Demasquee Lorie Wagner
Demasquee Lorie Wagner
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Démasquée
Notre beauté révélée —
La vérité sur l’art corporel,
le maquillage et les bijoux
— Daniel Batchelor
Pasteur principal, First Pentecostal Church
— Dupo, Illinois
4
Histoire
d’introduction
— Oh, la pauvre petite fille ! dit Jacqueline, en
levant sa main vers son cou et en l’enveloppant de
manière protectrice.
— Que se passe-t-il ? demande Catherine, en tra-
versant la chambre pour voir la photo dans le livre de
sociologie de son amie. Oh ! Pauvre bébé.
— Tu imagines que les gens font vraiment ça ? Et
à ces petites filles sans défense ?
— Je pense qu’ils doivent certainement commen-
cer quand elles sont jeunes, dit Catherine.
— Regarde, dit Jacqueline, en indiquant avec son
doigt la légende sous l’image. On mentionne ici que
certains commencent dès l’âge de deux ans.
— Ma nièce a deux ans, et elle porte encore des
couches, dit Catherine. Je ne peux pas imaginer
mettre de lourds anneaux de métal autour du cou
d’un petit enfant.
— Pourquoi font-ils cela ?
— Catherine regarde de nouveau
la photo et secoue sa tête. Je suppose
qu’ils pensent que c’est joli.
— Joli ? Vraiment ? Ça a l’air d’être
douloureux pour moi. Jacqueline
tourne la page suivante et grimace alors
qu’elle se concentre sur son contenu.
5
Regarde cette femme. Elle a plus d’une douzaine d’an-
neaux autour de son cou. Je ne vois pas comment elle
peut se déplacer. Et ses épaules sont toutes déboîtées.
— Tu sais ce que ma tante Émilie dit toujours : ‘Il
faut souffrir pour être belle.’
— C’est peut-être vrai, mais si ça cause de la dou-
leur physique — je veux dire, ça déforme ces pauvres
femmes — dans ce cas-là, c’est pas bien.
— Je ne dis pas le contraire, mais sache que les gens
dans le monde entier se font du mal pour paraître
beau selon leurs critères. Regarde ce gars. Qu’est-ce
qu’il s’est fait ?
— J’appelle ça de la folie, mais il est écrit ici que
c’est de la ‘scarification’. Jacqueline se détourne de
l’image qui la fascine et la choque à la fois. Pourquoi
quelqu’un voudrait-il se lacérer le visage pour en faire
des dessins comme ça ? Je ne peux pas imaginer la
douleur qu’il a dû ressentir.
— On pourrait penser que c’est fou, mais là où il
vit, ceci est considéré comme de la beauté. Catherine
se tourne vers le miroir dans la chambre de Jacque-
line et fait passer une mèche de cheveux en arrière.
Chaque culture a sa propre définition de la beauté,
n’est-ce pas ?
— Je pense que oui, dit Jacqueline, en s’asseyant
sur son lit, et en refermant son livre. Ça me perturbe
encore.
— Tous les jours, des gens dans notre ville se
percent les oreilles. On perce même celles des nour-
rissons qui n’ont rien demandé. Les tatouages sont
6
très à la mode, et il faut souffrir pour en avoir.
— À la mode ? Jacqueline secoue la tête, ayant du
mal à le croire. Cela n’a pas de sens pour moi, que les
gens se blessent pour créer une sorte de style !
— Catherine traverse la pièce pour ouvrir la porte
du placard de Jacqueline. Elle ramasse une paire de
chaussures.
— OK. Je suis d’accord jusqu’à un certain point,
mais en vérité je sais que ces chaussures te font mal
aux pieds. Catherine met les talons gigantesques de-
vant le visage de Jacqueline. Tu avais du mal à mar-
cher avec cette paire pendant le camp de jeunes, et
à la fin tu boitais même pieds nus sur le chemin des
dortoirs.
— J’imagine que tu as raison. Jacqueline se met à
rire. Tu m’as bien eue. Elle regarde le livre qu’elle a
dans ses mains, puis regarde la Bible sur sa table de
nuit. Je n’ai pas de chapitre ni de verset, mais il ne me
semble pas que cela honore Dieu, de changer ce qu’il
a créé.
— Je sais, dit Catherine. Mais certaines choses sont
acceptées dans la culture, voire même encouragées. Il
y a quelques jours, j’ai entendu des filles parler dans
le vestiaire après le cours de gymnastique. Tu connais
Lise ?
— Oui, répond Jacqueline en hochant la tête.
— Pour être honnête, elle avait l’air d’une loque. Nous
venions de terminer une course d’un kilomètre et demi
et son maquillage dégoulinait sur son visage. Elle ressem-
blait à un raton laveur avec les traces de son mascara noir.
7
— Je peux l’imaginer.
— Ce n’était pas une belle image, mais elle a dit
quelque chose d’intéressant. Elle a refusé de quitter le
vestiaire jusqu’à ce qu’elle ait ‘refait’ son visage.
— Elle a refait son visage ?
— Celui qu’elle peint avec des brosses et des
éponges et des bâtons, déclare Catherine.
— Hmmm… C’est bizarre — je dirais même que
ça n’a pas de sens. Nous avons toujours notre visage
de ‘fait’ — notre vrai visage. Je trouve ça dommage
que certaines personnes pensent qu’elles ne peuvent
pas sortir en public sans mettre un faux visage. C’est
presque comme porter un masque qui cacherait la
personne que Dieu a faite.
— Comme je l’ai dit, ça fait partie de la manière
dont notre culture définit la beauté. Pour être hon-
nête, un peu de maquillage semble améliorer les
caractéristiques d’un visage, n’est-ce pas ? Du moins,
si l’on n’exagère pas.
— Étudiant l’expression de son amie, Jacqueline
répond : Je suppose que chaque personne a sa propre
définition de la beauté.
— Je ne dis pas que je me sens laide la plupart du
temps, déclare Catherine, mais il y a des jours, surtout
quand je me compare à certaines filles à l’école, que
je me sens un peu ordinaire. Parfois, je pense que ce
serait bien d’avoir des cils plus sombres ou des lèvres
plus roses – que cela pourrait m’aider à m’intégrer.
— Je comprends ce que tu veux dire, mais cela
revient à ce que je disais avant. La Bible dit que nous
8
sommes des créatures merveilleuses, et, même quand
je me sens différente, je n’ai quand même pas le droit
de changer ce que Dieu a fait. Jacqueline, avec une
main posée sur sa hanche, agite son doigt sous le nez
de Catherine. Et souviens-toi, mon amie, Dieu ne fait
pas de ‘bêtise’.
— Catherine va vers la fenêtre pour regarder le
prisme qui y est suspendu. De beaux rayons colorés
traversent la pièce.
— Je sais, mais je t’avoue
quelque chose. Je n’ai jamais
vraiment eu envie de mettre
beaucoup de maquillage, et je
suis loin de vouloir me faire faire
un tatouage, mais j’apprécie les
choses qui brillent.
— Jacqueline regarde la lumière qui brille au tra-
vers du prisme et soupire. Je sais. Il me semble qu’il
y a quelque chose en chacune d’entre nous qui nous
attire vers les paillettes. C’est une affaire de ‘bling-
bling’.
— Une affaire de ‘bling-bling’ ! répète Catherine
en ricanant. Cela ressemble à un titre pour un cha-
pitre dans un de ces livres de la série Pure Path.
— On ne sait jamais, déclare Jacqueline. J’ai enten-
du dire qu’il y avait un nouveau livre en cours.
— Oh, ce serait génial ! J’ai beaucoup aimé La Fille
en robe et Couverte d’amour. J’aimerais vraiment savoir
ce que la Bible nous dit à propos des bijoux, du ma-
quillage, et des tatouages.
9
— Moi aussi, dit Jacqueline. Au fond de moi, je
n’ai pas vraiment un problème avec ça, mais j’aime-
rais quand même en savoir plus.
10
— Parce que ‘les paroles de sagesse’ n’arrêtent pas
de me traverser l’esprit.
— Comme quoi, par exemple ?
— Je peux entendre le pasteur dire : ‘Si nous vi-
vons pour nous faire plaisir, nous ne serons jamais
satisfaits.’
— Jacqueline hoche de la tête. L’autre jour, ma
mère et moi parlions d’une dame, et ce qu’elle a dit
était très sensé.
— Qu’est-ce qu’elle a dit ?
— Jacqueline penche sa tête, et un regard timide
traverse son visage.
— Eh bien, je vais être honnête. Disons simple-
ment que cette femme dont Maman parlait n’aurait
jamais fait la couverture d’un magazine. C’est pour
cette raison que j’ai été surprise quand Maman m’a
dit qu’elle était la plus belle personne qu’elle connais-
sait. J’ai pensé à ce qu’elle m’a dit et je me suis rendu
compte que, lorsque je pense à elle, moi aussi je pense
également qu’elle est belle. Je ne vois pas seulement
son apparence, mais je vois aussi sa beauté intérieure.
C’est ça la vraie beauté.
— Catherine sourit après avoir entendu les paroles
de son amie avant d’ajouter ce qu’elle pense.
— Comme la femme de Proverbes 31.
— Absolument.
— Une fille peut être la plus belle femme du
monde, mais si elle est méchante, c’est comme le mas-
cara de Lise qui coulait sur son visage.
11
— Affirmatif, déclare Jacqueline, et les deux filles
se mirent à rire.
— Jacqueline fait un pas vers la porte, puis se
tourne vers Catherine avec une expression de satisfac-
tion sur son visage.
— Je n’ai pas de réponse à toutes les questions,
mais je dois dire que je suis contente de ne pas avoir
l’impression de me cacher derrière un masque. Je ne
suis pas gênée de montrer au monde le visage que
Dieu m’a donné. Je sais que certains pensent que je
suis des vieilles règles d’école religieuse, mais je ne me
sens pas du tout comme ça. Je suis libre, libre d’être
moi-même – sans masque – démasquée.
12
Chapitre 1
Tu es !
Tu es belle !
Sais-tu qu’en Amérique, seulement 2 % des
femmes se considèrent comme belles ?1 Lorsque j’ai
lu cette statistique, cela me semblait difficile à croire.
Mais, après tout, c’est peut-être vrai.
Un rapide coup d’œil dans un livre sur l’histoire
du monde dissipera tout doute : la beauté varie d’une
culture à l’autre, d’une société à l’autre, et même
d’une décennie à l’autre, dans une même culture ou
société. Dans un certain lieu ou une certaine époque,
un corps voluptueux peut être à la mode; et dans un
autre, un corps très mince sera l’idéal. La mode des
cheveux bouclés fera place à la mode des cheveux
raides. Les grosses lèvres à celle de lèvres minces.
La peau claire à celle de la peau bronzée. Les ongles
pointus à celle des ongles carrés. La beauté semble
être un idéal en constante évolution.
Si la beauté est une qualité variable, ou il est en
évolution constante, qui décide alors de ce qui est
réellement beau ? Permets-moi de te donner une
13
réponse simple, une réponse qui va nous suivre
jusqu’à la fin de ce livre et qui, je l’espère, répondra à
toutes les questions que tu pourrais te poser.
Le créateur d’une « chose » détermine
quand elle est achevée, quand elle est digne,
quand elle est belle.
La définition de la beauté, c’est : « la qualité
présente dans une chose ou dans une personne qui
donne un plaisir intense ou une profonde satisfaction
à l’esprit ».2 C’est une appréciation que nous perce-
vons : 1) au travers des formes, des couleurs, des sons,
des motifs et des dessins, et 2) des personnalités qui
révèlent des qualités spirituelles élèvées.3
La beauté a deux facettes : la première est l’ap-
parence physique, et la deuxième est l’aspect visible
du caractère d’une personne. Il est facile de se laisser
envahir par les priorités du monde, n’est-ce pas ? J’au-
rais dû inverser l’ordre. L’aspect visible du caractère
doit être en première place et l’apparence physique
en deuxième. Nous allons examiner les deux. Alors
que nous étudions, gardons à l’esprit que tout à notre
sujet doit honorer notre Créateur, et pas simplement
glorifier ce qu’il a créé – c’est-à-dire toi et moi. (Ro-
mains 1 : 25)
La façon dont nous vivons doit mettre en évidence
la beauté de Jésus, et non pas la beauté qu’il nous a
donnée. Regarde-le de cette façon : une marche sin-
cère avec Dieu encouragera les autres à regarder vers la
croix. La croix n’était pas belle, mais elle a accompli
une belle œuvre. Pour nous, comme c’était pour Jé-
14
sus, la croix est le lieu où l’égoïsme est crucifié pour
des buts glorieux et éternels.
« Dieu est glorifié en nous lorsque nous
sommes satisfaits en lui. » — John Piper
15
du doigt vers les non-croyants. Son but est d’apporter
de la clarté et de l’instruction pour ceux qui désirent
la maturité et la pureté dans leurs relations avec Jésus.
Le fondement des principes de l’amour et de la
relation avec Dieu a déjà été mis en place dans les
deux premiers livres de la série Pure Path. J’espère que
vous avez déjà lu La Fille en robe et Couverte d’amour.
Ils nous ont aidés à établir le fait que « nous faisons
ce que nous faisons » parce que nous aimons Dieu.
Rappelle-toi, il est impossible de « gagner le droit »
d’avoir une relation avec Jésus. Le salut est un don, un
don précieux qui justifie les croyants.
Paul a rappelé à un groupe de croyants que d’ap-
partenir à Dieu a des répercussions et déterminera la
façon dont nous vivons :
« Car vous avez été rachetés à un grand prix.
Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans
votre esprit, qui appartiennent à Dieu. »
(1 Corinthiens 6 : 20)
16
mais c’est grâce aux précieuses promesses de Dieu, qui
nous aime, que nous les avons. Alors, « Purifions-nous
de toute souillure de la chair et de l’esprit, en ache-
vant notre sanctification dans la crainte de Dieu. »
(II Corinthiens 7 : 1) As-tu remarqué le mot ache-
vant ? Il dispose d’un « ant » à la fin du mot. Cela si-
gnifie que devenir parfaite est un processus en cours.
17
et tu sais bien qu’il ne fait pas d’erreur. Aux yeux de
Dieu, quand il te regarde, il voit son chef-d’œuvre.
Quand tu te regardes dans le miroir, je veux que tu le
voies aussi. Pourquoi n’écris-tu pas le Psaume 139 : 14
sur un morceau de papier et accroche-le sur ton miroir
que tu utilises tous les matins ? Lis-le à haute voix
pour toi-même et fais un grand sourire avant de faire
face au monde.
Peu importe la beauté d’une personne, il est
impossible d’échapper à la réalité de la vie : que la
beauté se fane avec le temps. C’est la raison pour la-
quelle il est si important d’être plus focalisée sur avoir
un bon caractère que sur l’apparence. « La grâce est
trompeuse, et la beauté est vaine; la femme qui craint
l’Éternel est celle qui sera louée. » (Proverbes 31 : 30)
Voilà encore cette idée de la tromperie... Ce verset
confirme qu’un caractère vertueux chez une femme a
plus de valeur que son apparence physique.
La beauté se fane
18
Une vraie confession
Je voyage partout dans le monde et je vois des cen-
taines, voire des milliers de personnes chaque année.
Plusieurs fois, j’ai entendu des orateurs dire des choses
comme : « Vous êtes tous tellement beaux. »
Maintenant, pour tout vous dire, dans mon cœur
je me disais : « Je sais qu’il y a des gens moches ici.
L’orateur veut être gentil. »
Mesdemoiselles, Dieu a touché mon cœur et m’a
laissée entendre ses mots qui s’adressaient à moi :
« L’obéissance est belle. » Ces trois mots ont changé
mon point de vue. J’ai vu tout le monde sous un nou-
vel angle. Lorsque Dieu regarde ses filles qui vivent et
embrassent ses voies, acceptant ce qu’il a fait d’elles, il
voit leur beauté. Et maintenant, je peux le voir aussi.
Merci, Seigneur !
19
moi-même, et tu es libre d’être toi-même. TU
ES BELLE ! Tu es comme Dieu veut que tu
sois. C’est une merveilleuse façon de vivre.
Ce que nous voyons tout autour de nous est un
appel à nous conformer. Les célébrités font des publi-
cités pour toutes sortes d’art
corporel. Bonnie Graves, au-
teur de Tattooing and Body
Piercing, Perspective on Physical
Health [Les Tatouages et les
piercings, d’un point de vue
médical], a écrit : « La coif-
fure d’une personne, son maquillage, ses bijoux et ses
vêtements disent tous quelque chose au sujet de la
personne. La même chose est vraie pour les tatouages
et les piercings. » Cela m’a poussée à me demander ce
que mon « allure » dit au monde.
Plutôt qu’afficher les caractéristiques données par
Dieu, beaucoup se sentent obligés de modifier leur
apparence. La réalité est qu’une « apparence altérée »
n’est pas la réalité. Il s’agit d’une sorte de masque. Et
pourquoi les gens portent-ils des masques ? Selon Ted
Polhemus, auteur de Hot Bodies, Cool Styles : New Tech-
niques in Self-Adornment [Corps et styles à la mode :
Les nouvelles techniques d’art corporel] : « Un
masque permet à une personne de devenir quelqu’un
d’autre ».4
« Se masquer » se produit à différents niveaux. Cer-
taines personnes font des déclarations radicales avec
leurs modifications corporelles qui crient : « Je ne suis
20
pas comme toi. » Nous voyons des gens comme cela
dans les centres commerciaux avec des cheveux héris-
sés et teints, avec de multiples tatouages et piercings,
et du maquillage foncé. D’autres veulent simplement
« améliorer » leur apparence pour mieux se sentir
dans leur peau et pour être plus « attirants » ou « dési-
rables ». Ensuite, il y a ceux qui veulent suivre la der-
nière mode. C’est compréhensible. Je comprends cela.
Cependant, en tant que chrétiennes, notre priorité
doit être de plaire à Dieu avant nous-mêmes.
Quels sont les deux plus grands commandements
bibliques ? Matthieu 22 : 37-40 nous donne la ré-
ponse :
1) Aimer Dieu; et
2) Aimer les autres.
Toutes les lois de Dieu sont articulées sur ces deux
commandements : toutes ! Tout ce qu’un disciple
de Christ doit faire ou ne pas faire est ancré dans
l’amour pour Dieu et l’amour envers les autres. Chan-
ger notre apparence, soit par orgueil, soit pour « faire
une déclaration », ne tombe dans aucune de ces deux
catégories. Il n’y a que moi qui compte. C’est ce que
je veux et ce que je ressens.
Nous sommes chrétiennes partout où nous al-
lons ! Certaines personnes se sentent à l’aise avec leur
apparence lorsqu’elles sont à l’église, mais le vrai test
vient alors quand elles sortent en public. Je m’inquiète
quand je vois des chrétiennes qui s’habillent d’une
façon à l’église et d’une autre en public. Une appa-
rence qui se conforme au monde plutôt qu’à
21
la Parole révèle la vraie appartenance d’une
personne. J’ai entendu des histoires de ceux qui ont
vu les « filles de l’église » dissimulant leur croyance au
centre commercial. Elles sont des chrétiennes camou-
flées avec l’apparence du monde.
Est-ce que cela montre notre amour pour Dieu
et les autres ? Je ne suis pas psychologue, mais il me
semble que ce genre de comportement est enraciné
dans un désir de « s’intégrer », basé sur la peur d’être
rejeté ou de se sentir mal à l’aise.
« L’amour parfait bannit la crainte. » (I Jean 4 : 18)
N’aie pas peur ! La Bible dit : « Que votre lumière luise
ainsi devant les hommes. » (Matthieu 5 : 16) Ne ca-
moufle pas ton identité chrétienne. Que ta petite lu-
mière luise ! Après tout, ta petite lumière est vraiment
sa grande lumière à l’intérieur de toi. Est-ce que ton
allure correspond à ce que tu proclames ?
Nous savons que Dieu regarde au cœur. (I Samuel
16 : 7) Évidemment, les gens regardent la personne
extérieure. Que doivent-ils voir lorsqu’ils regardent
des croyants ? Quelqu’un qui attire l’attention sur
lui-même ? Souviens-toi que Paul a enseigné aux Co-
rinthiens de glorifier Dieu avec leurs corps et leurs
esprits. (I Corinthiens 6 : 20) Dieu ne veut pas l’un ou
l’autre; il veut les deux à la fois. Nous ne pouvons
pas glorifier Dieu dans nos esprits et nous glo-
rifier dans nos corps. Ce serait comme un duo
où l’un des chanteurs n’a pas la bonne tonalité
– ce ne serait pas joli !
22
Peut-être tu ne te sentiras jamais comme la fille
la plus belle du monde, mais en passant du temps
régulièrement avec le Seigneur dans la prière et dans
la Parole, tu peux devenir belle à l’intérieur. Et être
belle à l’intérieur se voit à l’extérieur. N’oublie pas :
l’obéissance est belle !
Si tu as lu Couverte d’amour, j’espère que tu te
souviens que Dieu a mis toutes les belles choses, les
pierres et les métaux précieux, à l’intérieur du saint
lieu, derrière le voile. Ses trésors n’étaient pas à l’ex-
térieur.
23
Il ne pourra jamais y avoir une « plus
belle toi »
24
Le conflit de Claudia
Je me souviens du jour où j’ai réalisé que j’avais
l’air différente des autres enfants dans mon école pu-
blique. J’avais douze ans et demi, et j’étais assise en
classe quand mon regard s’est posé sur une fille, Billie
Headington, très populaire et moderne. Ses cheveux
étaient coupés court avec une frange. Mes cheveux
étaient longs et n’avaient jamais été coupés. Je me
souviens l’avoir regardé, puis de me regarder, et cette
pensée a traversé mon esprit : « Je suis vraiment diffé-
rente. » Quelque chose m’a dit : « Tu es laide. » Je me
suis dit : « Tout le monde doit voir que je suis laide. »
Je suis rentrée à la maison et je me suis regardée dans
le miroir, et à partir de ce jour-là, ma vision de moi-
même est devenue tout autre, car j’ai commencé à me
focaliser sur toutes les choses que je ne « pouvais pas »
faire.
