Français - Manon Lescaut
Français - Manon Lescaut
Français - Manon Lescaut
1) La passion / La souffrance
2) Le libertinage
C’est un thème propre au XIIIème siècle représenté par Manon dans sa quête de
plaisir facile qui n’hésite pas à vendre son corps pour avoir de l’argent. ( Sa quête est le
plaisir des sens. )
Ce thème est également lié à la quête du bonheur, l’itinéraire chaotique de Des
Grieux et Manon est constamment orienté dans cette recherche du bonheur terrestre
auquel ils ne peuvent jamais aboutir car ils sont constamment confrontés à des obstacles.
3) L’amitié / La générosité.
Le premier est largement représenté par l’ami fidèle Tiberge qui a une place
secondaire dans le roman mais qui joue toujours un rôle d’adjuvant à l’égard de Des
Grieux. Il est à la fois confident et tente de lui venir en aide dans les situations
dramatiques, il essaie de raisonner Des Grieux quand il le voit se perdre dans sa passion
pour Manon même si ce dernier ne l’écoute pas, et c’est lui qui vient le sauver à la fin
quand Des Grieux se laisserai mourir.
Renoncour incarne plutôt la générosité puisqu’il est moins présent dans le roman,
seulement dans le récit cadre en tant que premier narrateur mais il reste un adjuvant
puisqu’il se fait confident pour Des Grieux qui va lui raconter toute son histoire. Le début
du roman marque son intervention généreuse en payant les gardes pourque Des Grieux
puisse s’entretenir avec Manon.
4) Le mouvement / l’errance / l’aventure
7 ) La sensibilité / La psychologie
Il s’agit à la fois d’un roman de la sensibilité car dans le récit plaidoyé que fait Des
Grieux à Renoncour, on peut voir de nombreux épisodes ou le héros se livre à des
sentiments exaltés à l’égard de Manon qui lui fait subir des souffrances : Il va connaître les
ravages de la jalousie, des sentiments incontrôlables, des comportements impulsifs, mais
la compassion également et sa capacité à la pardonner. De plus, Des Grieux se livre au
cours de son récit à de nombreux questionnements et réflexions rétrospectifs sur ses
agissement et son passé.
Cette rencontre est surprenante car elle suscite chez le narrateur des sentiments d’une
telle intensité qu’elle prend une dimension extraordinaire.
3)
4)
Mouvement 1
La précision, n’ayant pas d’autre motif que la curiosité vient renforcer cette impression que
la rencontre aurait pu ne pas avoir lieu mais que le destin les a menés l’un vers l’autre.
Cette précision explique que les deux jeunes gens puissent se parler sans témoin mais
elle indique aussi que Manon reste seule et que Des Grieux ne peut que la remarquer.
Mouvement 2
Souligne le contraste entre les autres femmes descendus du coche et Manon, Il met en
valeur la singularité « fort jeune fille » qui contrairement à ce que l’on attendrai d’elle reste
« seule dans un lieu publique ». Cette rencontre est romanesque parce qu’elle met en
scène deux jeunes gens qui, réunis par le destin, dans un lieu ordinaire vivent un moment
exceptionnel.
… Cette expression est surprenante parce que Des Grieux vient tout juste de rencontrer
Manon, et elle montre que dès ce moment, Manon exerce sur lui une fascination et un
pouvoir sans limites
Mouvement 3
Ingénument l14
montre que Manon est à l’aise en présence d’un inconnu qui l’aborde dans un lieu public
or, elle n’est pas censé être seule avec un jeune homme et encore moins lui répondre en
toute simplicité. Les rôles traditionnelles sont ici inversés car c’est Des Grieux qui est
excessivement timide et facile à déconcerter et Manon qui malgré son jeune âge est
expérimentée.
