Memoire PDF

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 127

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA


RECHERCHE SCIENTIFIQUE

UNIVERSITE MOULOUD MAMMERI DE TIZI-OUZOU

FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES, COMMERCIALES ET DES


SCIENCES DE GESTION

DEPARTEMENT DES SCIENCES COMMERCIALES

Mémoire de fin d’études en vue de l’obtention du


Diplôme de Master en Sciences Commerciales
Option : Finance
THEME :

Essai d’analyse financière d’une


entreprise industrielle : Cas de
l’ONAlait de DBK
Présenté par :

Melle CHIKH Razika

Melle KOULOUGLI Ouerdia

Soutenu publiquement devant le jury composé de :

GHEDACHE Lyes Maitre de conférence classe -B UMMTO Président/ Examinateur

SAHNOUNE Mohand Maitre Assistant -B UMMTO Rapporteur

ANICHE Arzki Maitre Assistant -A UMMTO Examinateur

Promotion : 2014-2015
Remerciements

Nous remercions en tout premier lieu Dieu, le tout Puissant, de nous


avoir accordé santé et courage pour accomplir ce travail.

Nous remercions aussi nos parents qui nous ont supporté et soutenu
durant toutes nos études.

Nous tenon à remercier notre encadreur Monsieur SAHNOUNE pour


sa disponibilité et ses précieux conseils qui nous ont éclairés
tout au long de ce travail.
Nous remercions les membres de jury d’avoir accepté
d’examiner notre travail de recherche.
Nous tenons à remercier également notre promoteur au sein de
l’ONAlait Monsieur NAMENE pour sa disponibilité et son suivi tout
au long de notre STAGE.

Aussi nous remercions tous nos professeurs pour leur contribution dans
la réussite dans nos études à l’université Mouloud Mammeri.

Ainsi que tous ceux qui ont participés de prés ou de loin à la réalisation
de ce travail.
Dédicaces
Je dédie ce travail :

Tout d’abord à ma chère parents qui m’a aidé et soutenu tout au long
de ma vie en m’accordant tout l’attention et l’affection qui m’a guidé et
permis d’arriver à réaliser tous mes projets.

À toute ma famille

À tous mes amis et camarades

À ma binôme Ouerdia, avec qui j’ai eu le plaisir de concrétiser ce


mémoire.

Encore un grand merci à tous

Razika
Dédicaces
Je dédie ce travail synonyme de
concrétisation de tous mes efforts fournis ces
dernières années :
Tout d’abord à ma chère parents qui m’a aidé et soutenu tout au long
de ma vie en m’accordant tout l’attention et l’affection qui m’a guidé et
permis d’arriver à réaliser tous mes projets.

À toute ma famille

À ma binôme Razika, avec qui j’ai eu le plaisir de concrétiser ce


mémoire.

Encore un grand merci à tous

Ouerdia
Liste des abréviations

 ACE : Actifs Circulants d’Exploitation


 ACHE : Actifs Circulants Hors Exploitation
 AT : Actifs de la Trésorerie
 BDCI : Bureau D’audit Contrôle Interne
 BDG : Bureau d’ordre général
 BDL : Banque de Développement Local
 BFR : Besoin en Fonds de Roulement
 BFR : Besoins en Fonds de Roulement
 BFRE : Besoin en Fonds de Roulement d’Exploitation
 BFRHE : Besoin en Fonds de Roulement Hors Exploitation
 BNA : Banque National d’Alger
 CA : Chiffre d’affaires
 CAF: La capacité d’autofinancement
 CFB: Cash Flow Brut
 CFN : Cash Flow Net
 CP : Capitaux propres
 D. App : Département Approvisionnement
 DAF : Direction administration et finances
 DAG : Département Administration générale
 DBK : Draâ Ben Khedda
 DC : Direction Commerciale
 DCT : Dettes à Court Terme
 DE : Dettes d’Exploitation
 DE : Dettes d’Exploitation
 DFI : Dette Fournisseur d’immobilisation
 DHE : Dettes Hors Exploitation
 DHE : Dettes Hors Exploitation
 DLMT : Dettes à Long et Moyen Terme
 DT : Direction technique
 EBE : Excédent Brut d’Exploitation
 EURL : Entreprises Unipersonnelles à Responsabilités limitée
 FP : Fonds Propres
 FR : Fonds de Roulement
 FRN : Fonds de Roulement Net
 GE : Grandes Entreprises
 GIPLAIT : Groupes Industriel de Production Laitière
 IBS : Impôts sur le bénéfice
 INSEE : Institut National des Statistiques et des Etudes Econoniques
 MBA: Marge Brute d’Autofinancement
 ME : Moyennes Entreprises
 MNA: Marge Nette d’Autofinancement
 MP : Matière première
 ONAlait : Office National Algérie du lait
 ONIL : Office National Interprofessionnel du Lait
 ORELAIT : Office Régional Est du lait
 ORLAC : Office Régional Centre du lait
 OROLAIT : Office Régional Ouest du lait
 PDG : Présidant Directeur Général
 PE : Petites Entreprises
 PT : Passifs de la Trésorerie
 RCAI : Résultat Courant Avant Impôts
 RN : Résultat net
 SCF : Systèmes Comptable financière
 SF: Stocks Final
 SI: Stocks Initial
 SIG : Solde Intermédiaire de Gestion
 TGE : Très Grandes Entreprises
 TN : trésorerie Nette
 TPE : Très Petites Entreprises
 TTC : Tout Taxe Compris
 VA : Valeurs ajoutes
 VD : Valeurs disponibles
 VE : Valeurs d’Exploitation
 VR : Valeurs Réalisables
Liste des tableaux

 Tableau n° 01 : Modèle de bilan (modèle SCF)


 Tableau n°02 : Présentation de la structure du bilan selon le SCF
 Tableau n° 03 : Structure du compte de résultat
 Tableau n° 04 : Model du compte de résultats (par nature)
 Tableau n°05: les partenariale de la laiterie de DBK
 Tableau n°06: Le bilan financier en grande masse
 Tableau n°07 : Emplois du bilan en grande masse (2010/2011/2012)
 Tableau n°08 : Ressources du bilan en grande masse (2010/2011/2012)
 Tableau n°09: Fonds de roulement (2010, 2011,2012)
 Tableau n°10 : Besoin en fonds de roulement (2010, 2011,2012)
 Tableau n°11: Trésorerie nette (2010, 2011,2012)
 Tableau n°12 : FRN, BFR, TN (2010, 2011, 2012)
 Tableau n°13: Ratio de liquidité générale
 Tableau n°14 : Ratio de liquidité réduite
 Tableau n°15 : Ratio de liquidité immédiate
 Tableau n°16 : La solvabilité financière
 Tableau n°17 : Autonomie financière
 Tableau n°18: Ratio d’endettement
 Tableau n°19: Ratio de rotation de stocks
 Tableau n°20: Délai de paiement de la clientèle
 Tableau n°21: Délai de payement accordé aux fournisseurs
 Tableau n°22 : Tableau des soldes intermédiaires de gestion
 Tableau n°23 : Tableau des soldes intermédiaires de gestion (2010, 2011, 2012)
 Tableau n°24 : Chiffre d’affaire
 Tableau n°25 : Consommation de l’exercice
 Tableau n°26: La valeur ajoutée
 Tableau n°27: L’excédent brut d’exploitation
 Tableau n°28: Résultat opérationnel
 Tableau n°29: Résultat courant avant impôts
 Tableau n°30 : Résultat net
 Tableau n°31 : Capacité d’autofinancement
 Tableau n°32: La marge brute d’autofinancement
 Tableau n°33: Le cash flow brut
 Tableau n°34 : Le cash flow net
 Tableau n°35 : La rentabilité commerciale
 Tableau n°36 : La rentabilité économique
 Tableau n°37 : La rentabilité financière
Liste des figures et schémas

I- Liste des figures


 Figure n°01: Evolution du FRN, BFR et TN……………………………………56
 Figure n° 02 : Evolution de ratio de liquidité générale………………………….62
 Figure n° 03 : Evolution de ratio de liquidité réduite……………………………62
 Figure n°04: Evolution de ratio de liquidité immédiate…………………………63
 Figure n°05 : Evolution de ration de solvabilité………………………………... 64
 Figure n° 06 : Evolution de l’autonomie financier……………………………... 65
 Figure n°07: Evolution de ratio d’endettement………………………………….66
 Figure n°08: Evolution des différents soldes intermédiaire de gestion ………….76

II- Liste des schémas

 Schéma n°01 : La démarche du diagnostic financier ………………………………..13


 Schéma n°02: Organigramme de l’entreprise ONAlait de DBK ….………………..38
 Schéma n°03 : Présentation de la structure du bilan financier……………………… 43
 Schéma n°04 : Le fonds de roulement net………………………………………….. 48
 Schéma n°05 : Actifs circulants = Dettes à court terme…………………………….. 49
 Schéma n°06: Actifs circulants > Dettes à court terme……………………………... 49
 Schéma n°07: Actifs circulants < Dettes à court terme ……………………………...50
 Schéma n°07: La Trésorerie nette……………………………………………………52
SOMMAIRE
RemerciementsErreur ! Signet non défini.
DédicacesErreur ! Signet non défini.
Liste des abréviationsErreur ! Signet non défini.
SommaireErreur ! Signet non défini.
Introduction Générale .......................................................... Erreur ! Signet non défini.
Chapitre I : Le cadre théorique de l’analyse financière .................................................. 5
Introduction ..................................................................................................................... 5
Section 1 : Analyse financière et ses sources d’information .......................................... 5
Section 2 : Démarche et instruments de l’analyse financière ....................................... 13
Conclusion .................................................................................................................... 25
Chapitre II : Présentation de l’entreprise ONAlait de DBK ......................................... 26
Introduction ................................................................................................................... 26
Section 1 : L’entreprise et la gestion ............................................................................ 26
Section 2 : Présentation de l’organisme d’accueil ONAlait de DBK .......................... 33
Conclusion .................................................................................................................... 42
Chapitre III : Analyse de la structure financière de l’entreprise ONAlait de DBK ...... 43
Introduction ................................................................................................................... 43
Section 1 : Analyse des grandes masses du bilan financier .......................................... 43
Section 2 : L’analyse par les ratios ............................................................................... 58
Conclusion .................................................................................................................... 70
Chapitre IV : Analyse de l’activité de l’entreprise ONAlait de DBK ........................ 71
Introduction ................................................................................................................... 71

Section 1 : L’analyse financière de la rentabilité : les soldes intermédiaires de


gestion……………………………...…………………………………………………………71

Section 2 : Etude de l’autofinancement et analyse de la rentabilité ............................. 82


Conclusion .................................................................................................................... 91
Conclusion Générale ..................................................................................................... 92
Références bibliographiques .............................................................................................
Annexes .............................................................................................................................
Table des matières.............................................................................................................
Introduction générale

Au lendemain de l’indépendance, l’Algérie a entamé un long processus de


développement économique en adoptant le model d’économie centralisé comme système de
développement socio- économique.

Ainsi, la politique mise en œuvre était construite sur la base des plans d’investissement
centralisés et financés sur fonds publics. Cette politique se fondait sur une allocation
administrative des ressources financières. Ce qui fait que les entreprises et les banques
publiques étaient soumises à « l’acte d’investir »1. Après plus de deux décennies de pratique,
il s’est avéré que ce mode de financement a mis en péril la santé financière des entreprises
mais aussi des banques publiques.

La nécessité de repenser un nouveau cadre d’analyse du financement bancaire des


entreprises algériennes s’est alors imposé. Des réformes de fonds sont mises en application à
partir du milieu des années 80, après le contre choc pétrolier de 1986. Le processus de
réforme a concerné d’ailleurs en premier chef les banques (la loi bancaire de 1986), puis les
entreprises publiques (par la loi 88-01 sur l’autonomie des entreprises), ainsi que le système
monétaire et bancaire (loi 90-10 sur la monnaie et le crédit). La relation entre les banques et
les entreprises publiques se trouvait particulièrement au centre de ces réformes.

Ces réformes devraient laisser immerger une nouvelle ère de la relation banques
entreprise publiques. Désormais, l’entreprise et la banque sont deux entités économiques
autonomes, ce qui sous entend que chacune d’elle, doit assurer sa croissance et sa survie dans
de nouvelles conditions économiques (concurrence, mise en faillite, recours à l’endettement,
etc.).

Par conséquent, l’entreprise doit chercher une pérennité et une rentabilité aussi forte
que possible des capitaux engagés. Le recours à l’analyse financière s’avère indispensable
pour la prise de décisions de gestion cohérentes avec la stratégie de toute entreprise.

Le choix du sujet traité dans ce travail a été motivé par le fait que l’ONAlait de DBK
contribue « « beaucoup » » dans l'approvisionnement, la fabrication et distribution de lait et
des produits laitiers. Ces derniers sont considérés comme des produits de première nécessité
dont les prix doivent être relativement bas. Par conséquent, la question qui se pose est de
1
A. BENHALIMA, Le système bancaire Algérien textes et réalité, Edition Dahlab, 2002, p 28.

1
Introduction générale

savoir comment l’ONAlait activant dans ce contexte (prix administrés) arrive-t-elle à être
financièrement équilibrée et rentable pour assurer régulièrement son activité.

Ainsi, nous avons voulu vérifier si l’ONAlait garde son équilibre financier et si elle est
rentable pour réaliser sa mission. La seconde motivation a été celle de nous rassurer de la
conformité de la théorie relative à l’analyse financière apprise tout au long de notre formation
académique à la pratique sur terrain.

C'est pour nous une occasion de traiter un sujet de l'analyse financière car nous
estimons que les recherches sur le sujet contribueront à améliorer notre formation en tant
financier.

Par ailleurs, nous souhaitons à travers notre recherche pouvoir être utile à l’ONAlait
de DBK en fournissant une analyse commentée de la situation financière et de l’activité de
cette entreprise. Elle pourra aussi intéresser les partenaires de cette institution qui suivent de
près sa gestion. Enfin, l'étude présente de l'intérêt à toute entreprise industrielle soucieuse
d'assurer sa pérennité car l'analyse financière est un instrument dynamique et indispensable à
la gestion éclairée de toute entreprise par les renseignements qu'elle est susceptible de fournir.

Comme toutes les activités d'une entreprise se traduisent en flux financiers, leur bonne
gestion est une nécessité si non elle se prête à la liquidation. Plus encore, les finances se
retrouvent dans toutes les activités de l'institution. Ainsi leur bonne gestion s'impose pour la
survie de l'organisation. L'analyse financière reste un instrument de suivi, d'évaluation et de
contrôle de gestion qui permet aux dirigeants de l'organisation de prendre des décisions à des
moments opportuns.

La théorie financière d'une entreprise utilise conjointement le concept d'analyse


financière et de diagnostic financier. L'analyse devient alors « un ensemble de travaux qui
permettent d'étudier la situation de l'entreprise, d'interpréter les résultats et d'y prendre les
décisions qui impliquent des flux monétaires. Son but est de porter un jugement destiné à
éclairer les actionnaires, les dirigeants, les salariés et les tiers sur l'état de fonctionnement
d'une firme, face aux risques auxquels elle est exposé en se servant d'informations et des
sources externes»2.

2
REFAIT M., L'analyse financière, que -sais-je, P.U.F, Paris, 1994, p 3.
2
Introduction générale

Les activités de l'analyse financière englobent la collecte des données significatives et


leur interprétation afin de tirer des conclusions sur la santé financière d'une entreprise, sa
politique d'endettement et de refinancement.

Etant donné ce qui précède, nous avons entrepris notre analyse financière sur le cas de
l’ONAlait de DBK, en vue de porter un jugement sur sa santé financière.

LAVUAD R., avait raison en précisent que « l'analyse financière a pour objectif de
rechercher les conditions de l'équilibre financier de l'entreprise et de mesurer la rentabilité des
capitaux investis. Elle vise à établir un diagnostic sur la situation actuelle pour servir de
support à un pronostic » 3. Pour le cas de l’ONAlait, deux questions méritent donc d'être
posées. Celles-ci peuvent être formulées comme suit :

 La structure financière de l’ONAlait est-elle saine pour atteindre son équilibre


financier ?
 La rentabilité de l’ONAlait est- elle suffisante pour assurer son autofinancement ?

Pour traiter de cette problématique et répondre aux questions posées, nous avons
formulé deux hypothèses.

Hypothèse 1 : La structure financière de l’ONAlait est saine et permet à celle-ci d'atteindre


son équilibre financier.

Hypothèse 2 : La rentabilité de l’ONAlait est suffisante pour assurer son autofinancement.

Pour éviter de traiter un sujet de recherche vague, nous avons délimité notre sujet dans
le domaine, dans le temps et dans l'espace. Dans le domaine, le sujet se limite à l'analyse
financière plus spécifiquement à l'analyse de la structure financière, à l’étude de la rentabilité
ainsi qu'à l'autofinancement. Dans le temps, par contre, notre recherche porte sur une période
de trois ans allant de 2010 à 2012. Dans l'espace, en fin, notre étude portera sur l’ONAlait de
DBK.

3
LAVAUD .R. et COTTA A., Gestion financière de l'entreprise, Ed Bordas, Paris, 1981, p.172-173.
3
Introduction générale

Pour valider nos hypothèses, nous avons fait recours aux techniques et méthodes de
recherche usuelles.

Du point de vue technique, nous avons mobilisé essentiellement deux techniques qui
sont : la technique documentaire et la technique de l’interview.

La technique dite documentaire sera utile pour la définition des concepts relatifs à
notre sujet. Tout travail scientifique demande au moins un minimum de connaissances sur le
thème à traiter. Cette technique nous a permis d'exploiter des différents ouvrages, mémoires,
etc.

En plus de la technique documentaire, nous aurons à effectuer des interviews avec les
personnels de l’ONAlait en vue de collecter des informations auprès des différents agents de
celle-ci.

A part une introduction générale au début et la conclusion générale à la fin du travail,


notre mémoire est subdivisé en quatre chapitres. Le premier chapitre porte sur le cadre
théorique de l'analyse financière. Le deuxième chapitre, quant à lui, concernera un rappel sur
l’entreprise et la gestion d’une manière générale et une présentation de l’entreprise ONAlait
de DBK. Le troisième chapitre traitera de l'analyse de la structure financière de l’entreprise.
Le quatrième chapitre, en fin, se rapporte à l’analyse de l’activité de l’entreprise.

4
Chapitre I : Le cadre théorique de l’analyse financière

Introduction

L’analyse financière propose un vaste ensemble d’outils. Ainsi, chaque analyste


dispose de larges possibilités de choix quant aux instruments qu’il peut utiliser et à la façon de
les mettre en œuvre. Ces choix ne sont pas arbitraires ; ils sont orientés par les objectifs que
l’analyste poursuit.

De façon plus générale, le contexte de l’analyse et les circonstances dans lesquelles


elle se déroule influencent fortement les démarches qu’elle met en œuvre. La diversité des
applications du diagnostic financier et la multiplicité de ses utilisateurs conduisent ainsi à
recommander un effort d’orientation qui donne tout leur sens aux multiples techniques
utilisées.

Section 1 : Analyse financière et ses sources d’information

L’objet de l’analyse financière est de faire le point sur la situation financière de


l’entreprise en mettant en évidence ses forces et ses faiblesses. Aussi, les orientations de
l’analyse financière seront fortement influencées par les contraintes financières de
l’entreprise. Elles dépendront en plus des objectifs poursuivis par l’analyste et de la position
des différents utilisateurs.

La préparation de l’analyse financière consiste à collecter des informations comptables


et extra comptables et à les retraiter de façon à donner une image plus fidèle de la situation
financière de l’entreprise et de son activité.

1.1. Définitions, objectifs et utilisateurs de l’analyse financière

L’effort d’information des entreprises s’efforce de répondre aux pressions de plus en


plus exigeantes des analystes financiers, des investisseurs et d’autres demandeurs qui
attendent des indications précises et véridiques sur la situation, l’activité, la perspectives de
résultat et les risques assumés par l’émetteur de cette information.

5
Chapitre I : Le cadre théorique de l’analyse financière

1.1.1. Définition

L’analyse financière peut être définie comme étant un moyen ou une méthode qui
permet de connaitre la situation patrimoniale de l’entreprise à une date déterminé afin
d’engager une synthèse et de pouvoir à anticiper l’évolution probable de cette situation avec
les risques qu’elle comporte.

Selon Alain MARIO: « L’analyse financière peut être définie comme une méthode de
compréhension de l’entreprise à travers ses états comptables, méthodes qui a pour objet de
porter un jugement global sur le niveau de performance de l’entreprise et sur sa situation
financière»1.

En s'appuyant sur le traitement et interprétation d'informations comptables ou d'autres


informations de gestion, cette discipline participe à des démarches de diagnostic, de contrôle
et d'évaluation qui ont tout d'abord concerné les entreprises privées à caractère capitaliste,
mais grâce à l'extension de son champ d'application, ses méthodes tendent à être utilisées de
plus en plus largement et concernent aujourd'hui toutes les institutions dotées d'une certaine
autonomie financière qu'il s'agisse des entreprises de toute forme, des associations, des
coopératives, des mutuelles ou de la plupart des établissements publics2.

1.1.2. Objectifs de l’analyse financière

Malgré la diversité des situations qui exigent la mise en œuvre des démarches
d’analyse financière, les thèmes étudiés traduisent une large convergence. En effet, quelque
soit le contexte de leur intervention, les analystes partagent des préoccupations majeures
communes. Ce sont des préoccupations qui donnent tout leur sens aux calculs et autres
développements techniques proposés par l’analyse financière.

Tous les analystes s’intéressent en premier lieu à une évaluation du risque de faillite
affectant les entreprises qu’ils étudient, dans la mesure où la contrainte de solvabilité présente
un caractère universel et permanent.

1
MARIO. Alain, Analyse financière, Edition DONAD, 4éme édition, Paris, 2007, P 1.
2
COLASSE. B, La gestion financière de l'entreprise, Edition PUF, Paris, 1993, P 299.
6
Chapitre I : Le cadre théorique de l’analyse financière

L’étude des performances financières constitue également une démarche commune à


la plupart des applications de l’analyse financière3.

1.1.2.1. La contrainte de solvabilité: « équilibres financiers » et risque de faillite

La solvabilité et la liquidité sont deux notions souvent confondues. Elles ne


recouvrent cependant pas la même signification. La solvabilité traduit l’aptitude de
l’entreprise à régler l’ensemble des dettes en réalisant ses actifs. Il convient de préciser que
dans le courant de son existence normale, une entreprise peut être solvable mais non liquide.
En revanche, la liquidité exprime l’aptitude de l’entreprise à transformer plus ou moins
rapidement ses actifs en trésorerie. Cette contrainte du bas du bilan si, en moyenne, les
disponibilités de l’entreprise sont suffisantes pour faire face aux échéances. La liquidité est
donc un instrument de mesure du risque de faillite qui diffère de la solvabilité et complète
cette notion, laquelle n’intègre pas le critère d’échéance.

La solvabilité et la liquidité permettent de vérifier le risque pris par les tiers dans
l’entreprise. Elles se définissent dans la perspective d’une liquidation de l’entreprise si elle se
trouve en cessation de paiement par suite d’un manque de liquidité du bilan. A cet effet,
notre analyse financière a pour but de répondre aux questions suivantes : L’entreprise peut-
elle faire face à ses engagements à court terme ? Possède-t-elle de position de trésorerie ?

1.1.2.2. L’appréciation des performances économiques et financières

En premier lieu, pour apprécier les performances réalisées par une entreprise, il faut
comparer les moyens mis en œuvre aux résultats obtenus.

Ces derniers sont mesurés par des indicateurs de résultats. L’objectif est d’étudier
l’origine de la formation du résultat net, la rentabilité économique, la rentabilité financière et
la rentabilité commerciale. Et ce, en faisant le lien entre activité et le bilan. Donc, dans ce
sens l’analyse financière répond aux questions suivantes : L’entreprise dégage-t-elle des
bénéfices ? A-t-elle des opérations d’exploitation profitables ? Quel-est le poids des charges
financières ? Quel est le rendement de ses investissements ? Par ailleurs, l’entreprise doit
mesurer la croissance de son activité sur la période d’observation retenue. Elle est la meilleure

3
COHEN Elie, Analyse financière, Edition Economica, 2006, P 21.
7
Chapitre I : Le cadre théorique de l’analyse financière

garantie de survie d’une entreprise à long terme. Celle-ci peut s’exprimer notamment par
l’évolution des ventes (du chiffre d’affaire), des profits, diversification d’activité, etc.

1.1.3. Utilisateurs de l’analyse financière

Dans certains cas, le problème du diagnostic financier est posé à l’intérieur même de
l’entreprise. Dans d’autres cas, c’est un partenaire externe qui cherche à se forger une opinion
sur les caractères financiers d’une unité économique4.

1.1.3.1. Le recours à une analyse interne par les responsables de l’entreprise

Dans de nombreuses circonstances, c’est à l’initiative des responsables d’une


entreprise qu’un diagnostic financier est engagé.

Il s’agi alors plus souvent de préparer des décisions dont le contenu sera influencé par
les conclusions de l’analyste. L’objectif poursuivi peut être de deux ordres. Les dirigeants
peuvent d’abord attendre du diagnostic l’identification et l’explication de difficultés effectives
ou potentielles auxquelles ils souhaitent apporter des réponses curatives ou préventives ; le
diagnostic s’engage alors dans une perspective défensive. Mais il peut s’agir également, dans
une perspective offensive, d’apprécier les marges d’action de l’entreprise pour préparer des
projets stratégiques (investissement, une acquisition d’entreprise, un rapprochement avec un
partenaire) ou tactiques (la négociation avec un client ou un fournisseur).

1.1.3.2. Le recours à l’analyse externe par les partenaires de l’entreprise

L’analyse financière est élaboré par un partenaire extérieur ou à sa demande et


débouche sur une appréciation du risque lié à des relations d’affaires établies avec
l’entreprise. Donc la préparation de certains projets, des partenaires extérieurs à l’entreprise
également, en de fréquentes occasions, s’appuyer sur les indicateurs fournies par l’analyse
financière pour arrêter des décisions.

L’illustration la plus classique de ce type d’application est fournie par les procédures
que les banques utilisent pour étudier les demandes de crédit. Dans ce contexte, l’objectif
majeur de l’analyse concerne la mise en évidence des risques d’incidents susceptibles de
perturber les activités futures de l’entreprise et, plus gravement encore de perdre sa survie. En
4
CONSO. P et COTTA. A, Gestion financière de l'entreprise, Edition Dunod, 1998, P 156.
8
Chapitre I : Le cadre théorique de l’analyse financière

effet, les partenaires externes sont avant tout sensibles aux risques qui pourraient affecter la
continuité de l’activité et empêcher l’entreprise d’honorer des engagements pris à leur égard :
conduite à bonne fin de la production d’une commande importante pour un client ayant
acquitté une avance, règlement d’une dette à l’égard d’un créancier, exécution de prestations
convenues avec un partenaire dans le cas d’une opération conjointe, etc. C’est donc
l’appréciation des garanties que l’entreprise peut offrir et (surtout celle de la solvabilité) qui
se trouvent au centre des investigations de l’analyste.