Mon professeur avait donné à chacune des filles
de la classe un petit sac de maquillage. Dans le mien,
li y avait un tube de rouge à lèvres rose vif. Je n’avais
jamais eu de maquillage auparavant. J’ai pensé que
ce serait bien de l’essayer. J’ai donc fermé ma porte et
mis ce truc rose vif sur mes lèvres. Maintenant, tu es
belle, j’étais en train de penser. Tu as l’air bien mieux,
moins pâle. Tout le monde à l’école porte du rouge à lèvres.
Et ces pensées commençaient à m’interpeller forte-
ment. Elles pesaient sur moi, elles me poursuivaient,
et elles ne s’arrêtaient pas là.
Mes jupes avaient toujours été en dessous de mes
genoux. Maman disait que les filles devaient couvrir
25
leurs genoux, et Maman avait toujours raison. Cela
ne m’avait jamais dérangée – jusqu’à mes douze ans
et demi. Tout le monde portait des minijupes. Alors,
quand je suis arrivée à l’école, je suis allée dans la toi-
lette pour retrousser ma jupe à la ceinture. Ce n’était
pas vraiment une « mini », mais on voyait un peu
mes genoux, et ainsi je n’avais plus une apparence de
« grand-mère ».
Cela a duré deux ans et demi. Je suis devenue de
plus en plus malheureuse, confuse et bouleversée.
J’étais de plus en plus en colère, j’avais de plus en plus
de ressentiment, et j’essayais de me tenir « à la limite »
des deux mondes. J’allais à l’église. J’étais la fille du
pasteur, assise sur le premier banc, ayant l’air d’une
chrétienne à l’extérieure – mais dans mes pensées, un
conflit faisait rage.
Au moment où je suis arrivée au camp de jeunes à
l’âge de quatorze ans, j’étais assez perturbée. Mes mo-
tivations pour y aller étaient loin d’être spirituelles. Je
voulais être avec mes amies, et il y avait des garçons
vraiment mignons qui allaient être là.
Je suis donc partie, et j’ai effectivement eu un pe-
tit ami là-bas. Il m’a acheté des hot-dogs et des ham-
burgers, c’était vraiment bien. Le jeudi soir, quelque
chose s’est passé. Je ne me souviens pas de ce qu’a
dit le prédicateur, mais je me souviens que, tout d’un
coup, je me sentais très mal. J’étais malheureuse à
l’école parce que je ne pouvais pas être comme les
autres; j’étais malheureuse à l’église parce que je ne
voulais pas être comme eux. J’étais malheureuse par-
26
tout, car une personne « irrésolue est inconstante dans
toutes ses voies ». (Jacques 1 : 8)
Je suis donc allée à l’autel. C’était il y a longtemps,
et le sanctuaire du camp n’avait même pas une dalle
en béton. J’ai marché sur le « chemin de sciure » et j’ai
enfoui mon visage dans les copeaux de bois. Je savais
qu’il était temps d’être honnête avec moi-même et
avec Dieu.
J’ai dit : « Seigneur, je ne sais même plus comment
prier, mais j’en ai assez d’être hypocrite. Si tu pouvais
m’aider, mon Dieu, et si tu pouvais juste prendre ce...
ce... » Je ne pouvais même pas trouver le mot pour
ce qui était en moi, parce que je ne savais pas exac-
tement ce que c’était. J’ai commencé à pleurer, et le
Saint-Esprit m’a dit : « l’amour du monde ».
« C’est ça qui ne va pas avec moi ! » J’aimais le
monde. J’aimais son allure, son odeur. Et j’ai prié :
« Peux-tu m’aider ? Peux-tu enlever cet amour de mon
cœur, qui a fait de moi une misérable créature depuis
ces deux dernières années et demie ? »
J’ai commencé à pleurer et Dieu a commencé à
travailler en moi. Il a enlevé toute cette confusion. Et
je ne me souviens de rien d’autre. J’étais perdue dans
l’Esprit pendant des heures.
Quand je me suis levée à minuit, j’ai senti comme
si un poids d’une tonne avait été enlevé de ma poi-
trine. Je savais que Dieu avait fait quelque chose, mais
je savais aussi que la rentrée à l’école serait le véritable
test.
27
J’étais bien à l’église. Je me suis intégrée. Et,
lorsque je suis retournée à l’école en septembre, je me
suis surprise. Je n’enviais plus ces filles, et je ne sou-
haitais plus être comme elles. Lors de la première ré-
union du conseil des étudiants, je les ai écoutés alors
qu’elles racontaient leur été. J’ai entendu parler des
garçons avec lesquels elles avaient couché, et com-
ment elles avaient vomi partout dans la voiture telle-
ment qu’elles avaient bu, et ainsi de suite. Ces histoires
sur leur soi-disant « liberté » m’ont amenée à devoir
m’excuser. Je me suis précipitée dans les toilettes et je
me suis mise à pleurer. Ces larmes n’étaient pas des
larmes d’apitoiement sur mon sort comme celles de
l’année d’avant. Je ne pleurais pas parce que je voulais
être comme elles. Mais, je pleurais pour elles, en di-
sant : « Oh, Seigneur, sauve mes amies. Je te remer-
cie de m’avoir montré tes belles voies. Merci
de m’avoir sauvé de l’amour du monde. »
J’étais heureuse d’être différente, d’agir différem-
ment, et de parler différemment. Cela fait maintenant
plus de 40 ans. Et, je peux t’affirmer qu’en l’espace
d’une réunion de prière sincère, Dieu peut changer
ton cœur. Tu n’as pas besoin de vivre dans la confu-
sion. Cela peut être réglé. Jésus peut changer ton cœur
si tu le veux. Tu peux vivre le reste de ta vie désirant et
aimant les choses de Dieu au lieu de désirer les choses
du monde.
28
Chapitre 2
Les modifications
corporelles
permanentes
Le renouveau des pratiques anciennes de
tatouages, piercings et autres modifications.
• Attrait artistique
• Rite d’initiation
• Raison religieuse ou mystique
• Appartenance à un groupe ou affiliation
• Loyauté
• Effet de choc
• Améliorations sexuelles
• Expression personnelle
29
Rappelle-toi que ce livre est destiné aux
chrétiennes, donc nous parlons des modifica-
tions corporelles de ce point de vue là. Qui-
conque a des tatouages, des piercings et d’autres or-
nements ou toute autre modification corporelle, ne
connaît systématiquement pas leurs origines ou leurs
associations. Les motivations d’un croyant devraient
être différentes de celles des non-croyants.
Ce qui est accepté et approuvé par la société a ra-
dicalement changé au cours des dernières décennies.
Il n’est pas étonnant, alors que notre nation s’éloigne
des principes bibliques sur lesquels elle a été fondée,
que l’image de sa culture change également. Certains
secteurs de notre société semblent de plus en plus pri-
mitifs, parfois même barbares, comme c’est le cas du
groupe « Primitifs modernes »; ces personnes tatouées
et percées de façon excessive ressemblant à des guer-
riers tribaux d’antan. Comme le titre de ce chapitre
l’indique, c’est un nouvel usage de pratique ancienne,
un renouveau des modifications corporelles primi-
tives. Commençons par parler des tatouages.
Les tatouages
Notre culture occidentale judéo-chrétienne a gé-
néralement désapprouvé les tatouages. Ce n’est pas
tout le monde qui se fait tatouer avec de mauvaises
intentions. Je suis certaine que plusieurs d’entre nous
sont conscientes des origines rebelles ou païennes
des tatouages, tandis que d’autres l’ignorent. Elles ne
croient pas, ou ne comprennent pas, que ce qu’elles
30
considèrent comme un art corporel ne soit qu’une
expression de résistance contre les valeurs fondamen-
tales de leurs parents, de l’Église chrétienne, ou de la
culture judéo-chrétienne. Les célébrités, les sportives
et autres portent des tatouages, ce qui crée un désir
chez les femmes d’en avoir également.
Les premiers tatouages remontent à l’Égypte.
L’une des momies les mieux conservées est Amu-
net, une prêtresse vénérée lors des orgies alcoolisées
dans les temples du pays. Elle était tatouée avec des
lignes qui montaient et descendaient sur ses bras et
ses cuisses ainsi qu’avec un dessin symétrique arrondi
entre son nombril et ses parties génitales.
Mike Pearson, professeur d’archéologie, a révé-
lé que plusieurs dessins trouvés sur les momies ont
été « interprétés comme une force surnaturelle » ou
comme des tatouages spirituels qui « s’emparent du
corps de la personne ».5 Nous verrons le lien entre la
spiritualité et les tatouages tout au long de ce chapitre.
Des momies avec des tatouages ont également
été découvertes dans les montagnes d’Altaï en Asie
centrale ainsi qu’en Europe occidentale. Les « momies
Pazyryk » ont de nombreux tatouages d’animaux dont
la moitié étaient des bêtes mythiques, composées de
plusieurs animaux.6 Ceci est effrayant, n’est-ce pas ?
Dans la culture japonaise d’autrefois, on se faisait
tatouer pour des raisons esthétiques, décoratives et re-
ligieuses. C’était également un moyen pour identifier
et punir les criminels. Lorsque j’ai lu ce passage, cela
m’a rappelé le célèbre roman, La Lettre écarlate. Dans
31
ce roman, une femme adultère a été forcée de porter
un « A » de couleur rouge comme punition de son
péché. La lettre rouge était devenue le symbole de son
identité — un symbole qui montrait les croyances de
sa société.
Les Grecs et les Romains utilisaient le tatouage
pour indiquer leur appartenance ou leur statut social.
Les tatouages indiquaient clairement
s’ils étaient es-
claves ou libres. Ils se tatouaient également pour des
raisons religieuses, mystiques ou spirituelles, tels que
l’adoration des ancêtres, les rituels de vie et de mort,
et « les rites de guérison ».
32
tant que punition. Ils s’automutilaient également et
sacrifiaient des enfants, utilisant le sang de ces rituels
pour oindre leurs idoles.8 Ce ne sont pas de très belles
images, mais elles confirment les conclusions de ceux
qui ont étudié les tatouages.
Les indiens lakota, une tribu d’origine américaine,
provenant du Dakota du Nord et du Dakota du Sud,
pratique toujours la danse du soleil, une cérémonie
religieuse qui peut les emmener à su-
bir des piercings. Certains peuples
autochtones ont utilisé le marquage
à chaud, la scarification de la peau,
et se sont même arraché les doigts
pour honorer leurs morts. Beaucoup
des Amérindiens modernes conti-
nuent à se tatouer des symboles ma-
giques comme des capteurs de rêve,
afin « de saisir les bons esprits et de
repousser les mauvais. »9
Entre 1914 et 1923, des milliers de femmes et
d’enfants arméniens ont été enlevés. Ils ont été in-
tégrés dans des familles turques, contraints d’adop-
ter l’Islam, d’épouser des hommes musulmans, et
d’être marqués avec des tatouages spécifiques. « Les
tatouages o nt été largement utilisés en tant qu’amu-
lettes au Moyen-Orient et dans les pays islamiques.
Ceux qui les portaient estimaient que cette marque
leur donnait des pouvoirs magiques... et assuraient la
protection, la force, ou la fertilité. Ces nouveaux mar-
quages représentaient une nouvelle appartenance et
33
montraient le changement dans leur vie. »10 Forcés ou
volontaires, les tatouages montrent un changement –
un changement dans l’être intérieur qui se voit à l’ex-
térieur.
Nous sommes bien plus que des corps. Nous
sommes spéciales, nous sommes des êtres éternels.
Rappelle-toi ceci : si tu as été marquée par des évé-
nements qui te sont arrivés contre ta volonté, ou
contre ton bon jugement du moment, ces marques ne
doivent pas définir la personne que tu es aujourd’hui.
J’ai entendu récemment cette phrase dans une chan-
son : « Tu es bien plus que la somme de tes erreurs
passées. » C’est vrai ! C’est valable pour toi ! Et pour
moi aussi ! Merci Seigneur !
L’Ancien Testament
Un verset clé de l’Ancien Testament au sujet des
tatouages se trouve dans Lévitique 19 : 28. « Vous ne
ferez point d›incisions dans votre chair pour un mort,
et vous n›imprimerez point de figures sur vous : Je
suis le Seigneur. »
Depuis les temps anciens, les gens se sont fait
saigner et inciser le corps. À l’époque, on considé-
rait que ces pratiques libéraient les puissances démo-
niaques et surnaturelles. Dans Lévitique 17 : 11, nous
lisons : « Car l’âme de la chair est dans le sang. » C’est
peut-être la raison pour laquelle les païens essaient d’y
avoir accès et d’utiliser cette « source d’énergie » à
travers l’incision.
34
Je n’y avais jamais pensé auparavant, mais j’ai ap-
pris que, chaque fois qu’une personne se fait tatouer,
elle saigne. Donc, lorsqu’une personne se fait tatouer,
ses tatouages sont « baptisés » dans son propre sang.
35
verset se termine par « Je suis le Seigneur. » C’est
comme un point d’exclamation qui rappelle à Israël
leur alliance avec lui.
Si une personne porte volontairement des ta-
touages dans la maison de Dieu, sachant qu’ils les ont
faits contrairement à la volonté de Dieu et sans vrai-
ment s’en soucier, comment peut-on penser que cela
« respecte son sanctuaire » ? Si tu es un croyant rem-
pli de l’Esprit, tu es son sanctuaire, son tabernacle,
son lieu d’habitation.
Lorsque nous lisons le verset 28 dans son contexte,
nous voyons que le tatouage est mentionné au milieu
des versets qui nous parlent d’anciennes pratiques
païennes. Dieu a-t-il involontairement été « hors su-
jet » ? Je ne crois pas. Tout ce passage est au sujet
de l’adoration païenne. Un païen est celui qui adore
plusieurs dieux (ceci inclut aussi ceux qui n’ont pas de
religion) et il est hédoniste, c’est-à-dire consacré à son
propre plaisir, à son autosatisfaction.
Regardons ce que certains auteurs ont dit au sujet
du verset 28.
36
À cause de leurs origines païennes, le Seigneur a
interdit le tatouage dans l›Ancien Testament. J›ai lu
que les juifs orthodoxes ne permettaient pas aux gens
tatoués d›être enterrés dans leurs cimetières. Le rabbin
Jeffrey Goldwasser a déclaré ceci : « En général, la loi
juive ne permet pas la dégradation intentionnelle du
corps humain. Beaucoup de Juifs sont très réticents à
l’idée de marquer leurs corps de la même façon dont
les nazis marquaient les corps de leurs victimes. »14
Hitler faisait tatouer les captifs juifs en sachant que
c’était une humiliation et contre leurs croyances re-
ligieuses.
Rabbi Goldwasser a demandé : « Que gagne-
rez-vous en ayant un tatouage permanent sur votre
corps ? Cela ne fera pas de vous une meilleure per-
sonne. Si vous penser que cela vous aide à vous sen-
tir mieux dans votre peau, vous devez certainement
avoir des problèmes au sujet de votre image person-
nelle qu’aucun tatouage ne pourra résoudre. »15 Ce
rabbin a une perspicacité intéressante.
37
Narcissisme :
1. Fascination démesurée avec soi-même; amour
excessif porté à l’image de soi; vanité.
2. Dans la psychanalyse, la gratification érotique
provenant de l’admiration de ses propres attri-
buts physiques ou mentaux.
38
raison pour une fille chrétienne de considérer sérieu-
sement sa motivation à faire un tatouage.
39
Le Nouveau Testament
Dans Marc 5 : 2-5, nous lisons au sujet d’un
homme possédé par des esprits impurs. Il vivait par-
mi les sépulcres et se mutilait. Il était connu pour être
possédé par des démons et son histoire dans le Nou-
veau Testament nous montre un lien entre l’incision
et la saignée, le satanisme et l’occultisme.
Nous ne pouvons pas trouver un verset
dans le Nouveau Testament qui interdit spé-
cifiquement les tatouages, mais il y a de nom-
breux versets et principes qui s’y prêtent.
« Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du
Saint-Esprit qui est en vous et que vous avez reçu de
Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-
mêmes ? Car vous avez été rachetés à un grand prix.
Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre
esprit, qui appartiennent à Dieu. » (I Corinthiens
6 : 19-20)
Ces versets remettent les choses en perspective.
Est-ce qu’un tatouage, avec des inscriptions physiques
sur notre corps, peut honorer Dieu, alors qu’il nous
a demandé de ne pas le faire ? Ou bien, pour nos
jeunes lectrices, que se passe-t-il si nous allons à l’en-
contre des souhaits de nos parents ? La Bible nous
dit clairement : « Enfants, obéissez en toutes choses à
vos parents : car cela est agréable au Seigneur. » (Co-
lossiens 3 : 20)
Le fait que les tatouages s ont controver-
sés signifie que nous devrions nous assurer
d’avoir de solides réponses bibliques sur ce sujet
40
qui sont basées sur la Parole — au travers des yeux de
Dieu, et non de nos propres désirs. Nous appartenons
à Dieu, et les tatouages sont comme des graffi-
tis sur le mur du temple de Dieu.
41
Notre témoignage
Quelle que soit la volonté de Dieu, certains croient
qu’ils sont quand même libres de faire ce qu’ils veulent
avec leur corps. Après avoir étudié la Bible et décou-
vert l’origine du tatouage, j’espère que tu n’es pas arri-
vé à cette conclusion-là. Si c’est le cas, et que tu es une
chrétienne, je te demande de considérer ceci : si les
gens, dans l’église ou à l’extérieur, m’associent avec ce
qui est mondain, qu’est-ce qui serait le plus im-
portant : mon témoignage ou ma « liberté » ?
Le choix d’orner mon corps, au lieu de considérer
mon témoignage chrétien, use-t-il de prévenance en-
vers autrui ? (Romains 12 : 10) Marche-je d’une ma-
nière digne de ma vocation ? (Éphésiens 4 : 1) Nous
sommes appelés à être des ministres de la réconcilia-
tion. (II Corinthiens 5 : 18) Mes tatouages vont-ils atti-
rer les gens à Dieu, ou vont-ils les emmener à remettre
en question ma dévotion envers lui ?
Certains se tatouent des symboles bibliques sur
leurs corps, mais il n’existe aucune expression
plus puissante de notre amour pour Dieu
que de marcher dans l’obéissance à sa Parole.
(I Samuel 15 : 22)
La plupart des chrétiens qui regardent une per-
sonne couverte de crânes, d’épées, et de flammes ont
assez de discernement spirituel pour savoir que cela
ne vient pas de Dieu. Lorsqu’il s’agit d’un tatouage
« mignon » ou « inoffensif » comme un papillon ou
même le nom de Jésus, c’est moins facile à discerner.
Selon la Bible, tous les tatouages sont mauvais; et non
42
pas seulement ceux qui ont une connotation diabo-
lique. Quelle que soit l’innocence du tatouage, tous
les tatouages ont la même origine païenne.
Si tu es déjà tatoué, que tu te sentes coupable et tu
le regrettes, sois assurée que l’amour de Dieu couvre
toutes nos erreurs passées et nos mauvaises décisions.
Ne permets à rien de ton passé t’empêcher de servir
Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, et toute ta
pensée au moment présent. Je veux marcher dans ses
bénédictions. Et toi ?
Le mouvement
« Primitifs modernes »
La plupart de ces gens qui se font des piercings et
d’autres modifications corporelles prennent plaisir à
violer les lois et les codes moraux et à aller au-delà des
limites acceptées. En un mot : le péché.
Lorsque des personnes avec des tatouages et des
piercings se rencontrent, ils savent, sans se dire un
mot, qu’ils ont quelque chose en commun. Leurs
tentatives d’être des individus uniques les renvoient à
une autre image, celle d’une société qui a ses propres
caractéristiques sociales distinctes.
43
Le piercing
La pratique du piercing est née il y a des milliers
d’années. Même si aujourd’hui elle est devenue plus
acceptée, les interdictions bibliques sont les mêmes
que celles que nous avons étudiées précédemment.
Souviens-toi, « inciser » signifie aussi « pénétrer ».
Nous ne pouvons pas avoir un piercing sans pénétrer
la peau.
Dans la société occidentale, les
femmes ont commencé à se percer
les oreilles dans les années 1920. Si
tu te souviens, dans le livre Couverte
d’amour, le deuxième livre dans la sé-
rie Pure Path, ce sont les femmes de cette même décen-
nie qui ont commencé à se couper les cheveux, pen-
dant les « années folles ». Le phénomène du piercing a
commencé en se perçant le lobe de l’oreille. Dans les
années 1960, les hommes ont également commencé
à se percer les oreilles. Les hommes homosexuels, en
particulier, ont commencé à se percer l’oreille gauche
pour dévoiler leur orientation sexuelle. Et, peu de
temps après, les hommes ont commencé à se percer
les deux oreilles. Cette pratique, qui a commencé
comme en étant un symbole efféminé, a fait un virage
surprenant lorsque les hommes « machos » ont com-
mencé, eux aussi, à porter des boucles d’oreille. Cer-
tains sont devenus plus aventureux, ils se sont même
fait percer le nez, les sourcils, les lèvres, la langue, et
même les zones intimes du corps.
