Mémoire de Fin D'étude

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UNIVERSITÉ MOULOUD MAMMERI DE TIZI-OUZOU

FACULTÉ DES SCIENCES ÉCONOMIQUES, COMMERCIALES ET DES


SCIENCES DE GESTION
DÉPARTEMENT DES SCIENCES FINANCIÈRES ET COMPTABILITÉ
MÉMOIRE EN VUE DE L'OBTENTION DU DIPLÔME DE MASTER
Filière : Sciences financières et comptabilité
Spécialité : FINANCE D’ENTREPRISE

Thème :

Le tableau des flux de trésorerie comme


Outil de la gestion financière au sein d'une
Entreprise. Cas de l'Algérienne Des
Eaux (ADE) de Tizi-Ouzou.

Présente par :
Dirigé par :
Mr. ADJAOUD Saïd Mohamed Mr. CHENANE Arezki, MCA
Mme. BELGAID Thilelli

Devant les Membres du jury composé de :

-Mme OUKACI Dahbia, Maitre de Conférences « A », UMMTO


-Mr CHENANE Arezki, Maitre de Conférences « A », UMMTO
-Mme KOUDACHE Lynda, Maitre assistante « A », UMMTO

Promotions 2020
Remerciements
Avant tout vous remerciant Allah tout-puissant pour nous avoir permis arrivés nous
sommes aujourd’hui espérant qu’il nous aidera pour ceux qui viennent plus tard.
Nous tenons aussi à exprimer notre sincère reconnaissance et nos plus chaleureux
remerciement à tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à l'élaboration de ce
travail en l'occurrence nos parents et nos proches et amis qui nous ont soutenu et
encouragé tout le au long de ce travail.
Un énorme merci à Mr. CHENANE AREZKI notre promoteur et du directeur pour ce
mémoire, pour toute l'aide et le temps qu'il a bien voulu me consacrer, nous ne le
remercierai jamais assez pour son aide et son soutien, sa grande passion et ses
conseils.
Un grand merci aussi à l'unité de l'ADE de Tizi-Ouzou et particulièrement à
encadreur sur place mademoiselle OUMOUHAND LYNDA chef de service du
département comptabilité et finance, qui a accepté de répondre à nos questions et
nous à expliquer tout le fonctionnement de la trésorerie et du TFT de l'unité de l’ADE
de Tizi-Ouzou.
Enfin un énorme merci pour les membres du jury qui ont eu l'amabilité d'accepter
d'évaluer ce travail et de nous donner un peu de leur temps, à qui nous tenons à
exprimer toute notre ascenseur considération.
Dédicaces
Je dédie ce mémoire à :

 La mémoire de ma grande mère que allah l'accueille dans son vaste paradis.

 Mes parents qui ont toujours cru en moi et mon toujours soutenus.

 Mes chers frères Ahmed et Redha Adjaoud.

 Ma chère sœur Adjaoud leaticia.

 Tout mes amis qui m'ont aidé et encourager .


Dédicaces
Je dé die ce modeste travail à ceux qui me pérenne la dignité, l’honneur et la joie de ma v ie
mes très chers pare nts, ma mère Djedjiga et surtout mon père Rabah à qui je dis merci pour
son soutien, patience et confiance d’ailleurs c’est grâce à lui que je suis arrivé à réaliser c e
mémoire et avoir un Master en sciences E conomiques et de Gestion.

 A tous les membres de ma grande famille BELGAID.


 A tous les membres de ma belle-famille LARABI.
 A mes deux grands-pères Faroudja et Mohamed, que dieu nous le s gardes.
 A mes très chères sœurs, Syndia et Massilia.
 A mon très cher frère, Gaya.
 A mon cher Mari Mokrane LARABI Ex étudiant de notre université,
Promotion 2010, Aujourd’hui diplômé de l’université Paris 2 Assas, je le
surnomme Mokrane le magnifique.
 A mes amis (es) que je n’aurais jamais oublié surtout Narimane, Lit icia,
Thanina.
 A la direction des eaux de Tizi ouzou.
 A toutes les personnes qui m’ont aidé de prés et de loin.

THILELLI
Liste des
Abréviations
AC : Actif Circulant
B F.R : Besoins en Fond de Roulement.
BFRE : Besoins en Fond de Roulement D’Exploitation BFRHE :
Besoin en Fond de Roulement Hors Exploitation D.C.T : Dette à Court
Terme.
C A : Chiffre d’Affaire.
D.L.M.T : Dette à Long et Moyen Terme.

E.B.E : Excédent Brut d’Exploitation.


F.R : Fonds de Roulement.
F.R.P : Fond de Roulement Propre.
F.R.E : Fond de Roulement Etranger.
FRI : Fond de roulement d’Investissement.
F.R.N : Fond de Roulement Net.
F.R.N.G : Fonds de Roulement Net Global.
IAS : International Accounting Standards ou normes comptables internationales.

IFRS : International Financial Reporting Standards ou normes d’information financière


internationale.
IASC : International Accounting Standards Committee.

KP : Capitaux Permanents
OEC : Ordre des Experts Comptables

P.M.E : Petite et Moyenne Entreprise.


PCN : Plan Comptable National

R.A.F : Ratio d’Autonomie Financière.

R.E : Ratio d’Endettement.


R.F.A.C : Ratio de Financement de l’Actif Circulant.
R.F.A.I : Ratio de Financement de l’Actif Immobilisé.
R.F.I.C.P : Ratio de Financement des Immobilisations par Capitale Propre.
R.I.F : Ratio d’Indépendance Financière.
R.L.G : Ratio de Liquidité Générale.
R.L.R : Ratio de Liquidité Réduit.
R.L.I : Ratio de Liquidité Immédiate.
R.R.E : Ratio de Rentabilité Economique.
RCAI : Résultat Courant Avant Impôts
S.I.G : Soldes Intermédiaires de Gestion.
SCF : Système Comptable et Financier.

TFT : tableau des flux de trésorerie

TVA : taxe sur la valeur ajoutée

TTC : toutes taxes comprises

TR : Trésorerie.
T.R.F : Taux de Rentabilité Financière.
V.A : Valeur Ajoutée.
V.E : Valeur d’Emission.
V.R : Valeur de Remboursement.
VI : Valeurs Immobilisées
Sommaire
Introduction générale............................................................................................................................3
Chapitre I : l'entreprise et le cadre conceptuel de la fonction financière
Introduction .............................................................................................................................6
Section I : Notions de base sur l’entreprise..............................................................................6
Section 2 : L'importance de la fonction financière aux seins de l’entreprise........................14
Section 3 : La gestion financière et le diagnostic financier....................................................22
Section 4 : La gestion financière comme outil d’aide à la prise de décision.........................33
Conclusion.............................................................................................................................36
Chapitre II : La place de la gestion de trésorerie dans la gestion financière
Introduction...........................................................................................................................37
Section 1 : L’approche sur la trésorerie...............................................................................37
Section 2 : La gestion de trésorerie........................................................................................41
Section 3 : Les outils de la gestion de trésorerie....................................................................51
Section 4 : La nouvelle normalisation comptable et financière et la gestion de trésorerie…59
Conclusion.............................................................................................................................62
Chapitre III : Le tableau des flux de trésorerie comme outil de la gestion de financière
Introduction............................................................................................................................63
Section 1 : Présentation du tableau des flux de trésorerie......................................................63
Section 2 : Élaboration du tableau des flux de trésorerie.......................................................71
Section 3 : L'utilité et les limites du TFT et sa place dans l’information financière..............83
Conclusion..............................................................................................................................86
Chapitre VI : Analyse des tableaux des flux de trésorerie de l'unité de L’ADE de Tizi-Ouzou
Introduction...........................................................................................................................88
Section1 : Eléments d’identification de l’ADE.....................................................................88
Section 2 : Service de la trésorerie de l'unité de l'ADE de Tizi-Ouzou..................................94
Section 3 : Analyse des tableaux de flux de trésorerie de l'unité de l'ADE de Tizi-Ouzou
2017-2018 \ 2018-2019..........................................................................................................97
Conclusion............................................................................................................................103
Conclusion générale.........................................................................................................................104
Bibliographie....................................................................................................................................105
Liste des tableaux, schémas et figures..............................................................................................108
Les Annexes.....................................................................................................................................110
Table des matières............................................................................................................................123

1
INTRODUCTION
GENERALE
INTRODUCTION GENERAL

L’entreprise est une organisation dotée de moyens humains, matériels et financiers qu’elle
utilise pour produire et offrir sur le marché des biens et des services afin d’atteindre deux finalités
indispensables à savoir sa rentabilité et sa solvabilité.

Dans ce contexte, la gestion financière est devenue un outil de gestion nécessaire et


indispensable au pilotage de l’entreprise. Elle concerne tous les domaines de l’entreprise car tous
les choix et toutes les décisions de l’entreprise ont une implication financière.

La gestion financière a pour but d'établir un diagnostic sur la situation financière de


l'entreprise, de porter un jugement sur son équilibre financier et sur sa rentabilité, cette analyse
permet de mesurer et d'améliorer la rentabilité des activités et des projets, de prévoir les besoins, de
trouver les moyens nécessaires à la vie et au développement de l'entreprise et de contrôler son
fonctionnement.

La gestion financière a toujours occupé une place privilégiée dans la gestion de l'entreprise
car elle concerne sa naissance, sa croissance et son autonomie. Cette gestion est effectuée par
l’utilisation d’un ensemble d’outils parmi lesquels nous trouvons la gestion de trésorerie ; celle-ci
porte sur l’étude de la trésorerie de l’entreprise par l’étude du Tableau de flux de trésorerie dans le
but de mettre en évidence ses points forts et points faibles face aux menaces et opportunités de
l’environnement.

Toute entreprise met en place un service chargé de la trésorerie, au niveau du département


finance et comptabilité et cela vu l’importance qu’il joue dans le bon fonctionnement de
l’entreprise.

Ainsi, notre objet d’étude portera fondamentalement et essentiellement sur« le tableau des
flux de trésorerie comme outil de la gestion financière de l’entreprise nationale L'ALGÉRIENNE
DES EAUX » , les raisons qui ont motivé le choix de ce thème sont , premièrement notre
formation universitaire en finance d’entreprise, riche et variée, a été déterminante dans le choix de
ce sujet, car on a étudié notamment le module gestion de trésorerie et ses outils et leurs influences
sur la gestion de l'entreprise ,deuxièmement l’importance de l’analyse de la dimension des flux de
trésorerie, source de problèmes et casse-tête pour la gestion financière au sein de l’entreprise ,
troisièmement est le fait que ça soit un sujet d'actualité vu le contexte socioéconomique que a connu
le monde yi copris l'Algérie suit a la crise sanitaire du corvidé qui a remis l’accent sur l’importance
des outils d'aide aux décisions financières pour la survie de l'entreprise.

En effet, le tableau des flux de trésorerie est un tableau de financement et l’un des meilleurs
outils de gestion financière et d'analyse financière qui permettent d'analyser la provenance et la
variation des flux de trésorerie encaissement et décaissement liés à toutes les activités de
l’entreprise et de maîtriser sa situation financière et aide à la prise de décision au sein de cette
dernière.

Vu l’importance du rôle du tableau des flux de trésorerie dans la construction et la prise des
décisions financières au sein d’une entreprise , nous avons choisi d'effectuer notre cas pratique au
sein de l’Algérienne des eaux qu'est un établissement public national a caractère industriel et
commercial, notre étude portera sur l'utilité du tableau de flux de trésorerie dans la gestion
financière de l’entreprise ce qui nous amène à formuler la problématique de cette recherche de la
3
INTRODUCTION GENERAL
manière suivante :«En quoi le tableau des flux de trésorerie, qu'est un état financier exigé dans
le cadre du SCF et la nouvelle normalisation comptable et financière, peut-il être un outil
fiable pour la gestion financière au sein d’une entreprise?».

De cette problématique découle un ensemble de questions à savoir :

 « Qu'est-ce que un TFT et quel est le processus de son élaboration ?» ;


 « Quels sont les apports du tableau des flux de trésorerie pour la gestion financière Del
‘entreprise ? » ;
 « Quels sont les limites et les insuffisances du tableau des flux de la trésorerie ? » ;
 « Quels sont alors les autres instruments de la gestion financière ? ».

Pour pouvoir répondre à toutes les questions posées précédemment nous avons formulé trois
hypothèses permettant d’indiquer les axes de notre étude :

 Le TFT est un outil indispensable qui apporte un éclairage sur la dynamique des flux
encaissement et décaissement de l'entreprise ;
 Le TFT est un outil fiable pour la gestion de financière qui présente plusieurs avantages
pour l'entreprise ;
 Le TFT est un instrument d’aide a la prise de décision au sein de l’entreprise.

La méthodologie de notre recherche est présentée comme suit :

Pour pouvoir répondre à notre problématique, confirmer ou infirmer nos hypothèses, nous
nous sommes basés d’une part, sur une recherche théorique et sur l’exploitation des ouvrages
relatifs à l’entreprise d’une manière générale, la finance, la gestion financière , la gestion de
trésorerie et l’analyse financière, visant à construire un corpus théorique et conceptuel permettant
d’appréhender facilement le sujet et d’autre part, sur une analyse du terrain qui repose sur un stage
pratique auprès de l'ADE.

Notre travail est structuré comme suit :

Le premier chapitre se concentrera sur la présentation de l'entreprise et son type puis en


introduira les bases théorique et fondatrices de la gestion financière en expliquant la fonction
financière et en présentant la démarche méthodologique de la gestion financière et les décisions
financières au sein de l’entreprise.

Le chapitre 2 présentera spécifiquement la gestion de trésorerie, sa définition et ses objectifs,


sa démarche et ses outils.

Dans le troisième chapitre, nous examinerons le tableau des flux de trésorerie en présentant
sa définition et ses types, les modèles correspond et appropriée et ses objectifs.

Le quatrième chapitre sera consacré à la présentation de l'entreprise ADE et à l’analyse du


tableau des flux de trésorerie au sein de l'ADE de TIZIOUZOU.
4
CHAPITRE I :
L'entreprise et le
cadre conceptuel
de la fonction
financière
CHAPITREI : L’Entreprise et le cadre conceptuel de la fonction financière

Introduction

Les entreprises de nos jours accordent une très grande importance à l’évaluation de
leur capital et cela quel que soit sa structure ou sa vocation. Il est important que chaque
activité de l’entreprise soit contrôlée en termes de coûts et de rendement et c'est là
qu’intervient la gestion financière qu'est une activité très importante dans l’entreprise d’où
découle sa stratégie globale et son organisation.

Ce chapitre est reparti en quatre sections, la première portera sur l’entreprise et des
la ses approches et objectif pour mieux connaitre l'entreprise, la section deux traitera de
l'importance de la fonction financière au sien de l'entreprise ….

La présentation du diagnostic financier et sa relation avec la gestion financière sera


l’objet de la section trois de ce chapitre. Enfin, c’est dans la section quatre que nous
expliquerons comment la gestion financière est un outil d’aide à la prise de décision.

Section I : Notion de base sur l’entreprise

L’objet de cette section est de reprendre quelques notions sur l’entreprise, à savoir son
objectif ; classifications finalité…etc.

1-1) Définitions de l’entreprise

En réalité le mot « entreprise » comporte plusieurs définitions selon les auteurs d’après les
différents domaines de formation tels que les juristes, les spécialistes en sciences de gestion, en
sciences humaines. D’une manière générale, l’entreprise est une structure économique et sociale,
financièrement indépendante, produisant des biens et des services destinés à un marché
concurrentiel ou monopolistique1 .Elle constitue l’unité fondamentale de l’économie de marché.

Étymologiquement, le terme dérive de « entreprendre », daté d’environ 1430-1440


avec le sens de « prendre entre ses mains ». Aux environs de 1480, il prit l’acception
actuelle de « prendre uni risque, relever un défi, oser un objectif ».

Trois aspects ressortent de cette définition :

 L’entreprise produit : elle crée ou transforme des biens ou des services susceptibles de
satisfaire les besoins des individus, des autres entreprises ou des collectivités.

 Produit pour le marché, cela veut dire qu’elle vend les biens ou les services qu’elle produit.

 L'entreprise est financièrement indépendante, c’est-à-dire qu’elle produit et vend de sa


propre autorité, sous sa responsabilité, à ses risques et périls.

Il n’existe pas de définitions universelles de l’entreprise. Elle dépend de l’approche que l’on
choisit. Il existe trois types d’approche :

1
AGICAP .com\définition de l’entreprise
6
CHAPITREI : L’Entreprise et le cadre conceptuel de la fonction financière

 L’approche économique
 L’approche sociologique
 L’approche systémique

1-1-1) L ’approche économique

A) Une unité de production des biens et services

Selon l’approche économique, l’entreprise est une unité de production des biens et services
destinée aux marchés de biens de consommation (grand public) et aux marchés de biens de
production (les autres entreprises).

Pour fonctionner, l’entreprise a besoin de flux d’entrées : les inputs (matières


premières, marchandises, services, capitaux, travail et surtout informations). L’entreprise
transforme ces inputs en outputs (produits finis, marchandises, services, informations). Lors
de cette transformation, l’entreprise crée de la richesse (ajout de valeur aux inputs). Cette
richesse est appelée valeur ajoutée, elle représente la contribution réelle de l’entreprise à la
richesse nationale (P.I.B.).

La conception de la notion de production a fortement évolué. En effet, nous ne


sommes plus en situation de pénuries relatives où il suffisait de produire pour vendre. De
nos jours, les entreprises essaient de différencier leurs offres et de positionner leurs produits
par rapport à ceux des concurrents dans le but d’obtenir un avantage concurrentiel
(compétitif).

Qu’est-ce que la différenciation ?

Différencier un produit ou un service consiste à le démarquer de ceux de la concurrence


sur la base des quatre « P ».

Le produit

La différenciation par le produit considère ses caractéristiques intrinsèques, à savoir sa


composition, sa qualité, son aspect marchand (garanties, assistance...).

Le prix :

Il existe deux stratégies en matière de différenciation par le prix : soit une stratégie
d’écrémage qui consiste à fixer les prix plutôt plus élevés que le concurrent, soit une stratégie
de pénétration de marché qui consiste à fixer les prix plutôt moins élevés que le concurrent. Le
prix de vente d’un produit est déterminé par quatre facteurs :

 Coût de reviens.
 Concurrence.
 Demande (clients), on prend en compte la notion de prix psychologique.
 Réglementation en matière de fixation de prix (ex. : dans le secteur pétrolier en période de
crise).

7
CHAPITREI : L’Entreprise et le cadre conceptuel de la fonction financière

La Place (Distribution)

Généralement un produit de haut de gamme vendu cher est destiné à un réseau de


distribution sélectif. Il importe de distinguer canal de distribution, circuit de distribution et
réseau de distribution, qui sont définies comme suit :

 Un canal de distribution, c’est la voie d’acheminement d’un produit entre deux


intermédiaires dans un circuit de distribution.
 Un circuit de distribution est l’ensemble des canaux de distribution.
 Un réseau de distribution est l’ensemble des circuits de distribution.

Publicité (& Promotion) :

Ces procédés concernent la communication autour du produit. Un gros budget de


communication au lancement d’un produit permet de se démarquer de la concurrence. La
publicité consiste à attirer les consommateurs (ou prospects) vers le produit (stratégie « pull »).
La publicité joue trois rôles :

 Rôle cognitif
 Rôle affectif
 Rôle conatif ola promotion consiste à pousser le produit vers le consommateur (stratégie «
push »).

Le dosage et la cohérence des quatre « P » constituent le Marketing-Mix (terme apparu


dans les années 80). Qu’est-ce que le positionnement ?

Le positionnement consiste à positionner le produit, à graver dans l’esprit des


consommateurs (ou prospects) une image claire et minutieuse du produit (ou service, entreprise) par
rapport à la concurrence.

B)Unité de distribution des richesses

Figure N001 : Unité de distribution des richesses

Source :www.l-expert-comptable.com

8
CHAPITREI : L’Entreprise et le cadre conceptuel de la fonction financière

1-1-2) L ’approche sociologique

Selon l’approche sociologique de l’entreprise, l’entreprise est composée de 3 acteurs principaux :

• Apporteurs de capitaux

• Dirigeants

• Salariés

Ces 3 acteurs ont des objectifs et des stratégies individuelles différentes. En effet, en
ce qui concerne les apporteurs de capitaux, leur logique est purement financière, ils
recherchent avant tout la rentabilité de leurs placements. Leur but est de garantir leurs gains
et si possible les augmenter. Les apporteurs de capitaux sont attirés par des placements de
plus en plus rentables. Leur source de pouvoir est le capital. Ils élaborent ainsi une stratégie
d’investissement ou alors de retrait (en cas de perte).

En ce qui concerne les dirigeants, leur logique est la maximisation des performances
de l’entreprise, évaluées par la rentabilité économique des capitaux. Leur but consiste à
garantir leur place et à élargir leur pouvoir (capital et organisation).

En ce qui concerne les salariés, leur logique est l’épanouissement et la sécurité de


l’emploi. Ils ont pour but de garantir leur emploi, si possible en réalisant un travail
intéressant dans de bonnes conditions matérielles et psychologiques. La source de leur
pouvoir est le savoir-faire. Leur stratégie est celle de l’adhésion, c’est-à-dire de l’attrait de
la carrière. Pour que l’entreprise puisse fonctionner, compte tenu des stratégies
individuelles élaborées par les 3 acteurs identifiés, il faut donc un consensus ou compromis
organisationnel.

1-1-3) L ’approche systémique (l’entreprise en tant que système)

« Qu’est-ce qu’un système ? »

Un système peut être défini comme un ensemble composé d’éléments en interaction


permanente, organisé et ouvert sur son environnement auquel il doit s’adapter en
permanence pour sa survie. Envisager une entreprise en tant que système consiste à la
considérer comme un ensemble organisé, composé de différentes fonctions, services,
individus en permanente interaction, ayant tous des objectifs pouvant être contradictoires.

L’entreprise en tant que système est ouverte sur son environnement externe, source de
menaces à appréhender, mais aussi d’opportunités à saisir. L’entreprise doit s’y adapter en
permanence pour sa survie et son développement. Les composantes de l’environnement sont très
diversifiées : technologie, sociale, culturelle, juridique, économique, politique, écologique,
concurrence, clients, fournisseurs. L’environnement international prend en compte toutes les
composantes précédemment citées au niveau des pays d’importation.

Pour l’informaticien d’aujourd’hui, cette tendance d’approche de l’entreprise en tant que


système s’explique de plus en plus également par le succès rencontré par les progiciels de gestion

9
CHAPITREI : L’Entreprise et le cadre conceptuel de la fonction financière

(ERP : Enterprise Resource Planning) dont le paramétrage et l’implémentation requièrent de bonnes


connaissances des pratiques fonctionnelles des services de l’entreprise, les relations entre ces
derniers, ainsi qu’avec les clients, les fournisseurs, etc.

Figure N° 02 : le système d'entreprise

Source :www.economie et organisation ,administrative, approche systémique de l’entreprise

1-2)Les finalités et les objectifs de l’entreprise :

Les finalités d’une entreprise traduisent sa vocation, sa raison d’être, les buts
qu’elle s’est fixés dès sa création, alors que les objectifs sont les buts chiffrés que la firme
cherche à remplir pour atteindre ses finalités.

1-2-1)Les finalités de l’entreprise

Une entreprise peut avoir différentes finalités : exister et survivre, se développer et


se diversifier, assurer la rémunération du capital et du travail, conserver son indépendance
et permettre au personnel de l’entreprise de réaliser ses aspirations.

Parmi tous les buts qu’elle peut poursuivre, il en est qui nous paraissent essentiels la poursuite de
l’activité, la recherche de la pérennité, la recherche du profit parfois, mais s’agissant cette fois
d’Entreprise publique, c’est l’idée de service public qui surgit.

En fait, l’entreprise ne poursuit pas un but unique, mais presque toujours plusieurs
buts. Entre eux, une hiérarchie peut exister, elle n’est pas toujours la même , non seulement
elle varie d’une entreprise à l’autre, mais elle varie aussi dans la même entreprise en raison
des circonstances et des époques.

10
CHAPITREI : L’Entreprise et le cadre conceptuel de la fonction financière

L’un des premiers buts de l’entreprise, résultant de la raison même de son existence, est
le service des clients, la satisfaction de leurs besoins, c’est aussi un centre d’activité
professionnelle pour ceux qui en font partie. C’est le lieu où ils peuvent exercer un métier qui
leur apporte des satisfactions, qui peut les passionner. C’est une part de leur vie, quelquefois
très importante. L’existence même de l’entreprise et sa pérennité est pour eux des fins en soi,
qu’il s’agisse des dirigeants ou des autres membres du personnel.

Le projet d’entreprise est l’expression d’une volonté de vivre, de travailler et de réussir ensemble.
C’est aussi la définition des méthodes pour y parvenir. Le projet d’entreprise est un plan d’action
qui répond à la quadruple question :

 Qui sommes-nous ?
 Que faisons-nous ?
 Pourquoi travaillons-nous ?
 Où voulons-nous aller ?

1-2-2) Les objectifs d’une entreprise :

Les objectifs sont l’expression des finalités d’entreprise. Un objectif est un résultat précis à
atteindre dans un délai déterminé. Il est défini quantitativement et/ou qualitativement. La
formulation d’un objectif s’accompagne de la définition des moyens à mettre en œuvre. Une
prévision est une indication de ce qui pourra être l’activité future de l’entreprise compte tenu de son
activité passée. Elle résulte d’un calcul, elle matérialise généralement une tendance. Alors qu’un
objectif traduit une volonté de modifier l’évolution naturelle, de l’entreprise et doit être atteint, une
prévision peut se réaliser.

La fixation d’objectifs incite l’entreprise à être plus dynamique, plus volontaire,


mieux organisée. Les résultats atteints doivent être confrontés aux objectifs visés : les écarts
sont mesurés et analysés de façon à mettre en œuvre des actions correctives.

Les différents catégories d’objectifs :

 Les objectifs de l’entreprise sont divers. Ils peuvent être fixés à long ou à moyen
terme (c’est-à-dire à plus d’un an) ou à court terme (à réaliser dans l’année). On
peut les classer en objectifs de rentabilité, de profit, de part de marché, de
diversification, de productivité, d’innovation, de qualité, de prestige, de formation
du personnel, etc.

 Les objectifs dépendent les uns des autres à un triple point de vue en premier lieu,
une harmonisation doit être établie entre les différends objectifs de l’entreprise.
Ainsi les objectifs de production doivent correspondre aux objectifs de vente.
L’objectif de rentabilité doit être calculé de telle sorte qu’il permette au moins de
répondre aux besoins de financement, etc., tous les objectifs sont ainsi en
interrelation.

11
CHAPITREI : L’Entreprise et le cadre conceptuel de la fonction financière

1-3) Classification des entreprises :

1-3-1) En fonction de leur activité :

 Entreprise artisanale : Elle n’emploie pas plus de dix salariés.


 Entreprise commerciale : Elle achète des biens qu’elle revend sans transformation.
 Entreprise industrielle : Elle transforme les matières premières et vend des produits finis (ou
semi-finis), elle appartient au secteur secondaire, celui de la transformation.
 Société de services : Elle revend un travail sans fabrication d’objets physiques.

1-3-2) En fonction de leur secteur économique :

 Secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche, parfois mines) .


 Secteur secondaire (industrie, bâtiment et travaux publics), - Secteur tertiaire (services).

1-3-3) En fonction de leur taille et de leur impact économique :

Selon la taille ou la dimension, on distingue la petite, la moyenne et la grande


entreprise. Les critères de la taille retenus sont très nombreux : le chiffre d’affaires,
l’effectif du personnel, le résultat net...

Cependant, plusieurs spécialistes intéressés par la question de taille de l’entreprise retiennent


les critères des effectifs salariés pour classer les entreprises. Ainsi, est considérée comme :

 Petite entreprise, celui qui emploie de 1 à 19 salariés.

 Moyenne entreprise, celle qui emploie un effectif de 20 à 499 salariés.

 Grande entreprise, celui qui emploie un effectif de 500 salariés et plus.

1-3-4) En fonction de leur statut juridique :

 Les entreprises capitalistes.

 Les entreprises publiques : gérées par l’État.

 Les sociétés coopératives : certains traits caractéristiques distinguent ces genres


d’entreprises des autres. Ce sont entre autres les volontariats, la démocratie, la pérennité du
capital, les associations à but non lucratif, entreprises privées dont les bénéfices doivent être
intégralement réinvestis.

1-4) Les sources de difficultés de l’entreprise :

Quels peuvent être les sources des difficultés ou de la mauvaise situation de l’entreprise ?

12
CHAPITREI : L’Entreprise et le cadre conceptuel de la fonction financière

 Les contraintes financières : Il y a difficultés financières lorsque l’entreprise n’arrive plus à


faire face à ses engagements et honorer ses dettes notamment lorsqu’il s’agit de
remboursement des dettes échues, de paiement des fournisseurs, de salaires. Ces difficultés
peuvent naître lorsqu’il y a insuffisance ou manque de rentabilité de l’exploitation et de
recouvrement des créances clients.

 Les réductions des débouchés commerciaux : La chute des ventes, des parts de marché, donc
de la demande, est source de défaillance. Cela aura des effets sur la production, les
prévisions de ventes, et surtout la gestion financière et comptable qui se trouve face à une
situation d’accumulation de stocks et d’absence d’entrées de ressources.

 Les obstacles accidentels : Il peut dans le cas des obstacles accidentels s’agirent des troubles
sociaux, des cas de grèves, de catastrophes naturelles, de litiges avec quelques partenaires,
ou des malversations internes.

1-5) Définition des cycles de l’entreprise

 CYCLE D’INVESTISSEMENT : Le cycle d’investissement est constitué de plusieurs


phases : la sélection des investissements, leur utilisation, leur dépréciation et leur revente
éventuelle.2

 CYCLECYCLE D’EXPLOITATION : Le cycle d’exploitation correspond à l’activité


productrice de l’entreprise, c’est-à-dire la transformation de matières premières achetées en
produits finis vendus aux clients ou à la production de services. Cette exploitation nécessite
la mise en œuvre de l’outil de production et des ressources humaines. Le cycle
d’exploitation correspond à la consommation de matière, de travail et de capital de
production (la dépréciation des investissements durant la production).3

 CYCLE DE FINANCEMENT : Le cycle de financement correspond à l’ensemble des


opérations financières de l’entreprise liées au financement des investissements, des
diverses phases du cycle d’exploitation, de la répartition des bénéfices et des opérations
d’encaissement et de règlement. 4

2
François LONGIN : {Gestion financier}
3
François LONGIN : {Gestion financier}
4
François LONGIN : {Gestion financier}
13
CHAPITREI : L’Entreprise et le cadre conceptuel de la fonction financière

Figure N003 : M odélisation de l’entreprise

Cycle d’investissement

Cycle de financement

Cycle d’exploitation

Encaissement et décaissement
Trésorerie

Source :Eiphedeix-international.fr, schéma-processus

L’entreprise est constituée de 3 cycles qui gêner des recettes et dépenses

Dans la section une nous a défini l'entreprise et démonté les objectifs et les classifications de
cette dernière en expliquant son cycle d'exploitation et les différentes sources de financement de
l’entreprise. Dans ce qui suit on va aborder l'importance de la fonction au sien des entreprises en
démontrant ses objectifs et sa place dans cette dernière.

