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Promotion : 2014-2015
Remerciements
Nous remercions aussi nos parents qui nous ont supporté et soutenu
durant toutes nos études.
Aussi nous remercions tous nos professeurs pour leur contribution dans
la réussite dans nos études à l’université Mouloud Mammeri.
Ainsi que tous ceux qui ont participés de prés ou de loin à la réalisation
de ce travail.
Dédicaces
Je dédie ce travail :
Tout d’abord à ma chère parents qui m’a aidé et soutenu tout au long
de ma vie en m’accordant tout l’attention et l’affection qui m’a guidé et
permis d’arriver à réaliser tous mes projets.
À toute ma famille
Razika
Dédicaces
Je dédie ce travail synonyme de
concrétisation de tous mes efforts fournis ces
dernières années :
Tout d’abord à ma chère parents qui m’a aidé et soutenu tout au long
de ma vie en m’accordant tout l’attention et l’affection qui m’a guidé et
permis d’arriver à réaliser tous mes projets.
À toute ma famille
Ouerdia
Liste des abréviations
Ainsi, la politique mise en œuvre était construite sur la base des plans d’investissement
centralisés et financés sur fonds publics. Cette politique se fondait sur une allocation
administrative des ressources financières. Ce qui fait que les entreprises et les banques
publiques étaient soumises à « l’acte d’investir »1. Après plus de deux décennies de pratique,
il s’est avéré que ce mode de financement a mis en péril la santé financière des entreprises
mais aussi des banques publiques.
Ces réformes devraient laisser immerger une nouvelle ère de la relation banques
entreprise publiques. Désormais, l’entreprise et la banque sont deux entités économiques
autonomes, ce qui sous entend que chacune d’elle, doit assurer sa croissance et sa survie dans
de nouvelles conditions économiques (concurrence, mise en faillite, recours à l’endettement,
etc.).
Par conséquent, l’entreprise doit chercher une pérennité et une rentabilité aussi forte
que possible des capitaux engagés. Le recours à l’analyse financière s’avère indispensable
pour la prise de décisions de gestion cohérentes avec la stratégie de toute entreprise.
Le choix du sujet traité dans ce travail a été motivé par le fait que l’ONAlait de DBK
contribue « « beaucoup » » dans l'approvisionnement, la fabrication et distribution de lait et
des produits laitiers. Ces derniers sont considérés comme des produits de première nécessité
dont les prix doivent être relativement bas. Par conséquent, la question qui se pose est de
1
A. BENHALIMA, Le système bancaire Algérien textes et réalité, Edition Dahlab, 2002, p 28.
1
Introduction générale
savoir comment l’ONAlait activant dans ce contexte (prix administrés) arrive-t-elle à être
financièrement équilibrée et rentable pour assurer régulièrement son activité.
Ainsi, nous avons voulu vérifier si l’ONAlait garde son équilibre financier et si elle est
rentable pour réaliser sa mission. La seconde motivation a été celle de nous rassurer de la
conformité de la théorie relative à l’analyse financière apprise tout au long de notre formation
académique à la pratique sur terrain.
C'est pour nous une occasion de traiter un sujet de l'analyse financière car nous
estimons que les recherches sur le sujet contribueront à améliorer notre formation en tant
financier.
Par ailleurs, nous souhaitons à travers notre recherche pouvoir être utile à l’ONAlait
de DBK en fournissant une analyse commentée de la situation financière et de l’activité de
cette entreprise. Elle pourra aussi intéresser les partenaires de cette institution qui suivent de
près sa gestion. Enfin, l'étude présente de l'intérêt à toute entreprise industrielle soucieuse
d'assurer sa pérennité car l'analyse financière est un instrument dynamique et indispensable à
la gestion éclairée de toute entreprise par les renseignements qu'elle est susceptible de fournir.
Comme toutes les activités d'une entreprise se traduisent en flux financiers, leur bonne
gestion est une nécessité si non elle se prête à la liquidation. Plus encore, les finances se
retrouvent dans toutes les activités de l'institution. Ainsi leur bonne gestion s'impose pour la
survie de l'organisation. L'analyse financière reste un instrument de suivi, d'évaluation et de
contrôle de gestion qui permet aux dirigeants de l'organisation de prendre des décisions à des
moments opportuns.
2
REFAIT M., L'analyse financière, que -sais-je, P.U.F, Paris, 1994, p 3.
2
Introduction générale
Etant donné ce qui précède, nous avons entrepris notre analyse financière sur le cas de
l’ONAlait de DBK, en vue de porter un jugement sur sa santé financière.
LAVUAD R., avait raison en précisent que « l'analyse financière a pour objectif de
rechercher les conditions de l'équilibre financier de l'entreprise et de mesurer la rentabilité des
capitaux investis. Elle vise à établir un diagnostic sur la situation actuelle pour servir de
support à un pronostic » 3. Pour le cas de l’ONAlait, deux questions méritent donc d'être
posées. Celles-ci peuvent être formulées comme suit :
Pour traiter de cette problématique et répondre aux questions posées, nous avons
formulé deux hypothèses.
Pour éviter de traiter un sujet de recherche vague, nous avons délimité notre sujet dans
le domaine, dans le temps et dans l'espace. Dans le domaine, le sujet se limite à l'analyse
financière plus spécifiquement à l'analyse de la structure financière, à l’étude de la rentabilité
ainsi qu'à l'autofinancement. Dans le temps, par contre, notre recherche porte sur une période
de trois ans allant de 2010 à 2012. Dans l'espace, en fin, notre étude portera sur l’ONAlait de
DBK.
3
LAVAUD .R. et COTTA A., Gestion financière de l'entreprise, Ed Bordas, Paris, 1981, p.172-173.
3
Introduction générale
Pour valider nos hypothèses, nous avons fait recours aux techniques et méthodes de
recherche usuelles.
Du point de vue technique, nous avons mobilisé essentiellement deux techniques qui
sont : la technique documentaire et la technique de l’interview.
La technique dite documentaire sera utile pour la définition des concepts relatifs à
notre sujet. Tout travail scientifique demande au moins un minimum de connaissances sur le
thème à traiter. Cette technique nous a permis d'exploiter des différents ouvrages, mémoires,
etc.
En plus de la technique documentaire, nous aurons à effectuer des interviews avec les
personnels de l’ONAlait en vue de collecter des informations auprès des différents agents de
celle-ci.
4
Chapitre I : Le cadre théorique de l’analyse financière
Introduction
5
Chapitre I : Le cadre théorique de l’analyse financière
1.1.1. Définition
L’analyse financière peut être définie comme étant un moyen ou une méthode qui
permet de connaitre la situation patrimoniale de l’entreprise à une date déterminé afin
d’engager une synthèse et de pouvoir à anticiper l’évolution probable de cette situation avec
les risques qu’elle comporte.
Selon Alain MARIO: « L’analyse financière peut être définie comme une méthode de
compréhension de l’entreprise à travers ses états comptables, méthodes qui a pour objet de
porter un jugement global sur le niveau de performance de l’entreprise et sur sa situation
financière»1.
Malgré la diversité des situations qui exigent la mise en œuvre des démarches
d’analyse financière, les thèmes étudiés traduisent une large convergence. En effet, quelque
soit le contexte de leur intervention, les analystes partagent des préoccupations majeures
communes. Ce sont des préoccupations qui donnent tout leur sens aux calculs et autres
développements techniques proposés par l’analyse financière.
Tous les analystes s’intéressent en premier lieu à une évaluation du risque de faillite
affectant les entreprises qu’ils étudient, dans la mesure où la contrainte de solvabilité présente
un caractère universel et permanent.
1
MARIO. Alain, Analyse financière, Edition DONAD, 4éme édition, Paris, 2007, P 1.
2
COLASSE. B, La gestion financière de l'entreprise, Edition PUF, Paris, 1993, P 299.
6
Chapitre I : Le cadre théorique de l’analyse financière
La solvabilité et la liquidité permettent de vérifier le risque pris par les tiers dans
l’entreprise. Elles se définissent dans la perspective d’une liquidation de l’entreprise si elle se
trouve en cessation de paiement par suite d’un manque de liquidité du bilan. A cet effet,
notre analyse financière a pour but de répondre aux questions suivantes : L’entreprise peut-
elle faire face à ses engagements à court terme ? Possède-t-elle de position de trésorerie ?
En premier lieu, pour apprécier les performances réalisées par une entreprise, il faut
comparer les moyens mis en œuvre aux résultats obtenus.
Ces derniers sont mesurés par des indicateurs de résultats. L’objectif est d’étudier
l’origine de la formation du résultat net, la rentabilité économique, la rentabilité financière et
la rentabilité commerciale. Et ce, en faisant le lien entre activité et le bilan. Donc, dans ce
sens l’analyse financière répond aux questions suivantes : L’entreprise dégage-t-elle des
bénéfices ? A-t-elle des opérations d’exploitation profitables ? Quel-est le poids des charges
financières ? Quel est le rendement de ses investissements ? Par ailleurs, l’entreprise doit
mesurer la croissance de son activité sur la période d’observation retenue. Elle est la meilleure
3
COHEN Elie, Analyse financière, Edition Economica, 2006, P 21.
7
Chapitre I : Le cadre théorique de l’analyse financière
garantie de survie d’une entreprise à long terme. Celle-ci peut s’exprimer notamment par
l’évolution des ventes (du chiffre d’affaire), des profits, diversification d’activité, etc.
Dans certains cas, le problème du diagnostic financier est posé à l’intérieur même de
l’entreprise. Dans d’autres cas, c’est un partenaire externe qui cherche à se forger une opinion
sur les caractères financiers d’une unité économique4.
Il s’agi alors plus souvent de préparer des décisions dont le contenu sera influencé par
les conclusions de l’analyste. L’objectif poursuivi peut être de deux ordres. Les dirigeants
peuvent d’abord attendre du diagnostic l’identification et l’explication de difficultés effectives
ou potentielles auxquelles ils souhaitent apporter des réponses curatives ou préventives ; le
diagnostic s’engage alors dans une perspective défensive. Mais il peut s’agir également, dans
une perspective offensive, d’apprécier les marges d’action de l’entreprise pour préparer des
projets stratégiques (investissement, une acquisition d’entreprise, un rapprochement avec un
partenaire) ou tactiques (la négociation avec un client ou un fournisseur).
L’illustration la plus classique de ce type d’application est fournie par les procédures
que les banques utilisent pour étudier les demandes de crédit. Dans ce contexte, l’objectif
majeur de l’analyse concerne la mise en évidence des risques d’incidents susceptibles de
perturber les activités futures de l’entreprise et, plus gravement encore de perdre sa survie. En
4
CONSO. P et COTTA. A, Gestion financière de l'entreprise, Edition Dunod, 1998, P 156.