44
Le fondateur du mouvement « Primitifs mo-
dernes », Fakir Musafar, croit que son corps lui appar-
tient pour pouvoir en faire ce qu’il veut. Il renie la foi
chrétienne, affirmant que « Jéhovah a été inventé. » 17
Il dit à propos de son corps : « C’est mon support, ma
toile vivante personnelle, et mon argile vivante que
je modèle, façonne, et marque comme une expres-
sion artistique de l’énergie vitale qui circule à travers
mon corps. Ton corps t’appartient. Fais-en ce que tu
veux. »18
La peau vivante d’un être humain a été
faite à l’image de Dieu et ne semble guère être
la bonne « toile » pour qu’un simple humain la
marque avec des outils et de l’encre. Quand
on lui a demandé : « Combien la modification du
corps a-t-elle à voir avec la sexualité ? » Il répondit :
« Beaucoup ! »19
45
ont un « besoin désespéré d’appartenance, de trouver
une place et une sorte de signification. »21 Il semble
que le besoin désespéré ne soit pas physique ou men-
tale, mais qu’il est spirituel.
L’approche de Musafar à la spiritualité consiste à
utiliser les piercings, les tatouages, les drogues psyché-
déliques, et les rituels douloureux (comme être pen-
dus à des crochets) qui touchent en premier le corps,
et qui « entrainent les sentiments et l’esprit. »22 Mais
c’est un faux concept, un concept qui le conduit, lui
et les autres, à croire que leur être supérieur est « Le
Grand Esprit » et que cet esprit est accessible en étant
pendu à des crochets. Est-ce que cela te dérange au-
tant que moi ? Cela me bouleverse et m’attriste en
même temps.
Ted Polhemus, auteur du livre Hot Bodies, Cool
Styles: New Techniques in Self-Adornment [Corps dé-
cor : Nouveaux styles, nouvelles techniques], a écrit :
« L’attrait du piercing aujourd’hui n’est pas seulement
pour l’aspect décoratif qu’il offre, mais peut-être plus
pour le processus douloureux qu’il requiert. »23
Si les gens n’arrivent pas à trouver leur place, ils
peuvent être amenés à créer leur propre « espace ».
Lorsque j’ai le sentiment de ne pas être à ma place, je
me précipite vers quelque chose de solide, une ancre
pour me stabiliser. Je suis reconnaissante pour la Pa-
role de Dieu qui me permet de savoir que mon espoir
en Dieu est une ancre, sûre et solide. (Hébreux 6 : 19)
Nous avons regroupé le piercing et le tatouage
dans la même catégorie, car ils sont semblables. Les
46
gens qui approuvent les tatouages ne le font pas sim-
plement parce que c’est artistique ou décoratif. Ils ont
une approche erronée envers la vie et envers Dieu.
L’expérience spirituelle
Le tatouage et le piercing ont souvent été consi-
dérés comme des expériences spirituelles. John Rush,
auteur du livre Spiritual Tattoo ( Le Tatouage spirituel),
a déclaré qu’il « se sentait calme après une séance de
tatouage et un peu léthargique pendant les 12 à 15
heures suivantes. »24 Il a dit que, depuis qu’il est ta-
toué, il ne se sent jamais complètement déshabillé. Il
y a quelque chose au sujet d’exhiber un tatouage qui
va à l’encontre de la modestie.
La douleur ressentie lors d’un tatouage est sou-
vent décrite comme une purge. « Une douleur au-
to-infligée, comme lors d’un tatouage, provoque le
déversement d’endorphines supprimant les réactions
biologiques qui sont impliquées dans nos sensations,
tout en modérant les émotions. »25
Tu as certainement entendu parler des endor-
phines. Elles sont responsables de cette sensation
de « bien-être » après avoir mangé du chocolat. Elles
sont également produites par l’exercice, l’excitation,
les aliments épicés, l’amour, l’activité sexuelle, et la
douleur. Les endorphines produisent des sentiments
de bien-être.
47
bien d’en faire un et d’endurer la douleur. Je
m’en suis fait un le long de mes côtes. Ça a fait
mal, mais ça m’a procuré du bien, comme lors-
qu’on tourne une dent qui bouge. »26
— Megan Fox, 2008
48
Le tatouage d’aujourd’hui
« Jusqu’à récemment aux États-Unis, les ta-
touagesnont souvent été considérés comme une chose
macho, » nous dit Bonnie Graves, dans Tattooing and
Body Piercing, Perspective on Physical Health ( Le Ta-
touage et les piercings, d’un point de vue médical) :
« beaucoup de gens considéraient que les boutiques
de tatouage étaient dangereuses et socialement inac-
ceptables. »31
Quand les gens commencent
à faire tout ce qu’ils veulent,
très vite tout peut arriver.
49
pourtant les femmes faisaient cela à leurs filles parce
que quelqu’un avait décidé que les petits pieds étaient
« plus beaux ». (Cette pratique est désormais interdite
par la loi.)
En Afrique et en Asie, les femmes se mettent des
anneaux métalliques autour du cou, commençant
vers l’âge de deux ans. Les « femmes girafes » de la
tribu Padaung peuvent avoir jusqu’à vingt anneaux
qui appuient sur leur clavicule et allongent leur cou.
Et quelle en est la raison ? Parce que quelqu’un a dé-
cidé qu’un cou allongé était la marque de la « beau-
té idéale ». Toi et moi, nous pourrions dire que ces
femmes sont allées trop loin, mais qui peut dire à
quel point cela devient « trop loin » ?
Les gens ont piqué, coupé, cousu et martelé leurs
visages pour créer des cicatrices « décoratives ». En
regardant des images l’une après l’autre de corps et
de visages défigurés, la question me revient toujours
à l’esprit : quand la Parole de Dieu n’est plus
prise en considération, où est la limite ?
Un corps non tatoué est considéré comme na-
turel, vierge, primitif, ou pur. Une publicité pour le
mouvement « Primitifs modernes » a déclaré : « Ce
n’est pas facile de nos jours de faire une déclaration
personnelle ou d’exprimer notre caractère individuel
qui nous définit. Chaque nouvelle définition que
nous trouverons sera rapidement copiée par la société,
nous poussant à trouver de nouvelles façons de nous
exprimer. »32 C’est une quête sans fin.
50
L’objectif de ma vie n’est pas de laisser une marque
derrière moi. Le monde a été fait par Dieu et pour son
plaisir. Et ceci inclut toi et moi. Mon objectif doit-il
être de faire une « déclaration personnelle », ou d’ex-
primer mon « caractère individuel » qui « me définit »,
ou bien, devrais-je mener une vie où les gens voient le
caractère de Dieu en moi ?
51
Dans notre monde, les corps sont devenus des
arènes pour « l’expression de soi ». Les gens de tous
horizons ont des piercings et des tatouages. Nous de-
vons nous demander : « Qu’est-ce qui est plus
important ? Mon allure, ou bien Jésus qui me
regarde ? » Le plus important, c’est Jésus !
De l’aversion à la perversion
Des études ont fait le lien entre les tatouages et les
comportements déviants tels que l’homosexualité, le
lesbianisme, et la perversion sexuelle.
Ronald Scott, auteur du livre Art, Sex and Symbol
[L’Art, le sexe et les symboles], a écrit : « Pour être
juste envers ceux qui soutiennent que le tatouage est
lié à l’homosexualité, les études menées dans une
maison de correction pour filles en Nouvelle-Zélande
a révélé que sur les 60 % qui étaient tatoués, 90 %
ont admis avoir des tendances lesbiennes. »33 « Les
filles les plus tatouées étaient instables, manquaient
de confiance en elles et avaient tendance à prendre
un rôle masculin. »34
Une étude sur les tatouages par le Dr Timothy
Roberts, de l’Hôpital de Rochester pour enfants ma-
lades, a été publiée en avril 2001. Une étude a été
faite sur 6 072 jeunes, âgés de onze à vingt-et-un ans.
Cette étude est considérée comme l’une des enquêtes
les plus complètes jamais réaliséessur les tatouages.
Selon ses résultats, celui qui a un tatouage est :
52
• Environ quatre fois plus susceptible d’avoir des
rapports sexuels.
• Environ deux fois plus susceptible d’avoir des
problèmes liés à l’alcool.
• Environ deux fois plus susceptible de consom-
mer des drogues illicites.
• Environ deux fois plus susceptible d’avoir un
comportement violent.
• Environ deux fois plus susceptible d’abandonner
ses études au lycée.35
53
anormales, la dermatite allergique, la susceptibilité à la
lumière, le psoriasis, et la croissance de tumeurs.
La Croix-Rouge américaine ne permet pas aux
donneurs de donner leur sang pendant douze mois
après s’être fait tatouer. C’est dans leur chartre et c’est
lié aux préoccupations contre l’hépatite.
La cousine de mon ami a été paralysée depuis le
cou jusqu’aux pieds après une réaction à un tatouage.
Ses organes ont commencé à s’arrêter et elle est
presque morte. Trois années se sont écoulées. Après
une longue période de temps, elle est maintenant ca-
pable de manger des aliments solides et de se nourrir
toute seule, mais elle doit encore porter des couches
pour adultes et se faire habiller par quelqu’un.
La plupart des gens ne le savent pas, mais il y a de
vrais risques physiques pour les personnes qui se font
tatouer. Nous ne devons pas être ignorantes. Dans
Osée 4 : 6, nous lisons : « Mon peuple est détruit,
parce qu’il lui manque la connaissance. » Il est impor-
tant de connaître les risques, physiques et spirituels,
avant de s’engager dans quelque chose.
Aux États-Unis, la plupart des tatouages sont
réalisés pendant des périodes de stress, de
crise ou de transition. L’auteur John Rush nous dit
ceci : « Le tatouage, la scarification, le marquage, les
implants et l’automutilation sont tous des faits de tran-
sitions. Même si un piercing se fait pour des raisons
esthétiques ou artistiques, c’est encore une déclaration
au monde qui dit : tu es maintenant différent, tu as
fait une transition et cela se trouve à cet endroit. »38
54
Conclusion
Un tatouage est une déclaration qui dit : « Mon
corps m’appartient. » Mais pour un chrétien, est-ce la
vraie vérité ? La Bible dit que nous sommes rachetés à
un grand prix et à cause de cela, nous devons honorer
Dieu avec notre corps. (1 Corinthiens 6 : 19-20) Le
marquage de notre corps ne semble tout simplement
pas s’aligner avec les Écritures. Le piercing et le ta-
touage attirent l’attention sur notre corps. Après tout,
à quoi peuvent-ils servir, sinon à être vu ?
Jésus a dit à une femme : « Vous adorez ce que
vous ne connaissez pas. » (Jean 4 : 22) Et cela peut
être vrai lorsque nous parlons de tatouages et de pier-
cings. Souviens-toi que nous n’étudions pas ce sujet
afin de recueillir un arsenal d’information pour tuer
les gens. Nous avons besoin d’être gentils et d’ac-
corder aux gens le bénéfice du doute. Parfois, les
gens peuvent adorer ce qu’ils « ne connaissent
pas ». Ils peuvent même entretenir des esprits incon-
sciemment. Mais la bonne nouvelle : c’est que main-
tenant, tu le sais !
La conclusion est la suivante : ne considère pas
seulement : « Que ferait Jésus ? » Mais pense plutôt :
« Qu’a fait Jésus ? » Jésus fut ému de compassion pour
l›homme qui se coupait. Il l’a délivré. Il ne l›a pas sui-
vi. Jésus était l›Agneau sans tache, il est donc évident
qu›il n›avait pas de tatouage. Les seules marques sur
son corps étaient celles faites par les clous qui ont
percé ses mains et ses pieds; l’endroit sur son côté où
il fut transpercé par une épée; et les coups de fouet
55
sur son dos pour notre guérison. Ce sont des marques
d’humilité et de honte. Les marques sur Jésus n’ont
pas glorifié sa chair. Il les a reçues pour sauver nos
âmes.
Le témoignage de Vani
Dans une réunion d’église, nous avons prê-
ché sur la façon dont le mouvement du Nouvel
Âge s’est infiltré dans nos églises. La preuve de
cela est l’augmentation des piercings et des modi-
fications corporelles qui prennent leurs origines
dans le culte païen.
James, un homme qui visitait l’église pour
la première fois, avait des piercings sur tout le
corps. Il était un artiste en tatouage et proprié-
taire d’une boutique de tatouages et de piercings
corporels. À la fin de la réunion, James s’est mis
à genoux devant l’autel. Il cherchait le Seigneur,
mais quelque chose le bloquait.
Le Seigneur m’a montré que, s’il enlevait ses
piercings, il recevrait le Saint-Esprit. Je lui ai donc
dit cela, et, un par un, il les a retirés de sa langue,
de son ventre, de sa poitrine, de son nez et de ses
oreilles. Dès que le dernier piercing a été retiré,
James a reçu le baptême du Saint-Esprit en pleu-
rant et le parlant en langues. Il a été baptisé au
nom de Jésus cette nuit-là. Et, quand il est sorti
de l’eau, le Seigneur l’a instantanément guéri de
la douleur chronique qu’il avait dans son dos.
56
J’ai appris plus tard que James avait grandi
dans l’Église, mais qu’il s’était éloigné de la foi et
s’était détourné de Dieu. Après être rentré chez
lui, James a raconté son expérience à sa fiancée.
Elle est venue à la réunion suivante, où Dieu l’a
rempli du Saint-Esprit et elle s’est également fait
baptiser au nom de Jésus.
57
58
Chapitre 3
Porter des bijoux :
c’est clinquant
Après notre analyse sur les
modifications corporelles, cela
devient évident que si l’on doit
couper ou percer notre chair afin
de porter des bijoux, il n’y a donc
plus rien à rajouter à ce sujet.
Regardons maintenant les bijoux qui ne néces-
sitent pas un piercing. Dans mes recherches, j’ai lu un
livre intitulé The Story of Jewelry [L’Histoire des bijoux],
de J. Anderson Black. Il situe le commencement de la
parure à la naissance de la civilisation et cela « conti-
nue, siècle après siècle, civilisation après civilisation,
en incorporant la relation des bijoux au développe-
ment social, religieux, intellectuel, et économique des
cultures du monde. »39
Au travers de l’histoire, les gens portaient des
ornements décoratifs pendant les batailles pour ef-
frayer leurs ennemis. Vous pensez peut-être que c’est
ridicule, mais même de nos jours, certaines personnes
portent des pattes de lapin, un Saint-Christophe, une
pierre spéciale, ou un cristal pour se protéger. Ces
choses font partie de ce que nous appelons des amu-
lettes ou des talismans. À travers l’histoire, les gens
ont porté ce genre de petits objets, pensant
59
qu’ils éloigneraient le danger, le mal et les
maux, et qu’ils rapporteraient la chance.
Le terme bijou vient du mot joyau, qui vient d’un
ancien mot français, joule. Au-delà de cela, il prend ses
origines du mot latin jocale qui signifie « un jouet ».
Intéressant !
60
• Comme protection personnelle – les amulettes,
les pierres, les médailles de dévotion, ou autres
objets étaient utilisées pour éloigner le mal.
« Durant le Moyen Âge, les Européens croyaient
que les démons pouvaient entrer dans le corps
par l’oreille gauche. Les hommes portaient des
boucles d’oreille pour tenir à distance ces dé-
mons. »40
• Comme une forme d’art – pour s’orner ou s’ex-
primer.
61
recevraient des pouvoirs surnaturels. D’autres pièces
portaient des symboles religieux. On a découvert des
bijoux grecs très anciens qui avaient été dédiés à leurs
dieux.
Le bijou romain le plus commun était la broche,
qui servait à tenir en place les vêtements. Les Ro-
mains portaient aussi des chevalières et des penden-
tifs qui pouvaient être remplis de parfums. Comme
les Grecs, les Romains portaient des bijoux pour éloi-
gner les mauvais esprits.
Les gens de l’Europe de l’Est ont continué plu-
sieurs pratiques romaines; toutefois, le christianisme
est devenu la religion officielle de cette région. C’était
une période de confusion avec un mélange du chris-
tianisme et les cultures anciennes du pays. À cette
époque, des thèmes religieux concernant les bijoux
ont vu le jour, plus particulièrement sur le port des
croix.
L’Inde est un pays avec une longue histoire
concernant la fabrication des bijoux. L’or, associé
avec l’immortalité, était le symbole de la chaleur du
soleil; l’argent, le symbole de la fraîcheur de la lune.
Ces deux métaux étaient courants et utilisés dans la
fabrication des bijoux indiens, et ils étaient considérés
comme sacrés. Le peuple de la civilisation de la val-
lée de l’Indus (le Pakistan actuel et le nord-ouest de
l’Inde) est réputé pour leur fabrication de perles qui
sont liées à l’hindouisme.
Les Aztèques faisaient des offrandes de bijoux
pour apaiser leurs dieux. Leurs prêtres faisaient des
62
sacrifices d’animaux et d’humains qu’ils tuaient avec
des poignards incrustés de pierres précieuses.
Des motifs juifs, tels que l’étoile de David et la
main Hamsa, sont des symboles anciens utilisés dans
les bijoux modernes. Ils sont censés éloigner les in-
fluences maléfiques du mauvais esprit.
J’espère que tu remarqueras que ces citations, ve-
nant d’un livre d’histoire important, ne contiennent
aucune référence aux bijoux hébreux. Souviens-toi
que le but du livre, A Story of Jewelry, consiste à par-
courir l’histoire des bijoux « siècle après siècle et ci-
vilisation après civilisation, avec pour but d’explorer
l’histoire de la relation entre les bijoux et le dévelop-
pement social, religieux, intellectuel, et économique
des cultures du monde. »41 Dans ce livre, il n’y a
aucune mention ni allusion à la création ou le
port des ornements par le peuple de Dieu.
Le livre traite les bijoux et leur utilisation en tant
qu’ornement. Il semble que leur origine provienne
des cultures autres que celle de la religion juive. Il est
intéressant de noter que, dans les anciennes cultures,
souvent ceux qui créaient des bijoux étaient
les mêmes qui créaient des idoles, les décorant
avec des joyaux et des métaux précieux. Vous verrez
par la suite un lien biblique très clair entre l’idolâtrie
et les bijoux.
63
Des livres d’histoire
au livre saint
Cela semblerait en contradiction avec ma der-
nière déclaration, mais Aaron, le souverain sacrifica-
teur d’Israël, portait des vêtements cérémonieux qui
s’appelaient aussi « parures de gloire et de dignité ». Ils
étaient faits dans un style et dans des couleurs riches.
Ils servaient d’exemples visuels à la pureté et la sain-
teté du grand souverain sacrificateur qui allait venir,
Jésus Christ. (Hébreux 4 : 14) Aaron, ainsi que tous
ceux qui ont servi après lui, devait ôter cette tenue
cérémoniale avant d’entrer dans le lieu très saint. (Lé-
vitique 16 : 4) Le souverain sacrificateur d’Israël en-
trait dans la présence de Dieu en portant une simple
tunique de lin.
Lorsqu’Israël a réclamé un roi, voulant être
comme les nations païennes qui l’entouraient, Saul
a été couronné roi d’un diadème. Il s’agissait d’un
bandeau en étoffe doré qui était vraisemblablement
incrusté de bijoux. Son but, pour le souverain sacri-
ficateur comme pour le roi, était de mettre à part la
personne qui le portait du reste du peuple. Contrai-
rement aux couronnes païennes, qui indiquaient la
puissance et la noblesse d’une personne, ces diadèmes
symbolisaient la sainteté envers Dieu ainsi que la sé-
paration et l’onction du sacrificateur, ou du roi, pour
le service de Dieu.
Je mentionne ces éléments sur les couronnes et les
diadèmes parce que je veux que tu comprennes leur
but. On ne les portait pas pour éblouir ou s’embellir.
64
Dieu avait conçu le diadème pour qu’il soit porté ex-
clusivement par le souverain sacrificateur. Lorsqu’il a
permis qu’un roi soit élu par Israël, ce qui n’était pas
son intention d’origine, Saul a
également reçu ce même genre
de diadème. Ces deux situa-
tions représentaient une consé-
cration. Consécration signifie,
essentiellement, un dévoue-
ment au service et à l’adora-
tion de Dieu.
Selon le guide Gesenius’s Lexicon [Le Lexique de
Gesenius], l’équivalent du terme hébreu pour dia-
dème, nezer, fait également référence à la « consé-
cration d’un sacrificateur », une « tête consacrée »,
comme celle d’un homme qui a fait un vœu naza-
réen, ainsi que « les cheveux longs et non coupés
d’une femme ».42 Tous deux sont des symboles de
consécration, une séparation pour Dieu.
Franchement, je ne pensais pas que j’allais dé-
vier comme cela, mais est-ce que cela est clair pour
toi maintenant ? Dans Couverte d’amour, nous avons
abordé les raisons pour lesquelles les cheveux non
coupés sont la gloire de la femme. (I Corinthiens
11 : 15) Maintenant, nous allons approfondir cet en-
seignement biblique. Les cheveux non coupés
montrent qu’une femme est séparée et appe-
lée de Dieu, tout comme le diadème qui était
porté par le souverain sacrificateur et le pre-
mier roi d’Israël. Incroyable !
65
La Bible nous parle des différentes couronnes de
gloire (Proverbes 4 : 9, Proverbes 16 : 31, Ésaïe 62 : 3),
mais aucune d’entre elles n’est mentionnée comme
étant une coiffure ornementale faite de métaux pré-
cieux et décorée avec des pierres ou des bijoux. Elles
font plutôt allusion à la sagesse, aux cheveux blancs,
et même au peuple de Dieu.