Section 2 : L'importance de la fonction financière aux sein dès l’entreprise

Il est difficile d’évaluer une entreprise sans prendre en considération son aspect financier
car cette dernière évolue dans un espace financier qui l'oblige à fonctionner en tenant compte de
certains besoins et sous certaines contraintes financières. L'entreprise de demain qui désire être
compétitive doit développer et suivre une fonction financière solide et efficace afin d'assurer sa
pérennité car la fonction financière est et demeure la fonction la plus importante et indispensable de
tous pour la gestion financière car cette dernière est à l'origine de la plupart des processus
économique et de leurs aboutissent, en effet sans argent on ne fait pas grand-chose et sans revenu on
ne survit pas longtemps.

Dans cette section nous allons définir la fonction financière et mettre en évidence ses
objectifs, son rôle et son importance dans la gestion financière et pour l’entreprise en général.

2-1) Définition de la fonction financière

La fonction financier est la structure, le département qui permet d'assurer à l’entreprise et a


ses décideurs qu’ils bien les fonds nécessaires à l’instant T pour finance leurs activités et atteindre

14
CHAPITREI : L’Entreprise et le cadre conceptuel de la fonction financière

leurs objectifs. La fonction financière dans l'entreprise peut être comparé à la fonction de circulation
sanguine dans le corps humain.5

La fonction financière met en œuvre les capitaux et commande leurs circulations à l'intérieur
de l'entreprise et leurs échanges avec l’extérieur, elle joue le rôle d'interface entre l’entreprise et ses
partenaires financiers (actionnaires actuel ou potentiel, prêteur, marche financier) et créanciers pour
lesquels elle joue le d'informatrice qui les renseigner sur le passé et les perspectives de l'entreprise
avec plus en plus souvent une responsabilité directe dans la sincérité de informations. Cette dernière
exerce a l’intérieur de l'entreprise une série de fonction au moyen des techniques comptable, fiscale
, d'audit et de trésorerie qui s'appuient elle-même sur l'informatique, les statistiques, les
mathématiques appliquées , le contrôle de gestion , qui lui sont parfois rattaché et qui permet a
l'entreprise d’attendre ses objectifs.6

2-2) Les objectifs de la fonction financier

La fonction financière d’une manière générale poursuit l’objectif d’assure le suivi et la


réalisation des points suivant:

2-2-1) La rentabilité, la solvabilité, le risque et la liquidité

A) La solvabilité :

La solvabilité est l’aptitude de l’entreprise à assurer à tout instant le paiement de ses dettes
exigibles. Cette notion de solvabilité dite technique s’oppose à la notion juridique de solvabilité
selon laquelle l’entreprise est solvable si ses actifs permettent de rembourser ses dettes,
l’insolvabilité est l’état de cessation de paiement de dettes.

 Ratio de solvabilité

LT =long terme dettes à plus d’un an / CT =court terme dettes à moins d’un an

Source :www.compta-facile.com/ ratios-financiers calculs et explications

B) La rentabilité :

C’est une contrainte qui doit être dissocié de la notion de profit de l’analyse économique
traditionnelle. Elle se manifeste sous deux aspects différents, mais liés dans l’activité courante,
celle-ci est à la fois :

 Un revenu et donc un moyen de rémunérer certains facteurs de production tel que le capital.

 Un indicateur du rendement et de l’efficacité dans l’allocation des ressources de l’entreprise.

5
M 2 finances.org
6
PAVARD J, {le politique financier des entreprise} CESB, paris, P 943
15
CHAPITREI : L’Entreprise et le cadre conceptuel de la fonction financière

Ainsi, toute action économique a pour objectif d’obtenir des résultats à partir des moyens mis en
œuvre par l’entreprise. Une action est jugée rentable lorsque les résultats réalises sont supérieurs
aux moyens.

 Ratio de rentabilité économique

Source :www.compta-facile.com/ ratios-financiers calculs et explications

Le ratio de rentabilité économique permet de mesurer la rentabilité des investissements dans


mon entreprise, il permet de répondre à la question suivante si l’entreprise investit 100000 dinars
combien cela lui rapportera-t-il ?

 Ratio de rentabilité commercial

Source : www.compta-facile.com/ ratios-financiers calculs et explications

Le ratio de rentabilité commerciale au ratio de marge nette indique le bénéfice obtenu par
chaque dinar du chiffre d’affaires, il mesure donc l’efficacité de l’entreprise au niveau commercial
il permet de répondre à la question suivante pour 100000 dinars de vente combien l’entreprise
gagne-t-elle ?

 Ratio de rentabilité financières

Source : www.compta-facile.com/ ratios-financiers calculs et explications

Ce ratio permet de la de répondre à la question suivante les actionnaires ont-ils fais le bon
choix en plaçant leur argent dans l’entreprise ?

Autrement dit il indique ce que 1 dinars de capital investi rapporte à l’actionnaire et permet
d’évaluer la capacité de l’entreprise à rentabiliser les capitaux investis par les actionnaires, il doit
être le plus élevé possible en tout cas plus élevé que le taux d’intérêt bancaire qui représente ce que
je te rapporterai l’investissement des actionnaires s’il placer leur argent en banque.

16
CHAPITREI : L’Entreprise et le cadre conceptuel de la fonction financière

C) Le risque :

Les variations des taux de change, l’inflation et les taux d’intérêts ont une influence sur
l’avaleur détenue par l’entreprise et sur les revenus qu’elle peut espérer. Le financier doit donc
veiller à minimiser ses risques (taux de change, taux d’intérêts…etc.)

D) Le liquidité :

La liquidité est la capacité d'une entreprise a généré de l'encaissement au besoin , la capacité


d'un débiteur a rembourser ses dettes dans l'hypothèse de la poursuite de ses activités , à la
différence de la solvabilité qui se place dans l'hypothèse de la cessation d’activité .Il existe deux
principaux déterminants de la liquidité de l’entreprise le premier et sa capacité à convertir les actifs
en espèces pour payer son passif courant (liquidités à court terme ), et le second est sa capacité
d’endettement ad la capacité d’une entreprise à assurer sa charge actuel de dette et de générer de
l’encaissement avec des nouvelles dettes .

On calcule la liquidité à court terme avec les mesures et les ratios suivants :

 Fonds de roulement (Fonds de roulement= actifs courant – passif courant) ;

 Ratio de liquidité relative (actif disponible et réalisable (encaissé + compte débiteur)


/passif courant) ;

 Ratio de liquidité générale (actifs courant/passif courant) ;

 Rotation de compte créditeur (total des achats fournisseurs/compte créditeur moyen) ;

 Délai moyen de recouvrement (compte débiteur/ventes) *nombre de jours dans une


année ;

 Ratio de stock (coût des produits vendus/valeur moyenne des stocks) .

Si l’entreprise est rentable, et utilise d’une façon rationnelle les moyens dont elle dispose en
générant des bénéfices, elle sera en mesure de rembourser ses dettes exigibles. En effet, la
rentabilité, la solvabilité, le risque et la liquidité sont essentiellespour la santé financière
d’entreprise, c'est pour ça que la fonction financière a pour objectif de les réaliser.

2-2-2) Le cycle de l’investissement

Cela concerne les investissements, donc le long terme, ces investissements sont financés par
des capitaux exigibles en plus d’un seul ou plusieurs années qui peuvent être propres à l’entreprise
(autofinancement) ou des capitaux étrangers comme le crédit-bail (leasing).

2-2-3) Le cycle d’exploitation

Il consiste à financer le cycle de production, donc à court terme. Ce cycle est financé via la
trésorerie voire les entrées dans les caisses (les revenus des ventes) ou de crédit a court terme que
les fournisseurs accordent à l’entreprise.

17
CHAPITREI : L’Entreprise et le cadre conceptuel de la fonction financière

La fonction financière accorde une importance aux flux entrants de l’entreprise (valeur,
destination) c’est pour ça qu’elle met en œuvre le plus important système d’information au sein
d’une entreprise qui :

 Garantit que les gestionnaires ont de l’information pour appuyer leur prise de décisions.

 Garantit l’existence d’information financière, actuelle, pertinente et fiable.

 Contribuer à la gestion des risques de l’entreprise, aide l’entreprise à utiliser les ressources

de façon économique, efficiente et efficace.

Tableau N°1 : les phases du cycle d'exploitation selon les types d'entreprises

Source :Diffusion.crp.education.com/cycle d'exploitation de l’entreprise.

Remarque : on remarque ici que le cycle d'exploitation dit faire selon la nature de l'entreprise et
qu'elle est plus consistante au niveau d'une entreprise industrielle car le cycle d'exploitation est plus
long

2-3) La responsable de la fonction financière au sein de l'entreprise

C'est a la fonction financier que revient le rôle de donner à l’entreprise l'opportunité et les
moyens de se développer CAD, les capitaux dont elle a besoin au moment où elle en a besoin en
maximisant la sécurité et en minimisant le coût7 .Elle garantit aussi que le capital de l’entreprise est
bien investi de façon rentable ,et de mettre en œuvre les capitaux de l'entreprise comme suit :

 Gérer les ressources collectées et employer les fonds : contrôler la bonne utilisation de ses
ressources et la rentabilité des opérations aux qu’elles sont destinées, en les affectant aux
divers emplois possibles (investissement, stock, crédit, placement).

7
CONSO PIERRE, {la gestion financier de l’entreprise} ,EditionEco Monica , PARIS , P47
18
CHAPITREI : L’Entreprise et le cadre conceptuel de la fonction financière

 La collecte des fonds assurer les trois curés à l'entreprise les moyens financiers le nécessaire
pour son fonctionnement on les cherche en puis en les réunissant après un examen des
divers moyens de financement possible.

 Gérer les femmes par un ensemble de tâches et de décision : le remplacement d'une source
de financement par une autre moi on est heureuse, en effectuant des rapports avec les
prêteurs et les emprunteurs, en effectuant le remboursement et la rémunération des titres
émis …
 Trouver le juste équilibre entre besoin et gaspillage.

 Elle permettre au décideur de savoir quelle activité est plus rentable qu’une autre.

 Éviter un besoin en financement de l’entreprise qui pourrait lui causer des difficultés
financières ou de trésorerie car une bonne gestion des finances se traduit aussi par l’absence
de gaspillage.

 A maintenir l’équilibre entre immobilisation (les capitaux fixes) et le fonds de roulement


(capitaux circulants).

 A assurer les ventes des produits ou des services permettant la reconstitution des fonds
avancés, c'est-à-dire du fond de roulement (matières premières, salaires frais de fabrication
ou de distribution etc.…) la compensation de la dépréciation du capital doit permettre une
marge bénéficiaire suffisamment grande à l'entreprise pour lui permettre dans la mesure du
possible, de subvenir ou de répondre à l'usage économique ou à l'obsolescence technique de
ses moyens de production durable.

NB :

La fonction financière s’intéresse aussi à l’aspect juridique en s’assurant que l’entreprise


respecte bien les procédures d'autorisation.

Avant de prendre n'importe quelle décision qui implique un flux financier, un gestionnaire
ou décideur doit consulter la fonction financière de l’entreprise car c’est à elle qu’incombe la
gestion rigoureuse des flux de capitaux, pour s'assurer que les outils mise en place seront en
adéquation avec l’activité.

19
CHAPITREI : L’Entreprise et le cadre conceptuel de la fonction financière

2-4) L’organisation et la place de la fonction financière dans l’entreprise

La fonction financière occupe une place important dans l'entreprise dans la mesure où elle
doit mettre à la disposition des autres fonctions tous les moyens financiers qui leur sont nécessaires,
elle est donc au cœur de l'entreprise.

Schéma N°1 : la répartition de la fonction financière dans l’entreprise

Source : Diffusion.crp.education.com/ répartition de la fonction de financière dans l'entreprise

Remarque :

D'après l’analyse de ce schéma on peut dire la fonction financier en entreprise est en relation
avec les fonctions vitales de l'entreprise et doit apporter à tous les décideurs un élément de réponse
faible pour les aider dans leur prise de décision , d'un autre côté le statut hiérarchique et
l’organisation de la fonction financière sont déterminés par divers facteurs comme la branche
d’activité (nature et niveau des investissements), le degré d’internationalisation (risque de change) ,
mais le facteur déterminant est la taille de l’entreprise. En effet, les choix de structures financières
sont largement dépendant des sommes en jeu et la taille conditionne largement l’organisation de la
fonction financière.

Mais quelle que soit sa taille une entreprise ne peut être pérenne sans avoir une visibilité
parfaite sur ses postes clés financiers et cette tâche incombe à la fonction financière. C’est ce que on
va expliquer dans ce qui suit :

2-4-1) L’organisation la fonction financière dans la petite entreprise

Pour les petites entreprises la fonction financières comme d'autres activités sont
généralement prise en charge directement par le chef d’entreprise avec l'aide d'expert-comptable ,
banquier , comptable qui agissent en tant que consultant et aide gestionnaire , tandis que les tâches

20
CHAPITREI : L’Entreprise et le cadre conceptuel de la fonction financière

financière se limitent à remplir et respecte les délais de fin de mois , les entrepreneurs sont la clé de
l'organisation de la fonction financière.8

2-4-2) L'organisation de fonction financière dans l’entreprise moyenne

Les tâches de la fonction financière dans les entreprises de moyenne taille, sont identifiés et
déléguées à un service ou département de haut niveau hiérarchique qu’on nomme le plus souvent
direction administrative et financière ou services comptables et trésorerie, département juridique et
financier.

Ses organes sont très polyvalents elle assure des activités administratives courantes comme
la gestion des crédits, comptabilité générale, facturation, informatique a côté des tâches financières.
On remarque aussi des activités de contrôle de gestion comme comptabilité analytique , analyse
budgétaire , audit interne des performances plus ou moins développés sont a signalé , même si les
choix d'investissement et de financement à long terme reste sous la tutelle de la direction générale.9

2-4-3) L'organisation de fonction financière dans les grandes entreprises

Pour les grandes entreprises la fonction financière se transforme le plus souvent en fonction
inclusive dans le grand groupe la diversité stratégique de groupe conduit un découpage des activités
notamment selon secteur d'activité ou métier, ici la finance sert de moyen de contrôle et de lien
entre les diverses entités du groupe. Dans ce cas de figure en utilisant les critères financiers en se
basant sur conclusions des théories de portefeuille (diversification du portefeuille) pour analyser et
transcrire les choix stratégiques pour sélectionner les investissements et désinvestissement dans les
différentes activités du groupe. C’est pour cela que seules les entreprises d’une certaine taille
disposent de services financiers spécialisés dans la gestion financière : gestion de trésorerie et
stratégie financière.

Dans la logique de la connaissance de la sensibilité des résultats, la gestion financière a de


plus en plus pour tâche de contribuer à la flexibilité de l’entreprise par la flexibilité de ses
ressources financières , en premier lieu en fournissant des structures de financement les plus
flexible qui puisse s'adapter aux fluctuations de la demande (polyvalence des financements et
redistribution des actifs), D’autre part, en permettant de réagir rapidement face aux aléas en
ménagent à l’avance des marges de manœuvre (lignes de crédit inutilisées mais négociées en phase
de bonne conjoncture, etc.).

Enfin on peut affirmer que l’étude de la sensibilité des résultats aux différents paramètres
financiers (coûts des capitaux, rentabilité économique, etc.) devient l’un des domaines privilégiés
d’étude de la fonction financière, que la fonction financière assure la pérennité et le maintien du
contrôle de l’entreprise surtout pour les sociétés cotées en bourse.

Dans cette section on définit et mis en évidence les objectifs, l’importance et l'organisation de
la fonction financière au sein de l’entreprise en fonction de sa taille et en a mis l'accent sur les
concepts fondamentaux que la fonction financière étudié avec une très grande attention qui sont là
rentabilité, la solvabilité, le risque et la liquidité.
8
Petite-entreprises.net
9
Diffusio.crp.educatio\entreprise
21
CHAPITREI : L’Entreprise et le cadre conceptuel de la fonction financière

Pour affiner le contenu de la gestion financière, nous proposons dans la section trois de ce
chapitre, la relation entre la gestion financière et le diagnostic financier et son importance dans
l'aide de la prise de décision dans les entreprises.

Section 3 : La gestion financière et le diagnostic financier

La gestion comptable et financière occupe une place de plus en plus importante dans
l’entreprise. En effet face à des prêteurs/banquiers, investisseurs potentiels, actionnaires, il
faut savoir raisonner de manière prudent et aviser,et c’est que la démarche du diagnostic
revêt tout son importance, car le diagnostic financier vise essentiellement à donner une
image fidèle de l'entreprise d'après les documents de synthèse et à apprécier la façon dont
l’entreprise intègre les contraintes de performance, de solvabilité, d’autonomie et de
flexibilité financière.

Dans cette section, il sera question de définir le diagnostic financier, et démontré


son but et ses objectifs et son utilité comme outil de de la gestion financière, énumérés ses
utilisateurs, et la réalisation du diagnostic financier et ensuite présente l’élaboration d'un
bilan financier.

3-1) Définition du diagnostic financier

Selon THIBAUT Jean-Pierre (1993), « le mot Diagnostic vient du grec


diagnostiquons qui signifie apte à discerner » .10

En gestion des entreprises il désigne l’aptitude à connaître, rendre compte de la


façon dont l’entreprise a pu satisfaire aux exigences liées à la réalisation de ses objectifs
découlant de la détention de ressources financières.

Le diagnostic financier est l’ensemble d’instruments permettant d’apprécier la


situation financière et la performance de l’entreprise, regroupés dans un ensemble de
méthodes auxquelles on a donné le nom d'analyse financière.11

Pour THIBAUT Jean-Pierre, décrit le diagnostic comme : « Un outil de direction


susceptible de l’aider à comprendre le passé, le présent et à agir au présent, dans le futur. 12

3-2) Le but du diagnostic financier

Le diagnostic est un outil d'analyse dynamique dans le but est de permettant à


l'entreprise en cas de dysfonctionnement de détecter les symptômes révélant des
phénomènes susceptibles d’entraver la poursuite de l’activité de l’entreprise ; d'identifie
les causes de ces problèmes , pour à la fin proposer des solutions et des recommandations
pour prendre les meilleurs décisions correctives tant au niveau de gestion à court terme que
des plans à long terme on exploitant tous les points forts , il permet aussi l’élaboration de

10
THIBAUT J, {le diagnostic d’entreprise} , Edition Economisa , FRANCE, 1993 , P14
11
Elisabeth GENAIVRE {Initiation à l’analyse financière en entreprise}, Edition PUBLIBOOK, PARIS.
12
THIBAUT J, {le diagnostic d’entreprise}, Edition Economisa, FRANCE, 1993, P15
22
CHAPITREI : L’Entreprise et le cadre conceptuel de la fonction financière

divers documents , l'anticipation des besoins de financement futur de l'entreprise , ainsi que
mesure et apprécier la performance de l’entreprise.

Ainsi, le diagnostic financier ne se réduit pas à une étude exclusivement budgétaire


et comptable, dans un secteur largement réglementé, mais bien à une analyse économique
globale faisant appel à des données contextuelles sectorielles, économiques et de gestion.

NB : financière ne s’intéresse au passé que dans la mesure au son étude permet de mieux
appréhender l’avenir.

3-3) Les objectifs du diagnostic financier

Le diagnostic financier a pour objectif de répondre à des interrogations essentielles


pour tout chef d’entreprise, qui sont : l’appréciation de solvabilité ou de l’équilibre
financier, l’appréciation des performances financières et l’appréciation des autres
caractéristiques financières majeures

3-3-1) L'appréciation de la solvabilité et de l’équilibre financière

La solvabilité d’une entreprise est définie comme l’aptitude à assurer le règlement


de ses dettes lorsque celle-ci arrive à l’échéance. Le but est d’éviter le risque d’il liquidité
pour sa il faut payer la TVA, les salaires, les commissions, les fournisseurs, les
banquiersetc.…

Selon COHEN Elie : « l’appréciation de la solvabilité ou du risque de faillite constitue un


thème fondamental de tout diagnostic financier ».13

C'est là que le diagnostic financier permet de mieux apprécier la solvabilité dans une
entreprise on anticipe et en donnant des pronostics sur l’évolution prévisible de l’entreprise et de sa
situation financière par :

 L'étude de l'évolution historique des résultats et de la situation financière qui permet de


détecter les tendances lourdes susceptibles de prolonger dans l’avenir.
 L’étude et l'analyse du bilan (analyse statistique) et l'analyse du tableau de financement
(analyse des flux) qui permet de comparer entre l'état actuel des engagements (passif) et des
liquidités prévisible (actifs).

13
COHEN Elie,{Gestion financier de l’entreprise et développement financier } , EDCEF ,CANADA , 1991 ,P70
23
CHAPITREI : L’Entreprise et le cadre conceptuel de la fonction financière

Schéma 2 :Le principe d’analyse de la solvabilité

Mesure Des résultats comptables et financiers :


Appréciation de leur niveau et de leur volatilité

Comparaison entre Comparaison entre

Résultat Résultat
Flux d’activité Moyens réels financiers
( Ventes, production ) mis en œuvre

Appréciation relative

A la profitabilité (ou capacité


Bénéficiaire)
Au rendement des actifs
A la rentabilité des capitaux propres
Au rendement des actions

Source : COHEN E, 1991, Gestion financière de l’entreprise et développement financière, Canada,


EDCEF, Page N° 70

3-3-2) L’appréciation des performances financières

La mesure des performances consiste à comparer entre les moyens mis engagé au résultat
obtenu (l’efficience) et le résultat obtenu et l'objectif visé (l’efficacité) ou à évaluer la rentabilité et
les problèmes de résultat, obtenu dans le passé ou présente et anticiper des tendances d’évolution
susceptibles de les affecter dans le futur. cette analyse porte principalement sur du compte de
résultat, pour rendre compte de la formation des soldes de gestion et les comparer aux flux
d’activité ou aux moyens engagés par l’entreprise .14

14
COHEN Elie,{Gestion financier de l’entreprise et développement financier } , EDCEF ,CANADA , 1991 ,P71
24
CHAPITREI : L’Entreprise et le cadre conceptuel de la fonction financière

Schéma N°3 : Le principe d’analyse des performances

ÉTUDE DE L'ÉVOLUTION PASSIF ET


DE L’ÉTAT PRÉSENT

STRUCTURE DES ACTIFS STRUCTURE DU PASSIF


Évolution des liquidités présentes et Évolution des exigibilités futur
futures

Anticipation des conditions futures


d'équilibre financier ou pronostics
relatif a la solvabilité future
Source : COHEN E, 1991, Gestion financière de l’entreprise et développement financier, EDICEF,
Canada, P71

3-3-3) L’appréciation des autres caractéristiques financières majeures

En plus de vérifier les résultats de performance et d'analyser les équilibres, le diagnostic


financier se concentre également sur la mise en évidence d'autres caractéristiques financières clés
comme la flexibilité, l'autonomie, la croissance, le risque et toutes les principales caractéristiques
stratégiques et financières requises par les analystes15 .Dans ce qui suit, nous développerons ces

A) L’autonomie financière

L'autonomie financière d'une entreprise désigné son indépendance vis-à-vis des banques,
plus une entreprise est indépendante des banques plus sa marge de manœuvre pour contracter de
nouveaux emprunts est large. Cette dernière attire l'attention de tout dirigeant, qu'il soit propriétaire
ou simple salarié, afin de maîtriser et de contrôle les aspects et enjeux opérationnels et stratégiques
qui déterminent la valorisation et l’évolution de l'entreprise.

L’évaluation de l’autonomie passe principalement par l’étude du capital et de sa structure


c'est-à-dire la répartition des différents éléments du passif entre fond propre et date d’origine
diverses et par le ratio d'autonomie financière.Plus le ratio d’autonomie financière et elle va plus

L’entreprise est indépendante.Il existe de mode de calcul utilisé par les analystes financiers pour
déterminer le ratio d’autonomie financière :

15
COHEN Elie,{Gestion financier de l’entreprise et développement financier } , EDCEF ,CANADA , 1991 ,P72
25
CHAPITREI : L’Entreprise et le cadre conceptuel de la fonction financière

Méthode 1 : ratio d'autonomie financière = capiteux propres / dettes financières

Les capitaux propres comprennent :

 Le capital social

 Les réserves (dont la réserve légale)

 Le report à nouveau

 Le résultat de l'exercice

Méthode 2 : ratio d'autonomie financière = capitaux propres / capiteux permanent

Les capitaux permanent comprennent, les capitaux propres et les dettes à long terme (donc
supérieures à 1 an).

B) La flexibilité financière

La flexibilité financière regroupe l'ensemble des pratiques que met en place une entreprise
afin de limiter au strict nécessaire les capitaux à investir dans ces différents cycles d'exploitation
tout en lui permettant de fonctionner de manière normale. La Recherche de flexibilité pour une
entreprise à être moins endetté que le maximal quel juge supportable de sorte à pouvoir en tout
moment être en mesure de saisir des opportunités d’investissement inattendues

Afin d'atteindre cet objectif de flexibilité financière, une entreprise doit ainsi concentrer ses
investissements sur les activités les plus importantes, mieux réguler ses stocks et recourir à la sous-
traitance pour toutes les activités annexes. L'objectif est de maximiser le profit par rapport au
capital investi et de laisser une marge de manouvre d'investissement et donc un degré de liberté
stratégique lui permettant de s'adapter aux évolutions externes sans crise majeure.

C)La croissance

L’analyse de la performance permet d’envisager les perspectives de développement


d’une entreprise, il faut également apprécier la concurrence et étudié le secteur d’activité de
l’entreprise pour voir s’il y a des opportunités ou profits à générer.

Pour cela il faut mesurer la croissance du chiffre d’affaires (CA) et de la valeur


ajoutée. Une entreprise peut vivre sans croissance. La croissance n’est pas une obligation,
mais une stratégie, notamment dans certaines circonstances (Croissance sur certains
produits seulement, par exemple).

D)Les risques

La notion du risque est associée à celle de danger ou d’inconvénient dont on n’est


pas certain de l’occurrence, mais seulement de la probabilité de leursréalisations.16

16
K. CHIHA, {Finance d’entreprise}, Edition HOUMA, ALGER 2009, page 41
26
CHAPITREI : L’Entreprise et le cadre conceptuel de la fonction financière

Cette évaluation des risques porte sur le risque de manque de liquidité, le risque de
l’endettement, le risque de disparition (modèles théoriques, c’est-à-dire, du type statistique,
avec de multi-facteurs pour dire le niveau de probabilité de risque d’une entreprise. C’est
l’analyse multifactorielle).

F) La prise en compte des forces et faiblesses stratégiques de l’entreprise

Afin de déterminer les forces et faiblesses de l'entreprise il faut analyser l'ensemble de ses
fonctions (production, vente, etc.), évaluer leurs performances, puis les comparer aux concurrents
de l'entreprise. Une façon de faire ce diagnostic fonctionnel est de mener une analyse par chaîne de
valeur17. Les analystes financiers s’intéressent aux appréciations relatives aux forces et faiblesses
qui peuvent affecter :

 Le portefeuille d’activités de l’entreprise ou ses métiers.


 Ses caractéristiques structurelles majeures sur les plans organisationnels, technique, social,
commercial, juridique.
 Ses savoir-faire et les compétences distinctives qu’elle entretient en matière productive, en
matière commerciale comme dans son management.
 Ses rapports avec ses partenaires extérieurs et, de façon générale, avec son environnement.

3-4) Les utilisateurs du diagnostic financier et leurs objectifs

Nombreux sont les acteurs ; financiers ou non financiers ; qui utilisent l’analyse financière,
de façon régulière ou ponctuelle, rapide ou approfondie :

 Le fournisseur souhaite évaluer le risque de défaillance de ses principaux clients, le


crédit manager renouvelle une analyse financière approfondie de ses clients
représentant un encours de crédit important et un risque de défaillance réel. Pour les
clients moins importants, ils se contentent d’interpréter les données clés des
enquîtes commerciales : résultat net, capacité d’autofinancement capitaux propres…
ils cherchent également à compléter les connaissances qu’il a d’eux au lecteur de
leurs documents comptables, par exemple : quelles est la répartition entre les
différentes activités d’un client entre le négoce, la production et les services…

 L’acheteur souhaite la probabilité de pérennité à moyen terme de ses fournisseurs


stratégiques ainsi que la marge de négociation des prix.

 Avant de prendre sa décision de crédit, l’établissement de crédit à long et à moyen


terme (MLT) (banque, société, établissement de crédit-bail…) souhaite évaluer la
capacité de remboursement de l’emprunteur.

 Le banquier préteur à court terme (banque, société d’affacturage…) veut connaître


l’affectation de ces crédits, notamment savoir si l’entreprise ne lui demande pas de
financer des pertes ou une croissance mal maîtrisée.

17
COHEN Elie,{Gestion financier de l’entreprise et développement financier } , EDCEF ,CANADA , 1991 ,P73
27
CHAPITREI : L’Entreprise et le cadre conceptuel de la fonction financière

 Le candidat au rachat d’une entreprise complète son diagnostic global de


l’entreprise par l’analyse financière. Il souhaite évaluer la capacité de l’entreprise à
générer des bénéfices.

 Le concurrent souhaite se comparer aux autres entreprises du secteur de différents


critères de performances économique pour en tirer des pistes d’amélioration :
profitabilité, investissements réalisés, rentabilité, gestion de crédits clients et des
stocks…

 Le directeur financier utilise l’analyse financière de façon ponctuelle, mais dans des
situations varie comme ce qui suit :

 Déterminer les points forts et les points faibles de son entreprise pour engager ou
suggérer des plans d’action économiques ou financiers.

 Anticiper les questions des différents apporteurs de fond ou de leurs représentants


: banquier, actionnaires, investisseurs, analystes financiers, assureurs crédits,
journalistes… et leur ventre l’entreprise sous son meibenchmarkin.

 Analyser les comptes de l’entreprise que sa société envisage de racheter de


complément des audits liés à l’acquisition (due diligence).