Cette scène de rencontre annonce à plus d’un titre la suite du roman puisque on y trouve
déjà exprimé la fascinatiion de Des Grieux envers Manon et la manière dont cet amour
Le Plus que parfait situe le cadre de la scène de rencontre dans le temps et le lieu. On
retrouvera ces indications temporelles et spatiales qui prouvent la pérenité du souvenir de
cet instant dans l’esprit de Des Grieux.
l2 → L’explication est quelque peu donné par le conditionnel passé et l’expression « d’une
sagesse en guise d’alternative à ces évènements que l’on suppose dramatiques qui l’ont
suivis. En effet, l’expression du choix de la sagesse est évoqué par le rappel du père et le
terme « innocence », on envisage donc une suite d’actes quelque peu répréhensibles de
la part du héros.
L2-3 → Le cadre est à nouveau précisé ainsi que l’action dans son plein déroulement
dans lesquelles se trouve le personnage au moment de ce qui va survenir, il précise
également la personne qui l’accompagne ainsi que le lien qui l’unit à lui. Le COD du verbe
voir ammène plus de précision et permet d’avancer progressivement de manière quelque
peu mystérieuses en suscitant l’intérêt du lecteur vers u évènement particulier qui suppose
important mais qu’il ignore encore. On note aussi une autre indication spatiale qui permet
de situer la scène avec encore plus de précision.
L6 → Cette femme évoquée, même de manière anonyme et mystérieuse, est quelque peu
décrite par sa jeunesse et sa distinction par rapport aux autres puisque la relative « qui
resta seule dans la cours » l’isole du reste du groupe et met sa présence en lumière.
L’attention du lecteur et de Des Grieux ne peut ainsi que se porter sur elle. L’attention de
Des Grieux est renforcé sur ce moment là puisqu’il nous livre un certain nombre de détails
concernant un homme qui est à ses côtés.
L7-8 → Enfin de manière logique, Des Grieux opère un glissement sur l’impact que cette
femme produit aussitôt sur lui. L’adverbe « Si » renforce le caractère charmant de la
femme et montre la magie qui opère sur lui à la vue de cette femme dès le premier instant.
L8-9 → Le narrateur dévoile à présent sur plusieurs lignes l’état qui est le sien par rapport
aux femmes au moment de cette rencontre. Toute l’attention se porte désormais sur lui par
le pronom tonique « moi » insistante puisqu’elle sera répétée à la ligne 9. L’usage insistant
de la négation forte et partielle. Des Grieux se présente pur et vierge de tout rapport aux
femmes.
L9 → Le « moi » réapparaît renforcé par le verbe de parole qui le souligne « dis-je » pour
insister encore sur sa situation innocente,
Cet insistance très marqué sur son innocence vise à mettre davantage en lumière sa
réaction et son impression première à la découverte de cette femme.
Cette réaction est celle de la passion immédiate qui s’empare de lui à l’instant puisque le
verbe « je me trouvais » ce verbe au passé simple indique cet état soudain. Tous les
termes pour expliciter cet état sont hyperboliques et indiquent le surgissement de la
passion [surligner « enflammé jusqu’au transport » l.10]. On retrouve d’ailleurs le
vocabulaire tragique de la passion contre laquelle on ne peut lutter associé au coup de
foudre saisissant par la locution adverbiale
l.10-11 → Des Grieux revient alors sur son portrait pour renseigner des éléments de son
tempérament qui confirme le début de son portrait. Un jeune homme innocent, il se dit
également « timide et facile à déconcerter » qu’il renforce par l’adverbe intensif
« excessivement » ce qu’il considère être un défaut comme on le comprend pour évoluer
aisément dans le monde et aborder les femmes
l 11-12 → Or, si cette précision est donnée, c’est pour marquer davantage le changement
et la contradiction qui s’opèrent dans lui à la vue de cette femme, opposition marqué par
l’adversatif.