La Bible mentionne également une « couronne
superbe des ivrognes ». « Malheur à la couronne su-
perbe des ivrognes d’Éphraïm, à la fleur fanée qui fait
l’éclat de sa parure. » (Ésaïe 28 : 1) Cette couronne
sera « foulée aux pieds » (verset 3). Cela veut dire
qu’elle sera écrasée. Sa beauté suprême ressemblera à
une fleur fanée (verset 4). Et, le verset 5 nous donne
une bonne nouvelle : « En ce jour, l’Éternel des ar-
mées sera une couronne éclatante et une parure ma-
gnifique, pour le reste de son peuple. » Autrement dit,
il arrivera un jour où les couronnes terrestres
n’auront plus de valeur, mais le Seigneur sera
notre couronne de gloire.
En tant qu’enfant de Dieu, nous ne devons pas
chercher une couronne temporaire sans valeur, car
une « couronne de justice m’est réservée; le Seigneur,
le juste juge, me la donnera dans ce jour-là ». (2 Ti-
mothée 4 : 8) La « couronne de vie » est promise à
tous ceux qui ont résisté à la tentation et qui aiment
Dieu. (Jacques 1 : 12) Et, un autre verset nous dit : « Et
lorsque le souverain berger paraîtra, vous obtiendrez
la couronne incorruptible de la gloire. » (1 Pierre 5 : 4)
En voilà de bonnes choses !
66
Nous savons que le Nouveau Testament appelle
le peuple de Dieu des rois et des sacrificateurs. Ces
titres contiennent une signification spirituelle. Nous
ne gouvernons pas de petits pays et nous n’avons pas
de temple en marbre pour servir en tant que sacrifi-
cateurs. Les « pays » que nous dirigeons ne nous auto-
risent pas à porter de vraies couronnes ou des parures
royales. Peux-tu t’imaginer aller au supermarché dans
cette tenue-là ?
67
chemins. (Jacques 1 : 15) Je ne dis pas qu’une per-
sonne ira en enfer parce qu’elle aime regarder ce qui
brille. Ce serait insensé. Si les fascinations pour ce qui
scintille nous détournent de l’éternel, nous devons
utiliser notre sagesse lorsqu’elles s’emparent de nous.
Alors que nous parlons de la prudence, nous de-
vons également faire attention aux effets que nos fré-
quentations ont sur nos vies. Nous devenons comme
les gens qui nous entourent. Ne sous-estimez pas le
pouvoir de nos amis. Il existe de bonnes et de mau-
vaises influences !
Voyons cela d’un autre angle. Comme c’est sou-
vent le cas dans la Bible, une illustration physique
apporte une image spirituelle. Au ciel, nous porte-
rons de belles parures de salut et des tuniques de jus-
tice. Elles ne seront pas physiques, mais spirituelles,
et elles n’auront pas besoin d’ornement. Elles seront
parfaites, puisque Dieu les aura faites.
Nous sommes
les joyaux de Dieu.
Nous ne les portons pas –
nous sommes ses joyaux.
68
la sagesse : Acquiers la sagesse, et avec tout ce que tu
possèdes acquiers l’intelligence. Exalte-la (sagesse), et
elle t’élèvera; elle fera ta gloire, si tu l’embrasses; elle
mettra sur ta tête une couronne de grâce, elle t’ornera
d’un magnifique diadème. » (Proverbes 4 : 7-9)
Ce qui apporte l’honneur et la faveur à
une personne, ce n’est pas lorsqu’elle s’élève
elle-même, mais lorsqu’elle exalte la sagesse et
l’intelligence. En faisant cela, les résultats sont bien
plus grands que de porter une couronne sur notre
tête. Dieu nous donne des ornements de grâce et une
couronne de gloire. Nous devenons les ornements de
Dieu.
Voici un autre verset : « Mon fils, que ces ensei-
gnements ne s’éloignent pas de tes yeux, garde la sa-
gesse et la réflexion : elles seront la vie de ton âme,
et l’ornement de ton cou. » (Proverbes 3 : 21-22) La
beauté intérieure est visible à l’extérieur. Dieu veut
que son peuple soit vêtu de ses ornements de
grâce à l’intérieur. Lorsque nous les portons à l’in-
térieur, ils seront visibles de l’extérieur et toucheront
la vie des autres.
Est-ce que tu veux être le « joyau de Dieu » ? Ce
n’est pas difficile ! Ceux qu’on appelait les joyaux de
Dieu dans Malachie 3 : 16-17 étaient ceux qui crai-
gnaient et honoraient Dieu. Et nous pouvons le faire
également. Quand nous craignons le Seigneur et que
nous pensons à son nom, nous devenons ses joyaux.
Ce n’est pas étonnant que Satan essaye tout ce qu’il
peut pour nous priver de cette destinée. Nous conti-
69
nuons le travail qu’il a perdu lors de sa rébellion. Il
représentait autrefois la gloire de Dieu, mais cet hon-
neur est désormais réservé à ceux qui choisissent de
se soumettre à la volonté de Dieu. Satan a perdu
sa place, et la rébellion a été remplacée par
la soumission dans la révérence et la joie – les
résultats en sont glorieux !
70
laisser l’esclavage derrière eux, les Égyptiens leur ont
donné des bijoux en or et en argent. La raison à cela
n’était pas pour que les Hébreux portent ces bijoux
qui étaient liés à l’adoration égyptienne des idoles.
Je pense plutôt que Dieu était en train d’amasser des
biens pour la construction de son tabernacle.
Savez-vous qu’à un moment donné les enfants
d’Israël avaient tellement écœuré Dieu qu’il était sur
le point de se détourner d’eux ? Dieu les a décrits
comme ayant « le cou raide » et s’apprêtait à les en-
voyer vers la Terre promise – certainement pas pour
les bénir, mais pour accomplir son obligation envers
leurs ancêtres. Et, en plus, le Seigneur ne prévoyait
pas de partir avec eux. Quand le peuple l’a appris, il
a été affligé et a commencé à pleurer. Sais-tu ce que
Dieu leur a dit ? Je trouve cela très intéressant. Dieu
leur a dit : « Ôte maintenant tes ornements de dessus
de toi, et je verrai ce que je te ferai. » (Exode 33 : 5-6)
En faisant cela, le peuple a fait preuve d’humilité,
et dans le verset 14, Dieu a répondu à Moïse, disant
qu’il irait avec eux et les guiderait jusqu’à la fin du
voyage.
71
nements par rapport à notre marche envers lui et en-
vers la vie. Dieu était sur le point de faire disparaître
les enfants d’Israël dans le désert avant même d’arri-
ver dans la Terre promise. Avant d’y entrer, ils ont été
obligés d’ôter leurs ornements.
Oui, je sais. C’est dans l’Ancien Testament, c’est
vrai. Mais, nous utilisons toujours les exemples qui
nous sont donnés dans l’Ancien Testament pour dé-
terminer ce que nous devons faire aujourd’hui. Et,
l’apôtre Paul nous dit que ce qui est écrit dans l’An-
cien Testament est arrivé pour nous servir d’exemple
et d’avertissement. (I Corinthiens 10 : 11)
L’Ancien et le Nouveau Testaments sont insépa-
rables. L’un ne va pas sans l’autre. Il nous faut les deux
pour fonctionner. Est-ce que tu peux imaginer pou-
voir séparer le beurre et la confiture une fois que tu
les as étalés sur ton pain ? Il y aurait de la confiture
sur le beurre et du beurre sur la confiture !
Je suis tombée sur une triste histoire dans le livre
de Juges au chapitre 8. Nous avons sans doute toutes
entendu parler du récit de l’armée de Gédéon et de la
grande défaite de leurs ennemis. Mais, après cette vic-
torieuse bataille, Gédéon a tout gâché. Quelle ironie
quand nous examinons les détails ! Dans le verset 23,
Gédéon a refusé de gouverner les gens. Il a dit que
c’était Dieu qui allait dominer sur eux. C’était une
noble déclaration, mais qu’a-t-il fait en suite ? Il leur a
réclamé leurs boucles d’oreille.
La Bible nous indique que les hommes de cette
région portaient des boucles d’oreille parce qu’ils
72
étaient ismaélites (voir le verset 24). Les Israélites ne
portaient pas de boucles d’oreille. Alors, en signe de
reconnaissance parce qu’ils avaient
été libérés des Madianites, ces
hommes ont donné volontairement
leurs boucles d’oreille à Gédéon. Ce
qui est triste, c’est que Gédéon a fait
un éphod avec ces boucles d’oreille.
Un éphod était une parure de céré-
monie pour le souverain sacrifica-
teur. Gédéon ne possédait aucune autorité pour faire
une telle chose, mais il l’a fait et l’a placé dans sa ville.
La Bible dit que Gédéon et tout Israël se sont « prosti-
tués » et qu’ils ont été infidèles à Dieu en adorant cet
éphod fait avec les boucles d’oreille des ismaélites
(verset 27).
Oh, Gédéon ! Qu’est-il arrivé au peuple à cause de
ton désir d’avoir une idole en or ? Cela me fait penser
au veau d’or fait par Aaron. (Ecclésiaste 1 : 9)
73
Est-ce que ses ornements les avaient rendues dé-
goûtantes, orgueilleuses, effrontées, et arrogantes, ou
avaient-ils simplement dévoilé ce qu’elles avaient dans
leurs cœurs ? La fin du verset est un peu effrayante.
Le Seigneur déclare qu’il allait laver les ordures par
« le souffle de la justice et par le souffle de la des-
truction ». Le nettoyage sera accompli par la justice
et la destruction. À mon avis, cela ne ressemble pas
à une simple promenade. Nous voyons que les gens
qui allaient être lavés avaient été destinés à être ma-
gnifiques et glorieux. (Ésaïe 4 : 2) Dieu les a purifiés.
Dieu les a embellis – sans aucun ornement mondain.
Comparons ces filles de Sion immorales avec
l’épouse de Christ qui est mentionnée dans Apoca-
lypse 19 : 7-8. Nous voyons que cette femme s’est pré-
parée. Elle est vêtue de « fin lin, pur et blanc ». Rien
n’indique que cette épouse portait des choses pour
attirer l’attention – pas de maquillage, pas de bracelet,
pas de perle. Elle est la perle. Elle est le trésor, perfec-
tionné et préparé. (Psaume 144 : 12) Elle est « belle et
délicate ». (Jérémie 6 : 2) Cela veut dire qu’elle est jo-
lie, non effrontée, ni orgueilleuse ou voyante. Ceci me
rappelle les paroles dans le « chapitre sur l’amour » :
« L’amour est patient, il est plein de bonté; l’amour
n’est point envieux; l’amour ne se vante point, il ne
s’enfle point d’orgueil, il ne fait rien de malhonnête, il
ne cherche point son intérêt, il ne s’irrite point, il ne
soupçonne point le mal, il ne se réjouit point de l’in-
justice, mais il se réjouit de la vérité. » (I Corinthiens
13 : 4-6)
74
Nous trouvons un autre lien entre les bijoux et
l’idolâtrie, l’infidélité, et les ornements dans le livre
d’Osée : « Je la châtierai pour les jours où elle en-
censait les Baals, où elle se parait de ses anneaux et
de ses colliers, allait vers ses amants et m’oubliait, dit
l’Éternel. » (Osée 2 : 15) Dieu ne parle pas d’une visite
amicale, mais d’un châtiment.
Il est dur de nier le lien entre l’adoration
des faux dieux, le port des ornements, et l’in-
fidélité. Porter des ornements peut paraître comme
un signe visible que la personne a cessé d’exécuter
la volonté de Dieu. Cela me fait penser à la femme
pécheresse qui représente la fausse église. Nous pou-
vons lire son histoire dans le dernier livre de la Bible :
« Cette femme était vêtue de pourpre et d’écarlate,
et parée d’or, de pierres précieuses et de perles. Elle
tenait dans sa main une coupe d’or, remplie d’abo-
mination et des impuretés de sa prostitution. » (Apo-
calypse 17 : 4) Est-ce que tu vois le rapport entre la
fausse religion, l’ornementation, et l’infidélité ?
75
ce n’est pas le genre de « différent » que Dieu veut
pour son peuple. (I Pierre 2 : 9) Les gens ne devraient
pas pouvoir capter le WiFi à partir des accessoires de
cheveux extravagants d’une fille.
Une chose que certaines oublient au sujet de la
modestie, c’est la bonne intendance – c’est-à-dire le
soin de nos corps et la gestion de nos ressources. Dé-
penser de l’argent pour des vêtements somptueux et
pour des bijoux afin de satisfaire nos envies sensuelles
pourrait faire de nous un mauvais économe.
Le genre d’embellissement qui n’enfreindra pas
vos offrandes pour des œuvres missionnaires, le genre
qui attire la bonne attention (celle de Dieu), est un
esprit doux et paisible. (I Pierre 3 : 4) Dieu est attiré
par ce genre d’ornementation. Il aime que nous por-
tions l’humilité, la vertu et les bonnes œuvres avec
modestie et modération. Et pense à ceci : si nous de-
vons ressembler à Jésus, est-ce que tu as déjà lu dans
la Bible que Jésus portait des bijoux ?
À propos de…
Mais que fait-on à propos de ceux
qui portaient des bijoux dans la Bible ?
Dans Genèse 24 : 47-48, nous lisons que
Rebecca a reçu des bijoux pour ses fiançailles. Tu t’es
peut-être posé des questions.Voici comment cela s’est
passé. Abraham cherchait une femme pour son fils
Isaac dans un pays païen. Ces gens étaient des proches
d’Abraham, mais ils n’adoraient pas Dieu. Dieu a de-
mandé à Abraham de quitter sa nation et sa famille.
76
(Genèse 12 : 1) Abraham lui a obéi, mais, lorsqu’il
était temps de trouver une épouse pour son fils, il a
renvoyé son serviteur parmi ses proches en Mésopo-
tamie, où ils vivaient toujours. Il était de coutume
d’offrir des cadeaux de fiançailles selon le pays d’où
venait la femme. Faire autrement aurait été insultant.
C’est comme si on disait : « Je sais que cela est dans
vos traditions de recevoir “X” comme mariée, mais si
je vous donnais plutôt “Y” ? » Cela ne se faisait pas.
Dans Genèse 41 : 42, le pharaon égyptien avait
offert une bague à Joseph ainsi que des vêtements et
une chaîne en or. Rappelle-toi que Joseph n’était pas
en vacances en Égypte. Il avait été vendu comme es-
clave dans une nation païenne, et il y est resté comme
esclave pendant plusieurs années. Il a passé un grand
nombre de ces années en prison. Joseph ne pouvait
pas porter les vêtements de son peuple. En donnant
à Joseph une bague, des vêtements, et une chaîne, le
pharaon a donné à Joseph plus que des accessoires :
ces choses symbolisaient le pouvoir. La bague était
la chevalière du roi, et elle indiquait au peuple que
Joseph agissait au nom du pharaon. Cet exemple est
comparable à l’exemple des couronnes dont on a par-
lé auparavant. Joseph n’a pas porté ces choses pour
s’orner, mais on les lui a données pour que les Égyp-
tiens reconnaissent son nouveau pouvoir.
Et à propos du Nouveau Testament ? Dans l’his-
toire du fils prodigue, il est vrai que le père a placé
un anneau au doigt de son fils. (Luc 15 : 22) Cet an-
neau au doigt était le moyen utilisé par le père pour
77
restaurer la dignité et la loyauté à son fils lorsqu’il est
rentré de sa mésaventure. Selon Barnes’ Notes on the
Bible [Les Notes de Barnes sur la Bible], seules les fa-
milles riches, ou celles avec un pouvoir, portaient des
bagues.43 Elles marquaient la position ou le rang fa-
milial. Je peux dire que je m’appelle Hilton ou Rocke-
feller, mais on ne me croira qu’avec des preuves. Il
est compréhensible que les gens ordinaires désiraient
avoir une de ces bagues au temps où Jésus racontait
l’histoire du fils prodigue. Elles symbolisaient le rang
social d’une personne et son autorité.
Nous avons parlé de la liste des ornements que
l’Éternel avait donnés à Israël dans Ézéchiel 16. Cette
portion des écritures parle au sens figuré de cette na-
tion. L’Éternel fait référence à la façon dont il a fait
sortir la nation de ses souillures et de sa honte, et
comment il les avait élevés a une position d’honneur.
Dieu dit que la beauté d’Israël était parfaite
grâce à l’éclat dont il les avait ornés, c’est-à-dire, à tra-
vers la majesté et la splendeur qu’il avait posées sur
elle. (Ézéchiel 16 : 14) Qu’elles étaient les raisons de
la beauté d’Israël ? Ce n’étaient pas les couronnes,
les bijoux, ou les vêtements onéreux. Dieu l’a ornée
de son honneur et de sa gloire. Et qu’a-t-elle fait avec
le trésor qu’il lui avait donné ? Rien de bien ! En
lisant le reste du chapitre, tu comprendras que c’est
une histoire décourageante sur l’infidélité, l’idolâtrie,
et même le sacrifice des enfants.
Que nous devrions de chérir les dons de
l’honneur, de la majesté, et de la splendeur de Dieu !
78
Il nous a donné son Esprit glorieux ! Comment al-
lons-nous réagir à sa bonté ? Je veux mieux faire. Je
ne veux pas seulement faire mieux que ceux du cha-
pitre d’Ézéchiel, mais mieux que ce que j’ai accom-
pli jusqu’à présent. Courons vers le but de la voca-
tion céleste. (Philippiens 3 : 14) Ce verset nous parle
de l’excellence ! Marchons d’une manière digne de
Dieu qui nous a appelés à son royaume et à sa gloire.
(I Thessaloniciens 2 : 12)
Voici un autre exemple de l’Ancien Testament. Il
y a deux façons de regarder le butin que les enfants
d’Israël ont pris d’Égypte. Je crois que Dieu leur a
demandé de prendre les bijoux des Égyptiens pour
la construction de son tabernacle. Mais regardons un
autre point de vue. Imaginons que Dieu a voulu qu’ils
aient ces belles choses en récompense de toutes leurs
années de labeur. En supposant que cela soit vrai,
examinons leurs réactions. Qu’est-ce que les gens ont
fait avec leur butin égyptien ? Ils en ont fait une idole
d’or. (Exode 32 : 1-7) Ils se sont détournés de Dieu,
celui qui les avait délivrés et bénis.
Lorsque l’Éternel a corrigé Israël à cause de son
arrogance, son cou tendu, ses yeux qui flirtaient et
ses bijoux qui résonaient, il a fait une liste de toutes
les choses dont les femmes se servaient pour leur
« bravoure » : leurs bijoux et leurs belles parures.
(Ésaïe 3 : 18) Leur apparence sophistiquée et leurs
ornements leur apportaient un sentiment de gloire
et de splendeur. Dans la Bible, l’un des articles
cités dans ce passage comme « amulettes »
79
est une traduction du terme hébreu lachash,
qui est spécifiquement lié à la sorcellerie.
Lachash signifie :
a) sous le charme d’un serpent
b) porte-bonheur, charmes
(portées par les femmes)
S’habiller ou s’orner
Mesdemoiselles, nous sommes obligées de nous
habiller. Et, c’est là où la modération doit intervenir.
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Nous avons besoin de porter des chaussures. Presque
chaque fille utilise un sac à main pour y mettre ses
papiers, ses clés, etc. Il n’y a rien de mal à choisir
de jolies choses. En accord avec la rédactrice de ce
livre, je ne pense pas que nous devrions adopter une
apparence triste au nom de la modestie. La clé est
d’être équilibré, de garder une bonne perspec-
tive – de ne pas dépasser les limites d’une fa-
çon ou d’une autre, et de baser nos choix par
rapport à la Bible.
Équilibre et perspective
L’ornementation n’est pas limitée aux bijoux que
les gens portent. Il peut aussi comprendre des objets
portatifs tels que les téléphones, les stylos, les sacs à
main, les lunettes, etc. Tu as sans doute déjà vu la
photo d’une célébrité avec un petit chien dans son
sac à main ou dans ses bras. Oui, il est possible qu’un
animal devienne un ornement. Les accessoires et
même les gens peuvent devenir des ornements, c’est-
à-dire des choses qui sont agréables à voir, mais qui ne
servent pas vraiment à quelque chose.
Les bijoux sont différents des autres objets orne-
mentaux personnels, tels que les bracelets médicaux
d’alerte ou des plaques d’identité militaire, car leur
seul but consiste à être attirant ou à envoyer un mes-
sage.
Parlons d’un sujet qui fait débat : les accessoires
qui sont utiles, mais qui peuvent également être orne-
81
mentaux. Souviens-toi de notre discussion sur les trois
différentes catégories fondamentales des standards
dans La Fille en robe : les standards bibliques, les stan-
dards de l’église, et les convictions personnelles. Il y
a des choses au sujet desquelles ton pasteur ou tes pa-
rents auront leurs propres convictions. Je te conseille
vivement de suivre la direction de tes dirigeants spiri-
tuels quand il s’agit de ton choix vestimentaire.
Les bagues
Il existe plusieurs idées dans la communauté
chrétienne au sujet des bagues. Certains ne se posent
même pas la question, car les bagues figurent dans
Ésaïe 3, donc ils ne les portent pas. Je comprends et je
respecte leur désir sincère de plaire au Seigneur.
Est-ce que le chrétien devrait porter une alliance
de mariage ? À mon avis, il peut y avoir trois ré-
ponses :
Absolument pas !
Absolument !
Peut-être… ?
82
s’ils portaient une alliance. S’il y en portait une, je le
considérais comme indisponible.
Pour celles qui tombent dans la catégorie 3, qui
comprennent les deux côtés, je te conseille de suivre
la direction de ton pasteur. Si tu portes une alliance,
souviens-toi de la modération. J’espère et je prie que
ce que je fais et ce que je porte ne deviennent jamais
un obstacle pour les autres – dans l’église ou ailleurs.