 Procéder à une analyse comparée de son entreprise avec d’autres entreprises de


même secteur dans le cadre d’un « benchmark ING» .

3-5) La réalisation d’un diagnostic financier

Le diagnostic financier permet de mesurer et d’apprécier les performances passées,


présentes et futures de l’association, établissement ou service.

Il a pour objectif de déterminer entre autres la solvabilité d’une structure et permet


d’envisager certaines perspectives d’évolution. Il vise à répondre notamment aux questions
suivantes :

- Quelle est la solidité financière de l’association aujourd’hui ?

- Comment est-on arrivé à la situation actuelle ?

- Quelle est l’efficacité économique de l’association ?

- Quelle est sa pérennité financière ?

- Quel est le sens de l’évolution future ?

Quatre étapes principales caractérisent le diagnostic financier : replacer la structure dans


son contexte, analyser les documents comptables et financiers, calculer les ratios et
conduire une analyse.

28
CHAPITREI : L’Entreprise et le cadre conceptuel de la fonction financière

3-5-1) L’examen du contexte

Pour mener à bien une analyse, il est d’abord nécessaire de replacer (situé)
l'entreprise dans son contexte. Il s’agit de collecter le maximum d’informations qui
permettent d’ajuster le diagnostic au plus près de la situation particulière de l’association.

Ces données contextuelles portent sur l’environnement interne de l’association


comprenant des éléments tels que son historique, ses valeurs, son projet associatif, etc.… et
porteront également sur son environnement externe : compréhension du secteur, définition
du contexte politique, identification des enjeux du territoire…

3-5-2) L’analyse des documents comptables et financiers

Les documents comptables et financiers constituent la base de tout diagnostic


financier. Dans l’idéal, l’analyse portera sur les documents comptables et financiers
(notamment bilans et comptes de résultats) des trois dernières années.

A) Le bilan financier

Le bilan de l'entreprise se présente sous la forme d’un tableau récapitulatif en deux


parties décrivant sa situation patrimoniale à un moment donné exprimée en termes
d’emplois (à l’actif) et de ressources (au passif). Le bilan permet entre autres de mesurer la
solvabilité de l’entreprise, c’est-à-dire sa capacité à un moment donné à payer, à
rembourser ses dettes.

Le passif du bilan (partie droite) représente l’ensemble des ressources financières


dont dispose l’entreprise : fonds propres, ensemble des dettes et obligations contractées
auprès de créanciers extérieurs (institutions financières, fournisseurs...). Attention, certaines
rubriques des fonds propres sont soumises à un traitement particulier : réserves, report à
nouveau, résultat, provisions réglementées, etc. En effet, les modes de financement et de
tarification permettent aux établissements et services sociaux et médico-sociaux, sous
certaines conditions, de constituer des réserves ou des provisions (par le biais du
mécanisme d’affectation du résultat), pour des objets précis, dont l’utilisation peut être
soumise à l’autorité de tarification. Au passif du bilan figurent également les fonds dédiés
qui représentent des ressources dont l’affectation liée au projet est programmée.

L’actif du bilan (partie gauche) représente l’ensemble des biens (immobilisations, stocks...)
et droits (créances...) détenus par l’association et nécessaires à son activité.

Pour obtenir un bilan financier il faut faire des retraitement et des reclassements ( le
changement d’un poste d’actif ou de passif d’une rubrique à une autre, en fonction de leurs
liquidités et de leurs exigibilités dans le temps ) sur le bilan comptable de manière à présenter les
différents éléments de ce bilan en fonction de leur degré d’exigibilité ou de leur degré de liquidité et
procéder à l'analyse financière.18

18
COHEN Elie ,{Analyse financier } , 6 eme Edition economica,CANADA , 2006 ,P227
29
CHAPITREI : L’Entreprise et le cadre conceptuel de la fonction financière

Pour les retraitements il faut d'abord faire une identification le plus précise possible des
emplois et des ressources significatives mis en œuvre par l’entreprise à la date de clôture du bilan.
On cherche ainsi à obtenir une meilleure évaluation des emplois de fonds, soit dans une perspective
de liquidation des actifs, soit dans une optique de valorisation de l’outil de production effectivement
mis en œuvre par l’entreprise. En second lieu, certains reclassements préalables s’avèrent
nécessaires si l’on veut appliquer les outils d’analyse financière à des bilans dont la structure
comptable n’est pas conforme à l’application cohérente de critères financiers appropriés 19. Les
reclassements peuvent être regroupés en quatre points :

 Les glissements de l’actif immobilisé vers l’actif circulant : Certains éléments sont
comptabilisés comme actifs immobilisés parce qu’ils sont engagés dans le cycle long de
l’entreprise comme composantes d’investissements corporels et financiers, alors que leur
maturité est à court terme. Ces éléments reclassés dans l’actif circulant du bilan financier.

 Les glissements de l’actif circulant vers l’actif immobilisé : Certains éléments sont
comptabilisés comme actifs circulants parce qu’ils relèvent du cycle d’exploitation ou de la
gestion de trésorerie à court terme, alors que leur échéance est stipulée à plus d’un an. Ces
éléments devront être reclassés parmi les actifs immobilisés du bilan financier.

 Les classements des capitaux propres vers les dettes : Au passif, certains montants inscrits
en capitaux propres correspondant en fait à des dettes latentes et doivent donc être reclassés,
selon le cas, en dettes à moyen et long terme ou en dettes à court terme.

 Les reclassements divers affectant la structure du passif : Parmi les dettes, il


convient d’isoler tous les engagements à plus d’un an qui devront être regroupés en
capitaux permanents, quelle que soit leur nature ou leur origine

Le bilan financier permet de dégager les 4 grandes masses qui sont le fonds de
roulement d’investissement (FRI), le fonds de roulement d’exploitation (FRE), le besoin en
fonds de roulement (BFR) et la trésorerie (T).

B) Le compte de résultat

L’analyse du compte de résultat présente un triple objectif :

 Analyser les marges de l’association et déterminer des résultats intermédiaires facilitant


l’élaboration du diagnostic de la structure.

 Évaluer l’activité de l’association et sa capacité à être solvable.

 Déterminer les ressources internes dégagées et permettant d’autofinancer certaines activités.

Le compte de résultat permet de faire apparaître les soldes intermédiaires de gestion (SIG),
appréciables pour saisir le mécanisme de formation du résultat et améliorer le diagnostic financier.
Il convient ainsi de dissocier :
19
COHEN Elie ,{Analyse financier } , 6 eme Edition economica,CANADA , 2006 ,P240
30
CHAPITREI : L’Entreprise et le cadre conceptuel de la fonction financière

 Ce qui relève de l’activité normale de la structure (son cycle d’exploitation).

 Ce qui résulte de son mode de financement : l’endettement a une incidence sur le résultat
par le biais des charges financières (son résultat financier).

 Ce qui est dû à des éléments exceptionnels : éléments qui ne vont pas se renouveler dans le
futur et qui sont indépendants de l’activité normale de la structure (son résultat
exceptionnel).

C) Le tableau de financement

Le tableau de financement, ou tableau des mouvements de trésorerie complète les


informations fournies par le bilan et le compte de résultat. Il présente les mouvements ou
flux de fonds relatifs à l’exploitation et aux investissements au cours d’un ou plusieurs
exercices passés. La construction d’un tableau de financement permet de comprendre
l’évolution de la structure et des liquidités de l’association.

3-5-3) Le calcul des ratios

Les ratios permettent d’évaluer ponctuellement les soldes des actifs et des passifs
apparaissant au bilan en les comparants à d’autres comptes du bilan ou du compte de
résultat. Utilisés en complément d’une analyse des grands équilibres cités précédemment,
ils sont indispensables pour affiner le jugement d’une situation financière. L’analyse d’un
ratio s’effectue principalement par comparaison :

 La valeur absolue d’un ratio n’a isolément qu’une signification partielle ; c’est son évolution
dans le temps qui importe (ou sa comparaison avec le même ratio d’autres structures
comparables).

 Il doit être rapproché avec d’autres ratios (par exemple, les dettes doivent être comparées
avec les fonds propres, la capacité d’autofinancement).

 Le ratio d’une association ne peut être comparé qu’avec des ratios d’autres associations
comparables, du même secteur d’activité, et de même taille.

Il n’est pas nécessaire d’en calculer un très grand nombre pour obtenir le complément
d’analyse recherché, certains sont communs à toutes les associations, d’autres ne sont
pertinents que pour un secteur ou une structure donnés, on distingue :

• Les ratios d’activité ;

• Les ratios de structure financière ;

• Les ratios de rentabilité ;

• Les ratios de liquidité et de trésorerie.

31
CHAPITREI : L’Entreprise et le cadre conceptuel de la fonction financière

3-5-4) Conduire une analyse

Analysée bilan le compte résultat et les ratios de l'entreprise (sur 3 dernier exercice généralement)
puis interpréter les résultats indicateurs obtenus pour aide à la prise de décisions.

Schéma N°4 : les étapes pour élaborer un diagnostic financier

Collecte des informations


Générales Retraitements

Comptables

Élaboration Des tableaux et


Détermination d’indicateurs
Pertinents (outils de l’analyse
Financière)

Interprétation des tableaux et


D’indicateurs :
- Équilibre Structurel
- Solvabilité
- Rentabilité

Rapport de synthèse du
Diagnostic financier

Pronostic et
Recommandation

Source : HAMDI K : « le diagnostic financier » ; édition Es-Salaam ; Alger 2001 ; page 22.

Cette section nous a permis de comprendre c'est quoi lerôle, les objectifs
méthoded’élaborationfinancier,ce dernier semble être un outil laissé à l’appréciation du financier de
l’entreprise en vue de prendre les mesures et les décisions approprié à la situation financière de
l’entreprise.

32
CHAPITREI : L’Entreprise et le cadre conceptuel de la fonction financière

Dans la dernière section de ce chapitre,nous allons examiner et démontrer en quoi la gestion


financière peut-elle être un outil d’aide à la prise de décision.

Section 4 : La gestion financière comme outil d’aide à la prise de décision

Une décision est une résolution que l’on prend concernant quelque chose. On entend par
prise de décision le processus qui consiste à faire un choix parmi plusieurs alternatives. La prise de
décision peut apparaitre dans n’importe quel contexte de la vie quotidienne, aussi bien au niveau
professionnel que sentimental ou familial. Le processus, en son essence, permet de résoudre les
divers défis que l’on doit surpasser. Dans le cadre des entreprises et des affaires, la prise de décision
est une partie très importante du management et de la gestion. Chaque décision transcendante pour
une compagnie implique de grandes recherches et études, ainsi que la collaboration entre des
équipes multidisciplinaires.

La gestion financière d'une entreprise consiste en série de décision financière très


stratégique , qui sont des décisions de politiques de financement et de choix d'investissement20.Les
décisions financière son liée à l’orientation dans laquelle la direction de l'entreprise à choisis le
mode de financement pour répondre aux besoins et aux gens et payer les coûts d'investissement ,
elles peuvent aussi découler une décision stratégique .

Selon l’horizon temporel, on peut distinguer deux sortes de décision, les décisions de long
terme et celles du court terme. Dans la réalité, les deux sont des décisions indissociables, l’une de
l’autre, elles s’inscrivent dans le même objectif qui est d’assurer la pérennité de l’entreprise.

4-1) Les décisions financières à moyen et long terme

Ces décisions relèvent du domaine stratégique de l’entreprise, car elles engagent cette
dernière dans un laps de temps assez important qui peut toucher son avenir. Ces décisions sont
caractérisées par :

 Les effets se manifestent sur plusieurs exercices et parfois commencent à se faire sentir avec
un délai assez long.

 Les actions correctives sont difficiles, coûteuses, et la réversibilité de la décision est parfois
impossible.

A cet effet, deux grandes décisions doivent être prises, il s’agit, en premier lieu, du choix
des investissements, et ensuite de mettre en œuvre les moyens de financement appropriés, qui sont
expliqués dans ce qui suit :

4-1-1) Les décisions d’investissement

L’investissement dans les projets est un ensemble de processus visant à se priver


d’avantages économiques pouvant être tirés à court terme des ressources financières, en investissant
plutôt celles-ci dans les terrains, bâtiments, équipements et autres immobilisations en vue de
produire des articles, biens et services directement ou en investissant dans les valeurs mobilières ou

20
BRUNO S {Gestion financier}, 6eme Edition Dunal, Paris, 2001, P 05
33
CHAPITREI : L’Entreprise et le cadre conceptuel de la fonction financière

en accordant des prêts directement aux intermédiaires financiers. A cet égard, l’objectif visé est de
maximiser les avantages économiques pendant la durée du placement. La responsabilité de la
gestion et de l’exécution des projets incombe aux organes d’exécution et aux agences de mise en
œuvre.

La décision d’investir est, sans aucun doute, la décision la plus importante que pourrait
prendre tout opérateur économique (entreprise, administration centrale ou collectivité locale).
C’est aussi une décision financière difficile dans la mesure où la réalisation d’un
investissement nécessitant un financement adéquat donc une immobilisation importante de
fonds, y compris les critères monétaires les décision d’investissement ont un impact sur
l’environnement et un impact sur la stratégie globale.

Pour l’entreprise, investir c’est consentir à décaisser aujourd’hui un certain montant


avec l’espoir d’encaisser ultérieurement, sur plusieurs exercices, des sommes plus importantes
permettant d’augmenter ainsi la valeur de l’entreprise, et par suite, bien entendu, le patrimoine
des propriétaires. Une décision d’investissement présente certaines caractéristiques que l’on
peut résumer à travers les points suivants :

 Une décision stratégique : elle engage l’avenir et la pérennité de l’entreprise du fait des gros
montants engagés ;

 Une décision indispensable : afin de rester compétitive face à la concurrence, l’entreprise


doit investir et maintenir sa position sur le marché ;

 Une décision sous contrainte financière : investir suppose l’engagement des capitaux stables
nécessaires au financement du projet ;

 Un problème de trésorerie du fait d’une sous-estimation éventuelle des besoins ;

 Un paiement supplémentaire des charges financières dans le cas d’une surestimation des
besoins en crédit et d’une mauvaise planification financière.
Les investissements sont classés par nature (investissement corporelle, incorporel et
financier), par affectation (investissement industrielle et commerciale, investissement financier), par
fonction (investissement de production, administratif, commerciaux, logistique), et
économiquement (investissement de remplacement, investissement d’expansion).

4-1-2) Les décisions de financement

La décision de financement implique la détermination de la structure financière


(combinaison capitaux empruntés et capitaux propres), car l'entreprise dispose de deux sources
de financement : le financement par les actionnaires et le financement par les créanciers.

Les apports des actionnaires sont de deux types : apports en capitaux propres à
l’occasion des augmentations de capital et réinvestissement des bénéfices non distribués. Il
existe aussi deux types de dettes : les dettes financières qui prennent la forme d’emprunts
bancaires, d’emprunts obligataires, de facilités bancaires.
34
CHAPITREI : L’Entreprise et le cadre conceptuel de la fonction financière

En effet, trois cas de figure peuvent se présenter au responsable de l’entreprise, ou il


doit trouver la formule adéquate qui fera gagner l’entreprise et toutes ses parties prenantes. Il
s’agit :

 Du choix entre les capitaux apportés par les actionnaires et ceux apportés par les créanciers ;

 Réinvestir le surplus ou le distribuer ;

 Choix de financement interne ou financement externe.

Les décisions d’investissements et de financements ne peuvent être séparées dans la réalité,


en effet, on ne décidera d’un investissement qu’en fonction de la possibilité de le financer et en
fonction du coût eu égard à la rentabilité attendu.

Nb : Le développement des financements directs sur les marchés par émission de titres a
entraîné la diminution de la part des financements par crédits bancaires. Les banques, du reste,
se sont largement approprié ce phénomène de « désintermédiation » en développant leurs
activités de banques de marchés et d’investissements. La distinction entre capitaux propres et
dettes est fondamentale ne serait-ce que pour mesurer l’endettement de l’entreprise et apprécier
sa capacité à faire face à ses échéances.

4-2) Les décisions financières à court terme

Les décisions financières à court terme sont principalement centrées sur la trésorerie de
l’entreprise, elles l’engagent sur un horizon temporel pouvant aller d’un jour jusqu'à une
année. Le financement des besoins de trésorerie des entreprises est généralement de nature
objective, c’est-à-dire assis sur des créances commerciales, ou sur le niveau des stocks. Les
crédits subjectifs, en revanche, sont fondés sur le besoin de financement du cycle
d’exploitation.

Ces décisions sont étroitement dépendantes des décisions financières long terme en
effet elles ont un poids très important dans la détermination des performances globale de
l’entreprise.

Les formes de financement à court terme sont nombreuses. Pour leur présentation, les
plus fréquemment utilisées ont été regroupées en trois catégories : crédits obtenus par
mobilisation des créances commerciales (escompte commercial, la lettre de change relative),
crédits obtenus sous forme de crédits de trésorerie (facilité de caisse, le découvert).

Conclusion du chapitre

Pour survivre de façon durable, une entreprise doit optimiser ses facteurs de production et en
tirer des excédents et des avantages ; cela passe par la recherche de la rentabilité économique,
commerciale et financière, l’attente d’une bonne rentabilité financière se situe au niveau du rôle
capital que joue à la fonction financière. La gestion financière fournit aux autres formes de gestion,
les moyens financiers nécessaires pour atteindre leurs objectifs propres impliquant ainsi la
réalisation de l’objectif global de l’entreprise.
35
CHAPITREI : L’Entreprise et le cadre conceptuel de la fonction financière

Au terme de ce chapitre nous pouvons dire que la gestion financière à de premier ordre
aux sien de l’entreprise et qu'elle est le domaine de la fonction financière qui joue à la fois un
rôle opérationnel, un rôle fonctionnel et stratégique Puisque c’est cette dernière recherche et
gère les ressources financières, et établis le diagnostic financier, qui aide aux prises de
décisions dans l'entreprise.

Parmi les composantes de la gestion financière, nous avons la gestion de trésorerie


comprenant la gestion des flux d’entrées et de sorties des ressources financières au sein de
l'entreprise. Le chapitre deux, portera justement sur la trésorerie et sa relation avec la gestion
financière.

36
CHAPITREI : L’Entreprise et le cadre conceptuel de la fonction financière

37
CHAPITRE II :
La Place de la gestion
de trésorerie dans la
gestion financière
CHAPITRE II : La place de la gestion de trésorerie dans la gestion financière

Introduction
Toute entreprise est constituée de trois ressources capitales : les ressources humaines,
les ressources matérielles et les ressources financières ; c’est au niveau de cette troisième
ressource que l’on retrouve l’un des éléments les plus importants dans la vie d’une entreprise
qu’est la trésorerie , celle-ci apparaît en effet comme un indicateur majeur de la santé financière
d’une entreprise.

De nos jours, la gestion de trésorerie tend à se focaliser sur l’optimisation des processus
de transfert financier et sur le développement de système d’information permettant de suivre en
temps réel l’évolution de l’ensemble des flux avec les partenaires économiques de l’entreprise.

Dans ce chapitre nous allons présenter un aperçu théorique sur la gestion de trésorerie
en présentant en premier lieux sa consistance et ces objectifs ainsi sa démarche et ses outils.

Section 1 : L’approche théorique de la gestion de la trésorerie

Depuis l’avènement de la finance appliquée à l’entreprise, la gestion des fonds que soit
à long ou à court terme était au centre des préoccupations de l’entreprise. Ainsi, la gestion de
trésorerie à court ou à long terme joue un rôle crucial dans la réussite de l’entreprise. Dans cette
section nous allons présenter les fondements théoriques de la gestion de trésorerie.

1-1) Définition de la trésorerie

On appelle la trésorerie l'ensemble des sommes d'argent disponibles en caisse ou


placées sur des comptes bancaires, Indispensable à toute gestion d'entreprise, mais plus largement
de toute structure nécessitant la circulation d'argent, la bonne gestion de la trésorerie permet de
contrôler les entrées et sorties d'argent avec pour principal objectif d'optimiser l'équilibre
financier de la structure.

Pour avoir une meilleure compréhension de la trésorerie en entreprise, il faut connaître


les axes autour desquels elle tourne, à savoir :

 Les liquidités : il s’agit de l’ensemble des flux de trésorerie relatifs aux rentrées d’argent,
elles représentent généralement les moyens de paiement, la rentabilité de l’entreprise

 Les risques financiers : toute entreprise prend des risques financiers quand elle prend la
décision de financer ses acquisitions ou ses activités en contractant des dettes auprès des
banques, des fournisseurs ou autres organismes de crédit.

Selon GAUGAIN { la trésorerie résulte de la différence entre la trésorerie active (les


disponibilités) et la trésorerie passive (les concours Bancaires) , elle est la différence entre les
actifs et les dettes dont la liquidité et l’exigibilité Sont immédiates 1} .

Tandis que MARTINET et SILEM définissent la trésorerie comme étant { l’ensemble des
moyens de financement liquides ou à court terme dont dispose un agent économique pour faire

1
Marc Gaugain et autres, Gestion de la trésorerie,Edition ECONOMICA, 2007.
37
CHAPITRE II : La place de la gestion de trésorerie dans la gestion financière

face à ses dépenses de toute nature : encaisse, crédits bancaires à court terme obtenus par
mobilisation des créances ou par découvert, avances ou facilité de caisse }2 .

1-2) Le rôle de la trésorerie

La trésorerie assure un rôle très important dans la vie de l’entreprise, on peut comparer
son rôle dans l’entreprise au rôle du cœur dans le corps humain. Selon BRUSLERIE la
trésorerie à cinq rôles 3 :

 La gestion des liquidités, la maitrise et la couverture des risques de change et de taux ;

 L’organisation et le contrôle du département de trésorerie (maitrise des cycles et


procédures entrainant des flux de trésorerie) ;

 L’assurance de la rentabilité et de la solvabilité à court terme ;

 L’utilisation optimale des excédents de trésorerie ou la recherche des moyens de


financement à court terme au moindre coût ;

 L’équilibre entre solvabilité et rentabilité.

À ces cinq rôles, on ajoute cinq autres comme étant essentiels qui sont4 :

 Assurer la liquidité de l’entreprise pour faire face aux échéances de paiement des
salaires, le respect des échéances fournisseurs, celles vis-à-vis de l’Etat, les organismes
sociaux, les banques... ;

 Réduire le coût des services bancaires par une bonne négociation des conditions
bancaires pour minimiser le montant des frais financiers et procurer un maximum
d’économie à l’entreprise ;

 Améliorer le résultat financier en ayant concrètement moins de frais ou plus de


produits financiers en fonction du sens de la trésorerie, mais aussi en élaborant des
prévisions fiables permettant la gestion optimale de la trésorerie ;

 Gérer les risques financiers à court terme tels que les ceux de change et parfois les
fluctuations de taux pour garantir la marge commerciale de l’entreprise ;

 Assurer la sécurité des transactions en utilisant les moyens de paiement et circuits


télématiques sécurisés.

Ces affirmations nous permettent alors de dire que la trésorerie n'est donc pas que le
solde des flux monétaires, mais elle est la synthèse de toutes les politiques de l'entreprise et
elle joue un rôle essentiel dans la vie des sociétés.

2
MARTINET et SILEM, Gestion de la trésorerie, Edition ECONOMICA, 2007.
3
Hubert de La BRUSLERIE, Trésorerie de l'entreprise, Edition DUNOD, 2012.
4
Michel SION, Gérer la trésorerie et la relation bancaire, Edition DUNOD, 2003.
38
CHAPITRE II : La place de la gestion de trésorerie dans la gestion financière

1-3) Les éléments constitutifs de la trésorerie

Les principaux éléments constituant la trésorerie sont5 :

1-3-1) La caisse :

La caisse est un compte d'actifqui mesure les variations des liquidités en cours d'exerciceet
leurs montants à la fin de l'exercice , elle représente les espèces que l'entreprise possède.

La caisse est une disponibilité au bilan au même titre que les comptes bancaireet certaines
valeurs mobilières de placements , CAD que la caisse constitue donc une part élémentaire de la
trésoreriede l'entreprise , ce compte ne nécessite pas de retraitement lors de la construction du bilan
fonctionnelou des tableaux de trésorerie , un moyen efficace d'analyser la caisse est de réaliser un
budget de trésorerie. Elle est constituée par des recettes (encaissement) et des dépenses
(décaissements) qu’effectue l’entreprise régulièrement.

A) Les recettes

C’est le montant total des entrées d’argent, ou encaissements reçus :

 Les recettes sont une notion de trésorerie : elles renvoient à un flux financier réel, donc
souvent exprimé en TTC ;

 Les recettes ne sont pas toujours égales au chiffre d’affaires : en effet, il peut y avoir un
décalage entre la facturation et l’encaissement ;

 On oppose les recettes aux dépenses (flux de trésorerie sortant).


B) Les dépenses
Les dépenses en entreprise peuvent être classées sous deux catégories principales :
 Dépenses fixes : Le loyer, les frais d’entretien des locaux, les frais de gestion du
personnel, les impôts et taxes, les frais de transport (abonnements dans les moyens de
transport en commun), les frais bancaires, etc. ;

 Dépenses variables : Dépenses logistiques, les salaires des stagiaires et des employés
saisonniers, les prestataires ponctuels et freelance (sous-traitance), l’achat de stock
(matière première et autres), etc.
1-3-2) La banque

Les banques sont des entreprises ou des établissements qui ont pour profession habituelle
de recevoir du public sous forme de dépôt qu’ils emploient pour leurs propres comptes en
opérations d’escompte, en opération de crédit ou en opérations financières .

La banque joue le rôle d’intermédiaire financier entre les déposants de fonds et les
demandeurs de capitaux, tant en se procurant des bénéfices sous formes d’intérêt ; deux éléments

5
ROUSSELOT Philipe et VERDIE Jean-François, « gestion de trésorerie », Ed Duodi, paris, 1999.
39
CHAPITRE II : La place de la gestion de trésorerie dans la gestion financière

doivent être suivies par le comptable afin d’assurer une meilleure information concernant le compte
banque au niveau de l’entreprise, ces éléments sont constitués du rapprochement bancaire et des
comptes banque.

A) Le rapprochement bancaire

Le rapprochement bancaire est un outil de vérification des comptes bancaires dont les
chefs d’entreprise ne peuvent se passer ; c’est un outil de contrôle efficace pour connaître l’état
de santé de sa trésorerie, il permet de :

 Détecter des erreurs lors de la saisie des montants ;

 Constater les oublis de saisie de l’extrait de compte (frais bancaires, agios) ;

 Vérifier l’exactitude des prélèvements effectués par la banque et dont l’entreprise n’a
pas eu connaissance ;

 S’assurer des entrées ou sorties d’argent présentes dans le grand livre ;

 De vérifier la concordance de soldes entre votre compte bancaire et votre comptabilité,


l’état réel de la trésorerie, et la bonne mise à jour des écritures comptables.

B) Les comptes bancaires

Dans le langage courant, un compte bancaire ou compte à vue est ouvert dans une
banque pour déposer des fonds sécurisés afin d’effectuer des opérations financières. Il
centralise toutes les transactions débitrices ou créditrices pour la gestion budgétaire du client,
qu’il soit un particulier, une entreprise, un individu ou un collectif.

Toute personne majeure a le droit d’ouvrir un compte en banque, il est nécessaire pour
cela de disposer d’une pièce d’identité valide et d’un domicile fixe, de plus il existe différents
types de comptes bancaires. Chacun a une fonction précise : gestion, placements d’épargne ou
investissements boursiers.

1-4) Mission du trésorier

Les missions d’un trésorier se résument en quatre points 6, qui sont :


 Assurer la liquidité de l’entreprise : Le terme de liquidité désigne ici l’aptitude de
l’entreprise à faire face à ses échéances. Le trésorier doit tout mettre en œuvre pour que
l’entreprise ait à chaque instant les ressources suffisantes pour remplir ses engagements
financiers : payer les salaires, respecter les échéances fournisseur, celles vis-à-vis des
organismes sociaux, du trésor public, des banques. Cette mission est sans conteste à
placer au premier plan ;

 Réduire le coût des services bancaires : La direction générale de l’entreprise ne


souhaite pas forcement connaitre le détail des conditions bancaire. Pour réduire les
coûts bancaires, on pense spontanément à la négociation. Certes, même si ce n’est pas

6
Sion M, Gérer la trésorerie et la relation bancaire, 2éme édition Dunod, paris, 2001, P27
40
CHAPITRE II : La place de la gestion de trésorerie dans la gestion financière

toujours le trésorier qui négocie directement avec le banquier, il lui revient du moins de
réaliser tout le travail préparatoire ;

 Gérer les risques financiers CT : Il s’agit essentiellement du risque de change et parfois


du risque de taux. Ces deux domaines sont du ressort du trésorier, car ils constituent
des risques financiers, en grande parte à CT. L’objectif de la gestion du risque de
change est d’éviter les pertes de change. Elle vise à figer un cours de change
garantissant un taux de marge commerciale entre des ventes et des achats libellés dans
des devises différentes. Le trésorier, en accord avec la direction commerciale, fera
valider une politique de gestion du risque de change ;

 Assurer la sécurité des transactions : C’est une préoccupation grandissante pour les
trésoriers compte tenu du nombre croissant des tentatives de fraude. Pour diminuer les
risques, il convient de mettre en place des procédures interne, d’utiliser les moyens de
paiement et circuits télématiques sécurisés.

Figure N°4 : La place du trésorier dans l’entreprise

Le directeur général

Le directeur financier

Le service de la Comptabilité Le trésorier

Source: Annie BélierDélienne, SaronKhath, Gestion de trésorerie, Ed Economisa, Paris,


2000

Après avoir défini la trésorerie et détail et son rôle avoir énumérer les éléments constitutifs
de cette dernière ( la caisse et banque) dans la section 1 , dans la section qui suit on va parler la
gestion de trésorerie son processus ses objectifs…

Section 2 : La gestion de trésorerie

Dans cette section, on va commencer par définir la gestion de trésorerie, ses objectifs, et
étudier la démarche et les outils de cette dernière.