1.2. Les Sources d’information de l’analyse financière

L’analyse financière entretient avec l’information comptable un rapport nécessaire


mais un rapport critique. Le diagnostic financier doit aussi dépasser les limites inhérentes à
cette source d’informations en recueillant des indications qualitatives.

1.2.1. La production de l’information comptable et financière par les entreprises

La production de l’information comptable et l'avènement de la mondialisation a obligé


l'Algérie à opter pour le système comptable pratiqué à l’échelle internationale ce qui a induit
l'adoption du nouveau système comptable et financier (SCF) et son application à partir de
2010.

Enoncé par le Ministre des finances dans un interview à l'APS, « le nouveau socle
conceptuel auquel est adossé le système comptable financier et qui est compatible avec les
normes internationales, définit de manière précise les concepts, les principes comptables et les
règles d'évaluation et de comptabilisation à respecter que ce soit en matière de tenues des
comptabilités ou de production et de publication d'informations de qualité reflétant la
véritable situation économique et financière des entreprises et utiles pour tous les utilisateurs
des états financiers des entreprises »5.

De même les experts comptables auprès du ministère des finances l'on annoncé que
« le système comptable financier qui intègre les normes internationales de la comptabilité
IAS et IFRS, exige des informations financières lisibles pour les utilisateurs, utiles,

5
Le SCF assure une grande transparence des états financiers, Interview du ministre des finances à l'APS le
11/05/2010.
9
Chapitre I : Le cadre théorique de l’analyse financière

permanentes, fiables et comparables avec les données des autres entreprises du même
secteur »6.

En plus de cela les textes législatifs (Loi 07/11, décret exécutif 05-156 et arrêté
ministériel du 26/07/2008) concernant le nouveau système ont énoncé la convergence de
celui-ci avec les normes internationales de comptabilité.

Selon le SCF, dont l’article 25 stipule que : « les entités entrant dans le champ
d’application de la présente loi établissent au moins annuellement des états financiers.

Les états financiers des entités autres que les petites entités comprennent
- un bilan ;
- un compte de résultats ;
- un tableau de flux de trésorerie ;
- un tableau de variation des capitaux propres ;
- une annexe précisant les règles et méthodes comptables utilisées et fournissant des
compléments d’information au bilan et au compte de résultats »7.

1.2.2. Les limites de l’information comptable et la nécessité d’informations extra-


comptables pour le diagnostic financier

L’importance des données qualitatives, qui doivent être prises en considération dans
l’élaboration du diagnostic, justifie le recours à des informations extra-comptables. Le
diagnostic exige l’appréciation de caractéristiques dont la traduction monétaire, voire la
quantification, s’avèrent problématiques. Ainsi, l’appréciation des performances de
l’entreprise et des risques qui lui sont associés exige une évaluation de son potentiel
technique ainsi que potentiel commercial, et enfin la qualité de l’organisation.

Le potentiel technique, c’est à dire la qualité des équipements, le savoir-faire, la


maîtrise des technologies d’avenir, la qualification des salariés, le niveau de la productivité,
etc.

L’évaluation du potentiel commercial, c'est-à-dire la qualité de la gamme et des


différents produits, celle de réseau de distribution, la position face à la concurrence sur le

6
ZINEB. M, L'Algérie s'aligne sur les normes internationales, le jeune indépendant du 20/03/2008, P 3.
7
Article 25, Loi n° 07-11 du 25 novembre 2007 portant système comptable financier, J.O.R.A n° 74, P 5.
10
Chapitre I : Le cadre théorique de l’analyse financière

marché, le niveau relatif des prix, les performances de la force de vente, les relations avec la
clientèle, la qualité de l’image de l’entreprise et de ses produits, les caractéristiques de la
communication publicitaire, etc.

La qualité de l’organisation, les capacités de l’équipe de direction, l’adéquation du


système de gestion, la qualité des relations du travail, etc8.

Section 2 : Démarche et instruments de l’analyse financière

L’analyse financière propose une gamme d’instruments dont l’application ne prend


son sens que par référence au contexte dans lequel leurs utilisateurs se trouvent placés. Ce
contexte détermine en effet les objectifs de l’analyste, influence largement l’orientation de ses
investigations et spécifie la gamme des instruments qu’il cherchera à mettre en œuvre.

Il est nécessaire, avant de présenter les instruments de l’analyse financières, de passer


en revue les principales applications qui justifient le recours à un diagnostic financier.

2.1. Démarche de l’analyste financier

C’est seulement après la spécification des objectifs de l’analyste et de l’application


qu’il prévoit pour son étude qu’il est possible de préciser l’orientation et le déroulement de sa
démarche de diagnostic financier.

2.1.1. Le principe de la démarche du diagnostic

L’utilisation par les analystes financiers de la notion de diagnostic correspond à


l’application métaphorique d’un terme d’origine médicale. En l’occurrence cet emprunt
semble particulièrement pertinent et se trouve justifié par succès de la notion de « diagnostic
financier » qui tend à se substituer dans de nombreux textes au concept d’analyse financière9.

2.1.2. Le déroulement de la démarche

Au départ, l’analyste dispose d’un ensemble de symptômes favorables ou défavorables


relatifs à la situation ou aux performances de l’entreprise concernée. Au terme des

8
COHEN Elie, op.cit, P 112-113.
9
COHEN Elie, op.cit. P 45-48.
11
Chapitre I : Le cadre théorique de l’analyse financière

investigations, il est en mesure d’énoncer une appréciation sur la situation et les performances
de l’entreprise en dégageant les causes d’évolution plus ou moins favorables (pronostic) et en
formulant, le cas échéant, des recommandations en vue de leur amélioration (thérapeutique).

2.1.3. Le déclenchement et l’orientation du diagnostic

L’analyse financière peut parfois être conduite dans un contexte de crise. Dans d’autre
cas, elle intervient à titre de contrôle, sans qu’un fait préoccupant la justifie de façon
particulière.

2.1.4. Diagnostic financier et diagnostic d’entreprise

Le diagnostic financier ne constitue qu’un des volets du diagnostic d’entreprise. Une


appréciation globale de la situation et des performances exige un diagnostic
multidimensionnel portant sur le potentiel technologique, le potentiel commercial, les rapports
humains, l’organisation et le système de gestion, la situation et les performances financières.

En ce sens, le diagnostic financier ne peut donner qu’une vision partielle et spécialisée


de la situation et de l’activité, centrée sur les préoccupations spécifiques généralement
exprimées par les analystes financiers. Son approche s’attache de façon particulière à étudier :

- l’aptitude de l’entreprise à assurer sa solvabilité immédiate et à terme (soit son


aptitude à gérer le risque de faillite) ;
- l’aptitude à dégager des performances suffisantes compte tenu de l’ampleur des
moyens engagés et du niveau de son activité ;
- l’aptitude à agencer les ressources obtenues pour constituer un financement adapté à la
nature des emplois réalisés ou prévus, tout en maîtrisant le coût de ces ressources et le
risque financier qu’elles engendrent.

Dès lors, les démarches du diagnostic financier peuvent être représentées par un
schéma qui fait ressortir à la fois les étapes qu’elles devraient respecter et les opérations
d’analyse qu’elles devraient conduire à chacun de ces stades (schéma n°01).

12
Chapitre I : Le cadre théorique de l’analyse financière

Schéma n°01: La démarche du diagnostic financier


Etapes du diagnostic Opérations d’analyse

Préparation et traitement Application des outils

des sources d’information d’analyse financière

-Informations comptables internes -Retraitement des états comptables

-Informations extra-comptables externes -calcul d’indicateurs

-Confection d’états, de tableaux…

Mise en évidence Interprétation et appréciation

des manifestations significatives des indicateurs et des tableaux, des


résultats chiffrés
-symptômes ou syndromes des difficultés
(diagnostic de crise) -équilibre financier

-points forts et faibles (diagnostic de -performances financières


contrôle)
-structure et coût du financement

-structure et rendement des emplois

Analyse explicative

-des causes des difficultés (diagnostic de Synthèse des observations


crise)

-des atouts et des handicaps

Pronostic et Mise en évidence

recommandations -des perspectives

- de solutions financières ou extra-


financières

Source : COHEN Elie, Analyse financière, Edition Economica, 2006, P51.

13
Chapitre I : Le cadre théorique de l’analyse financière

Nous, en tant que chercheur, notre objectif n’est pas d’aborder de façon exhaustive les
différentes approches des partenaires intéressés par l’entreprise mais de nous permettre:
- de nous initier au maniement des principaux concepts et outils de l’analyse financière ;
- d’apprendre à utiliser des informations comptables et financières pour établir un
diagnostic, résoudre un problème, contrôler une activité, prendre une décision.

Donc dans le but de réaliser une analyse financière nous suivrons alors les étapes
suivantes :
- collecte de données sur le secteur d’activité et sur la concurrence ;
- collecte de données financières (comptes de résultat, le bilan, etc) ;
- reclassement et retraitement des comptes ;
- analyse des grandes masses du bilan : FRN, BFR et trésorerie, ratios ;
- analyse de l’activité et de la rentabilité : SIG, CAF, ratios de rentabilité.

2.2. Instruments de l’analyse financière

L’analyse financière s’appuie largement sur l’étude des états financiers ainsi que sur la
méthode des ratios qui de par la simplicité de calcul et la concision des éléments d’analyse,
constitue un outil précieux de diagnostic, elle permet d’opérer une analyse fondée sur un
découpage plus fin du bilan et de compte de résultat.

2.2.1. Les documents comptables

Il existe cinq états financiers qui sont le bilan, le compte de résultats, le tableau de flux
de trésorerie, le tableau de variation des capitaux propres et une annexe). Dès lors, le bilan et
le compte de résultat sont des principaux documents utilisés pour porter un jugement sur le
niveau de performance de l’entreprise et sur sa situation financière.

2.2.1.1. Le bilan comptable

Selon MELYON Gérard le bilan peut être défini comme étant « l’inventaire de la
situation patrimoniale d’une entreprise à une date donnée.

14
Chapitre I : Le cadre théorique de l’analyse financière

A la date de son élaboration, le bilan présente :


- une ventilation des droits de l’entreprise qui constituent l’actif du bilan (ou emplois
provisoires) ;
- une ventilation des obligations de l’entreprise, composantes du passif du bilan (ou
ressources provisoires).
Les capitaux propres résultent de la différence entre le total des éléments qui figurent à
l’actif du bilan et le total des éléments qui figurent au passif du bilan »10.

a) Les éléments du bilan selon le SCF

Le bilan selon le SCF est considéré comme un état récapitulatif des actifs, des passifs
et des capitaux propres de l’entité à la date de clôture des comptes. Selon la même source
(SCF), est considéré comme actif, les éléments suivants :
- immobilisations corporelles ;
- immobilisations incorporelles ;
- les amortissements ;
- les participations ;
- les actifs financiers ;
- les actifs d’impôts (en distinguant les impôts différés) ;
- les clients, les autres débiteurs et autres actifs assimilés (charges constatées d’avance) ;
- la trésorerie positive et équivalente de trésorerie positive.

A côté des actifs, le bilan retrace d’autres éléments dits les passifs. Ces derniers
concernent :
- les capitaux propres avant distributions décidées ou proposées après la date de clôture,
en distinguant le capital émis, les réserves, le résultat de l’exercice et les autres
éléments;
- les passifs non courants portants intérêts ;
- les passifs d’impôts (en distinguant les impôts différés) ;
- les provisions pour charges et passifs assimilés (produits constatés d’avance) ;
- la trésorerie négative et l’équivalent de trésorerie négative11 .

10
MELYON Gérard, Gestion financier, 4éme édition, Edition Bréal, 2007, P 12.
11
Article 220-1,Arrêté du 26 Juillet 2008 fixant le contenu et la présentation des états financiers, JORA N° 19du
25/03/2009, P 20.
15
Chapitre I : Le cadre théorique de l’analyse financière

Tableau n° 01 : Modèle de bilan (modèle SCF)

BILAN

Exercice clos le

N
N N N-1
ACTIF Note Amorti-
Brut Net Net
Pro
ACTIFS NON CUORANTS
Ecart d’acquisition- goodwill positif ou
négatif
Immobilisation incorporelles
Immobilisation corporelles
Terrains
Bâtiments
Autres immobilisations corporelles
Immobilisations en concession
Immobilisations en cours
Immobilisation financières
Titres mis en équivalence
Autres participations et créances
rattachées
Autres titres immobilisés
Prêts et autres actifs financiers
non courants
Impôts différés actif

TOTAL ACTIF NON COURANT

ACTIF COURANT
Stocks et encours
Créances et emplois assimilés
Clients
Autres débiteurs
Impôts et assimilés
Autres créances et emplois
assimilés
Disponibilités et assimilés
Placements et autres actifs
financiers courants
Trésorerie

TOTAL ACTIF COURANT

TOTAL GENERAL ACTIF

Source : Chapitre VII (Modèle des états financiers), Arrêté du 26 Juillet 2008 fixant le
contenu et la présentation des états financiers, etc. JORA N° 19 du 25/03/2009, p. 24.

16
Chapitre I : Le cadre théorique de l’analyse financière

BILAN

Exercice clos le

PASSIF Note N N-1


CAPITAUX PROPRES
Capital émis
Capital non appelé
Primes et réserves (Réserves consolidées(1))
Ecarts de réévaluation
Ecarts d’équivalence(1)
Résultat net/ (Résultat net part du groupe(1))
Autres capitaux propres- report à nouveau
Part de la société consolidant(1)
Part des minoritaires(1)
TOTAL I
PASSIFS NON COURANTS
Emprunts et dettes financières
Impôt (défères et provisionnés)
Autres dettes non courants
Provisions et produits constatés d’avance

TOTAL PASSIFS NON COURANTS

PASSIFS COURANTS
Fournisseurs et comptes rattachés
Impôts
Autres dettes
Trésorerie passif

TOTAL PASSIFS COURANTS

TOTAL GENERAL PASSIF

Source : Chapitre VII (Modèle des états financiers), Arrêté du 26 Juillet 2008 fixant le
contenu et la présentation des états financiers, etc. JORA N° 19 du 25/03/2009, P 25.

b) La structure d’ensemble du bilan selon le SCF

Le modèle de bilan proposé par le SCF fait apparaître les éléments de l’actif classés
principalement dans un ordre de liquidité croissante. Le critère de liquidité tient compte du
délai nécessaire pour transformer un élément d’actif en monnaie, dans des conditions
normales d’utilisation ; il permet donc de dissocier les actifs immobilisés, liquides à plus d’un
an, et les actifs circulants, transformables en monnaie à moins d’un an. Parmi les actifs

17
Chapitre I : Le cadre théorique de l’analyse financière

durables, la présentation retenue distingue, selon leur nature, les immobilisations


incorporelles, corporelles et financières. Parmi les actifs circulants, la présentation proposée
distingue notamment les stocks, les créances, les valeurs de placements et les disponibilités.

Quant aux éléments du passif, ils sont classés dans un ordre d’exigibilité croissante,
c'est-à-dire en raison de la proximité de leur échéance. Ainsi les capitaux propres ont une
échéance indéterminée puisqu’ils ne sont assortis d’aucun engagement ferme de
remboursement ; les engagements correspondants apparaissent donc comme les moins
contraignants pour l’entreprise, ce qui justifie qu’ils soient recensés comme les éléments les
moins exigibles du passif. En revanche, toutes les dettes comportant un engagement ferme de
remboursement sont plus exigibles12.

Tableau n°02 : Présentation de la structure du bilan selon le SCF

Actifs Passifs

 Fonds propres
 Actifs non courants
- Situation nette
Investissements
- Valeurs incorporelles
- Valeurs corporelles
- Valeurs financières  Passifs non courants
- Dettes à long et moyen terme(les dettes
 Actifs courants
>1année)
- Valeurs d’exploitation
- Valeurs réalisables  Passifs courants

- Valeurs disponibles - Dettes à court terme (les dettes<1année)

Source : Nous même à partie du bilan selon le SCF.

2.2.1.2. Le compte de résultat

Après avoir présenté le bilan et son contenu ainsi que sa structure en passe à la
présentation du compte de résultat.

12
LOTMANI.N, Analyse financière, édition Pages Bleues, 2011, P 20.
18
Chapitre I : Le cadre théorique de l’analyse financière

a) Définition
Le SCF stipule que : « Le compte de résultat est un état récapitulatif des charges et des
produits réalisés par l’entreprise au cours de l’exercice. Il ne tient pas compte de la date
d’encaissement ou décaissement. Il fait apparaitre, par différence, le résultat net de
l’exercice : bénéfice ou perte » 13.

b) La structure d’ensemble du compte de résultat selon le SCF


Le modèle de compte de résultat proposé par le SCF fait apparaître d’une part, le
résultat y défini à partir d’une confrontation entre produits (sources de création de richesse) et
charges (consommation de richesse) suscités par l’activité de l’entreprise au cours d’une
période comptable donnée. Dès lors, un résultat positif ou bénéfice traduit un excédent des
produits sur les charges, c'est-à-dire une création nette de richesse. Inversement, un résultat
négatif ou perte traduit un excès des charges sur les produits et, par conséquent, une
destruction nette de richesse.

Le résultat de l’exercice apparaît comme un solde global du compte de résultat, après


impôt. Un résultat positif ou bénéfice traduit un solde créditeur. Inversement un résultat
négatif ou perte traduit un solde débiteur.

En outre, le dégagement du résultat s’appuie sur un découpage de l’activité en trois


domaines fonctionnels par rapport auxquels les produits et charges sont classés en trois
catégories :
- les charges et les produits d’exploitation reflètent l’activité économique proprement
dite de l’entreprise (ventes, achats de matières premières et de marchandises, salaires
et cotisations sociales versés, dotations aux amortissements de l’outil de travail, etc.) ;
- les charges et les produits financiers reflètent l’activité de financement de l’entreprise
(intérêts payés sur l’argent emprunté, intérêts perçus sur les sommes placées, etc.) ;
- les charges et les produits exceptionnels reflètent les opérations à caractère
exceptionnel (dommages et intérêts versés ou reçus, vente d’une immobilisation, etc.).

13
Article 230-1, Arrêté du 26 Juillet 2008 fixant le contenu et la présentation des états financiers, etc, J.O.R.A N°
19 du 25/03/2009, P 20.
19
Chapitre I : Le cadre théorique de l’analyse financière

Outre le résultat global, trois résultats partiels pourront donc être dégagés, pour chacun
de ces domaines : un résultat d’exploitation, un résultat financier et un résultat exceptionnel14.

Tableau n° 03 : Structure du compte de résultat


Eléments N N-1

Produits d’exploitation
- Charges d’exploitation
= Résultat d’exploitation

Produits financiers
- Charges financières
= Résultat financier
Produits exceptionnels
- Charges exceptionnelles
= Résultat exceptionnel
Total général des produits
- Total général des charges
- Impôt sur les bénéfices
= Résultat de l’exercice
Source : LOTMANI .N, Analyse financière, édition Pages Bleues, 2011, P 25.

14
LOTMANI.N, Idem, P24.
20
Chapitre I : Le cadre théorique de l’analyse financière

Tableau n° 04 : Model du compte de résultats (par nature)


Compte de résultat
(Par nature)
Période du Au
Désignation Note N N-1
Chiffre d’affaires
Variation stocks produits finis et en cours
Production immobilisée
Subvention d’exploitation
I-production de l’exercice
Achat consommés
Services extérieures et autres consommation
II-consommation de l’exercice
III-VALEUR AJOUTEE D’EXPLOITATION (I-II)
Charge de personnel
Impôts, taxes et versements assimilés
IV-EXCEDENT BRUT D’EXPLOITATION
Autres produits opérationnelles
Autres charges opérationnelles
Dotations aux amortissements et aux provisions
Reprise sur pertes de valeur et provision
V-RESULTAT OPERATIONNEL
Produits financiers
Charges financiers
V-IRESULTAT FINANCIERS
VII-RESULTAT ORDINAIRE AVANT IMPOTS (V+VI)
Impôts exigibles sur résultat ordinaires
Impôts défères (variations) sur résultat ordinaires
TOTAL DES PRODUITS DES ACTIVITES ORDINAIRES
TOTAL DES CHARGES DES ACTIVITES ORDINAIRES
VIII-RESULTAT NET DES ACTIVITES ORDINAIRES
Eléments extraordinaires (produits) (à préciser)
Eléments extraordinaires (charges) (à préciser)
IX-RESULTAT EXTRAORDINAIRE
X-RESULTAT NET DE L’EXERCICE
Part dans les résultats nets des sociétés mises en équivalence(1)
XI-RESULTAT NET DE L4ENSEMBLE CONSOLIDE(1)
Dont part des minoritaires(1)
Part du groupe(1)

Source : Chapitre VII (Modèle des états financiers), Arrêté du 26 Juillet 2008 fixant le
contenu et la présentation des états financiers, etc. JORA N° 19 du 25/03/2009, P 26.

21
Chapitre I : Le cadre théorique de l’analyse financière

2.2.2. La méthode des ratios

L’utilisation des outils comme le bilan par l’étude des équilibres financiers et le
compte de résultat par l’analyse des soldes intermédiaires de gestion est très précieuse dans
l’analyse de la situation financière de l’entreprise mais elle comporte un certain nombre de
limites. En effet, par exemple, un fonds de roulement net positif indiquera que l’entreprise est
en équilibre financier à long terme et reflétera donc une situation saine de celle-ci. Mais, dans
certains cas, il ne peut être ainsi car l’analyse financière par les ratios nous donne une idée
plus claire sur la structure, la gestion et la rentabilité de l’entreprise.

2.2.2.1. Définitions de ratio

Un ratio est un outil d’aide à la décision. Il peut être défini comme étant un rapport
entre deux valeurs ou deux grandeurs mais significatives. Ces grandeurs doivent être évaluées
avec les mêmes unités de mesure.

Les ratios servent à comparer des situations. Outre la comparaison de l’entreprise par
rapport à sa situation ou résultat qu’elle a connu dans le passé et ses propres objectifs, les
comparaisons à des normes idéales, aux concurrents, au secteur sont à recommander.

Un ratio n’a pas de signification par lui-même. Il n’a qu’une valeur relative et sert à
établir des comparaisons :
- soit de l’entreprise par rapport à son passé (analyse tendancielle) ;
- soit de l’entreprise par rapport à sa branche d’activité ;
- soit encoure de l’entreprise par rapport à des ratios normatifs.

Le ratio peut être également défini comme étant « un rapport entre deux masses du
bilan qui donne une information à un instant précis. Il est un outil de sécurité, d’alerte,
d’incitation à la réflexion et à l’analyse. Il illustre une information et permet à un instant
donné de visualiser son évolution »15.

15
PAULINE. A, L’importance du diagnostic financier dans une entreprise, 2010, P 22.
22
Chapitre I : Le cadre théorique de l’analyse financière

Les ratios peuvent être aussi définis comme étant « des rapports qui servent à mesurer
les relations qui existent entre les éléments de la structure de l'actif et du passif ou pour
apprécier l'équilibre entre le degré de liquidité et le degré d'exigibilité »16.

2.2.2.2. Le classement des ratios


Le classement des principaux ratios financiers peut s’appuyer sur la nature des
informations utilisées pour leur calcul et sur les caractéristiques financières qu’ils permettent
de mettre en évidence.
Pour ce qui concerne la nature des informations utilisées, le calcul des ratios financiers
met essentiellement en jeu des grandeurs relatives : à l’actif, au passif, au compte de résultat.

Quant aux caractéristiques financières mises en évidence par les ratios elles peuvent
s’ordonner auteur des thèmes suivants :
- Les ratios de structure calculés à partir de l’actif permettent de caractériser la
composition du patrimoine économique de l’entreprise, de son « outil de production »,
en mettant en évidence les contraintes techniques, économiques et juridiques qui
l’influencent.
- les ratios de structure calculés à partir du passif dégagent la structure du financement
de l’entreprise en soulignant notamment le degré de stabilité et l’autonomie que la
combinaison de ressources de maturités et d’origines diverses assure à l’entreprise.
- les ratios de synthèse confrontent des éléments de l’actif et des éléments du passif et
cherchent à dégager les conditions d’ajustement entre emplois et ressources mis en
œuvre par l’entreprise.
- les ratios de rotation sont, pour leur part, établis grâce à la comparaison entre des
encours de bilan et des flux caractéristiques de l’activité. Ils permettent de mesurer la
vitesse et les délais de rotation de certains éléments liés à l’activité d’exploitation de
l’entreprise : stocks, créances commerciales, crédit- fournisseurs.
- enfin, les ratios de rentabilité sont calculés à partir du compte de résultats et
comparent le montant des résultats dégagés à des grandeurs caractéristiques du flux
d’activité (par exemple le chiffre d’affaires) ou des encours de ressources et d’emplois
mis en œuvre par l’entreprise pour obtenir ces résultats. Cette dernière série de ratios
ne sera pas développée dans la présente section orientée vers l’analyse statique, mais

16
CONSO. P et COTTA. A, op.cit, P 214.
23
Chapitre I : Le cadre théorique de l’analyse financière

abordée ci-après dans le cadre d’une présentation des méthodes concernant


l’appréciation des performances économiques et financières17.

Conclusion
Après avoir présenté le cadre théorique de l’analyse financière, nous distinguons que
l’analyse financière apparaît comme un ensemble de démarches et d’outils spécifiques qui
apportent une contribution décisive au diagnostic financier des entreprises. Ces démarches et
ces outils s’appliquent à des sources d’information internes ou externes, fournies par la
comptabilité ou par d’autres sources.

17
COHEN Elie, op.cit. P 230-232.
24
Chapitre II : La présentation de l’entreprise ONAlait de
DBK

Introduction

Avant de présenter l’ONAlait, nous allons consacrer la première section pour


définition des concepts clés sur les entreprises et leur gestion d’une manière générale. Quant à
la deuxième section nous procédons à la présentation de secteur laitier en Algérie et la
position de l’ONAlait sur le marché laitier puis à la présentation de l’ONAlait par un bref
historique sur sa création, mais aussi son activité et la structure de son emploi.

Section 1 : L’entreprise et la gestion

Les entreprises se caractérisent par l’existence d’un projet collectif. Se posent alors
deux problèmes :
- la nécessité d’atteindre les objectifs fixés, c'est-à-dire que les entreprises doivent être
efficaces ;
- la nécessité d’atteindre ces objectifs du mieux possible, autrement dit les entreprises
doivent être efficientes.

La gestion a justement pour objet conduire l’entreprise vers un objectif et d'abord le


choisir. La finalité de l'entreprise étant économique, l'art de son gouvernement est appelé
«gestion». Son rôle sera d'assurer sa prospérité, c'est-à-dire l'expansion dans la rentabilité. La
rentabilité étant définie comme la capacité d'un capital placé ou investi en vue de produire un
revenu, exprimé en termes financiers.

1.1. Quelques notions sur l’entreprise

L’entreprise est le lieu d’initiatives et de prises de risques. Pour une part sa vie dépend
de son goût de vivre et de grandir. Elle est projet d’un homme. Elle construit son histoire, fait
des plans d’avenir, gère son présent. Elle grandit, développe ses capacités, acquiert des
compétences, invente, crée. Elle investit sa capacité de travail sur un projet choisi.