8
Chapitre I : Le cadre théorique de l’analyse financière
effet, les partenaires externes sont avant tout sensibles aux risques qui pourraient affecter la
continuité de l’activité et empêcher l’entreprise d’honorer des engagements pris à leur égard :
conduite à bonne fin de la production d’une commande importante pour un client ayant
acquitté une avance, règlement d’une dette à l’égard d’un créancier, exécution de prestations
convenues avec un partenaire dans le cas d’une opération conjointe, etc. C’est donc
l’appréciation des garanties que l’entreprise peut offrir et (surtout celle de la solvabilité) qui
se trouvent au centre des investigations de l’analyste.
Enoncé par le Ministre des finances dans un interview à l'APS, « le nouveau socle
conceptuel auquel est adossé le système comptable financier et qui est compatible avec les
normes internationales, définit de manière précise les concepts, les principes comptables et les
règles d'évaluation et de comptabilisation à respecter que ce soit en matière de tenues des
comptabilités ou de production et de publication d'informations de qualité reflétant la
véritable situation économique et financière des entreprises et utiles pour tous les utilisateurs
des états financiers des entreprises »5.
De même les experts comptables auprès du ministère des finances l'on annoncé que
« le système comptable financier qui intègre les normes internationales de la comptabilité
IAS et IFRS, exige des informations financières lisibles pour les utilisateurs, utiles,
5
Le SCF assure une grande transparence des états financiers, Interview du ministre des finances à l'APS le
11/05/2010.
9
Chapitre I : Le cadre théorique de l’analyse financière
permanentes, fiables et comparables avec les données des autres entreprises du même
secteur »6.
En plus de cela les textes législatifs (Loi 07/11, décret exécutif 05-156 et arrêté
ministériel du 26/07/2008) concernant le nouveau système ont énoncé la convergence de
celui-ci avec les normes internationales de comptabilité.
Selon le SCF, dont l’article 25 stipule que : « les entités entrant dans le champ
d’application de la présente loi établissent au moins annuellement des états financiers.
Les états financiers des entités autres que les petites entités comprennent
- un bilan ;
- un compte de résultats ;
- un tableau de flux de trésorerie ;
- un tableau de variation des capitaux propres ;
- une annexe précisant les règles et méthodes comptables utilisées et fournissant des
compléments d’information au bilan et au compte de résultats »7.
L’importance des données qualitatives, qui doivent être prises en considération dans
l’élaboration du diagnostic, justifie le recours à des informations extra-comptables. Le
diagnostic exige l’appréciation de caractéristiques dont la traduction monétaire, voire la
quantification, s’avèrent problématiques. Ainsi, l’appréciation des performances de
l’entreprise et des risques qui lui sont associés exige une évaluation de son potentiel
technique ainsi que potentiel commercial, et enfin la qualité de l’organisation.
6
ZINEB. M, L'Algérie s'aligne sur les normes internationales, le jeune indépendant du 20/03/2008, P 3.
7
Article 25, Loi n° 07-11 du 25 novembre 2007 portant système comptable financier, J.O.R.A n° 74, P 5.
10
Chapitre I : Le cadre théorique de l’analyse financière
marché, le niveau relatif des prix, les performances de la force de vente, les relations avec la
clientèle, la qualité de l’image de l’entreprise et de ses produits, les caractéristiques de la
communication publicitaire, etc.
8
COHEN Elie, op.cit, P 112-113.
9
COHEN Elie, op.cit. P 45-48.
11
Chapitre I : Le cadre théorique de l’analyse financière
investigations, il est en mesure d’énoncer une appréciation sur la situation et les performances
de l’entreprise en dégageant les causes d’évolution plus ou moins favorables (pronostic) et en
formulant, le cas échéant, des recommandations en vue de leur amélioration (thérapeutique).
L’analyse financière peut parfois être conduite dans un contexte de crise. Dans d’autre
cas, elle intervient à titre de contrôle, sans qu’un fait préoccupant la justifie de façon
particulière.
Dès lors, les démarches du diagnostic financier peuvent être représentées par un
schéma qui fait ressortir à la fois les étapes qu’elles devraient respecter et les opérations
d’analyse qu’elles devraient conduire à chacun de ces stades (schéma n°01).
12
Chapitre I : Le cadre théorique de l’analyse financière
Analyse explicative
13
Chapitre I : Le cadre théorique de l’analyse financière
Nous, en tant que chercheur, notre objectif n’est pas d’aborder de façon exhaustive les
différentes approches des partenaires intéressés par l’entreprise mais de nous permettre:
- de nous initier au maniement des principaux concepts et outils de l’analyse financière ;
- d’apprendre à utiliser des informations comptables et financières pour établir un
diagnostic, résoudre un problème, contrôler une activité, prendre une décision.
Donc dans le but de réaliser une analyse financière nous suivrons alors les étapes
suivantes :
- collecte de données sur le secteur d’activité et sur la concurrence ;
- collecte de données financières (comptes de résultat, le bilan, etc) ;
- reclassement et retraitement des comptes ;
- analyse des grandes masses du bilan : FRN, BFR et trésorerie, ratios ;
- analyse de l’activité et de la rentabilité : SIG, CAF, ratios de rentabilité.
L’analyse financière s’appuie largement sur l’étude des états financiers ainsi que sur la
méthode des ratios qui de par la simplicité de calcul et la concision des éléments d’analyse,
constitue un outil précieux de diagnostic, elle permet d’opérer une analyse fondée sur un
découpage plus fin du bilan et de compte de résultat.
Il existe cinq états financiers qui sont le bilan, le compte de résultats, le tableau de flux
de trésorerie, le tableau de variation des capitaux propres et une annexe). Dès lors, le bilan et
le compte de résultat sont des principaux documents utilisés pour porter un jugement sur le
niveau de performance de l’entreprise et sur sa situation financière.
Selon MELYON Gérard le bilan peut être défini comme étant « l’inventaire de la
situation patrimoniale d’une entreprise à une date donnée.
14
Chapitre I : Le cadre théorique de l’analyse financière
Le bilan selon le SCF est considéré comme un état récapitulatif des actifs, des passifs
et des capitaux propres de l’entité à la date de clôture des comptes. Selon la même source
(SCF), est considéré comme actif, les éléments suivants :
- immobilisations corporelles ;
- immobilisations incorporelles ;
- les amortissements ;
- les participations ;
- les actifs financiers ;
- les actifs d’impôts (en distinguant les impôts différés) ;
- les clients, les autres débiteurs et autres actifs assimilés (charges constatées d’avance) ;
- la trésorerie positive et équivalente de trésorerie positive.
A côté des actifs, le bilan retrace d’autres éléments dits les passifs. Ces derniers
concernent :
- les capitaux propres avant distributions décidées ou proposées après la date de clôture,
en distinguant le capital émis, les réserves, le résultat de l’exercice et les autres
éléments;
- les passifs non courants portants intérêts ;
- les passifs d’impôts (en distinguant les impôts différés) ;
- les provisions pour charges et passifs assimilés (produits constatés d’avance) ;
- la trésorerie négative et l’équivalent de trésorerie négative11 .
10
MELYON Gérard, Gestion financier, 4éme édition, Edition Bréal, 2007, P 12.
11
Article 220-1,Arrêté du 26 Juillet 2008 fixant le contenu et la présentation des états financiers, JORA N° 19du
25/03/2009, P 20.
15
Chapitre I : Le cadre théorique de l’analyse financière
BILAN
Exercice clos le
N
N N N-1
ACTIF Note Amorti-
Brut Net Net
Pro
ACTIFS NON CUORANTS
Ecart d’acquisition- goodwill positif ou
négatif
Immobilisation incorporelles
Immobilisation corporelles
Terrains
Bâtiments
Autres immobilisations corporelles
Immobilisations en concession
Immobilisations en cours
Immobilisation financières
Titres mis en équivalence
Autres participations et créances
rattachées
Autres titres immobilisés
Prêts et autres actifs financiers
non courants
Impôts différés actif
ACTIF COURANT
Stocks et encours
Créances et emplois assimilés
Clients
Autres débiteurs
Impôts et assimilés
Autres créances et emplois
assimilés
Disponibilités et assimilés
Placements et autres actifs
financiers courants
Trésorerie
Source : Chapitre VII (Modèle des états financiers), Arrêté du 26 Juillet 2008 fixant le
contenu et la présentation des états financiers, etc. JORA N° 19 du 25/03/2009, p. 24.
16
Chapitre I : Le cadre théorique de l’analyse financière
BILAN
Exercice clos le
PASSIFS COURANTS
Fournisseurs et comptes rattachés
Impôts
Autres dettes
Trésorerie passif
Source : Chapitre VII (Modèle des états financiers), Arrêté du 26 Juillet 2008 fixant le
contenu et la présentation des états financiers, etc. JORA N° 19 du 25/03/2009, P 25.
Le modèle de bilan proposé par le SCF fait apparaître les éléments de l’actif classés
principalement dans un ordre de liquidité croissante. Le critère de liquidité tient compte du
délai nécessaire pour transformer un élément d’actif en monnaie, dans des conditions
normales d’utilisation ; il permet donc de dissocier les actifs immobilisés, liquides à plus d’un
an, et les actifs circulants, transformables en monnaie à moins d’un an. Parmi les actifs
17
Chapitre I : Le cadre théorique de l’analyse financière
Quant aux éléments du passif, ils sont classés dans un ordre d’exigibilité croissante,
c'est-à-dire en raison de la proximité de leur échéance. Ainsi les capitaux propres ont une
échéance indéterminée puisqu’ils ne sont assortis d’aucun engagement ferme de
remboursement ; les engagements correspondants apparaissent donc comme les moins
contraignants pour l’entreprise, ce qui justifie qu’ils soient recensés comme les éléments les
moins exigibles du passif. En revanche, toutes les dettes comportant un engagement ferme de
remboursement sont plus exigibles12.
Actifs Passifs
Fonds propres
Actifs non courants
- Situation nette
Investissements
- Valeurs incorporelles
- Valeurs corporelles
- Valeurs financières Passifs non courants
- Dettes à long et moyen terme(les dettes
Actifs courants
>1année)
- Valeurs d’exploitation
- Valeurs réalisables Passifs courants
Après avoir présenté le bilan et son contenu ainsi que sa structure en passe à la
présentation du compte de résultat.
12
LOTMANI.N, Analyse financière, édition Pages Bleues, 2011, P 20.
18
Chapitre I : Le cadre théorique de l’analyse financière
a) Définition
Le SCF stipule que : « Le compte de résultat est un état récapitulatif des charges et des
produits réalisés par l’entreprise au cours de l’exercice. Il ne tient pas compte de la date
d’encaissement ou décaissement. Il fait apparaitre, par différence, le résultat net de
l’exercice : bénéfice ou perte » 13.
13
Article 230-1, Arrêté du 26 Juillet 2008 fixant le contenu et la présentation des états financiers, etc, J.O.R.A N°
19 du 25/03/2009, P 20.
19
Chapitre I : Le cadre théorique de l’analyse financière
Outre le résultat global, trois résultats partiels pourront donc être dégagés, pour chacun
de ces domaines : un résultat d’exploitation, un résultat financier et un résultat exceptionnel14.