2-1) La définition de la gestion de trésorerie


Une bonne gestion de la trésorerie consiste à assurer la solvabilité de l’entreprise au
moindre coût7 ; cela signifie que l’entreprise doit être en mesure d’honorer ses échéances
financières à tout moment, en maintenant une encaisse minimum ; par ailleurs, elle appelle, à

7
Mickael Page, Le guide des nouveaux métiers, sur le site michaelpage.fr
41
CHAPITRE II : La place de la gestion de trésorerie dans la gestion financière

maximise le rendement des placements de ses excédents de trésorerie éventuels la gestion de


la trésorerie repose par conséquent sur le couple « sécurité / Rentabilité ».
Pour parer au risque d’liquidité ou d’insolvabilité (rupture du service de caisse,
cessation de paiement, etc.), l’entreprise doit maintenir un certain niveau de trésorerie, car en
pratique il est très difficile d’assurer une parfaite synchronisation entre les encaissements et les
décaissements, dans le même temps, elle doit viser à réduire l’impact négatif de cette la
rentabilité des disponibilités oisives en leur assurant de bons placements financiers , les
principaux motifs de détention d’une encaisse sont :
 La volonté d’assurer la réalisation des transactions dans de bonnes conditions ;

 Le besoin de sécurité financière de manière à faire face aux aléas de la conjoncture qui se
traduisent par des déséquilibres entre les encaissements et les décaissements prévus ;

 Les opérations spéculatives.

2-2) Processus de la gestion de trésorerie


La mise en œuvre de la gestion de trésorerie passe par (03) étapes importantes, sont les
suivantes8, qui sont :

2-2-1) Première phase : la prévision


La gestion prévisionnelle est la première étape du processus, elle permet d’identifier les
flux monétaires afin d’évaluer les différentes entrées et sorties de fonds ; elle permet d’identifier
les éventuelles difficultés auxquelles l’entreprise va être confrontées et donc de les anticiper,
c’est la démarche budgétaire qui permet de prévoir les risques de cessation de paiement.

Donc prévoir consiste à explorer divers scénarios, lesquelles correspondent le mieux à


une stratégie globale mûrement réfléchie. La prévision vise à donner une capacité de réaction
face aux événements inattendus et de cohérence, les prévisions de trésorerie sont élaborées à
partir de l’ensemble de budget d’exploitation, d’investissement et de financement.

2-2-2) Deuxième phase : l’arbitrage

Dans cette deuxième étape, c’est le choix de moyens de couverture ou de placement en


tenant compte des risques liés à la manipulation d’argent, à savoir les risques de liquidités, de
contrepartie, de taux d’intérêt et de change, elle s’appuie sur :Une situation de trésorerie (en
valeur) à jour et fiable ;Une situation prévisionnelle à très court terme

2-2-3) Troisième phase : le contrôle


Cette dernière étape consiste à faire l’analyse des écarts résultants de la comparaison entre les
prévisions, les réalisations et le contrôle des conditions bancaires grâce à des documents

8
J. FORGET : Gestion de la trésorerie-optimiser la gestion financière de l’entreprise à CT, édition Economisa, paris
2001, P27.
42
CHAPITRE II : La place de la gestion de trésorerie dans la gestion financière

comptables notamment l’extrait de compte et l’échelle d’intérêt. A travers la présente section,


il a été pris des fondements notionnels de la trésorerie et la gestion de trésorerie ;
Toutefois, notre recherche nécessite d’aborder les origines des difficultés que peut connaître le
trésorier.

2-3) Les Objectifs de la gestion de trésorerie

 Permettre à l'entreprise d'éviter la cessation des paiements, en mettant en places des moyens
pour assurer la solvabilité de l’entreprise à court terme ;

 Assurer l'utilisation optimale des excédents de trésorerie et chercher des moyens de


financement à court terme au moindre coût afin d’optimiser le résultat financier ;

 Effectuées les prévisions de trésorerie, ses derniers par le trésorier ou le responsable


financier, pour des périodes variables (année, trimestre, mois, semaine ou au jour le
jour) ;

 Parvenir à une trésorerie proche de zéro afin d'éviter les excédents inemployés et les
découverts bancaire coûteux en agios ; cependant avant d’atteindre ce point d’équilibre
deux situations peuvent être envisagées, l’insuffisance ou déficit de trésorerie et
l’excèdent de trésorerie ;

 De contrôler le mouvement de ses comptes bancaires, de veiller à leurs avoirs ;

 D’optimiser la gestion des liquidités par les placements ;

 Améliorer la gestion opérationnelle en veillant à l’encaissement régulier des clients, en


payant ses dettes fournisseurs, ses salariés et les charge sociales dans les délits. 9

2-4) La démarche de la gestion de trésorerie

La gestion de trésorerie récapitule : les encaissements et les décaissements prévus pour


une certaine période, cette démarché inclut le budget de trésorerie et le plan de trésorerie tient
compte des moyens de financement à court terme, de leurs coût respectifs et des placements
éventuels.

2-4-1) Le budget de trésorerie


2-4-1-1) Définition du budget de trésorerie

Le budget de trésorerie « est le document qui, dans l’entreprise recense les prévisions
d’encaissements ou de décaissements sur une période donnée (le plus souvent l’année) dans le
but d’évaluer la position de trésorerie à intervalles de temps réguliers (le mois)»10.

9
MEUNIER .H, BAROLET.F & BOULMER. P « la trésorerie des entreprises » Bordas, paris, 1992, P 10

10
ROUSSELOT P., VERDIEJ F., « La gestion de la trésorerie », Ed DUNOD, Paris, 1999, p. 44
43
CHAPITRE II : La place de la gestion de trésorerie dans la gestion financière

« C’est un plan des activités futures d’une organisation. Il est exprimé principalement
en termes financiers, mais il incorpore souvent beaucoup de mesures quantitatives non
financières »11.
Le budget de trésorerie est le principe instrument de prévision financière à court terme ;
il permet d’établir pour des périodes plus ou moins langues (année, mois, semaine, jour), les
prévisions des flux financières et d’envisager les ajustements nécessaires pour combler les
insuffisances ou pour placer les excédents de trésorerie.

2-4-1-2) Présentation du budget de trésorerie


Pour établir le budget de trésorerie, cela suppose qu'on détermine au
préalable :
 Les budgets d'exploitation : qui contient le budget de vent, le budget
d'achat, le budget des autres dépenses directes, le budget des frais
fixes ;

 Les budgets hors exploitation : ce sont les budgets d'investissement, le programme des
désinvestissements, le plan de financement à long terme.

Tous ces budgets doivent quantifier les rentrées, les sorties possibles de liquidité et
établit le profit temporel de ce mouvement. D'une manière spécifique, si l'on considère le
budget des ventes, il comporte une série de sous budget qui sont entre autres les matières
premières, le budget de main d'œuvre, le budget de frais administratif.
2-4-1-3) L'Elaboration du Budget de Trésorerie
La construction d'un budget de trésorerie simple repose sur la construction progressive
de budget partiel tels que le budget de vents, le budget de charges de production, le budget de
main d’œuvre, le budget de frais généraux, le budget d'approvisionnement etc.
De plus pour l’élaboration du budget de trésorerie entraîne la prise en compte des
éléments suivants :

 La prévision des récents (vents) . Pour élaborer cette prévision des recettes, on tiendra
compte dans un premier temps, des éléments liés à l'exploitation courants tels que,
ventes au comptant et de créances, en suite, on retiendra certains éléments
indépendants de l'exploitation tels que des produits de cession des éléments d'actif ;

 La prévision des dépenses (charges). Il s'agit de faire une prévision de tous les
décaissements (frais du personnel, achats des matières premières ...) qui sont des
éléments liés à l'exploitation, il faut ensuite estimer certaine charge non liée à
l'exploitation telles que les besoins d'investissements, les remboursements des
emprunts.

Ainsi, sur la base de ces prévisions, nous pouvons élaborer le budget de trésorerie par
l’élaboration des tableaux (budgets) suivants :

11
JACQUES M., « gestion budgétaire », Ed d’Organisation, France 1990 P40. 41
44
CHAPITRE II : La place de la gestion de trésorerie dans la gestion financière

 Le tableau (budget) des encaissements ;

 Le tableau (budget) des décaissements es ;

 Le tableau (budget) de la TVA.


A) Le tableau des encaissements
Ces tableaux comportent les éléments suivants :

 Les encaissements des clients résultant des ventes (à partir du budget des ventes) ;
 Encaissement d'acompte (à partie du budget de vente) ;
 Les encaissements nets représentant le prix de cession des investissements anciens (à
partir du budget) ;
 Les encaissements des produits financiers, d'emprunts, des prêts remboursés.
Tableau N°2 : Budget des encaissements
Désignation Janvier Février Mars ETC

Encaissements d’exploitation TTC


 Ventes au comptant
 Ventes à crédit
 Créances clients au bilan d’ouverture

Encaissements hors exploitation TTC

 Nouvel emprunt
 Cession d’immobilisation
 Autres produits encaissés

Total des encaissements

Source : E.Stephany, Gestion financière, Edition économico, Paris, 2000, P 176.

B) Tableau des décaissements


Les décaissements se résument autour des opérations suivantes :

 Les achats correspondant au budget des provisionnements ;

 Les frais de distribution ;

 Les frais de production ou frais généraux ;

 Les acquisitions d'actifs ;

 Les acomptes aux fournisseurs ;

 Les intérêts et dividendes versés ;

 Les remboursements des emprunts.


45
CHAPITRE II : La place de la gestion de trésorerie dans la gestion financière

Tableau N° 3 : Budget des décaissements

Désignation
JAN FEV MARS ECT
Décaissements d’exploitation
 Dettes du bilan d’ouverture
 Dettes fournisseurs
 Achats TTC au comptant
 Achats TTC à crédit
 Autres dettes externes
 Salaires
 Dettes diverses

Décaissements hors exploitation


 Impôts sur les sociétés
 Investissements TTC
 Frais financiers sur emprunts
 Remboursements d’emprunts
 Autres décaissements

Total des décaissements

Source:E.Stephany, Gestion financière, Edition économico, Paris, 2000, P 176.

C) Le tableau dela TVA


La TVA à décaisser du mois N, ce calcule comme dans le tableau qui suit :
Tableau N° 4 : Le budget de TVA
Désignation
JAN FEV MARS ECT

TVA collectée sur les ventes du mois N

- ( TVA déductible sur les achats des biens et


services du mois N+ TVA déductible sur les
achats d’immobilisation du mois N )

- TVA due au titre du mois N - 1

= TVA à décaisser du mois N

Source :E.Stephany, Gestion financière, Edition économico, Paris, 2000, P 176.

46
CHAPITRE II : La place de la gestion de trésorerie dans la gestion financière

Remarque
L’entreprise bénéficie d’un prêt compte de TVA lorsque pour un mois le montant de la TVA
déductible est supérieur à celui de la TVA collectée.
D) tableau (budget) de trésorerie

Après avoir élaborer Le tableau (budget) des encaissements, Le tableau (budget) des
décaissements es et Le tableau (budget) de la TVAon utilisant les information récolte on peut
élaborer Le tableau de trésorerie comme suit :

Tableau N° 5 : Le budget de trésorerie

Désignation JAN FEV MARS ECT

Trésorerie début de mois (1)

Total des encaissements (2)

Total des décaissements (3)

TVA à décaisser (4)

Trésorerie du mois (5) =(2) +(3) +(4)

Trésorerie cumulée fin de mois (1) + (5)

Source : E.Stephany, Gestion financière, Edition économico, Paris, 2000, P 176.

SchémaN° 5 : Processus d’élaboration du budget de la trésorerie

Règlement des clients et fournisseurs


Budgets
Ventes Achats Investissements Autres Bilan initial

Encaissement Charges
Décaissement Produits

Budget de la TVA

Bilan
Budget de trésorerie Compte de résultat prévisionnel prévisionnel

Trésorerie nette

TVA à décaisser

47
CHAPITRE II : La place de la gestion de trésorerie dans la gestion financière

Source : DORIATH Brigitte, contrôle de gestion, Ed Duodi, paris, 2005.p.65

2-4-1-4) Le rôle du budget de trésorerie

 Permet d’évaluer le besoin de financement et de négocier les lignes de crédit


nécessaires au bon fonctionnement de l’entreprise, la présentation d’un budget
rassurera la banque quant à la destination des financements CT ;

 Aide l’entreprise a maitrise l’évolution de son besoin de trésorerie ;

 De vérifier la capacité de la trésorerie à absorber l’augmentation du BFR,


investissement, remboursement d’emprunts à LMT ; si tel n’est pas le cas, il faudra
revoir certains choix ; lorsque le choix « d’autofinancer » un investissement dégrade de
façon significative la trésorerie prévisionnelle, le trésorier demandera au directeur
financier de mettre en place un financement à LMT ;

 De calculer les frais ou produits financiers CT de façon à finaliser le compte de résultat


prévisionnel ;

 Le budget permet également de mesurer l’exposition de l’entreprise au risque de taux ;


il constitue donc le support servant à la mise en place de couvertures garantissant
l’entreprise contre des évolutions défavorables des taux à CT.
Remarque
Le budget est donc moins utile pour l’entreprise ayant une trésorerie positive, à moins
qu’il s’agisse de la filiale d’un groupe et que la maison mère veuille mesurer le montant des
excédents qui pourront lui être « remontés ».

2-4-2) Le plan de trésorerie

2-4-2-1) Définition du plan de trésorerie

Le plan de trésoreries un document qui permet d'identifier tous les encaissements et


tous les décaissements prévisibles d'une entreprise au cours de la première année de son
existence , les encaissements et les décaissements sont ventilés mois par mois sur une année ,
il permet de recenser les différents flux financiers que va connaître la future entreprise à court
terme, d'évaluer les futures dépenses et les futures recettes pour parvenir à équilibrer
l'ensemble sur l'année ; il permet aussi de connaître le soldée trésorerie à chaque fin de mois ;
cette information est capitale pour faire face aux décaissements d'un mois sur l'autre.12

2-4-2-2) Elaboration du plan de trésorerie

Tout d’abord, il vous faut identifier tous les encaissements perçus tels que :

 Le chiffre d’affaires TTC ;

12
PLUMELLE Bernadette, « le financement de l’éducation » », Revue internationale d’éducation de Sèvres,2014,
48
CHAPITRE II : La place de la gestion de trésorerie dans la gestion financière

 Les apports en compte courant ;


 Le capital social de départ ;
 Les subventions et aides publiques ;
 Etc.

Mais également les encaissements qu’il reste à percevoir :

 La facturation client TTC ;

 Les éventuelles primes et remboursements ;

 Les augmentations de capital ;

 Etc.

Ensuite il est nécessaire d’identifier les décaissements tels que :


 Les achats nécessaires au fonctionnement de l’entreprise ;
 Les salaires et charges sociales ;
 Les assurances ;
 Les frais bancaires ;
 Les investissements ;
 Les remboursements de prêts et intérêts ;
 Les impôts ;
 Les charges variables qui sont :
 Les réductions de capital ;
 Les reprises d’apport en compte courant ;
 Le paiement des fournisseurs et prestataires ;
 Les frais logistiques ;
 Les frais de déplacement.

Une fois que le tableau est prêt, on calcule le solde de trésorerie mensuel ; celui-ci
équivaut à la trésorerie de début de mois additionnée aux encaissements et à laquelle soustraire
les décaissements, puis en interprète le résultat comme suit :
 Si les prévisions annuelles sont négatives (solde négatif), alors il faut prendre des
mesures pour équilibrer les entrées et sorties d’argent et faire pencher la balance du
côté excédentaire ;

 Si le déficit est ponctuel, peut-être est-il dû à une prestation encore impayée, il faut
alors envisager de modifier les délais de paiement ;

49
CHAPITRE II : La place de la gestion de trésorerie dans la gestion financière

 Si la perte est stable, il faut intéresser à l’augmentation des ressources disponibles pour
votre entreprise ;

 Enfin, si la pente est descendante au fil du temps, la rentabilité peut être en cause. Il est
donc nécessaire de faire une comparaison minutieuse de la partie encaissement et de la
partie décaissement du plan de trésorerie prévisionnel.
Une fois le plan établi, il ne reste plus qu’à l’adapter au jour le jour ; cela permettra de
toujours avoir une prévision juste pour la fin du mois en cours et pour les mois à venir. Il est
primordial que le tableau contienne une liste exhaustive des entrées et sorties d’argent, tout
oubli est susceptible de fausser le calcul final et vous risquez d’obtenir une projection erronée.
2-4-2-3) Présentation du plan de trésorerie
Le plan de trésorerie se présente comme suit :

Tableau N°6 : Le plan trésorerie

PLAN DE TRESORERIE JANV. FEV. … DEC.


1. SOLDE EN DEBUT DE MOIS
A. Encaissements
A1. D'exploitation
- ventes encaissées
- règlements clients
A2. Hors exploitation
- apport en capital
- apport en compte courant
- emprunts LMT contractés
- cession d'immobilisations
2. TOTAL
B. Décaissements
B1. d'exploitation
- paiement marchandises,
- approvisionnement,
- matières premières,
- fournitures, eau, énergie…
- autres charges externes
- impôts, taxes et versements assimilés
- charges de personnel
- impôt sur les bénéfices,
- TVA versée…

50
CHAPITRE II : La place de la gestion de trésorerie dans la gestion financière

- charges financières
B2. Hors exploitation
- remboursement emprunts (principal)
- investissement en immobilisation
3. TOTAL
4. Solde du mois = 2 – 3
5. Solde de fin de mois = 1 + 4
6. Cumul (mois X + mois X-1)

Source : www.petite-entreprise.net
Dans cette section 2 on a définis gestion de trésorerie et expliqué son processus càd ses
différents étapes ses objectifs et sa démarche, ainsi que le rôle très important de la trésorerie dans la
section 3 on va parler des outils de la gestion de trésorerie plus profondément.
Section 3 : Les outils de la gestion de trésorerie
La gestion de la trésorerie propose un vaste ensemble d’outils et de méthode, pour analyse et
détermine la trésorerie de l’entreprise, dans cette section on va essayer de les pressentes.

3-1) Le bilan fonctionnel

3-1-1) Définition du bilan fonctionnel

Le bilan fonctionnel est un bilan comptable avant répartition du résultat, retraité en masses homogènes
selon trois fonctions (investissement, financement et exploitation) et présenté en valeurs brute. Le bilan
fonctionnel permet 13:

 D'apprécier la structure financière de l'entreprise, dans une optique de continuité de l'activité.

 D'évaluer les besoins financiers stables et circulants et le type de ressources dont dispose
l’entreprise.

 Déterminer l'équilibre financier en comparant les différentes masses du bilan classées par
fonctions et en observant le degré de couverture des emplois par les ressources

 Calculer la marge de sécurité financière de l’entreprise.

 Détecter le risque de défaillance

3-1-2) Présentation du bilan fonctionnel

13
GRANDGUILLOT F., B., « analyse financière», 4eme Ed GUALINO éditeur, EJA, Paris, 2006, P.107
51
CHAPITRE II : La place de la gestion de trésorerie dans la gestion financière

Tableau N°7 : Bilan fonctionnel en grande masse

ACTIF PASSIF

Emplois stables : Ressources stables :


 Immobilisations corporelles brutes  Capitaux propres
 Immobilisations incorporelles brutes  Provisions pour risques et charges
 Immobilisations financières  Amortissements
 dettes financières
Actifs circulants : Passif circulant :
 Actif circulant d'exploitation (stocks, créance  Passif circulant d'exploitation (dettes
clients). fournisseur).
 Actif circulant hors exploitation (créances  Passif circulant hors exploitation (dettes
diverses). diverses).
 Trésorerie disponible (caisse, compte  Trésorerie passive (découverts bancaires,
bancaire). concours bancaires courants).

Source : GRANDGUILLOT F., B.,« analyse financière», 4eme Ed GUALINO éditeur, EJA,
Paris, 2006, P.109

3-1-3) La détermination de la trésorerie apartir du bilan

L'équilibre financier d'une société peut être appréhendé à partir de son bilan. Celui-ci
répertorie à l'actif ses différents investissements ou emplois et, au passif, les ressources
mobilières pour les financiers. Il peut êtredétermine dans ce cas soit par :

A) Par le bas du bilan


La trésorerie résulte de la défiance entre la trésorerie active et la trésorerie passive.

Trésorerie nette = Trésorerie Actif -Trésorerie


Passif
B) Par le haut du bilan
Dans ce cas la trésorerie se détermine à partir de deux agrégats: le fonds de roulement
net global (FRNG) et le besoin en fonds de roulement (BFR), comme suit :

Trésorerie nette =FRNG -BFR

Ces deux paramètres sont calculés de la manière suivante:

B1) Le fonds de roulement

Le fonds de roulement est le surplus des ressources dégagées par l’entreprise pour financer son
cycle d’exploitation et assurer une trésorerie équilibrée14 ; il est détermines soit :

14
RAMA, Pierre. Analyse et diagnostique financier. Paris : d’organisation. 2001. p.71.
52
CHAPITRE II : La place de la gestion de trésorerie dans la gestion financière

 Par le haut du bilan :


FRNG= Ressources stables - Emplois
stables
Source:M. Sion, Gérer la trésorerie et la relation bancaire, 3eEdition Dunod, paris
2003, p6

 Par le bas du bilan :

FR = Actifs circulants(AC) - Dettes a court


Source: M. Sion,terme
Gérer( la
DCT)
trésorerie et la relation bancaire, 3eEdition Duodi, paris
2003, p6

B2) Le besoin en fond de roulement (BFR) :

Le Besoin en fonds de roulement (BFR) traduit le besoin de financement du cycle


d’exploitation (l'activité de la structure),en d’autres terme il s’agit d’un besoin de financement
structurel à court terme que génère pendant le cycle d’exploitation car il existe un décalage
entre les opérations (achats, prestations) et la transformation en encaisses réelles de ces
opérations ; l’existence de ces décalages entre flux réels et flux financiers est à l’origine du
besoin en fonds de roulement.15

Figure N° 5 : Représentation schématique du BFR

Achats Stockages production Stockages vente


MP MP Encours PF

Délai fournisseur Délais clients

BFR

Source:Michels, Gérer la trésorerie et la relation bancaire, Edition dunod, paris 2003, P 7

Ce schéma montre que le crédit fournisseur ne finance qu’une partie du cycle


d’exploitation ; en effet les crédits fournisseurs doivent être réglé avant que les ventes ne
soient encaissées, le BFR est alors le montant des capitaux nécessaires pour le financement du
cycle d’exploitation pour la période qui sépare le paiement des dettes fournisseurs à
l’encaissement des ventes. Il se calcule comme suit :

 BFR = Actifs circulants- Passif circulant

 BFR = BFR d’exploitation (BFRE) + BFR hors exploitation (BFRHE) avec (BFRE= actif
circulant d’exploitation–dettes d’exploitation et BFRHE = actif circulant hors exploitation–
dettes hors exploitation).

15
A.Bouteley, L Wiart, M.L’Hostis, Fiche pratique de gestion, Gestion financière, Décembre 2009.
53
CHAPITRE II : La place de la gestion de trésorerie dans la gestion financière

Remarque
Lorsque la trésorerie est positive ceci signifie que le FRNG couvre la totalité du BFR,
et laisse aussi un excédent de trésorerie disponible, et lorsqu’elle est négative ceci traduit que
le FRNG ne finance qu’une partie du BFR, dans ce cas l’entreprise doit faire un emprunt à
court terme afin de financer la partie du cycle d’exploitation qui n’est pas encore couverte par
les ressources stables.

Tableau N°8 : Estimation d'une situation de TN en fonction du FRNG et du BFR

TN > 0 TN < 0

RNG > 0
BFR > 0: bonne BFR > 0: situation
situation BFR < 0: viable; l'endettement
Bonne situation, avec à long terme devrait
Probablement des prendre le relais
imprudences d'une trésorerie
concernant Négative (au coût
l'endettement à court Probablement plus
terme élevé)

RNG < 0 BFR > 0 : situation


BFR < 0 : léger risque dangereuse BFR < 0:
d'insolvabilité, fort risque
dépendant du niveau de d'insolvabilité
trésorerie ; les
dettes à court terme
financent l'activité

Source. Sion, Gérer la trésorerie et la relation bancaire, 3eEdition Dunod, paris 2003, p9.
3-2) Le compte de résultat
3-2-1) Définition ducompte de résultat

Selon Hubert de La Brulerie, « le compte de résultat présente l’ensemble des flux de


produits et de charges imputables la période de temps déterminés par l’exercice comptable , il
est organisé en distinguant les produits et charges d’exploitations, financières et
exceptionnelles qui mettent en évidence chacun un résultat d’exploitation, un résultat
financier et un résultat exceptionnel »16.
3-2-2) Présentation du compte de résultat

Le compte de résultat regroupe tous les comptes des classes VI et VII du plan
comptable. Les comptes de la classe 6(comptes de charges) ont normalement un solde débiteur
et figurent au débit ; les comptes de la classe 7 (comptes de produits) ont normalement un

16
Hubert de La Brulerie, analyse financière 4eme Edition DUNOD, Paris. 2010. Page 120.
54
CHAPITRE II : La place de la gestion de trésorerie dans la gestion financière

solde créditeur et figurent au crédit. Les produits et les charges sont comptabilisés par nature et
sont couramment présentés sous trois rubriques au compte de résultat :

 Les produits et les charges d'exploitation ;


 Les produits et les charges financiers ;
 Les produits et les chargesexceptionnels.

Le compte de l'exercice est présenté en équilibre par le jeu du résultat de l'exercice.


Comme pour le bilan, les entreprises doivent respecter une présentation normalisée
pour leur compte de résultat ; la présentation en compte correspond à la présentation
traditionnelle, cad les charges doivent figurer à gauche du tableau et les produits à droite , le
résultat apparaît après les charges s'il s'agit d'un excédent et après les produits s'il s'agit d'un
déficit , de plus le compte de résultat est présenté comparé sur deux exercices ; l'année qui
vient de se clôturer et l'année précédente.

3-2-3) Elaboration du compte de résultat

L’élaboration du compte de résultat passe par les étapesprésenté dans le tableau qui suit :
Tableau N°9 : Présentation du TCR
N° Désignation Note Montant au Montant au
31\12\N 01\01\N
70 Vente et produits annexes
72 Variation stocks de produits finis et en-cours
73 Production immobilisée
74 Subvention d’exploitation

I. PRODUCTION DE L’EXERCICE
60 Achats consommés
Services extérieurs et autres consommation
61 Services extérieurs
62 Autres services extérieurs
II. CONSOMMATIONS DE L’EXERCICE
III. VALEUR AJOUTER D’EXPLOITATION
63 Charges de personnels
64 Impôts, taxes et versement assimilés
IV. EXCEDENT BRUT D’EXPLOITATION
75 Autres produits opérationnels
65 Autres charges opérationnelles
68 Dotations aux amortissements, Provisions et pertes de
valeur.
78 Reprise sur pertes de valeur et provisions.

V. RESULTAT OPERATIONNEL
76 Produit financiers
66 Charges financières
VI. RESULTAT FINANCIER
55
CHAPITRE II : La place de la gestion de trésorerie dans la gestion financière

VII. RESULTAT ORDINAIRE AVANT


IMPOTS
Impôt exigibles sur résultat ordinaires
695 Impôt sur le bénéfice basé sur le résultat de l’activité
ordinaire

698 Autres impôts sur les résultats

Impôts différés (variation) sur résultat ordinaires


692 Imposition différée actif
693 Imposition différée passif

TOTAL DES PRODUITS DES ACTIVITES


ORDINAIRES TOTAL DES CHARGES
DES ACTIVITES ORDINAIRES
VIII. RESULTAT NET DES ACTIVITES
ORDINAIRES
77 Eléments extraordinaires produits
67 Eléments extraordinaires charges
IX. RESULTAT EXTRAORDINAIRE
X.RESULTAT NET DE LEXERCICE
Part dans le résultat des sociétés mises en
équivalence (1)
XI. RESULTAT NET DE LENSSEMBLE
CONSOLIDE
Dont part des minoritaires Part du groupe

Source : PEYRARD Josette ; « gestion financière » ; édition Vimbert paris ; 1998 ; page70…73

3-3) Le tableau des flux nets de trésorerie (TFT)


3-3-1) Définitions du TFT
Le tableau des flux nets de trésorerie (TFT) retrace les flux de trésorerie d’une période
en les regroupant selon trois fonctions différentes : Exploitation, investissement et financement
17
.

3-3-2) Élaboration du TFT


Le tableau des flux de trésorerie se présente comme suit :

Tableau N° 10: Structure simplifié du tableau des flux de trésorerie


Éléments Note Exo Exo
N N-1
Flux net de trésorerie provenant des activités opérationnelles (A)

17
Eric TORT « Les tableaux des flux de trésorerie en réglé françaises et internationales : essai de synthèse », Revue
Française de Comptabilité, no462, février 2013, p24 .
56
CHAPITRE II : La place de la gestion de trésorerie dans la gestion financière

Flux net de trésorerie provenant des activités d’investissement (B)

Flux de trésorerie provenant des activités de financement (C)

Variation nette de trésorerie et équivalent de trésorerie (A+B+C)

(+) Trésorerie et équivalent de trésorerie à l’ouverture de l’exercice

(=) Trésorerie et équivalent de trésorerie à la clôture de l’exercice

Source : élaboré par nous-mêmeapartirdélivrede Éric TORT « Les tableaux des flux de trésorerie
en régléfrançaises et internationales : essai de synthèse », Revue Française de Comptabilité, no462,
février 2013, p26.

Le tableau des flux de trésorerie et le meilleur outil d’analyse de la gestion de trésorerie car
il me retrace l’origine, et l’utilisation de ces derniers (on expliquera ça plus en détail dans le
chapitre qui suit).

3-4) Annexes des états financier


3-4-1) Définition
Il fait partie des états financiers, ils viennent pour complimenter le bilan, le compte de
résultat, leTFT, Le TVFP, dans les annexes on trouve tous les informations nécessaires pour rendre
les états financiers plus clair compréhensif ; pour que ces derniers donnent une image fidèle du
patrimoine, du résultat étude la situation financière de l’entreprise.

3-4-2) Contenu de l’annexe


Les annexes contient des informations sur la situation financière et le résultat de l'entreprise
comme les échéances des dettes, des créances, de détails sur des actifs immobilisés…, ses
informations ne sont fourni que si elle présente des importance significative sur la situation de
l’entreprise concernée18 .

Figure N°6 : Schématisation du contenu de l’annexe

Informations obligatoires
Les informations
D’annexe

Informations d’importance significative

Source : MELYONGérard, « gestion financière » .4eme Edition Bréal, France, 2007, page
32
18
MELYON Gérard, « gestion financière » .4eme Edition Bréal, France, 2007, page 32 ; 33
57
CHAPITRE II : La place de la gestion de trésorerie dans la gestion financière

3-5) L’analyse par les ratios


3-5-1) Définition d’un ratio
Les ratios sont des rapports entre deux grandeurs qui peuvent recouvrir des données brutes
telles que les stocks ou un poste de bilan ainsi que des données plus élaborées telles que le fonds de
roulement, la valeur ajoutée, l’excédent brut d’exploitation ; selon les éléments qui sont comparés,
les ratios donneront une information susceptible d’informer sur la rentabilité, Independence
financière, trésorerie, etc.19
Autrement ditles ratios sont des outils de mesure et de contrôle et d’évaluation dans le temps
et dans l’espace, ils peuvent être exprimés par un nombre, un pourcentage ou un encore par une
durée, le résultat obtenu doit procurer une information sur la santé financière de l’entreprise.

