espagnol alors qu’elle ne
connaissait même pas un seul mot anglais, et que moi, je parlais anglais, mais elle
m’a compris en espagnol. Mais quand l’inspiration s’était arrêtée, elle n’entendait
rien. C’est ce qui s’est passé avec cette dame-là. Elle me comprenait dans son
dialecte indien, alors que moi, je parlais en anglais.
20 LA VOIE POURVUE PAR DIEU POUR TRAITER LE PECHE
60. Eh bien, peu importe ce qui n’allait pas, évidemment, c’était une vision. Je
ne me rappelle pas cela. Mais quoi que ce fût, cela l’a quittée. En effet, tout était
devenu blanc autour d’elle, comme ça. Il n’y avait que cette lumière qui brillait
autour d’elle, et elle était dans un…
Venez. Très bien, regardez-moi maintenant, et répétez mes paroles. Voyez,
quand la vision est là, dites exactement ce que je dis, dites-le aussi vite que je–je le
dis parce que, quand elle me quitte, alors je… c’est quelque chose que je dois
regarder. Voyez-vous ? Et alors, dites-le à haute voix, aussi haut que vous le
pouvez à son intention, ou dites simplement les paroles. Répétez-moi tout le temps.
Soyez juste ma voix là-dessus. Voyez ?
61. Bonsoir. [L’interprète interprète frère Branham. – N.D.E.] Nous sommes
inconnus. Vous êtes chrétien. Elle aussi m’entend. Oh ! Comprenez-vous anglais ?
Oh ! eh bien, c’est… (Vous n’avez pas à répéter cela donc, à moins que ça soit
pour les autres.) Très bien. Alors, si vous parlez anglais, alors c’est beaucoup plus
facile pour moi. Voyez ?
Très bien. Nous sommes… Vous êtes chrétien ; en effet, votre esprit est
accueillant. Maintenant, je ne sais rien à votre sujet, monsieur. Je ne vous ai jamais
vu de ma vie, à ce que je sache. Et si je vous ai vu, je ne m’en souviens pas. Nous
sommes deux hommes, nous nous rencontrons ici sur terre, deux chrétiens sauvés
par le même Seigneur. Physiquement, il n’y a rien qui cloche en vous. Ce que vous
voulez faire, vous avez un appel au ministère pour prêcher l’Evangile, et vous
voulez que je vous impose vos mains… mes mains. Ô Dieu…?... bénis mon
frère…?... Mon frère, alors qu’il se tient… Gloire au Dieu vivant.
62. Maintenant, le Seigneur connaît toutes choses. Il n’y a rien devant Lui qu’Il
ignore en fait. Maintenant (au micro), au reste des Indiens [L’interprète interprète
frère Branham une fois de plus. – N.D.E.], regardez et croyez. Vous n’avez pas à
être ici sur l’estrade. Ayez simplement foi en Dieu. Croyez-vous que je suis
serviteur de Dieu ? Alors, regardez dans cette direction et croyez. (Faites venir
cette dame.)
Bonsoir. Nous sommes… Comprenez-vous ? (Est-ce qu’elle comprend
l’anglais ?) Eh bien, c’est bien gentil. Très bien. Croyez-vous que je suis Son
serviteur ? Vous êtes chrétienne. Vous savez que vous êtes dans la Présence de
Quelque Chose qui n’est pas votre frère, mais c’est quelque chose d’autre. Vous
souffrez d’une–d’une maladie. N’est-ce pas vrai ? Dans le flanc. Et c’est à un
endroit sur votre pied. Et c’est au pied gauche qu’il y a une tumeur. Est-ce vrai ?
Allez, Jésus-Christ vous rétablira.
63. Venez. Regardez. Parlez-vous anglais ? Alors, je pourrais vous aider en
tant que votre frère. Oh ! Voici celui qui a quelque chose dans le flanc. Ça fait mal,
c’est une affection de rein dans le flanc. Vous avez un bien-aimé qui est aussi
malade, un mari ou quelque chose comme cela, un homme souffrant de gastrite qui
est assis là même. Retournez tous deux dans votre réserve, vous allez être guéris.
Jésus-Christ vous guérit. Vous aussi, mon frère.
Phoenix, Arizona, USA Vendredi 5 mars 1954, soir 21
Disons : « Grâces soient rendues à Dieu. » [L’assemblée dit : « Grâces soient
rendues à Dieu. » – N.D.E.] Parlez-vous anglais ? Si le Saint-Esprit parle et me dit
ce qu’est votre maladie, accepterez-vous Jésus comme votre Guérisseur ? Il s’agit
de votre dos. Amen. Maintenant, partez, vous êtes guéri. Jésus-Christ vous guérit.
Très bien.
64. Croyez-vous le Seigneur Jésus ? Vous… Peut-être qu’elle ne parle pas
anglais. Parlez-vous anglais ? Oui. Très bien. Si Jésus me dit ce qu’est votre
maladie, croiriez-vous alors pour votre guérison ? Nous sommes inconnus l’un à
l’autre, évidemment. Vous souffrez du cœur. N’est-ce pas vrai ?