Je veux avoir une influence positive dans le royaume
de Dieu. Je veux m’assurer que ce que je me permets
de porter ne prête aucune confusion à cause de son
aspect voyant ou criard.
Une missionnaire a parlé un jour de la conviction
des gens au sujet de l’alliance à l’endroit où ils ser-
vaient en tant que missionnaires. Elle et son époux
n’avaient jamais porté de ba-
gues, mais dans le pays où ils
se trouvaient, on croyait fer-
mement en l’alliance pour
symboliser le mariage. Ils en
ont discuté et prié, puis ils sont allés acheter des al-
liances simples. La congrégation a été ravie que les
missionnaires aient finalement décidé de se marier et
ils ont célébré cet événement.
Les montres
Les montres font également partie des bijoux
utiles à porter sur soi. Une montre sert à quelque
chose. Pour certains, une montre les aide à respecter
leur emploi du temps. Pour d’autres, cela leur permet
83
de savoir qu’ils sont en retard. Je choisis de porter une
montre, surtout quand je ne suis pas chez moi, afin de
pouvoir gérer mon temps. J’ai vu des gens porter des
montres avec des bracelets criards, de toutes sortes de
couleurs et de tons, avec des brillants et des paillettes.
N’oublie pas, si tu choisis de porter une montre, elle
ne doit pas attirer l’attention sur toi, mais plutôt ser-
vir sa fonction.
84
Il est aussi facile d’être extravagante avec un sac
à main qu’avec des accessoires fonctionnels. Je suis
obligée de me retenir parfois en me demandant :
« Pourquoi est-ce que je veux celui-là ? » Est-ce parce
qu’il est de grande marque et que je veux que les gens
le voient et pensent : « Oh, elle porte cette marque » ?
Ou bien parce que mon sac peut porter tout ce que
je ne peux pas, comme les paillettes et les babioles ?
Restons modérées, les filles.
Résumons tout ceci. Un ornement est comme
un « adjectif » qui qualifie le « nom » qu’il le
porte. Les embellissements personnels nous révèlent
des informations sur les attitudes et les valeurs de la
personne qui les porte. Les bijoux sont des symboles
de rang social et de richesse. En tant que chrétienne,
mon statut est « sauvé » et ma richesse est un trésor
spirituel que les voleurs ne peuvent dérober et que la
rouille ne peut ternir.
En tant que chrétiennes, notre statut n’est pas mis
en valeur par ce que nous portons aux doigts ou au
cou. Notre « place dans le monde » ne se trouve pas
dans ce monde. C’est la croix qui déclare notre véri-
table rôle dans la vie. Elle nous dit que nous avons
plus de valeur que les pierres précieuses et les métaux
qui brillent. Nous sommes dignes du sang précieux
de Jésus. (I Pierre 1 : 18-19)
Jésus a racheté nos vies. C’est grâce à son sacri-
fice que nous n’appartenons plus à nous-mêmes et que
nous sommes appelées à « nous purifier de toute souil-
lure de la chair et de l’esprit ». (II Corinthiens 7 : 1)
85
Nous sommes appelées à garder nos vies naturelles et
spirituelles consacrées à Dieu dans la crainte du Sei-
gneur. Effectivement, il y a plusieurs façons de souil-
ler nos « temples ». Nous pouvons abuser des médica-
ments ou des drogues – ou bien même des aliments.
Ces pratiques sont également à éviter, même si nous
n’en parlerons pas dans ce livre !
On dit que le voyage le plus long est la distance
entre le cœur et la tête. Parfois, notre tête « désire »
des choses que notre cœur désapprouve. Et parfois,
notre cœur éprouve des choses contre notre pensée
ou notre nature charnelle. En résumé, Romains 8 :
6-10 illumine le fait que nos facultés et nos raisonne-
ments, sans l’esprit de Dieu, sont la mort; mais que
l’affection de l’Esprit est la vie et la paix pour l’âme,
maintenant et à jamais. Nos esprits humains sont hos-
tiles à la Parole de Dieu. C’est pourquoi, quand nous
vivons pour satisfaire notre chair, répondant à notre
nature charnelle et à ses envies, il nous est impossible
de plaire à Dieu ou de lui appartenir (voir le verset 8).
Mais, il y a une bonne nouvelle. Lorsque nous vivons
pour Dieu, il guide nos pas; et quand l’Esprit nous
dirige, nous devenons les fils et les filles de Dieu (voir
le verset 10).
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Nous disposons de deux sortes de couronnes.
Nous pouvons choisir de nous couronner nous-
mêmes ici-bas avec la gloire de ce monde, ou nous
pouvons porter une véritable couronne de gloire et de
justice – pour toujours et à jamais ! (voir II Timothée
4 : 8)
Si nous sommes attirées par les choses de ce
monde, nous ne serons jamais satisfaites. Lis-le pour
toi-même dans Proverbes 27 : 20 : « Les yeux de
l’homme sont insatiables. » Si nous nous exposons
aux choses de ce monde, nos yeux créeront une faim
insatiable. Ce que nous possédons ne nous suffira
jamais. Alors que nous regardons les publicités, les
vitrines dans les centres commerciaux et ce que les
célébrités portent, nous aurons toujours envie de plus.
Beaucoup de gens sont prêts à parler de l’amour
et de la miséricorde de Dieu, mais lorsqu’il s’agit de
parler d’un style de vie qui nécessite un changement
ou un sacrifice, alors ce n’est plus pareil. Cela nous
amène à la source de tout péché : l’orgueil.
Quel péché ne vient pas de l’orgueil ? C’est l’or-
gueil qui nous pousse à choisir notre désir et volonté
au lieu de celui de Dieu. Cela a commencé avec la
chute de Satan dans le paradis, et il a ramené cet es-
prit d’orgueil dans le jardin d’Éden. Et, avec cet or-
gueil, il a développé en Ève un désir, sans lequel elle
n’aurait peut-être pas succombé à ses questions et à
ses accusations à l’égard de Dieu.
Le Seigneur nous offre bien plus que ce que nous
ne pouvons lui donner en retour. Il nous donne sa Pa-
87
role afin que « notre joie soit parfaite ». (I Jean 15 : 11)
Vivre pour le Seigneur est la vie la plus passionnante
et la plus satisfaisante qui existe. Elle comprend des
épreuves, mais elle contient aussi un but qui est bien
plus gratifiant et qui nous apporte plus qu’une vie qui
dépend de notre propre volonté. Nous pouvons vivre
une vie remplie de passion et d’objectif, en « achevant
notre sanctification dans la crainte de Dieu ». (II Co-
rinthiens 7 : 1)
Achever la sanctification signifie que ma nature
se transforme et prend la nature de Dieu – penser
comme lui, aimer ce qu’il aime, haïr ce qu’il hait et se
comporter comme Jésus.
88
Pour quelle raison penses-tu que Satan a attaqué
Ève ? Peut-être parce qu’elle était comme toi et moi ?
Peut-être parce que, lorsqu’elle écoutait son tentateur,
cela a créé un manque de confiance en elle ou en son
futur ?
À travers les pages de l’histoire, aller à l’encontre
des ordres divins a toujours causé la perte de la gloire
et la chute des relations. Satan l’a chuchotait, et il
le chuchote toujours : « Est-ce que Dieu a vraiment
dit… ? » « Est-ce que Dieu s’en soucie vraiment
de… ? »
Qu’est-ce Satan avait sur lui au paradis ? Ézéchiel
28 : 13 nous dit qu’il était couvert de pierres pré-
cieuses. C’était Lucifer, celui qui portait des pierres
précieuses, qui s’est enorgueilli – et non pas l’ange
Michel ou Gabriel.
La Bible enseigne clairement que le peuple de Dieu
doit se préserver des souillures du monde. (Jacques 1 : 27)
Nous ne devons pas fréquenter le monde (Jacques 4 : 4),
ni aimer les choses qui s’y trouvent. (I Jean 2 : 15) L’apôtre
Pierre a donné les instructions suivantes aux croyantes.
Garde à l’esprit qu’elles étaient écrites aux chrétiennes
dont les maris ne croyaient pas. Cependant, ces versets
donnent aussi un réel aperçu sur la façon dont nous de-
vons nous comporter envers ceux qui nous entourent :
89
point à la parole, ils soient gagnés sans paroles
par la conduite de leur femme, en voyant votre
manière de vivre chaste et respectueuse. Ayez,
non cette parure extérieure qui consiste dans les
cheveux tressés, les ornements d’or, ou les habits
qu’on revêt, mais la parure intérieure et cachée
dans le cœur, la pureté incorruptible d’un esprit
doux et paisible, qui est d’un grand prix devant
Dieu. » (I Pierre 3 : 1-4)
90
l’extrême. Souviens-toi de ce que la Bible dit : « Que
votre douceur soit connue de tous les hommes. » (Phi-
lippiens 4 : 5) Je suis sûre que les femmes en font
partie aussi ! Pourquoi ? La fin du verset nous le dit :
« Le Seigneur est proche. » Jésus est toujours proche !
Regardons la première partie de ce verset dans une
version moderne de la Bible : « Que tous les hommes
voient, perçoivent et reconnaissent votre bonté (votre
prévenance, votre esprit patient) ». C’est ce que le
monde doit voir en toi et en moi. Les bijoux d’or-
nement crient : « Regardez-moi » ! Quant aux faux
bijoux – tel que les faux diamants qui coûtent une
fraction du prix des vrais, ressemblant à un diamant
sans l’être – ils ne sont que tape-à-l’œil et trompeurs.
Quel est le but de porter du faux ? Cela ressemble à
l’idée du masque : se déguiser en portant une appa-
rence de richesse qui est fausse.
S’il y avait quelqu’un qui avait le droit d’impres-
sionner son public, ce serait le Seigneur Jésus. Mais,
Jésus a choisi la voie de l’humilité. Il est entré dans
Jérusalem sur le dos d’un âne, le symbole de son hu-
milité. (Zacharie 9 : 9, Matthieu 21 : 5) Sa couronne
ne contenait pas de bijoux, mais des épines.
91
92
Chapitre 4
Garde le sourire
Il est temps de parler du ma-
quillage. D’abord, soyons clairs
sur un point. Il y a une grande
différence entre les produits
hygiéniques et les cosmétiques colorés qui
changent l’apparence. Si tu as la peau sèche, n’hé-
site pas à t’appliquer une crème hydratante. Si tes
lèvres sont sèches, mets un baume apaisant. Nous
utilisons tous des produits pour nettoyer nos corps
et nos cheveux. Une toilette soignée est importante.
Prends soin du chef-d’œuvre que Dieu a créé. C’est-à-
dire de toi.
Comme nous l’avons déjà abordé, certaines ne
sont pas très satisfaites des traits que Dieu leur a at-
tribués. Elles cherchent des moyens qui les aideront à
mieux aimer leur physique et à mieux être acceptées
des autres.
93
Lorsque notre valeur est ancrée dans notre iden-
tité en Christ, nous sommes libérées des luttes de la
crainte, de la vanité, et de l’orgueil. Certaines pensent
que le maquillage est discutable, mais qu’est-ce que le
maquillage produit en nous ? Certainement pas l’hu-
milité.
J’ai cherché le mot maquillage dans le dictionnaire,
et j’ai trouvé :
94
Tu es peut-être passé un peu à côté de tout cela à
cause de ton manque de connaissance de ces mots,
mais je veux attirer ton attention sur quelque chose.
Le mot cosmétique vient de la même racine que le mot
cosmos.
95
toile vierge ou un corps à créer nous-mêmes. Il nous
a conçues. Tu n’as pas besoin de te « refaire » lorsque
Dieu t’a faite merveilleuse, voire extraordinaire !
Examinons Esther, un autre exemple biblique sur
l’ornementation. Au début, quand Esther s’est présen-
tée devant le roi, avant d’être choisie comme reine,
elle ne portait aucune couronne ou parure sophisti-
quée. Ce n’est qu’après ses noces qu’elle a eu le droit
à une couronne et à tout le reste. Nous sommes les
« fiancées », toujours dans l’attente de ce grand jour
– notre « couronnement ». Pendant notre séjour dans
ce monde, notre ornementation devrait ressembler
à celle d’Esther : la grâce, l’humilité, et sentir bon.
Nous verrons cela plus tard dans le chapitre 5.
Regardons la reine Esther au travers d’une étude
biblique. C’était une jeune fille hébraïque, forcée de
se présenter à un « concours de beauté » pour la sélec-
tion de la future reine de Perse. Elle n’a pas postulé
pour cette position. Ses ancêtres étaient des prison-
niers de guerre. Mais, Esther a été choisie et emmenée
au palais du roi avec d’autres filles, et nous pouvons
lire dans Esther 2 : 9 qu’elle a reçu « des choses pour
la purification ». D’après la Concordance de Strong,
ces choses comprenaient des frottements et des bros-
sages46 – encore des problèmes d’hygiène. Ses soins de
beauté sont détaillés dans Esther 2 : 12 : « Six mois
avec de l’huile de myrrhe, et six mois avec des aro-
mates et des parfums en usage parmi les femmes. »
Il ne s’agissait pas de changer l’apparence physique,
mais d’être propre et de sentir bon. Dans le verset 15,
96
nous lisons qu’Esther n’a rien demandé de plus que ce
que son gardien lui a donné. Que s’est-il passé quand
Esther s’est retrouvée devant le roi ? Elle a « trouvé
grâce aux yeux de tous ceux qui la voyaient. »
Selon Maggie Angeloglou, l’auteure du livre, A
History of Make-up [L’Histoire du maquillage], l’utili-
sation du maquillage aujourd’hui a pour but « d’éloi-
gner le mal, comme dans les temps primitifs. »47 Cela
peut sembler comme une petite exagération, mais voi-
ci son raisonnement : les femmes se servent du ma-
quillage pour « se sentir habillé » ce qui leur permet
de se transformer de la femme qu’elle est à la maison
à une autre femme pour le monde extérieur.48 Elle
déclare que, dans notre culture, « l’habitude de porter
du maquillage est si enracinée que, sans maquillage,
les femmes ont honte et manquent de confiance en
elles », ayant le sentiment de ne pas être habillée.49
Est-il possible que quelque chose que l’on ap-
plique ou que l’on met sur le visage ait la puissance
de nous habiller ? De nous donner l’impression que
nous avons tout ce qu’il faut et que rien ne nous
manque ? Il est vraiment superficiel de croire une telle
chose ! Lorsque Jésus entre dans la vie d’une
personne, le résultat est plus grand qu’un ar-
rangement externe. Sa restauration interne
termine le travail, en remplissant les vies de sa
bonté et de sa beauté.
Angeloglou croit que « les cosmétiques ne sont pas
seulement des barrières, mais des codes de tribus ».
Elle dit que le maquillage crée des lignes de démarca-
97
tion et sert à distinguer le groupe auquel nous appar-
tenons. Il en est de même, lorsque nous n’utilisons
pas de maquillage, on s’identifie à un certain groupe,
et on enlève une barrière ou une limite pour révéler
au monde notre véritable personne – démasquée.
98
mauvais sorts. Cette pratique permet aussi de retenir
l’énergie et de renforcer la concentration.52 Voici un
autre exemple d’un lien spirituel concernant le port
du maquillage.
Pendant que je faisais cette analyse, certains mots
m’ont sautée aux yeux et m’ont vraiment intéressée.
À History of Make-up n’est pas un livre religieux, mais
plutôt un texte éducatif qui décrit la conception et
l’usage du maquillage. J’ai noté une phrase qui di-
sait : « un peu de couleur aux lèvres n’est pas tout à
fait honnête ». Ces mots ont attiré mon attention et
m’ont fait réfléchir.
Dire que se colorer les lèvres n’est pas tout à fait
honnête confirme le fait que le maquillage est
une fausse apparence. Nous savons que le Sei-
gneur n’aime pas ce qui est faux. Lisez les versets sui-
vants : faux témoin (Exode 20 : 16), faux témoignage
(Exode 23 : 1), sentence inique (Exode 23 : 7), jurer
faussement (Lévitique 19 : 12), user de mensonge (Lé-
vitique 19 : 11), le mensonge en général (2 Samuel
18 : 13), faux prophètes (Matthieu 7 : 15). Saviez-vous
que la Bible parle même de faux frères (Galates 2 : 4)
et des lèvres iniques (Proverbes 17 : 4) ? Je sais que ce
dernier verset ne fait pas allusion au rouge à lèvres,
mais l’ironie m’a fait sourire.
Le psalmiste a écrit « Je hais toute voie de men-
songe. » (Psaume 119 : 104) Dieu aime la vérité.
Pourquoi ? La Bible nous dit qu’il est la vérité – et le
chemin. (Jean 14 : 6) Quand nous marchons avec le
Seigneur, nous ne devrions pas marcher dans la faus-
99
seté, mais dans la vérité. Cela veut dire avec un cœur
pur et une apparence pure.
Dans A History of Make-up, il y a une référence aux
visages médiévaux qui dit : « Bien qu’elles s’épilent les
sourcils, elles sont innocentes en ce qui concerne le
maquillage. »53 « Innocentes... maquillage. » Est-ce que
cela veut dire que se maquiller démontre une absence
d’innocence ? Il existe beaucoup de références bibliques
concernant la femme maquillée qui ne sont pas très fa-
vorables. Nous verrons cela plus en détail, mais en gé-
néral, un regard « effronté » (Proverbes 7 : 13) ne plaît
pas à Dieu. Le terme « effronté » peut aussi signifier
« une forte présence » — un regard direct et défiant. Le
maquillage crée certainement un air plus audacieux
qu’un visage « innocent » – sans maquillage.
Dans l’ancienne culture grecque, les femmes ma-
riées et respectables ne portaient pas de maquillage,
et curieusement, c’était les courtisanes, et non pas
de vraies dames, qui subissaient d’importants trai-
tements de beauté. Les prostituées s’appliquaient gé-
néreusement du maquillage de couleur. Les gens se
mariaient souvent pour des raisons politiques et so-
ciales, mais ils vivaient séparément de leurs conjoints.
Les hommes se prenaient des courtisanes pour leur
plaisir, mais pas comme épouses ou mères de leurs
enfants. De nos jours, nous dirions qu’une courtisane
est une escorte-girl ou une prostituée.
Quand les Romains sont arrivés au pouvoir, ils
se sont plongés dans un style de vie décadente et de
richesse qu’ils n’avaient jamais connu auparavant. Ils
100
ont commencé à utiliser les produits cosmétiques et à
teindre leurs cheveux. En l’an 40 av. J.-C., une loi a été
passée forçant les prostituées romaines à se teinter en
blond. « Les cheveux blonds sont devenus la marque
des prostituées. » Évidemment, Dieu a créé les che-
veux blonds, mais voici l’explication : ce n’était pas
normal que les Romains aient les cheveux blonds. Ils
étaient attirés par quelque chose qu’ils n’avaient pas
et qu’ils voulaient.
Au fil du temps, les aristocrates romains ont dé-
cidé d’avoir les cheveux blonds et ont commencé à
porter des perruques blondes. Les cheveux blonds
sont éventuellement devenus une chose acceptable,
quel que soit le rang social. Mais au début, celles qui
ont altéré leur apparence naturelle étaient les femmes
immorales. Puis, au cours des années, ce qui était
considéré autrefois comme immoral est devenu chose
courante.
Sous l’Empire romain, les femmes indiennes ont
inventé leur propre technique de se maquiller afin de
séduire ou attirer les hommes. Il semble que les femmes
recherchent la sécurité et l’assurance. Si nous sommes
désirables et attrayantes, nous avons l’impression
d’avoir plus de valeur. Ne laisse pas le manque d’as-
surance en ton apparence te pousser à adopter ce qui
a été créé par des femmes immorales païennes et qui
est infiltré dans notre société. Une chose pratiquée
par la majorité n’est pas nécessairement bien.
Fais ce qui est correct, ce qui plaît à Dieu.
101
Dans un message prêché au douzième ou trei-
zième siècle, un prédicateur a déclaré que les femmes
qui se poudraient le visage pour s’éclaircir le teint et
s’embellir étaient « des attrapes-souris du diable, et
leurs accoutrements externes étaient le fromage qui
servait à attirer beaucoup de souris dans le piège ».54 Il
appelait le maquillage « le savon du diable »55 et don-
nait ce conseil aux hommes justes : « Pour l’amour de
Dieu, prenez garde à l’attrape-souris du diable. »56 Et
si je peux ajouter mon propre conseil : Ne devenez
pas des attrapes-souris, Mesdemoiselles !
Angeloglou a écrit : « Vers la fin du Moyen Âge,
le maquillage n’était utilisé que par des femmes no-
toires. »57 « C’est une contradiction intéressante qui se
répète à travers l’histoire de la société : alors que les
prostituées de luxe étaient mal vues, elles étaient, en
même temps, imitées. »58
Avançons à présent au Moyen Âge. En parlant de
la concubine d’un roi, A History of Make-up déclare
ceci : « Les créateurs de mode étaient des femmes
qui auraient été exclues d’une société plus humble ou
provençale. »59 « Les seules autres femmes qui pou-
vaient s’habiller et se farder comme elles sans être
condamnées étaient celles qui appartenaient à la
haute noblesse. Car, par leur supériorité, elles pou-
vaient échapper à la critique de leur proche entourage
ou de l’église. »60 D’après cette citation, il est clair que
l’église n’approuvait pas les vêtements immodestes ni
le maquillage. Les femmes qui lançaient les mo-
des, il y a plusieurs siècles, n’étaient pas des
102
femmes respectables. Et cela continue de nos
jours. Sans doute, la femme de Proverbes 31 ne se
trouverait sur aucune couverture magazine féminin
aujourd’hui.