3-5-2) Les différents types de ratios


Les ratios retenus dans cette étude représentent un compromis entre le souhaitable et le réalisable,
compte tenu de l’information disponible, ont été répartis en quatre masses à savoir 20 :
 Ratios de structure financière ;

 Ratios de trésorerie ;

 Ratios de gestion ;

 Ratios de rentabilité
3-5-3) Le choix des ratios
Il existe une multitude de ratios ,le but n’est pas du tout les présenter dans la mesure
où d’un grand nombre d’entre eux fournissent la même interprétation ; ses dernier sont utilisés
dans le but de mieux suivre l’évolution économique de l’entreprise21.

Le responsable financier établira une liste des ratios significatifs à la clôture des
comptes de chaque exercice précédent par ce qu’une bonne connaissance du passé contribuera
à une bonne planification des objectifs futurs , le choix des ratios à utilisés dépend étroitement
des problèmes que l’on cherche à résoudre ; on peut s’interroger sur la capacité de
remboursement de l’entreprise et la nature de son endettement, le rendement du capital investi
à la capacité d’endettement , sur trésorerie sa constitution , son seuil maximal et minimal , sa
liquidité ..., et c’est ce dernier point qui nous intéresse .

3-5-4) Ratios de trésorerie (liquidité)


Les ratios de liquidité mesurent la capacité de l’entreprise à faire face à ses
engagements à court terme venant à échéance , parmi eux ont a22 :

19
VIZZOVONA Patrice « gestion financière », Edition ATOL, 2008, p49
20
Ramage, « analyse et diagnostic financier » édition d’organisation, année 2001, p149…155
21
Ramage, « analyse et diagnostic financier » édition d’organisation, année 2001, p158
22
VIZZOVONA Patrice « gestion financière », Edition ATOL, 2008, p 60
58
CHAPITRE II : La place de la gestion de trésorerie dans la gestion financière

 Ratio de liquidité générale

Actifs circulants
R= >1

Dettes à court terme


Ce ratio représente la capacité de l’entreprise à rembourser ses dettes à court terme à partir
De l’actif circulant. Il doit être supérieur à « 1 ».

 Ratio de la liquidité globale réduite

Valeurs réalisables + Valeurs disponibles


R = <1
Dettes à court terme
Ce ratio indique la capacité de l’entreprise à rembourser ses dettes à court terme à partir
de valeurs réalisables et valeurs disponibles , ce ratio est satisfaisant lorsqu’il est égal à
0,5.

 Ratio de liquidité immédiate

Valeurs disponibles
R=
Dettes à court terme

Ce ratio représente la capacité de l’entreprise à régler immédiatement ses dettes à court


Terme avec ses valeurs disponibles seulement, d’une manière générale, il est tolérable que ce
Ratio soit dans les environs de 30% il doit être compris entre 0,2 et 0,3%.

Après avoir énumérer les outils de la gestion de trésorerie très profondément dans le section
3, dans la section 4 portera sur la nouvelle normalisation comptable financière et la gestion de
trésorerie.

Section 4 : La nouvelle normalisation comptable, financière et la gestion de


trésorerie
Cette section on va parler des normes comptables et leurs relations avec l'entreprise et
la gestion de trésorerie on va présentesles normes comptables internationale, leurs objectifs
ainsi les états financiers en prenant l’exemple du tableau des flux de trésorerie relative à
lanorme IAS 7.

4-1) Présentation des normes comptables internationale

Les normes internationales d'information financière, plus connues sous leur nom
anglais de International Financial ReportingStandardsou IFRS ,sont les normes
internationales d'informations financières destinées à standardiser la présentation des données
comptables échangées au niveau international. Les normes comptablesIFRS sont éditées par le
bureau des standards comptables internationaux, désigné sous ses initiales anglaises IASB.
Elles remplacent depuis 2005 les normes labellisées IAS (International Accounting Standards).

59
CHAPITRE II : La place de la gestion de trésorerie dans la gestion financière

Toutefois, on trouve encore certaines normes labellisées IAS (International accounting


standards). Dans les années 2000, certains scandales financiers ont mis en avant le manque de
transparence des informations à la disposition de l'investisseur privé. L'IASB fut alors créé afin
d'harmoniser les rapports comptables au niveau international, et de permettre aux investisseurs de
déterminer la situation financière d'une entreprise. L’ensemble de ces normes peut être classé
également comme suit23 :

A) Normes cadres relatives à:

 La présentation : la IAS 1 ;

 L’évaluation :la IAS 8, IAS 10, IAS 18, IAS 21 ;

 L’information : la IAS 7, IAS 14, IAS 15, IAS 24, IAS 29 , IAS 33, IAS 34, IFRS 1 ;

 La consolidation : la IAS 27, IAS 28, IAS 31 .

B) Normes spécifiques

 Concernent bilan et Comptes de résultat :la IAS 2, IAS 11, IAS 12, IAS 16, IAS 17 ,
IAS 19, IAS 20, IAS 23, IAS 32, IAS 36 , IAS 37, IAS 38, IAS 39, IAS 40, IFRS 2
,IFRS 3, IFRS 5 ;

C) Normes métiers

 Concernent régime de retraite Banques et institutions financières, Agriculture : IAS


26, IAS 30, IAS 41, IFRS 4 ;

4-2) Les objectifs de la normalisation

 L’améliorer les méthodes de tenue comptable en vue d'améliorer l'image fidèle et


réaliste apportée par les états financiers ;

 Apporter une meilleure compréhension des comptabilités et de leur contrôle ;

 Permettre la comparaison des informations comptables dans le temps et l'espace ;

 Faciliter la consolidation des comptes ;

 Élaborer des statistiques.

23
Le nouveau référentiel comptable ALGERIEN et les IAS \ IFRS , page 45 , 46, 47.

60
CHAPITRE II : La place de la gestion de trésorerie dans la gestion financière

4-3) Les états financiers et la nouvelle normalisation comptable et financière

Un jeu complet d'états financiers comprend24 :

 Un état de situation financière à la fin de la période (bilan) ;

 Un état du résultat global de la période (compte résultât) ;

 Un état des variations de capitaux propres de la période ;

 Un tableau de flux de trésorerie de trésorerie ;

 Des notes, contenant un résumé des principales méthodes comptables et d'autres


informations explicatives (Annexes).

Le S.C.F influence la gestion de trésorerie on exige que les entreprises (autres que les très
petites entreprises) établissent un tableau des flux de trésorerie ,Ce tableau est censé permettre aux
utilisateurs des états financiers et la IAS7 préciser exactement comment se dernière doit être
élaboré et les informations qu’il doit contenir.25
La IAS7 constituent un outil indispensable à tous les acteurs de l’économie, les dirigeants
pour prendre de bonnes décisions et les investisseurs pour évaluer la rentabilité de leurs
investissements et les risques qu’ils encourent.
La première version de la norme IAS7 approuvée par l’IASC en octobre 1977,
prévoyait la présentation d’un tableau de financement. Depuis, les comptables américains ont
défendu l’idée qu’il fallait remplacer le tableau de financement par un tableau des flux de
trésorerie (norme américaine SFAS 95 publiée en 1987). En effet, les utilisateurs des états
financiers préféraient une présentation basée sur les flux de trésorerie plutôt que sur le fonds
de roulement. La norme IAS 7 a donc évolué en 1992 et impose désormais de présenter un
tableau des flux de trésorerie. En France, l’ordre des experts comptables (OEC) a également
préconisé, dans une de ses recommandations (avis n° 30 de 1997), d’établir un tableau des flux
de trésorerie26.

L'objectif de l'IAS 7 est d'exiger la présentation d'informations sur les variations


historiques de la trésorerie et des équivalents de trésorerie d'une entité au moyen d'un tableau
des flux de trésorerie, qui classe les flux de trésorerie de la période en fonction des activités
opérationnelles, d'investissement et de financement27.

24
Normes comptable internationale du secteur public IPSAS 2 \ Tableau des flux de trésorerie, page 88 et 89
25
Normes comptable internationale du secteur public IPSAS 2 \ Tableau des flux de trésorerie page 65
26
Stéphan Brun, « l’essentiel des normes comptables internationales IAS/IFRS »,3ème édition Gualino, avril 2006,
France, p 19
27
LAUZEL. P, la normalisation comptable guide comptable, édition Foucher, 1996, p65
61
CHAPITRE II : La place de la gestion de trésorerie dans la gestion financière

Conclusion du chapitre

Dans ce chapitre nous avons présenté le cadre et l’approche théorique de la


gestion de trésorerie, ainsi que les supports de base de cette gestion ses outils, les
tableaux, les ratios et l’importance des informations pour le bon fonctionnement et la
pérennité financier de l’entreprise, nous avons aussi établir la relation entre la nouvelle
normalisation comptable et financière mais son impact sur la gestion de trésorerie
notamment par la norme IAS7 qu’elle décrit la présentation du TFT .

Ce dernier point sera la focalisation principale dans le chapitre qui] suit oùallons
détailler et présenter le TFT et ses objectifs et la méthode de sa construction basée
notamment sur la IAS7.

62
CHAPITRE III :

Le tableau des flux de


trésorerie comme
outil de la gestion
financière
CHAPITRE III : Le tableau des flux de trésorerie comme outil de gestion

Introduction du chapitre

La compréhension du fonctionnement de l’entreprise et la coordination de ses politiques


financières requièrent une vision d’ensemble des flux financiers qui y circulent pourtant les
documents comptables traditionnels n’en donnent qu’une vision très incomplète.

Le bilan ne décrit que des stocks (au sens financier du terme).Certes lorsque plusieurs bilans
consécutifs sont disponibles, il est possible de mettre en évidence des variations ; mais ces dernières
occultent de nombreux flux, en particulier tous ceux qui, affectant un même poste en débit et en
crédit, se compensent , quant au compte de résultat il ne renseigne que sur les flux courants liés à
l’activité, mais ignore les flux de financement et d’investissement ; en outre il décrit les flux sous
l’angle comptable des charges et des produits qui ne sont pas des flux financiers et encore moins
des flux de trésorerie ; enfin certains flux sont purement comptables, comme les amortissements et
les provisions, et il y a même des flux fictifs comme les transferts de charges même L’annexe ne
donne que quelques indications parcellaires sur certains flux.

D’où la nécessité d’élaborer et d’utiliser des documents plus exhaustifs pour élaborer,
appliquer, suivre et contrôler les politiques financières soit dans un cadre annuel, soit dans un cadre
pluriannuel, tel est l'objectif du tableau des flux de trésorerie qui représente un complément
essentiel à tout diagnostic de la situation financière d'une entreprise et aidé à améliorer le jugement
porté sur la rentabilité, l'efficacité et la solvabilité et gestion financière de l’entreprise.

Dans ce chapitre constituer de trois sections nous allons d’abord définir c'est quoi le TFT ,
son champ d’applications, c’est objectif et la contenance de ce dernier , puis on va expliquer
l’élaboration du TFT en présentant les différentes rubriques qui le composent et les méthodes de
d’élaboration de ses rubriques , et en fin dans la section trois on va déterminer l'importance et les
avantages du TFT pour l'entreprise et sa gestion financière, pour les partenaires et pour le chef
d’entreprise , et les limite de cette financière très important.

Section 1 : Présentation du tableau des flux de trésorerie

Dans cette section on va définir le TFT, détermine son champ d’application, ses objectifs, et
parle de sa contenance en détail.

1-1) Définition du tableau des flux de trésorerie

Le tableau des flux de trésorerie est un document comptable fait partie des états financiers
de l'entreprise avec le compte de résultat, le bilan comptable, le tableau de variation des fonds
propres et le annexes , et une norme entière lui est consacré.1

Le tableau des flux de trésorerie est un tableau qui détaille l'ensembles des mouvements de
trésorerie sur un exercice donné en distinguant les flux provenant des processus d'exploitation,
d'investissement, et de financement.2

1
Le nouveau référentiel comptable ALGERIENet les IAS \ IFRS

63
CHAPITRE III : Le tableau des flux de trésorerie comme outil de gestion
Le TFT est considéré comme un outil de la gestion financière et de l'analyse dynamique des
flux financiers d'une entreprise, selon Christian Hoarau : « un tableau des flux de trésorerie
regroupe les encaissements et les décaissement liés aux activités courantes de l'entreprise, a ses
investissements et a son financement, il constitue un état de synthèse à part entière dont la finalité
première est d'expliquer la variation de trésorerie.3

Remarque

La différence du TFT avec le budget de trésorerie (où le plan de financement), c’est que le
TFT étudie l’évolution passé de la trésorerie alors que le budget de trésorerie étudie l’évolution
futur de la trésorerie.

1-2) Champ d’application

Une entreprise doit établir un tableau des flux de trésorerie selon les dispositions définies
par l’article 35 du décret exécutif n°08/-156 du 26 mai 2008, portant application des dispositions de
la loi n°07-11 du 25 novembre 2007 portant système comptable financier et de l’arrêté du
26/07/2008 fixant les règles d’évaluation et de comptabilisation, le contenu et la présentation des
états financiers ainsi que la nomenclature et les règles de fonctionnement des comptes. Elle doit le
présenter comme partie intégrante de ses états financiers pour chaque exercice donnant lieu à
présentation d’états financiers.4

En référentiel international, une entreprise doit établir un état des flux de trésorerie selon les
dispositions d'IAS 75 , et doit le présenter systématiquement comme partie intégrante de ses états
financiers en IFRS pour chaque période donnant lieu à présentation d'états financiers , peux
importer si l'entreprise appartient au secteur public ou privé.

Le TFT est obligatoire pour les sociétés présentent des comptes consolidés (comme le précisé la
norme IAS7), avec le bilan comptable, le compte résultat et le annexes, par contre il n'est pas imposé aux
entreprises qui ne présentent que des comptes sociaux.

1-3) La contenance du tableau des flux de trésorerie

La norme comptable internationale 07, prévoit que le tableau des flux de trésorerie doit
présenter les flux de trésorerie ( entrées et sorties de disponibilité) intervenue pondant l'exercice et
les classés selon leurs origines6, et ils sont présentes en :

 Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles (activités qui génèrent des produits et
autres activités non liées à l’investissement et au financement) ;

 Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement (décaissements sur acquisition et


encaissements sur cession d’actifs à long terme) ;

2
PASCAL B, {normes IAS\IFRS application aux étatsfinancier}, Edition Dunod Paris 2004
3
Focus sur le tableau des flux de trésorerie par REVAULT PASCALE, juin 2012 - CREG
4
TABLEAUX DE FLUX DE TRESORERIE « Outil d’analyse stratégique et financière au service de la gouvernance
des entreprises » par AyacheFELA, page 145, Enseignant chercheur, Université d’Oran 2.
5
BRUNOBACHY et MICHEL SION {analysefinancière des comptes consolides normes IFRS, 2eme
Editiond’organisation, PARIS, 2009, page 85
6
GREGORY H , { lire les états financiers en IFRS } Edition d’organisation PARIS, 2004, Page 192 , page 195
64
CHAPITRE III : Le tableau des flux de trésorerie comme outil de gestion

 Flux de trésorerie liés aux activités de financement (activités ayant pour conséquence de
modifier la taille et la structure des fonds propres ou des emprunts) ;

Remarque

 Une entreprise présente ses flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles,
d’investissement et de financement de la façon la plus appropriée à son activité ;

 Une transaction unique peut inclure des flux de trésorerie qui sont classés différemment
(exemple : le remboursement d’une échéance relative à un emprunt porte à la fois sur les
intérêts et le capital. Cependant, l’intérêt doit être placé dans les activités opérationnelles
tandis que le capital doit être placé dans les activités de financement).

1-3-1) Les flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles

Les flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles correspond aux flux entrants et
sortants générées par l'activité d'exploitation de l’entreprise ,(en dehors des activités
d'investissement et de financement) et qui concourt à la formation du résultat , ces flux
opérationnels permettre de mesurer l'aptitude de l'entreprise de généré de la trésorerie a partir de son
activité, l’évolution de ces flux dépendent du taux de croissance du chiffre d’affaires, l'importance
des marges opérationnelles réalisées et le décalage en besoin de fonds de roulement. Parmi ces flux
on peut citer7 :

 Entrées de trésorerie provenant de ventes de biens et de services fournis par l’entité ;

 Entrées de trésorerie provenant de subventions ou de transferts et d’autres autorisations


budgétaires approuvées par l’État ou par d’autres entités du secteur public ;

 Entrées de trésorerie provenant des encaissements des créances des clients et de redevances,
d’honoraires, de commissions et d’autres produits ;

 Sorties de trésorerie au profit d’autres entités du secteur public en vue de financer leurs
activités (hors prêts) ;

 Sorties de trésorerie au profit de fournisseurs de biens et services ;

 Sorties de trésorerie au profit de membres du personnel ou pour leur compte ;

 Entrées et sorties de trésorerie d’une entité d’assurance relatives aux primes et aux sinistres,
aux rentes et autres prestations liées aux polices d’assurance et organismes sociaux ;

 Les sorties de trésorerie remboursement d'impôt sur le résultat à moins qu’il puisse être
spécifiquement associé aux activités de financement ou d’investissement ;

 Entrées et sorties de trésorerie provenant de contrats détenus à des fins de négoce ou de


transaction ;

7
Normes comptable internationale du secteur public IPSAS 2 \ Tableau des flux de trésorerie page 88

65
CHAPITRE III : Le tableau des flux de trésorerie comme outil de gestion

 Entrées ou sorties de trésorerie au titre d’activités abandonnées; et entrées ou sorties de


trésorerie liées à des règlements de litiges.

Remarque :

 Certaines opérations, telles que la cession d’un élément d’une installation de production
peuvent donner lieu à un profit ou à une perte, inclus(e) dans la détermination du solde net ,
toutefois les flux de trésorerie liés à de telles opérations sont des flux de trésorerie
provenant des activités d’investissement ;8

 Une entité peut détenir des titres et des prêts à des fins de négoce ou de transaction; dans
ce cas, ils sont assimilés à des stocks acquis spécifiquement en vue de leur revente, en
conséquence les flux de trésorerie provenant de l’acquisition et de la cession des titres
détenus à des fins de négoce ou de transaction sont classés parmi les activités
opérationnelles ,de même, les avances de trésorerie et les prêts consentis par les
institutions financières publiques sont généralement classés en activités opérationnelles,
étant donné qu’ils se rapportent à la principale activité génératrice de trésorerie de ces
entités. ;

 Les intérêts payés sur les emprunts peuvent être déduit des flux de trésorerie liés aux
activités opérationnelles car les normes internationales autorisent leur inscription en flux de
financement ;

 Dans certaines juridictions, les gouvernements ou d’autres entités du secteur public


affecteront ou attribueront des fonds à des entités en vue de financer les activités d’une
entité, sans établir de distinction claire quant à la sortie de ces fonds entre les activités
courantes, les investissements et les apports de capital, lorsqu’une entité est incapable de
ventiler les autorisations budgétaires en activités courantes, investissements et apports en
capital, elle doit les classer en flux de trésorerie opérationnels, et en faire mention dans les
notes aux états financiers ;9

 Si l’on souhaite comparer les flux de trésorerie d’exploitation de plusieurs entreprises, il est
alors nécessaire de tenir compte de ces différences de comptabilisation10

1-3-2) Les flux de trésorerie liés aux activités d'investissements

Les flux générés par les activités d’investissement proviennent principalement des
décaissements sur les acquisitions d’actifs non courants et d’encaissements sur cession d’actifs non
courants (acquisition et cession d’immobilisation).

Seules les dépenses qui donnent lieu à un actif comptabilisé dans l’état de la situation
financière peuvent faire l’objet d’un classement en tant qu’activité d’investissement, parmi ces flux
on peut citer11 :

8
Normes comptable internationale du secteur public IPSAS 2 \ Tableau des flux de trésorerie page 89

9
Normes comptable internationale du secteur public IPSAS 2 \ Tableau des flux de trésorerie page 90
10
GREGORY H , { lire les états financiers en IFRS } Edition d’organisation PARIS, 2004, Page 197
11
Normes comptable internationale du secteur public IPSAS 2 \ Tableau des flux de trésorerie page 90

66
CHAPITRE III : Le tableau des flux de trésorerie comme outil de gestion
 Sorties de trésorerie, effectuées pour l’acquisition d’immobilisations corporelles,
incorporelles et d’autres actifs à long termes, ces sorties comprennent les frais de
développement inscrits à l’actif et les dépenses liées aux immobilisations corporelles
produites par l’entité pour elle-même ;

 Entrées de trésorerie découlant de la vente d’immobilisations corporelles, incorporelles et


d’autres actifs à long terme ;

 Sorties de trésorerie effectuées pour l’acquisition d’instruments de capitaux propres ou


d’emprunt d’autres entités et de participations dans des coentreprises (autres que ceux
détenus à des fins de négoce ou de transaction ou pour les instruments considéré comme
équivalents de trésorerie) ;

 Entrées de trésorerie relatives à la vente d’instruments de capitaux propres ou d’emprunt


d’autres entités, et de participations dans des coentreprises (autres que ceux détenus à des
fins de négoce ou de transaction ou pour les instruments considérés comme équivalents de
trésorerie) ;

 Les avances de trésorerie et prêts faits à des tiers (autres que les avances et les prêts
consentis par une institution financière) ;

 Entrées de trésorerie découlant du remboursement d’avances et de prêts consentis à d’autres


parties (autres que ceux consentis par une institution financière) ;

 Sorties de trésorerie au titre de contrats à terme sur des marchés organisés ou de gré à gré,
de contrats d'option ou de contrats de Swap, sauf les contrats détenus à des fins de négoce
ou de transaction ou ceux sont classées parmi les activités de financement ;

 Entrées de trésorerie au titre de contrats à terme sur des marchés organisés ou de gré à gré,
de contrats d’options ou de contrats de swap, sauf les contrats détenus à des fins de
négociation ou de transaction ou ceux classées parmi les activités de financement.

Remarque :

 Une option est un produit divers qui établit un contrat entre l'acheteur et un vendeur,
l'acheteur de l’option à le droit et non l'obligation d'acheter ou vendre un actif sous-jacent a
un prix fixe a l'avance, pondant un temps donné ou a une date fixée. Le contrat peut se faire
dans une optique de spéculation ;

 Le Swap (l’échange financière) est un produit divers financière, c’est un contrat d’échange
de flux financiers entre deux parties, généralement ses des banques et installation
financière ;

 Certaines entreprises peuvent être amenées à céder des activités qui ne sont pas stratégiques
afin de limiter l’endettement. En effet, la vente d’un actif à long terme peut en partie
compenser la sortie de trésorerie liée à un investissement ;

67
CHAPITRE III : Le tableau des flux de trésorerie comme outil de gestion
 Lorsqu’un contrat est comptabilisé en tant que couverture d’une position identifiable, les
flux de trésorerie relatifs à ce contrat sont classés de la même façon que les flux de trésorerie
de la position ainsi couverte.12

1-3-3) Les flux de trésorerie liés aux activités de financement

Ce sont les flux résultats des décisions financière et des arbitrages financière réaliser par
l'entreprise (endettement/capitaux propres). La présentation séparée des flux de trésorerie provenant
des activités de financement est importante, car elle est utile à la prévision des flux futurs de
trésorerie de l’entité attendus par les apporteurs de capitaux , parmi ces flux en peux citer13 :

 Produits de l’émission d’actions ou d’autres instruments de capitaux propres ;

 Produits de l’émission d’emprunts obligataires, d’emprunts ordinaires, de billets de


trésorerie, d’emprunts hypothécaires et autres emprunts à court ou à long terme ;

 Sorties de trésorerie destinées aux actionnaires pour acquérir ou racheter les actions de
l’entité ;

 Sorties de trésorerie pour rembourser des montants empruntés ;

 Sorties de trésorerie effectuée par un preneur dans le cadre de la réduction du solde de la


dette relative à un contrat de location financement.

Remarque :

Trois ratios spécifiques au tableau des flux de trésorerie permettant d'analyser les choix de
financement qui sont :
 Le taux de service de la dette :
Quel pourcentage de la CAF est-il absorbé par le remboursement des emprunts MLT, la
norme dit que le remboursement de la part en capital des emprunts ne doit pasabsorber plus
de 50% de la CAF ;
Annuités de remboursement< 50%
Capacité d'autofinancement
Source : leblogdesfinanciers.fr, l’analysefluxdetrésoreriepartie1, 2018/01/02.
NB : Si ce ratio dépasse 50% l'entreprise n'aurait plus de trésorerie suffisant pour investir et verser
des dividendes.
 Le pourcentage des investissements financiers par DLMT :
Ce ratio généralement utilisé pour les entreprises qui se financent par adossement comme les
PME, ces derniers n'obtiennent en effet généralement un financement MLT que pour
l'acquisition des immobilisations.

12
Normes comptable internationale du secteur public IPSAS 2 \ Tableau des flux de trésorerie page 91

13
TABLEAUX DE FLUX DE TRESORERIE « Outil d’analyse stratégique et financière au service de la gouvernance des
entreprises » par Ayache FELA, page 150 Enseignant chercheur, Université d’Oran 2.

68
CHAPITRE III : Le tableau des flux de trésorerie comme outil de gestion
Emprunts MLT souscrits = %
Acquisitions d’immobilisation
Source : leblogdesfinanciers.fr, l’analysefluxdetrésoreriepartie1, 2018/01/02.
NB : Le rôle de la direction financier dans la gestion financière et de garantir la pérennité de
l’entreprise a moyen et à long terme le temps on va avoir un fond de roulement élevé limitera le
recours excessif au crédit de trésorerie qui constitue une ressource précaire pouvant être dénoncer
par les prêteurs à un préavis court.

 Le taux de distribution :
Le puis souvent l’entreprise définir la distribution de dividende en pourcentage du résultat
net, mais il n’est pas pertinent lorsque l’entreprise verse un dividende exceptionnel
représentant plusieurs années de résultats.

Dividendes versés en N = %
Résultats net N-1
Source : leblogdesfinanciers.fr, l’analysefluxdetrésoreriepartie1, 2018/01/02.

1-3-4) Les autres flux continuent dans le tableau de flux de trésorerie

A) Les flux de trésorerie provenant des intérêts des dividendes, impôt et acquisitions et
cessions de filiales :

Le TFT les présentés séparément et classés de façon permanente d’un exercice à l’autre
dans les activités opérationnelles, d’investissement ou de financement, comme explique dans le
tableau que suit :

Tableau N° 11 : Traitement de certains éléments spécifiques selon IAS 7

Eléments Flux opérationnels Flux financiers Flux d’investissement

Intérêts et dividendes*

Versés X Où X

Reçus X Où X

Impôts sur le résultat X séparément Sauf possibilité de les rattacher spécifiquement aux flux financiers

Et d’investissement

Acquisitions et cessions de filiales X séparément et avec des

Ou autres unités Informations chiffrées en notes

Annexes**

Source : Revue française de comptabilité, N°462 Février 2013 écrit par Eric TORT Docteur
HDR sciences de gestion Sorbonne / recommandation n° 2009-R.03 du CNC devenu ANC.

69
CHAPITRE III : Le tableau des flux de trésorerie comme outil de gestion
B) Les disponibilités correspondent :

 Aux liquidités, qui comprennent les fonds en caisse et les dépôts à vue (y compris les
découverts bancaires remboursables à la demande et autres facilités de caisse) ;

 Aux quasi-liquidités détenues afin de satisfaire les engagements à court terme (placements à
court terme très liquides facilement convertibles en liquidités et soumis à un risque
négligeable de changement de valeur) ;

Remarque : L’IAS7 prescrit une liste d’informations à faire figurer dans les notes annexes, à
savoir :

 Les transactions de financement et d’investissement sans effet sur la trésorerie telles que,
par exemple, des “acquisitions“ de biens en location-financement ou des conversions de
dettes en capitaux propres ;

 Les composantes de la trésorerie et des équivalents avec rapprochement entre tableau de


flux de trésorerie et bilan ;

 Des soldes de trésorerie indisponibles avec commentaires ;

 La mention d’informations complémentaires sous forme chiffrée et narrative, concernant les


facilités de crédit non utilisées ;

 La présentation séparée des flux relatifs aux co-entreprises présentées en intégration


proportionnelle ;

 La distinction des flux opérationnels entre maintien et augmentation de capacité de


production ;

 La présentation de tableaux de flux de trésorerie sectoriels (cf. IFRS 8).

1-4) Les objectifs du tableau des flux de trésorerie

Parmi les objectifs du TFT sont présentés on peut site ce qui suit :

 Le tableau des flux de trésorerie identifie les sources des entrées de trésorerie, les éléments
qui ont fait l’objet de sorties de trésorerie pendant l’exercice, ainsi que le solde de trésorerie
à la date de reporting et explique la variation de trésorerie qui a eu lieu durant l'exercice ;14

 Le tableau de flux de trésorerie a pour but d’apporter aux utilisateurs des Etats financiers
une assise permettant l’évaluation de la capacité de l'entreprise a généré de la trésorerie et
des équivalents de trésorerie, ainsi que des informations sur l’utilisation de ces flux de
trésorerie et aide à la prise de décisions ;

 Eliminé les incidences différentes de traitements comptables pour une même opération et
renforce donc la comparabilité entre différents groupes. En outre, les flux de trésorerie sont
souvent utilisés à titre historique ou prévisionnel pour déterminer la valeur d’actifs ou de
passifs ou la valeur d’une entreprise ;

14
ANNE-MARIE KEISSER {gestion financière},ESKA,PARIS, 1999, page 360
70
CHAPITRE III : Le tableau des flux de trésorerie comme outil de gestion
 Apporté un éclairage sur la dynamique des flux (encaissements et décaissement) réalisé au
cours d'exercice et sur la situation de la trésorerie de l'entreprise et permettre de mieux
cerner le risque de faillite ;

 Vérifier la cohérence des comptes en faisant apparaitre la variation de la trésorerie entre le


début et la fin de l’exercice ;

 Répondre aux préoccupations actuelles des entreprises qui recherchent commentes différents
flux monétaires ont permis d'améliorer, de maintenir ou de diminuer le niveau de trésorerie ;

 Simplifier les comparaisons des états financiers de l'entreprise avec ceux d'autres entreprises
du même secteur d'activités ;15

 Faire une analyse rétrospective des opérations menées par l’entité (détecter les éventuelles
difficultés de financement) et faire une analyse prévisionnelle sur les flux à venir .16

Dans cette section on a défini le tableau des flux de trésorerie, ainsi que son champ
d'application tout en expliquant ses objets et son contenu, dans la section 2 on explique plus on
détail l’élaboration du TFT.