Mais c’est… Vous pensez que c’est la maladie du cœur. Ce n’est pas la maladie du
cœur. Vous souffrez le plus quand, je vois, quand vous vous couchez. C’est un
étouffement ; c’est une maladie de nerfs, ça arrive à cette période de la vie où vous
êtes, ça transforme la nourriture en gaz et ça fait pression sur votre cœur. Vous
allez cependant vous rétablir. Jésus-Christ vous guérit. Que Dieu vous bénisse.
Allez…?...
65. Très bien. Venez, madame. Nous sommes inconnus. Parlez-vous anglais ?
Eh bien, très bien. Si le Seigneur Jésus va… Soyez respectueux. Croyez-vous que
je suis Son serviteur ? Quelque chose d’étrange… Il y a une femme blanche
différente d’elle, qui se tenait là à côté d’elle.
Maintenant, il y a un esprit ici, un démon qui appelle au secours. C’est ce
qui se passe. C’est–c’est sur une–une femme blanche, un peu âgée, et c’est la
même chose que cette femme a…?... se tient ici…?... là… Oh ! Elle est ici. Vous
n’avez pas de carte de prière, n’est-ce pas ? Absolument pas. Croyez-vous que je
suis le prophète de Dieu ? Croyez-vous que je suis le serviteur de Dieu ?
Regardez dans cette direction, madame. Toutes les deux, vous souffrez de
la tuberculose. Vous souffrez de la tuberculose. Vous souffrez de la tuberculose. Ce
sont ces démons qui s’appellent l’un et l’autre. Oui, madame, c’est vrai. Vous avez
été amenée ici ce soir par votre fille. Et votre fille n’habite pas cette ville-ci ; elle
vient du sud, et elle se dirige vers le nord à partir d’une ville qui a une grande
colline avec beaucoup de cactus, c’est Tucson. Elle est venue et vous a amenée ici.
Est-ce vrai ? Levez-vous et sortez de votre fauteuil roulant, de votre brancard là, et
rentrez chez…?... au Nom du Seigneur Jésus. Très bien.
Parlez-vous anglais ? Vous souffrez de l’arthrite, n’est-ce pas ? Levez la
main…?... guérie… Descendez de l’estrade en vous réjouissant.
66. Venez, madame. Croyez-vous que je suis le prophète de Dieu ? Parlez-vous
anglais ? Parlez-vous anglais ? Croyez-vous que je suis Son serviteur ?
[L’interprète interprète frère Branham. – N.D.E.] Croyez-vous que je suis serviteur
de Dieu ? Elle est émue. C’est le Saint-Esprit sur elle. Ce–ce Feu est suspendu juste
au-dessus d’elle. Dites-lui de rentrer chez elle, prendre son souper, la gastrite l’a
quittée. Amen. Ayez foi en Dieu.
22 LA VOIE POURVUE PAR DIEU POUR TRAITER LE PECHE
Pourquoi priez-vous, madame ? Vous venez d’accepter le Seigneur Jésus
comme votre Sauveur. Vous souffrez donc des nerfs, est-ce vrai, la nervosité ?
Mettez-vous debout. Jésus-Christ vous guérit.
67. Très bien, vous, assise à côté d’elle là, qu’en est-il de vous avec la main
levée, la dame assise à côté d’elle, l’Indienne ? Dorothy, tenez-vous debout,
Dorothy. Vous avez mal dans le flanc. Est-ce vrai ? Vous êtes guérie.
Qu’en est-il de vous à côté d’elle ? Là, mettez-vous debout. Vous avez des
douleurs au cou. Est-ce vrai ? Vous êtes guéri. Rentrez chez vous, rétabli, au Nom
de Jésus-Christ.
Qu’en est-il de vous, qui faites signe de main là derrière ? Croyez-vous
avec votre main levée ? Vous avez une maladie à l’intérieur. Est-ce vrai ? Mettez-
vous debout. Jésus-Christ vous guérit. Croyez-vous ?
Vous, assis là, vous souffrez de sinusite. Mettez-vous debout, vous assis
là…?... Cette dame assise là, vous souffrez de sinusite. Vous êtes guérie. Jésus-
Christ vous rétablit.
Vous assise là, vous souffrez d’une maladie de femme, vous avez un
désordre féminin, Jésus-Christ vous rétablit…?... Dieu vous a guéries toutes les
deux. Que tout celui qui veut être guéri se lève. Le Saint-Esprit est ici. Au Nom de
Jésus-Christ…
Phoenix, Arizona, USA Vendredi 5 mars 1954, soir 23
Shekinah Publications
1, 17e Rue / Bld Lumumba
Commune de Limete
B.P. 10. 493
Kinshasa
République Démocratique Du Congo
Central Africa
www.shekinahgospelmissions.org
Shekinahmission@dr.com ou pasteurdick@priest.com
www.branham.fr
www.branham.fr