Produits d’exploitation
- Charges d’exploitation
= Résultat d’exploitation
Produits financiers
- Charges financières
= Résultat financier
Produits exceptionnels
- Charges exceptionnelles
= Résultat exceptionnel
Total général des produits
- Total général des charges
- Impôt sur les bénéfices
= Résultat de l’exercice
Source : LOTMANI .N, Analyse financière, édition Pages Bleues, 2011, P 25.
14
LOTMANI.N, Idem, P24.
20
Chapitre I : Le cadre théorique de l’analyse financière
Source : Chapitre VII (Modèle des états financiers), Arrêté du 26 Juillet 2008 fixant le
contenu et la présentation des états financiers, etc. JORA N° 19 du 25/03/2009, P 26.
21
Chapitre I : Le cadre théorique de l’analyse financière
L’utilisation des outils comme le bilan par l’étude des équilibres financiers et le
compte de résultat par l’analyse des soldes intermédiaires de gestion est très précieuse dans
l’analyse de la situation financière de l’entreprise mais elle comporte un certain nombre de
limites. En effet, par exemple, un fonds de roulement net positif indiquera que l’entreprise est
en équilibre financier à long terme et reflétera donc une situation saine de celle-ci. Mais, dans
certains cas, il ne peut être ainsi car l’analyse financière par les ratios nous donne une idée
plus claire sur la structure, la gestion et la rentabilité de l’entreprise.
Un ratio est un outil d’aide à la décision. Il peut être défini comme étant un rapport
entre deux valeurs ou deux grandeurs mais significatives. Ces grandeurs doivent être évaluées
avec les mêmes unités de mesure.
Les ratios servent à comparer des situations. Outre la comparaison de l’entreprise par
rapport à sa situation ou résultat qu’elle a connu dans le passé et ses propres objectifs, les
comparaisons à des normes idéales, aux concurrents, au secteur sont à recommander.
Un ratio n’a pas de signification par lui-même. Il n’a qu’une valeur relative et sert à
établir des comparaisons :
- soit de l’entreprise par rapport à son passé (analyse tendancielle) ;
- soit de l’entreprise par rapport à sa branche d’activité ;
- soit encoure de l’entreprise par rapport à des ratios normatifs.
Le ratio peut être également défini comme étant « un rapport entre deux masses du
bilan qui donne une information à un instant précis. Il est un outil de sécurité, d’alerte,
d’incitation à la réflexion et à l’analyse. Il illustre une information et permet à un instant
donné de visualiser son évolution »15.
15
PAULINE. A, L’importance du diagnostic financier dans une entreprise, 2010, P 22.
22
Chapitre I : Le cadre théorique de l’analyse financière
Les ratios peuvent être aussi définis comme étant « des rapports qui servent à mesurer
les relations qui existent entre les éléments de la structure de l'actif et du passif ou pour
apprécier l'équilibre entre le degré de liquidité et le degré d'exigibilité »16.
Quant aux caractéristiques financières mises en évidence par les ratios elles peuvent
s’ordonner auteur des thèmes suivants :
- Les ratios de structure calculés à partir de l’actif permettent de caractériser la
composition du patrimoine économique de l’entreprise, de son « outil de production »,
en mettant en évidence les contraintes techniques, économiques et juridiques qui
l’influencent.
- les ratios de structure calculés à partir du passif dégagent la structure du financement
de l’entreprise en soulignant notamment le degré de stabilité et l’autonomie que la
combinaison de ressources de maturités et d’origines diverses assure à l’entreprise.
- les ratios de synthèse confrontent des éléments de l’actif et des éléments du passif et
cherchent à dégager les conditions d’ajustement entre emplois et ressources mis en
œuvre par l’entreprise.
- les ratios de rotation sont, pour leur part, établis grâce à la comparaison entre des
encours de bilan et des flux caractéristiques de l’activité. Ils permettent de mesurer la
vitesse et les délais de rotation de certains éléments liés à l’activité d’exploitation de
l’entreprise : stocks, créances commerciales, crédit- fournisseurs.
- enfin, les ratios de rentabilité sont calculés à partir du compte de résultats et
comparent le montant des résultats dégagés à des grandeurs caractéristiques du flux
d’activité (par exemple le chiffre d’affaires) ou des encours de ressources et d’emplois
mis en œuvre par l’entreprise pour obtenir ces résultats. Cette dernière série de ratios
ne sera pas développée dans la présente section orientée vers l’analyse statique, mais
16
CONSO. P et COTTA. A, op.cit, P 214.
23
Chapitre I : Le cadre théorique de l’analyse financière
Conclusion
Après avoir présenté le cadre théorique de l’analyse financière, nous distinguons que
l’analyse financière apparaît comme un ensemble de démarches et d’outils spécifiques qui
apportent une contribution décisive au diagnostic financier des entreprises. Ces démarches et
ces outils s’appliquent à des sources d’information internes ou externes, fournies par la
comptabilité ou par d’autres sources.
17
COHEN Elie, op.cit. P 230-232.
24
Chapitre II : La présentation de l’entreprise ONAlait de
DBK
Introduction
Les entreprises se caractérisent par l’existence d’un projet collectif. Se posent alors
deux problèmes :
- la nécessité d’atteindre les objectifs fixés, c'est-à-dire que les entreprises doivent être
efficaces ;
- la nécessité d’atteindre ces objectifs du mieux possible, autrement dit les entreprises
doivent être efficientes.
L’entreprise est le lieu d’initiatives et de prises de risques. Pour une part sa vie dépend
de son goût de vivre et de grandir. Elle est projet d’un homme. Elle construit son histoire, fait
des plans d’avenir, gère son présent. Elle grandit, développe ses capacités, acquiert des
compétences, invente, crée. Elle investit sa capacité de travail sur un projet choisi.
En réalité le mot « entreprise » comporte plusieurs définitions selon les auteurs classés
d'après les différents domaines de formation tels que les juristes, les spécialistes en sciences
de gestion, en sciences humaines. J.P Thibaut définit l’entreprise d'une manière générale
25
Chapitre II : La présentation de l’entreprise ONAlait de
DBK
1.1.2.1 La taille
Le critère de taille le plus utilisé est l’effectif. On peut distinguer cinq tranches :
- de 0 à 9 salariés représentant les très petites entreprises (TPE) ;
- de 10 à 49 salariés : les petites entreprises (PE) ;
- de 50 à 499 salariés : les moyennes entreprises (ME) ;
- de 500 à 999 salariés : les grandes entreprises (GE) ;
- à partir de 1000 salariés : les très grandes entreprises (TGE).
1
THIBAUT Jean- Pierre, Le diagnostic d’entreprise, Ed Société d’édition et de diffusion pour la formation,
Corence, 1989, P 21.
2
LAURENT.P, BOUARD. F, Economie d’entreprise, Les Editions d’Organisations, 1997, P 20-21.
26
Chapitre II : La présentation de l’entreprise ONAlait de
DBK
Le plus souvent, on simplifie en distinguant les PME (de 0 à 499 salariés) et les
grandes entreprises (au-delà de 499 salariés).
1.1.2.2. La branche
Institut National des Statistiques et des Etudes Economiques (L’INSEE) distingue les
secteurs qui regroupent les entreprises ayant la même activité les branches qui regroupent les
unités fabriquant un même type de produit.
1.1.2.3. La filière
27
Chapitre II : La présentation de l’entreprise ONAlait de
DBK
- les établissements publics : ils sont gérés par l’Etat et disposent de la personnalité
morale et d’un budget propre.
La mission définit les activités ainsi que les grandes orientations d'une entreprise. Elle
répond à des questions telles que : « Quel est notre projet ou encore qui sommes nous et à
quoi voulons- nous arrivé ?» 3, elle doit être clairement définie car elle constitue une fondation
solide sur la quelle devrait se bâtir des réalistes objectifs, plans et activités.
Il est donc important pour toute organisation (comprenons dans notre cadre une
organisation à but lucratif) de se définir elle-même avant d'entamer quoique ce soit. Cela
permettra de mobiliser toutes les forces vives de l'organisation en vue d'atteindre l'objectif
commun.
Ces résultats sont des mesures de la performance à la quelle veut tendre l'organisation.
La fixation des objectifs est d'une importance cruciale car « tant que la direction de
l'organisation ne se fixe pas des mesures des performances en terme des positions à atteindre
et par un engagement spécifique au niveau de l'action à entreprendre, il y a un grand risque
que la mission stratégique puisse rester une bonne intention, mais jamais une réalisation » 4 .
3
LAUZER .P et TELLER. R, Contrôle de gestion et budget, 5e édition, Ed. SIREY, 1989, P8.
4
TERRY.G.R. et FRANKLIN.S, Principe de management, Ed Economica, Paris, 1985, P4.
28
Chapitre II : La présentation de l’entreprise ONAlait de
DBK
La direction évalue ainsi tous les domaines de son activité afin de pouvoir décider
lesquels maintenir, diminuer ou éliminer dans son portefeuille de produits. Son travail sera
toujours de revoir le portefeuille d'activités en retirant les affaires peu intéressantes et en
ajoutant de nouvelles qui s'annoncent fructueuses6.
5
BERGERON. M, La gestion moderne théorique et cas, Ed Gaétan, Paris, 1984, P 64.
6
Cite : http://fr,wekipedia.org./wintil/ portefeuille de produits Consulté le 19/11/2015.
7
BERGERON. M, Idem.
29
Chapitre II : La présentation de l’entreprise ONAlait de
DBK
Pour P. LAUZER et R. TELLER, «gérer une entreprise, c'est la conduire vers les
objectifs qui lui ont été assignés dans le cadre d'une politique concertée, par les responsables,
en mettant en œuvre les ressources qui leur sont confiées» 8.
Le pilotage d'une entreprise est une activité qui consiste à faire des multiples choix, à
prendre des décisions dans le but d'atteindre des objectifs préfixés. L'objectif principal
poursuivi par les entreprises est la réalisation d'un profit financier. La plupart des décisions
sont des décisions opérationnelles qui engagent l'entreprise sur le court terme ; d'autres
engagent l'entreprise sur le moyen et le long terme ; on parle alors de décisions stratégiques.
L'ensemble de ces décisions constitue la gestion. Une gestion efficiente tient compte des
contraintes économiques et juridiques propres à l'environnement de l'entreprise et s'appuie sur
des outils d'aide à la décision. Les outils de gestion sont nombreux ; ils peuvent être classés en
deux grandes catégories :
- les outils de prévision ;
8
LAUZER.P et TELLER.R, op.cit, P 9.
9
TERRY .G.R et FRANKLIN.S, op.cit, P5.