Section 2 : Élaboration du tableau des flux de trésorerie

Les règles relatives à la présentation du tableau des flux de trésorerie sont différentes suivant
qu’il s’agit des flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles aux activités d’investissement et
aux activités de financement. Dans cette section on va présenter, décrire et expliqué les méthodes
relatives à la présentation du TFT.

2-1) Présentation des flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles

Une entité doit présenter les flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles17, en utilisant soit :

 La méthode directe ;

 La méthode indirecte.

2-1-1) La méthode directe

La méthode directe consiste à présenter les principales catégories d’entrées et sorties de


trésorerie brutes18 , ces dernières sont obtenues à partir des enregistrements comptables de
l’entité ou en ajustant les produits opérationnels et les charges opérationnelles (intérêts reçus et
produits assimilés, et intérêts versés et charges assimilées dans le cas d’une institution
financière publique) et les autres éléments de l’état de la performance financière, en fonction
des variations des stocks ainsi que des créances et dettes opérationnelles durant l’exercice , des

15
TABLEAUX DE FLUX DE TRESORERIE « Outil d’analyse stratégique et financière au service de la gouvernance des
entreprises » par Ayache FELA, page page 147 Enseignant chercheur, Université d’Oran 2.
16
TABLEAUX DE FLUX DE TRESORERIE « Outil d’analyse stratégique et financière au service de la gouvernance des
entreprises » par Ayache FELA, page 147 Enseignant chercheur, Université d’Oran 2.
17
Normes comptable internationale du secteur public IPSAS 2 \ Tableau des flux de trésorerie page 91

18
RESSOLOT PHILIPPE et JEAN-FRANCOIS VERDIE,{ la gestion de trésorerie} , DUNOD , 2éme Edition , paris , page 58
71
CHAPITRE III : Le tableau des flux de trésorerie comme outil de gestion
autres éléments sans effet de trésorerie et des autres éléments pour lesquels les effets de
trésorerie consistent en flux de trésorerie d’investissement ou de financement. Recommandée
cette méthode consiste 19:

 A présenter les principales rubriques d’entrée et de sortie de trésorerie brute (clients,


fournisseurs, impôts) afin de dégager un flux de trésorerie net ;

 A rapprocher ce flux de trésorerie net du résultat avant impôts de la période observée.

Remarque :

 Les entités sont encouragées à présenter les informations des flux de trésorerie des
activités opérationnelles en utilisant la méthode directe. La méthode directe apporte des
informations qui peuvent être utiles pour l’estimation des flux futurs de trésorerie et qui
ne sont pas disponibles à partir de la méthode indirecte ;

 Les entités qui présentent des flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles
en utilisant la méthode directe sont également encouragées à présenter un rapprochement
du solde des activités ordinaires avec le flux de trésorerie net des activités
opérationnelles. Ce rapprochement pourra être intégré soit dans le tableau des flux de
trésorerie soit dans les notes aux états financières.

Tableau N° 12 : Flux de trésorerie avec la méthode direct (conforme à l’IAS 7)

Éléments Note Exo Exo


N N-1

Flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles


Encaissement reçus des clients
(-) somme versée aux fournisseurs et au personnel
(=) Flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles
(-) intérêts payés
(-) impôt sur les résultats payés
(=) flux de trésorerie avant élément extraordinaire
(-) Eléments extraordinaires
= Flux net de trésorerie provenant des activités opérationnelles (A)

Flux de trésorerie provenant des activités d’investissement


(-) Acquisition de filiale sous déduction de la trésorerie acquise
(+) Cession de filiale
(-) Acquisition d’immobilisation (corporelles, incorporelles financières)

(+) Cession d’immobilisation (corporelles, incorporelles, financières)

(-) Acquisition de titres de placement


(+) Cession de titres de placement

19
Cabinet CECCA : MR BOUKREDERA SALAH expert-comptable, 10 rue docteur MOUSSA CONSTANTINE, chapitre 5 :
tableau de flux de trésorerie IAS 7 , page 100
72
CHAPITRE III : Le tableau des flux de trésorerie comme outil de gestion
(+Intérêts encaissés
(+)Dividendes reçus

= Flux net de trésorerie provenant des activités d’investissement (B)

Flux de trésorerie provenant des activités de financement


(+) Augmentation de capital
(-) Réduction de capital
(-) Remboursement des emprunts
(+) Augmentation des emprunts
(-) Remboursement des dettes provenant des contrats de location-financement
(-)Dividendes versés
= Flux de trésorerie provenant des activités de financement (C)

Variation nette de trésorerie et équivalent de trésorerie (A+B+C)

(+) Trésorerie et équivalent de trésorerie à l’ouverture de l’exercice

(=) Trésorerie et équivalent de trésorerie à la clôture de l’exercice

Source : Philippe RESSOLOT et Jean-François VERDIE, « la gestion de trésorerie », DUNOD,


2éme édition, paris, page 58.

2-1-2) La méthode indirect

Selon la méthode indirecte, le flux de trésorerie net provenant des activités


opérationnelles se détermine en ajustant le solde net des activités ordinaires pour tenir compte
de l’effet20 :

 Des variations des stocks ainsi que des créances et dettes opérationnelles, càd Les
variation du BFR durant l’exercice ;

 Des éléments sans effet de trésorerie, tels que les amortissements, les provisions, les
impôts différés, les profits ou pertes de change latents, les excédents non distribués des
entités associées et les intérêts minoritaires ;

 Des autres éléments (charges et produits) pour lesquels l’effet de la trésorerie consiste en
flux de trésorerie d’investissement ou de financement ;21

20
Cabinet CECCA : MR BOUKREDERA SALAH expert-comptable, 10 rue docteur MOUSSA CONSTANTINE, chapitre 5 :
tableau de flux de trésorerie IAS 7, page 102
21
ANTRAIGUE DANIEL, {gestion de trésorerie et diagnostic financier approfondi}, 7éme Edition , PARIS, 1998 , page 12
73
CHAPITRE III : Le tableau des flux de trésorerie comme outil de gestion
 De l’impact des éléments extraordinaires classés en flux de trésorerie opérationnels ;

 Des Plus ou moins-values de cessions (déduites en ce qui concerne les plus-values, ou


ajoutées en ce qui concerne les moins-value.

Pour cela la méthode indirecte est présentée selon 2 types :

 À partir du résultat net ;

 À partir de résultat d’exploitation.

A) À partir du résultat net :

Le résultat net issu du compte de résultat, en sortant les éléments n'impactant pas la
trésorerie liée à l'activité, et en mettant en évidence la marge brute d'autofinancement et la variation
du besoin en fonds de roulement22.

Tableau N° 13 : Tableau des flux de trésorerie méthode indirect à partir du résultat net
Eléments Montant

Flux de trésorerie liés à l’activité


Résultat net (Elimination des charges et des produits sans incidence sur la trésorerie ou
non liée à l’activité) :
+Dotation aux Amortissement et provisions nettes des reprises (sauf celles portant sur
l’actif circulant)
-Transferts de charges au compte de charges à repartir
-Variation des impôts différés.

-Plus-values de cession, nettes d’impôt.


-Quotte part de subventions d’investissement virées au résultat

=Marge brute d’autofinancement


-Variation du besoin en fonds de roulement liés à l’activité

 -variations des stocks


 -variations des créances d’exploitation
 +variation des dettes d’exploitation
 -variation de l’autre créance liée a l’activité
 +variation autres dettes liés a l’activité (y compris les intérêts courus)

=Flux net de trésorerie généré par l’activité(1)

22
IUT GEA – 843 S4 ,Gestion de la trésorerie et diagnostic financier approfondi ,Tableau des flux de trésorerie de
l’Ordre des Experts Comptables (OEC) , Daniel Antraigue page 23

74
CHAPITRE III : Le tableau des flux de trésorerie comme outil de gestion
Flux de trésorerie liés aux opérations d’investissements
-Acquisition d’immobilisations

+Cessions d’immobilisations, nette d’impôt


+Réduction d’immobilisation financière
+\-Variation des autres postes (dettes et créances) relatifs aux immobilisations

+Dividende reçus

=Flux net de trésorerie liés aux opérations d’investissement(2)


Flux de trésorerie liés aux activités de financement
+Augmentation de capital en numéraire

-Réduction de capital
-Dividendes versés aux actionnaires (de la société mère)
-Dividendes versés aux actionnaires minoritaires des sociétés intégrées

+Emissions d’emprunts
-Remboursements d’emprunts
+Subventions d’investissements reçues

=Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement(3)


=Variation de trésorerie (1+2+3)
+Trésorerie d’ouverture
=Trésorerie de clôture
Incidence des variations des cours des devises
Source : « Gestion de la trésorerie et diagnostic financier approfondi », Par Daniel Antraigue,
Page n° 9 / 32, Tableau des flux de trésorerie de l’Ordre des Experts Comptables (OEC), IUT GEA
– 843 S4.

B) À partir du résultat d'exploitation :


Le résultat d'exploitation pour distinguer plus précisément le résultat brut et les flux nets de
trésorerie liés à l'exploitation, avant d'élargir aux autres flux liés à l'activité23.

23
IUT GEA – 843 S4, Gestion de la trésorerie et diagnostic financier approfondi ,Tableau des flux de trésorerie de
l’Ordre des Experts Comptables (OEC) , Daniel Antraigues page 23
75
CHAPITRE III : Le tableau des flux de trésorerie comme outil de gestion
Tableau N°14 : Tableau des flux de trésorerie méthode indirect à partir du résultat
d'exploitation

Eléments Montant
Flux de trésorerie liés à l’activité
Résultat d’exploitation (Elimination des charges et des produits sans incidence sur la
trésorerie ou non liée à l’activité) :
+Dotation aux Amortissement et provisions nettes des reprises (sauf celles portant sur
l’actif circulant)
-Transferts de charges au compte de charges à repartir

-Variation des impôts différés

=Résultat brut d’exploitation


-Variation du besoin en fonds de roulement d’exploitation

 -variations des stocks


 -variations des créances d’exploitation
 +variation des dettes d’exploitation
=Flux net de trésorerie d’exploitation
(Autres encaissements et décaissements lies a l’activité)
-Frais financiers

+Produit financiers
-Impôt sur les sociétés (hors impôt sur les plus-values de cession)
-Charges exceptionnelles lies à l’activité

+Produits exceptionnels liés à l’activité


+Autres dettes liées à l’activité (y compris intérêts courus)

=Flux net de trésorerie généré par l’activité(1)


Flux de trésorerie liés aux opérations d’investissements
-Acquisition d’immobilisations
+Cessions d’immobilisations, nette d’impôt
+Réduction d’immobilisation financière

+\-Variation des autres postes (dettes et créances) relatifs aux immobilisations

=Flux net de trésorerie liés aux opérations d’investissement(2)


Flux de trésorerie liés aux activités de financement
+Augmentation de capital en numéraire

76
CHAPITRE III : Le tableau des flux de trésorerie comme outil de gestion
-Réduction de capital
-Dividendes versés aux actionnaires (de la société mère)

-Dividendes versés aux actionnaires minoritaires des sociétés intégrées


+Emissions d’emprunts
-Remboursements d’emprunts

+Subventions d’investissements reçues

=Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement(3)


=Variation de trésorerie (1+2+3)
+Trésorerie d’ouverture
=Trésorerie de clôture
Incidence des variations des cours des devises
Source : « Gestion de la trésorerie et diagnostic financier approfondi », Par Daniel Antraigue,
Page n° 10 / 32, Tableau des flux de trésorerie de l’Ordre des Experts Comptables (OEC), IUT
GEA – 843 S4.

2-1-3) Comparaison des deux méthodes :

La méthode directe résonne en flux monétaires, qu’elle regroupe en différentes catégories


d’encaissements et de décaissements et présente l’avantage de partir des flux de trésorerie réels
(clients, fournisseurs, salariés ……).24

La méthode indirecte part du résultat net pour arriver à la variation de la trésorerie provenant
des activités d’exploitation et présente l‘avantage pour l’utilisateur de mieux faire apparaitre la
manière dont le résultat net et les amortissements ont contribué au financement des investissements.
25

Les deux méthodes sont donc complémentaires, mais l’entreprise peut choisir de privilégier
l’une d’entre elles dans ses états financiers. 26

2-2) Présentation des flux de trésorerie liés aux activités d’investissement et de financement

Une entité doit présenter séparément les principales catégories d’entrées et de sorties de
trésorerie brutes provenant des activités d’investissement et de financement,pour que le tableau
conserve sa fonction d’outil d’analyse, il ne faut pas que les grandes rubriques soient excessivement
agrégées ni qu’il y ait compensation entre les entrées et les sorties de trésorerie dans une même
rubrique, sauf si les flux de trésorerie sont présentés pour leur montant net. Et leurs traitements
d’effectue comme suit :

24
Cabinet CECCA : MR BOUKREDERA SALAH expert-comptable, 10 rue docteur MOUSSA CONSTANTINE, chapitre 5 :
tableau de flux de trésorerie IAS 7 page 105
25
Cabinet CECCA : MR BOUKREDERA SALAH expert-comptable, 10 rue docteur MOUSSA CONSTANTINE, chapitre 5 :
tableau de flux de trésorerie IAS 7 page 105
26
Cabinet CECCA : MR BOUKREDERA SALAH expert-comptable, 10 rue docteur MOUSSA CONSTANTINE, chapitre 5 :
tableau de flux de trésorerie IAS 7 page 105
77
CHAPITRE III : Le tableau des flux de trésorerie comme outil de gestion
2-2-1) Traitement des flux de trésorerie en monnaie étrangère

Les flux de trésorerie provenant d’opérations en monnaie étrangère doivent être


enregistrés dans la monnaie de l’entité qui présente les états financiers, par application au
montant en monnaie étrangère, du cours de change entre la monnaie de présentation et la
monnaie étrangère à la date du flux de trésorerie.27

Les flux de trésorerie d’une entité contrôlée étrangère doivent être convertis au cours de
change, entre la monnaie de présentation et la monnaie étrangère, à la date du flux de trésorerie.
Remarque
 Les flux de trésorerie libellés en monnaie étrangère sont présentés en conformité avec la
Norme comptable internationale du secteur public IPSAS 4 Effets des variations des
cours des monnaies étrangères, celle-ci permet d’utiliser un cours de change qui se
rapproche du cours réel. A titre d’exemple, un cours de change moyen pondéré pour
l’exercice peut être utilisé pour l’enregistrement des opérations en monnaie étrangère et
pour la conversion des flux de trésorerie d’une entité contrôlée étrangère. IPSAS 4
n’autorise pas l’utilisation du cours de change à la date de reporting pour la conversion
des flux de trésorerie d’une entité contrôlée étrangère ;28

 Les profits et pertes latents provenant des variations des cours de change ne sont pas des
flux de trésorerie, toutefois l’effet des variations des cours de change sur la trésorerie ou
les équivalents de trésorerie détenus ou dus en monnaies étrangères est présenté dans le
tableau des flux de trésorerie de façon à permettre le rapprochement de la trésorerie et
des équivalents de trésorerie à l’ouverture et à la clôture de l’exercice, ce montant est
présenté séparément des flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles,
d’investissement et de financement et tient compte des écarts qui auraient été constatés
si ces flux de trésorerie avaient été présentés au cours de change en vigueur à la clôture
de l'exercice.

2-2-2) Traitement des flux de trésorerie liés à des éléments extraordinaires

Les flux de trésorerie associés à des éléments extraordinaires sont présentés séparément dans
le tableau des flux de trésorerie comme provenant d’activités opérationnelles, d’investissement ou
de financement afin de permettre aux utilisateurs de comprendre leur nature et leur effet sur les flux
de trésorerie actuels et futurs de l’entité, ces informations viennent en complément des informations
distinctes relatives à la nature et au montant des éléments extraordinaires à faire figurer dans l’état
de la performance financière imposées par la Norme comptable internationale du secteur public
IPSAS 3 Solde net de l’exercice, erreurs fondamentales et changements de méthodes comptables. 29

2-2-3) Traitement des Intérêts et des dividendes

Les flux de trésorerie provenant des intérêts et des dividendes reçus ou versés doivent être tous
présentés séparément, chacun doit être classé de façon permanente d’un exercice à l’autre dans les
activités opérationnelles, d’investissement ou de financement. 30

27
Normes comptable internationale du secteur public IPSAS 2 \ Tableau des flux de trésorerie page 94
28
Normes comptable internationale du secteur public IPSAS 2 \ Tableau des flux de trésorerie page 94
29
Normes comptable internationale du secteur public IPSAS 2 \ Tableau des flux de trésorerie page 95
30
Normes comptable internationale du secteur public IPSAS 2 \ Tableau des flux de trésorerie page 95
78
CHAPITRE III : Le tableau des flux de trésorerie comme outil de gestion
Le montant total des intérêts versés au cours d’un exercice est indiqué dans le tableau des
flux de trésorerie, qu’ils aient été comptabilisés en charges dans l’état de performance financière ou
incorporés au coût d’un actif conformément à l’autre traitement autorisé dans la Norme comptable
internationale du secteur public IPSAS 5 Coûts d’emprunt.

Les intérêts versés et les intérêts et dividendes reçus sont habituellement classés en flux de
trésorerie opérationnels par une institution financière du secteur public, toutefois il n’y a pas de
consensus sur le classement de ces flux de trésorerie pour d’autres entités.

Les intérêts payés et les intérêts et dividendes reçus peuvent être classés dans les flux de
trésorerie opérationnels parce qu’ils entrent dans le calcul du solde net, à contrario, les intérêts
versés et les intérêts et dividendes reçus peuvent être classés respectivement en flux de trésorerie de
financement et flux de trésorerie d’investissement, car ils représentent des ressources financières ou
des retours sur investissements.

Les dividendes versés peuvent être classés en flux financiers de trésorerie, car ils
représentent le coût d’obtention de ressources financières, à contrario, les dividendes versés peuvent
être classés parmi les flux de trésorerie des activités opérationnelles dans le but d’aider les
utilisateurs à déterminer la capacité d’une entité à verser des dividendes à partir des flux de
trésorerie opérationnels.31

2-2-4) Traitement des Impôts sur l’excédent net

Les flux de trésorerie provenant des impôts sur l’excédent net doivent être présentés
séparément et classés comme des flux de trésorerie des activités opérationnelles, à moins qu’ils ne
puissent être spécifiquement rattachés aux activités de financement et d’investissement.32

Lorsque les flux de trésorerie d’impôt sont répartis sur plus d’une catégorie d’activité, le
montant total d’impôts payés est fourni dans les notes aux états financiers.

Remarque :

 Les entités du secteur public sont généralement exemptées d’impôt sur leurs excédents
nets, toutefois certaines entités du secteur public peuvent exercer une activité soumise à
une fiscalité équivalente, où les impôts sont prélevés de la même manière que s’il
s’agissait d’entités du secteur privé ;

 L’impôt sur l’excédent net résulte d’opérations qui donnent lieu à des flux de trésorerie
classés en activité opérationnelle, d’investissement ou de financement dans le tableau
des flux de trésorerie. Alors que la charge d’impôt peut être facilement identifiable pour
les activités d’investissement et de financement, les flux de trésorerie relatifs à l’impôt
sont souvent impossibles à identifier et peuvent survenir lors d’un exercice différent de
celui de l’opération génératrice des flux de trésorerie, par conséquent les impôts payés
sont habituellement classés en flux de trésorerie des activités opérationnelles, toutefois
lorsqu’il est possible de relier le flux de trésorerie d’impôt avec une opération
individuelle qui procure des flux de trésorerie classés en activité d’investissement ou de

31
Normes comptable internationale du secteur public IPSAS 2 \ Tableau des flux de trésorerie page 95
32
Normes comptable internationale du secteur public IPSAS 2 \ Tableau des flux de trésorerie page 96
79
CHAPITRE III : Le tableau des flux de trésorerie comme outil de gestion
financement, le flux de trésorerie d’impôt est classé suivant le cas en activité
d’investissement ou de financement. 33 .

2-2-5) Traitement des acquisitions et sorties d’entités contrôlées et d’autres unités


opérationnelles

L’ensemble des flux de trésorerie provenant des acquisitions et sorties d’entités contrôlées et
d’autres unités opérationnelles doit être présenté séparément et classé dans les activités
d’investissement, tout en indiquant de façon globale les éléments suivants :
 Le prix total d’achat ou de sortie ;

 La part du prix d’acquisition ou de sortie acquittée en trésorerie et en équivalents de


trésorerie ;

 Le montant de trésorerie et d’équivalents de trésorerie dont dispose l’entité contrôlée ou


l’unité opérationnelle acquise ou sortie ;

 Le montant des actifs et passifs, autres que la trésorerie et les équivalents de trésorerie, de
l’entité contrôlée ou de l’unité opérationnelle acquise ou sortie, regroupés par grandes
catégories.
Remarque :
 Les flux de trésorerie liés aux sorties ne sont pas portés en déduction de ceux liés aux
acquisitions, mais le montant total de trésorerie versée ou reçue lors de l’achat ou de la vente
est inscrit dans le tableau des flux de trésorerie après déduction du montant de trésorerie et
d’équivalents de trésorerie acquis ou sortis ;

 Les actifs et passifs autres que de la trésorerie ou des équivalents de trésorerie d’une entité
contrôlée ou d’une unité opérationnelle acquise ou sortie ne doivent être présentés que si
l’entité ou l’unité contrôlant avait antérieurement comptabilisé ces actifs ou passifs, par
exemple dans le cas de l’acquisition par une autre entité du secteur public d’une entité du
secteur public qui prépare des états financiers selon les principes de la comptabilité de
caisse, l’entité acquéreuse n’est pas tenue de présenter les actifs et passifs (autres que la
trésorerie et les équivalents de trésorerie) de l’entité acquise puisque cette entité n’aura pas
comptabilisé d’actifs ou de passifs sans effet de trésorerie ;

 La présentation séparée sous des rubriques spécifiques des effets des flux de trésorerie des
acquisitions et sorties d’entités contrôlées et autres unités opérationnelles ainsi que la
présentation séparée des montants des actifs et passifs acquis ou sortis permet de distinguer
ces flux de trésorerie des flux de trésorerie provenant des autres activités opérationnelles,
d’investissement et de financement.

2-2-6) Traitement des opérations sans effet de trésorerie

De nombreuses opérations d’investissement et de financement n’ont pas d’effet direct


sur les flux de trésorerie courants bien qu’ils influent sur la structure du capital et de l’actif de
l’entité, ces dernières ne requièrent pas de trésorerie ou d’équivalents de trésorerie doivent être

33
Normes comptable internationale du secteur public IPSAS 2 \ Tableau des flux de trésorerie page 96
80
CHAPITRE III : Le tableau des flux de trésorerie comme outil de gestion
exclues du TFT, elles sont présentées dans les états financiers de façon à fournir toute
information pertinente à propos de ces activités d’investissement et de financement.

L’exclusion des opérations sans effet de trésorerie du tableau des flux de trésor et cette
exclusion est cohérent avec l’objectif d’un tableau de flux de trésorerie, car ces éléments
n’entraînent pas de flux de trésorerie pendant l’exercice, comme :

 L’acquisition d’actifs par le biais d’échanges d’actifs, par la prise en charge de passifs
directement liés ou par un contrat de location financement ;

 La conversion de dettes en capitaux propres.

2-2-7) Traitement des composantes de la trésorerie et des équivalents de trésorerie

Une entité doit indiquer les composantes de la trésorerie et des équivalents de trésorerie et
doit présenter un rapprochement entre les montants de son tableau des flux de trésorerie et les
éléments équivalents présentés dans l’état de la situation financière.

2-2-8) Participations dans des entités contrôlées, des entités associées et des entités
contrôlées conjointement

Lors de la comptabilisation d’une participation dans une entité associée ou une entité
contrôlée selon la méthode de mise en équivalence ou au coût, un détenteur limite ses
informations dans le tableau des flux de trésorerie aux flux de trésorerie intervenus entre lui-
même et l’entité détenue, par exemple aux dividendes, aux avances, ses participations dans
l’entité contrôlée conjointement, et les distributions et autres entrées ou sorties de trésorerie
entre elle et l’entité contrôlée conjointement.34

Une entité qui comptabilise sa participation dans une entité contrôlée conjointement
selon la méthode de l’intégration proportionnelle, inscrit dans le tableau des flux de trésorerie
consolidé sa quote-part dans les flux de trésorerie de l’entité contrôlée conjointement.

3-2) Présentation des flux de trésorerie pour un montant net

Les flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles, d’investissement ou de


financement suivantes peuvent être présentés pour leur montant net35:

 Entrées et sorties de trésorerie effectuées pour le compte de clients, de redevables d’impôt


ou de bénéficiaires lorsque les flux de trésorerie découlent des activités de l’autre partie et
non de celles de l’entité comme par exemple :

 L’encaissement d’impôts par un échelon d’autorité pour le compte d’un autre


échelon d’autorité, hormis les impôts encaissés par un État pour son propre compte
dans le cadre d’un accord de partage d’impôts ;

34
Normes comptable internationale du secteur public IPSAS 2 \ Tableau des flux de trésorerie page 96
35
TABLEAUX DE FLUX DE TRESORERIE « Outil d’analyse stratégique et financière au service de la gouvernance des
entreprises » par Ayachi FELA, page 155, Enseignant chercheur, Université d’Oran 2.
81
CHAPITRE III : Le tableau des flux de trésorerie comme outil de gestion
 L’acceptation et le remboursement de dépôts à vue par une institution financière du
secteur public ;

 La trésorerie détenue pour le compte de clients par une entité spécialisée dans les
placements ou une fiducie ;

 Les loyers reversés aux propriétaires de biens, après avoir été collectés pour leur
compte.

 Entrée-sortie et sorties de trésorerie concernant des éléments ayant un rythme de rotation


rapide, des montants élevés et des échéances courtes, comme les avances et le
remboursement des éléments suivants:

 Acquisition ou cession de placements ;

 Autres emprunts à court terme, par exemple ceux ayant une échéance inférieure ou
égale à trois mois.

 Les flux de trésorerie provenant de chacune des activités suivantes d’une institution
financière publique peuvent être présentés pour leur montant net:

 Entrées et sorties de trésorerie liées à l’acceptation et au remboursement de dépôts à


échéance fixée ;

 Placement de dépôts auprès d’autres institutions financières et retrait de ces dépôts ;

 Prêts et avances consentis à des clients et remboursement de ces prêts et avances.

Remarque :

 L’entité doit indiquer le montant des soldes importants de trésorerie et d’équivalents de


trésorerie détenus par l’entité et non disponibles pour l’entité économique et l’accompagner
d’un commentaire des responsables de la gestion dans les notes aux états financiers ;

 Il existe différentes circonstances où les soldes de la trésorerie et des équivalents de


trésorerie détenus par une entité ne sont pas disponibles pour une utilisation par l’entité
économique , c’est le cas par exemple des soldes de trésorerie et d’équivalents de trésorerie
détenus par une entité contrôlée opérant dans un pays où des contrôles de change ou d’autres
restrictions juridiques existent, lorsque ces soldes ne sont pas disponibles pour une
utilisation générale par l’entité contrôlant ou les autres entités contrôlées ;

 Des informations complémentaires peuvent être pertinentes pour les utilisateurs pour
comprendre la situation financière et la liquidité d’une entité. La mention de ces
informations, accompagnées d’un commentaire des responsables de la gestion dans les notes
aux états financiers, est encouragée et peut inclure:

 Le montant des facilités de crédit non utilisées qui pourraient être disponibles pour
les activités opérationnelles futures et pour le règlement d’engagements relatifs à
des engagements en capital, en indiquant toutes les limitations à l’utilisation de ces
facilités ;

82
CHAPITRE III : Le tableau des flux de trésorerie comme outil de gestion
 Les montants globaux des flux de trésorerie provenant de chacune des activités
opérationnelles, d’investissement et de financement et relatifs aux participations
détenues dans des Co-entités comptabilisées selon la méthode de l’intégration
proportionnelle ;

 Le montant et la nature des soldes de trésorerie soumis à restrictions.

Dans la section 2 on a détaillé l’élaboration du TFT, Et expliqué on détail ses dernières ainsi
que les différents traitements qu'on effectuer dans la construction du TFT, Dans la section 3 on va
parler des limités du TFT ainsi que de sa place dans l'information financière.

Section 3 : L'utilité et les limites du TFT et sa place dans l’information


financière

Dans cette section nous allons présenter en première lieu l’utilité du tableau des flux de
trésorerie et ses limites puis nous expliquons sa place pour l’information financière.

3-1) L'utilité du tableau des flux de trésorerie

Le tableau de flux de trésorerie est un outil d’analyse et de gestion financière très important
pour l'entreprise, ses partenaires et le chef d’entreprise car il apporte des informations très important
sur l'entreprise.