Au quatorzième siècle, les produits de maquillage
étaient souvent liés à la sorcellerie. Isabeau de Bavière,
la reine consort de France (1385-1422), utilisait une
lotion qui était composée de cervelles de sangliers, de
glandes de crocodiles, et de sang de loups.61 Dégoû-
tant ! Nous verrons plus de liens entre les lotions et
les potions au fur et à mesure que nous continuons
notre lecture.
103
de la variole, ce qui lui causa des cicatrices et une
calvitie – et, à la suite de cette maladie, elle a com-
mencé elle-même à utiliser des produits cosmétiques,
une pâte pour le visage faite avec du plomb et des
blancs d’œuf.
On a utilisé des « lotions miraculeuses » faites avec
du mercure raffiné dans l’espoir d’éliminer les taches,
les taches de rousseur, et les verrues. Ce qui était sup-
posé l’embellir a rongé la chair de la jeune femme et
a causé la perte de ses dents très tôt dans sa vie, la
réduisant à une « loque pourrissante » à l’âge de trente
ans.63 La cause de la mort de la reine Elizabeth n’a
jamais été confirmée, mais on pense qu’elle est morte
à cause d’un empoisonnement du sang qui était vrai-
semblablement la conséquence du maquillage qu’elle
portait pour camoufler les séquelles laissées sur son
visage par la variole.
Les premiers marchands de produits cosmétiques
étaient mis dans la classe des sorciers. Ils savaient
qu’aucune femme du peuple ne dépenserait son argent
pour une crème hydratante quelconque. Ils ont donc
concocté des « recettes » qui promettaient le « rajeu-
nissement » et « l’élimination des cicatrices ».
Au fil du temps, on a essayé de convaincre les
femmes que, si elles voulaient améliorer leurs vies,
elles devraient « porter telle ou telle chose » ou
« mettre ceci ou cela ». Fermeté. Lift. Tonus. Régé-
nération. Amélioration. Accentuation. Picotement.
Éclat. Vraiment, les produits cosmétiques peuvent-ils
réaliser toutes ces merveilles ? Peuvent-ils rajeunir une
104
personne âgée et aider une fille banale à ressembler
à une célébrité seulement si elle dépense de l’argent
pour les cosmétiques et les crèmes ? Nous nous mo-
quons peut-être des femmes qui achetaient ces lo-
tions anciennes, mais sommes-nous vraiment à l’abri
de cette industrie charlatanesque des cosmétiques ?
Ils se servent de la « science » pour renforcer leurs
publicités, mais les déclarations faites par le maquil-
lage moderne d’aujourd’hui se rapprochent plus de la
science-fiction que la vraie science.
Nous sommes toujours en Angleterre, en l’an 1837.
Victoria est montée au trône, et la moralité de la cour
royale est au plus bas. Les générations antécédentes
de la famille royale ont été coupables de presque tous
les péchés qui existent. Je ne citerai pas la longue liste,
mais vous pouvez me croire sur parole.
Comme réponse à l’immoralité impudique de ses
prédécesseurs, la reine Victoria et son époux, Albert,
ont délibérément changé de direction. Ils ont viré vers
un style puritain qui a engendré l’ère victorienne.
L’influence de Victoria et d’Albert a apporté à leurs
sujets un exemple positif de la fidélité au mariage et
de la vie de famille. Les changements étaient si radi-
caux que les membres de la cour n’utilisaient plus de
produits cosmétiques à cause de la nouvelle morale
de modestie promulguée par leur reine « innocente ».
Seule l’eau de toilette était permise, et le maquillage
était considéré comme une marque d’immoralité.
Les époques élisabéthaine et victorienne font par-
tie du passé lointain. Examinons quelques exemples
105
plus contemporains. Il nous faudra revenir un peu en
arrière avant de continuer dans ce récit.
En l’an 1620, les puritains ont quitté l’Angleterre
pour fonder une nouvelle colonie de l’autre côté de
l’océan. Les États-Unis d’Amérique ont été créés sur
les principes de ces pèlerins, des puristes moraux qui
croyaient que l’humanité existait pour la gloire de
Dieu. Ils évitaient tous les ornements externes. Les
croyances puritaines, ainsi que le style de vie rude im-
posé sur ces premiers colons américains, avaient pour
résultat l’absence des produits cosmétiques, jusqu’à
dans les années 1800.
En 1908, l’actrice Nellie Steward, citée dans A His-
tory of Make-up, a dit : « Le maquillage est seulement
utilisé pour la scène »64 et que les actrices étaient les
seules femmes qui s’y connaissaient ou qui « osaient
se montrer en public avec plus qu’une fine couche de
poudre de riz qui servait à blanchir le teint, ce qui
était la norme de beauté en ce temps-là. Cette poudre
de riz créait un effet de blancheur pâle qui enflait et
élargissait les pores. »65
Avec l’avancement de l’industrie cinématogra-
phique, le maquillage est devenu de plus en plus ac-
ceptable. Selon Mme Angeloglou : « L’approbation
grandissante des produits cosmétiques vient de l’in-
dustrie cinématographique. » La célèbre actrice, The-
da Bara, considérée comme le premier sexe-symbole
du cinéma, a causé une « petite révolution » du ma-
quillage – son « vrai visage profondément déguisé par
Helena Rubenstein. »66
106
L’alcool du pétrole, l’ingrédient principal utilisé
en cosmétologie, a été détourné pour approvisionner
la guerre dans les années 1940 et a provoqué l’essor de
l’utilisation des cosmétiques après la Seconde Guerre
mondiale. Quand Technicolor a introduit les films en
couleurs, l’envie d’imiter les vedettes a surgi parmi le
public. Max Factor a créé « le maquillage pour les ve-
dettes », et chaque produit avait un but. Par exemple,
les lèvres luisantes devaient donner l’impression
qu’elles venaient justement d’être humectées.
L’industrie de beauté s’est servie de la crainte des
femmes d’être indésirables ainsi que leur envie d’être
belles. Elle a convaincu les femmes que le rouge à
lèvres pouvait les rehausser. Elizabeth Arden, la fon-
datrice d’un empire cosmétique, a dit : « Je me sers du
même critère pour juger une femme qu’un cheval :
les jambes, la tête, et le postérieur. »67 Ils ont établi
les normes pour leur époque, et leurs compagnies
continuent sur les mêmes bases aujourd’hui. Je veux
vous encourager et vous faire savoir que vous n’êtes
pas obligées de ressembler au « modèle de
beauté » d’une autre personne. Soyez plutôt
le « modèle », dégageant la véritable beauté,
interne et éternelle.
Aujourd’hui, beaucoup de femmes se maquillent
parce que les publicités et le port du maquillage par
les autres leur font croire qu’elles ne sont pas suffi-
samment présentables en public. Dans A History of
Makeup, Angeloglou a écrit : « Il y a de plus en plus
de produits qui ciblent un marché où les femmes sont
107
mal à l’aise et embarrassées, conscientes qu’elles ne
sont pas aussi parfaites que la norme que donne la so-
ciété prospère. »68 Reflétons-nous une image sincère ?
Il nous est nécessaire de nous regarder dans le miroir
de la vérité, la Parole de Dieu !
L’aspect le plus révélateur de nos vies – ce-
lui qui révèle la maturité et la profondeur de
notre relation envers Dieu – ne vient pas de
notre apparence physique, mais de nos désirs
internes. Si mon désir est d’être proche du Seigneur,
je serai proche de sa Parole.
108
yeux avec admiration et incrédulité à la vue de cette
beauté qui s’avance vers toi.
Avant qu’Ève ne s’ap-
proche de toi, un autre
homme surgit du buis-
son. Il tient une mallette.
« Arrête-toi ! N’avance
plus ! » ordonne-t-il à Ève.
Puis, cet homme (son nom
est Max Factor) ouvre sa mallette.
« Excuse-moi, Seigneur, » dit Max. « Tu as bien
travaillé, mais j’ai ici des choses qui peuvent amélio-
rer ton œuvre. » Max tire un pinceau et enduit le bout
de rouge avant de s’approcher d’Ève. « Je vais seule-
ment colorer ses lèvres, puis ses pommettes. Je vais
définir ses paupières un tout petit peu plus. »
Bon, cela peut paraître ridicule, mais, n’est-ce pas
ce que les gens font quand ils mettent du maquillage
sur ce que Dieu a conçu, a construit, et à qui il a
donné la vie ?
109
ingéré par voie orale, mais elle ne contrôle pas la fabri-
cation et la distribution des produits cosmétiques qui
pénètrent le corps humain à travers la peau. L’indus-
trie est plutôt réglementée par un organisme qu’elle-
même a fondé : le Cosmetic Ingredient Review (CIR).
Le CIR est financé et géré par le Personal Care Pro-
ducts Council. D’après le CIR, il supervise lui-même
une industrie qui génère 250 milliards de dollars par
an.
Pour certains, l’idée que le maquillage ne soit
pas tout à fait normal et acceptable est un concept
nouveau. Et cela se comprend. Tout le monde n’a pas
grandi dans un foyer ou une église qui se base sur
la Bible pour découvrir ce qui est acceptable au lieu
d’accepter l’influence de la culture. Une fois que nous
comprenons les vérités bibliques, pour une chré-
tienne engagée, la Parole de Dieu devrait tou-
jours remporter sur le message du monde !
Je voudrais partager II Timothée 3 : 15 avec celles
qui ont reçu un enseignement biblique solide dans
leur jeunesse. Voici ce que dit une version moderne :
« Depuis votre enfance, vous avez reçu une connais-
sance et vous vous êtes familiarisées avec les Écritures
sacrées qui vous ont instruites et vous ont expliqué
la signification du salut provenant de la foi en Jésus
Christ (à travers la personnalité humaine entière qui
s’appuie sur Dieu en Jésus Christ avec une confiance
absolue en sa puissance, sa sagesse, et sa bonté). »
110
Tu es béni si tu connais les « Écritures sacrées ».
Elles ont le pouvoir de t’instruire et de t’aider à com-
prendre. Elles nous montrent la meilleure façon de
vivre. Si tu as grandi dans une église qui encourage
un style de vie de vertu et de sainteté, tu devrais célé-
brer la bonté de Dieu, celui qui t’a créée avec un but
et une destinée.
Si tout ceci est nouveau pour toi, je te conseille de
regarder ce verset : « Tes mains m’ont créé, elles m’ont
formé; Donne-moi l’intelligence, pour que j’apprenne
tes commandements. » (Psaume 119 : 73)
Tu es la création et le dessein de Dieu. Imagine
que tu as une collection d’insectes et parmi ces spéci-
mens que tu as soigneusement sélectionnés, il y avait
quelques superbes papillons. Mais, ta petite sœur a
décidé de sortir ses peintures et les a recolorés. Com-
ment vas-tu réagir ? Et si c’était Dieu, celui qui t’a
créée, et que tu prenais les peintures et changeait ce
qu’il a dessiné ? Comment cela pourrait-il lui plaire ?
Nous ne parlons pas de l’hygiène, de la propreté
et des soins du corps. Nous parlons des cosmétiques
de couleurs que nous utilisons pour altérer les attributs
façonnés par Dieu. Nous n’essayons pas de changer
l’apparence des autres créatures vivantes. La majorité
des gens ne changent pas la couleur de leurs animaux
domestiques. Il y en a qui le font, mais ce n’est cer-
tainement pas naturel. As-tu déjà vu un caniche rose
vif ? Ce serait tout simplement bizarre. Quelles sont les
choses vivantes qui sont colorées ? Les chevaux ? Les
poissons ? Les cochons d’Inde ? Les arbres ? Les fleurs ?
111
Dieu t’a faite jolie. Considère ceci : « Nos fils
sont comme des plantes qui croissent dans
leur jeunesse; nos filles comme les colonnes
sculptées qui font l’ornement des palais. »
(Psaume 144 : 12).69 Les filles de Dieu sont
comme des colonnes sculptées d’un palais. C’est
quelque chose de très spécial. Sais-tu que ce se-
rait honteux de peindre le marbre ou le granite ?
Cela couvrirait la beauté au lieu de la rehaus-
ser. La Bible dit que les disciples de Dieu sont
comme des pierres vivantes. (1 Pierre 2 : 5) Pour
quelle raison voudrait-on peindre une œuvre
faite de pierres ? Que dirait ta mère si tu pei-
gnais le plan de travail en granite de sa cuisine
ou son sol en marbre ?
La reine de Maybelline
(c’est moi)
J’étais autrefois ce que j’ai surnommé : « La reine
de Maybelline ». Je savais comment me maquiller.
J’en étais même très douée. Retournons vers les an-
nées 1980, une période de l’histoire où les gens n’ont
pas seulement utilisé les accessoires, mais ils les ont
utilisés à l’extrême. Il fallait que tout soit grand –
cheveux volumineux, faux ongles, gros nœuds dans
les cheveux et au dos des robes, manches bouffan-
tes (style Princesse Diana), vêtements métalliques et
fluorescents criards – et une tonne de maquillage.
J’étais douée pour le maquillage et j’enseignais les
femmes à le faire elles-mêmes. J’ai fait du maquillage
112
de scène dans un théâtre local. Le maquillage occu-
pait une grande partie de ma vie pendant mon adoles-
cence et au début de mon âge adulte.
Je me souviens quand le Seigneur m’a demandé
de le mettre de côté pour lui. Ce n’était pas facile.
J’étais secrétaire de direction dans un milieu profes-
sionnel. J’ai lutté contre sa volonté en jeûnant, priant,
et étudiant la Bible pendant plusieurs jours. Je savais
ce que Dieu voulait que je fasse. Je ne voulais pas
laisser tomber le maquillage, mais je n’ai pas pu dire
« non » à Jésus.
Le premier jour que je suis arrivée au travail sans
mon maquillage artistique au visage, les gens me re-
gardaient comme si je n’allais pas bien. « Est-ce que
quelqu’un est décédé ? Es-tu malade ? » Je ne me rap-
pelle pas exactement ce que j’ai répondu à la femme
qui me posait ces questions, mais je peux vous dire
que sa réaction n’était pas encourageante. En fait, elle
a paru plutôt « écœurée » par ma décision, mais je me
suis dit qu’elle n’était pas une personne spirituelle et
j’ai essayé d’ignorer les mauvaises ondes dirigées vers
moi.
Quelques semaines se sont écoulées, puis j’ai
été convoquée par le responsable des ressources hu-
maines. Il m’a dit que ma collègue tentait de me
faire licencier parce que je n’avais plus une apparence
« professionnelle ». Franchement, je ne pensais pas,
non plus, avoir l’air professionnel ou que j’étais jolie
comme cela. Je me revois entrant dans les toilettes,
voyant une personne banale et d’une pâleur qui fai-
113
sait peur, puis j’ai réalisé que c’était mon propre reflet
dans le miroir. C’était cela le pire. Heureusement, je
n’ai pas été licenciée. Ma peau s’est actuellement amé-
liorée une fois que j’ai arrêté de porter les fards, les
poudres, et le fond de teint qui bouche les pores. J’ai
appris à aimer le visage que Dieu m’a donné.
Il y a des choses que nous devons ap-
prendre, et le contentement en est une. (Voir
Philippiens 4 : 11) Devine quoi ! Je suis libre et heu-
reuse d’être moi-même, et j’espère que, toi aussi, tu
arriveras à être heureuse d’être toi-même.
Oui, je sais ce que cela fait d’avoir les cils blonds
et de penser : « Un peu de mascara serait bien, pour
qu’on les voie mieux. » Je compatis. Mais, si je crois
que ce n’est pas bien de porter beau-
coup de maquillage parce que cela
change le visage que Dieu m’a don-
né, cela ne lui plairait pas non plus
d’en porter un petit peu.
Mon témoignage
Quand le Seigneur a commencé à s’occuper de
mes problèmes de consécration, cela ne me plaisait
pas du tout. J’étais contente de ma situation. J’avais
une relation réelle avec Dieu. Une relation qui était
née dans la foi et qui m’a ramenée à la repentance,
au baptême au nom de Jésus Christ, et au baptême
du Saint-Esprit. J’étais une dirigeante de chants dans
l’église. Je faisais partie du ministère dans les prisons.
J’étais satisfaite.
114
La plupart des petits enfants aiment rester à la
maison avec leurs parents. Ils sont heureux et en sé-
curité. Puis arrivent les moments où ils passent des
couches au pot, de la maternelle à l’école primaire,
puis jusqu’au niveau d’éducation qu’ils veulent at-
teindre. Un petit enfant n’est pas censé comprendre
la thermodynamique ou comment calculer la racine
d’un nombre. (Oh, j’espère que je n’ai pas besoin de
savoir tout ça non plus !) Ils ont simplement besoin
de suivre les instructions qu’on leur donne et de s’ap-
pliquer dans leurs études et leur croissance.
Donc, je me sentais bien dans ma peau, célébrant
ma nouvelle foi. Dieu était bon. La vie était belle.
Mais, il avait autre chose pour moi. Je l’ignorais sim-
plement. Grâce à une amie, j’ai visité une église qui
enseignait et suivait des principes de consécration
dont nous avons parlé dans les livres de la série Pure
Path. Ils avaient la même doctrine de la divinité et du
baptême. J’étais remplie du même Saint-Esprit qu’eux,
mais ils avaient quelque chose de différent. Il y avait
une liberté dans l’adoration que je ne connaissais pas
du tout. Oui, j’ai eu une enfance heureuse dans cette
autre église, mais le Seigneur a voulu que je grandisse
et le connaisse davantage. Ça n’a pas été facile, mais
je savais que je devais le faire, et je n’ai jamais regretté
cette décision.
Je ne suis pas en train de dire que je ne me suis
jamais regardée dans le miroir en souhaitant être dif-
férente. Chaque femme, jeune ou âgée, a des jours
où elle ne sent pas bien dans sa peau. J’ai regretté
115
d’avoir laissé mes amis et l’église qui m’avait initiée
au Seigneur, mais il fallait que ma loyauté soit vouée
à mon Sauveur et à ce qu’il m’a révélé. Et maintenant,
je jouis de cette liberté, de cette puissance et de cette
joie pour moi-même. Et cela en vaut la peine, Mesde-
moiselles !
Je ne remets pas en question la marche de qui que
ce soit avec Dieu, mais j’ai trouvé que PLUS VOUS
LUI DONNEZ, PLUS IL SE DONNERA À VOUS.
L’Éternel honore l’obéissance bien plus que les sacri-
fices. (1 Samuel 15 : 22)
Nous pouvons toujours trouver des raisonnements
pour déformer l’Écriture. La Bible dit qu’il ne faut pas
être séduit par de « vains discours ». (Éphésiens 5 : 6)
116
Seigneur s’adresse au peuple d’Israël de façon sym-
bolique. Le peuple de Dieu avait rejeté le Seigneur
comme époux en s’adonnant à l’adultère spirituel.
Voici ce qui est dit dans Osée 2 : 4 : « Plaidez, plai-
dez contre votre mère, car elle n’est point ma femme,
et je ne suis point son mari ! Qu’elle ôte de sa face ses
prostitutions, et de son sein ses adultères. » Quel est le
rapport entre ce verset et le maquillage ?
Dans une des traductions anglaises, ce verset de-
mande à Israël d’ôter le maquillage de sa prostitution
et de son infidélité hors « de sa face » ou « de son
visage70 ». Quel est donc le lien entre l’immoralité et
la face (le visage) ? Le commentaire biblique de Ja-
mieson-Fausset Brown indique que, dans la langue
d’origine, la signification de ce verset est : « Sa conte-
nance effrontée a montré sa convoitise, tout comme
ses seins nus. »71
Notre visage révèle tant de choses. C’est le siège
de la modestie, la honte, ou l’impudicité.
Résumons. Dans ce verset, nous trouvons l’infidé-
lité, l’idolâtrie, et le maquillage entrecroisés. Quelques
versets plus loin, nous voyons que les choses ne s’ar-
rangent pas pour cette « épouse ». Elle a été punie
pour son idolâtrie, son infidélité, et ses parures d’an-
neaux et de colliers. (Osée 2 : 15)72
La Bible compare le maquillage à la « peinture ».
La première personne qui vient à l’esprit des chrétiens
quand on commence à parler du maquillage, c’est la
reine Jézabel. Ce n’était pas le maquillage qui a rendu
la reine méchante; mais elle était de nature méchante.
117
C’était une femme païenne qui a fait tuer des cen-
taines de prophètes de Dieu. Gentille ? Absolument
pas !
Dans 2 Rois 9 : 30, la Bible nous dit que quand Jé-
zabel a vu arriver Jéhu, un chef de l’armée israélite et
le nouveau roi d’Israël, elle s’est maquillée et a arrangé
sa chevelure. Elle savait qu’il venait pour elle, et c’est
pour cette raison qu’elle s’est maquillée et s’est mise à
la fenêtre, espérant séduire Jéhu avec sa beauté. Est-ce
que vous pouvez l’imaginer, avec ses yeux à moitié
fermés et ses lèvres pulpeuses ?
Il semble évident qu’elle espérait séduire Jéhu
afin de sauver sa propre vie, et c’est pour cette raison
qu’elle s’était maquillée. Proverbe 6 : 25 dit : « Ne
la convoite pas dans ton cœur pour sa beauté, et ne
te laisse pas séduire par ses paupières. » Ce verset ne
parle pas spécifiquement du maquillage des yeux,
mais il indique toutefois que les regards peuvent si-
gnaler un intérêt sexuel. Le maquillage des yeux sert
à attirer l’attention aux yeux – comme un signe pour
ceux qui passent.
Dans une version moderne de Jérémie 4 : 30, nous
lisons : « Et toi, qu’as-tu l’intention de faire ? Avec tes
habits de fête, couverte de bijoux, avec du rouge à
lèvres, du fard et du mascara ! Ça ne te servira à rien.