30
Chapitre II : La présentation de l’entreprise ONAlait de
DBK
La gestion prévisionnelle est un système de gestion orienté vers le futur et qui permet
au responsable de disposer d'une information préalable à la prise de décision. Cette démarche
prévisionnelle a un ensemble d'outils qui sont généralement classés en trois catégories :
a) Le plan stratégique
Cette présentation s'effectue d'une part par un diagnostic interne en déterminant les
forces et faiblesses de l'organisation et d'autre part par un diagnostic externe en décrivant les
menaces et les opportunités de l'environnement.
b) Le plan opérationnel
10
SIMERAY.J.P, Le contrôle de gestion, 3ème éd., Ed PUF, Paris, 1969, P11.
11
SOLNIK. B, Gestion financière, Ed Dunod, 6ème éd, Paris, 2001, P 16.
31
Chapitre II : La présentation de l’entreprise ONAlait de
DBK
L'analyse financière en tant que outil de gestion est une méthode de traitement de
l'information qui permet au gestionnaire d'établir un jugement sur la santé financière actuelle
et future de l'entreprise dans laquelle il doit travailler.
- la décision d'investir ;
- la décision de financer l'entreprise ;
- la décision de distribuer les dividendes.
12
BERZILE. R, Analyse financière, Edition HRW, Montréal, 1989, P 15.
32
Chapitre II : La présentation de l’entreprise ONAlait de
DBK
La mise en œuvre d'une telle politique doit être prise en charge par les professionnels ;
c'est pour cela qu'il a été prévu la mise en place d'un Office National Interprofessionnel du
Lait.
13
Documents interne de l’ONAlait, le service comptabilité et finance.
33
Chapitre II : La présentation de l’entreprise ONAlait de
DBK
Certes, la filière lait est un des maillons les plus complexes de l’économie algérienne,
du fait d’une demande très importante, avec un volume d’importation de plus de 70% de cette
demande et un marché abritant une concurrence déloyale.
Cette forte relation qui existe entre la filière lait et le marché mondial du lait et
produits laitiers implique que celui-ci exerce une influence importante sur cette filière.
14
http://www.algerie-dz.com/article1866.html.
15
http : //www.algerie-focus.com /2015 /11/les- importations-du-lait-bondissent-de-61-100624.
34
Chapitre II : La présentation de l’entreprise ONAlait de
DBK
La mise en œuvre de telles politiques n’a été possible que grâce à la rente pétrolière
qui a permis à l’état de faire face à des dépenses croissantes pour assurer :
- les importations ;
- le soutien des prix (25 DA pour un litre au lieu de 50 DA) ;
- et pour préserver la survie des entreprises existantes16.
Les besoins de la population en lait pasteurisé conditionné sont assurés par les quatre
laiteries de la wilaya dont leur approvisionnement en poudre de lait est assuré grâce au
dispositif de régulation du marché mis au point par l’Office National Interprofessionnel du
Lait (ONIL) : 17
- la laiterie de Draa Ben Khedda avec une capacité de production de 340 000 litres/jour ;
- la laiterie pâturage d’Algérie, Tizi-Ouzou avec une capacité de production de 140 000
litres/jour ;
- la laiterie matinale Tizi-Ouzou avec une capacité de production de 57 000 litres/jour ;
- la laiterie Tifra lait, Tigzirt avec une capacité de production de 24 000 litres/jour.
La concurrence, souvent déloyale il est vrai, ne fait nullement peur aux responsables
comme aux travailleurs de la laiterie de Draâ Ben Khedda, même si celle-ci est entourée de
nombreuses autres unités de production (Bordj Menaïel, Tizi Ouzou-Centre, Tigzirt et
Boghni).
16
http://almanach-dz.com/index.php?op=fiche&fiche=49.
17
Yermèche Salah, situation de marché de lait à T.O et encadrement des activités commerciale,
Publié dans El Watan le 04 - 06 – 2015, P 4.
35
Chapitre II : La présentation de l’entreprise ONAlait de
DBK
Le camembert La Cigogne est fabriqué à 100% à base de lait de vache, , tandis que les
autres camemberts (Le Brie et Le Tassili) sont réalisés à base d’un mélange de lait de vache
(50%) et 50% de lait reconstitué (poudre spécialisée).
Les contrôles et analyses de qualité sont assurés (pour chaque dose de produit fabriqué
par le laboratoire de l’unité) par de nombreux ingénieurs, ainsi que par le laboratoire régional
vétérinaire de Draâ Ben Khedda, en plus d’un contrôle d’échantillons mensuel auprès de
l’Institut Pasteur.
Un autre produit très demandé qui s’écoule rapidement sur les rayons de vente et
apprécié pour son goût particulier reste le fromage fondu (en portions ou en barres) fabriqué
par l’unité de Boudouaou, notamment. Ce fromage ainsi que d’autres dérivés (yaourt, “petits-
suisses”…) que l’unité de Draâ Ben Khedda ne produit pas18.
L’ORLAC couvre le territoire des wilayas d’Alger, Blida, Media, Bouira, Tizi-Ouzou,
Béjaia, Msila, l’Haghouat et Chlef.
L'ONAlait ne poursuit pas un but unique mais presque plusieurs buts. Entre eux sera
présenter dans se qui suit :
18
Yermèche Salah, Production fromagère à Draâ Ben Khedda et la guerre des marques, Publié dans El
Watan du 04 - 06 - 2015.P 4.
19
Documents interne à ONAlait, Le service comptabilitéet finance.
36
Chapitre II : La présentation de l’entreprise ONAlait de
DBK
La laiterie de DBK fabrique à partir du lait cru de vache des poudres lait (poudre 0%
et poudre 26% de matière grasse) et des ingrédients divers, du lait pasteurisé et du fromage,
elle a la capacité de fabriquer 340 000 litre/jour de lait pasteurisé et de 19000 fromage/jour22.
La laiterie de DBK fabrique des produits laitiers destinés à la vente, ce qui donne
naissance à des relations extérieur à savoir les clients, fournisseurs, banques.
20
Documents interne de l’ONAlait, le service comptabilité et finance.
21
Idem.
22
Idem.
37
Chapitre II : La présentation de l’entreprise ONAlait de
DBK
38
Chapitre II : La présentation de l’entreprise ONAlait de
DBK
DAF DC DT
D. production
DAG
D. maintenance
39
Chapitre II : La présentation de l’entreprise ONAlait de
DBK
La direction générale vient à bout de sa mission en s’appuyant sur trois directions qui
confondent des départements, il est rattaché à la direction générale les structures suivantes :
- service de sécurité Chargé de sécurité interne de l’établissement, il gère les sortes et
entrés du personnel de l’entreprise et des attributaires ainsi que le personnel étranger à
l’unité ;
- bureau d’audit et contrôle interne a pour rôle de vérification des états des ventes, le
suivi des différents prix appliqués, l’évaluation des résultats des chiffres ;
- laboratoire qui analyse les échantillons à toutes les étapes de la production ;
- bureau d’ordre générale BOG est chargé du standard téléphonique ainsi que de la
transmission et de la réception de tout courrier de l’entreprise.
40
Chapitre II : La présentation de l’entreprise ONAlait de
DBK
Le département finance et comptabilité est en relation avec les clients, les banques, les
administrations publics, les fournisseurs. C’est la structure ou sont centralisés les mouvements
d’achats, ventes, d’encaissement et de dépense de tous les produits. Il est composé de quatre
services qui sont :
- le service facturation, son rôle est l’établissement des factures des ventes, il est
canalisé sur les journaux auxiliaires les recettes par un comptable principale, on
distingue les ventes au comptant, les ventes à terme ;
- le service comptabilité générale, son rôle est de réaliser les travaux qui concernent la
finance depuis la conception d’une opération jusqu'à sa réalisation, il s’occupe de
l’importance comptable des pièces résultant de toute opération ou flux relatif à la
gestion financière. Il assure comme fonctions : la tenue des journaux auxiliaires,
l’explication des comptes, l’élaboration des bilans et la fiscalité ;
- Le service budget et comptabilité analytique à pour rôle principale le suivi de
l’inventaire comptable et le calcul des coûts et prix de revient des produits fabriqués et
vendus. Parmi les documents de base utilisés à ce niveau, nous retrouvons les bons de
réception pour toutes les entrées en stock, le bon de sortie pour tous les services de
matière et fourniture, le bon de livraison pour toutes les ventes des marchandises à des
tiers, le bon de réintégration pour tout retour de matière et fourniture ;
- Le service trésorerie est chargé des encaissements et des décaissements. Il assure le
suivi du solde des comptes banques et caisse. Les documents de base à ce niveau, nous
retrouvons le bon de paiement pour toutes les factures et dépenses, l’attestation de
bonne exécution, le bon de réception qui est un document utilisé lors de réception de
marchandises, l’ordre du virement du compte de l’ORLAC au compte SONATRACH.
41
Chapitre II : La présentation de l’entreprise ONAlait de
DBK
Conclusion
L’ONAlait occupe une position dominante sur le segment lait pasteurisé au niveau de
la willaya de TIZI- OUZOU. Cependant, les produits divers laitiers tend fortement
concurrentiel mais l’ONAlait avec un personnel capitalisant une longue expérience, la
laiterie de Draâ Ben Khedda mise davantage, dans ses objectifs, sur son label et son capital
confiance vis-à-vis de sa clientèle, qui s’étend à l’échelle nationale donc l’ONAlait doit
produire en quantité importante afin de combler l’insuffisance dans la satisfaction de la forte
demande de ce produit. Tous ces notes présentent des points fortes pour l’ONAlait,
cependant cette dernière doit élargir ses activités de production par diversification des
produits quels ne produit pas comme le fromage fondu et d’autres dérivés (yaourt, “petits-
suisses”, etc.).
42
Chapitre III : L’analyse de la structure financière de l’entreprise ONAlait de DBK
Introduction
Pour notre cas d’analyse, l’ONAlait, nous allons revenir sur son niveau de solvabilité à
travers ces éléments, en interprétant chaque fois les résultats obtenus.
1
GINGLIGNER. E, Gestion financière de l'entreprise, Ed Dalloz, 1991, P 11.
43
Chapitre III : L’analyse de la structure financière de l’entreprise ONAlait de DBK
On distingue que l’analyse financière opère deux types de corrections pour passer du bilan
comptable au bilan financier qui sont : les reclassements et les retraitements.
1.1.1.1.Les reclassements
La ventilation par terme (échéance à plus ou moins d’un an) des différents postes du
bilan financier nécessite de recourir aux informations qui se trouvent dans l’annexe des états
financiers. Ces informations permettent de corriger le bilan comptable.
Capitaux
propres
Actif à plus d’un an
d’un an
Dettes à plus
d’un an
moins d’un an
Ressources à
Dettes à
Valeurs d’exploitation
moins d’un
Valeurs réalisables an
d’un an
Valeurs disponibles
2
MELYON Gérard, Gestion financier, 4éme édition, Edition Bréal, 2007, P48.
44
Chapitre III : L’analyse de la structure financière de l’entreprise ONAlait de DBK
% %
Actifs non courants Fonds propres
Actifs courants % Dettes à long et moyen %
- Valeurs d’exploitation % terme (DLMT)
- Valeurs réalisables Dettes à court terme
- Valeurs disponibles % (DCT) %
% Total passifs %
Total actifs
Source : Nous même à partir de SCF
3
MELYON Gérard, Op.Cit , P 52.