1.1.1. Définition de l’entreprise

En réalité le mot « entreprise » comporte plusieurs définitions selon les auteurs classés
d'après les différents domaines de formation tels que les juristes, les spécialistes en sciences
de gestion, en sciences humaines. J.P Thibaut définit l’entreprise d'une manière générale

25
Chapitre II : La présentation de l’entreprise ONAlait de
DBK

comme suit « l'entreprise est une structure économique et sociale, financièrement


indépendante, produisant des biens et des services destinés à un marché concurrentiel ou
monopolistique. Elle constitue l'unité fondamentale de l'économie de marché»1.

Etymologiquement, le terme dérive de « entreprendre », daté d'environ 1430-1440


avec le sens de « prendre entre ses mains ». Aux environs de 1480, il prit l'acception actuelle
de « prendre un risque, relever un défi, oser un objectif».

Trois aspects ressortent de cette définition :


- l'entreprise produit, elle crée ou transforme des biens ou des services susceptibles de
satisfaire les besoins des individus, des autres entreprises ou des collectivités ;
- l'entreprise produit pour le marché, cela veut dire qu'elle vend les biens ou les services
qu'elle produit ;
- l'entreprise est financièrement indépendante, c'est-à-dire qu'elle produit et vend de sa
propre autorité, sous sa responsabilité, à ses risques et périls.

1.1.2. Typologie des entreprises

Il est utile de distinguer différents types d’entreprises, en fonction de certains critères.


L’intérêt d’une typologie consiste à montrer d’abord l’extrême diversité des entreprises, mais
aussi à mettre l’accent sur les exigences de gestion différentes selon les types d’entreprises.
Les critères les plus utilisés sont la taille, le secteur, la filière et le statut2.

1.1.2.1 La taille

Le critère de taille le plus utilisé est l’effectif. On peut distinguer cinq tranches :
- de 0 à 9 salariés représentant les très petites entreprises (TPE) ;
- de 10 à 49 salariés : les petites entreprises (PE) ;
- de 50 à 499 salariés : les moyennes entreprises (ME) ;
- de 500 à 999 salariés : les grandes entreprises (GE) ;
- à partir de 1000 salariés : les très grandes entreprises (TGE).

1
THIBAUT Jean- Pierre, Le diagnostic d’entreprise, Ed Société d’édition et de diffusion pour la formation,
Corence, 1989, P 21.
2
LAURENT.P, BOUARD. F, Economie d’entreprise, Les Editions d’Organisations, 1997, P 20-21.
26
Chapitre II : La présentation de l’entreprise ONAlait de
DBK

Le plus souvent, on simplifie en distinguant les PME (de 0 à 499 salariés) et les
grandes entreprises (au-delà de 499 salariés).

1.1.2.2. La branche

Institut National des Statistiques et des Etudes Economiques (L’INSEE) distingue les
secteurs qui regroupent les entreprises ayant la même activité les branches qui regroupent les
unités fabriquant un même type de produit.

1.1.2.3. La filière

Contrairement à la branche, la filière regroupe toutes les entreprises qui participent à


l’élaboration d’un même produit final.

1.1.2.4. Le statut juridique

On peut classer les entreprises selon le type de propriété du capital et le régime


juridique.

Les entreprises de secteur privé se décomposent en deux types :


- les entreprises individuelles constituées d’entreprises agricoles, artisanales ou
commerciales détenues et dirigées par un unique propriétaire : elles peuvent se
constituer en EURL (entreprises unipersonnelles à responsabilité limitée) qui
permettent de distinguer l’associé unique de l’entreprise ;
- les entreprises sociétaires détenues par plusieurs apporteurs de capitaux, possédant la
personnalité morale et un patrimoine propre : on distingue les sociétés de personnes
(société en nom collectif, société en commandité simple), les sociétés de capitaux
(société anonyme, société en commandité par action) et les sociétés à responsabilité
limitée.

Les entreprises du secteur public, détenues par l’Etat, comprennent :


- les entreprises nationalisées : ce sont des sociétés anonymes détenues majoritairement
par l’Etat ;
- les sociétés d’économie mixte : il s’agit de sociétés où sont associés capitaux publics
et privés ;

27
Chapitre II : La présentation de l’entreprise ONAlait de
DBK

- les établissements publics : ils sont gérés par l’Etat et disposent de la personnalité
morale et d’un budget propre.

Les entreprises du secteur de l’économie sociale comprennent :


- les coopératives : ce sont des entreprises de production, de distribution ou de
consommation où les associés mettent en commun des moyens pour réaliser un même
objectif (coopératives agricoles) ;
- les mutuelles : elles sont constituées d’adhérents dont les cotisations servent à payer
certaines prestations.

1.1.3. Mission de l'entreprise

La mission définit les activités ainsi que les grandes orientations d'une entreprise. Elle
répond à des questions telles que : « Quel est notre projet ou encore qui sommes nous et à
quoi voulons- nous arrivé ?» 3, elle doit être clairement définie car elle constitue une fondation
solide sur la quelle devrait se bâtir des réalistes objectifs, plans et activités.

Il est donc important pour toute organisation (comprenons dans notre cadre une
organisation à but lucratif) de se définir elle-même avant d'entamer quoique ce soit. Cela
permettra de mobiliser toutes les forces vives de l'organisation en vue d'atteindre l'objectif
commun.

1.1.4. Objectif de l'entreprise

Les objectifs ou visées stratégiques se définissent en terme de résultats que


l'organisation tante d'atteindre par son action.

Ces résultats sont des mesures de la performance à la quelle veut tendre l'organisation.
La fixation des objectifs est d'une importance cruciale car « tant que la direction de
l'organisation ne se fixe pas des mesures des performances en terme des positions à atteindre
et par un engagement spécifique au niveau de l'action à entreprendre, il y a un grand risque
que la mission stratégique puisse rester une bonne intention, mais jamais une réalisation » 4 .

3
LAUZER .P et TELLER. R, Contrôle de gestion et budget, 5e édition, Ed. SIREY, 1989, P8.
4
TERRY.G.R. et FRANKLIN.S, Principe de management, Ed Economica, Paris, 1985, P4.
28
Chapitre II : La présentation de l’entreprise ONAlait de
DBK

1.1.5. Croissance d'une entreprise

La croissance de la firme est devenue depuis plusieurs années un sujet passionnant


dans la littérature de la gestion des entreprises. Elle a été définie de plusieurs manières par
plusieurs auteurs et doctrinaires. BERGERON l’entend comme étant « la politique que
l'entreprise poursuit lorsqu'elle fixe la barre de ses objectifs à un niveau très élevé que celui du
temps passé» 5.

La formulation des stratégies consiste en un ensemble de dispositions que l'entreprise


doit prendre en compte pour atteindre les objectifs qu'elle s'est fixé. Cette tache implique la
prise en compte de tous les aspects de la situation interne et externe de l'organisation en vue
de sortir un plan d'action permettant l'atteinte des objectifs de l'entreprise. Il s'agit
concrètement de rechercher les moyens à utiliser pour prendre en compte les opportunités de
l'environnement afin de minimiser les menaces pour atteindre les objectifs de l'entreprise.

1.1.6 Portefeuille de produits

Lorsque la direction a examiné les différentes opportunités de croissance de


l'entreprise, elle est plus apte à prendre des décisions au sujet de ses lignes de produits
existants.

La direction évalue ainsi tous les domaines de son activité afin de pouvoir décider
lesquels maintenir, diminuer ou éliminer dans son portefeuille de produits. Son travail sera
toujours de revoir le portefeuille d'activités en retirant les affaires peu intéressantes et en
ajoutant de nouvelles qui s'annoncent fructueuses6.

1.2. Gestion de l’entreprise

Le concept de gestion à été défini par plusieurs auteurs de différentes manières. M.


BERGERON définit la gestion comme étant « un processus par lequel on planifie, organise,
dirige et contrôle les ressources d'une entreprise afin d'atteindre les buts visés» 7.

5
BERGERON. M, La gestion moderne théorique et cas, Ed Gaétan, Paris, 1984, P 64.
6
Cite : http://fr,wekipedia.org./wintil/ portefeuille de produits Consulté le 19/11/2015.
7
BERGERON. M, Idem.
29
Chapitre II : La présentation de l’entreprise ONAlait de
DBK

Pour P. LAUZER et R. TELLER, «gérer une entreprise, c'est la conduire vers les
objectifs qui lui ont été assignés dans le cadre d'une politique concertée, par les responsables,
en mettant en œuvre les ressources qui leur sont confiées» 8.

G.R. TERRY et S. FRANKLIN définissent la gestion comme « étant un processus


spécifique consistant en activités de planification, d'organisation, d'impulsion et de contrôle
visant à déterminer et à atteindre des objectifs définis grâce à l'emploi d'êtres humains et à la
mise en œuvre d'autres ressources» 9.

D'après J. MEYER, «l'action de gestion apparaît comme l'utilisation optimale par un


responsable des moyens à sa disposition pour atteindre les objectifs fixés. Cette action est
intermédiaire entre l'action de direction qui a pouvoir sur les objectifs et sur les moyens et
l'action d'exécution qui n'a pouvoir ni sur les objectifs ni sur les moyens».

De ces définitions nous retiendrons que la gestion, consiste à :


- Choisir les objectifs à long terme de l'entreprise ;
- S'assurer de leur réalisation progressive en vue de rentabiliser le capital investi dans
l'expansion de l'activité.

1.2.1. Les Outils de gestion

Le pilotage d'une entreprise est une activité qui consiste à faire des multiples choix, à
prendre des décisions dans le but d'atteindre des objectifs préfixés. L'objectif principal
poursuivi par les entreprises est la réalisation d'un profit financier. La plupart des décisions
sont des décisions opérationnelles qui engagent l'entreprise sur le court terme ; d'autres
engagent l'entreprise sur le moyen et le long terme ; on parle alors de décisions stratégiques.
L'ensemble de ces décisions constitue la gestion. Une gestion efficiente tient compte des
contraintes économiques et juridiques propres à l'environnement de l'entreprise et s'appuie sur
des outils d'aide à la décision. Les outils de gestion sont nombreux ; ils peuvent être classés en
deux grandes catégories :
- les outils de prévision ;

8
LAUZER.P et TELLER.R, op.cit, P 9.
9
TERRY .G.R et FRANKLIN.S, op.cit, P5.
30
Chapitre II : La présentation de l’entreprise ONAlait de
DBK

- les outils d'analyse10.

1.2.1.1. Les outils de prévision

La gestion prévisionnelle est un système de gestion orienté vers le futur et qui permet
au responsable de disposer d'une information préalable à la prise de décision. Cette démarche
prévisionnelle a un ensemble d'outils qui sont généralement classés en trois catégories :

a) Le plan stratégique

Cette activité consiste à présenter les grandes lignes de l'entreprise en décrivant la


phase qu'elle occupera dans l'environnement futur.

Cette présentation s'effectue d'une part par un diagnostic interne en déterminant les
forces et faiblesses de l'organisation et d'autre part par un diagnostic externe en décrivant les
menaces et les opportunités de l'environnement.

b) Le plan opérationnel

Ce plan permet de programmer les moyens nécessaires à la réalisation des objectifs


après la détermination des choix stratégiques. Il conduit à envisager le futur proche de
l'organisation sous différents aspects : investissement, financement, rentabilité.

c) Le plan à court terme ou le budget

B.SOLNIK définit le budget comme étant « l'expression quantitative et financière


d'un programme d'action envisagé pour une période donnée» 11.

De ce fait, les budgets représentent le chiffrage, en unités monétaires, de la mise en


œuvre d'un plan opérationnel ; ils traduisent les objectifs stratégiques de l'entreprise sur un
horizon de 12 mois.

1.2.1.2. L’outil d'analyse

10
SIMERAY.J.P, Le contrôle de gestion, 3ème éd., Ed PUF, Paris, 1969, P11.
11
SOLNIK. B, Gestion financière, Ed Dunod, 6ème éd, Paris, 2001, P 16.
31
Chapitre II : La présentation de l’entreprise ONAlait de
DBK

L'analyse financière en tant que outil de gestion est une méthode de traitement de
l'information qui permet au gestionnaire d'établir un jugement sur la santé financière actuelle
et future de l'entreprise dans laquelle il doit travailler.

L'analyse financière est un outil indispensable à la bonne marche de l'entreprise. Son


objectif consiste à utiliser les ressources limitées d'un agent économique de la façon la plus
efficace possible. Rejean BERZILE distingue trois décisions essentielles pouvant être prises
sur base de la gestion financière12. Il s’agit essentiellement de :

- la décision d'investir ;
- la décision de financer l'entreprise ;
- la décision de distribuer les dividendes.

Ces trois types de décisions reviennent à la responsabilité du Directeur Financier d'une


entreprise sur plusieurs plans à savoir :
- la planification et la prévision financière ;
- l'analyse des états financiers ;
- le suivi et l'évaluation de la performance de l'entreprise.

Section 2 : Présentation de l’entreprise ONAlait de DBK

Dans cette présente section on va procéder à une présentation générale de l’organisme


d’accueil dans un premier lieu on va situer l’ONAlait à l’intérieur de son secteur d’activité,
puis par la suite nous allons présenter les objectifs, les missions et responsabilités de ses
différentes unités. Pour mieux hiérarchiser, nous allons présenter l’organigramme général de
l’entité.

2.1. L’analyse sectorielle

L’analyse sectorielle consiste à étudier successivement pour un secteur d'activité les


conditions de base, la concurrence, les stratégies et les performances.

2.1.1. Bref historique sur le secteur laitier

12
BERZILE. R, Analyse financière, Edition HRW, Montréal, 1989, P 15.

32
Chapitre II : La présentation de l’entreprise ONAlait de
DBK

L’Office National du Lait (ONALAIT) à été crée en 1969, et au cours de l’année


1982 L’ONALAIT à été restructuré en trois offices régionaux :
- région ouest : OROLAIT ;
- région centre : ORLAC ;
- région est : ORELAIT ;

Pour mettre en œuvre une politique laitière nationale le processus de restructuration du


secteur public s’est traduit par l’organisation des entreprises en filiales et par leur
regroupement en Groupe Industriel. Les trois entreprises régionales, auparavant structurées
selon une répartition géographique, ont fusionné par une opération de fusion-absorption pour
donner naissance au Groupe Industriel de Production Laitière (GIPLAIT), avec une
filialisation des laiteries.

La mise en œuvre d'une telle politique doit être prise en charge par les professionnels ;
c'est pour cela qu'il a été prévu la mise en place d'un Office National Interprofessionnel du
Lait.

La création du l’Office National Interprofessionnel du Lait (ONIF Lait) traduit la


volonté de dépasser le cloisonnement des politiques sectorielles qui a caractérisé les politiques
antérieures pour favoriser une véritable politique de filière tenant compte des intérêts de
l'ensemble des opérateurs.

L'Office Interprofessionnel du lait regroupe les représentants des partenaires de la


filière y compris les consommateurs et l'administration publique (Agriculture, Finances,
Commerce, Industrie). Il prend en charge la responsabilité de l'organisation des marchés
agricoles et en partie les politiques d'incitation au développement. Ainsi, sur la base des
stratégies arrêtées au niveau national, les politiques d'aides publiques, de protection des
revenus, de stockage stratégique, seront exécutées par les professionnels13.

2.1.2. La production du lait et produits laitiers en Algérie

La production nationale représente 30% des disponibilités en lait et produits laitiers.


Cette production est assurée à 80%par le cheptel bovin. Le reste par le lait de brebis et le lait
de chèvre, la production laitière cameline est marginale.

13
Documents interne de l’ONAlait, le service comptabilité et finance.
33
Chapitre II : La présentation de l’entreprise ONAlait de
DBK

L’industrie laitière en Algérie se caractérisée par sa forte concentration. Les


entreprises publiques (GIPLAIT) occupent une position dominante sur le segment lait
pasteurisé. Cependant, le marché des produits divers laitiers tend à devenir fortement
concurrentiel.

La production laitière en Algérie n’a pas réussi à suivre l’évolution de la


consommation laitière par habitant et surtout les rythmes rapides de la demande engendrés par
des taux démographiques élevés14.

2.1.3. Importation du lait en Algérie

L’Algérie importe 70 % des disponibilités en lait et produits laitiers, contre seulement


30% revient à la production national. Elle est classé le 3ème importateur mondial. En effet,
l’importation du lait représente 22 % de la facture alimentaire globale. L’Algérie est
également le 1er importateur de lait en poudre écrémé avec 18.000 T /an devançant l’Indonésie
(13 000), l’Egypte (11.000) et la Thaïlande (9.000) en 201415.

2.1.4. Comportement des consommateurs de lait en Algérie

Le lait en Algérie constitue un produit de base dans le modèle de consommation en


Algérie. Sa consommation est égale à 110 litre / habitant / an contre :
- 65au Maroc ;
- 85en Tunisie ;
- et 35dans pays de l’Afrique sub-saharienne.

Pour le consommateur, la question essentielle est de savoir comment il va s’adapter


aux augmentations sans cesse des prix du lait et de ses dérivés ?

Certes, la filière lait est un des maillons les plus complexes de l’économie algérienne,
du fait d’une demande très importante, avec un volume d’importation de plus de 70% de cette
demande et un marché abritant une concurrence déloyale.

Cette forte relation qui existe entre la filière lait et le marché mondial du lait et
produits laitiers implique que celui-ci exerce une influence importante sur cette filière.

14
http://www.algerie-dz.com/article1866.html.
15
http : //www.algerie-focus.com /2015 /11/les- importations-du-lait-bondissent-de-61-100624.
34
Chapitre II : La présentation de l’entreprise ONAlait de
DBK

La mise en œuvre de telles politiques n’a été possible que grâce à la rente pétrolière
qui a permis à l’état de faire face à des dépenses croissantes pour assurer :
- les importations ;
- le soutien des prix (25 DA pour un litre au lieu de 50 DA) ;
- et pour préserver la survie des entreprises existantes16.

2.1.5. La capacité de production du lait pasteurisé au niveau de la willaya de T.O

Les besoins de la population en lait pasteurisé conditionné sont assurés par les quatre
laiteries de la wilaya dont leur approvisionnement en poudre de lait est assuré grâce au
dispositif de régulation du marché mis au point par l’Office National Interprofessionnel du
Lait (ONIL) : 17
- la laiterie de Draa Ben Khedda avec une capacité de production de 340 000 litres/jour ;
- la laiterie pâturage d’Algérie, Tizi-Ouzou avec une capacité de production de 140 000
litres/jour ;
- la laiterie matinale Tizi-Ouzou avec une capacité de production de 57 000 litres/jour ;
- la laiterie Tifra lait, Tigzirt avec une capacité de production de 24 000 litres/jour.

2.1.6 Le positionnement des produits fromagers au niveau de la willaya de T.O

Avec un projet de développement de la laiterie de DBK pour la fabrication fromagère


dont elle garde jalousement le secret. Avec un personnel capitalisant une longue expérience,
la laiterie de Draâ Ben Khedda mise davantage, dans ses objectifs, notamment en production
de pâte molle, sur son label et son capital confiance vis-à-vis de sa clientèle, qui s’étend à
l’échelle nationale.

La concurrence, souvent déloyale il est vrai, ne fait nullement peur aux responsables
comme aux travailleurs de la laiterie de Draâ Ben Khedda, même si celle-ci est entourée de
nombreuses autres unités de production (Bordj Menaïel, Tizi Ouzou-Centre, Tigzirt et
Boghni).

16
http://almanach-dz.com/index.php?op=fiche&fiche=49.
17
Yermèche Salah, situation de marché de lait à T.O et encadrement des activités commerciale,
Publié dans El Watan le 04 - 06 – 2015, P 4.
35
Chapitre II : La présentation de l’entreprise ONAlait de
DBK

Le camembert La Cigogne est fabriqué à 100% à base de lait de vache, , tandis que les
autres camemberts (Le Brie et Le Tassili) sont réalisés à base d’un mélange de lait de vache
(50%) et 50% de lait reconstitué (poudre spécialisée).

Les contrôles et analyses de qualité sont assurés (pour chaque dose de produit fabriqué
par le laboratoire de l’unité) par de nombreux ingénieurs, ainsi que par le laboratoire régional
vétérinaire de Draâ Ben Khedda, en plus d’un contrôle d’échantillons mensuel auprès de
l’Institut Pasteur.

Elle compte un réseau de 62 distributeurs à travers les régions couvertes par


l’approvisionnement en lait pasteurisé, en petit-lait (lait fermenté) et en beurre.

Un autre produit très demandé qui s’écoule rapidement sur les rayons de vente et
apprécié pour son goût particulier reste le fromage fondu (en portions ou en barres) fabriqué
par l’unité de Boudouaou, notamment. Ce fromage ainsi que d’autres dérivés (yaourt, “petits-
suisses”…) que l’unité de Draâ Ben Khedda ne produit pas18.

2.2. Présentation de l’organisme d’accueil

L’ORLAC couvre le territoire des wilayas d’Alger, Blida, Media, Bouira, Tizi-Ouzou,
Béjaia, Msila, l’Haghouat et Chlef.

L’unité de Tizi-Ouzou située à Draa-Ben-Khedda, plus exactement rue Kasri Ahmed


BP 164 DBK, Tizi-Ouzou se nommer « ONAlait de DBK » ainsi que « laiterie tassili », c’est
une laiterie fromagerie réalisée dans le cadre du programme spécial de Tizi-Ouzou. Elle a été
créée en 1974 sous forme d’une entreprise publique. Elle est transformée en une structure à
gestion autonome en 2008 en lui dotant d’une personnalité juridique. Leur capital actuel est
atteindre 200 000 000.00 DA, divisé en 1000 actions19.

2.2.1 Objectif de la laiterie de DBK

L'ONAlait ne poursuit pas un but unique mais presque plusieurs buts. Entre eux sera
présenter dans se qui suit :

18
Yermèche Salah, Production fromagère à Draâ Ben Khedda et la guerre des marques, Publié dans El
Watan du 04 - 06 - 2015.P 4.
19
Documents interne à ONAlait, Le service comptabilitéet finance.
36
Chapitre II : La présentation de l’entreprise ONAlait de
DBK

- développement de l’industrie laitière et la prise en charge totale de la production


laitière ;
- satisfaire les besoin de la population en matière du lait ;
- contribution au développement de l’agro-élevage et à l’organisation des éleveurs
laitiers ;
- création d’emplois ;
- gérer les moyens de traitement, de transformation du lait et des dérivés ;
- réalisation pour son compte la collecte et le stockage du lait au niveau du centre ;
- entreprendre des relations avec l’ensemble de l’environnement technique.
- Pour pouvoir atteindre l'autosuffisance, elle a mis en place une politique agricole
commune Elle est fondée sur la protection et l’aide à l’agriculture20.

2.2.2. L’effectif employé

Actuellement la laiterie fonctionne avec un effectif de 372 travailleurs dont 32 cadres,


52 agents, 19 DIAP (prés emplois) et 269 agents d’exécutions21.

L’ONAlait est une moyenne entreprise et cela dû au nombre d’employeur important et


qui compris 372 travailleurs. Ils ont travaillé en continu avec des vacations en “2x8” (deux
fois huit heures), y compris les week-ends et les jours fériés.

2.2.3. Capacité de production de l’ONAlait

La laiterie de DBK fabrique à partir du lait cru de vache des poudres lait (poudre 0%
et poudre 26% de matière grasse) et des ingrédients divers, du lait pasteurisé et du fromage,
elle a la capacité de fabriquer 340 000 litre/jour de lait pasteurisé et de 19000 fromage/jour22.

2.2.4 Partenariats de l’ONALlait

La laiterie de DBK fabrique des produits laitiers destinés à la vente, ce qui donne
naissance à des relations extérieur à savoir les clients, fournisseurs, banques.

20
Documents interne de l’ONAlait, le service comptabilité et finance.
21
Idem.
22
Idem.
37
Chapitre II : La présentation de l’entreprise ONAlait de
DBK

Tableau n°05: les partenariale de la laiterie de DBK

Fournisseur Clients Banque


A terme Comptant
Office National Supermarché NUMIDIS EURL BOSLI Banque du
Interprofessionnel AIR-ALGERIE Frigorifique développement
du lait (ONIL) Supermarché ARDIS local
Supermarché ALFOU (BDL)
Les différents Banque national
éleveurs d’Alger (BNA)
Source : document interne de la laiterie de DBK.

2.2.5. Organigramme de l’ONAlait de DBK

Avec une structure hiérarchique fonctionnelle décentralisée, l’ONAlait est structuré


en plusieurs directions. Leur travail va être basé sur la direction des approvisionnements qui
est le pilier de l’entreprise, elle à pour mission de fournir aux autres directions les ressources
matérielles, financières et informations nécessaires, concernant tout les niveaux des stocks.
L’organisation de l’entreprise est planifiée dans l’organigramme si dessous.

38
Chapitre II : La présentation de l’entreprise ONAlait de
DBK

Schéma n°02: Organigramme de l’entreprise ONAlait de DBK

Président directeur général

Secrétariat Assistant du PDG

Service de sécurité BDCI

Département laboratoire Bureau d’ordre général

DAF DC DT

D. production

DAG
D. maintenance

DFC D. APP D. ventes Service collecte

Source : réalisé par nos soins à partir des documents de l’entreprise.

- PDG : Présidant Directeur Général


- BDCI : Bureau D’audit Contrôle Interne
- DC : Direction Commerciale
- DT : Direction technique
- DAF : Direction administration et finances
- DAG : Département Administration générale

39
Chapitre II : La présentation de l’entreprise ONAlait de
DBK

- D. App : Département Approvisionnement

2.2.6. Les différentes directions de la filiale et leur fonction

La filiale est subdivisée en trois directions et chaque direction est composé de


départements et ces derniers en services

2.2.6.1. La direction générale

La direction générale vient à bout de sa mission en s’appuyant sur trois directions qui
confondent des départements, il est rattaché à la direction générale les structures suivantes :
- service de sécurité Chargé de sécurité interne de l’établissement, il gère les sortes et
entrés du personnel de l’entreprise et des attributaires ainsi que le personnel étranger à
l’unité ;
- bureau d’audit et contrôle interne a pour rôle de vérification des états des ventes, le
suivi des différents prix appliqués, l’évaluation des résultats des chiffres ;
- laboratoire qui analyse les échantillons à toutes les étapes de la production ;
- bureau d’ordre générale BOG est chargé du standard téléphonique ainsi que de la
transmission et de la réception de tout courrier de l’entreprise.