3-1-1) L'utilité du tableau des flux de trésorerie pour l'entreprise

L'utilité du TFT pour l’entreprise c'est qui lui permet :

 De déterminer la variation et le solde de trésorerie d'un exercice, et déterminé la provenance


de l’excédent ou du déficit de cette dernière ;

 De maîtrise au maximum sa trésorerie, faire des études comparatives (mensuel ou annuel) et


mieux cerner les risques de faillite ;

 D’établir un diagnostic sur la situation de l’entreprise et mettre en évidence les choix


stratégiques de l’entreprise ;

 D'utilise l’information sur l’historique des flux de trésorerie comme indicateur utile des
montants, échéances et du caractère certains des flux de trésorerie ;36

 De vérifier l’exactitude des anciennes estimations de flux futurs de trésorerie et pour


examiner la relation entre la rentabilité et les flux de trésorerie nets ainsi que l’effet des
changements de prix ;

 D’appréciée la capacité de l’entreprise à dégager de la trésorerie et des équivalents de


trésoreries ;

 D'expliquer aux investisseurs les causes des variations de la trésorerie lors d’une période
donnée ;

36
Normes comptable internationale du secteur public IPSAS 2 \ Tableau des flux de trésorerie page 82
83
CHAPITRE III : Le tableau des flux de trésorerie comme outil de gestion
 D’évalue la capacité de l'entreprise à générer de la trésorerie d'exploitation et par conséquent
aider à la prise de décisions en matière d'investissement et de financement ;

 De faire une Analyse rétrospective des opérations menées par l'entreprise pour détecter les
éventuels difficultés de financement et une analyse prévisionnelle sur les flux à venir ;

 D'explique comment les différents flux monétaires ont permis d'améliorer, de maintenir ou
de diminuer le niveau de trésorerie de l'entreprise ;

 D’élaborer une comparaison dans l’espace (entre les entreprises du même secteur d'activité
pour évalue la concurrence) et dans le temps (inclut les informations relatives à l’exercice
comptable en cours et celui de l’année précédente) ;

 De comprendre l’impact des décisions prises en matière d’investissement et de financement,


sur la trésorerie d l'entreprise ;37

 D’anticiper des difficultés potentielles comme les difficultés de trésorerie, avant même qu'il
n’apparaisse pour pouvoir mettre en place des actions correctrices et évite d’être au pied du
mur ;

 D’envisager le développement que ça soit faire un investissement (corporelle, incorporelle


ou financièrement), la fabrication d'un nouveau produit où faire des embauches, tout cela
nécessite de l’argent, grâce à la partie prévisionnelle du TFT on va pouvoir savoir en amont
les comptes sont suffisamment garnies pour faire passer ses dépenses ;

 D’évalue le montant des investissements réalisés et mesurer son besoin de financement ainsi
que les ressources financières disponible ;

 D’évalue la solvabilité et la liquidité de l'entreprise et de la prémunir contre les éventuels


risques d'insolvabilité et de défaillance.38

3-1-2) L'utilité du tableau des flux de trésorerie pour les actionnaires, investisseurs et
créanciers
Le tableau des flux de trésorerie est très utile pour les actionnaires et investisseurs car ils
leurs permettent de savoir s’il faut investir dans cette entreprise ou non, en lui permettre par
exemple :

 D’évaluer les changements de l’actif net d’une entreprise, sa structure financière (y compris
sa liquidité et sa solvabilité) et sa capacité à modifier les montants et l’échéancier des flux
de trésorerie pour s’adapter aux changements de circonstances et opportunités, pour
déterminer quelle entreprise est la plus sûr pour investir ;

 D’élabore des modèles pour apprécier et comparer la valeur actuelle des flux de trésorerie
futurs de différentes entreprises ;

37
Focus sur le tableau des flux de trésorerie par REVAULT PASCALE, juin 2012 – CREG page 5

38
Normes comptable internationale du secteur public IPSAS 2 \ Tableau des flux de trésorerie page 82
84
CHAPITRE III : Le tableau des flux de trésorerie comme outil de gestion
 De renforcé la comparabilité des informations sur la performance opérationnelle de
différentes entreprises ( car le TFT éliminer les effets de l’utilisation de traitements
comptables différents pour les mêmes opérations et événements) pour savoir qu'est la plus
performante ;39

 D'analyse la capacité de l'entreprise a rémunéré le capital et analyse les risques de


défaillance.40
3-1-3) L'utilité du tableau des flux de trésorerie pour le chef d’entreprise

Le tableau des flux de trésorerie est très utile et important pour le chef d’entreprise car il lui
permet de :

 Comprendre comment son activité généré du cash et par comparaison avec son résultat
comptable il a un indicateur de la manière dans son exploitation courant a été géré et des
correctifs qu’il doit envisager après étude sur le terrain41 ;

 Déterminer ce que sa politique d'investissement a généré comme communication financière ;

 Constater les effets de ces politiques de dividende et à financement, et anticiper


d'éventuelles adaptations nécessaires ;

 Déterminer la trésorerie de l'entreprise qui va apparaître sur le bilan et comprendre d’où elle
provient42 ;

 Prévoir l’évolution de la trésorerie d’exploitation en fonction de l’évolution de son


business ;

 Déterminer si un emprunt un sera rentable pour l'entreprise ou non ;

 Apport un plus en en terme de clarté dans la communication et également, d’approche


prospective et de pilotage.

3-2) Les limités du tableau des flux de trésorerie

Le tableau de trésorerie présente tout de même quelques imperfections et limites qui sont :

 L’activité d’exploitation englobe des éléments financiers et des éléments exceptionnels


(rubrique : « autres produits et autres charges liés à l’exploitation ») qui ne font pas
expressément partie de la notion d’exploitation ;

 L’incidence de la variation de trésorerie sur opérations d’exploitation regroupe les intérêts


courus non échus, opérations que l’entreprise réalise dans le cadre de son activité
d’ensemble et non d’exploitation ;

39
Focus sur le tableau des flux de trésorerie par REVAULT PASCALE, juin 2012 – CREG page 6
40
ANTRAIGUE DANIEL, {gestion de trésorerie et diagnostic financier approfondi}, 7éme Edition , PARIS, 1998 , P 95
41
Cabinet CECCA : MR BOUKREDERA SALAH expert-comptable, 10 rue docteur MOUSSA CONSTANTINE, chapitre 5 :
tableau de flux de trésorerie IAS 7.

42
Cabinet CECCA : MR BOUKREDERA SALAH expert-comptable, 10 rue docteur MOUSSA CONSTANTINE, chapitre 5 :
tableau de flux de trésorerie IAS 7.
85
CHAPITRE III : Le tableau des flux de trésorerie comme outil de gestion
 Le fait de prendre en considération certains éléments d’exploitation en valeurs nettes (stocks
et créances) laisse supposer qu’une provision pour dépréciation est une ressource pour
l’entreprise ;

 Le retraitement du crédit-bail n’est prévu que pour les comptes consolidés ;43

 L'analyse par les flux ne se substitue pas à l’analyse de la profitabilité, seule une analyse
détaillée des comptes de résultat permet d’expliquer l’évolution du résultat (effet ciseaux et
absorption des charges fixes) ;

 L'analyse par le TFT ne se substitue pas à l'analyse des équilibres financiers, seul le bilan
donne la vision cumulée des immobilisations, des postes du BFR, des capitaux propres,
emprunter…, et permet le calcul des ratios d'endettement.

3-3) La place du tableau des flux de trésorerie dans l'information financière

Au départ simple obligation légale, l'information financière est devenue indispensable aux
investisseurs cherchant à évaluer les perspectives de flux de trésorerie dans leurs décisions
d'investissement, et comme stipulé dans l'IAS 1( relative à la présentation des états financiers)"les
états financiers ont pour objectif de fournir une information sur la situation financière, l'évolution de
cette situation financière et la performance de l'entité" , et le TFT fait partie de ses états financiers44.

Dans cette section on a parlé de l place du TFT Dans l’information financière ainsi que
l’utilité du TFT pour l'entreprise, les parties prenantes et l’information financière, ainsi que les
limités de ce dernier.

Conclusion
Ce chapitre nous a permis de comprendre que le tableau des flux de trésorerie et un outil
intéressant d’analyse des variations de trésorerie, une étape essentielle à tout bon diagnostic de la
performance financière de l’entreprise, il permet en outre de répondre au préoccupation actuelle des
entreprises qui cherchent comment les différents flux monétaires ont permis de générer, d'améliorer,
de maintenir ou diminue le niveau de trésorière de l'entreprise et comment cette dernière.
On a aussi peu déterminé la place du TFT au sien de l’information financière, ainsi que ses
avantages et ses limites. De plus on peut déterminer que le TFT est un outil important de la gestion
financière de l'entreprise car :

 Le découpage par fonction fait ressortir les flux d'investissement et de financement, que l'on
retrouve dans les plans de financement, utilisé pour les prises de décisions stratégiques ;

 En écartant l'influence des charges et des produits calculés, comme les amortissements par
exemple, ce document gomme en partie les choix comptables, eux-mêmes souvent liés aux
choix fiscaux, qui brouillent la lecture du résultat comptable ;

 Ce tableau permet aux investisseurs d'apprécier plus facilement la capacité de l'entreprise à


générer des liquidités, à faire face aux remboursements des emprunts contractés, à honorer

43
PIERRE RAMAGE {Analyse et diagnostic financier} Edition d’organisation, PARIS, 2001, page 357
44
Focus sur le tableau des flux de trésorerie par REVAULT PASCALE, juin 2012 – CREG page de 4 a 8

86
CHAPITRE III : Le tableau des flux de trésorerie comme outil de gestion
les actionnaires par le versement de dividendes mais également à investir sans en appeler
aux financements externes ;

 Il procure des renseignements indispensables aux prévisions de flux de trésorerie et


contribue à une démarche budgétaire ;

 Le TFT fourni des données permettant de modéliser les cash-flow, d’évaluer les
performances financières de l’entreprise, mesurer la valeur de cette dernière et permettre des
comparaisons plus objectif.

Le chapitre 4 portera sur l’analyse du tableau des flux de trésorerie et comment ce dernier
aidé à la gestion financière au sein de l'Algérienne des eaux de TIZI OUZOU.

87
Chapitre IV :
Analyse du tableau des
Flux de trésorerie de
L’unité de l’ADE de
Tizi-Ouzou
CHAPITRE IV : Analyse des TFT de l`unité de l`ADE DE Tizi-Ouzou

Introduction

L’entreprise conserve la traçabilité des changes qui resultant de ses relations avec les tiers.
Le system d informations comptable traite ses informations et les restitué périodiquement (au moins
une fois par an) sous former de documents de synthèse, comprenant un bilan, un compte de résultat,
un tableau de variation des capitaux, un tableau des flux de trésorerie et l’annexe.

L’analyse du tableau de flux de trésorerie permet à la gouvernance d’entreprise de


comprendre le fonctionnement de l’entité et sa stratégie aboutissant généralement à une remise en
question de ses objectifs et des moyens qu’elle met en œuvre.

Dans ce chapitre nous allons présenté notre étude de cas qu’on a fait à l’unité de la ADE de
Tizi-Ouzou, tout d'abord nous allons présenter l’historique de l'ADE, ses mission, ses objectif, son
organisation, puis nous détaillerons le service trésorerie , ces services , mission et objectif , mon
terminant par l’analyse dynamique des tableaux de flux de trésorerie de l'ADE pour les exercices
2017-2018 / 2018-2019, cela nous permettra de voir l'évolution des flux entrants et sortants,
expliquer la situation de variation, déterminer les soldes de trésorerie et donner des commentaires.

Section 1 : Eléments d’identification de l’ADE :

1-1) Historique, Mission, Objectif et organisation de l’Algérienne Des Eaux :

1-1-1) Historique de l'ADE :

L’Algérienne Des Eaux (ADE) est un établissement public à caractère industriel et


commercial. L’ADE a été créé en 1970 sous le nom de SONADE (société national de distribution
d’eau potable et industrielle), ensuite sous le nom ENTE (Entreprise National de Traitement des
Eaux) par le décret exécutif N°83-327 du 14 mai 1983, puis sous le nom EPTO (établissement de
production et de distribution d’eau de TIZI-OUZOU) par le décret exécutif N°92-100 du 30 mars
1992, portant transformation de sa nature juridique, son patrimoine de départ étant constitué actifs
et passifs de l’ex-unité SONADE

En 2001, l’EPTO est devenue Algérienne des Eaux (ADE). Au lendemain de sa création, le
21 avril 2001 par décret exécutif N°01- 102, L’Algérienne des Eaux s’est appliquée à la mise en
place de ses structures. L’impulsion de la gestion et la levée des préalables à un transfert organisé
en sa faveur des établissements en charge de la production, l’exploitation et la gestion de
distribution de l’eau.

1-1-2)Les missions de l’ADE

L’ADE est chargée de la mise en œuvre de la politique nationale de l’eau potable, donc ses
missions principales sont la satisfaction des besoins des Algériens en eau, et cela comporte
plusieurs volets :

 La production d’eau potable ;

 Traitement d’eau potable ;


88
CHAPITRE IV : Analyse des TFT de l`unité de l`ADE DE Tizi-Ouzou

 Stockage d'eau potable ;

 La distribution et l’approvisionnement en eau potable.

1-1-3) Les objectifs de l’ADE

Les objectifs de L'ADE sont les suivantes :

 La modernisation des techniques de management ;

 L’amélioration de la dotation d’eau au citoyen par une meilleure maitrise de la gestion des
réseaux et une lutte organisée contre le gaspillage de la ressource ;

 La réhabilitation de la valeur économique de l’eau par une révision progressive et adaptée


des tarifs ;

 La mise en place d’une politique d’investissement et de formation permettant une mise à


niveau technique humaine ;

 L’organisation de la normalisation des ouvrages et techniques de traitement.

1-1-4) Organisation général de l’ADE a l’échelle nationale

La direction générale de l’Algérienne Des Eaux est subdivisée en 5 agences régionales,


couvrant l’ensemble du territoire national selon la configuration des bassins hydrographiques.

 L’agence régionale d’Alger ;

 L’agence régionale d’Oran ;

 L’agence régionale de Chlef ;

 L’agence régionale d’Ouargla ;

 L’agence régionale de Constantine.

Les agences régionales sont subdivisées en unités.

 16 zones ;
 49 unités.

Chaque zone est subdivisée en unités.

Exemple : la zone de TIZI-OUZOU est chargée de la direction de trois unités :

 Unité de TIZI-OUZOU ;

 Unité de BOUMERDES ;
89
CHAPITRE IV : Analyse des TFT de l`unité de l`ADE DE Tizi-Ouzou
 Unité de BOUIRA.

Remarque :Chaque unité gère plusieurs centres, et un centre peut gère un ou plusieurs TIZI-
OUZOU

1-2) Présentation des différents départements de l’unité de l’ADE de TIZI-OUZOU

Le cadre fonctionnel de l’ensemble de ses activités, « l’Algérienne Des Eaux » est organisé de la
manière suivante :

1-2-1) Directement général de l'unité

La direction générale de l'unité est composée de :

 Directeur juridiques : Est au sommet de l’entreprise et qui veille à son bon fonctionnement
en supervisent le tout, aidé d’une secrétaire qui assure la communication interne et externe ;

 Assistant juridique : Suivit des affaires juridiques de l’entreprise ;

 Assistant charge de la sécurité du patrimoine : Charge de la sécurité de l’entreprise ;

 Cellule informatique : Chargé de la programmation et de la maintenance.

1-2-2) Département administration et moyens généraux

Le département administratif et moyens généraux est subdivisé en trois services dont :

 Service approvisionnement : Responsable des achats ;

 Service gestion des stocks : Gère les biens de l’entreprise (les stocks) ;

 Service moyen généraux et parc roulant : Suivi de l’entretien de l’entreprise et de ses

véhicules.

1-2-3) Département commercial

Est subdivise en trois services dont :

 Service relation clientèle : Relation direct avec la clientèle (réclamation, demande


d’installation de nouvelles conduits compteur) ;

 Service facturation : Paiement des factures d’eau.

90
CHAPITRE IV : Analyse des TFT de l`unité de l`ADE DE Tizi-Ouzou
1-2-4) Département exploitation et maintenance

Il est responsable de trois services dont :

 Service production et distribution : Son rôle principal maintenir les infrastructures de


production ;

 Service développement des actions d’exploitation : Le suivi des réseaux de distribution et


développement des infrastructures de distribution comme les châteaux d’eau (réservoir) ;

 Service maintenance : Entretien des infrastructures de production et amélioration de


rendement des stations, suivi des opérations de maintenance à travers tous les centres.

1-2-5) Département ressources humaines

Il est responsable de trios services dont :

 Service gestion du personnel : Recrutement, orientation, sanctionné et le suivi des cas


sociaux ;

 Service paie et social : Etablissement des fiches de paie, et le suivi des cas sociaux ;

 Service formation : Formation théorique et pratique des employés.

1-2-6) Laboratoire

Il est responsable de deux services :

 Service analyse biochimie : A pour but de contrôler les différentes qualités d’eau de point
de vue chimique et les caractéristiques physiques ;

 Service analyse bactériologique : Il a un rôle important dans la composition et la recherche


microbiologiques.

1-2-7) Département finance et comptabilité

A) Service comptabilité générale :il est chargé de :

 L’établissement du bilan consolidé ;

 Etablissement des chèques et des documents comptables (journal, bilan).

B) Service budgets et finances : il est chargé de :

 Suivre toutes les opérations de trésorerie ainsi que l’élaboration et le suivi de l’exécution du
budget et le financement des projets ;
C) Service gestion : il est chargé :

91
CHAPITRE IV : Analyse des TFT de l`unité de l`ADE DE Tizi-Ouzou

 Suivre les relations avec les autres structures de l’entreprisse et les autres agents
économiques en relation avec l’entreprise ;

 Contrôlées des mouvements enregistrés sur l’outil informatique.

92
CHAPITRE IV : Analyse des TFT de l`unité de l`ADE DE Tizi-Ouzou
1-3) Schéma de l’organigramme général de l'unité de l’ADE de Tizi-Ouzou
DIRECTRICE D UNITE

Assistant juridique

Assistant charge de la sécurité

Cellule informatique

Département Département Département Département Département Laboratoire


administratif ET finance ET commercial exploitation et ressources
moyens généraux comptabilité maintenant humaines

Service Service Service relation Service Service gestion du Service analyse


approvisionnement comptabilité client production et personnel biochimie
générale distribution

Service gestion Service budget et Service Service Service paie et Service analyse
des stocks finance facturation développement social bactériologique
(trésorerie) des actions
d’exploitation

Service moyens Service de gestion Service Service Service formation


généraux et parc recouvrement maintenance
Roulant 93
CHAPITRE IV : Analyse des TFT de l`unité de l`ADE DE Tizi-Ouzou
Source : Documentation de l’entreprise
Dans la première section nous avons parlé de l’historique, les missions, les objectifs de l'unité de
l'ADE de Tizi-Ouzou, dans qui suit on va du service de trésorerie que cette dernière et comment il
est structuré.

Section2 : Service de la trésorerie l’unité de l’ADE de Tizi-Ouzou


Dans cette section en va présenter le service de trésorerie de l’unité de ADE de T.O, qui est
rattache au service budget et finance lui même placé sous la coupe du département comptabilité et
finance pour le cas de l’ADE DE TIZIOUZOU en présentant ses sections et leurs activités.

2-1) Présentation du service trésorerie

Le service de trésorerie à pour mission:


 Contrôler ET suivre tous les flux accompagnés d’un ou de plusieurs mouvements de fonds
(payement, encaissement, les avances, les avoirs…).

 Superviser et suivre les comptes bancaires et postaux.

 Etablir les rapprochements binaries.

 Etablir les ordres de payements et autoriser les dépenses de la petite caisse .

 Veiller au respect strict des instructions de gestion.


Le service exerce ses fonctions à travers son personnel organisé sous forme de deux sections de
travail:

Schéma N° 6 : Présentation du service trésorerie

Service trésorerie

Service dépenses Service recettes

Caisse principal

Source: document interne de l’entreprise

94
CHAPITRE IV : Analyse des TFT de l`unité de l`ADE DE Tizi-Ouzou
2-2) La section recette
2-2-1) Presentation du service recette
La section recette du service trésorerie s’occupe principalement du traitement et du contrôle
de la journée comptable.

La journée comptable: C’est l’ensemble des documents retraçant toutes l’activité d’un centre
de frais dans une journée (vente, encaissement, avoirs…), elle doit comporter principalement :

 Les facturations de la journée;

 Les avoirs en produits;

 Les moyens de paiements (bordereau de remise de chèque);

 Les récapitulations par clients et par banques, rassemblant les opérations de la journée
(Bordereau de trésorerie) et reçus d’encaissement.

2-2-2) Les activités de la section recette

Les activités de la section recette sont résumées dans les points suivants :

 Contrôler l’existence du moyen de paiement de toute facture établie (chèque, virement,


versement,…);

 Suivre l’encaissement dans les délais de ce dernier;

 Traiter selon les instructions le chèque et son retour impayé (aviser le centre concerné,
convoquer le client, calculer les pénalités correspondantes.);

 Comptabilisation de toutes ces écritures dans le mois correspondant;

 Veiller au rapprochement quotidien des journées comptables et du relevé de compte (banque


ou CCP);

 Respect des délais de traitement des données (Réception de la journée comptable dans les
48H ou Régularisation d’un chèque impayé dans les 48H), Conformément aux instructions
de gestion.

2-3) La section dépenses

2-3-1) Présentation du service dépenses


La section dépense fait partie du service trésorerie du district commercial de TIZI OUZOU.
Sa fonction principale est l’exécution des règlements des fournisseurs ainsi que toutes les charges
engagées par les différents services (exemple : consommation, salaires, impôts, investissements…).

95
CHAPITRE IV : Analyse des TFT de l`unité de l`ADE DE Tizi-Ouzou
2-3-2) Les activités de la section dépenses

A) Réceptionner les dossiers de payement

Le dossier de payement Il est constitué généralement de :


 La demander de payment;

 La facture dument ordonnancée ;

 L’accusée de réception s’il s’agit d’un service ou le bon d’entrée en magasin s’il s’agit de
stocks ou l’avis de réception des immobilisations s’il s’agit d’un investissement;

 La fiche d’imputation analytique ;

 La fiche d’enregistrement.
Remarque
Pour les dossiers paie et d’impôts, il suffit de présenter une demande de payement
accompagné de l’état de mandatement ou du G50 (TAP)

Figure N° 7 : Le circuit de dossier de paiement

Service Chef Directeur Service


Concerné Département Concerné

Section
Dépenses

Directeur Chef Département Section dépenses Secrétariat


Finances signature Finance
De l’ordre de
Payement

Source: Document interne de l'entreprise

B) Establishment de money de payment

La procédure CE fait comme suit:

 Chèque ou virement sera établi après contrôle du dossier (s’il est complet) et l’existence de
toutes les signatures;

 Remise de chèque au bénéficiaire (service concerné) ou dépôt du virement à la banque puis


remise d’une copie au bénéficiaire;

96
CHAPITRE IV : Analyse des TFT de l`unité de l`ADE DE Tizi-Ouzou
 Suivi de l’encaissement du chèque par l’établissement périodique de l’état de rapprochement
bancaire;

 Enregistrement des pièces dans le brouillard de banque par ordre chronologique puis
classement des pièces dans des classeurs spéciaux.

C) Comptabilisation des pièces sous formes d’écritures comptables réparties en deux sortes :

La procédure s'effectuer comme suit :

 Les écritures de constatation des achats, services ou investissements (62 à 5620, 530, à
522…) sur bordereau des opérations divers;

 Les écritures de règlement (562 à 485, 530 à 485, 522 à 485…) sur un bordereau de
trésorerie;

 Le suivi de la caisse principale : l’alimentation de la caisse, vérifier la régularité des


payements par caisse.

Dans la section 2 on a présenté la structuration du service de trésorerie de l'unité ADE de


Tizi-Ouzou sa présentation et ses activité, dans la dernière section on va analysé les TFT de l'unité
ADE de Tizi-Ouzou pour l'année 2017-2018 et 2018-2019.

Section 3 : Analyse des tableaux des flux de trésorerie de l'unité ADE de TIZI
OUZOU 2017-2018 \ 2018-2019

3-1) Présentation du contexte du stage pratique

Pondant notre stage pratique a l’unité de L’ADE de TO, on à eux la chance d’étudie les
tableaux de flux de trésorerie de l’unité ADE de Tizi-Ouzou des exercices 2017- 2018 et 2018 -
2019 , leurs compositions , leurs élaboration ainsi que leurs finalités , dans ce qui suit on va
présenter leurs analysés , tout en mettant en lumière la relation du TFT avec la gestion financière
de l’entreprise.

3-2) Analyse du tableau des flux de trésorerie de l unité de l ADE de TO, 2017- 2018

Tableau N° 15 : Tableau des flux de trésorerie Méthode directe 2017 - 2018

Intitule Note 2018 2017

Flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles


Encaissement reçu des clients 1813319513,63 1714353421,15
Encaissement provenant des subventions 470000000,00 108214060,75
Chèque remis à l’encaissement 3108510,93 -
Autre encaissements 6344529,60 151638,96
Sommes verser au fournisseur et au personnel -1948045102,75 16390647,97
Intérêts et autres frais financiers payés - 4545333,22 -1518248710,07
Impôt sur le résultat payés -
97
CHAPITRE IV : Analyse des TFT de l`unité de l`ADE DE Tizi-Ouzou
3811995,86
Flux de trésorerie avant éléments extraordinaires 340182118,19 316745784,98
Flux de trésorerie lié à des éléments extraordinaires (a préciser) -17029537,88
Flux de trésorerie net provenant des activités opérationnelles (A) 340182118,19 299716247,10

Flux de trésorerie provenant des activités d’investissement


Décaissement sur acquisitions d’immobilisations corporelles ou incorporelles -52961313,41 -
Encaissement sur cessions d’immobilisations corporelles ou incorporelles 17478467,75
Décaissement sur acquisitions d'immobilisation financière
Encaissement sur cession d'immobilisation financière
Intérêts encaissés sur placement financières
Dividendes et quote-part de résultats reçu
Flux de trésorerie net provenant des activités d’investissement (B) -52961313,41 - 17478467,75

Flux de trésorerie provenant des activités de financement


Encaissement suite à l’émission d'actions
Dividendes et autres distributions effectués
Encaissement provenant d'emprunts
Remboursement d'emprunts ou d'autres dettes assimilés
Flux de trésorerie net provenant des activités de financement (C)

Virements de fonds internes -


Virements de fonds internes unités 6000,00 13224270,08
- 275092221,43 -
Incidences des variations de taux de change sur liquidité et quasi-liquidité 223105770,04
Variation de trésorerie de la période (A+B+C) 12134583,35 45907739,23

Trésorerie et équivalent de trésorerie à l'ouverture de l’exercice 130506492 ,01 84598752,78


Trésorerie et équivalent de trésorerie à la clôture de l’exercice 142641075,36 130506492,01
Variation de trésorerie de la période 12134583,35 45907739,23
Source : Service trésorerie, Département comptabilité et finance de l’unité de ADE de Tizi-Ouzou \
Identification fiscal 000116001716488

Commentaires :

On peut remarquer d’après le TFT 2017/2018 que en 2017 les flux de trésorerie net
provenant des activités opérationnelles est positif et s’élève à 299716247,10 DA et que en 2018 il
s’élèvent à 340182118,19 DA, ce qui fait une augmentation de40 465 871,09 DA. Cette différence
est explique par les variations représente dans le tableau qui suit :

Tableau N°16 : Explication des variations des Flux de trésorerie net provenant des activités
opérationnelles 2017 – 2018

Elements 2018 2017 Variation (2018-2017)


1714353421,15
Encaissement reçu des clients 1813319513,63 108214060,75 +98966092,48
Encaissement provenant des subventions 470000000,00 - +361785939,25
Chèque remis à l’encaissement 3108510,93 151638,96 +3260149,89

98
CHAPITRE IV : Analyse des TFT de l`unité de l`ADE DE Tizi-Ouzou
Autre encaissements 6344529,60 16390647,97 -10046118,37
Sommes verser au fournisseur et au personnel -1948045102,75 -1518248710,07 -429796392,68
Intérêts et autres frais financiers payés -4545333,22 3811995,86 -733337,56
Impôt Flux de trésorerie lié à des éléments extraordinaires (a \ -17029537,88 +17029537,88
preciser)sur le résultat payés .
Flux de trésorerie net provenant des activités opérationnelles 340182118,19 299716247,10 40465871,10

Source : élaboré par nous même a partire du TFT 2017 – 2018 de l’unité de l’ADE de T.O

Cette augmentation pour les flux de trésorerie opérationnelles est dû au rafraîchissement et


l'amélioration des méthodes d'encaissement de ADE, notamment pour les chèques remis à
l’encaissement et leur normés, et la traque au mauvais payeur qui a permis d'augmenter les
encaissements reçu des clients, et aussi à l'augmentation des subventions accordées, ceux qui m’ont
permis de payer plus de fournisseurs et de personnels. On remarque aussi que pour l’année 2018 il
n’y avait pas de sortie de fond pour des éléments extraordinaire, ce qui n'a pas été le cas en 2017.

Les flux de trésorerie net provenant des activités investissements son dus uniquement au
décaissement sur acquisition d’immobilisation incorporelle ou incorporelles car l’ADE l'investit que
dans l’achat de matériel, véhicules, pompes, logiciel de gestion…, c.à.d que dans le corporelle ou
incorporelle et aucun autre sorte d’investissement. D'après le TFT on peut dire que l'ADE a fait plus
d’acquisitions d’immobilisation corporelle ou incorporelle en 2018 que en 2017 une augmentation
de décaissement de 35 482 845,66 DA, ce qui lui a permis d'augmenter son activité et de générer
plus d’encaissement pour les activités opérationnelles.

On remarque aussi d'après le TFT 2017-2018 que les virements de fonds internes unités sont
passe de -223105770,04 DA en 2017 à - 275092221,43 DA en 2018, c.à.d que l'unité ADE de Tizi-
Ouzou à effectuer plus de virement espèce et transfert vers le compte dépense en 2018 que pour
l'année 2017, et cela est parfaitement logique car son activité a été meilleur pour l'année 2018 que
pour 2017.

Les virements de fonds internes sont passe de - 13224270,08 DA en 2017 à + 6000,00 DA


en 2018 ce qui veut dire que l’unité ADE de Tizi-Ouzou à pour l'année 2017 à payer d'autres unités,
car il lui était redevable de service en revanche pour l'année 2018 c'est elle qui a gagner de l'argent
reçu des autres unités ce qui veut dire qu’à la combler les manques de l’année passée notamment
par l'acquisition de nouveaux matériels qui lui a permis de ne plus recourir au service d’autres
unités.

On remarque aussi que la variation de trésorerie de la période 2018 du montant de


12134583,35 DA alors que pour la période 2017 elle était de 45907739,23 DA ce qui veut dire une
dimension variation de 33 773 155,88 DA entre 2017 et 2018 car l'année 2018 a vu une activité
plus important au niveau de l'exploitation et de l’acquisition d'immobilisation que l'année 2017,
pour donner un solde de trésorerie à la fin de l'année 2018 de 142641075,36 DA alors que le solde
d'ouverture était de 130506492,01 DA.