4
MELYON Gérard, Op.Cit , P 60.
45
Chapitre III : L’analyse de la structure financière de l’entreprise ONAlait de DBK
Actifs courants 464 309 357 47,35 448 638 753 44.01 575 966 987 49,59
Valeur d’exploitation
151 555 785 15,45 118 246 114 11.59 110 616 537 09,52
(VE)
Valeur réalisable
201 807 000 20,58 205 447 264 20.15 296 619 314 25,53
(VR)
Valeur disponible
110 946 572 11,31 1124 945 375 12.25 168 731 136 14,52
(VD)
Total Actif 980 544 304 100 1 019 365 001 100 1 161 537 350 100
Source : Fait par nous même à partir des annexes n°01, 04, 07.
46
Chapitre III : L’analyse de la structure financière de l’entreprise ONAlait de DBK
1.1.4. Analyse critique des bilans en grandes masses de l’ONAlait (2010, 2011, 2012)
A partir des bilans en grandes masses, nous pouvons faire ressortir les remarques
suivantes :
- Les taux d’immobilisations (actifs non courants) de l’entreprise ONAlait durant les trois
exercices 2010, 2011 et 2012 représentent successivement 52,64 %, 55,98 %, 50,41%
du total d’actif, donc ils ont atteint plus de 50% de l’actif. Ceci indique que l’entreprise
répond à la vocation d’entreprise industrielle.
- La gestion de la trésorerie est bonne pour les trois exercices 2010, 2011 et 2012,
puisque leurs taux de disponibilité représentent respectivement 11,31%,
12,25%, 14,52%, c'est-à-dire supérieure à 5% du total de l’actif.
- L’entreprise ONAlait jouit d’une autonomie financière puisque les pourcentages des
fonds propres représentent plus de 50%, durant toute la période. Ils sont respectivement
de 55,54%, 59,10%, 57,64% du total passif.
- L’entreprise ONAlait supporte moins de charges financières car le pourcentage des
dettes à court terme (DCT) durant les trois exercices 2010, 2011 et 2012 est de 38,06%,
33,03%, 35 et 35,91%. Ces taux sont supérieurs à ceux des dettes à long et moyen terme
(DLMT) qui sont respectivement de 6,718%, 6,96% et 6,82%.
- Une forte capacité d’endettement de l’ordre de 145,90 %, 174,16%, 159,45% durant
les trois exercices 2010, 2011 et 2012. Ceci indique que l’entreprise dispose d’une
marge d’endettement importante qui lui permettrait de contracter de nouvelles dettes.
47
Chapitre III : L’analyse de la structure financière de l’entreprise ONAlait de DBK
Ainsi, le fonds de roulement propre mesure l’excédent des capitaux propres sur les
actifs durables. Il permet donc d’apprécier l’autonomie dont l’entreprise fait preuve en matière
de financement des investissements physiques (immobilisations corporelles) ou des
investissements financiers.
Cette notion n’est mentionnée ici que pour mémoire dans la mesure où elle présente un
intérêt analytique extrêmement restreint, puis qu’elle se borne à proposer une nouvelle
dénomination pour les dettes à plus d’un an.
5
COHEN Elie, Analyse financière, Ed Economica, 6éme édition, 2006, P 284-251.
6
PAULINE Able, L’importance du diagnostic financier dans une entreprise, P 14.
48
Chapitre III : L’analyse de la structure financière de l’entreprise ONAlait de DBK
Cette définition de fonds de roulement est celle qui présente le plus d’intérêt analytique
et opérationnel. C’est pourquoi elle donnera lieu, dans le titre suivant, à une discussion
particulière.
Sur le plan analytique, le fonds de roulement net fournit deux types d’indications
complémentaires. L’on peut résumer cela par la représentation schématique ci-dessous.
Actifs Capitaux
immobilisés permanents
Actif FRN
Source : COHEN Elie, Analyse financière, Ed Economica, 6éme édition, 2006, P 249.
Abordé par le haut du bilan, le fonds de roulement net éclaire les modalités de
financement des investissements.
Abordé par le bas du bilan, le fonds de roulement net fournit un élément important pour
l’appréciation des conditions d’équilibre financier.
Mais, qu’il soit abordé « par le haut » ou par « le bas du bilan », c’est bien entendu
d’une seule notion du fonds de roulement qu’il s’agit, même si le changement d’approche
fournit deux points de vue et deux éclairages différents sur la même grandeur.
L’approche du fonds de roulement net par le bas du bilan peut s’exprimer au travers de
la relation suivante :
Sous cet angle, le fonds de roulement net exprime l’excédent des actifs circulants sur les
dettes à court terme.
49
Chapitre III : L’analyse de la structure financière de l’entreprise ONAlait de DBK
Dès lors, trois hypothèses doivent être envisagées quant à l’ajustement entre actifs
circulants et dettes à court terme. Lorsque les actifs circulants et les dettes à court terme ont une
maturité comparable, c’est-à-dire un terme moyen égal, les trois hypothèses précédentes
peuvent être commenté dans les termes ci-après.
Source : COHEN Elie, Analyse financière, Ed Economica, 6éme édition, 2006, P 252.
Dans ce premier cas, les rentrées de fonds prévisibles à court terme semblent
« garantie » globalement les règlements prévisibles au titre de l’exercice avenir.
- Hypothèse II : Actifs circulants > Dettes à court terme => FRN > 0
Dans ce cas, on constat effectivement un excédent des liquidités potentielles à court
terme (actifs circulants) sur les exigibilités potentielles à court terme (dettes à court terme), ce
qui ressort du schéma suivant.
Schéma n°06: Actifs circulants > Dettes à court terme
Actifs Capitaux
immobilisés permanents
Volant de
FRN > 0
liquidités
Actifs
excédentaires Circulants Dettes à court
terme
Source : COHEN Elie, Analyse financière, Ed Economica, 6éme édition, 2006, P 254.
50
Chapitre III : L’analyse de la structure financière de l’entreprise ONAlait de DBK
Une telle situation peut être comme le signe d’un ajustement favorable en termes de
solvabilité puisque l’entreprise semble alors en mesure de faire face à ses échéances, et dispose
même d’un « stock » de liquidité potentielle destinées à faire face à l’occurrence d’hypothèse
défavorable quant à la réalisation des actifs circulants.
- Hypothèse III : Actifs circulants < Dettes à court terme => FRN < 0
Dans ce cas, les liquidités potentielles ne couvrent pas globalement les exigibilités en
termes d’équilibre libre financier.
Immobilisés Permanents
Source : COHEN Elie, Analyse financière, Ed Economica, 6éme édition, 2006, P 254.
Au total, l’approche du fonds de roulement par le bas de bilan permet d’énoncer des
règles de jugement claires et simples, si la maturité moyenne des actifs circulants est proche de
celle des dettes à court terme.
51
Chapitre III : L’analyse de la structure financière de l’entreprise ONAlait de DBK
BFRHE = Actifs circulants hors exploitation (ACHE) - Dettes hors exploitation (DHE)
7
PAULINE Able, Op. Cit, P 16.
8
BARREAU Jean, DELAHAYE Jacqueline et Florence, Gestion financière, Ed DUNOD, 14éme édition, 2005, P
152.
52
Chapitre III : L’analyse de la structure financière de l’entreprise ONAlait de DBK
- Lorsque BFR < 0, l’entreprise a un BFR négatif, les ressources cycliques supérieures
aux emplois cycliques, les ressources d’exploitation financent besoin d’exploitation.
- Un BFR = 0 exprime un équilibre immédiat pour l’entreprise, car le besoin
d’exploitation égale aux ressources d’exploitation.
La trésorerie nette peut être définie comme le résultat de « la différence entre les actifs
de la trésorerie, c’est-à-dire les disponibilités, et les passifs de la trésorerie, c’est-à-dire les
dettes financières les plus rapidement exigible (concours bancaires courants et les soldes
créditeur de banque)»9.
Actif Passif
Actifs circulants
d’exploitation et hors Passifs circulants
exploitation d’exploitation et hors
exploitation
9
RIVET Alain, Gestion Financière : Analyse et politique financière de l’entreprise, Ed ellipses, 2003, P 32.
10
DEPRER.M, DUVANT.M, Analyse financière, Ed Techniplus, P 31.
53
Chapitre III : L’analyse de la structure financière de l’entreprise ONAlait de DBK
Si la trésorerie est négative, c’est que le BFR ne peut être entièrement financé par des
ressources à long et moyen terme. L’entreprise est donc tributaire de ressources de trésorerie
(notamment d’origine bancaire).
En cas d’égalité arithmétique strict pour mémoire, en effet, elle ne peut que présenter un
caractère fortuit et nécessairement passager.
Après avoir élaboré les bilans financiers en grande masse, il ya lieu de calculer les
différents équilibre financiers (long, court terme et immédiat).
Le tableau suivant nous permet de déterminer les fonds de roulement net de l’ONAlait
durant les trois années (2010-2012).
11
COHEN Elie, op.cit, P 265-267.
54
Chapitre III : L’analyse de la structure financière de l’entreprise ONAlait de DBK
D’après le tableau, nous remarquons que le fonds de roulement est positif, donc
l’ONAlait est équilibrée à long terme. De ce fait il est possible de porter un ajustement
favorable en termes de solvabilité. Le FRN couvre largement le financement de l’exploitation
durant les trois exercices, donc l’entreprise continue de financer son cycle d’exploitation par
ses propres ressources, faire face à ses engagements et financer ses actifs.
D’après le tableau, nous constatons que l’ONAlait est en équilibre financier à court
terme car les besoins en fonds de roulement sont positifs durant les trois années (2010, 2011,
2012). Ce besoin représente l’importance de son cycle d’exploitions et indique qu’il y une
bonne activité.
La variation des BFR en 2012 par rapport à 2011 est plus de 29%. Elle s’explique par
l’augmentation des créances détenues sur les autres débiteurs (plus de 67%) d’une part, et
d’autre part les créances détenue sur les clients (plus de 10%).
55
Chapitre III : L’analyse de la structure financière de l’entreprise ONAlait de DBK
Le tableau ci-après nous présente la trésorerie de l’ONAlait durant la période de notre étude.
Tableau n°11: Trésorerie nette (2010, 2011,2012) U.M : DA
Désignations 2010 2011 2012
Fonds de roulement 169 297 499 193 977 185 256 969 795
Besoin en fonds roulement 58 350 927 69 031 810 88 238 659
Trésorerie nette 110 946 572 124 945 375 168 731 136
Source : Nos recoupements à partir des données recueillies au niveau de l’ONAlait.
D’après Les résultats, nous constatons que l’entreprise ONAlait de DBK est en
équilibre immédiate, durant les trois exercices (2010/2011/2012) car la trésorerie nette est
positive, cette configuration correspond à la situation dans laquelle le FRN est suffisamment
élevé pour assurer non seulement le financement stable de cycle d’exploitation, mais également
une aisance de trésorerie qui permet de détenir la valeur disponible ou d’effectuer des
placements, ainsi que cette situation permettrait à l’ONAlait d’éteindre l’ensemble des dettes
financière à court terme.