2.2.6.2. La direction administration et finance

La direction administration et finance est composée de deux départements

a) Le département administration générale


Il est composé de trois services suivants :
- le service des moyens généraux à la charge des achats et de la gestion des fournitures
du bureau et répartition du matériel du bureau ;
- le service du personnel dont sa mission est de contrôler les mouvements du personnel ;
- le service des prestations sociales qui s’occupe de la gestion de transport du personnel
et la prestation médicale.
b) Le département finance et comptabilité

40
Chapitre II : La présentation de l’entreprise ONAlait de
DBK

Le département finance et comptabilité est en relation avec les clients, les banques, les
administrations publics, les fournisseurs. C’est la structure ou sont centralisés les mouvements
d’achats, ventes, d’encaissement et de dépense de tous les produits. Il est composé de quatre
services qui sont :
- le service facturation, son rôle est l’établissement des factures des ventes, il est
canalisé sur les journaux auxiliaires les recettes par un comptable principale, on
distingue les ventes au comptant, les ventes à terme ;
- le service comptabilité générale, son rôle est de réaliser les travaux qui concernent la
finance depuis la conception d’une opération jusqu'à sa réalisation, il s’occupe de
l’importance comptable des pièces résultant de toute opération ou flux relatif à la
gestion financière. Il assure comme fonctions : la tenue des journaux auxiliaires,
l’explication des comptes, l’élaboration des bilans et la fiscalité ;
- Le service budget et comptabilité analytique à pour rôle principale le suivi de
l’inventaire comptable et le calcul des coûts et prix de revient des produits fabriqués et
vendus. Parmi les documents de base utilisés à ce niveau, nous retrouvons les bons de
réception pour toutes les entrées en stock, le bon de sortie pour tous les services de
matière et fourniture, le bon de livraison pour toutes les ventes des marchandises à des
tiers, le bon de réintégration pour tout retour de matière et fourniture ;
- Le service trésorerie est chargé des encaissements et des décaissements. Il assure le
suivi du solde des comptes banques et caisse. Les documents de base à ce niveau, nous
retrouvons le bon de paiement pour toutes les factures et dépenses, l’attestation de
bonne exécution, le bon de réception qui est un document utilisé lors de réception de
marchandises, l’ordre du virement du compte de l’ORLAC au compte SONATRACH.

2.2.6.3. La direction technique

La direction technique comprend trois départements :


- le département de production, dont son rôle est la production du lait et du fromage.
- le département maintenance, qui veille à l’entretien de toute mécanique des
équipements industriels de l’entreprise.
- le service de collecte, est chargé de la collecte du lait cru à travers les centres et les
sous centres de collecte repartis dans les wilayas de Tizi-Ouzou, Bouira, Boumerdès,
etc.

41
Chapitre II : La présentation de l’entreprise ONAlait de
DBK

2.2.6.4. La direction commerciale

La direction commerciale est composé de :

- Département approvisionnement assure l’achat de tout les besoin de l’entreprise voir


la matière première, les emballages, fournitures du bureau, etc.
- Département vent, dont sa mission est la commercialisation du lait et produits laitiers
de l’entreprise ainsi que d’autre produits cédés par les autres filiales.

Conclusion

L’ONAlait occupe une position dominante sur le segment lait pasteurisé au niveau de
la willaya de TIZI- OUZOU. Cependant, les produits divers laitiers tend fortement
concurrentiel mais l’ONAlait avec un personnel capitalisant une longue expérience, la
laiterie de Draâ Ben Khedda mise davantage, dans ses objectifs, sur son label et son capital
confiance vis-à-vis de sa clientèle, qui s’étend à l’échelle nationale donc l’ONAlait doit
produire en quantité importante afin de combler l’insuffisance dans la satisfaction de la forte
demande de ce produit. Tous ces notes présentent des points fortes pour l’ONAlait,
cependant cette dernière doit élargir ses activités de production par diversification des
produits quels ne produit pas comme le fromage fondu et d’autres dérivés (yaourt, “petits-
suisses”, etc.).

L’ONAlait possède une structure par fonction, et celà présente d’avantage de


développer « l’excellence technique » : en mettant en commun le travail des membres d’une
même spécialité, on renforce leur savoir-faire, leurs compétences dans la discipline ; ils se
contactent facilement, se font part de leurs expériences.

42
Chapitre III : L’analyse de la structure financière de l’entreprise ONAlait de DBK

Introduction

La situation financière de l'entreprise est déterminée par l'aptitude de celle-ci à


maintenir un degré de l'équilibre suffisant pour assurer en permanence sa solvabilité. Dans
première section, nous allons calculer les indicateurs d’équilibre financier Comme le précise
GINLINGER, « l'équilibre financier est réalisé à un moment donné, l'entreprise peut acquitter
ses dettes exigibles, il convient, pour apprécier l'équilibre financier, de confronter la structure
de l'actif et du passif pour vérifier la concordance entre la liquidité de l'actif et l'exigibilité du
passif» 1. Le calcule des ratios interviendront dans la deuxième section. En effet, l’analyse par
les indicateurs d’équilibres comporte certain nombre de limites c’est pour ça l’analyse
financière fait recours à l’analyse par les ratios qu’ils nous donnent une idée claire sur la
structure et la gestion de l’entreprise et nous aidons à la prise de décision.

Pour notre cas d’analyse, l’ONAlait, nous allons revenir sur son niveau de solvabilité à
travers ces éléments, en interprétant chaque fois les résultats obtenus.

Section 01: Analyse des grandes masses du bilan financier

La lecture horizontale du bilan par comparaison des masses de l’actif et du passif


permet de dégager trois grandeurs significatives de l’équilibre bilanciel qui sont le fonds de
roulement, le besoin en fonds de roulement et la trésorerie.

1.1. Le bilan financier

L’analyse liquidité/exigibilité traduit l’aptitude de l’entreprise à faire face à ses


engagements. Elle permet d’étudier la solvabilité et le risque de faillite de l’entreprise.
L’analyse liquidité/exigibilité est une analyse classique et statique qui repose sur l’élaboration
d’un bilan appelé bilan financier ou bilan liquidité.

1.1.1. Du bilan comptable au bilan financier

L’appréciation de la solvabilité de l’entreprise nécessite de transformer le bilan


comptable en un bilan financier.

L’établissement de ce document, dont l’objectif est de faire apparaître le patrimoine réel


de l’entreprise et d’évaluer le risque d’illiquidité, repose sur différentes corrections qu’il
convient d’opérer sur les postes du bilan comptable.

1
GINGLIGNER. E, Gestion financière de l'entreprise, Ed Dalloz, 1991, P 11.

43
Chapitre III : L’analyse de la structure financière de l’entreprise ONAlait de DBK

On distingue que l’analyse financière opère deux types de corrections pour passer du bilan
comptable au bilan financier qui sont : les reclassements et les retraitements.

1.1.1.1.Les reclassements

Le passage du bilan comptable au bilan financier nécessite d’effectuer différents


reclassements avant de grouper les postes de l’actif et du passif en masse homogènes2.

L’élaboration du bilan financier repose sur trois critères de reclassement permettant


d’apprécier la solvabilité et la liquidité de l’entreprise. Ces reclassement consistent :
- de classer les éléments de l’actif suivant un degré de liquidité croissante, à partir du
haut du bilan ;
- de classer les éléments du passif suivant un degré d’exigibilité croissante, à partir du
haut du bilan ;
- de grouper à l’actif et au passif les éléments patrimoniaux selon leurs échéances à plus
ou à moins d’un an.

La ventilation par terme (échéance à plus ou moins d’un an) des différents postes du
bilan financier nécessite de recourir aux informations qui se trouvent dans l’annexe des états
financiers. Ces informations permettent de corriger le bilan comptable.

Schéma n° 03 : Présentation de la structure du bilan financier


Actif Bilan financier Passif
Capitaux
Ressources à
pus d’un an
permanents
Emploi à plus

Capitaux

propres
Actif à plus d’un an
d’un an

Dettes à plus
d’un an

Actif à moins d’un an


Emplois à moins

moins d’un an
Ressources à

Dettes à
Valeurs d’exploitation
moins d’un
Valeurs réalisables an
d’un an

Valeurs disponibles

Liquidité Valeurs nettes Ou Exigibilité


croissante valeur vénal croissante
éme
Source : MELYON Gérard, Gestion financier ,4 édition, Edition Bréal, 2007, P49.

2
MELYON Gérard, Gestion financier, 4éme édition, Edition Bréal, 2007, P48.

44
Chapitre III : L’analyse de la structure financière de l’entreprise ONAlait de DBK

1.1.1.2. Les retraitements


L’évaluation au coût historique des éléments du bilan comptable, corrigée par les
procédures comptables d’amortissement et de dépréciation, ne permet pas d’obtenir une image
de « la réalité économique » de l’entreprise. Le bilan financier, ayant pour objet de porter un
jugement sur la solvabilité de l’entreprise étudiée et d’appréciés le risque de faillite à court
terme. Les postes de ce document doivent être appréciés à leur valeur actuelle, c'est-à-dire en
règle générale à leur valeur vénale3.

Dans le contexte algérien et en raison de l’absence d’un marché boursier performant.


L’application des méthodes d’évaluation ne sont pas pratiquée. Les évaluateurs se satisfont de
l’application des méthodes se référant aux résultats comptables et au patrimoine de l’entreprise.
En fin, nous dirons que la vraie valeur de l’entreprise est celle mesurée sur le marché où tous
les indicateurs sont bien déterminés.

1.1.2. Bilan financier en grande masse

L’étude comparative du bilan d’une entreprise sur plusieurs exercices ou la


comparaison de la structure du bilan de deux entreprises du même secteur requiert l’élaboration
d’un bilan financier condensé. Son élaboration nécessite le regroupement des « postes » du
bilan, afin d’obtenir différentes masses qui seront exprimées en pourcentage, par rapport au
total général du bilan. Le document obtenu permet d’analyser la structure financière de
l’entreprise4.

Tableau n°06: Le bilan financier en grande masse

Actifs Montants % Passifs Montants %

% %
 Actifs non courants  Fonds propres
 Actifs courants % Dettes à long et moyen %
- Valeurs d’exploitation % terme (DLMT)
- Valeurs réalisables  Dettes à court terme
- Valeurs disponibles % (DCT) %

% Total passifs %
Total actifs
Source : Nous même à partir de SCF

3
MELYON Gérard, Op.Cit , P 52.
4
MELYON Gérard, Op.Cit , P 60.

45
Chapitre III : L’analyse de la structure financière de l’entreprise ONAlait de DBK

1.1.3. Présentation des bilans en grande masse de l’ONAlait

Nous représentons ci-dessous les bilans financiers en grandes masses de l’entreprise


ONAlait, établis pour la période, d’analyse allant de 2010 à 2012. Elle sera faite avec deux
tableaux respectifs, un consacré à la partie emploi des bilans étudiés et un autre au passifs des
mêmes bilans.

1.1.3.1. Les emplois du bilan en grande masse (2010/2011/2012)


Les emplois du bilan en grande masse ayant quatre masses qui sont les ANC, VE, VR,
VD. Elles sont retenues dans le tableau ci-dessous.
Tableau n°07 : Emplois du bilan en grande masse (2010/2011/2012) UM. : DA

2010 2011 2012


Actifs
Montants % Montants % Montants %
Actifs non courants 516 234 947 52,64 570 726 248 55.98 585 570 363 50,41

Actifs courants 464 309 357 47,35 448 638 753 44.01 575 966 987 49,59
Valeur d’exploitation
151 555 785 15,45 118 246 114 11.59 110 616 537 09,52
(VE)
Valeur réalisable
201 807 000 20,58 205 447 264 20.15 296 619 314 25,53
(VR)
Valeur disponible
110 946 572 11,31 1124 945 375 12.25 168 731 136 14,52
(VD)
Total Actif 980 544 304 100 1 019 365 001 100 1 161 537 350 100

Source : Fait par nous même à partir des annexes n°01, 04, 07.

1.1.3.2. Les ressources du bilan en grande masse (2010/2011/2012)


Les ressources du bilan en grande masse ayant trois masses qui sont les CP, DLMT,
DCT. Elles sont retenues dans le tableau ci-dessous.
Tableau n°08: Ressources du bilan en grande masse (2010/2011/2012) U.M : DA

2010 2011 2012


Passifs
Montants % Montants % Montants %
Capitaux propres 544 606 615 55,54 602 447 896 59,10 665 127 812 57,62
Passifs non
60 665 542 06,18 71 015 148 06.96 79 281 798 06,82
courants (DLMT)
Passifs courants
373 272 147 38,06 345 901 957 33.93 417 127 740 35,91
(DCT)
Total Passif 980 544 304 100 1 019 365 001 100 1 161 537 350 100

Source : Nous même à partir de l’annexe n°02, 05, 08.

46
Chapitre III : L’analyse de la structure financière de l’entreprise ONAlait de DBK

1.1.4. Analyse critique des bilans en grandes masses de l’ONAlait (2010, 2011, 2012)

A partir des bilans en grandes masses, nous pouvons faire ressortir les remarques
suivantes :

- Les taux d’immobilisations (actifs non courants) de l’entreprise ONAlait durant les trois
exercices 2010, 2011 et 2012 représentent successivement 52,64 %, 55,98 %, 50,41%
du total d’actif, donc ils ont atteint plus de 50% de l’actif. Ceci indique que l’entreprise
répond à la vocation d’entreprise industrielle.
- La gestion de la trésorerie est bonne pour les trois exercices 2010, 2011 et 2012,
puisque leurs taux de disponibilité représentent respectivement 11,31%,
12,25%, 14,52%, c'est-à-dire supérieure à 5% du total de l’actif.
- L’entreprise ONAlait jouit d’une autonomie financière puisque les pourcentages des
fonds propres représentent plus de 50%, durant toute la période. Ils sont respectivement
de 55,54%, 59,10%, 57,64% du total passif.
- L’entreprise ONAlait supporte moins de charges financières car le pourcentage des
dettes à court terme (DCT) durant les trois exercices 2010, 2011 et 2012 est de 38,06%,
33,03%, 35 et 35,91%. Ces taux sont supérieurs à ceux des dettes à long et moyen terme
(DLMT) qui sont respectivement de 6,718%, 6,96% et 6,82%.
- Une forte capacité d’endettement de l’ordre de 145,90 %, 174,16%, 159,45% durant
les trois exercices 2010, 2011 et 2012. Ceci indique que l’entreprise dispose d’une
marge d’endettement importante qui lui permettrait de contracter de nouvelles dettes.

1.2. L’équilibre financier


L’analyse de l’équilibre financier de l’entreprise permet de porter un jugement sur la
santé financière de cette dernière.

1.2.1. Aspects théoriques sur l’équilibre financier

L’équilibre financier d’une entreprise s’appuie sur deux principes : la solvabilité et la


liquidité. Généralement, on distingue trois déterminants des équilibres financiers : le fonds de
roulement(FR), le besoin en fonds de roulement (BFR) et la trésorerie (TN).

47
Chapitre III : L’analyse de la structure financière de l’entreprise ONAlait de DBK

1.2.1.1. Le fonds de roulement

La notion de fonds de roulement a suscité une multiplicité de définitions. On se bornera


à discuter et confronter quatre notions parmi les plus courantes, ce qui conduira à constater la
suprématie analytique de la notion de fonds de roulement net ou permanent, la seule qui
présente un caractère réellement significatif5.

a) Le fonds de roulement brut ou total

La notion de fonds de roulement brut correspond aux éléments de l’actif circulant.

Fonds de roulement brut = Actifs circulants

b) Le fonds de roulement propre

Cette notion se définit de la façon suivante :

Fonds de roulement propre = Capitaux propres – Actifs immobilisés net

Ainsi, le fonds de roulement propre mesure l’excédent des capitaux propres sur les
actifs durables. Il permet donc d’apprécier l’autonomie dont l’entreprise fait preuve en matière
de financement des investissements physiques (immobilisations corporelles) ou des
investissements financiers.

c) Le fonds de roulement étranger

Cette notion n’est mentionnée ici que pour mémoire dans la mesure où elle présente un
intérêt analytique extrêmement restreint, puis qu’elle se borne à proposer une nouvelle
dénomination pour les dettes à plus d’un an.

Fonds de roulement étranger = Fonds de roulement net – Fonds de roulement propre

d) Le fonds de roulement net


Le fonds de roulement net peut être défini comme étant «la part des ressources stables
consacrée au financement de l’actif circulant, après financement total des emplois durable»6.

5
COHEN Elie, Analyse financière, Ed Economica, 6éme édition, 2006, P 284-251.
6
PAULINE Able, L’importance du diagnostic financier dans une entreprise, P 14.

48
Chapitre III : L’analyse de la structure financière de l’entreprise ONAlait de DBK

Cette définition de fonds de roulement est celle qui présente le plus d’intérêt analytique
et opérationnel. C’est pourquoi elle donnera lieu, dans le titre suivant, à une discussion
particulière.

Fonds de roulement net = Capitaux permanents – Actifs immobilisés net

= Actifs circulants – Dettes à court terme

Sur le plan analytique, le fonds de roulement net fournit deux types d’indications
complémentaires. L’on peut résumer cela par la représentation schématique ci-dessous.

Schéma n°04 : Le fonds de roulement net

Actifs Capitaux
immobilisés permanents

Actif FRN

Circulant Dettes à court


terme

Source : COHEN Elie, Analyse financière, Ed Economica, 6éme édition, 2006, P 249.

Abordé par le haut du bilan, le fonds de roulement net éclaire les modalités de
financement des investissements.

Abordé par le bas du bilan, le fonds de roulement net fournit un élément important pour
l’appréciation des conditions d’équilibre financier.

Mais, qu’il soit abordé « par le haut » ou par « le bas du bilan », c’est bien entendu
d’une seule notion du fonds de roulement qu’il s’agit, même si le changement d’approche
fournit deux points de vue et deux éclairages différents sur la même grandeur.

L’approche du fonds de roulement net par le bas du bilan peut s’exprimer au travers de
la relation suivante :

FRN = Actifs circulants – Dettes à court terme

Sous cet angle, le fonds de roulement net exprime l’excédent des actifs circulants sur les
dettes à court terme.

49
Chapitre III : L’analyse de la structure financière de l’entreprise ONAlait de DBK

Dès lors, trois hypothèses doivent être envisagées quant à l’ajustement entre actifs
circulants et dettes à court terme. Lorsque les actifs circulants et les dettes à court terme ont une
maturité comparable, c’est-à-dire un terme moyen égal, les trois hypothèses précédentes
peuvent être commenté dans les termes ci-après.

- Hypothèse I : Actifs circulants = Dettes à court terme => FRN = 0

Une telle hypothèse correspond à une configuration patrimoniale type suivant :

Schéma n°05 : Actifs circulants = Dettes à court terme

Actifs immobilisés Capitaux permanents

Actifs circulants Dettes à court terme

Source : COHEN Elie, Analyse financière, Ed Economica, 6éme édition, 2006, P 252.

Dans ce premier cas, les rentrées de fonds prévisibles à court terme semblent
« garantie » globalement les règlements prévisibles au titre de l’exercice avenir.

- Hypothèse II : Actifs circulants > Dettes à court terme => FRN > 0
Dans ce cas, on constat effectivement un excédent des liquidités potentielles à court
terme (actifs circulants) sur les exigibilités potentielles à court terme (dettes à court terme), ce
qui ressort du schéma suivant.
Schéma n°06: Actifs circulants > Dettes à court terme

Actifs Capitaux
immobilisés permanents

Volant de
FRN > 0
liquidités
Actifs
excédentaires Circulants Dettes à court
terme
Source : COHEN Elie, Analyse financière, Ed Economica, 6éme édition, 2006, P 254.

50
Chapitre III : L’analyse de la structure financière de l’entreprise ONAlait de DBK

Une telle situation peut être comme le signe d’un ajustement favorable en termes de
solvabilité puisque l’entreprise semble alors en mesure de faire face à ses échéances, et dispose
même d’un « stock » de liquidité potentielle destinées à faire face à l’occurrence d’hypothèse
défavorable quant à la réalisation des actifs circulants.

- Hypothèse III : Actifs circulants < Dettes à court terme => FRN < 0
Dans ce cas, les liquidités potentielles ne couvrent pas globalement les exigibilités en
termes d’équilibre libre financier.

Schéma n°07: Actifs circulants < Dettes à court terme


Actifs Capitaux

Immobilisés Permanents

Excédent des dettes à court


FRN < 0
terme sur les actifs circulants
Dettes à
Actifs
Court terme
Circulants

Source : COHEN Elie, Analyse financière, Ed Economica, 6éme édition, 2006, P 254.
Au total, l’approche du fonds de roulement par le bas de bilan permet d’énoncer des
règles de jugement claires et simples, si la maturité moyenne des actifs circulants est proche de
celle des dettes à court terme.

1.2.1.2. Le besoin en fonds de roulement

Le besoin en fonds de roulement représente un besoin de financement de l’exploitation


de l’entreprise. Ce besoin résulte des décalages dans le temps du cycle d’exploitation et du
cycle financier de l’entreprise. Le premier décalage résulte des flux physiques des opérations
d’achat, transformation et vente, et le deuxième décalage résulte des flux financiers. En effet, le
paiement des achats et l’encaissement des ventes se réalisant en fonction des délais obtenus des
fournisseurs et consentis aux clients. Ainsi l’entreprise en fonction de son cycle d’activité aura
donc en permanence des stocks, des créances clients et dettes aux fournisseurs.

51
Chapitre III : L’analyse de la structure financière de l’entreprise ONAlait de DBK

a) Définition de besoin en fonds de roulement

Le besoin en fonds de roulement peut être défini comme étant « un besoin de


financement d’exploitation qu’une entreprise souhaite couvrir par les ressources durables»7.
En effet, le besoin en fonds de roulement est la partie des besoins de financement non
financée par les ressources d’exploitation (Ressources à court terme). Il trouve donc son
financement dans le fonds de roulement lorsqu’il est positif. On peut dire que le fonds de
roulement net devrait toujours être suffisant pour financer l’activité de l’entreprise car sa
fonction est de compenser les décalages liés aux durées d’écoulement des différents éléments
du cycle d’exploitation (Achat, production, vente) et de leur cycle financier (Paiement et
encaissement).

b) Détermination de besoin en fonds de roulement


Le besoin en fonds de roulement est formé de deux composantes : le besoin en fonds de
roulement d’exploitation (BFRE), et le besoin en fonds de roulement hors exploitation
(BFREH)8.

BFR = (ACE + ACHE) – (DE + DHE)

- Besoin en fonds de roulement d’exploitation


Le BFRE représente la composante la plus importante du BFR supposé directement lie
aux chiffres d’affaires, le BFRE est une variable de gestion primordiale.

BFRE = Actifs circulants d’exploitation (ACE) – Dettes d’exploitation (DE)

- Besoin en fonds de roulement hors exploitation


Composante généralement mineure du BFR, le BFRHE peut être très variable d’un
exercice à l’autre.

BFRHE = Actifs circulants hors exploitation (ACHE) - Dettes hors exploitation (DHE)

c) Les situations du besoin en fonds de roulement


Le besoin en fonds de roulement met l’entreprise face à trois hypothèses qui sont les
suivantes :
- Lorsque BFR > 0, l’entreprise à un BFR positif qui se traduit par un manque des
ressources cycliques vis-à-vis des besoins cycliques.

7
PAULINE Able, Op. Cit, P 16.
8
BARREAU Jean, DELAHAYE Jacqueline et Florence, Gestion financière, Ed DUNOD, 14éme édition, 2005, P
152.

52
Chapitre III : L’analyse de la structure financière de l’entreprise ONAlait de DBK

- Lorsque BFR < 0, l’entreprise a un BFR négatif, les ressources cycliques supérieures
aux emplois cycliques, les ressources d’exploitation financent besoin d’exploitation.
- Un BFR = 0 exprime un équilibre immédiat pour l’entreprise, car le besoin
d’exploitation égale aux ressources d’exploitation.

1.2.1.3. La trésorerie nette

La confrontation des emplois et des ressources correspondant à des opérations


financières à court terme permet de dégager la « situation de trésorerie ».

a) La méthode de calcule de la trésorerie

La trésorerie nette peut être définie comme le résultat de « la différence entre les actifs
de la trésorerie, c’est-à-dire les disponibilités, et les passifs de la trésorerie, c’est-à-dire les
dettes financières les plus rapidement exigible (concours bancaires courants et les soldes
créditeur de banque)»9.

Trésorerie nette = Actifs de la Trésorerie - Passifs de la Trésorerie

Cependant, à partir de la relation d’équilibre du bilan, la trésorerie se déduit de l’écart


entre le fonds de roulement et le besoin en fonds de roulement10.

AT – PT = (Ressources durables – Emplois stables) – ((ACE+ACHE)-(DE+DHE))

T = FRN - BFR. Schéma n°08: La Trésorerie nette

Actif Passif

Actifs circulants Ressources durables

Actifs circulants
d’exploitation et hors Passifs circulants
exploitation d’exploitation et hors
exploitation

Actifs de trésorerie Passif de trésorerie

Source : RIVET Alain, Gestion Financière : Analyse et politique financière de l’entreprise,


Ed ellipses, 2003, P31.

9
RIVET Alain, Gestion Financière : Analyse et politique financière de l’entreprise, Ed ellipses, 2003, P 32.
10
DEPRER.M, DUVANT.M, Analyse financière, Ed Techniplus, P 31.

53
Chapitre III : L’analyse de la structure financière de l’entreprise ONAlait de DBK

b) Les différentes situations de la trésorerie nette11


Il existe trois hypothèses qui sont les suivantes :
- Hypothèse1 : T > 0 => FRN > BFR

Cette première configuration possible correspond à la situation dans laquelle le fonds de


roulement net est suffisamment élevé pour assurer non seulement le financement stable de
cycle d’exploitation, mais également une aisance de trésorerie qui permet de détenir la valeur
disponible ou d’effectuer des placements.

A la limite, cette configuration permettrait même, si on souhait d’éteindre l’ensemble


des dettes financières à court terme, sans mettre en cause la continuité de l’activité.

- Hypothèse 2 : T < 0 => FRN < BFR

Si la trésorerie est négative, c’est que le BFR ne peut être entièrement financé par des
ressources à long et moyen terme. L’entreprise est donc tributaire de ressources de trésorerie
(notamment d’origine bancaire).

Le redressement de la trésorerie s’effectue par une meilleure gestion du besoin en fonds


de roulement. Le succès de cette décision implique une surveillance stricte de trois éléments
essentiels qui sont la durée du stockage, la durée du crédit clients et la durée du crédit
fournisseurs.

- Hypothèses 3 : T = 0 => FRN = BFR

En cas d’égalité arithmétique strict pour mémoire, en effet, elle ne peut que présenter un
caractère fortuit et nécessairement passager.

1.2.2. Analyse de l’équilibre financier de l’entreprise ONAlait (2010, 2011, 2012)

Après avoir élaboré les bilans financiers en grande masse, il ya lieu de calculer les
différents équilibre financiers (long, court terme et immédiat).

1.2.2.1. Calcul de fonds de roulement

Le tableau suivant nous permet de déterminer les fonds de roulement net de l’ONAlait
durant les trois années (2010-2012).

11
COHEN Elie, op.cit, P 265-267.

54
Chapitre III : L’analyse de la structure financière de l’entreprise ONAlait de DBK

Tableau n°09 : Fonds de roulement (2010, 2011,2012) U. M : DA

Désignations 2010 2011 2012


Fonds propres 544 606 615 602 447 896 665 127 812
Provisions à caractères de dette 60 665 542 71 015 148 79 281 798
Dette Fournisseur d’immobilisation 80 260 289 91 240 389 98 130 548
Actifs non courants 516 234 947 570 726 248 585 570 363
Fonds de roulement 169 297 499 193 977 185 256 969 795
Source : Nos recoupements à partir des données recueillies au niveau de l’ONAlait.