Le défaut qu’il reprend par le terme « faiblesse » ne l’empêche pas d’aller au devant de
cette femme mu en disant que cette femme, toujours autant mystérieuse pour le lecteur
que pour Des Grieux est déjà désigné avec emphase et hyperbole par ce dernier de « la
maîtresse de mon coeur ». Il y a ici une forme d’anticipation qui montre que dès cet
instant, Des Grieux est soumis à cette femme et à l’emprise de la passion qu’elle lui
inspire.
Mouvement 3 l12-19 : l’annonce de la suite du roman.
L13-14 → Le narrateur apporte alors le contenu de ce premier échange qui paraît innocent
au discours indirect dont on peut lire les verbes de parole « Je lui demandais », « elle me
répondit » Ce premier échange se limite a une demande de renseignement concernant la
présence de la jeune fille à cet endroit et si elle y rejoint quelqu’un. On peut lire ici la
curiosité du jeune homme.
L14 → Ce à quoi la jeune fille semble répondre de la manière la plus simple qui soit sans
Ambiguiter et sans tentative de séduction ce sur quoi insiste le narrateur par l’emploi de
l’adverbe de manière « ingénument » qui qualifie le ton et la parole de la jeune fille,
mettant en avant son innocence et sa fraîcheur spontanée.
Innocence renforcé par ce qui semble être la soumission à l’autorité parentale et le rôle qui
lui est destiné « pour être religieuse ». Manon apparaît aux yeux du narrateur fraîche et
ingénue. Dans l’expression de sentiment dans le coeur du narrateur on retrouve le
vocabulaire de la passion tragique, en effet, le héros témoigne déjà de sentiments
excessifs et prématurés de l’amour pour une femme qu’il vient à peine de découvrir. La
seule vue de celle-ci à fait naître l’amour en lui au premier instant et un amour passionné
puisqu’il le rend « si éclairé » ( Hyperbole des termes employés ).
A peine tombé passionnément amoureux il se voit perdre l’élu de son cœur et marqué par
le vocabulaire propre à la tragédie. Il sous-entend également la fatalité qui pèse déjà sur
ce couple risquant de les mener à leurs pertes.
L16-17 La suite des paroles de Des Grieux est rapporté pour laisser planer le mystère et
rendre le discours amoureux plus romanesque et poétique en discours narrativisé avec
l’emploi du verbe « parler » « je lui parlais » mais il s’agit bien d’une déclaration à laquelle
se livre Des Grieux pourtant timide et inexpérimenté.
L17-18 → Cet inexpérience qui l’oblige à se dépasser dans les mots s’oppose à nouveau
à ce qui lui apparaît être l’expérience de Manon en ce domaine. Ce qui exprime
explicitement oar la proposition cordonnée « car elle était bien plus expérimentée que
moi » renforcé par la proposition juxtaposée qui fournit une clarification.
L18-19 → La fin de l‘extrait présente les conjectures de Des Grieux au sujet de l’envoi de
la jeune fille au couvent qui sont exprimés dans une proposition infinitive circonstancielle
de but. Manon est rétrospectivement défini et considérée par le discours de Des Grieux
comme une femme volage, libertine attirée par le plaisir avant tout auquel elle ne peut
résister.
L19 → Enfin, cette scène de rencontre se termine par une anticipation narrative qui
annonce au moment même de la rencontre la suite tragique de cet amour fatal. On notera
toutefois que Des Grieux rend Manon responsable de leurs souffrances communes par
sont attrait irrépressible pour le plaisir.
Conclusion :
Introduction :
-- Constituant le 7ème et dernier tome des mémoires d’un homme de qualité, Manon
Lescaut est un roman de l’abbé Prévost publié en 1731.
-- Renoncour « L’homme de qualité » est narrateur du récit-cadre vient de céder la parole
au narrateur du récit encadré, le Chevalier Des Grieux qui après s’être rapidement
présenté entre dans le vif du sujet et raconte sa rencontre romanesque avec une jeune
fille de 15 ans, Manon Lescaut dont il tombe aussitôt fou amoureux
-- Mouvements :