56
Chapitre III : L’analyse de la structure financière de l’entreprise ONAlait de DBK
50 000 000
0
2010 2011 2012
D’après le tableau et le graphe, nous constatons que durant les trois années (2010, 2011,
2012) l’évolution de la situation financière se traduit par une nette augmentation de la trésorerie
résultant :
- D’une augmentation du FRN malgré des opérations d’investissement réalisé durant la
période étudié en effet, l’ONAlait à procéder une politique de financement en mettant
le résultat en report à nouveau (pas de distribution du résultat) ;
- D’une augmentation du BFR manifestement liée à la croissance commerciale et ça dû à
l’augmentation des valeurs réalisables (augmentation des ventes à crédit). Cette
observation à s’interroger sur la rigueur avec laquelle l’ONAlait a géré son exploitation
au cours des trois exercices (2010, 2011,2012) et donc à étudier les délais d’écoulement
des encours d’exploitation (sera étudier dans la section suivante).
57
Chapitre III : L’analyse de la structure financière de l’entreprise ONAlait de DBK
d’activité ou dans l’environnement économique global. Dans le temps, ils permettent de suivre
l’évolution d’un certain nombre d’indicateurs tant internes qu’externes.
La liquidité peut être définie comme « une mesure de la capacité d’un débiteur a
remboursés ses dettes dans l'hypothèse de poursuivre ses activités »12.
Donc on distingue trois types de liquidité :
a) Liquidité générale
Le ratio de liquidité générale est un ratio reflétant la situation du court terme à une date
donnée. Il mesure la proportion des actifs courants par rapport aux passifs courants.
C’est un ratio semblable au ratio de liquidité générale sauf qu’il repose sur les liquidités
immédiates plutôt que sur la totalité de l’actif courant au numérateur. Les liquidités immédiates
sont calculées en déduisant les stocks de l’actif courant.
é
Ratio de liquidité immédiate = *100
12
BLANCHETTE Michel, Ratios financiers et outils connexes, 2012, P 11.
58
Chapitre III : L’analyse de la structure financière de l’entreprise ONAlait de DBK
c) Liquidité réduite
Egal au rapport de l'actif circulant (à moins d'un an) hors stocks à l'exigible à court
terme, il exprime la liquidité de l'entreprise en excluant les stocks. Il suppose d'une part qu'une
partie de ceux-ci, correspondant à la valeur minimale indispensable à l'activité, représente une
véritable immobilisation, d'autre part que le volant de stocks conservé par l'entreprise peut
s'avérer insuffisamment liquide.
Ces ratios mesurent les parts respectives des financements propres et des financements
par endettement. Ils permettent d’apprécier ou de mesurer les risques encourus par les
créanciers de l’entreprise. En effet plus l’entreprise est endettée, plus elle aura des difficultés à
traverser les crises conjoncturelles et à supporter des politiques de restriction de crédit13.
a) Ratio d’endettement global
Il mesure le degré ou le niveau d’endettement, toute nature (dette financière,
commerciale, sociale, fiscale, monétaire, bancaire, etc.), et toute maturité (longue, moyenne,
courte) confondue. Il montre ainsi le degré de dépendance de l’entreprise vis‐à‐vis de ses
bailleurs de ressources précaires, et par conséquent, son niveau de vulnérabilité ou de fragilité
par rapport à des centres de décision exogènes.
Ou bien
13
Mr AROUNA B, conférence sur : Analyse financière 2012 ‐ 2013, P 33.
59
Chapitre III : L’analyse de la structure financière de l’entreprise ONAlait de DBK
é
Ratio de solvabilité =
Ou bien
Ratio de solvabilité =
Ce ratio peut être défini comme étant un rapport qui « mesure la part des capitaux
propres dans les ressources durables. Les capitaux propres doivent être suffisants pour assurer
l’autonomie financière de l’entreprise»14.
à é
Les ratios de gestion peuvent calculés tant dans l’approche liquidité que dans
l’approche fonctionnelle. Qualifiés également de ratios de rotation ou ratios de délais
d’écoulement, ces rapports entre deux grandeurs entre lesquelles il existe un lien logique, sont
destinés à mettre en évidence certains aspects de gestion financière liés à l’exploitation. Les
ratios de gestion constituent l’un des points clés du diagnostic financier.
Les ratios de rotation renseignent sur la rotation des composantes du besoin en fonds de
roulement, c'est-à-dire leur aptitude à se transformer plus ou moins vite en liquidité (stocks +
créances) ou en décaissements (dettes fournisseurs).
14
MELYON Gerard; op.cit, P 161.
60
Chapitre III : L’analyse de la structure financière de l’entreprise ONAlait de DBK
Les résultats obtenus, en rapprochant les éléments patrimoniaux avec des données
reflétant le niveau d’activité de l’entreprise, constituent de précieux indicateurs de prévision de
trésorerie.
L’évolution des ratios de rotation permet de prévoir les fluctuations du besoin en fonds
de roulement.
Les vitesses de rotation varient selon la nature de l’activité de l’entreprise et selon les
politiques de crédit. Il est difficile de donner des valeurs types pour les ratios de rotation des
stocks. Ces valeurs dépendent du secteur d’activité.
Stock Moyen =
Le délai de rotation
é
61
Chapitre III : L’analyse de la structure financière de l’entreprise ONAlait de DBK
On va calculer les différents ratios de structure les plus utilisés (liquidité, solvabilité,
autonomie, endettement)
Les ratios de liquidité nous a permet de juger l'aptitude de l’ONAlait à honorer ses
dettes à court terme au moyen de transformation progressive de son actif circulant en trésorerie.
Les ratios de liquidité sont classés en trois catégories : ratios de liquidité générale, ratios de
liquidité réduite et ratios de liquidité immédiate.
62
Chapitre III : L’analyse de la structure financière de l’entreprise ONAlait de DBK
160
140
120
100
80
60
40
20
0
2010 2011 2012
63
Chapitre III : L’analyse de la structure financière de l’entreprise ONAlait de DBK
Après avoir calculé le ratio de liquidité réduite, nous constatons que le rapport est
supérieur à 100% durant les trois exercices (2010/2011/2012), donc l’entreprise peut à tout
moment faire face au règlement de ses dettes à court terme, avec ses valeurs réalisables
(créance) et ses valeurs disponibles (caisse et banque) seulement.
Le tableau suivant nous a permet de comparer les disponibilités de l’ONAlait avec ses
dettes à court terme.
50
40
30
20
10
0
2010 2011 2012
64
Chapitre III : L’analyse de la structure financière de l’entreprise ONAlait de DBK
58
56
Ratio de solvabilite
54
52
2010 2011 2012
65
Chapitre III : L’analyse de la structure financière de l’entreprise ONAlait de DBK
250
200
150
100
50
0
2010 2011 2012
66
Chapitre III : L’analyse de la structure financière de l’entreprise ONAlait de DBK
Après avoir calculé le ratio d’endettement, nous constatons que l’ONAlait utilise ses
propres ressources pour financer son cycle d’exploitation et son développement, en revanche,
elle à moins de dettes, ce qui lui permettra de s’endetter d’avantage.
Les ratios de gestion nous a permet de mesurer la rotation des composantes principales
du besoin en fonds de roulement d’exploitation de l’ONAlait (stocks, créances clients et dettes
fournisseurs).
D’après les résultats obtenus, on remarque que la durée de rotation des stocks est en
diminution, surtout en 2011 et 2012 ce qui traduit l’activité industrielle de la laiterie de DBK
67
Chapitre III : L’analyse de la structure financière de l’entreprise ONAlait de DBK
Le délai de paiement de la clientèle indique la durée des crédits accordés par une
entreprise. Pour notre cas ce ratio se présente dans le tableau suivant :
On remarque qu’en 2010, la vitesse de rotation des clients est plus rapide par rapport à
2011 et 2012, ce qui donne des courtes durées de rotation. Celles-ci sont dues au mode de
règlement pratique par la laiterie de DBK envers ses clients en cas de vente à crédit, cette
dernière exige des garanties pour ses clients.
Ce ratio indique la durée des crédits accordés par les fournisseurs (échéances). Ce délai
serait suffisant d'autant plus qu'il soit supérieur au délai de recouvrement des créances- clients.
Le tableau suivant nous permet de calculer ce délai.
68
Chapitre III : L’analyse de la structure financière de l’entreprise ONAlait de DBK
L’ONAlait se trouve dans une situation où ses actifs circulants tournent plus vite que les
dettes à court terme. Cette situation signifie que le terme moyen des actifs circulants (stocks :
27.25 J en 2010, 21.83 J en 2011et 20.43 J en 2012) et (clients : 8.13J en 2010, 12.70j en
2011et 13.42J en 2012) est plus rapproché que celui des dettes à court terme (39,04J en 2010;
24,34J en 2011 et 32,11J en 2012). Dans ce cas, l’entreprise réalise des actifs liquides plus vite
qu’elle ne règle ses dettes. Elle devrait donc, pouvoir assurer son équilibre financier avec un
fonds de roulement net négatif qui résulte d’une rotation rapide des actifs circulants grâce au
renouvellement fréquent des stocks et aux règlements au comptant par les clients, et une
rotation plus lente des dettes à court terme, du fait notamment des délais de règlement
favorables obtenus auprès des fournisseurs.
Dans ces conditions, l’équilibre financier est compatible non seulement avec un fonds
de roulement net de faible montant, mais même dans certains cas, avec un fonds de roulement
net négatif.
Conclusion
En utilisant les bilans de l’entreprise ONAlait de DBK, nous avons pu faire l’analyse de
sa structure financière en calculant les différents équilibres (FRN, BFR, TN), à partir de là,
nous constatons que l’entreprise est en équilibre financier à long, court et très court terme.
La détermination des ratios de structure (liquidité, solvabilité, autonomie, endettement) nous a
69
Chapitre III : L’analyse de la structure financière de l’entreprise ONAlait de DBK
permis de constater que l’entreprise utilise ses propres ressources pour financer son cycle
d’exploitation.
70
Chapitre IV : L’analyse de l’activité de l’entreprise ONAlait de DBK
Introduction
Le tableau des soldes intermédiaires de gestion représente l’un des outils du diagnostic
financier. Dès lors les informations sont communiquées sur plusieurs exercices, la
présentation de ce document s’avère essentielle pour une analyse des performances
économiques et financières de l’entreprise.
71
Chapitre IV : L’analyse de l’activité de l’entreprise ONAlait de DBK
1
Alain Rivet, Gestion Financière : Analyse et politique financière de l’entreprise, Ed : ellipses 2003, p 76.