D’après le tableau, nous remarquons que le fonds de roulement est positif, donc
l’ONAlait est équilibrée à long terme. De ce fait il est possible de porter un ajustement
favorable en termes de solvabilité. Le FRN couvre largement le financement de l’exploitation
durant les trois exercices, donc l’entreprise continue de financer son cycle d’exploitation par
ses propres ressources, faire face à ses engagements et financer ses actifs.

1.2.2.2 Calcul de besoin en fonds de roulement

Le tableau ci-après montre l’évolution de BFR de l’ONAlait pendant la période de notre


recherche.

Tableau n°10: Besoin en fonds de roulement (2010, 2011,2012) U.M : DA

Désignations 2010 2011 2012


Stocks 151 555 785 118 246 114 110 616 537
Créances 201 807 000 205 447 264 296 619 314
DCT 375 272 147 345 901 957 417 127 740
Dette Fournisseur d’immobilisation 80 260 289 91 240 389 98 130 548
BFR 58 350 927 69 031 810 88 238 659
Source : Nos recoupements à partir des données recueillies au niveau de l’ONAlait.

D’après le tableau, nous constatons que l’ONAlait est en équilibre financier à court
terme car les besoins en fonds de roulement sont positifs durant les trois années (2010, 2011,
2012). Ce besoin représente l’importance de son cycle d’exploitions et indique qu’il y une
bonne activité.
La variation des BFR en 2012 par rapport à 2011 est plus de 29%. Elle s’explique par
l’augmentation des créances détenues sur les autres débiteurs (plus de 67%) d’une part, et
d’autre part les créances détenue sur les clients (plus de 10%).

55
Chapitre III : L’analyse de la structure financière de l’entreprise ONAlait de DBK

1.2.2.3. Calcul de la trésorerie nette

Le tableau ci-après nous présente la trésorerie de l’ONAlait durant la période de notre étude.
Tableau n°11: Trésorerie nette (2010, 2011,2012) U.M : DA
Désignations 2010 2011 2012
Fonds de roulement 169 297 499 193 977 185 256 969 795
Besoin en fonds roulement 58 350 927 69 031 810 88 238 659
Trésorerie nette 110 946 572 124 945 375 168 731 136
Source : Nos recoupements à partir des données recueillies au niveau de l’ONAlait.
D’après Les résultats, nous constatons que l’entreprise ONAlait de DBK est en
équilibre immédiate, durant les trois exercices (2010/2011/2012) car la trésorerie nette est
positive, cette configuration correspond à la situation dans laquelle le FRN est suffisamment
élevé pour assurer non seulement le financement stable de cycle d’exploitation, mais également
une aisance de trésorerie qui permet de détenir la valeur disponible ou d’effectuer des
placements, ainsi que cette situation permettrait à l’ONAlait d’éteindre l’ensemble des dettes
financière à court terme.

1.2.3. L’évolution de fonds de roulements net, besoins en fonds de roulements et trésorerie


nette
Le tableau ci-dessous récapitule l’évolution du FRN, BFR et TN.
Tableau n°12: FRN, BFR, TN (2010, 2011, 2012) U.M : DA
Désignations 2010 2011 2012
Fonds de roulement 169 297 499 193 977 185 256 969 795
BFR 58 350 927 69 031 810 88 238 659
Trésorerie nette 110 946 572 124 945 375 168 731 136
Source : Nos recoupements à partir des données recueillies au niveau de l’ONAlait.
Parallèlement à la présentation chiffrée de FRN, BFR et TN nous pouvons leurs
présenter sous forme d’un graphe qu’il donne une vision rapide et claire sur l’évolution durant
les trois années.

56
Chapitre III : L’analyse de la structure financière de l’entreprise ONAlait de DBK

Figure n° 01 : Evolution du FRN, BFR et TN

300 000 000

250 000 000

200 000 000 FR


150 000 000 BFR
TN
100 000 000

50 000 000

0
2010 2011 2012

Source : Nous même à partir de tableau n° 12.

D’après le tableau et le graphe, nous constatons que durant les trois années (2010, 2011,
2012) l’évolution de la situation financière se traduit par une nette augmentation de la trésorerie
résultant :
- D’une augmentation du FRN malgré des opérations d’investissement réalisé durant la
période étudié en effet, l’ONAlait à procéder une politique de financement en mettant
le résultat en report à nouveau (pas de distribution du résultat) ;
- D’une augmentation du BFR manifestement liée à la croissance commerciale et ça dû à
l’augmentation des valeurs réalisables (augmentation des ventes à crédit). Cette
observation à s’interroger sur la rigueur avec laquelle l’ONAlait a géré son exploitation
au cours des trois exercices (2010, 2011,2012) et donc à étudier les délais d’écoulement
des encours d’exploitation (sera étudier dans la section suivante).

Section 02 : L’analyse par les ratios


Les ratios peuvent être exprimés par un nombre, un pourcentage ou encore par une durée
(nombre d’années, de mois ou de jours). Le résultat obtenu doit procurer une information différente de
celle contenue dans chacune des deux grandeurs combinées, en fonction de l’objet de la recherche.

Les ratios constituent un moyen d’appréciation et de comparaison des performances de


l’entreprise. Dans l’espace, ils permettent à l’entreprise de se situer dans son propre secteur

57
Chapitre III : L’analyse de la structure financière de l’entreprise ONAlait de DBK

d’activité ou dans l’environnement économique global. Dans le temps, ils permettent de suivre
l’évolution d’un certain nombre d’indicateurs tant internes qu’externes.

2.1. Présentation des différents ratios

Le choix d’une catégorie de ratios dépend principalement du but poursuivi par


l’utilisateur. Sans viser à l’exhaustivité, on se bornera ici à mentionner les ratios de structure et
ratios de gestion qui sont couramment utilisés.

2.1.1. Les ratios de structure

Il permettre de connaitre la valeur ou d’estimer la structure financière de l’entreprise,


ces ratios sont généralement relatifs à l’actif qui montrent le degré de liquidité et d’autres
relatifs aux ressources qui mesurent le degré d’exigibilité de l’entreprise.
Distinguant quatre ratios essentiels: ratios de liquidité, ratios d’endettement, ratio de
solvabilité et ratio d’autonomie.

2.1.1.1. Les ratios de liquidité

La liquidité peut être définie comme « une mesure de la capacité d’un débiteur a
remboursés ses dettes dans l'hypothèse de poursuivre ses activités »12.
Donc on distingue trois types de liquidité :
a) Liquidité générale
Le ratio de liquidité générale est un ratio reflétant la situation du court terme à une date
donnée. Il mesure la proportion des actifs courants par rapport aux passifs courants.

Ratio de liquidité générale (fonds de roulement) = *100


b) Liquidité immédiate

C’est un ratio semblable au ratio de liquidité générale sauf qu’il repose sur les liquidités
immédiates plutôt que sur la totalité de l’actif courant au numérateur. Les liquidités immédiates
sont calculées en déduisant les stocks de l’actif courant.

é
Ratio de liquidité immédiate = *100

12
BLANCHETTE Michel, Ratios financiers et outils connexes, 2012, P 11.

58
Chapitre III : L’analyse de la structure financière de l’entreprise ONAlait de DBK

c) Liquidité réduite
Egal au rapport de l'actif circulant (à moins d'un an) hors stocks à l'exigible à court
terme, il exprime la liquidité de l'entreprise en excluant les stocks. Il suppose d'une part qu'une
partie de ceux-ci, correspondant à la valeur minimale indispensable à l'activité, représente une
véritable immobilisation, d'autre part que le volant de stocks conservé par l'entreprise peut
s'avérer insuffisamment liquide.

Ratio de liquidité réduite = *100

2.1.1.2. Ratio d’endettement

Ces ratios mesurent les parts respectives des financements propres et des financements
par endettement. Ils permettent d’apprécier ou de mesurer les risques encourus par les
créanciers de l’entreprise. En effet plus l’entreprise est endettée, plus elle aura des difficultés à
traverser les crises conjoncturelles et à supporter des politiques de restriction de crédit13.
a) Ratio d’endettement global
Il mesure le degré ou le niveau d’endettement, toute nature (dette financière,
commerciale, sociale, fiscale, monétaire, bancaire, etc.), et toute maturité (longue, moyenne,
courte) confondue. Il montre ainsi le degré de dépendance de l’entreprise vis‐à‐vis de ses
bailleurs de ressources précaires, et par conséquent, son niveau de vulnérabilité ou de fragilité
par rapport à des centres de décision exogènes.

Ratio d’endettement global * 100

Ou bien

b) Ratio d’endettement à terme ou autonomie structurelle (endettement structurel ou


endettement à LT).

Ratio d’endettement à terme ou autonomie structurelle * 100

13
Mr AROUNA B, conférence sur : Analyse financière 2012 ‐ 2013, P 33.

59
Chapitre III : L’analyse de la structure financière de l’entreprise ONAlait de DBK

2.1.1.3. Ratio de solvabilité

Ce ratio indique la capacité de l'entreprise à faire face à l'ensemble de ses engagements


financiers : remboursements des dettes aux échéances prévues et paiements régulier des
intérêts. Les ratios traditionnels mesurent le degré d’endettement de l’entreprise. Des ratios
spécifiques indiquent dans quelle mesure les engagements financiers sont couverts par les
ressources engendrées par l’activité de l’entreprise.

é
Ratio de solvabilité =

Ou bien

Ratio de solvabilité =

2.1.1.4. Ratio d’autonomie financier

Ce ratio peut être défini comme étant un rapport qui « mesure la part des capitaux
propres dans les ressources durables. Les capitaux propres doivent être suffisants pour assurer
l’autonomie financière de l’entreprise»14.

à é

2.1.2. Les ratios de gestion

Les ratios de gestion peuvent calculés tant dans l’approche liquidité que dans
l’approche fonctionnelle. Qualifiés également de ratios de rotation ou ratios de délais
d’écoulement, ces rapports entre deux grandeurs entre lesquelles il existe un lien logique, sont
destinés à mettre en évidence certains aspects de gestion financière liés à l’exploitation. Les
ratios de gestion constituent l’un des points clés du diagnostic financier.

Les ratios de rotation renseignent sur la rotation des composantes du besoin en fonds de
roulement, c'est-à-dire leur aptitude à se transformer plus ou moins vite en liquidité (stocks +
créances) ou en décaissements (dettes fournisseurs).

14
MELYON Gerard; op.cit, P 161.

60
Chapitre III : L’analyse de la structure financière de l’entreprise ONAlait de DBK

Les résultats obtenus, en rapprochant les éléments patrimoniaux avec des données
reflétant le niveau d’activité de l’entreprise, constituent de précieux indicateurs de prévision de
trésorerie.

L’évolution des ratios de rotation permet de prévoir les fluctuations du besoin en fonds
de roulement.

Les vitesses de rotation varient selon la nature de l’activité de l’entreprise et selon les
politiques de crédit. Il est difficile de donner des valeurs types pour les ratios de rotation des
stocks. Ces valeurs dépendent du secteur d’activité.

2.1.2.1. La rotation des stocks

Les stocks constituent un encours dont le renouvellement est assuré grâce :


- à des « entrées » correspondant aux approvisionnements (matières premières, en-cours,
marchandises, etc) ou à la production effectuée (produits finis),
- à des « sorties » correspondant soit à l’absorption des consommations intermédiaires
dans la production (matières premières, en- cours, produits semi-finis), soit à des ventes
(produits finis, marchandises).

Durée moyenne de stockage = * 360 jours

Le coût d’achat = Stock initial + Achats –Stock final

Stock Moyen =

Le délai de rotation
é

2.1.2.2. La rotation des créances commerciales

L’encours de créances commerciales correspond principalement aux « créances clients


et compte rattachés ». Ce poste de l’actif est renouvelé par l’effet conjugué d’un flux « entrée »
correspondant aux ventes qui conduisent à accorder des délais de règlement (et donc à
enregistrer de nouvelles créances), et à un flux de « sortie » correspondant aux recouvrements
qui permettent au contraire de transformer en monnaie antérieurement acquises.

Délai de paiement à la clientèle = ×360 Jours


à

61
Chapitre III : L’analyse de la structure financière de l’entreprise ONAlait de DBK

2.1.2.3. La rotation du crédit fournisseurs

L’encours de crédit reçu des fournisseurs correspond principalement au poste « dettes


fournisseurs et comptes rattachés » du passif. Or ce poste est renouvelé à la faveur :
- des approvisionnements qui permettent de bénéficier de délais de règlement et donc
d’enregistrer de nouvelles dettes,
- des remboursements qui conduisent au contraire à assurer l’extinction des dettes
antérieurement contractées.

Durée moyenne de crédit fournisseur à

2.2. Analyse de la structure de l’ONAlait de DBK par la méthode des ratios

Les ratios affinent l’étude du bilan, du fonds de roulement, du besoin en fonds de


roulement et de trésorerie. Ils permettent d’étudier l’évolution d’une situation entre plusieurs
exercices.

2.2.1. Ratios de structure

On va calculer les différents ratios de structure les plus utilisés (liquidité, solvabilité,
autonomie, endettement)

2.2.1.1. Ratios de liquidité

Les ratios de liquidité nous a permet de juger l'aptitude de l’ONAlait à honorer ses
dettes à court terme au moyen de transformation progressive de son actif circulant en trésorerie.
Les ratios de liquidité sont classés en trois catégories : ratios de liquidité générale, ratios de
liquidité réduite et ratios de liquidité immédiate.

a) Ratio de liquidité générale

Ratios de liquidité générale permet à l’ONAlait d’exprimer sa capacité de faire face à


ses dettes à long terme par son actif circulant. L’évolution de ce ratio est reprise dans le tableau
suivant :

Tableau n°13 : Ratio de liquidité générale U.M : DA


Année 2010 2011 2012
Actif circulant 464 309 357 448 638 753 575 966 987
DCT 295 011 858 254 661 568 318 997 192
R. liquidité
157,38% 176,17% 180,55%
générale
Source : Nos recoupements à partir des données recueillies au niveau de l’ONAlait.

62
Chapitre III : L’analyse de la structure financière de l’entreprise ONAlait de DBK

Figure n° 02 : Evolution de ratio de liquidité générale


185
180
175
170
165
160
155
150
145
2010 2011 2012

Source : Fait par nous même à partir de tableau n°13.


Après avoir calculé le ratio de liquidité générale, nous réalisons que l’ONAlait dispose
d’un actif circulant très important, couvrent largement ses dettes à court terme pendant toute la
période plus de 145%, ce que signifie que l’ONAlait peut rembourser non seulement ses dettes
d’exploitations avec son cycle d’exploitation mais aussi ses dettes à long et moyen terme.

b) Ratio de liquidité réduite

Le tableau ci-dessus mesure l’importance relative à des actifs réalisable et disponible de


l’ONAlait par rapport à ses dettes à court terme.

Tableau n°14 : Ratio de liquidité réduite U.M : DA


Année 2010 2011 2012
Créance + disponibilité 312 753 572 330 392 639 465 350 450
DCT 295 011 858 254 661568 318 997 192
R. liquidité immédiate 106,01% 129,73% 145,87%
Source : Nos recoupements à partir des données recueillies au niveau de l’ONALait.
Figure n° 03 : Evolution de ratio de liquidité réduite

160
140
120
100
80
60
40
20
0
2010 2011 2012

Source : Fait par nous même à partir de tableau n°14.

63
Chapitre III : L’analyse de la structure financière de l’entreprise ONAlait de DBK

Après avoir calculé le ratio de liquidité réduite, nous constatons que le rapport est
supérieur à 100% durant les trois exercices (2010/2011/2012), donc l’entreprise peut à tout
moment faire face au règlement de ses dettes à court terme, avec ses valeurs réalisables
(créance) et ses valeurs disponibles (caisse et banque) seulement.

c) Ratio de liquidité immédiate

Le tableau suivant nous a permet de comparer les disponibilités de l’ONAlait avec ses
dettes à court terme.

Tableau n°15: Ratio de liquidité immédiate U.M : DA


Année 2010 2011 2012
Disponibilité 110 964 572 124 945 375 168 731 136
DCT 295 011 858 254 661 568 318 997 192
R. Liquidité 37,61% 49,06% 52,89%
réduite
Source : Nos recoupements à partir des données recueillies au niveau de l’0NAlait.

Figure n°4: Evolution de ratio de liquidité immédiate


60

50

40

30

20

10

0
2010 2011 2012

Source : Fait par nous même à partir de tableau n°15.


Après avoir calculé le ratio de liquidité immédiate, nous constatons que le rapport est
inférieur à 100% durant les trois exercices (2010/2011/2012), ce qui signifie que l’entreprise
ne dispose pas d’un niveau de trésorerie important, qui lui permettra de rembourser ses dettes à
court terme. Donc il faux faire appel aux autres valeurs réalisables et d’exploitations.

64
Chapitre III : L’analyse de la structure financière de l’entreprise ONAlait de DBK

2.2.1.2. La solvabilité financière

La solvabilité financière peut être dégagée à travers le tableau suivant :

Tableau n°16 : La solvabilité financière U.M : DA


Année 2010 2011 2012
Situation net 544 606 615 602 447 896 665 127 812
Total de bilan 980 544 304 1 019 365 001 1 161 537 350
Ratio de solvabilité 55,54% 59,10% 57,64%
financière
Source : Nos recoupements à partir des données recueillies au niveau de l’ONAlait.
Figure n°05 : Evolution de ration de solvabilité

Evolution de ratio de solvabilite


60

58

56
Ratio de solvabilite
54

52
2010 2011 2012

Source : Fait par nous même à partir de tableau n°16.

Vu les résultats obtenus en calculant le ratio de solvabilité financière, nous


constatons que l’entreprise dispose d’un bon niveau de ressources propres durant les trois
exercices (55,57% ; 59,10% ; 57,64%), un niveau largement supérieur à 50% (celui
demandée par les banques), donc l’ONAlait est bancable, c’est-à-dire elle peut obtenir des
crédits bancaires sans difficulté.

65
Chapitre III : L’analyse de la structure financière de l’entreprise ONAlait de DBK

2.2.1.3. Autonomie financière

A travers le tableau ci- dessous nous pouvons constater l’autonomie financière de


l’ONAlait et leurs évolutions pendant la période étudiée.

Tableau n°17 : Autonomie financière U.M : DA

Année 2010 2011 2012


Capitaux propres (CP) 544 606 615 602 447 896 665 127 812
Provisions à caractère de dette 60 665 542 71 015 148 79 281798
I= CP + PCD 605 272 157 673 463 044 744 409 610
DLMT 80 260 289 91 240 389 98 130 548
DCT 295 011 858 254 661 568 318 997 192
II= DLMT + DCT 375 272 147 345 901 957 417 127 740
III= I/II 161,28% 194 ,69% 178,46%
Source : Nos recoupements à partir des données recueillies au niveau de l’ONAlait.
Figure n° 06 : Evolution de l’autonomie financier

250
200
150
100
50
0
2010 2011 2012

Source : Fait par nous même à partir de tableau n°17.


Après avoir calculé le ratio de l’autonomie financière, nous constatons que les capitaux
propres couvrent largement le niveau des dettes de l’entreprise, en conséquence elle dispose
d’une situation confortable financièrement, et d’une indépendance aux capitaux extérieurs.
2.2.1.4. Ratio d’endettement

Le tableau suivant nous a permet de déterminer de capacité de l’ONAlait à s’endetter.

Tableau n°18: Ratio d’endettement U.M : DA

Année 2010 2011 2012


Charges financière 3 330 148 2 497 611 3 122 014
EBE 143 428 048 113 131 268 117 472 384
Ratio d’endettement 2,32% 2,20% 2,65%
Source : Nos recoupements à partir des données recueillies au niveau de l’ONAlait.

66
Chapitre III : L’analyse de la structure financière de l’entreprise ONAlait de DBK

Figure n°07: Evolution de ratio d’endettement


3
2,5
2
1,5
1
0,5
0
2010 2011 2012

Source : Fait par nous même à partir de tableau n°18.

Après avoir calculé le ratio d’endettement, nous constatons que l’ONAlait utilise ses
propres ressources pour financer son cycle d’exploitation et son développement, en revanche,
elle à moins de dettes, ce qui lui permettra de s’endetter d’avantage.

2.2.2. Ratios de gestion

Les ratios de gestion nous a permet de mesurer la rotation des composantes principales
du besoin en fonds de roulement d’exploitation de l’ONAlait (stocks, créances clients et dettes
fournisseurs).

2.2.2.1. Ratio de rotation de stocks

Le tableau suivant nous permet de calculer la vitesse de rotation des stocks de


l’ONAlait.

Tableau n°19: Ratio de rotation de stocks U.M : Jours


Désignation 2010 2011 2012
Stock initial(1) 86 066 307 93 034 560 97 009 194
Achats (2) 1 635 259 834 1 767 656 645 1 843 174 689
Stock final(3) 151 555 789 118 246 114 110 616 537
Coût d’achat(4) = (1)+(2)-(3) 1 569 770 352 1 742 445 091 1 829 567 346
(SI+SF)/2 118 811 048 105 640 337 103 812 865,5
Stock moyen(5) 118 811 048 105 640 337 103 812 865,5
Vitesse de rotation(6)=(4)/(5) 13,21 16,49 17,62
Durée de rotation 360/(6) 27,25 Jours 21,83jours 20,43jours
Source : Nos recoupements à partir des données recueillies au niveau de l’ONAlait.

D’après les résultats obtenus, on remarque que la durée de rotation des stocks est en
diminution, surtout en 2011 et 2012 ce qui traduit l’activité industrielle de la laiterie de DBK

67
Chapitre III : L’analyse de la structure financière de l’entreprise ONAlait de DBK

(consommation des matières et fourniture ainsi qu’une hausse de la demande). En d’autres


termes, la vitesse de rotation de stocks est plus rapide en 2010 comparativement à 2011 et
2012, ce qui revient à l’augmentation des consommations qui induit l’augmentation de la
production d’une année à l’autre.

2.2.2.2. Délai de paiement de la clientèle

Le délai de paiement de la clientèle indique la durée des crédits accordés par une
entreprise. Pour notre cas ce ratio se présente dans le tableau suivant :

Tableau n°20: Délai de paiement de la clientèle U.M : Jours

Désignation 2010 2011 2012


Vente de marchandises
Et productions vendues et 1 910 559 210 2 073 123 947 2 176 780 144
prestations fournis(1)
CA (2)=(1) 1 910 559 210 2 073123 947 2 176 780 144
Client(3)
Effet à recevoir 43 169 650 73 169 650 81 137 785
Vitesse de rotation(4)=(2)/(3)
44,25 28,33 26,82
Durée de rotation 360/(4) 8,13jours 12,70jours 13,42jours
Source : Nos recoupements à partir des données recueillies au niveau de l’ONAlait.

On remarque qu’en 2010, la vitesse de rotation des clients est plus rapide par rapport à
2011 et 2012, ce qui donne des courtes durées de rotation. Celles-ci sont dues au mode de
règlement pratique par la laiterie de DBK envers ses clients en cas de vente à crédit, cette
dernière exige des garanties pour ses clients.

2.2.2.3. Délai de payement accordé aux fournisseurs

Ce ratio indique la durée des crédits accordés par les fournisseurs (échéances). Ce délai
serait suffisant d'autant plus qu'il soit supérieur au délai de recouvrement des créances- clients.
Le tableau suivant nous permet de calculer ce délai.

68
Chapitre III : L’analyse de la structure financière de l’entreprise ONAlait de DBK

Tableau n°21: Délai de payement accordé aux fournisseurs U.M : Jours

Désignation 2010 2011 2012


Achats de marchandises
1 569 770 352 1 742 445 091 1 829 567 346
et MF(1)
Achats(TTC) (2)=(1) 1569 770 352 1 742 445 091 1 829 567 346
Fournisseurs (3) Effet à payer 170 101 700 117 772 708 163 135 822
Vitesse de rotation(4)=(2)/(3) 9,22 14,79 11,21
Durée de rotation 360/(4) 39,04J 24,34J 32.11J
Source : Nos recoupements à partir des données recueillies au niveau de l’ONAlait.
Le délai de payement accordé à la laiterie par les fournisseurs est court pendant les trois
années successives. Malgré cette situation, l’ONAlait de DBK n’a pas le problème grâce à son
niveau important de trésorerie.
On remarque aussi que les délais de payement accordés par les fournisseurs sont
supérieurs au délai accordés aux clients.

L’ONAlait se trouve dans une situation où ses actifs circulants tournent plus vite que les
dettes à court terme. Cette situation signifie que le terme moyen des actifs circulants (stocks :
27.25 J en 2010, 21.83 J en 2011et 20.43 J en 2012) et (clients : 8.13J en 2010, 12.70j en
2011et 13.42J en 2012) est plus rapproché que celui des dettes à court terme (39,04J en 2010;
24,34J en 2011 et 32,11J en 2012). Dans ce cas, l’entreprise réalise des actifs liquides plus vite
qu’elle ne règle ses dettes. Elle devrait donc, pouvoir assurer son équilibre financier avec un
fonds de roulement net négatif qui résulte d’une rotation rapide des actifs circulants grâce au
renouvellement fréquent des stocks et aux règlements au comptant par les clients, et une
rotation plus lente des dettes à court terme, du fait notamment des délais de règlement
favorables obtenus auprès des fournisseurs.

Dans ces conditions, l’équilibre financier est compatible non seulement avec un fonds
de roulement net de faible montant, mais même dans certains cas, avec un fonds de roulement
net négatif.

Conclusion

En utilisant les bilans de l’entreprise ONAlait de DBK, nous avons pu faire l’analyse de
sa structure financière en calculant les différents équilibres (FRN, BFR, TN), à partir de là,
nous constatons que l’entreprise est en équilibre financier à long, court et très court terme.
La détermination des ratios de structure (liquidité, solvabilité, autonomie, endettement) nous a

69
Chapitre III : L’analyse de la structure financière de l’entreprise ONAlait de DBK

permis de constater que l’entreprise utilise ses propres ressources pour financer son cycle
d’exploitation.

A présent, nous pouvons confirmer notre première hypothèse concernant la structure


financière de l’ONAlait qu’elle est saine et lui permet de maintenir un équilibre financier, pour
qu’elle puisse refinancer son cycle d’exploitation par ces propres ressources.

70
Chapitre IV : L’analyse de l’activité de l’entreprise ONAlait de DBK

Introduction

L’analyse de l’activité de l’entreprise repose, entre autres, sur l’étude de la formation


du résultat de l’exercice. Pour cela, au lieu de se contenter de tirer le solde du compte de
résultat de l’exercice par comparaison de la totalité des produits et des charges, il convient de
calculer les soldes intermédiaires de gestion (SIG) qui font apparaître des étapes dans la
formation du résultat :cela permet, par exemple, de mettre en évidence les causes d’évolution
du résultat d’un exercice à l’autre, ou bien de comparer les structures de résultat de plusieurs
entreprises d’un même secteur d’activité.

La rentabilité se mesure à travers le compte de résultat et les soldes intermédiaires de


gestion. Le compte de résultat mesure les flux de l’entreprise au cours d’une période donnée,
La rentabilité d’une entreprise correspond à son aptitude à dégager, par son exploitation, des
résultats et des bénéfices. Des résultats qui permettent de produire des ressources nécessaires
pour assurer le financement des investissements requis par la croissance et le remboursement
des dettes contractées par l’entreprise.