Tu ne séduiras personne. »73
La séduction était la raison pour les actions dans
ce verset biblique. En effet, pour certaines, le maquil-
lage et les bijoux peuvent améliorer « la beauté » de
façon sensuelle. Les ornements qui étincellent et qui
118
brillent sont des objets qui annoncent : « Je suis spé-
ciale. Choisissez-moi. »
Tu as peut-être cherché sans jamais trouvé d’Écri-
ture qui dit : « Tu ne te mettras pas de maquillage
au visage. » Est-ce que cela implique que c’est accep-
table ? La réponse ne dépend pas de ce que les pas-
teurs pensent, ou de ce que mes amies pensent, ou
de ce que je pense ! L’opinion la plus importante pro-
vient de Dieu, et la question la plus importante, que
nous devons nous poser, est toujours : « Est-ce que
cela plaît au Seigneur ? »
Cette question-là est bien meilleure que : « Jusqu’où
puis-je aller sans m’interdire l’accès au ciel ? » Si nous
lisons dans les écritures des exemples d’activi-
tés ou pratiques qui déplaisent au Seigneur,
ou qui sont liés à l’immoralité, cela devrait ar-
rêter toute argumentation sur le sujet. Si nous
avons un cœur qui désire plaire à Dieu, les standards
chrétiens ne sont pas des fardeaux, mais des gages de
notre amour !
Dieu veut que son peuple soit motivé et dirigé
par son amour pour lui. Il a dit qu’il nous guidera de
son regard. Son regard devrait être le nôtre. Lorsqu’il
nous montre le chemin que nous devons prendre, ou
bien nous fait une correction, comment devons-nous
réagir ? Devons-nous nous comporter comme des
« chevaux ou des mules sans intelligence, menés par
les brides et les mors ? » (Voir Psaumes 32 : 8-9)
Si on pose la question à n’importe quel parent,
je suis certaine qu’ils seront d’accord : ils préfére-
119
raient que leurs enfants changent leur comportement
avec un simple regard des parents. Je n’éprouve au-
cun plaisir à punir mes enfants quand ils se sont mal
comportés. « Je n’ai pas de plus grande joie que d‘ap-
prendre que mes enfants marchent dans la vérité. » (3
Jean 4) Les vrais chrétiens cherchent à garder
chaque aspect de leur vie en harmonie avec la
volonté de Dieu. Leur motivation proviendra de
leur amour, leur révérence, et leur respect pour Dieu.
Regardons quelques idées spécifiques concernant
les cosmétiques colorés. Dans l’Ancien Testament,
lorsque le peuple de Dieu a rétrogradé, ils ont été
décrits comme une prostituée ou une épouse infi-
dèle. Nous voyons dans Ézéchiel 23 : 4 que les deux
« femmes » représentent deux villes, la Samarie et Jé-
rusalem. Et, plus loin dans le chapitre, le Seigneur
nous parle de son mécontentement envers leur com-
portement.
120
sur leurs têtes. Je dis alors au sujet de celle qui a
vieilli dans l’adultère : Continuera-t-elle mainte-
nant ses prostitutions, et viendra-t-on à elle ? Et
l’on est venu vers elle comme l’on va chez une
prostituée; c’est ainsi qu’on est allé vers Ohola et
Oholiba, ces femmes criminelles. »
(Ézéchiel 23 : 40-44)
121
notre culture. C’est pourquoi il est important « de dis-
penser droitement la parole de la vérité » (II Timothée
2 : 15) en nous basant sur les principes bibliques au
lieu des pratiques et des tendances courantes de la so-
ciété contemporaine.
Regardons de nouveau Jézabel. Calmet nous ex-
plique ce que II Rois 9 : 30 veut dire littéralement :
« elle mit du fard à ses yeux ». Cela veut dire : « Elle
a tracé un trait noir sur ses yeux, apparemment pour
agrandir ses yeux et leurs donner un effet plus puis-
sant. »75
Cette pratique de l’utilisation du maquillage des
yeux est également mentionnée dans Ézéchiel 23 : 40.
Smith’s Bible Dictionary [Dictionnaire biblique de
Smith] nous décrit : « Un petit bâtonnet en bois, en
ivoire, ou en argent est mouillé d’eau de rose, puis plon-
gé dans une poudre noire qu’on fait glisser entre les deux
paupières en fermant presque entièrement les yeux. Le
résultat devient un trait fin au ras des cils, et cela est
considéré comme un ornement merveilleux. »76
Le dictionnaire Calmet explique Jérémie 4 : 30
en ces termes : « Bien que tu fasses apparaître tes
paupières de ton visage à l’aide du fard noir que tu y
appliques, ta décoration ne servira à rien. »
Dans Proverbes
6 : 25, nous lisons :
« Ne la convoite pas
dans ton cœur pour
sa beauté, et ne te
laisse pas séduire
122
par ses paupières. » Ce serait ridicule de penser que
quelqu’un pourrait être littéralement piégé par des
paupières. Il s’agit d’une allusion à l’effet produit par
les paupières après « les avoir agrandies et les avoir fait
briller avec l’aide de couleur, dans le but de séduire
ceux qui la regardent. »77 Bien que le fard soit utilisé
comme cosmétique dans les cultures orientales an-
ciennes et modernes, Smith’s Bible Dictionary nous fait
savoir : « Il n’apparaît pas, cependant, que c’était une
coutume universelle parmi les Hébreux. »78 Ce dic-
tionnaire mentionne que les références aux femmes
hébraïques utilisant les cosmétiques « ne sont pas
nombreuses, et que dans chaque cas, il semble que
le fard était utilisé comme un art clinquant, indigne
d’une femme respectable. »79 Impressionnant ! Mon-
sieur Smith se sert de mots forts. Le clinquant utilisé
ici veut dire :
123
décidaient d’en porter, elles risqueraient d’être prise
pour des prostituées. Dans la même brochure, un
missionnaire chinois a indiqué que là où il travaillait,
« les seules femmes qui se maquillaient, qui portaient
des boucles d’oreille, et qui avaient des ongles longs
et vernis, » étaient des prostituées.
En l’an 1770, un décret a été voté au Parlement
britannique pour interdire le port du maquillage.81
Il n’y a pas très longtemps encore, aux États-Unis et
dans d’autres pays à prédominance chrétienne, porter
du maquillage était l’exception et non la règle.
À quel moment les femmes dans notre culture
ont-elles commencé à se maquiller ? Je ne veux insul-
ter personne, mais il est clair qu’au début des années
cinématographiques hollywoodiennes, beaucoup
d’actrices étaient des femmes sans vertu et infidèles.
Pour une raison quelconque, notre pays a permis à ces
actrices de déterminer les standards de notre société.
Un visage maquillé n’a jamais été un symbole
de vertu ou de pureté. Considère ceci : quelle est
la dernière fois que tu as vu une femme modeste, sans
ornement, faire la publicité pour un casino, de l’al-
cool, ou pour n’importe quel autre vice ?
Se maquiller peut bien être considéré comme une
« marque du monde ». Il doit y avoir une différence
entre l’apparence du monde et celle des bien-aimés
du Seigneur.
Voyons ce que le Nouveau Testament dit à ce sujet.
Dans I Timothée 2 : 9, Paul utilise les termes « pudeur
et modestie » pour décrire comment les femmes doivent
124
se présenter. Ces mots signifient d’inspirer du respect,
de la révérence, de la retenue, et de la simplicité. Dans
les écritures, et au cours de l’histoire, le maquillage
a servi à accentuer la sensualité des femmes et à sti-
muler les hommes. La Bible associe toujours le
maquillage à l’audace, à la séduction, et à la
prostitution. Ce ne sont pas mes conclusions, mais
le véritable récit selon la Parole de Dieu.
125
L’Oréal. » Cependant, il nous est possible de teindre
nos cheveux à partir du cuir chevelu, mais c’est à la ra-
cine que la couleur devient grise. Quand nous teignons
nos cheveux, nous nous opposons au choix de Dieu
quant à la couleur de nos cheveux.
Le besoin de répéter les soins enferme les gens
dans un interminable cycle qui prouve qu’ils ne
tiennent pas compte de la création de Dieu. C’est
presque comme si tu te disputais constamment avec
Dieu en essayant de faire mieux que lui ! C’est un
autre « piège » d’orgueil qui exige du temps, de l’at-
tention, et des moyens. Une personne peut opter de
teindre ses cheveux de la couleur de son choix. Mais
la vraie couleur des cheveux sera visible, aux racines,
si on ne continue pas de l’entretenir.
Tu es une série limitée, spéciale et unique.
Quand une personne, qui est consacrée et remplie
de l’Esprit, se présente en public avec la lumière du
Saint-Esprit brillant au travers d’elle, les gens autour
peuvent se sentir mal à l’aise. Ceux qui sont gênés par
la présence du Saint-Esprit essayeront de faire « bais-
ser » cette lumière.
Quand tu entends dire : « Tu serais si jolie avec
un peu de maquillage », réalise qu’il s’agit peut-être
d’un effort pour baisser ta lumière et te convaincre à
te conformer – pour qu’ils se sentent plus à l’aise. Si
tu as affaire à quelqu’un qui n’est pas spirituel, tu n’as
vraiment pas besoin de parler des détails concernant
les choix que tu as faits pour plaire à Dieu. Au lieu de
te concentrer sur les questions de consécration, parle-
126
leur plutôt de l’amour, de l’espérance, de la joie et de
la paix divine. Si la personne n’a pas une relation avec
Dieu, elle ne comprendra pas tes choix pieux.
C’est étonnant de voir le nombre de personnes
qui estiment qu’elles ne peuvent pas sortir de chez
elles si elles ne sont pas maquillées. Ma chère amie,
c’est Dieu qui t’a fait, et cela lui plaît. (Genèse 1 : 31)
« Je te loue de ce que je suis une créature si mer-
veilleuse, tes œuvres sont admirables, et mon âme le
reconnaît bien. » (Psaume 139 : 14) Ce verset semble
vouloir dire que quand une personne est satis-
faite de la façon dont Dieu l’a faite et s’émer-
veille devant sa création, sa vie devient une
offrande de louange à son créateur.
Regarde ces questions : Comment Dieu préfére-
rait-il que tu te présentes en public ? Comment Dieu
voudrait-il que tu te présentes devant lui ?
127
« Celui qui n’a pas péché a pris le visage d’un
pécheur afin que nous, pécheurs, nous nous
revêtions d’un visage de saint. »
– Max Lucado
128
Chapitre 5
Redéfinir et
récupérer la beauté
Tout le monde a besoin de se sen-
tir bien dans sa peau; c’est un désir
très naturel et normal. Je veux que
chacune de vous sache que ce qui est
présenté comme « beauté idéale » dans
les revues ou sur les panneaux publici-
taires n’est pas un reflet véritable d’une
femme normale en bonne santé. Il serait difficile de
trouver des images dans les médias qui n’ont pas été
retouchées.
Quelle différence cela fait-il pour toi et moi ? Le
portrait des médias sur « l’idéal » n’est pas
réel. Les proportions sont faussées, les yeux sont
agrandis, les hanches sont minimisées, les pommettes
sont gonflées, les lèvres sont grossies, les cous et les
jambes sont allongés – et la liste continue ! Ce n’est
pas normal ou naturel pour les femmes de ressem-
bler à la plupart des images que nous voyons dans les
publicités. Un publicitaire va fausser l’aspect naturel
d’un modèle pour convaincre les gens comme vous
et moi que nous ne sommes pas tout à fait à la hau-
teur. Nous « devons » acheter leurs produits pour être
ce qu’ils considèrent comme belles. Hmmm. Cela
semble un peu égoïste, n’est pas ?
129
Il n’est pas étonnant que les visages et les corps re-
touchés que nous voyons dans les médias incitent les
gens à aller aux extrêmes pour répondre à ces normes
irréelles. L’industrie de la beauté veut nous faire croire
que la distance entre notre réalité pathétique et leur
idéal superbe et désirable peut être achevée par le
biais de notre portefeuille.
130
de Revlon, a appelé la vente des produits de beauté
« l’espoir dans un pot ».
Dénouons ce message tordu pour le re-
mettre en perspective. Ne serait-il pas merveil-
leux si les gens pouvaient saisir la vraie signification
de la beauté plutôt qu’accepter les dires des opportu-
nistes et des profiteurs ?
Quand il s’agit de la forme du corps, les hommes
ont une attirance instinctive envers des formes. Dieu
a mis le désir chez les hommes d’être attirés par cette
image. C’est normal. Ce qui n’est pas normal, c’est
l’image de Barbie et de l’attente irraisonnable que
chaque femme doive paraître d’une certaine manière
et le rester ainsi pour toute sa vie. C’est le souhait de
rester désirable qui inspire les femmes à essayer de
paraître toujours « la partenaire idéale. »
131
les yeux plus gros et plus jeunes; les fards et les rouges
à lèvres imitent les signes de l’éveil sexuel. Quelle
que soit la culture, une peau parfaite est considérée
comme une preuve à la fois de jeunesse et de bonne
santé. »82
Il y a un dicton qui dit (il n’est pas un de mes
favoris, mais je pense que cela s’applique ici) : « Ça va
être ce que ça va être. » Les cosmétiques ont été créés
pour donner l’illusion que la personne qui les porte
est en bonne santé, en forme, et prête à s’accoupler.
La prochaine fille qui passe sur le trottoir ne va peut-
être pas connaître la raison qui est derrière ce qu’elle
fait, mais cela relève de l’instinct profond qui est dans
le cœur de chaque femme. Au travers de sa beauté,
elle est désirable, et cela lui donne une sensation de
sécurité.
En tant que chrétiennes, nous devons savoir que
notre sécurité repose entièrement sur Dieu. Quand je
n’avais que trente-deux ans et mère au foyer de deux
enfants en bas âge, j’ai perdu mon mari d’un cancer.
Avant qu’il ne tombe par terre de manière inattendue
à cause d’une colonne vertébrale défaillante, j’étais
certaine que mon avenir était assuré. Dieu m’avait bé-
nie avec un bon mari qui avait un très bon travail et
qui m’aimait.
En un instant, mes attentes dans la vie ont irré-
médiablement changé. Mon histoire n’est pas unique.
Les accidents se produisent. Les voleurs dérobent. Les
entreprises ferment. La situation économique change.
Notre sécurité n’est pas dans notre éducation, nos
132
conjoints, ou aucune autre chose que nous pourrions
envisager comme un « filet de sécurité. » Notre sécu-
rité est en Dieu. (Psaume 62)
Lorsque nous réalisons cela, nous pouvons avoir
la paix et être confiantes en qui nous sommes. Alors
que nous embrassons la réalité de notre beauté unique
créée par Dieu, nous prenons conscience que nous ne
ressemblerons peut-être jamais à ceux qui nous en-
tourent, ces personnes qui utilisent les produits et les
traitements pour « améliorer » leur apparence. Bien
sûr, nous ne ressemblerons jamais à ces femmes sur
les panneaux d’affichage ou sur les couvertures de ma-
gazines. Et, cela est une bonne chose. Nous sommes
des publicités d’un genre différent. En acceptant nos
visages et nos corps qui viennent de Dieu, avec des
sourires joyeux sur nos visages et la confiance dans
nos pas, nous sommes des publicités pour le royaume
de Dieu. Et le royaume de Dieu n’est pas « le manger
et le boire » – en d’autres termes, le royaume de Dieu
n’est pas les choses de ce monde. Il s’agit de justice, de
paix, et de joie.
Revson avait tort. Nous ne pouvons pas ache-
ter des pots d’espoir. Jésus a acheté l’espoir
et l’a donné à ses disciples. (Jean 14 : 27) Toi
et moi, nous sommes des vases de terre qui ont le
privilège de distribuer la véritable espérance dans un
monde où tant de gens sont à la recherche de quelque
chose de réel.
Sharrie Williams, petite-nièce du fondateur de
Maybelline, a écrit un livre sur la famille Williams.
133
Dans The Maybelline Story elle partage : « J›ai cru, en
raison de la perfection qui était demandée dans notre
famille, que j’étais plus une mannequin qu’une per-
sonne réelle. » Je pourrais ajouter des commentaires
ici, mais écoute ce qu’elle a dit : « J’étais plus une
mannequin qu’une personne réelle. » Pourquoi ? En
raison de la soi-disant « perfection » qui a été exigée
dans sa famille par l’entreprise de cosmétiques.
Il y a des moments dans notre vie où nous déci-
dons de « mettre des limites » et nous disons : « C’est
assez. » J’espère que la lecture de ce livre a favorisé
cela en toi. Quelle douleur as-tu vécue au nom de la
beauté ? Qu’as-tu dépensé ? T’es-tu déjà laissé affa-
mer ? T’es-tu déjà « goinfré » ou « purgé » parce que
ton corps ne ressemblait pas à ce que tu désirais ? As-
tu déjà eu le sentiment que tu n’étais pas à la hauteur
parce que tu n’étais pas faite d’une certaine façon ? Il
est temps de dire : « Assez ! » Sache que la beauté
n’est pas « à quoi tu ressembles », mais plutôt
qui tu es. (Proverbes 31) Tu ne « portes » pas
ta beauté. Tu es une beauté !
Cela ne veut pas dire que Dieu en a fini avec
nous. Le Seigneur continue à travailler dans nos vies.
Quand il travaille, cela ne provoque pas de douleur
physique, mais cela change profondément qui nous
sommes. C.S. Lewis l’a expliqué dans son fameux
livre, Les Fondements du christianisme :
134
un premier temps, peut-être que tu comprends
ce qu’il fait. Il met la canalisation à la bonne
place, il arrête les fuites dans le toit, et ainsi de
suite; tu savais que ces travaux étaient néces-
saires. Mais bientôt, il commence à frapper la
maison d’une manière qui ne semble pas avoir
de sens. Mais qu’est-ce qu’il fait ? L’explication
est qu’il est en train de construire une mai-
son tout à fait différente de celle que tu avais
pensé, mettant une nouvelle extension ici, un
étage supplémentaire là-bas, des poutres, des
jardins… Tu avais pensé que tu serais transfor-
mée en un gîte confortable : mais il construit
un palais. Il a l’intention de venir et d’y vivre
lui-même. 83 (notre traduction)
135
le besoin de demander si quelque chose est bien ou
mal, c’est peut-être ta conscience qui te parle pour
que tu l’abandonnes. » Paul l’a dit de cette façon :
« C’est pourquoi je m’efforce d’avoir constamment
une conscience sans reproche devant Dieu et devant
les hommes. » (Actes 24 : 16)
Paul a enseigné à l’église de Corinthe le principe
de la liberté chrétienne telle qu’elle s’applique aux
choses qui ne sont ni bien ni mal. Les Corinthiens,
cependant, ont utilisé cette vérité générale pour suivre
les faux enseignements des épicuriens. Paul disait que
même si tout est légal au sens strict de la loi,
toutes les choses ne sont pas utiles ou béné-
fiques. (Voir 1 Corinthiens 6 : 12)
Réfléchis à ceci : si tu pouvais choisir aujourd’hui
de regarder un film réservé aux adultes, rempli de blas-
phèmes et de scènes de sexe, serait-ce un bon choix ?
Prends une minute pour répondre à cette question :
« Pourquoi oui ou pourquoi pas ? » Si tes réponses sont
similaires aux miennes, je pense qu’elles s’appliquent
également aux parures extérieures. Qu’en penses-tu ?
Satan semble avoir une capacité bien à lui pour
convaincre les gens que la rébellion et la désobéis-
sance ne sont ni de la rébellion ni de la désobéissance.
Il présente ses projets pour voler, tuer et détruire
comme « l’illumination » ou « de nouvelles révéla-
tions ». Si le diable parle, que dit-il ? Il dit des men-
songes ! Alors, quelles sont les intentions perverses de
ce trompeur ? Dis-le avec moi : c’est de la rébellion et
de la désobéissance.
136
Toi et moi sommes le bon ouvrage de Dieu ! Les
modifications corporelles ou les créations artistiques
appliquées temporairement ou définitivement disent :
« Je veux améliorer ce que Dieu a fait ! » Le terme
modification signifie changement. Ta forme unique, ton
regard, ta coloration, et tes traits ont été conçus par
Dieu. Et ce qu’il fait, il le considère comme bon. Si
je désire de longs cils noirs comme quelqu’un d’autre,
cela ne veut pas dire que je devrais me sentir libre de
changer certaines choses en moi afin de ressembler
à quelqu’un d’autre qu’il a créé. Au lieu de se com-
parer et de vouloir changer, il serait bien d’apprécier
notre beauté et d’apprendre à être contentes avec ce
que Dieu nous a donné. Tu sais que faire des compa-
raisons n’est pas sage. (Voir II Corinthiens 10 : 12) Si
nous devions nous comparer à quelque chose,
cela ne devrait pas être à d’autres personnes,
mais à la Parole de Dieu.
137
J’aime et je désire ces trois choses ! Le contente-
ment est comme « un sentiment de suffisance venant
de l’intérieur. » Au plus profond de toi-même, tu sais
que Dieu t’a créée, et tu sais que c’est la raison pour
laquelle tu te sens bien de la façon dont tu es. Notre
« suffisance » est en Dieu (II Corinthiens 3 : 5) et
nous sommes « complets en lui ». (Colossiens 2 : 10)
Ne serait-ce pas merveilleux si on avait un si grand
réveil et une telle effusion de révélation que les gens
viendraient de toutes horizons remplir nos églises ? Je
serais ravie de voir les personnes tatouées, maquillées,
et portant des piercings, perdues dans l’adoration de
Dieu – sans entraves, et rachetés !