72
Chapitre IV : L’analyse de l’activité de l’entreprise ONAlait de DBK
Résultat exceptionnels
Résultat courant avant impôt
(+)Résultat exceptionnels
(-) Participation des salaries aux résultats de l’exercice
(-) Impôt sur le bénéfice des sociétés(IBS)
Résultat de l’exercice
Source : BRUSLERIE Hubert, Analyse financière, éd DUNOD, 4eme édition, 2010.
Le chiffre d’affaires est l’un des éléments les plus importants de l’activité de
l’entreprise et qui n’apparaît pas dans le compte de résultat. Ce dernier englobe les ventes de
marchandises en l’état ainsi que les biens et les services produits par l’entreprise2.
La marge commerciale n’a de sens que pour les entreprises qui ont une activité
commerciale de distribution de produits revendus en l’état. Cette activité peut être la seule
2
AIDER. M, La gestion financière de l’entreprise, Mémoire de fin d’étude, Promotion 2012, P45.
73
Chapitre IV : L’analyse de l’activité de l’entreprise ONAlait de DBK
exercée par l’entreprise (cas des entreprises de négoce pur).Elle concerne aussi les entreprises
mixtes qui ont à la fois une activité industrielle et commerciale3.
1.1.2.3. La production
La production de l’exercice fait référence directement à l’activité de transformation
industrielle et/ou de prestation de services de l’entreprise. Elle ne prend pas en compte les
subventions d’exploitation, ni les diverses redevances perçues qui apparaissant dans les autres
produits de gestion courante. Lors de l’analyse, on doit veiller à ce que la proportion de la
production vendue dans la production de l’exercice soit supérieure à la production stockée et
immobilisée4.
La valeur ajoutée représente la richesse créée qui peut être ensuite redistribuée aux
parties prenantes à l’intérieure ou à l’extérieur de l’entreprise. Elle doit être suffisante pour
pouvoir rémunérer le travail (frais de personnel), les actionnaires (bénéfices), les bailleurs de
fonds (frais financiers), les investissements (dotations aux amortissements) et l’Etat (impôts et
taxes).
compte exclusivement des opérations ayant une influence potentielle sur la trésorerie (c’est-à-
dire avant charges et produits calculés). Il intègre cependant les variations de stocks et la
production immobilisée6.
Le résultat de l’exercice est obtenu en reprenant les deux derniers soldes diminués de
la participation et de l’impôt sur les bénéfices. Il appartient aux propriétaires de l’entreprise et
6
CHAMBOST. Ibabelle, CUYAUBERE Thierry, Gestion financière, 3éme édition, DUNOD, 2006, P 30.
7
AZOUG. N & BEN AHMAD .L, L’analyse financière de l’entreprise, Mémoire de fin d’ étude, Promotion
2013, P55.
75
Chapitre IV : L’analyse de l’activité de l’entreprise ONAlait de DBK
Nous avons établi les SIG afin de pouvoir faire l’analyse de l’ONAlait. Dans ce qui
suit nous reprenons l’ensemble des données contenu dans le tableau récapitulatif ci-après.
Tableau n°23 : Tableau des soldes intermédiaires de gestion (2010, 2011,2012) UM: DA
8
CHAMBOST. Ibabelle, CUYAUBERE Thierry, Idem, P 30.
76
Chapitre IV : L’analyse de l’activité de l’entreprise ONAlait de DBK
2,5E+09
CA
2E+09
PE
1,5E+09 VA
EBE
1E+09
RE HCF
500000000 RCAI
0 RN
SIG 2010 SIG 2011 SIG 2012
Il revient de soulever enfin que les consommations exerces l’influence sur le reste de
résultat.
77
Chapitre IV : L’analyse de l’activité de l’entreprise ONAlait de DBK
Chiffre d’affaire 1 919 559 210 2 073 123 947 2 176 780 144
Nous constatons que pendant les trois exercices (2010, 2011,2012) la consommation
de l’exercice est en augmentation de 10,86% de 2010 à 2011 et de 4,98% de 2011 à 2012 cela
explique la sérénité de l’ONAlait de DBK par l’activité commercial de cette entreprise.
2.2.2.3. La valeur ajoutée
La valeur ajoutée est le solde majeur des SIG. Il indique le volume de la richesse créée
par l’entreprise.
78
Chapitre IV : L’analyse de l’activité de l’entreprise ONAlait de DBK
Nous constatons que l’entreprise ONAlait de DBK a réalisé une valeur ajoutée
positive durant les trois années (2010, 2011, 2012), même si elle a régressé pendant cette
période, a cause de consommation de l’exercice qui est très importante, mais elle reste
toujours dans le sens positif, et cela grâce à la production de l’exercice et progression des
ventes importantes. Donc la valeur ajoutée provient essentiellement de la production de
l’exercice qui est positive.
EBE est déterminé à partir de la valeur ajoutée et avant toute influence des décisions
financières ou fiscales de l’entreprise. Ce résultat est calculé avant déduction des dotations
d’exploitation aux amortissements et aux provisions.
L’entreprise ONAlait de DBK a dégagé un EBE durant les trois années (2010,
2011,2012), cela signifie que la valeur ajoutée est suffisante pour couvrir les charges du
personnel et le paiement des impôts et taxes.
On remarque que cette entreprise a réalisé pendant cette période un résultat (EBE) qui
est en fluctuation. Et cela est du à la variation de la valeur ajoutée même si le résultat est
toujours positive.
79
Chapitre IV : L’analyse de l’activité de l’entreprise ONAlait de DBK
L’entreprise a réalisé un résultat positif durant les trois exercices. Ceci n’à été possible
que grâce à l’EBE positif, et cela malgré l’existence d’importantes dotations aux
amortissements et provisions. Donc l’exploitation a contribué à l’enrichissement de
l’entreprise ONAlait de DBK.
Le résultat courant avant impôt est composé de la somme des résultats d’exploitation
et financier.
Le résultat courant avant impôt est positive et en fluctuation durant les trois exercices,
et ceci grâce au résultat d’exploitation positif et la diminution des charges financières.
Le résultat net pendant les trois années (2010, 2011, 2012) est positif et en variation de
31,12% de2010 à2011 et de 8,36%. Cela est du essentiellement à l’instabilité de résultat
courant avant impôt et la part de l’IBS.
80
Chapitre IV : L’analyse de l’activité de l’entreprise ONAlait de DBK
2.1. Généralités
L’analyste financier doit se pencher non seulement sur le résultat en tant que grandeur
comptable ou financière, mais sur l’ensemble des sommes d’argent qui, à l’issue de
l’exercice, resteront au niveau de l’entreprise. C’est ce qu’on appelle la capacité
d’autofinancement.
a)Définition
9
ZITOUN Tayeb, Analyse financière, Ed BERTI, Alger, 2003.
81
Chapitre IV : L’analyse de l’activité de l’entreprise ONAlait de DBK
10
LANGOIS .G et MOLLET .M, Manuel de gestion financière, éd BERTI, 2006, P.77.
82
Chapitre IV : L’analyse de l’activité de l’entreprise ONAlait de DBK
- La méthode soustractive ;
- La méthode additive11.
La méthode soustractive calculer à partir d’EBE
Cette méthode de calcul, dite méthode soustractive, met en lumière les notions de
produits encaissables et de charges décaissables, puisqu'elle consiste à ajouter à l'EBE, qui est
une sorte de "CAF d'exploitation", l'ensemble des autres produits encaissables et à y soustraire
l'ensemble des autres charges décaissables.
Soit le calcul suivant :
Capacité d'autofinancement =
EBE
+ Autres produits "encaissables" d'exploitation
+ Transferts de charges
+ Produits financiers "encaissables"
+ Produits exceptionnels "encaissables"
- autres charges "décaissables" d'exploitation
- charges financières "décaissables"
- charges exceptionnelles "décaissables"
- participation des salariés aux résultats
- impôts sur les bénéfices
Capacité d'Autofinancement =
Résultat de l'exercice
+ Dotations aux amortissements et provisions
+ Valeur comptable des éléments actifs cédés
- reprises sur amortissements et provisions
11
MEUNIER-ROCHER Béatrice, Le diagnostic financier, Ed d’organisation, France, 2003, P.158-160.
83
Chapitre IV : L’analyse de l’activité de l’entreprise ONAlait de DBK
2.1.1.2. L’autofinancement
Selon H. BRUSLERIE « L’autofinancement est le flux de fonds correspondant aux
ressources internes dégagées par l’entreprise au cours d’un exercice. Le compte de résultat
mesure des coûts. L’autofinancement est un flux de fonds qui représente le surplus monétaire
potentiel dégagé par l’entreprise au cours de l’exercice»12.
Les ressources dégagé à partir de l’activité peuvent être calculé par la marge brute et
la marge nette d’autofinancement sont à présenter comme suite :
MBA = Résultat net + dotations aux amortissements + dotations aux provisions (à caractère
de réserve)
Ou bien
MBA = Cash flow net
Ou bien
12
BRUSLERIE Hubert, op.cit, P175.
13
BRIOT Fabrice, Gestion financière, éd DUNOD, France, 2007, P 240.
14
THIBANT Jean Pierre, Analyse financière de la PME, 2eme éd, 2001, P 38.
84
Chapitre IV : L’analyse de l’activité de l’entreprise ONAlait de DBK
Cash flow brut = Résultat brute + dotations aux amortissements + dotations aux provisions (à
caractère de réserve)
Cash flow net = Résultat net + dotations aux amortissements + dotations aux provisions (à
caractère de réserve)
15
CAPIEZ Alain, Eléments de gestion financière, Ed MASSON, 1998, France, P 130.
16
MELYON Gérard, Gestion financière, 4e édition, Bréal édition, 2007, P 166.
85
Chapitre IV : L’analyse de l’activité de l’entreprise ONAlait de DBK
a) Rentabilité commerciale :
La rentabilité commerciale peut être définie comme étant le rapport qui « mesure la
capacité de la société à générer du chiffre d’affaire en fonction des volumes de ventes qu’elle
réalise. Elle se mesure par le rapport entre le résultat net réalisé et le chiffre d’affaire»17.
Concrètement, ce ratio donne le taux de marge que la société réalise sur ses ventes et
ainsi permet d’estimer ses résultats futurs en fonction des volumes de ventes prévus (chiffre
d’affaire).
b) Rentabilité économique :
L’entreprise a besoin de l’ensemble de ses actifs pour générer ses bénéfices. Il est
donc important de mesurer la rentabilité qu’elle génère sur ses investissements18.
c) Rentabilité financière:
La rentabilité financière peut être définie comme étant « le rendement des capitaux
investis par les bailleurs de fonds de l’entreprise (actionnaires, prêteurs) » 19.
17
https://www.cafedelabourse.com/lexique/definition/rentabilite consulté le 07/07/2015.
18
SOLNIK Bruno, Gestion financière, 3e édition, Nathan édition, 1988, P 39.
19
MELYON Gerard, op. cit, P 170.