Enfin, ce chapitre se commence par la présentation des soldes intermédiaires de


gestion, ensuite l'étude d’autofinancement et se termine par l'analyse de la rentabilité.

Section 01 : L’analyse financière de la rentabilité : les soldes intermédiaires


de gestion

L’approche analytique du compte de résultat va conduire à le reconstruire suivant un


chemin qui va isoler des soldes caractéristiques de la gestion de l’entreprise, appelé pour cette
raison « Solde Intermédiaires de Gestion » ou « SIG ».

1.1.Présentation des soldes intermédiaire de gestion

Le tableau des soldes intermédiaires de gestion représente l’un des outils du diagnostic
financier. Dès lors les informations sont communiquées sur plusieurs exercices, la
présentation de ce document s’avère essentielle pour une analyse des performances
économiques et financières de l’entreprise.

71
Chapitre IV : L’analyse de l’activité de l’entreprise ONAlait de DBK

1.1.1. Définition et établissement du tableau des soldes intermédiaires de gestion

Le solde intermédiaires de gestion est défini comme « une présentation analytique du


compte de résultat dans la mesure où, à différentes étapes de l’élaboration du compte de
résultat, il établit le solde entre un certain niveau de produits et un certain niveau de charges.
Il est destiné à favoriser une lecture économique des résultats»1.

Tableau n°22 : Tableau des soldes intermédiaires de gestion


Désignation Débit Crédit
Vente de marchandises
Production vendue
Chiffre d’affaires
Vente de marchandises
(-) Cout d’achat de marchandises vendues
Marge commerciale
Production vendues
(+) Production stockée
(+) Production immobilisée
(+) Prestation fournies
Production de l’exercice
Marge commerciale
(+) Production vendues
(-) Consommations prévenance des tiers (achat de stock
d’approvisionnement + achat de sous traitante + service
extérieur
Valeur ajoutée
Valeur ajoutée
(+) Subvention d’exploitation
(-) Charges de personnel
(-) Impôts et taxes
EBE/IBE
EBE/ IBE
(+) Transfert des charges d’exploitation
(+) Produit de gestion courant
(-) Dotations aux amortissements et aux provisions
(-) Autre charge de gestion
Résultat d’exploitation
Résultat d’exploitions
(+) quote-part de résultat sur amortissement et à la
provision
(+) Produits financiers
(-) Charges financières
Résultat courant avant impôt
Produits exceptionnels
Charges exceptionnelles

1
Alain Rivet, Gestion Financière : Analyse et politique financière de l’entreprise, Ed : ellipses 2003, p 76.

72
Chapitre IV : L’analyse de l’activité de l’entreprise ONAlait de DBK

Résultat exceptionnels
Résultat courant avant impôt
(+)Résultat exceptionnels
(-) Participation des salaries aux résultats de l’exercice
(-) Impôt sur le bénéfice des sociétés(IBS)
Résultat de l’exercice
Source : BRUSLERIE Hubert, Analyse financière, éd DUNOD, 4eme édition, 2010.

1.1.2. Signification des différentes soldes intermédiaires de gestion


Les soldes intermédiaires de gestion peuvent être déterminés en cascade sont des
indicateurs de performances sont à distinguer comme suite :

1.1.2.1. Chiffre d’affaires

Le chiffre d’affaires est l’un des éléments les plus importants de l’activité de
l’entreprise et qui n’apparaît pas dans le compte de résultat. Ce dernier englobe les ventes de
marchandises en l’état ainsi que les biens et les services produits par l’entreprise2.

Chiffre d’affaires = Vente de marchandises+ production vendues

Le chiffre d’affaires est un indicateur de l’activité externe qui traduit le volume et


l’importance des affaires de l'entreprise. C’est le premier indicateur qui intéresse les
partenaires tant financiers que commerciaux. Il est à l’origine des résultats dégagés par
l’entreprise.

Pour l’analyste financier, il doit :


- étudier les évolutions du chiffre d’affaires ;
- expliquer les variations de ce chiffre d’affaires :
- renseigner sur la vocation de l’entreprise ;
- préciser la source de la création du chiffre d’affaire.

1.1.2.2. La marge commerciale

La marge commerciale n’a de sens que pour les entreprises qui ont une activité
commerciale de distribution de produits revendus en l’état. Cette activité peut être la seule

2
AIDER. M, La gestion financière de l’entreprise, Mémoire de fin d’étude, Promotion 2012, P45.

73
Chapitre IV : L’analyse de l’activité de l’entreprise ONAlait de DBK

exercée par l’entreprise (cas des entreprises de négoce pur).Elle concerne aussi les entreprises
mixtes qui ont à la fois une activité industrielle et commerciale3.

Marge commerciale = Ventes de marchandises – Cout d’achat des marchandises vendues

1.1.2.3. La production
La production de l’exercice fait référence directement à l’activité de transformation
industrielle et/ou de prestation de services de l’entreprise. Elle ne prend pas en compte les
subventions d’exploitation, ni les diverses redevances perçues qui apparaissant dans les autres
produits de gestion courante. Lors de l’analyse, on doit veiller à ce que la proportion de la
production vendue dans la production de l’exercice soit supérieure à la production stockée et
immobilisée4.

Production = Production vendues ± Production stockée + Production immobilisée

1.1.2.4. La valeur ajoutée

Selon H. BRUSLERIE, « La valeur ajoutée produite (VA) exprime la capacité de


l’entreprise à créer des richesses dans ses activités économiques. Cette création de richesse
découle de la mise en œuvre par l’entreprise de facteur de production (capital, main-d’œuvre,
savoir-faire, etc.)» 5.

Elle se calcule comme suit :

Valeur ajoutée = Marge commerciale + Production – Consommation en provenance des tiers

La valeur ajoutée représente la richesse créée qui peut être ensuite redistribuée aux
parties prenantes à l’intérieure ou à l’extérieur de l’entreprise. Elle doit être suffisante pour
pouvoir rémunérer le travail (frais de personnel), les actionnaires (bénéfices), les bailleurs de
fonds (frais financiers), les investissements (dotations aux amortissements) et l’Etat (impôts et
taxes).

1.1.2.5. L’excédent brut d’exploitation

Il mesure la richesse créée par l’entreprise après rémunérations du personnel et


paiement des impôts et taxes (hors impôt sur le bénéfice). Ce solde est le dernier prenant en
3
BRUSLERIE Hubert, Analyse financière, éd DUNOD ,4eme édition, 2010, P 166.
4
BRUSLERIE. Hubert, Idem, P 166.
5
BRUSLERIE. H, Analyse financière, Edition Dunod, Paris, Août 2000, P 144.
74
Chapitre IV : L’analyse de l’activité de l’entreprise ONAlait de DBK

compte exclusivement des opérations ayant une influence potentielle sur la trésorerie (c’est-à-
dire avant charges et produits calculés). Il intègre cependant les variations de stocks et la
production immobilisée6.

Excédent brut d’exploitation = Valeur ajoutée + Subvention d’exploitation - Impôts et taxes -


Charges de personnel

1.1.2.6. Le résultat d’exploitation


C’est le résultat économique de l’entreprise, avant toute prise en compte des
conséquences du financement. Il intègre la totalité des produits et charges d’exploitation.

Résultat d’exploitation = Excédent brut d’exploitation + Autres produits d’exploitation


-Autres charges d’exploitation

1.1.2.7. Le résultat courant


Il comprend, en plus du résultat d’exploitation, les charges et produits financiers
(essentiellement les conséquences des emprunts et des placements de l’entreprise et les
éléments financiers calculés)7.

Résultat courant = Résultat d’exploitation + Produits financiers – Charges financières

1.1.2.8. Le résultat exceptionnel


Ce solde, indépendant des précédents, mesure le résultat de toutes les opérations non
courantes (de gestion, en capital –cession d’immobilisations, subventions d’investissement
virées au résultat –ou calculées).

Résultat exceptionnel = Produits exceptionnels – Charges exceptionnelles

1.1.2.9. Le résultat de l’exercice

Le résultat de l’exercice est obtenu en reprenant les deux derniers soldes diminués de
la participation et de l’impôt sur les bénéfices. Il appartient aux propriétaires de l’entreprise et

6
CHAMBOST. Ibabelle, CUYAUBERE Thierry, Gestion financière, 3éme édition, DUNOD, 2006, P 30.
7
AZOUG. N & BEN AHMAD .L, L’analyse financière de l’entreprise, Mémoire de fin d’ étude, Promotion
2013, P55.

75
Chapitre IV : L’analyse de l’activité de l’entreprise ONAlait de DBK

représente la rémunération (distribuée ou mise en réserves) des apporteurs de capitaux


propres8.

Résultat de l’exercice = Résultat courant + Résultat exceptionnel – Participation


-impôt sur les bénéfices.

2.2. L’analyse des soldes intermédiaires de gestion de l’entreprise ONAlait

Après avoir présenté les éléments essentiels de l’analyse de l’activité de l’entreprise,


nous allons les appliquer sur notre étude de cas. Afin de dégager des résultats que nous allons
interpréter et porter un jugement sur l’activité de l’ONAlait.

2.2.1. La présentation des soldes intermédiaires de gestion (2010, 2011, 2012)

Nous avons établi les SIG afin de pouvoir faire l’analyse de l’ONAlait. Dans ce qui
suit nous reprenons l’ensemble des données contenu dans le tableau récapitulatif ci-après.

Tableau n°23 : Tableau des soldes intermédiaires de gestion (2010, 2011,2012) UM: DA

Désignation Soldes 2010 Soldes 2011 Soldes 2012


Chiffre d’affaire (CA) 1 919 559 210 2 073 123 947 2 176 780 114
Productions de l’exercice 1 931 192 589 2 083 361 321 2 185 789 033
Valeurs ajoutes (VA) 329 660 902 307 884 218 321 868 395
Excédent brut d’exploitation (EBE) 143 428 048 113 131 268 117 472 384
Résultat d’exploitation hors produits 106 458 497 73 437 702 80 101 374
et charges financiers
Résultat courant avant impôts 103 673 579 71 408 989 77 382 612
Résultat net 83 975 599 57 841 281 62 679 916
Source : Nos recoupements à partir des données recueillies au niveau de l’ONAlait.
Pour avoir une meilleure vision d’évolution des SIG durant les trois exercices nous
avons établi le graphique suivant :

8
CHAMBOST. Ibabelle, CUYAUBERE Thierry, Idem, P 30.

76
Chapitre IV : L’analyse de l’activité de l’entreprise ONAlait de DBK

Figure n° 08 : Evolution des différents soldes intermédiaire de gestion

2,5E+09
CA
2E+09
PE
1,5E+09 VA
EBE
1E+09
RE HCF
500000000 RCAI

0 RN
SIG 2010 SIG 2011 SIG 2012

Source : Nous même à partir de tableau n°23

D’après les données de tableau et de graphe il est important de signaler l’écart


existant entre la production de l’exercice et la valeur ajoutée. Ceci démontre que les
consommations de l’ONAlait sont très importantes. En effet, celles-ci représente au moyen de
82,92 % pour l’année 2010 ; 85,22% en 2011et 85.27 % pour l’année 2012.

Il ya lieu de signaler également que, en terme d’évolution, le chiffre d’affaire et la


production d’exploitation ont une évolution relativement différente de celle des autres soldes
de gestion. En effet, entre 2010 et 2011, le chiffre d’affaire et la production d’exploitation ont
connu une croissance alors la valeur ajoutée, excédent brut d’exploitation et le résultat net ont
au contraire connu une baisse. Par la suite, cette évolution c’est inversée. Cela signifie que les
consommations de l’exercice ont accru plus que la production d’exploitation entre 2010 et
2011.

Il revient de soulever enfin que les consommations exerces l’influence sur le reste de
résultat.

2.2.2. Analyse des soldes intermédiaires de gestion


Après avoir une vision globale du niveau des différents résultats de l’activité de
l’ONAlait. Nous allons dans ce qui suit revenir sur chacun des soldes reflétant le niveau
d’activité de cette entreprise durant la période considérée afin de comprendre la signification
de chacun et son évolution.

77
Chapitre IV : L’analyse de l’activité de l’entreprise ONAlait de DBK

2.2.2.1. Chiffre d’affaire


Le chiffre d’affaire de l’ONAlait revient essentiellement à la production vendue qui
est un solde important pour toute entreprise industrielle. Le tableau ci-après nous montre leur
évolution.

Tableau n°24 : Chiffre d’affaire U.M : DA

Année 2010 2011 2012

Chiffre d’affaire 1 919 559 210 2 073 123 947 2 176 780 144

Source : Nos recoupements à partir des données recueillies au niveau de l’ONAlait.


D’après le tableau nous constatons l’existence d’une évolution positive pendant les
trois années (2010, 2011,2012). Cela signifie que l’ONAlait de DBK repose essentiellement
sur la vente de sa production pour assurer sa survie.

2.2.2.2. Consommation de l’exercice

La consommation de l’exercice comprend l’ensemble des charges consommables en


provenance des tiers et qui sont nécessaires à l’aboutissement de l’activité de production de
l’entreprise. La consommation de l’exercice permet d’aboutir au calcul de la valeur ajoutée.

Tableau n°25 : Consommation de l’exercice U.M : DA


Année 2010 2011 2012
Consommation de
1 601 531 902 1 775 477 103 1 863 920 638
l’exercice
Source : Nos recoupements à partir des données recueillies au niveau de l’ONAlait.

Nous constatons que pendant les trois exercices (2010, 2011,2012) la consommation
de l’exercice est en augmentation de 10,86% de 2010 à 2011 et de 4,98% de 2011 à 2012 cela
explique la sérénité de l’ONAlait de DBK par l’activité commercial de cette entreprise.
2.2.2.3. La valeur ajoutée

La valeur ajoutée est le solde majeur des SIG. Il indique le volume de la richesse créée
par l’entreprise.

78
Chapitre IV : L’analyse de l’activité de l’entreprise ONAlait de DBK

Tableau n°26: La valeur ajoutée U.M : DA


Année 2010 2011 2012
Valeur ajoutée 329 660 687 307 884 218 321 868 395
Source : Nos recoupements à partir des données recueillies au niveau de l’ONAlait.

Nous constatons que l’entreprise ONAlait de DBK a réalisé une valeur ajoutée
positive durant les trois années (2010, 2011, 2012), même si elle a régressé pendant cette
période, a cause de consommation de l’exercice qui est très importante, mais elle reste
toujours dans le sens positif, et cela grâce à la production de l’exercice et progression des
ventes importantes. Donc la valeur ajoutée provient essentiellement de la production de
l’exercice qui est positive.

2.2.2.4. L’excédent brut d’exploitation (EBE)

EBE est déterminé à partir de la valeur ajoutée et avant toute influence des décisions
financières ou fiscales de l’entreprise. Ce résultat est calculé avant déduction des dotations
d’exploitation aux amortissements et aux provisions.

Tableau n°27: L’excédent brut d’exploitation U.M : DA


Année 2010 2011 2012
EBE 143 428 048 113 131 268 117 472 384
Source : Nos recoupements à partir des données recueillies au niveau de l’ONAlait.

L’entreprise ONAlait de DBK a dégagé un EBE durant les trois années (2010,
2011,2012), cela signifie que la valeur ajoutée est suffisante pour couvrir les charges du
personnel et le paiement des impôts et taxes.
On remarque que cette entreprise a réalisé pendant cette période un résultat (EBE) qui
est en fluctuation. Et cela est du à la variation de la valeur ajoutée même si le résultat est
toujours positive.

2.2.2.5. Résultat opérationnel

Le résultat opérationnel représente la contribution de l’exploitation à l’enrichissement


ou l’appauvrissement du patrimoine de l’entreprise.

79
Chapitre IV : L’analyse de l’activité de l’entreprise ONAlait de DBK

Tableau n°28: Résultat opérationnel U.M : DA


Année 2010 2011 2012
Résultat opérationnel 106 458 497 73 437 702 80 101 374
Source : Nos recoupements à partir des données recueillies au niveau de l’ONAlait.

L’entreprise a réalisé un résultat positif durant les trois exercices. Ceci n’à été possible
que grâce à l’EBE positif, et cela malgré l’existence d’importantes dotations aux
amortissements et provisions. Donc l’exploitation a contribué à l’enrichissement de
l’entreprise ONAlait de DBK.

2.2.2.6. Résultat courant avant impôt (RCAI)

Le résultat courant avant impôt est composé de la somme des résultats d’exploitation
et financier.

Tableau n°29: Résultat courant avant impôts U.M : DA


Année 2010 2011 2012
RCAI 103 673 579 71 408 989 77 382 612
Source : Nos recoupements à partir des données recueillies au niveau de l’ONAlait.

Le résultat courant avant impôt est positive et en fluctuation durant les trois exercices,
et ceci grâce au résultat d’exploitation positif et la diminution des charges financières.

2.2.2.7. Résultat net


Le résultat de l’exercice fait apparaître ce qui reste au niveau de l’entreprise
Tableau n°30: Résultat net U.M : DA
Année 2010 2011 2012
Résultat net 83 975 599 57 841 281 62 679 916
Source : Nos recoupements à partir des données recueillies au niveau de lONAlait.

Le résultat net pendant les trois années (2010, 2011, 2012) est positif et en variation de
31,12% de2010 à2011 et de 8,36%. Cela est du essentiellement à l’instabilité de résultat
courant avant impôt et la part de l’IBS.

80
Chapitre IV : L’analyse de l’activité de l’entreprise ONAlait de DBK

Section 02 : Etude d’autofinancement et analyse de la rentabilité

La capacité d'autofinancement (CAF) d'une entreprise, appelée aussi Cash Flow ou


marge brute d'autofinancement, représente l'ensemble des ressources dégagées par une
entreprise au cours d'un exercice du fait de ses opérations de gestion. En ce sens, elle donne à
l'entreprise une marge financière qui lui permettant de faire face à ses besoins de financement.

2.1. Généralités

Pour arrive à calculer l’autofinancement et la rentabilité de l’ONAlait. On doit définir


quelque concept de base relative à ce sujet.

2.1.1. Etude d’autofinancement

L’analyste financier doit se pencher non seulement sur le résultat en tant que grandeur
comptable ou financière, mais sur l’ensemble des sommes d’argent qui, à l’issue de
l’exercice, resteront au niveau de l’entreprise. C’est ce qu’on appelle la capacité
d’autofinancement.

2.1.1.1. La capacité d’autofinancement

La capacité d'autofinancement (CAF) quantifie au cours d'une période le potentiel de


l'entreprise à dégager par son activité une ressource.

a)Définition

Selon Tayeb ZITOUN « La capacité d’autofinancement représente les ressources


internes par l’activité d’une entreprise pour un exercice. Elle mesure l’indépendance
financière pour ce même exercice (possibilité d’autofinancement et de remboursement des
dettes)»9.

La capacité d’autofinancement (CAF) représente la totalité des ressources interne que


l’entreprise pourrait consacrer à l’autofinancement. Ces ressources sont constituées par :

- Encaissement des produits ;

9
ZITOUN Tayeb, Analyse financière, Ed BERTI, Alger, 2003.
81
Chapitre IV : L’analyse de l’activité de l’entreprise ONAlait de DBK

- Paiement des charges10.

CAF = Produits encaissables – charges décaissables

Il faut observer, à propos de cette définition, que :

- tous les produits ne sont pas encaissables ;


- toutes les charges ne sont pas décaissables ;
- les produits de cession d’élément d’actif posent un problème particulier.
 Les produits non encaissables : ils comprennent :
- les reprises sur les amortissements et provisions ;
- la quote-part des subventions d’investissements vitrée au résultat de l’exercice ;
- le montant des produits non encaissables est donné par un calcul et non par
l’observation d’une recette :

Les produits non encaissables sont qualifiés de produits calculés.

 Les produits des cessions d’élément d’actif


Les produits des cessions contribuent aux recettes. Ils représentent bien une ressource
de financement.
En effet, les cessions d’éléments immobilisés, comme les acquisitions, relèvent de la
fonction d’investissement. En notant distinctement le produit des cessions, on facilite leur
rapprochement avec l’acquisition en vue de calcul de l’investissement net.
Les produits des cessions d’élément d’actif sont donc assimilés, pour le calcul de la
CAF, à des produits non encaissables.
 Les charges non décaissables
Elles comprennent les éléments suivants :
- les dotations aux amortissements : ces dotations constatent la dépréciation d’un
élément d’actif immobilisés et non une dépense. La dépense était intervenue lors de
l’acquisition de l’immobilisation.
- les dotations aux provisions : la dépense n’interviendra éventuellement qu’au cours
d’un exercice ultérieur si la dépréciation ou le risque prévus se réalise effectivement.
- la valeur comptable ne correspond à aucune dépense lors de la cession.
- le montant des charges non décaissables est donné par un calcul et non par
l’observation d’une dépense :

10
LANGOIS .G et MOLLET .M, Manuel de gestion financière, éd BERTI, 2006, P.77.
82
Chapitre IV : L’analyse de l’activité de l’entreprise ONAlait de DBK

Les charges non décaissables sont qualifiées des charges calculés.

b) Les méthodes de calcules de la CAF

On distingue deux méthodes de calcules de la CAF :

- La méthode soustractive ;
- La méthode additive11.
 La méthode soustractive calculer à partir d’EBE
Cette méthode de calcul, dite méthode soustractive, met en lumière les notions de
produits encaissables et de charges décaissables, puisqu'elle consiste à ajouter à l'EBE, qui est
une sorte de "CAF d'exploitation", l'ensemble des autres produits encaissables et à y soustraire
l'ensemble des autres charges décaissables.
Soit le calcul suivant :

Capacité d'autofinancement =
EBE
+ Autres produits "encaissables" d'exploitation
+ Transferts de charges
+ Produits financiers "encaissables"
+ Produits exceptionnels "encaissables"
- autres charges "décaissables" d'exploitation
- charges financières "décaissables"
- charges exceptionnelles "décaissables"
- participation des salariés aux résultats
- impôts sur les bénéfices

 La méthode additive calculée à partir de résultat de l’exercice


Cette méthode, dite "additive", consiste à soustraire au résultat de l'exercice l'ensemble
des produits calculés et à y ajouter l'ensemble des charges calculées. De plus, le calcul de la
CAF à partir du résultat de l'exercice neutralise l'incidence des produits de cession des
éléments d'actif afin que ce calcul ne soit pas influencé par la politique d'investissement de
l'entreprise. Soit le calcul suivant :

Capacité d'Autofinancement =
Résultat de l'exercice
+ Dotations aux amortissements et provisions
+ Valeur comptable des éléments actifs cédés
- reprises sur amortissements et provisions

11
MEUNIER-ROCHER Béatrice, Le diagnostic financier, Ed d’organisation, France, 2003, P.158-160.
83
Chapitre IV : L’analyse de l’activité de l’entreprise ONAlait de DBK

- produits de cessions des éléments d’actif cédés


- quote-part des subventions d'investissement virée au compte de résultat

2.1.1.2. L’autofinancement
Selon H. BRUSLERIE « L’autofinancement est le flux de fonds correspondant aux
ressources internes dégagées par l’entreprise au cours d’un exercice. Le compte de résultat
mesure des coûts. L’autofinancement est un flux de fonds qui représente le surplus monétaire
potentiel dégagé par l’entreprise au cours de l’exercice»12.

Autofinancement = CAF – dividendes

Les ressources dégagé à partir de l’activité peuvent être calculé par la marge brute et
la marge nette d’autofinancement sont à présenter comme suite :

a) La marge brute d’autofinancement (MBA) 13


La marge brute d’autofinancement peut être définie comme la ressource dégagée grâce
à l’activité avant prise en compte des décalages de trésorerie. Elle correspond à un flux
potentiel de la trésorerie dégagée par l’activité.
Elle mesure l’aptitude potentielle de l’entreprise à s’autofinancer, engendrée au cours
d’un exercice. Elle se calcul comme suit

MBA = Résultat net + dotations aux amortissements + dotations aux provisions (à caractère
de réserve)
Ou bien
MBA = Cash flow net

b) La marge nette d’autofinancement14


Elle mesure l’aptitude réelle de l’entreprise à s’autofinancer, engendrée au cours d’un
exercice. Elle se calcul comme suit :
MNA = Bénéfice non distribuer + dotations aux amortissements + dotations aux provisions (à
caractère de réserve)

Ou bien

MNA = MBA – Dividendes

2.1.1.3. Le cash flow

12
BRUSLERIE Hubert, op.cit, P175.
13
BRIOT Fabrice, Gestion financière, éd DUNOD, France, 2007, P 240.
14
THIBANT Jean Pierre, Analyse financière de la PME, 2eme éd, 2001, P 38.
84
Chapitre IV : L’analyse de l’activité de l’entreprise ONAlait de DBK

Le cash flow correspond aux ressources issues de l’activité de l’entreprise au cours


d’une période, il traduit la capacité potentielle de croissance de l’entreprise. Le cash flow
traduit officiellement par la marge brute d’autofinancement15.
Le cash flow signifie les flux de trésorerie et qui recouvre la différence entre les
entrée de trésorerie, et les sorties de trésorerie.
On peut le traduit par la capacité potentielle de croissance si l’entreprise
s’autofinancement entièrement.
Le calcul de cash flow brut et net se présenter ci- dessous :
a) Cash flow brut

Cash flow brut = Résultat brute + dotations aux amortissements + dotations aux provisions (à
caractère de réserve)

b) Cash flow net

Cash flow net = Résultat net + dotations aux amortissements + dotations aux provisions (à
caractère de réserve)

2.1.2. Analyse de la rentabilité

La rentabilité de l’entreprise peut être mesurée grâce à l’analyse de ses performances


économique, financière et commerciale. Elles sont exprimées par des indicateurs chiffrés qui
ont pour objectif d’apprécier l’efficacité et l’efficience de l’entreprise dans l’utilisation de ses
ressources, compte tenu de la nature de ses activités et de ses objectifs stratégiques.

2.1.2.1. Définition de la rentabilité

La rentabilité de l’entreprise peut être définie comme « l’aptitude à reproduire un


profit ou un résultat. Pour juger la rentabilité d’une entreprise, il convient de rapprocher le
résultat dégagé avec les moyens mis en œuvre pour obtenir ce résultat, c'est-à-dire, du capital
qui s’y trouve investi» 16 .

2.1.2.2 Type de rentabilité

Il existe trois type de rentabilité commerciale ; économique ; financière.

15
CAPIEZ Alain, Eléments de gestion financière, Ed MASSON, 1998, France, P 130.
16
MELYON Gérard, Gestion financière, 4e édition, Bréal édition, 2007, P 166.
85
Chapitre IV : L’analyse de l’activité de l’entreprise ONAlait de DBK

a) Rentabilité commerciale :

La rentabilité commerciale peut être définie comme étant le rapport qui « mesure la
capacité de la société à générer du chiffre d’affaire en fonction des volumes de ventes qu’elle
réalise. Elle se mesure par le rapport entre le résultat net réalisé et le chiffre d’affaire»17.

Concrètement, ce ratio donne le taux de marge que la société réalise sur ses ventes et
ainsi permet d’estimer ses résultats futurs en fonction des volumes de ventes prévus (chiffre
d’affaire).