Que ceux qui connaissent le Seigneur, mais qui
n’ont jamais compris les bénédictions d’une vie sépa-
rée pour Dieu, reçoivent cette compréhension et choi-
sissent de vivre une vie dédiée et consacrée au Sei-
gneur. Que ceux qui ont déjà connu Dieu, mais qui
s’en sont éloignés – ceux qui pourraient avoir peur de
revenir à la « maison » avec les marques de leurs déci-
sions sur leur corps – qu’ils reviennent ! Et, lorsqu’ils
le feront, qu’ils se sentent à l’aise et bienvenus dans
la maison du Seigneur ! Il n’y a pas de personne par-
faite. Mes marques et les tiennes ne sont peut-être pas
visibles à l’œil nu, mais cela ne signifie pas que nous
n’avons jamais trébuché ou eu besoin du pardon de
Dieu, à plusieurs reprises.
L’un de mes versets préférés est Michée 6 : 8.
Combien notre monde serait meilleur si l’on suivait
les exigences de Dieu en faisant ces trois choses :
138
1) pratiquer la justice, 2) aimer la miséricorde et
3) marcher humblement avec notre Dieu.
Rappelle-toi, quand il s’agit de nouveaux conver-
tis, être né spirituellement ne veut pas dire que la per-
sonne est mature spirituellement. Nous ne pouvons
pas comparer la spiritualité des
gens qui ne connaissent pas en-
core les enseignements bibliques
au sujet de la consécration avec
celle de ceux qui comprennent
ces choses.
Nous avons besoin de maintenir notre regard fo-
caliser sur notre propre croissance chrétienne ainsi
que le développement de notre maturité spirituelle.
Le fruit spirituel est un signe de maturité, et non
d’une nouvelle vie. Un jeune arbre ne porte pas en-
core de fruit. Néanmoins, il est quand même une
plante vivante.
Voici un verset de l’Écriture concernant ce sujet :
« C’est pourquoi, laissant les éléments de la parole de
Christ, tendons à ce qui est parfait. » (Hébreux 6 : 1)
Afin de nous aider, Dieu a donné des enseignants à
l’église « pour le perfectionnement des saints ». (Éphé-
siens 4 : 11-12) Écoute les enseignants que Dieu a pla-
cés dans ta vie, même l’enseignement que tu recevras
en lisant ce livre. Nous ne pouvons pas nous éloigner
de ce que nous savons et nous attendre à marcher
quand même dans les bénédictions de Dieu.
Si nous voulons la vraie liberté spirituelle,
nous ne pouvons pas ignorer l’appel de Dieu à
139
la sainteté. Si nous désirons la maturité, nous de-
vons apprendre à dire « Non » à notre chair. Si nous
alimentons ce qui est charnel, celui-ci va grandir et
devenir plus fort, et il finira par nous contrôler. Je
veux favoriser le côté éternel en moi, et non pas le
côté qui périra un jour.
Nous sommes des âmes qui vivent dans des corps
terrestres. Quel est le matériel que Dieu a utilisé pour
faire Adam ? Tu connais la réponse : la poussière !
Tout ce que nous sommes – cœur, âme, esprit et force
– est un don de Dieu. Qu’allons-nous lui redonner ?
Nous pouvons uniquement lui donner ce que nous
contrôlons. Notre âme nous a été donnée par Dieu et
elle lui appartient. (Ecclésiaste 12 : 7) Ce dont nous
contrôlons, c’est notre corps et notre esprit.
Je présente mon esprit à Dieu et, par sa grâce, il
me renouvelle. Je suis appelée à contrôler mes pen-
sées et mes actions. Nous devons apprendre à séparer
notre esprit de notre chair, et ce n’est possible que
lorsque nous choisissons d’ignorer les désirs charnels.
Le royaume de Dieu est en nous ! Si nous per-
mettons à notre chair de gouverner, on peut perdre
cette précieuse direction de l’Esprit Saint, notre com-
munication avec Dieu. Je veux que ma vie lui rendre
gloire : corps et esprit. Ils lui appartiennent tous les
deux. (I Corinthiens 6 : 20)
Alors, quel doit être notre objectif ? Mon objectif est
ma marche chrétienne, et je prie qu’elle le soit, ou qu’elle
le devienne, pour toi aussi. Voici quelques questions que
nous pouvons nous poser au sujet de la parure :
140
• Est-ce que mon choix de porter des bijoux ou
du maquillage, ou d’avoir une modification cor-
porelle, présente-t-il une tentation à quelqu’un
d’autre de pécher ?
• Est-ce que ce que je porte est fonctionnel pour
moi ou bénéfique pour les autres ?
• Est-ce que mon apparence extérieure me de-
mande trop de mon temps, de mon attention,
ou de mes ressources ?
• Est-ce que la façon dont je présente mon corps
rend gloire à la création de Dieu (moi) ou au
Créateur (Dieu) ?
• Est-ce que mes choix sur l’apparence physique
sont en accord avec les enseignements bi-
bliques ?
• Est-ce que mes motivations sont pures, pour le
bien d’autrui, ou pour mon propre plaisir ?
• Est-ce que les choses que j’achète montrent une
bonne intendance, ou est-ce que je gaspille mon
argent avec des « choses » vaniteuses ?
141
Fais un effort !
Nous vivons entre deux mondes. Nous devons
faire attention de ne pas nous attacher au monde phy-
sique. Sinon, nous pouvons perdre le spirituel. En
revanche, si nous nous attachons au spirituel, nous
aurons la joie dans les deux.
Ne cède pas ! Résiste à tout ce qui renforce l’in-
fluence de ta personne physique à l’égard de ta per-
sonne spirituelle. Sois forte ! Sois courageuse ! Et n’ou-
blie pas : en cas de doute, ne le fais pas ! L’apôtre
Paul a quelque chose à nous dire : « Travaillez à votre
salut avec crainte et tremblement, non seulement
comme en ma présence, mais bien plus encore main-
tenant que je suis absent; car c’est Dieu qui produit en
vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir. Faites
toutes choses sans murmure, ni hésitation, afin que
vous soyez irréprochables et purs, des enfants de Dieu
irrépréhensibles au milieu d’une génération perverse
et corrompue, parmi laquelle vous brillez comme des
flambeaux dans le monde. » (Philippiens 2 : 12-15)
La pression d’être belle est intense, mais rap-
pelle-toi, avec toutes les tentations, il existe un moyen
d’y échapper. (I Corinthiens 10 : 13) La Bible nous dit
de courir dans la direction opposée des passions de
la jeunesse. (II Timothée 2 : 22) Même celles qui ne
sont plus jeunes peuvent être tentées par les passions
de la jeunesse, en particulier celles qui n’ont jamais
« grandi ».
142
La Modération –
encore une fois !
Nous avons beaucoup parlé de la modération.
Je tiens à souligner à nouveau que la « modération »
s’applique seulement aux choses qui ne sont pas ex-
pressément adressées dans la Bible. Nous ne pou-
vons pas être modérément fidèles. Il est impossible
d’être modérément honnête. Et pense un peu à la ré-
alité de ceci : où allons-nous acheter des cosmétiques
et des bijoux « modérés » ? Les comptoirs débordent
de produits sans arrêt.
Les gens peuvent penser qu’ils vont se contenter
de « juste un peu », mais regardons un aperçu de Vani
Marshall, une ancienne hindoue, qui vient d’une li-
gnée de prêtres brahmanes hindous :
143
ces choses peuvent avoir des conséquences désas-
treuses. Beaucoup de jeunes se tournent vers un
dangereux « petit renard » ou une « petite chose »
qui paraît inoffensifs à leurs yeux. Pour être « à
la mode », nombreux sont ceux qui ont percé la
chair de l’oreille, le nez, la langue, les sourcils, le
nombril... Certains ont même fait ces piercings
sur les parties privées de leur corps. C’est anor-
mal et contre nature.
Beaucoup ne sont pas conscients des dangers
spirituels de telles pratiques, et je ne veux pas
condamner tous ceux qui peut-être ont déjà eu
des piercings sur le corps. Cependant, je vous
invite à chercher le Seigneur avant de continuer
cette pratique. Le Seigneur aime tout le monde,
peu importe ce que nous faisons. Son désir, tou-
tefois, est de nous montrer un meilleur chemin.
Beaucoup de jeunes ont des piercings et des
tatouages en signe de rébellion à leurs parents.
Les hommes font des déclarations de leur ré-
bellion en portant des boucles d’oreille conçues
pour montrer qu’ils sont soit « machos » soit
homosexuels. Il est très déplaisant à l’Éternel
lorsque les jeunes méprisent et se rebellent contre
leurs parents. L’un des dix commandements est
d’honorer nos parents. (Exode 20 : 12) Colos-
siens 3 : 20 déclare : « Enfants, obéissez à vos
parents en toutes choses, car cela est agréable
dans le Seigneur. »
144
Certaines personnes défendent la cause des
bijoux en disant que la plupart des femmes
dans notre société portent des boucles d’oreille.
Certains utilisent cela comme une excuse pour
les piercings bizarres qu’ils exhibent. Le Seigneur
juge toujours ce que nous faisons par nos motiva-
tions. Il regarde dans nos cœurs.
La Parole de Dieu, dans Ésaïe 3 : 16 — 24,
parle d’une génération de femmes qui seront
conscientes de la venue du Seigneur, qui se-
ront jugées sévèrement pour leur flirt et leur
arrogance. Nous vivons dans les jours qui sont
décrits dans 1 Timothée 3 : 1-7. Sois sûr de lire
ce passage.
Si toi, tu es celle qui a été emportée par la
convoitise ou peut-être tu t’es rebellée contre tes
parents, tu peux venir au Seigneur et te repentir,
et il te donnera un nouveau départ et un désir de
vivre une vie sainte et obéissante à Dieu. »
Vani Marshall
145
Je suis heureuse ! J’espère que tu l’es aussi ! Si tu
ne l’es pas, demande à Dieu de te parler. Heureux est
celui que Dieu châtie. (Job 5 : 17) Écoute les paroles
de Jésus : « Si vous savez ces choses, vous êtes
heureux, pourvu que vous les pratiquiez. »
(Jean 13 : 17).
La grâce ne nous donne pas la permission
de vivre des vies égoïstes à la recherche du
plaisir. La grâce fournit au peuple de Dieu la
puissance dont on a besoin pour vivre dans
l’Esprit. (Voir Romains 6 : 1)
Alors que je réfléchissais à la grâce de Dieu et la
façon dont nous en sommes le reflet, j’ai remarqué
un prisme suspendu à la fenêtre de ma cuisine. C’est
un simple morceau de verre. Il n’a rien de spécial –
jusqu’à ce que la lumière brille au travers de lui !
Lorsque la lumière atteint le prisme, il dégage de
beaux reflets qui varient selon les différents angles.
Bien que la lumière soit la
même, la réflexion peut chan-
ger. Le prisme n’a pas l’air
d’avoir grande chose à l’inté-
rieur, mais il dégage une
gamme de couleurs et de bril-
lance. Le créateur savait exac-
tement comment créer des coupes parfaites pour que
le prisme soit radieux.
C’est incroyable ce que la lumière peut faire avec
quelque chose qui semble, à première vue, ordinaire.
Réfléchissons à ceci : nous avons été créés pour refléter
146
la bonté de Dieu ! De quelle manière reflétons-nous sa
lumière ? Le créateur nous a parfaitement modelé pour
refléter une image de beauté, de pureté, et de sainteté.
« Car la grâce de Dieu (sa faveur imméritée et sa
bénédiction) s’est présentée (apparue) pour la déli-
vrance du péché et du salut éternel pour l’humanité
tout entière. Il nous a formés, à rejeter et à renoncer
à toute impiété (irréligion) et aux désirs du monde
(les passions), pour vivre dans la discrétion (tempéré,
autocontrôlé), justement, pieux (spirituel, saint) dans
ce siècle présent. » (Tite 2 : 11-12)
Nous sommes libérées du péché, mais nous
n’avons pas la liberté de pécher. La vérité, c’est que
Dieu a délibérément placé des choses à « ne pas faire »
dans la Bible. Certaines choses seront toujours des
« tu ne feras pas » pour notre propre bien. Et Dieu
dit : « Bien-aimé, n’imite pas le mal, mais le bien.
Celui qui fait le bien est de Dieu; celui qui fait le mal
n’a point vu Dieu. » (3 Jean 11)
Si le Seigneur t’invite à changer, n’étouffe pas sa
voix. Ne veux-tu pas ouvrir ton cœur et en faire un
sujet de prière ? La vérité est que la plupart des gens ne
veulent pas faire des sacrifices. On ne se réveille pas
un beau matin en se disant : « Quelles sont les choses
que j’aime, que je veux abandonner aujourd’hui ? »
Certains tentent de justifier les compromis qu’ils
ont faits vis-à-vis des enseignements bibliques concer-
nant notre mode de vie – notamment l’appel de Dieu
à la sainteté et à la justice – tout en criant haut et fort :
« Vous êtes trop légaliste ! »
147
La sainteté concerne à la fois notre aspect intérieur
et extérieur; elle comprend les attitudes, les gestes et
l’apparence ainsi que notre générosité financière et
notre temps. Peut-on dire que la sainteté n’a rien à voir
avec la personne extérieure ? Nous savons que nous
ne devons pas utiliser notre corps pour pécher. Nous
vivons dans un monde physique. Ce que nous faisons
avec notre corps affecte nos relations avec les autres, y
compris celle de Dieu ! Puisque nous sommes toutes
en train de nous perfectionner dans la sainteté (II Co-
rinthiens 7 : 1), il nous est nécessaire de montrer de la
grâce les uns envers les autres. (Colossiens 3 : 12-13)
Indépendamment de nos propres idées concer-
nant les questions de consécration dont nous avons
discuté dans la série Pure Path, nous avons besoin
de prier et d’étudier… et d’étudier et de prier. Nous
avons besoin de savoir si les standards chrétiens sont
des règles de l’église non fondées ou si elles sont ba-
sées sur la Parole de Dieu. Il est important de savoir
que notre foi et notre doctrine sont basées sur des
principes bibliques.
En fait, je ne veux vraiment pas que ma beauté soit
fondée sur quelque chose qui peut être enlevé avec un
mouchoir mouillé ou détachée par un fermoir. Mais
ne crains point ! Dieu a un approvisionnement infini
de beauté qui vient du Saint-Esprit !
Les écritures dans cette étude ne sont pas de
simples mots, mais elles sont solidement établies de-
puis le début des temps. Le psalmiste David le savait
et a écrit les mots suivants : « Ô Éternel, ta parole
148
subsiste à jamais dans les cieux. Ta fidélité dure d’âge
en âge; tu as fondé la terre, et elle demeure ferme. »
(Psaume 119 : 89-90) Autant que le monde soit vrai,
la Parole de Dieu est toujours valable. Nous l’avons
entendu des prophètes de l’Ancien Testament. Au tra-
vers de la Parole de Dieu, nous avons lu des récits
historiques de Jacob et d’autres. Pierre et Paul l’ont
également affirmé. Nous avons entendu des témoi-
gnages personnels et avons regardé des exemples de
nos jours. La question demeure : qu’en dis-tu ?
Et alors que tu considères cette question très im-
portante, je te demande de considérer les versets sui-
vants :
« Et quoi que nous demandions, nous le rece-
vons de lui, parce que nous gardons ses com-
mandements, et que nous faisons ce qui lui est
agréable. » (1 Jean 3 : 22)
« Examinez ce qui est agréable au Seigneur. »
(Éphésiens 5 : 10)
« Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes
véritablement mes disciples. » (Jean 8 : 31)
« Que personne ne vous séduise par de vains
discours; car c’est à cause de ces choses que la
colère de Dieu vient sur les fils de la rébellion.
N’ayez donc point de part avec eux. »
(Éphésiens 5 : 6-7)
149
Après que le Seigneur a touché mon cœur,
une amie m’a dit que les piercings et les ta-
touages n’étaient pas une bonne chose. J’ai été
immédiatement sur la défensive et confuse. Mais,
je voulais suivre le Seigneur et faire ce qui était
droit à ses yeux.
On ne pouvait pas trouver un verset biblique
qui dit directement de ne pas se percer le corps,
mais j’ai décidé de prier pour savoir si c’était bon
pour moi d’avoir un piercing et un tatouage.
Alors que je priais et que j’étais à la recherche de
Dieu à ce sujet, il m’a conduite vers des versets
de la Bible tels que I Corinthiens 6 : 19 : « Ne
savez-vous pas que votre corps est le temple du
Saint-Esprit, qui est en vous, et qui vous a été
donné de Dieu ? Car vous avez été achetés à un
grand prix; glorifiez donc Dieu par votre corps
et votre esprit, qui appartiennent à Dieu. » J’ai
aussi été convaincue par I Corinthiens 3 : 16 :
« Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de
Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ?
Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le
détruira; car le temple de Dieu est saint, et vous
êtes ce temple. »
J’ai senti que j’avais blessé mon corps en le
tatouant et en le perçant. Je me suis évanouie
quand j’ai eu mon premier piercing, et j’ai failli
m’évanouir lors de mon tatouage. J‘ai beaucoup
souffert pour être à la mode. J’ai senti que j’avais
fait une mauvaise chose en me perçant et me ta-
150
touant, surtout parce que les raisons derrière ces
deux choses étaient la vanité et l’orgueil. Entre
la vanité et l’orgueil et le fait que j’avais nui au
corps que le Seigneur avait créé, j’ai su que j’avais
péché.
Maintenant, je peux voir que je n’étais pas en
train d’honorer Dieu avec mon corps en le per-
çant et en mettant une marque permanente sur
lui. Bien que j’aie pu enlever mon piercing, mon
tatouage n’est pas quelque chose que je peux sim-
plement enlever. Il est gravé sur ma jambe.
Je sais que le Seigneur m’a pardonné. Sa grâce
et son amour sont tellement incroyables. Je vivais
une vie impie dans le péché, puis j’ai trouvé le
Seigneur. Jésus est mort pour nous tous, et Dieu
l’a ressuscité d’entre les morts afin que nos pé-
chés puissent être pardonnés et que nous puis-
sions être purifiés de nos iniquités. Maintenant,
nous pouvons entrer dans une relation d’amour
incroyable avec lui.
Le point de ce témoignage est de partager
avec vous la façon dont j’ai senti la conviction
du péché dans ma vie. Peu importe quel a été le
péché. Nous avons tous besoin de nous repentir
et de suivre le Seigneur. Si nous l’aimons, nous
lui obéirons.
— Anonyme
151
Considérons les paroles suivantes prononcées par
Jésus : « Si vous m’aimez, gardez mes commandements »
(Jean 14 : 15). Il a poursuivi en disant : « Si quelqu’un
m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera, et
nous viendrons à lui et nous ferons notre demeure
chez lui. » (Jean 14 : 23)
Jean a écrit : « Car ceci est
l’amour de Dieu, c’est que nous
gardions ses commandements; or,
ses commandements ne sont pas
pénibles. » (I Jean 5 : 3-4)
Le psalmiste écrit : « Tes témoignages sont la fer-
meté même; la sainteté orne ta maison, ô Éternel,
pour une longue durée. » (Psaume 93 : 5) Dieu ne vit
plus dans les temples. Nous sommes son temple ! Il
vit en nous – les chrétiens qui croient en la Bible –
donc, la sainteté doit se voir clairement en nous. C’est
quelque chose qui devrait être là, présente en nous,
pour le reste de nos vies !
« Et par ceci, nous savons que nous l’avons connu,
si nous gardons ses commandements. Celui qui dit :
Je l’ai connu, et qui ne garde point ses comman-
dements, est un menteur, et la vérité n’est point en
lui. Mais pour celui qui garde sa parole, l’amour de
Dieu est véritablement parfait en lui, et par cela, nous
connaissons que nous sommes en lui. » (I Jean 2 : 3-5)
Ce sont des vérités desquelles nous ne devons jamais
nous permettre de nous éloigner.
152
Sources
www.campaignforrealbeauty.com/press.asp?sec-
tion=news&id=110
2. http://dictionary.reference.com/browse/beauty
3. Ibid.
6. http://www.vanishingtattoo.com/images/contest2/
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10. « Becoming Someone Else: Genocide and Kid-
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14. http://judaism.about.com/od/conversi2/f/tatoos_bu-
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15. Ibid.
17. http://www.sterneck.net/ritual/fakir-musafar-mo-
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18. Ibid.
19. Ibid.
20. Ibid.
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24. Rush, Spiritual Tattoo.
25. Ibid.
26. http://www.meganfoxdaily.com/info/tattoos.php
27. http://www.todayentertainment.today.msnbc.msn.
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tails-the-pain-of-having-her-tattoos-removed?lite
29. Ibid.
30. Ibid.
32. http://www.modernprimitives.com/
34. Ibid.
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37. http://www.childresearch.net/resource/
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45. Ibid.
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51. Ibid.
55. Ibid.
56. Ibid.
58. Ibid.
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62. Ibid.
63. Ibid.
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65. Ibid.
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67. « Pots of Promise ». http://www.economist.com/
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71. http://bible.cc/hosea/2-2.htm
72. Ibid.
75. Ibid.
76. http://www.ccel.org/ccel/smith_w/bibledict.html
78. http://www.ccel.org/ccel/smith_w/bibledict.html
79. Ibid.
80. http://dictionary.reference.com
158
82. « Pots of Promise ». http://www.economist.com/
node/1795852
159
Table des
matières
Avant-propos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
Histoire d’introduction . . . . . . . . . . . . . 5
Tu es belle ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
Chapitre 2
Les modifications corporelles permanentes . . . 29
Chapitre 3
Porter des bijoux : c’est clinquant . . . . . . . . 59
Chapitre 4
Garde le sourire . . . . . . . . . . . . . . . . 93
Chapitre 5
Redéfinir et récupérer la beauté . . . . . . . . 129
Sources . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153
160