86
Chapitre IV : L’analyse de l’activité de l’entreprise ONAlait de DBK
87
Chapitre IV : L’analyse de l’activité de l’entreprise ONAlait de DBK
D’après ce tableau, nous constatons que l’entreprise ONAlait de DBK à dégagé des
ressources plus importantes grâce à son activité durant la période étudie (2010, 2011,2012).
Remarque :
Pour la marge nette d’autofinancement, nous ne peuvent pas la calcule puisque nous
n’avons pas les informations nécessaires.
Cash flow brut = Résultat brute + dotations aux amortissements + dotations aux provisions
(à caractère de réserve)
D’après ces résultats trouvés, nous constatons que l’entreprise peut faire face a ces
engagements durant la période étudie (2010, 2011,2012).
88
Chapitre IV : L’analyse de l’activité de l’entreprise ONAlait de DBK
Cash flow net = Résultat net + dotations aux amortissements + dotations aux provisions (à
caractère de réserve)
D’après le tableau, nous constatons que les résultats obtenus montrent que l’entreprise
ONAlait de DBK à une forte capacité potentielle de croissance durant les trois exercices, donc
cette entreprise s’autofinance entièrement.
Comme la rentabilité pose parfois de délicats problèmes de mesure ; nous allons nous
limiter dans le cadre de ce travail aux ratios de la rentabilité économique, financière et
commerciale.
89
Chapitre IV : L’analyse de l’activité de l’entreprise ONAlait de DBK
Nous constatons que l’entreprise ONAlait de DBK est très rentable en 2010 par
rapport à 2011 et 2012. Cette baisse est due à l’augmentation des charges de l’entreprise.
Les chiffres observés sont des résultats encouragent pour toute entreprise industrielle.
Nous constatons que ces résultats prouvent que l’entreprise ONAlait est très rentable
durant les trois exercices, même avec la baisse observée durant les deux exercices 2011 et
2012.
Donc cette entreprise a utilisé touts ces actifs pour générer ses bénéfices. Donc il est
opportun de mesurer la rentabilité qu’elle génère sur ces investissements.
Nous avons constaté que la rentabilité financière de l’entreprise ONAlait de DBK est
suffisamment large comparée à la norme, cette situation est très bonne durant les trois
90
Chapitre IV : L’analyse de l’activité de l’entreprise ONAlait de DBK
Conclusion
Pour l’analyse de l’activité de l’entreprise ONAlait de DBK, le document centrale est
le compte de résultat, à partir de quel sont calculés, notamment, les soldes intermédiaires de
gestion et la capacité d’autofinancement.
Après avoir étudié et calculé les différentes rentabilités, nous pouvons donc
confirmer notre deuxième hypothèse, que nous avons supposé sur l’ONAlait, et de donner
un jugement, qu’elle est très rentable, et cela grâce à son activité.
Donc l’entreprise ONAlait de DBK pourra faire face à ses engagements et continue
son cycle d’exploitation.
91
Conclusion générale
Au terme de notre travail de recherche, nous avons distingué que l’analyse financière
est un élément central du diagnostic d’entreprise, même si elle n’éclaire qu’un aspect partiel.
Nous avons constaté que cette entreprise présente, durant la période analysée, un
niveau de rentabilité aux différents niveaux, économique financier et commercial. Avec ces
rentabilités et quand nous avons calculé la CAF, l'analyse nous a montré que l’ONAlait,
durant toute la période, a été en mesure de s'autofinancer chaque année. La CAF et les ratios
calculés à ce sujet confirme ce constat. Ces résultats nous ont permis de confirmer notre
deuxième hypothèse selon laquelle la rentabilité de l’ONAlait est suffisante et lui permet de
s’autofinancement.
92
Conclusion générale
Nous avons vu, grâce aux données chiffrées de notre travail de recherche, que
l’ONAlait est en pleine croissance pendant la période étudiée. Et cela est dû à la position
dominante qu’occupe l’ONAlait sur le segment lait pasteurisé ce qui signifie que la
productivité est forte voir efficacité et efficience dans son activité y compris la maîtrise des
coûts. Cependant, concernant les produits laitiers divers, ceux-ci subissent une forte
concurrence, bien que l’ONAlait possède un avantage sur ce segment grâce à un personnel
capitalisant une longue expérience dans ce domaine (un label et un capital confiance vis-à-
vis de sa clientèle, à l’échelle nationale).
Pour que l’entreprise pérennise son activité, nous suggérons ce qui suit :
L’ONAlait se trouve dans une situation où ses actifs circulants tournent plus vite que
ses dettes à court terme. Cette situation signifie que le terme moyen des actifs circulants est
plus rapproché que celui des dettes à court terme. Dans ce cas, l’entreprise réalise des actifs
liquides plus vite qu’elle ne règle ses dettes. En effet, dans ces conditions, l’équilibre
financier est compatible non seulement avec un fonds de roulement net de faible montant,
mais même dans certains cas, avec un fonds de roulement net négatif.
soit à la diminution ses capitaux permanents ; par la distribution des réserves ; par la
distribution du résultat, par le remboursement anticipé des actionnaires
« Amortissement du capital » ; par le remboursement anticipé des dettes à long et
moyen terme.
soit à l’augmentation des immobilisations en menant des opérations d’investissement
(investissement corporels, incorporels et financiers).
93
Conclusion générale
94
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
I- OUVRAGES
indépendant du 20/03/2008.
III- THÈSES ET MÉMOIRES
VI- WEBOGRAPHIE
-Immobilisations incorporelles 105 376 000.00 320 255.00 105 055 745.00
-Immobilisations corporelles
-Terrains 70 645 060.00 0.00 70 645 060.00
-Bâtiments 323 541 658.00 263 820 560.00 59 721 098.00
-Installations techniques, matérielles et 402 100 210.00 375 300 700.00 26 799 510.00
outillages
-Autres immobilisations corporelles 133 235 098.00 87 613 813.00 52 284 040.00
-TOTAL ACTIF NON COURANT 1 236 627 520.00 720 392 573.00 516 234 947.00
-ACTIF COURANT
-Stocks encours 178 065 630.00 26 509 845.00 151 555 785.00
CREANCES ET EMPLOIS ASSIMILES
-Clients 98 520 550.00 55 350 900.00 43 169 650.00
-Autres débiteurs 160 366 844.00 0.00 160 366 844.00
-Impôts 28 270 506.00 0.00 28 270 506.00
-Autres actifs courants 0.00 0.00 0.00
DISPONIBILITES ET ASSIMILES
-Placements et autres financiers
courants 110 946 572.00 0.00 110 946 572.00
-Trésorerie
546 170 102.00 81 860 745.00 464 309 357.00
-TOTAL ACTIF COUTANT
1 782 797 622.00 802 253 318.00 980 544 304.00
TOTAL GENERAL ACTIF
LAITERIE D-B-K
LAITERIE DRAA BEN KHADDA
RUE KARRI AHMED DRAA BEN KHADDA
-PASSIF COURANT
-Fournisseurs et comptes rattachés 250 361 989.00
-Impôts 45 192 375.00
-Autres dettes 79 717 783.00
Trésorerie passif
COMPTE DE RESULTAT
Au 31/12/2010
-Immobilisations incorporelles 105 376 000.00 415 965.00 104 960 035.00
-Immobilisations corporelles
-Terrains 70 645 060.00 0.00 70 645 060.00
-Bâtiments 323 541 658.00 268 401 160.00 55 140 498.00
-Installations techniques, matérielles et 463 775 085.00 402 065 735.00 61 709 350.00
outillages
-Autres immobilisations corporelles 177 887 085 .00 87 613 813.00 90 273 786.00
-Immobilisations encours 164 904 498.00 0.00 164 904 498.00
-Immobilisations financières 1 896 232.00 1 896 232.00
-Titres mis en équivalence-entreprises
associées
-Autres participations et créances
rattachées
-Autres titres immobilisés
-Prêts et autres actifs financiers non 1 896 232.00 1 896 232.00
courants
-Impôts différés actif 21 196 689.00 21 196 689.00
-TOTAL ACTIF NON COURANT 1 329 222 921.00 758 496 673.00 570 726 248.00
-ACTIF COURANT
-Stocks encours 129 162 348.00 10 916 234.00 118 246 114.00
DISPONIBILITES ET ASSIMILES
-Placements et autres financiers
courants 124 945 375.00 0.00 124 945 375.00
-Trésorerie
489 698 525.00 36 267 134.00 448 638 753.00
-TOTAL ACTIF COUTANT
TOTAL GENERAL ACTIF 1 814 128 808.00 794 763 807.00 819 365 001.00
LAITERIE D-B-K
LAITERIE DRAA BEN KHADDA
RUE KARRI AHMED DRAA BEN KHADDA
-PASSIF COURANT
-Fournisseurs et comptes rattachés 209 013 097.00
-Impôts 51 971 230.00
-Autres dettes 84 917 630.00
Trésorerie passif
COMPTE DE RESULTAT
Au 31/12/2011
-Immobilisations encours 164 572 640 .00 0.00 164 572 640 .00
-Immobilisations financières 1 276 212.00 1 276 212.00
-Titres mis en équivalence-entreprises
associées
-Autres participations et créances
rattachées
-Autres titres immobilisés
-Prêts et autres actifs financiers non 1 276 212.00 1 276 212.00
courants
-Impôts différés actif 21 246 920.00 21 246 920.00
-TOTAL ACTIF NON COURANT 1 355 297 422.00 769 727 059.00 585 570 363.00
-ACTIF COURANT
-Stocks en cours 122 078 583.00 11 462 046.00 110 616 537.00
DISPONIBILITES ET ASSIMILES
-Placements et autres financiers
courants
-Trésorerie 168 731 136.00 0.00 168 731 136.00
-TOTAL ACTIF COUTANT 609 737 825.00 33 770 838.00 575 966 987.00
TOTAL GENERAL ACTIF 1 985 035 247.00 823 497 897.00 1 161 537 350.00
LAITERIE D-B-K
LAITERIE DRAA BEN KHADDA
RUE KARRI AHMED DRAA BEN KHADDA
-PASSIF COURANT
-Fournisseurs et comptes rattachés 261 266 370.00
-Impôts 56 700 462.00
-Autres dettes 99 160 908.00
Trésorerie passif
COMPTE DE RESULTAT
Au 31/12/2012
TOTAL DES PRODUITS DES ACTIVITES ORDINAIRES 2 189 320 378.00 2 086 928 870.00
TOTAL DES CHARGES DES ACTIVITES ORDINAIRES 2 126 640 462.00 2 029 087 589.00
RESULTAT NET DES ACTIVITES ORDINAIRES 62 679 916.00 57 841 281.00
RESULTAT DE L’EXERCICE 62 679 916.00 57 841 281.00
ANNEXE 10 : TABLEAUX RELATIFS AUX SOLDES INTERMIDIAIRES DE GESTION (Entreprises ONAlait
2010-2012)
Remerciements
Dédicaces
Liste des abréviations
Liste des tableaux
Liste des figures et schémas
Sommaire
Introduction
générale…………………………………….………………………………………………….1
Bibliographie
Annexes