Ratio de rentabilité commerciale =

b) Rentabilité économique :

L’entreprise a besoin de l’ensemble de ses actifs pour générer ses bénéfices. Il est
donc important de mesurer la rentabilité qu’elle génère sur ses investissements18.

Ratio de rentabilité économique =

c) Rentabilité financière:

La rentabilité financière peut être définie comme étant « le rendement des capitaux
investis par les bailleurs de fonds de l’entreprise (actionnaires, prêteurs) » 19.

Ratio de rentabilité financière =

2.2. Etude d’autofinancement et analyse de la rentabilité de l’entreprise


ONAlait de DBK
Le résultat comptable est la base du calcul de la capacité d’autofinancement de
l’entreprise (CAF) et de l’autofinancement.

2.1. Etude d’autofinancement


L’étude d’autofinancement se détermine par la CAF, l’autofinancement et le cash flow

17
https://www.cafedelabourse.com/lexique/definition/rentabilite consulté le 07/07/2015.
18
SOLNIK Bruno, Gestion financière, 3e édition, Nathan édition, 1988, P 39.
19
MELYON Gerard, op. cit, P 170.
86
Chapitre IV : L’analyse de l’activité de l’entreprise ONAlait de DBK

2.1.1 La capacité d’autofinancement


Nous avons utilisé la méthode additive pour calculer la capacité d’autofinancement
(CAF) de l’entreprise ONAlait.

Tableau n°31 : Capacité d’autofinancement U.M : DA

Désignation 2010 2011 2012


Résultat net 83 975 599 57 841 281 62 679 916
+Dotations/amortissements et
provisions 34 915 763 38 104 100 35 810 986
- Reprises sur perte de valeur
provisions 122 675 147 210 176 652
118 768 687 95 798 171 98 314 250
Capacité d’autofinancement
Source : Nos recoupements à partir des données recueillies au niveau de l’ONAlait.

La capacité d’autofinancement représente pour l’entreprise l’excédent des ressources


internes ou le surplus monétaire potentiel dégagé par l’ensemble de son activité et qu’elle peut
l’orienter vers son autofinancement.
Pour l’entreprise ONAlait de DBK, le tableau nous permet de déterminer la capacité
d’autofinancement de celle-ci pour la période étudiée.
Les résultats trouvés montrent que cette entreprise (ONAlait) est largement à mesure
de s’autofinancer durant les trois exercices (2010, 2011,2012) qui sont respectivement
118 768 687 DA, 95 798 171 DA, 98 314 250 DA.

2.1.2 La marge brute d’autofinancement

On va mesurer l’aptitude de l’ONAlait à financer sa croissance, elle représente le


surplus dégagé par la différence entre les produits et les charges après un exercice
d’exploitation.

Tableau n°32 : La marge brute d’autofinancement U.M : DA

Désignation 2010 2011 2012


Résultat net 83 975 599 57 841 281 62 679 916
Dotations/amortissements et provisions 34 915 763 38 104 100 35 810 986
MBA 118 891 362 95 945 381 98 490 902
Source : Nos recoupements à partir des données recueillies au niveau de l’ONAlait.

87
Chapitre IV : L’analyse de l’activité de l’entreprise ONAlait de DBK

D’après ce tableau, nous constatons que l’entreprise ONAlait de DBK à dégagé des
ressources plus importantes grâce à son activité durant la période étudie (2010, 2011,2012).

Donc cette entreprise est en mesure de s’autofinancer au cours de cette période.

Remarque :

Pour la marge nette d’autofinancement, nous ne peuvent pas la calcule puisque nous
n’avons pas les informations nécessaires.

2.1.3 Le cash flow

2.1.3.1 Le cash flow brut (CFB)

Cash flow brut = Résultat brute + dotations aux amortissements + dotations aux provisions
(à caractère de réserve)

Résultat brut = résultat net +Impôts sur le bénéfice

Tableau n°33 : Le cash flow brut U.M : DA

Désignation 2010 2011 2012

Résultat net 83 975 599 57 841 281 62 679 916


impôts sur le bénéfice 19 697 980 13 567 707 14 702 696

Dotations/amortissements et provisions 34 915 763 38 104 100 35 810 986


CFB 138 589 342 109 513 088 113 193 598
Source : Nos recoupements à partir des données recueillies au niveau de l’ONAlait.

D’après ces résultats trouvés, nous constatons que l’entreprise peut faire face a ces
engagements durant la période étudie (2010, 2011,2012).

88
Chapitre IV : L’analyse de l’activité de l’entreprise ONAlait de DBK

2.1.3.2 Le cash flow net (CFN)

Cash flow net = Résultat net + dotations aux amortissements + dotations aux provisions (à
caractère de réserve)

Tableau n°34 : Le cash flow net U.M: DA

Désignation 2010 2011 2012

Résultat net 83 975 599 57 841 281 62 679 916


Dotations/amortissements et provisions 34 915 763 38 104 100 35 810 986
CFN 118 891 362 95 945 381 98 490 902
Source : Nos recoupements à partir des données recueillies au niveau de l’ONAlait.

D’après le tableau, nous constatons que les résultats obtenus montrent que l’entreprise
ONAlait de DBK à une forte capacité potentielle de croissance durant les trois exercices, donc
cette entreprise s’autofinance entièrement.

2.1.2. L’analyse de la rentabilité

Comme la rentabilité pose parfois de délicats problèmes de mesure ; nous allons nous
limiter dans le cadre de ce travail aux ratios de la rentabilité économique, financière et
commerciale.

2.1.2.1. La rentabilité commerciale

Pour notre cas de l’ONAlait la rentabilité commerciale se calcul a partir de tableau


suivant.

Tableau n°35 : La rentabilité commerciale U.M : DA

Désignations 2010 2011 2012


Résultat net (RN)
83 975 599 57 841 281 62 679 916
Chiffre d’affaires (CA) 1 919 559 210 2 073 123 947 2 176 780 144

RC= RN/CA*100% 4,37% 2,79% 2,87%

Source : Nos recoupements à partir des données recueillies au niveau de l’ONAlait.

89
Chapitre IV : L’analyse de l’activité de l’entreprise ONAlait de DBK

Nous constatons que l’entreprise ONAlait de DBK est très rentable en 2010 par
rapport à 2011 et 2012. Cette baisse est due à l’augmentation des charges de l’entreprise.

Les chiffres observés sont des résultats encouragent pour toute entreprise industrielle.

2.1.2.2. La rentabilité économique

Le tableau ci- après nous permet de calculer le ratio de rentabilité économique

Tableau n°36: La rentabilité économique U.M : DA

Désignation 2010 2011 2012


Résultat net (RN)
83 975 599 57 841 281 62 679 916
Total d’actif 980 544 304 1 019 365 001 1 161 537 350

RC= RN/total d’actif*100% 8,56% 5,67% 5,39%

Source : Nos recoupements à partir des données recueillies au niveau de l’ONAlait.

Nous constatons que ces résultats prouvent que l’entreprise ONAlait est très rentable
durant les trois exercices, même avec la baisse observée durant les deux exercices 2011 et
2012.
Donc cette entreprise a utilisé touts ces actifs pour générer ses bénéfices. Donc il est
opportun de mesurer la rentabilité qu’elle génère sur ces investissements.

2.1.2.3. La rentabilité financière

Le tableau ci- dessus nous permet de calculer le ratio de rentabilité financière

Tableau n°37: La rentabilité financière U.M : DA

Désignation 2010 2011 2012


Résultat net (RN) 83 975 599 57 841 281 62 679 916
Capitaux propres (CP) 544 606 615 602 447 896 665 127 812
RC= RN/CP*100% 15,41% 9,60% 9,42%
Source : Nos recoupements à partir des données recueillies au niveau de l’ONAlait.

Nous avons constaté que la rentabilité financière de l’entreprise ONAlait de DBK est
suffisamment large comparée à la norme, cette situation est très bonne durant les trois

90
Chapitre IV : L’analyse de l’activité de l’entreprise ONAlait de DBK

exercices (2010, 2011,2012) étudiés. Cette rentabilité reste toujours à la disposition de


l’entreprise ONAlait de DBK pour sont autofinancement.

Conclusion
Pour l’analyse de l’activité de l’entreprise ONAlait de DBK, le document centrale est
le compte de résultat, à partir de quel sont calculés, notamment, les soldes intermédiaires de
gestion et la capacité d’autofinancement.
Après avoir étudié et calculé les différentes rentabilités, nous pouvons donc
confirmer notre deuxième hypothèse, que nous avons supposé sur l’ONAlait, et de donner
un jugement, qu’elle est très rentable, et cela grâce à son activité.
Donc l’entreprise ONAlait de DBK pourra faire face à ses engagements et continue
son cycle d’exploitation.

91
Conclusion générale

Au terme de notre travail de recherche, nous avons distingué que l’analyse financière
est un élément central du diagnostic d’entreprise, même si elle n’éclaire qu’un aspect partiel.

D’une part, l’analyse financière apporte une contribution essentielle au diagnostic


d’entreprise, c'est-à-dire que les variables financières assument un rôle central dans la
finalisation, le contrôle et, plus généralement, dans la régulation de l’activité de l’entreprise
et de ses processus de gestion.

D’autre part, dans l’analyse des difficultés d’entreprise, le diagnostic financier


apporte un éclairage particulièrement précieux, non parce que les causes des défaillances
seraient principalement financières, mais parce que ces causes se traduisent toujours,
directement ou indirectement, par une dégradation de la situation et des performances que
les indicateurs financiers sont parfaitement aptes à refléter.

D’après notre analyse du cas de l’entreprise ONAlait de DBK, il importe de faire la


revue des grandes lignes qui la composent et de présenter brièvement les résultats, auxquels
nous avons abouti.

L'analyse des équilibres financiers a abouti au résultat selon lequel la structure


financière de l’ONAlait est saine et lui permet de garder un équilibre. En effet, l’ONAlait
présente des bilans bien structurés à l'actif et au passif avec des résultats positifs ; un fonds
de roulement net largement positif, un Besoin Fonds de Roulement également positif, une
capacité d'emprunt, une trésorerie positive chaque année ; une « bonne » liquidité générale et
un degré de solvabilité importante. Tous ces éléments nous ont permis de confirmer notre
première hypothèse selon laquelle la structure financière de l’ONAlait est saine et lui permet
d'atteindre son équilibre financier.

Nous avons constaté que cette entreprise présente, durant la période analysée, un
niveau de rentabilité aux différents niveaux, économique financier et commercial. Avec ces
rentabilités et quand nous avons calculé la CAF, l'analyse nous a montré que l’ONAlait,
durant toute la période, a été en mesure de s'autofinancer chaque année. La CAF et les ratios
calculés à ce sujet confirme ce constat. Ces résultats nous ont permis de confirmer notre
deuxième hypothèse selon laquelle la rentabilité de l’ONAlait est suffisante et lui permet de
s’autofinancement.
92
Conclusion générale

Nous avons vu, grâce aux données chiffrées de notre travail de recherche, que
l’ONAlait est en pleine croissance pendant la période étudiée. Et cela est dû à la position
dominante qu’occupe l’ONAlait sur le segment lait pasteurisé ce qui signifie que la
productivité est forte voir efficacité et efficience dans son activité y compris la maîtrise des
coûts. Cependant, concernant les produits laitiers divers, ceux-ci subissent une forte
concurrence, bien que l’ONAlait possède un avantage sur ce segment grâce à un personnel
capitalisant une longue expérience dans ce domaine (un label et un capital confiance vis-à-
vis de sa clientèle, à l’échelle nationale).

Nous ne saurions terminer ce travail sans émettre quelques suggestions et


recommandations à l’endroit de la direction de l’ONAlait, vu les contraintes rencontrées au
cours de notre recherche et les faiblesses que nous avons remarqué.

Pour que l’entreprise pérennise son activité, nous suggérons ce qui suit :

L’ONAlait se trouve dans une situation où ses actifs circulants tournent plus vite que
ses dettes à court terme. Cette situation signifie que le terme moyen des actifs circulants est
plus rapproché que celui des dettes à court terme. Dans ce cas, l’entreprise réalise des actifs
liquides plus vite qu’elle ne règle ses dettes. En effet, dans ces conditions, l’équilibre
financier est compatible non seulement avec un fonds de roulement net de faible montant,
mais même dans certains cas, avec un fonds de roulement net négatif.

Vu ses ressources permanents, l’ONAlait doit contribuer :

 soit à la diminution ses capitaux permanents ; par la distribution des réserves ; par la
distribution du résultat, par le remboursement anticipé des actionnaires
« Amortissement du capital » ; par le remboursement anticipé des dettes à long et
moyen terme.
 soit à l’augmentation des immobilisations en menant des opérations d’investissement
(investissement corporels, incorporels et financiers).

Quant à ses ressources d’exploitation, non utilisé, l’entreprise doit :

 augmenter les valeurs réalisables en encourageant les ventes à crédit ;

93
Conclusion générale

 ou diminuer ses achats à crédit (diminution des dettes à court terme) ;


 ou allongement des délais clients ;
 ou réduction du crédit fournisseur.

Nous pouvons rajouter en plus des recommandations ci-dessus, quelques


orientations générales qui peuvent concernées l’ONAlait. Il s’agit par exemple :

 L’ONAlait doit augmenter la quantité des produits qu’elles fabriquent, afin de


combler l’insuffisance dans la satisfaction de la forte demande de ses produits.
Cependant l’ONAlait doit élargir ses activités de production par diversification des
produits quels ne produit pas comme le fromage fondu et d’autres dérivés (yaourt,
« petits-suisses », etc.).
 Toutes les laiteries qui se trouve sur le territoire national doivent contribuer pour
encourager les éleveurs qui leurs fournie le lait cru, car ces derniers est très important
pour diminuer l’utilisation de la poudre du lait (matière première pour la production
du lait) qui a connu une croissance dans ces dernières années.
 Réorganiser le département finance en ajoutant un service d’analyse financière pour
mieux suivre l’évolution de la laiterie.

94
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

I- OUVRAGES

 BARREAU Jean, DELAHAYE Jacqueline et Florence, Gestion financière, Ed


DUNOD, 14éme édition, 2005.
 BERGERON. M, La gestion moderne théorique et cas, Ed Gaétan, Paris, 1984.
 BERZILE. R, Analyse financière, Edition HRW, Montréal, 1989.
 BLANCHETTE Michel, Ratios financiers et outils connexes, 2012.
 BRIOT Fabrice, Gestion financière, Ed DUNOD, France, 2007.
 BRUSLERIE Hubert, Analyse financière, Ed DUNOD ,4eme édition, 2010.
 BRUSLERIE Hubert, Analyse financière, Ed DUNOD, Paris, Août 2000.
 CAPIEZ Alain, Eléments de gestion financière, Ed MASSON, 1998, France.
 CHAMBOST Ibabelle, CUYAUBERE Thierry, Gestion financière, 3éme
édition, DUNOD, 2006.
 COHEN Elie, Analyse financière, Ed Economica, 6éme édition, 2006.
 COLASSE. B, La gestion financière de l'entreprise, Edition PUF, Paris, 1993.
 CONSO. P. et COTTA. A, Gestion financière de l'entreprise, Edition Dunod,
1998.
 DEPRER.M, DUVANT.M, Analyse financière, Ed Techniplus ,2007.
 GINGLIGNER. E, Gestion financière de l'entreprise, Ed Dalloz, 1991.
 LANGOIS .G et MOLLET .M, Manuel de gestion financière, Ed BERTI,
2006.
 LAURENT.P, BOUARD. F, Economie d’entreprise, Les Editions
d’Organisations, 1997.
 LAUZER .P et TELLER. R, Contrôle de gestion et budget, 5e édition, Ed
SIREY, 1989.
 LOTMANI.N, Analyse financière, Edition Pages Bleues, 2011.
 MARIO. Alain, Analyse financière, Edition DONAD, 4éme édition, Paris,
2007.
 MELYON Gérard, « Gestion financier »,4éme édition, Edition Bréal, 2007.
 MEUNIER-ROCHER Béatrice, Le diagnostic financier, Ed d’Organisation,
France, 2003.
 PAULINE Able, L’importance du diagnostic financier dans une entreprise,
2010.
 RIVET Alain, Gestion Financière : Analyse et politique financière de
l’entreprise, Ed Ellipses 2003.
 SIMERAY.J.P, Le contrôle de gestion, 3ème éd., Ed PUF, Paris, 1969.
 SOLNIK Bruno, Gestion financière, 3e édition, Nathan Edition, 1988.
 SOLNIK. B, Gestion financière, Ed Dunod, 6ème éd, Paris, 2001.
 TERRY.G.R. et FRANKLIN.S, Principe de management, Ed Economica,
Paris, 1985.
 THIBANT Jean Pierre, Analyse financière de la PME, 2eme éd, 2001.
 THIBAUT Jean – Pierre, Le diagnostique d’entreprise, Ed Société d’édition et
de diffusion pour la formation, Corence, 1989, P 21.
 ZITOUN Tayeb, Analyse financière, Ed BERTI, Alger, 2003.

II- REVUES, ARTICLES ET COMMUNICATIONS

 Documents interne de l’ONAlait, le service comptabilité et finance.

 Mr AROUNA B, conférence sur : Analyse financière 2012 ‐ 2013.

 YERMECHE Salah, situation de marché de lait à T.O et encadrement des

activités commerciale, Publié dans El Watan le 04 - 06 – 2015.

 ZINEB. M, L'Algérie s'aligne sur les normes internationales, le jeune

indépendant du 20/03/2008.
III- THÈSES ET MÉMOIRES

 AIDER. M, La gestion financière de l’entreprise, Mémoire de fin d’étude,


Promotion 2012.
 AZOUG.N & BEN AHMED. L, L’analyse financière de l’entreprise, Mémoire
de fin d’étude, Promotion 2013.

IV- TEXTES RÉGLEMENTAIRES

 Article 25 Loi n° 07-11 du 25 novembre 2007 portant système comptable


financier, J.O.R.A n° 74.
 Arrêté du 26 Juillet 2008 fixant le contenu et la présentation des états financiers,
J.O.R.A N° 19 du 25/03/2009.

VI- WEBOGRAPHIE

 http://fr,wekipedia.org./wintil/ portefeuille de produits Consulté le 19/11/2015.


 http ://www.algerie-focus.com /2015 /11/les- importations-du-lait-bondissent-
de-61-100624.
 http://almanach-dz.com/index.php?op=fiche&fiche=49.
 http://www.algerie-dz.com/article1866.html.
 https://www.cafedelabourse.com/lexique/definition/rentabilite, consulté le
07/07/2015.
LAITERIE D-B-K
LAITERIE DRAA BEN KHADDA
RUE KARRI AHMED DRAA BEN KHADDA

Bilan actif (2010)


ACTIF 2010 2010 2010
BRUT AMORT- PROV NET
-ACTIF IMMOBILISE (NON COURANT)
-Ecart d’acquisition (ou good Will) 0.00 0.00 0.00

-Immobilisations incorporelles 105 376 000.00 320 255.00 105 055 745.00
-Immobilisations corporelles
-Terrains 70 645 060.00 0.00 70 645 060.00
-Bâtiments 323 541 658.00 263 820 560.00 59 721 098.00
-Installations techniques, matérielles et 402 100 210.00 375 300 700.00 26 799 510.00
outillages
-Autres immobilisations corporelles 133 235 098.00 87 613 813.00 52 284 040.00

-Immobilisations encours 156 278 321.00 156 278 321.00


-Immobilisations financières 26 144 233.00 26 144 233.00
-Titres mis en équivalence-entreprises
associées
-Autres participations et créances
rattachées
-Autres titres immobilisés
-Prêts et autres actifs financiers non 26 144 233.00 26 144 233.00
courants
-Impôts différés actif 19 306 940.00 19 306 940.00

-TOTAL ACTIF NON COURANT 1 236 627 520.00 720 392 573.00 516 234 947.00

-ACTIF COURANT
-Stocks encours 178 065 630.00 26 509 845.00 151 555 785.00
CREANCES ET EMPLOIS ASSIMILES
-Clients 98 520 550.00 55 350 900.00 43 169 650.00
-Autres débiteurs 160 366 844.00 0.00 160 366 844.00
-Impôts 28 270 506.00 0.00 28 270 506.00
-Autres actifs courants 0.00 0.00 0.00
DISPONIBILITES ET ASSIMILES
-Placements et autres financiers
courants 110 946 572.00 0.00 110 946 572.00
-Trésorerie
546 170 102.00 81 860 745.00 464 309 357.00
-TOTAL ACTIF COUTANT
1 782 797 622.00 802 253 318.00 980 544 304.00
TOTAL GENERAL ACTIF
LAITERIE D-B-K
LAITERIE DRAA BEN KHADDA
RUE KARRI AHMED DRAA BEN KHADDA

Bilan passif (2010)


Passif 2010
-CAPITAUX PROPRES
-Capital émis (ou compte de l’exploitant) 200 000 000.00
-Capital non appelé
-Primes et réserves (réserves consolidées (1)) 260 631 016.00
-Ecart de réévaluation
-Ecart d’équivalence
-Résultat net 83 975 599.00
-Autres capitaux propres-report à nouveau

PART DE LA SOCIETE CONSOLIDANTE (1) 0.00


PART DES MINORITAIRES (1) 0.00
TOTAL I = 544 606 615.00

-PASSIF NON COURANT


-Emprunts et dette financières 0.00
-Impôts (différés et provisionnés) 0.00
-Autres dettes non courantes 0.00
(droits du concédant)
-Provisions et produits comptabilisés d’avance 60 665 542.00

TOTAL II= 60 665 542.00

-PASSIF COURANT
-Fournisseurs et comptes rattachés 250 361 989.00
-Impôts 45 192 375.00
-Autres dettes 79 717 783.00

Trésorerie passif

TOTAL III= 375 271 547.00


TOTAL GENERAL PASSIF =
980 544 304.00
LAITERIE D-B-K
LAITERIE DRAA BEN KHADDA
RUE KARRI AHMED DRAA BEN KHADDA

COMPTE DE RESULTAT

Au 31/12/2010

Désignation 2010 2009


VENTES DE MISES &PRODUITS FINIS ET PRESTATIONS S/CES. 191 955 9210.00
PRODUCTION STOCKEE OU DESTOCKEE 11 633 379.00
SUBVENTIONS D’EXPLOITATION

PRODUCTION DE L’EXERCICE 1 931 192 589.00 0


ACHATS CONSOMMES 1 569 770 352.00
SERVICES EXTERIEURS ET AUTRES CONSOMMATIONS 31 761 550.00

CONSOMMATION DE L’EXERCICE 1 601 531 902.00 0


VALEUR AJOUTEE D’EXPLOITATION 329 660 687.00 0
CHARGE DE PERSONNEL 170 406 213.00
IMPOTS, TAXES ET VERSEMENTS ASSIMILES 15 826 426.00

EXCEDENT BRUT D’EXPLOITATION 143 428 048.00 0


AUTRES PRODUIT OPERATIONNELS 2 810 896.00
AUTRES CHARGES OPERATIONNELLES 4 987 359.00
DOTATIONS AUX AMORTS.,PROV. ET PERTES DE VALEUR 34 915 763.00
REPRISE SUR PERTES DE VALEUR ET PROVISIONS 122 675.00
RESULTAT OPERATIONNEL 106 458 497.00 0

PRODUITS FINANCIERS 545 230.00


CHARGES FINANCIERS 3 330 148.00
RESULTAT FINANCIER -2 784 918.00
RESULTAT ORDINAIRE AVANT IMPOTS 103 673 579.00 0
ELEMENTS EXTRAORDINAIRES (PRODUITS)
ELEMENTS EXTRAORDINAIRES (CHARGES)
RESULTAT EXTRAORDINAIRES
IMPOTS EXIGIBLES SUR RESULTATS ORDINAIRES 19 697 980.00
IMPOTS DIFFERES (variations/RESULTATS ORDINAIRES

TOTAL DES PRODUITS DES ACTIVITES ORDINAIRES 1 934 671 930.00 0

TOTAL DES CHARGES DES ACTIVITES ORDINAIRES 1 850 695 791.00 0

RESULTAT NET DES ACTIVITES ORDINAIRES 83 975 599.00 0


RESULTAT DE L’EXERCICE 83 975 599.00 0
LAITERIE D-B-K
LAITERIE DRAA BEN KHADDA
RUE KARRI AHMED DRAA BEN KHADDA

Bilan actif (2011)


ACTIF 2011 2011 2011
BRUT AMORT- PROV NET
-ACTIF IMMOBILISE (NON COURANT)
-Ecart d’acquisition (ou good Will) 0.00 0.00 0.00

-Immobilisations incorporelles 105 376 000.00 415 965.00 104 960 035.00
-Immobilisations corporelles
-Terrains 70 645 060.00 0.00 70 645 060.00
-Bâtiments 323 541 658.00 268 401 160.00 55 140 498.00
-Installations techniques, matérielles et 463 775 085.00 402 065 735.00 61 709 350.00
outillages
-Autres immobilisations corporelles 177 887 085 .00 87 613 813.00 90 273 786.00
-Immobilisations encours 164 904 498.00 0.00 164 904 498.00
-Immobilisations financières 1 896 232.00 1 896 232.00
-Titres mis en équivalence-entreprises
associées
-Autres participations et créances
rattachées
-Autres titres immobilisés
-Prêts et autres actifs financiers non 1 896 232.00 1 896 232.00
courants
-Impôts différés actif 21 196 689.00 21 196 689.00

-TOTAL ACTIF NON COURANT 1 329 222 921.00 758 496 673.00 570 726 248.00

-ACTIF COURANT
-Stocks encours 129 162 348.00 10 916 234.00 118 246 114.00

CREANCES ET EMPLOIS ASSIMILES


-Clients 98 520 550.00 25 350 900.00 73 169 650.00
-Autres débiteurs 120 275 133.00 0.00 120 275 133.00
-Impôts 12 002 481.00 0.00 12 002 481.00
-Autres actifs courants 0.00 0.00 0.00

DISPONIBILITES ET ASSIMILES
-Placements et autres financiers
courants 124 945 375.00 0.00 124 945 375.00
-Trésorerie
489 698 525.00 36 267 134.00 448 638 753.00
-TOTAL ACTIF COUTANT

TOTAL GENERAL ACTIF 1 814 128 808.00 794 763 807.00 819 365 001.00
LAITERIE D-B-K
LAITERIE DRAA BEN KHADDA
RUE KARRI AHMED DRAA BEN KHADDA

Bilan passif (2011)


Passif 2011
-CAPITAUX PROPRES
-Capital émis (ou compte de l’exploitant) 200 000 000.00
-Capital non appelé
-Primes et réserves (réserves consolidées (1)) 260 631 016.00
-Ecart de réévaluation
-Ecart d’équivalence
-Résultat net 57 841 281.00
-Autres capitaux propres-report à nouveau 83 975 599.00

PART DE LA SOCIETE CONSOLIDANTE (1) 0.00


PART DES MINORITAIRES (1) 0.00
TOTAL I = 602 447 896

-PASSIF NON COURANT


-Emprunts et dette financières 0.00
-Impôts (différés et provisionnés) 0.00
-Autres dettes non courantes 0.00
(droits du concédant)
-Provisions et produits comptabilisés d’avance 71 015 148.00

TOTAL II= 71 015 148.00

-PASSIF COURANT
-Fournisseurs et comptes rattachés 209 013 097.00
-Impôts 51 971 230.00
-Autres dettes 84 917 630.00

Trésorerie passif

TOTAL III= 345 901 957.00


TOTAL GENERAL PASSIF =
1019 365 001.00
LAITERIE D-B-K
LAITERIE DRAA BEN KHADDA
RUE KARRI AHMED DRAA BEN KHADDA

COMPTE DE RESULTAT

Au 31/12/2011

Désignation 2011 2010


VENTES DE MISES &PRODUITS FINIS ET PRESTATIONS S/CES. 2 073 123 947.00 1 919 559 210.00
PRODUCTION STOCKEE OU DESTOCKEE 10 237 374.00 11 633 379.00
SUBVENTIONS D’EXPLOITATION

PRODUCTION DE L’EXERCICE 2 083 361 321.00 1 931 192 589.00


ACHATS CONSOMMES 1 742 445 091.00 1 569 770 352.00
SERVICES EXTERIEURS ET AUTRES CONSOMMATIONS 33 032 012.00 31 761 550.00

CONSOMMATION DE L’EXERCICE 1 775 477 103.00 1 601 531 902.00


VALEUR AJOUTEE D’EXPLOITATION 307 884 218.00 329 660 687.00
CHARGE DE PERSONNEL 178 926 524.00 170 406 213.00
IMPOTS, TAXES ET VERSEMENTS ASSIMILES 15 826 426.00 15 826 426.00

EXCEDENT BRUT D’EXPLOITATION 113 131 268.00 143 428 048.00


AUTRES PRODUIT OPERATIONNELS 2 951 441.00 2 810 896.00
AUTRES CHARGES OPERATIONNELLES 4 688 117.00 4 987 359.00
DOTATIONS AUX AMORTS.,PROV. ET PERTES DE VALEUR 38 104 100.00 34 915 763.00
REPRISE SUR PERTES DE VALEUR ET PROVISIONS 147 210.00 122 675.00
RESULTAT OPERATIONNEL 73 437 702.00 106 458 497.00

PRODUITS FINANCIERS 468 898.00 545 230.00


CHARGES FINANCIERS 2 497 611.00 3 330 148.00
RESULTAT FINANCIER -2 028 713.00 -2 784 918.00
RESULTAT ORDINAIRE AVANT IMPOTS 71 408 989.00 103 673 579.00
ELEMENTS EXTRAORDINAIRES (PRODUITS)
ELEMENTS EXTRAORDINAIRES (CHARGES)
RESULTAT EXTRAORDINAIRES
IMPOTS EXIGIBLES SUR RESULTATS ORDINAIRES 13 567 708.00 19 697 980.00
IMPOTS DIFFERES (variations/RESULTATS ORDINAIRES
TOTAL DES PRODUITS DES ACTIVITES ORDINAIRES 2 086 928 870.00 1 934 671 930.00
TOTAL DES CHARGES DES ACTIVITES ORDINAIRES 2 029 087 589.00 1 850 695 791.00
RESULTAT NET DES ACTIVITES ORDINAIRES 57 841 281.00 83 975 599.00
RESULTAT DE L’EXERCICE 57 841 281.00 83 975 599.00
LAITERIE D-B-K
LAITERIE DRAA BEN KHADDA
RUE KARRI AHMED DRAA BEN KHADDA

Bilan actif (2012)


ACTIF 2012 2012 2012
BRUT AMORT- PROV NET
-ACTIF IMMOBILISE (NON COURANT)
-Ecart d’acquisition (ou good Will) 0 .00 0.00 0.00
-Immobilisations incorporelles 105 376 000.00 499 158.00 104 876 842.00
-Immobilisations corporelles
-Terrains 70 645 060.00 0.00 70 645 060.00
-Bâtiments 323 541 658.00 248 401 160.00 75 140 498.00
-Installations techniques, matérielles 478 849 612.00 422 169 022.00 56 680 590.00
et outillages
-Autres immobilisations corporelles 189 789 320.00 98 657 719.00 91 131 601.00

-Immobilisations encours 164 572 640 .00 0.00 164 572 640 .00
-Immobilisations financières 1 276 212.00 1 276 212.00
-Titres mis en équivalence-entreprises
associées
-Autres participations et créances
rattachées
-Autres titres immobilisés
-Prêts et autres actifs financiers non 1 276 212.00 1 276 212.00
courants
-Impôts différés actif 21 246 920.00 21 246 920.00
-TOTAL ACTIF NON COURANT 1 355 297 422.00 769 727 059.00 585 570 363.00

-ACTIF COURANT
-Stocks en cours 122 078 583.00 11 462 046.00 110 616 537.00

CREANCES ET EMPLOIS ASSIMILES


-Clients 103 446 577.00 22 308 792.00 81 137 785.00

-Autres débiteurs 201 804 540.00 0.00 201 804 540.00

-Impôts 13 640 989 .00 0.00 13 640 989 .00

-Autres actifs courants 0.00 0.00 0.00

DISPONIBILITES ET ASSIMILES
-Placements et autres financiers
courants
-Trésorerie 168 731 136.00 0.00 168 731 136.00

-TOTAL ACTIF COUTANT 609 737 825.00 33 770 838.00 575 966 987.00

TOTAL GENERAL ACTIF 1 985 035 247.00 823 497 897.00 1 161 537 350.00
LAITERIE D-B-K
LAITERIE DRAA BEN KHADDA
RUE KARRI AHMED DRAA BEN KHADDA

Bilan passif (2012)


Passif 2012
-CAPITAUX PROPRES
-Capital émis (ou compte de l’exploitant) 200000000.00
-Capital non appelé
-Primes et réserves (réserves consolidées (1)) 260 631 016.00
-Ecart de réévaluation
-Ecart d’équivalence
-Résultat net 62 679 916.00
-Autres capitaux propres-report à nouveau 141 816 880.00

PART DE LA SOCIETE CONSOLIDANTE (1) 0.00


PART DES MINORITAIRES (1) 0.00
TOTAL I = 665 127 812.00

-PASSIF NON COURANT


-Emprunts et dette financières 0.00
-Impôts (différés et provisionnés) 0.00
-Autres dettes non courantes 0.00
(droits du concédant)
-Provisions et produits comptabilisés d’avance 79 281 798.00

TOTAL II= 79 281 798.00

-PASSIF COURANT
-Fournisseurs et comptes rattachés 261 266 370.00
-Impôts 56 700 462.00
-Autres dettes 99 160 908.00

Trésorerie passif

TOTAL III= 417 127 740.00


TOTAL GENERAL PASSIF =
1161 537 530.00
LAITERIE D-B-K
LAITERIE DRAA BEN KHADDA
RUE KARRI AHMED DRAA BEN KHADDA

COMPTE DE RESULTAT

Au 31/12/2012

Désignation 2012 2011


VENTES DE MISES &PRODUITS FINIS ET PRESTATIONS S/CES. 2 176 780 144.00 2 073 123 947.00
PRODUCTION STOCKEE OU DESTOCKEE 9 008 889.00 10 237 374.00
SUBVENTIONS D’EXPLOITATION

PRODUCTION DE L’EXERCICE 2 185 789 033.00 2 083 361 321.00


ACHATS CONSOMMES 1 829 567 346.00 1 742 445 091.00
SERVICES EXTERIEURS ET AUTRES CONSOMMATIONS 34 353 292.00 33 032 012.00

CONSOMMATION DE L’EXERCICE 1 863 920 638.00 1 775 477 103.00


VALEUR AJOUTEE D’EXPLOITATION 321 868 395.00 307 884 218.0
CHARGE DE PERSONNEL 187 461 735.00 178 926 524.00
IMPOTS, TAXES ET VERSEMENTS ASSIMILES 16 934 276.00 15 826 426.00

EXCEDENT BRUT D’EXPLOITATION 117 472 384.00 113 131 268.00


AUTRES PRODUIT OPERATIONNELS 2 951 441.00 2 951 441.00
AUTRES CHARGES OPERATIONNELLES 4 688 117.00 4 688 117.00
DOTATIONS AUX AMORTS.,PROV. ET PERTES DE VALEUR 35 810 986.00 38 104 100.00
REPRISE SUR PERTES DE VALEUR ET PROVISIONS 176 652.00 147 210.00
RESULTAT OPERATIONNEL 80 101 374.00 73 437 702.00

PRODUITS FINANCIERS 403 252.00 468 898.00


CHARGES FINANCIERS 3 122 014.00 2 497 611.00
RESULTAT FINANCIER -2 718 762.00 -2 028 713.00
RESULTAT ORDINAIRE AVANT IMPOTS 77 382 612.00 71 408 989.00
ELEMENTS EXTRAORDINAIRES (PRODUITS)
ELEMENTS EXTRAORDINAIRES (CHARGES)
RESULTAT EXTRAORDINAIRES
IMPOTS EXIGIBLES SUR RESULTATS ORDINAIRES 14 702 696.00 13 567 708.00
IMPOTS DIFFERES (variations/RESULTATS ORDINAIRES

TOTAL DES PRODUITS DES ACTIVITES ORDINAIRES 2 189 320 378.00 2 086 928 870.00
TOTAL DES CHARGES DES ACTIVITES ORDINAIRES 2 126 640 462.00 2 029 087 589.00
RESULTAT NET DES ACTIVITES ORDINAIRES 62 679 916.00 57 841 281.00
RESULTAT DE L’EXERCICE 62 679 916.00 57 841 281.00
ANNEXE 10 : TABLEAUX RELATIFS AUX SOLDES INTERMIDIAIRES DE GESTION (Entreprises ONAlait
2010-2012)

Tableau n° : SIG de l’année 2010 U.M : DA

Désignation Charges Produits


Ventes de M/ses& Produit finis et Prestations S/ces 1 919 559 210
Chiffre d’affaire (CA) 1 919 559 210
Productions vendues 1 919 559 210
Productions stockée ou déstockée 11 633 379
Productions de l’exercice 1 931 192 589
Productions de l’exercice 1 931 192 589
Achats consommées 1 569 770 352
Services extérieurs et autres consommations 31 761 550
Valeurs ajoutes (VA) 329 660 902
Valeurs ajoutes 329 660 902
Charges de personnel 170 406 213
Impôts, taxes et versements assimiles 15 826 426

Excédent brut d’exploitation (EBE) 143 428 048


Excédent brut d’exploitation (EBE) 143 428 048
Autres produits opérationnels 2 810 896
Autres charges opérationnels 4 987 359
Reprise sur perte de valeur et provisions 122 675
Dotations aux amortissements, provision et perte de 34 915 763
valeur

Résultat d’exploitation hors produits et charges 106 458 497


financiers
Résultat d’exploitation hors produits et charges 106 458 497
financiers 545 230
Produits financiers 3 330 148
Charges financières
Résultat courant avant impôts 103 673 579
Résultat courant avant impôts 103 673 579
IBS (19%) 19 697 980
Résultat net 83 975 599

Sources : nous même à partir de l’annexe n°03.


2.1.2 Le SIG de L’année 2011

Tableau n°23 : Le SIG de L’année 2011 U.M : DA

Désignation Charges Produits


Ventes de M/ses& Produit finis et Prestations S/ces 2 073 123 947
Chiffre d’affaire (CA) 2 073 123 947
Productions vendues 2 073 123 947
Productions stockée ou déstockée 10 237 374
Productions de l’exercice 2 083 361 321
Productions de l’exercice 2 083 361 321
Achats consommées 1 742 445 092
Services extérieurs et autres consommations 33 032 012
Valeurs ajoutes (VA) 307 884 218
Valeurs ajoutes 307 884 218
Charges de personnel 178 926 524
Impôts, taxes et versements assimiles 15 826 426

Excédent brut d’exploitation (EBE) 113 131 268


Excédent brut d’exploitation (EBE) 113 131 268
Autres produits opérationnels 2 951 441
Autres charges opérationnels 4 688 117
Reprise sur perte de valeur et provisions 147 210
Dotations aux amortissements, provision et perte de 38 104 100
valeur

Résultat d’exploitation hors produits et charges 73 437 702


financiers
Résultat d’exploitation hors produits et charges 73 437 702
financiers 468 898
Produits financiers 2 497 611
Charges financières
Résultat courant avant impôts 71 408 989
Résultat courant avant impôts 71 408 989
IBS (19%) 13 567 707
Résultat net 57 841 281

Sources : nous même à partir de l’annexe n°06.


Tableau n°24: Le SIG de l’année 2012 U.M : DA

Désignation Charges Produits


Ventes de M/ses& Produit finis et Prestations S/ces 2 176 780 144
Chiffre d’affaire (CA) 2 176 780 144
Productions vendues 2 176 780 144
Productions stockée ou déstockée 9 008 889
Productions de l’exercice 2 185 789 033
Productions de l’exercice 2 185 789 033
Achats consommées 1 829 567 346
Services extérieurs et autres consommations 34 353 292
Valeurs ajoutes (VA) 321 868 395
Valeurs ajoutes 321 868 395
Charges de personnel 187 461 735
Impôts, taxes et versements assimiles 16 934 276

Excédent brut d’exploitation (EBE) 117 472 384


Excédent brut d’exploitation (EBE) 117 472 384
Autres produits opérationnels 2 951 441
Autres charges opérationnels 4 688 117
Reprise sur perte de valeur et provisions 176 652
Dotations aux amortissements, provision et perte de 35 810 986
valeur

Résultat d’exploitation hors produits et charges 80 101 374


financiers
Résultat d’exploitation hors produits et charges 80 101 374
financiers 403 252
Produits financiers 3 122 014
Charges financières
Résultat courant avant impôts 77 382 612
Résultat courant avant impôts 77 382 612
IBS (19%) 14 702 696
Résultat net 62 679 916

Sources : nous même à partir de l’annexe n°09.


Table des matières

Remerciements
Dédicaces
Liste des abréviations
Liste des tableaux
Liste des figures et schémas
Sommaire

Introduction
générale…………………………………….………………………………………………….1

Chapitre I : Le cadre théorique de l’analyse financière


Introduction .............................................................................................................................. 5
Section 1 : Analyse financière et ses sources d’information ................................................. 5
1.1. Définitions, objectifs et utilisateurs de l’analyse financière .......................................... 5
1.1.1. Définition ......................................................................................................................... 6
1.1.2. Objectifs de l’analyse financière ................................................................................... 6
1.1.2.1. La contrainte de solvabilité: « équilibres financiers » et risque de faillite ............. 7
1.1.2.2. L’appréciation des performances économiques et financières. .............................. 7
1.1.3. Utilisateurs de l’analyse financière ............................................................................... 8
1.1.3.1. Le recours à une analyse interne par les responsables de l’entreprise .................. 8
1.1.3.2. Le recours à l’analyse externe par les partenaires de l’entreprise ........................ 8
1.2. Les Sources d’information de l’analyse financière ........................................................ 9
1.2.1. La production de l’information comptable et financière par les entreprises ......... 9
1.2.2. Les limites de l’information comptable et la nécessité d’informations extra-
comptables pour le diagnostic financier .............................................................................. 10
Section 2 : Démarche et instruments de l’analyse financière ............................................. 11
2.1. Démarche de l’analyste financier................................................................................... 11
2.1.1. Le principe de la démarche du diagnostic ................................................................. 11
2.1.2. Le déroulement de la démarche ................................................................................. 11
2.1.3. Le déclenchement et l’orientation du diagnostic. ...................................................... 12
2.1.4. Diagnostic financier et diagnostic d’entreprise ........................................................ 12
2.2. Instruments de l’analyse financière ............................................................................... 14
2.2.1. Les documents comptables .......................................................................................... 14
2.2.1.1. Le bilan comptable .................................................................................................... 14
a) Les éléments du bilan selon le SCF ............................................................................... 15
b) La structure d’ensemble du bilan selon le SCF............................................................ 17
2.2.1.2. Le compte de résultat ................................................................................................ 18
a) Définition ......................................................................................................................... 19
b) La structure d’ensemble du compte de résultat selon le SCF .................................... 19
2.2.2. La méthode des ratios .................................................................................................. 22
2.2.2.1. Définitions de ratio .................................................................................................... 22
2.2.2.2. Le classement des ratios ............................................................................................ 23
Conclusion ............................................................................................................................... 24
Chapitre II : La présentation de l’entreprise ONAlait de DBK
Introduction ............................................................................................................................ 25
Section 1 : L’entreprise et la gestion ..................................................................................... 25
1.1. Quelques notions sur l’entreprise ................................................................................. 25
1.1.1. Définition de l’entreprise ............................................................................................. 25
1.1.2. Typologie des entreprises ............................................................................................. 26
1.1.2.1 La taille ........................................................................................................................ 26
1.1.2.2. La branche ................................................................................................................. 27
1.1.2.3. La filière ..................................................................................................................... 27
1.1.2.4. Le statut juridique ..................................................................................................... 27
1.1.3. Mission de l'entreprise ................................................................................................. 28
1.1.5. Croissance d'une entreprise ........................................................................................ 28
1.1.6 Portefeuille de produits ................................................................................................. 28
1.2. Gestion de l’entreprise .................................................................................................... 29
1.2.1. Les Outils de gestion .................................................................................................... 29
1.2.1.1. Les outils de prévision ............................................................................................... 30
a) Le plan stratégique ............................................................................................................ 30
b) Le plan opérationnel .......................................................................................................... 31
1.2.1.2. L’outil d'analyse ........................................................................................................ 31
Section 2 : Présentation de l’entreprise ONAlait de DBK ................................................. 32
2.1. L’analyse sectorielle ........................................................................................................ 32
2.1.1. Bref historique sur le secteur laitier ........................................................................... 32
2.1.2. La production du lait et produits laitiers en Algérie................................................. 33
2.1.3. Importation du lait en Algérie..................................................................................... 34
2.1.4. Comportement des consommateurs de lait en Algérie ............................................. 34
2.1.5. La capacité de production du lait pasteurisé au niveau de la willaya ..................... 35
2.1.6 Le positionnement des produits fromagers au niveau de la willaya ........................ 35
2.2. Présentation de l’ONAlait de DBK ................................................................................ 36
2.2.1 Objectif de la laiterie de DBK ...................................................................................... 36
2.2.2. L’effectif employé ......................................................................................................... 37
2.2.3. Capacité de production de l’ONAlait ......................................................................... 37
2.2.4 Partenariats de l’ONALlait .......................................................................................... 37
2.2.5. Organigramme de l’ONAlait de DBK ........................................................................ 38
2.2.6. Les différentes directions de la filiale et leur fonction .............................................. 39
2.2.6.1. La direction générale ................................................................................................ 39
2.2.6.2. La direction administration et finance .................................................................... 39
a)Le département administration générale.......................................................................... 39
b) Le département finance et comptabilité .......................................................................... 40
2.2.6.3. La direction technique .............................................................................................. 40
2.2.6.4. La direction commerciale ......................................................................................... 41
Conclusion ............................................................................................................................... 41
Chapitre III : L’analyse de la structure financière de l’entreprise ONAlait de DBK
Introduction ............................................................................................................................ 42
Section 01: Analyse des grandes masses du bilan financier ............................................... 42
1.1. Le bilan financier ............................................................................................................ 42
1.1.1.Du bilan comptable au bilan financier ........................................................................ 42
1.1.1.1.Les reclassements ....................................................................................................... 43
1.1.1.2. Les retraitements ....................................................................................................... 44
1.1.2. Bilan financier en grande masse ................................................................................. 44
1.1.3. Présentation des bilans en grande masse de l’ONAlait............................................ 45
1.1.3.1. Les emplois du bilan en grande masse (2010/2011/2012) ....................................... 45
1.1.3.2. Les ressources du bilan en grande masse (2010/2011/2012) .................................. 45
1.1.4. Analyse critique des bilans en grandes masses de l’ONAlait (2010, 2011, 2012) ... 46
1.2. L’équilibre financier ....................................................................................................... 46
1.2.1. Aspects théoriques sur l’équilibre financier .............................................................. 46
1.2.1.1. Le fonds de roulement ............................................................................................... 47
a) Le fonds de roulement brut ou total ................................................................................. 47
b) Le fonds de roulement propre .......................................................................................... 47
c) Le fonds de roulement étranger ........................................................................................ 47
d) Le fonds de roulement net ................................................................................................. 47
1.2.1.2. Le besoin en fonds de roulement ............................................................................. 50
a) Définition de besoin en fonds de roulement .................................................................. 51
b) Détermination de besoin en fonds de roulement .......................................................... 51
c) Les situations du besoin en fonds de roulement ........................................................... 51
1.2.1.3. La trésorerie nette ..................................................................................................... 52
a) La méthode de calcule de la trésorerie ............................................................................. 52
b)Les différentes situations de la trésorerie nette................................................................ 53
1.2.2. Analyse de l’équilibre financier de l’entreprise ONAlait (2010, 2011, 2012) ........ 53
1.2.2.1. Calcul de fonds de roulement .................................................................................. 54
1.2.2.2 Calcul de besoin en fonds de roulement ................................................................... 54
1.2.2.3. Calcul de la trésorerie nette..................................................................................... 55
1.2.3. L’évolution de fonds de roulements net, besoins en fonds de roulements et
trésorerie nette ........................................................................................................................ 55
Section 02 : L’analyse par les ratios ..................................................................................... 56
2.1. Présentation des différents ratios ................................................................................. 57
2.1.1. Les ratios de structure ................................................................................................. 57
2.1.1.1. Les ratios de liquidité ................................................................................................ 57
a) Liquidité générale ........................................................................................................... 57
b) Liquidité immédiate ........................................................................................................ 57
c) Liquidité réduite .............................................................................................................. 58
2.1.1.2. Ratio d’endettement .................................................................................................. 58
a) Ratio d’endettement global ............................................................................................ 58
b) Ratio d’endettement à terme ou autonomie structurelle ............................................. 58
2.1.1.3. Ratio de solvabilité .................................................................................................... 59
2.1.1.4. Ratio d’autonomie financier ..................................................................................... 59
2.1.2. Les ratios de gestion ..................................................................................................... 59
2.1.2.1. La rotation des stocks ............................................................................................... 60
2.1.2.2. La rotation des créances commerciales ................................................................. 60
2.1.2.3. La rotation du crédit fournisseurs .......................................................................... 61
2.2. Analyse de la structure de l’ONAlait de DBK par la méthode des ratios .................. 61
2.2.1. Ratios de structure ....................................................................................................... 61
2.2.1.1. Ratios de liquidité ...................................................................................................... 61
a) Ratio de liquidité générale................................................................................................ 61
b) Ratio de liquidité réduite ................................................................................................... 62
c) Ratio de liquidité immédiate ............................................................................................. 63
2.2.1.2. La solvabilité financière ............................................................................................ 64
2.2.1.3. Autonomie financière ................................................................................................ 65
2.2.1.4. Ratio d’endettement ................................................................................................. 65
2.2.2. Ratios de gestion .......................................................................................................... 66
2.2.2.1. Ratio de rotation de stocks ....................................................................................... 66
2.2.2.2. Délai de paiement de la clientèle .............................................................................. 67
2.2.2.3. Délai de payement accordé aux fournisseurs .......................................................... 67
Conclusion ............................................................................................................................... 69
Chapitre IV : L’analyse de l’activité de l’entreprise ONAlait de DBK
Introduction ............................................................................................................................ 70
Section 01 : L’analyse financière de la rentabilité : les soldes intermédiaires de gestion 70
1.1.Présentation des soldes intermédiaire de gestion .......................................................... 70
1.1.1. Définition et établissement du tableau des soldes intermédiaires de gestion .......... 71
1.1.2. Signification des différentes soldes intermédiaires de gestion ................................. 72
1.1.2.1. Chiffre d’affaires ....................................................................................................... 72
1.1.2.2. La marge commerciale .............................................................................................. 72
1.1.2.3. La production ............................................................................................................ 73
1.1.2.4.La valeur ajoutée ....................................................................................................... 73
1.1.2.5.L’excédent brut d’exploitation .................................................................................. 73
1.1.2.6.Le résultat d’exploitation ........................................................................................... 74
1.1.2.7.Le résultat courant ..................................................................................................... 74
1.1.2.8.Le résultat exceptionnel ............................................................................................. 74
1.1.2.9.Le résultat de l’exercice ............................................................................................. 74
2.2. L’analyse des soldes intermédiaires de gestion de l’entreprise ONAlait ................... 75
2.2.1. La présentation des soldes intermédiaires de gestion (2010, 2011, 2012) ................ 75
2.2.2. Analyse des soldes intermédiaires de gestion ............................................................. 76
2.2.2.1.Chiffre d’affaire .......................................................................................................... 77
2.2.2.2.Consommation de l’exercice ...................................................................................... 77
2.2.2.3.La valeur ajoutée ........................................................................................................ 77
2.2.2.4.L’excédent brut d’exploitation (EBE) ...................................................................... 78
2.2.2.5.Résultat opérationnel ................................................................................................. 78
2.2.2.6.Résultat courant avant impôt (RCAI) ...................................................................... 79
2.2.2.7.Résultat net ................................................................................................................. 79
Section 02 : Etude d’autofinancement et analyse de la rentabilité .................................... 80
2.1. Généralités ....................................................................................................................... 80
2.1.1. Etude d’autofinancement ............................................................................................ 80
2.1.1.1. La capacité d’autofinancement ................................................................................ 80
a)Définition ............................................................................................................................. 80
b) Les méthodes de calcules de la CAF ............................................................................... 82
2.1.1.2. L’autofinancement ................................................................................................... 83
a) La marge brute d’autofinancement (MBA) .................................................................... 83
b) La marge nette d’autofinancement .................................................................................. 83
2.1.1.3. Le cash flow ................................................................................................................ 84
a) Cash flow brut .................................................................................................................... 84
b) Cash flow net ...................................................................................................................... 84
2.1.2. Analyse de la rentabilité .............................................................................................. 84
2.1.2.1. Définition de la rentabilité ........................................................................................ 84
2.1.2.2 Type de rentabilité ..................................................................................................... 84
a) Rentabilité commerciale .................................................................................................... 84
b) Rentabilité économique ..................................................................................................... 85
c) Rentabilité financière ......................................................................................................... 85
2.2. Etude d’autofinancement et analyse de la rentabilité de l’entreprise ONAlait de
DBK ......................................................................................................................................... 85
2.1. Etude d’autofinancement .............................................................................................. 85
2.1.1 La capacité d’autofinancement .................................................................................... 86
2.1.2 La marge brute d’autofinancement ............................................................................. 86
2.1.3 Le cash flow .................................................................................................................... 87
2.1.3.1 Le cash flow brut (CFB) ............................................................................................ 87
2.1.3.2 Le cash flow net (CFN) .............................................................................................. 87
2.1.2. L’analyse de la rentabilité ........................................................................................... 88
2.1.2.1. La rentabilité commerciale ....................................................................................... 88
2.1.2.2. La rentabilité économique ....................................................................................... 89
2.1.2.3. La rentabilité financière .......................................................................................... 89
Conclusion ............................................................................................................................... 90
Conclusion générale………………………………………………………………….……91

Bibliographie

Annexes

Table des matières

Vous aimerez peut-être aussi