3-3) Analyse du tableau des flux de trésorerie de l’unite de l ADE de TO, 2018- 2019

Tableau N° 17 : Tableau des flux de trésorerie Méthode directe 2018 - 2019

99
CHAPITRE IV : Analyse des TFT de l`unité de l`ADE DE Tizi-Ouzou
Intitule Note 2019 2018

Flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles


Encaissement reçu des clients 1383863765,46 1813319513,63
Encaissement provenant des subventions 340959275,45 47000000,00
Chèque remis à l’encaissement -5799384,37
37594074,49 3108510,93
Autre encaissements
-1562884494,04
Sommes verser au fournisseur et au personnel -2593022,53
Intérêts et autres frais financiers payés 6344529,60
Impôt sur le résultat payé -
1948045102,75
-
4545333,22
Flux de trésorerie avant éléments extraordinaires 191140214,46 340182118,19
Flux de trésorerie lié à des éléments extraordinaires (a préciser)
Flux de trésorerie net provenant des activités opérationnelles (A) 191140214,46 340182118,19

Flux de trésorerie provenant des activités d’investissement


Décaissement sur acquisitions d’immobilisations corporelles ou incorporelles -11042636,75 -
Encaissement sur cessions d’immobilisations corporelles ou incorporelles 52961313,41
Décaissement sur acquisitions d'immobilisation financière
Encaissement sur cession d'immobilisation financière
Intérêts encaissés sur placement financières
Dividendes et quote-part de résultats reçu
Flux de trésorerie net provenant des activités d’investissement (B) -11042636,75 -52961313,41

Flux de trésorerie provenant des activités de financement


Encaissement suite a l’émission d'actions
Dividendes et autres distributions effectués
Encaissement provenant d'emprunts
Remboursement d'emprunts ou d'autres dettes assimilés
Flux de trésorerie net provenant des activités de financement (C)

Virements de fonds internes


Virements de fonds internes unités -247251937,49 6000,00

Incidences des variations de taux de change sur liquidité et quasi-liquidité - 275092221,43


Variation de trésorerie de la période (A+B+C) -67154359,78 12134583,35

Trésorerie et équivalent de trésorerie à l'ouverture de l’exercice 142641075, 36 130506492 ,01


Trésorerie et équivalent de trésorerie à la clôture de l’exercice 75486715,58 142641075,36
Variation de trésorerie de la période -67154359,78 12134583,35

Source : Service trésorerie, Département comptabilité et finance de l’unite de ADE de Tizi-Ouzou \


Identification fiscal 000116001716488.

100
CHAPITRE IV : Analyse des TFT de l`unité de l`ADE DE Tizi-Ouzou
Commentaires :

On peut remarquer d’après le TFT 2018/2019 que en 2018 les flux de trésorerie net
provenant des activités opérationnelles est positif et s’élève à 340182118,19 DA et que en 2019 ils
s’élèvent à 191140214,46 DA, ce qui fait une dimension de149041903,7 DA .Cette différence
s’explique par les variations représente dans le tableau qui suit :

Tableau N° 18 : Explication des variations des Flux de trésorerie net provenant des activités
opérationnelles 2018 – 2019

Elements 2019 2018 Vatiation(2019-2018)

Encaissement reçu des clients 1383863765,46 1813319513,63 -429455748,2


Encaissement provenant des subventions 340959275,45 470000000,00 -129040724,6
Chèque remis à l’encaissement -5799384,37 3108510,93 -8907895,3
Autre encaissements 37594074,49 6344529,60 +31249544,89
Sommes verser au fournisseur et au personnel -1562884494,04 -1948045102,75 +385200608,71
Intérêts et autres frais financiers payés -2593022,53 -4545333,22 +1952310,69
\
Impôt Flux de trésorerie lié à des éléments extraordinaires (a \ \
préciser) sur le résultat payés.
Flux de trésorerie net provenant des activités opérationnelles 191140214,46 340182118,19 -149041903,7

Source : élaboré par nous même a partire du TFT 2018 – 2019 de l’unite de l’ADE de T.O

Cette diminution des flux de trésorerie opérationnelles est dû à la baisse du niveau d’activité
qui est de -429455748,2 DA et la dimension des subventions accordées a l'ADE de -129040724,6
DA, toutes ces diminutions sont dues principalement à la crise sanitaire quand on est l’Algérie qui a
engendré une baisse d'activité dans la plupart des secteurs et une pénurie de paiement des clients,
plus un déficit de 8907895,3 DA causer par chèques remis à l'encaissement dû à la mauvaise
gestion des mesures de cet instrument de paiement ; on remarque aussi l'augmentation de
31249544,89 DA des autres encaissements ,car pendant cette période de crise sanitaire les gens
payaient beaucoup plus par internet ; ce manque de liquidités à fait baisses les sommes versées aux
personnels et aux fournisseurs de 385200608,71 DA .

D'après le TFT on peut dire que l'ADE a fait moins d’acquisitions d’immobilisation
corporelle et incorporelle en 2019 que en 2018, Une diminution de41 918 676,66 DA(11042636,75
– 52961313,41),ce qui se justifie par l'acquisition de plusieurs immobilisations l'année dernière en
2018 plus la baisse de rentrée causée par le covide 19 .

On remarque aussi d'après le TFT 2018 -2019 que les virements de fonds internes unité sont
passe de - 275092221,43 DA en 2018 à -247251937,49 DA en 2019 ; ce qui veut dire que l'unité
ADE de Tizi-Ouzou à à effectuer moins de virement express et transfert vers le compte dépense en
2019 que en 2018, est cela est dû a la baisse de l'activité en 2019 notamment cause de la situation
sanitaire.

Pas de virement de fonds interne pour 2019, ce qui veut dire qu'il n'y a pas eu d'échange
monétaire avec les différentes unités.

101
CHAPITRE IV : Analyse des TFT de l`unité de l`ADE DE Tizi-Ouzou
On remarque aussi que la variation de trésorerie pour 2018 est de12134583,35 DA alors que
elle est de -67154359,78 DA pour 2019 ,ce qui veut dire que pour l'année 2019 l'ADE a eu besoin
de solliciter sa trésorerie car il n'y a pas eu de rentrer de fond suffisante pour payer ses charges ce
qui a fait baisser la trésorerie et augmenter négativement la variation de cette dernière de - 79 288
943,13 DA , pour avoir un solde de trésorerie à la clôture de 75486715,58 DA pour 2019.

3-4) Critiques et Suggestions

A) Les critiques

Au cours de notre stage pratique à l’ADE de TIZI-OUZOU, nous avons constaté quelques
insuffisances qui suivent :

 Mauvaise gestion de délais accordés aux clients, ce qui provoque un besoin de liquidité;

 Mauvaise gestion des chèques remis à l’encaissement qui font perdre à des sommes
importantes pour l'unité ADE de Tizi-Ouzou, car quand tu une facture et payer par chèque
celui-ci fait perdre 215 dinars à l'entreprise quand il est remis à l'encaissement au niveau de
la banque, si la facture payée et de petite somme cela représente une perte pour l’entreprise;

 La mauvaise gestion des amortissements des délais fournisseurs ;

 La non pratique de la vente des immobilisations amorties et non utilisés qui sont laisse dans
des Park à l’abandon;

 Le non élaboration du TFT par la méthode indirect alors que cette dernière est fortement
recommandé par l’IAS7 et qu’elle pourrait apporter des informations très utiles pour la
gestion financière de l’entreprise;

 La renégociation avec la banque des agios et des frais sur chaque remis à l’encaissement .

B) Les suggestions

 Améliorer la trésorerie de l’entreprise, par la réduction des délais accordés aux clients, par
apport à ceux obtenus des fournisseurs;

 Le durcissement des procédures contre les clients mauvais payeur;

 La révision des règles par rapport au chèque remis à l'encaissement ;

 Les factures dans le montant est inférieur à 1000 DA ne peuvent être payer par chèque , et
ne peuvent être fractionné;

 De procéder à la vente des immobilisations complètement amortis et qui ne sert pas dans
l’entreprise;

 La reprise de l'activité analyse de l’eau, qui pourrait représenter une rentrée d'argent non
négligeable pour l’entreprise;

 L'élaboration du TFT par méthode indirecte.

102
CHAPITRE IV : Analyse des TFT de l`unité de l`ADE DE Tizi-Ouzou
Dans cette 3 et derniers section on a analysé les TFT 2017-2018 et 2018-2019 de l'unité ADE de
Tizi-Ouzou tout en éliminant des critiques et suggestions pour améliorer la situation

Conclusion

Après l’étude que nous avons menés sur le TFT de l'unité ADE de Tizi-Ouzou nous pouvons
dire d'après les résultats obtenus que cette dernière on sa qualité de seul entreprise de distribution
d'eau sur tout le territoire national , reste très attractif et solvable malgré les difficultés des
paiements des clients et les dettes fournisseurs non payées , et malgré les points faibles cité plus
haut ; avec un fort potentiel de développement si elle révisé ses méthodes d’encaissement surtout
pour les chèques remis à l’encaissement et la manière de gérer ses investissements amorties qui
pourrait énormément augmenter sa trésorerie et augmenter sa solvabilité vis-à-vis des fournisseurs.

Cette étude nous a aussi permis de confirmer que TFT est un outil qui nous donne l’origine
et l’évolution de la trésorerie et comment et pourquoi cette dernière est déposée. C'est un outil
intéressant d'analyse de l'origine des variations de trésorerie, donc c’est un instrument qui est utilisé
par les entreprises pour aider à la prise de décision au sein de l’entreprise.

103
Conclusion
Générale
Conclusion General

Aucune entreprise qui se soucie de sa santé financière ne peut prétendre à un développement


durable sans une bonne gestion financière La gestion financière fournit aux autres formes de gestion
les moyens et les outils nécessaires pour atteindre les objectifs de l’entreprise, ce qui lui permet de
prendre le pas sur toutes les autres formes de gestion et les gouvernes.

La maîtrise de la gestion de trésorerie qu’Est un élément fondamental dans la vie d'une


entreprise est très important pour l'entreprise, car cette dernière touche à tous les opérations de
l'entreprise qu’elle soit lié à l’exploitation ou non, et permet à la fois de gérer la trésorerie de
manière à garantir la solvabilité de l’entreprise tout en profitant des opportunités relatives aux
excédents éventuels, tout en couvrant les risques conjoncturels ,et bien les flux de trésorerie des
pendant des décisions prises dans l’entreprise la gestion de trésorerie une gestion passif bien au
contraire elle est actif et prévoyante dépend essentiellement de l’activité et de la taille de cette
dernière.

La gestion de trésorerie à travers l'analyse du TFT contribue à la résolution des problèmes


financiers de l’entreprise, cette analyse permet aux responsables de l’entreprise et à ses partenaires
de comprendre comment la trésorerie générée par son exploitation, a évoluée et d’expliquer aux
investisseurs les causes des variations de la trésorerie lors d’une période donnée pour comprendre
comment la société génère de l’argent, comment elle investit et comment elle se finance ,ainsi
qu’elle permet de faire face aux multiples risques qui peuvent secouer l’entreprise comme les
risques de défaillance à courte terme, insolvabilité, cessation de paiement et les risques liés à
l’évolution.

L'analyse du TFT permet de faciliter les comparaisons des états financiers entre les
entreprises du même secteur d'activités, d'évaluer et de communiquer la capacité de l'entreprise à
générer de la trésorerie d'exploitation et les conséquences de ses décisions d'investissement et de
financement sur la sente et pérennité de l'entreprise, et il perm et aussi de faire analyse
rétrospective sur les opérations réalisées et une analyse prévisions elle sur les flux à venir ce qui
permet aux dirigeants de prendre des décisions rationnelles afin de leurs donner la chance pour
mieux gérer l’équilibre financier et d’assurer la performance , la solvabilité et la rentabilité de
l’entreprise, ce qui fait du TFT lui un outil de gestion financière indispensable pour l'entreprise qui
permet avec la présences des autres outils comme le bilan et le compte de résultat, le tableau de
variation des fonds propres, d’assuré un bonne gestion financière à l’entreprise et déterminer la
vraie situation financière de l’entreprise.

Notre stage pratique à l'unité de l’ADE de Tizi-Ouzou, nous a permis d’approfondir notre
savoir dans le domaine de la gestion finance, la gestion de trésorerie, et de confirmer nos 3
hypothèses ; ainsi que répondre a notre problématique, de plus notre stage pratique nous a aussi
permis d’apportant des éléments de réponse aux questions que ont ce pose au début du mémoire

Pour finir nôtres tout nous recherches nous on permit de démontrant que le TFT est bien un
outil indispensable pour le gestion financière de l’entreprise.
104
Bibliographie
Ouvrages
1. Alain Mario, « Analyse financier », Edition Dunod paris 2000, 7éme édition.
2. ABLE Pauline ; « l’importance du diagnostic financier dans une entreprise » ; 2010.
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22. MELYON Gerard, « gestion financière » .4eme Edition Bréal, France , 2007.
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24. PASCAL B, « normes IAS/IFRS application aux états financiers », édition Dunod 2004.
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25. Philippe R et Jean-François V, « la gestion de trésorerie », 2ème édition DUNOD, paris.
26. Pierre RAMAGE « analyse et diagnostic financier » édition d’organisation 2001, Paris.
27. Stéphan Brun P, « l’essentiel des normes comptables internationales IAS/IFRS », 3 ème
édition Gualino, avril 2006, France.
28. PEYRARD Josette ; « gestion financière » ; édition Vimbert paris ; 1998.
29. Ramage, « analyse et diagnostic financier » édition d’organisation, année 2001.
30. Brun Stéphan, « l’essentiel des normes comptables internationales IAS/IFRS »,3 ème édition
Gualino, avril 2006, France.
31. VIZZOVONA Patrice « gestion financière », Edition ATOL, 2008.

Mémoires
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sur les banques », mémoire de magister UMMTO, 2010.
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l’entreprise. Cas la DRGB de SONATRACH » ; mémoire fin d’étude université de Bejaia ;
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3. KHELLAF SIHEM, « analyse de l’équilibre financier d’une entreprise cas de
SONNATRACH », mémoire fin d’étude université de Bejaia, 2014.

Références électroniques
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2. www.creg.ac-versailles.fr/Focus-sur-le-tableau-des-flux-de-tresorerie
3. www.agoraentreprise.com/2013/10/tableau-flux-tresorerie-outil-du-dirigeant
4. www.leblogdesfinanciers.fr/2018/01/02/mener-lanalyse-flux-de-tresorerie-partie-1
5. www.leblogdesfinanciers.fr/2018/01/08/mener-lanalyse-par-les-flux-de-tresorerie-partie-2
6. www. Mémoires Online.com
7. www.unit.eu/cours/kit-gestion-ingenieur/Chapitre-2/Compta-gestion-ingenieur/ING-P2-
08/PDF/ING-P2-08.pdf

Articles et Documentation
1. IUT GEA – 843 S4, Gestion de la trésorerie et diagnostic financier approfondi ,Tableau des
flux de trésorerie de l’Ordre des Experts Comptables (OEC) , Daniel Antraigue.
106
2. TABLEAUX DE FLUX DE TRESORERIE « Outil d’analyse stratégique et financière au
service de la gouvernance des entreprises » Ayachi FELA, Enseignant chercheur, Université
d’Oran 2.
3. Les tableaux de flux de trésorerie en règles françaises et internationales par ERIC
TORT ,Diplômé d’expertise comptable ,Docteur HDR en Sciences de gestion IAE de Paris
1 ,Panthéon Sorbonne.
4. Cabinet CECCA : MR BOUKREDERA SALAH expert-comptable, 10 rue docteur
MOUSSA CONSTANTINE, chapitre 5 : tableau de flux de trésorerie IAS 7.
5. Journal officiel de la République Algérienne démocratique et populaire convention et
accords internationaux lois et décrets arrêtés, décision, avis, communication et annonce
(traduction en français) du 25 mars 2009 page 22 .
6. Le nouveau référentiel comptable ALGERIENet les IAS \ IFRS
7. Normes comptable internationale du secteur public IPSAS 2 \ Tableau des flux de trésorerie
8. Focus sur le tableau des flux de trésorerie par REVAULT PASCALE , juin 2012 -
CREG

107
La Liste des
Tableaux
Schémas
Et
Figures
La Liste des tableaux

Tableau N ° 1 :Le phases du cycle d'exploitation selon les types d'entreprises

Tableau N ° 2 :Budget des encaissements

Tableau N ° 3 :Budget des décaissements

Tableau N ° 4 :Le budget de TVA

Tableau N ° 5 :Le budget de trésorerie

Tableau N ° 6 :Le plan trésorerie

Tableau N ° 7 :Bilan fonctionnel en grande masse

Tableau N ° 8 : Estimation d'une situation de TN en fonction du FRNG et du BFR

Tableau N ° 9 : Présentation du TCR

Tableau N °10 : Structure simplifié du tableau des flux de trésorerie

Tableau N °11 : Traitement de certains éléments spécifiques selon IAS 7


Tableau N °12 : Flux de trésorerie avec la méthode direct (conforme à l’IAS 7)

Tableau N °13 : Tableau des flux de trésorerie méthode indirect à partir du résultat net

Tableau N °14 : Tableau des flux de trésorerie méthode indirect à partir du résultat
d'exploitation

Tableau N ° 15 : Tableau des flux de trésorerie Méthode directe 2017 - 2018

Tableau N ° 16 :Explication des variations des Flux de trésorerie net provenant des
activités opérationnelles 2017 – 2018

Tableau N ° 17 :Explication des variations des Flux de trésorerie net provenant des
activités opérationnelles 2017 – 2018

Tableau N ° 18 :Explication des variations des Flux de trésorerie net provenant des
activités opérationnelles 2018 – 2019

108
La Liste des Schémas

Schémas N ° 1 : La répartition de la fonction financière dans l’entreprise

Schémas N ° 2 :Le principe d’analyse de la solvabilité

Schémas N ° 3 : Le principe d’analyse des performances

Schémas N ° 4 : Les étapes pour élaborer un diagnostic financier

Schémas N ° 5 : Processus d’élaboration du budget de la trésorerie

Schémas N ° 6 : Présentation du service trésorerie

Schémas N ° 7 :

La Liste des Figures

Figures N ° 1 : Unité de distribution des richesses

Figures N ° 2 :Le système d'entreprise

Figures N ° 3 : Modélisation de l'entreprise

Figures N ° 4 : La place du trésorier dans l’entreprise

Figures N ° 5 :Représentation schématique du BFR

Figures N ° 6 : Schématisation du contenu de l’annexe

Figures N ° 7: Le circuit de dossier de paiement

109
Liste des annexes
110
111
112
113
114
115
116
117
118
119
120
121
122
Table
Des
Matières
Remerciement
Dédicace

Liste des abréviations


Sommaire ............................................................................................................................................1
Introduction générale.........................................................................................................................3

Chapitre I : l'entreprise et le cadre conceptuel de la fonction financière


Introduction..................................................................................................................6
Section 1 : notion de base sur l’entreprise.......................................................................................6

1-1) Définitions de l’entreprise..........................................................................................................6


1-1-1) L’approche économique..........................................................................................................7
A- Une unité de production des biens et services......................................................................7
B- Unité de distribution des richesses......................................................................................8
1-1-2) L’approche sociologique.........................................................................................................9

1-1-3) L’approche systémique...........................................................................................................9


1-2) Les finalités et les objectifs de l’entreprise.............................................................................10
1-2-1) Les finalités de l’entreprise...................................................................................................10

1-2-2) Les objectifs d’une entreprise...............................................................................................11


1-3) Classification des entreprises...................................................................................................12
1-3-1) En fonction de leur activité...................................................................................................12

1-3-2) En fonction de leur secteur économique..............................................................................12


1-3-3) En fonction de leur taille et de leur impact économique....................................................12
1-3-4) En fonction de leur statut juridique.....................................................................................12

1-4) Les sources de difficultés de l’entreprise................................................................................12


1-5) Définition des cycles de l’entreprise........................................................................................13
Section 2 : L'importance de la fonction financière aux siens dès l’entreprise..........................14

2-1) Définition de la fonction financière.........................................................................................14


2-2) Les objectifs de la fonction financière....................................................................................15
2-2-1) La rentabilité, la solvabilité, le risque et la liquidité.........................................................15

A) La solvabilité.........................................................................................................................15
B) La rentabilité........................................................................................................................15
C) Le risque...............................................................................................................................17

123
D) La liquidité............................................................................................................................17
2-2-2) Le cycle d'investissement......................................................................................................17
2-2-3) Le cycle d'exploitation...........................................................................................................17

2-3) La responsabilité de la fonction financière............................................................................18


2-4) L’organisation et la place de la fonction financière dans l’entreprise.................................20
2-4-1) L’organisation de la fonction financière dans la petite entreprise...................................20

2-4-2) L’organisation de la fonction financière dans l’entreprise moyenne .............................21


2-4-3) L’organisation de la fonction financière dans les grandes entreprises............................21
Section 3 : La gestion financière et le diagnostic financier.........................................................22

3-1) Définition du diagnostic financier...........................................................................................22


3-2) Le rôle du diagnostic financier...............................................................................................22

3-3) Les objectifs du diagnostic financier......................................................................................23


3-3-1) L’appréciation de solvabilité ou de l’équilibre financier..................................................23
3-3-2) L’appréciation des performances financière.....................................................................24

3-3-3) L’appréciation des autres caractéristiques financières majeures....................................25


A) L’autonomie financière........................................................................................................25
B) La flexibilité...........................................................................................................................26
C) L croissance...........................................................................................................................26
D) Le risque................................................................................................................................26
E) La prise en compte des forces et faiblesses stratégique de l’entreprise...........................27
3-4) Les utilisateurs du diagnostic financier et leurs objectifs.....................................................27
3-5) La réalisation du diagnostic financier.....................................................................................28

3-5-1) L'examen du contexte............................................................................................................29


3-5-2) L’analyse des documents comptables et financières..........................................................29
A) Le bilan financier.................................................................................................................29
B) Le compte résultat................................................................................................................30
C) Le tableau de financement...................................................................................................31

3-5-3) Le calcul des ratios................................................................................................................31


3-5-4) Conduire une analyse............................................................................................................32
Section 4 : La gestion financière comme outil d’aide à la prise de décision................................33

4-1) Les décisions financières à moyen et long terme...................................................................33


4-1-1) Les décisions d’investissements ..........................................................................................33
124
4-1-2) Les décisions de financement..............................................................................................34
4-2) Les décisions financières à court terme.................................................................................35
Conclusion.......................................................................................................................................35

Chapitre II :La place de la gestion de trésorerie dans la gestion financière


Introduction.................................................................................................................37
Section 1 : L’approche théorique de la gestion de la trésorerie...........................................37

1-1) Définition de la trésorerie................................................................................................37


1-2) Le rôle de la trésorerie.....................................................................................................38
1-3) Les éléments constitutifs de la trésorerie........................................................................39

1-3-1) La caisse.........................................................................................................................39
A) Les recettes..................................................................................................................39
B) Les dépenses................................................................................................................39

1-3-2) La banque.....................................................................................................................39

A) Le rapprochement bancaire.......................................................................................40
B) Les comptes bancaires..................................................................................................40
1-4) Mission du trésorier.........................................................................................................40

Section 2 : La gestion de trésorerie........................................................................................41

2-1) La définition de la gestion de trésorerie.........................................................................41


2-2) Processus de la gestion de trésorerie...............................................................................42

2-2-1) Première phase : la prévision ......................................................................................42

2-2-2) Deuxième phase : l’arbitrage........................................................................................42

2-2-3) Troisième phase : le contrôle........................................................................................42

2-3) Les Objectifs de la gestion de trésorerie.........................................................................43

2-4) La démarche de la gestion de trésorerie.........................................................................43

2-4-1) Le budget de trésorerie.................................................................................................43

2-4-1-1) Définition du budget de trésorerie............................................................................43

2-4-1-2) Présentation du budget de trésorerie.......................................................................44


2-4-1-3) L'Elaboration du Budget de Trésorerie...................................................................44

A) Le tableau des encaissements.................................................................................45


B) Tableau des décaissements......................................................................................45
125
C) Le tableau dela TVA..............................................................................................46
D) tableau (budget) de trésorerie................................................................................47

2-4-1-4) Le role du budget de trésorerie................................................................................48

2-4-2) Le plan de trésorerie.....................................................................................................48

2-4-2-1) Définition du plan de trésorerie..............................................................................48

2-4-2-2) Elaboration du plan de trésorerie............................................................................48

2-4-2-3) Présentation du plan de trésorerie...........................................................................50

Section 3 : Les outils de la gestion de trésorerie....................................................................51


3-1) Le bilan fonctionnel..........................................................................................................51
3-1-1) Définition du bilan fonctionnel.....................................................................................51
3-1-2) Présentation du bilan fonctionnel................................................................................51

3-1-3) La détermination de la trésorerie apartir du bilan.................................................52


A) Par le bas du bilan...................................................................................................52
B) Par le haut du bilan................................................................................................52
B1) Le fonds de roulement..........................................................................................52

B2) Le besoin en fond de roulement (BFR)...............................................................53

3-2) Le compte de résultat......................................................................................................54


3-2-1) Définition ducompte de résultat................................................................................54
3-2-2) Présentation du compte de résultat...........................................................................54
3-2-3) Elaboration du compte de résultat.............................................................................55
3-3) Le tableau des flux nets de trésorerie (TFT)..................................................................56

3-3-1) Définitions du TFT........................................................................................................56


3-3-2) Élaboration du TFT......................................................................................................56
3-4) Annexes des états financier...............................................................................................57
3-4-1) Définition.......................................................................................................................57
3-4-2) Contenu de l’annexe.....................................................................................................57
3-5) L’analyse par les ratios...................................................................................................58
3-5-1) Définition d’un ratio....................................................................................................58

3-5-2) Les différents types de ratios.......................................................................................58


3-5-3) Le choix des ratios........................................................................................................58
3-5-4) Ratios de trésorerie (liquidité)....................................................................................58
126
Section 4 : La nouvelle normalisation comptable, financière et la gestion de
trésorerie.........................................................................................................................................59
4-1) Présentation des normes comptables internationale............................................................59
A) Normes cadres................................................................................................................60
B) Normes spécifiques.........................................................................................................60
C) Normes métiers....................................................................................................60

4-2) Les objectifs de la normalisation.................................................................................60

4-3) Les états financiers et la nouvelle normalisation comptable et financière...............61

Conclusion..........................................................................................................62
Chapitre III : Le tableau des flux de trésorerie comme outil de la gestion de financière
Introduction......................................................................................................................................63
Section 1 : Présentation du tableau des flux de trésorerie............................................................63
1-1) Définition du tableau des flux de trésorerie...........................................................................63

1-2) Champ d’application................................................................................................................64


1-3) Lacontenance du tableau des flux de trésorerie....................................................................64

1-3-1) Les flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles.....................................................65


1-3-2) Les flux de trésorerie liés aux activités d’investissement...................................................66
1-3-3) Les flux de trésorerie liés aux activités de financement.....................................................68

1-3-4) Les autres flux continuent dans le tableau des flux de trésorerie.....................................69

A) Les flux de trésorerie provenant des intérêts des dividendes, impôt et acquisitions et
cessions de filiales.................................................................................................................69
B) Les disponibilités correspondant........................................................................................70

1-4) Les objectifs du tableau des flux de trésorerie.......................................................................70

Section 2 : Élaboration du tableau des flux de trésorerie............................................................71


2-1) Présentation des flux de trésorerie liés aux activités opérationnelle...................................71

2-1-1) La méthode directe..............................................................................................................71


2-1-2) La méthode indirecte............................................................................................................73
A) À partir du résultat net...................................................................................................74

B) À partir du résultat d’exploitation.................................................................................75


2-1-3) Comparaison des deux méthodes.........................................................................................77

127
2-2) Présentation des flux de trésorerie liés aux activités d’investissements et de
financement.......................................................................................................................................77
2-2-1) Traitement des flux de trésorerie en monnaie étrangère...................................................78

2-2-2) Traitement des flux de trésorerie liés à des éléments extraordinaires.............................78


2-2-3) Traitement des intérêts et des dividendes..........................................................................78
2-2-4) Traitement des Impôts sur l’excédent net..........................................................................79

2-2-5) Traitement des acquisitions et sorties d’entités contrôlées et d’autres


unitésopérationnelles .......................................................................................................................80
2-2-6) Traitement des opérations sans effet de trésorerie............................................................80

2-27) Traitement des composantes de la trésorerie et des équivalents de trésorerie.................81


2-2-8) Participations dans des entités contrôlées, des entités associées et des entités contrôlées
conjointement...................................................................................................................................81
2-3) Présentation des flux de trésorerie pour un montant net......................................................81
Section 3 : L'utilité et les limites du TFT et sa place dans l’information financière.................83
3-1) L’utilité du tableau de flux de trésorerie...............................................................................83
3-1-1) L’utilité du tableau de flux de trésorerie pour l'entreprise..............................................83

3-1-2) L’utilité du tableau de flux de trésorerie pour les actionnaires, investisseurs et


créanciers.........................................................................................................................................84
3-1-3) L'utilité du tableau de flux de trésorerie pour le chef d'entreprise.................................85

3-2) Les limités du tableau de flux de trésorerie...........................................................................85


3-3) La place du tableau de flux de trésorerie dans l'information financière............................86
Conclusion........................................................................................................................................86

Chapitre VI : analyse du tableau des flux de trésorerie de l'unité de L’ADE de Tizi-Ouzou


Introduction.....................................................................................................................................88
Section1 : Eléments d’identification de l’ADE..............................................................................88

1-1) historique, Mission, objectif et organisation de l'algérienne des Eaux................................88


1-1-1) Historique de l'ADE..............................................................................................................88
1-1-2) Les missions de l'ADE..........................................................................................................88

1-1-3) Les objectifs de l'ADE..........................................................................................................89


1-1-4) Organisation général de l'ADE a l’échelle nationale.........................................................89
1-2) Présentation des différents départements de l'unité de l'ADE de Tizi-Ouzou...................90

1-2-1) Direction générale de l’unité................................................................................................90

128
1-2-2) Département administratif et moyen généraux..................................................................90
1-2-3) Département commercial......................................................................................................90
1-2-4) Département exploitation et maintenance...........................................................................91

1-2-5) Département ressources humaines......................................................................................91


1-2-6) Laboratoire............................................................................................................................91
1-2-7) Département finance et comptabilité...................................................................................91

A) Service comptabilité générale.........................................................................................91


B) Service budgets et finances.............................................................................................91
C) Service gestion..................................................................................................................91

1-3) schéma de l'organisation générale de l'unité de l'ADE de Tizi-Ouzou................................93


Section 2 : service de la trésorerie de l'unité de l'ADE de Tizi-Ouzou........................................94

2-1) Présentation du service trésorerie..........................................................................................94


2-2) La section recette......................................................................................................................95
2-2-1) Présentation du service recette.............................................................................................95

2-2-2) Les activités de la section recette..........................................................................................95


2-3) La section dépenses...................................................................................................................95
2-3-1) Présentation du service dépenses.........................................................................................95

2-3-2) Les activités du service dépenses..........................................................................................96


A) Réceptionner les dossiers de paiement...............................................................................96
B) Établissement de moyen de paiement.................................................................................96
C) Comptabilisation des pièces sous forme d'écriture comptable répartie en deux
sortes....................................................................................................................................97

Section 3 : Analyse des tableaux de flux de trésorerie de l'unité de l'ADE de Tizi-


Ouzou...............................................................................................................................................97

3-1) Présentation du contexte du stage pratique.........................................................................97


3-2) Analyse du tableau des flux de trésorerie de l’unité de l’ADE de TO, 2017- 2018...........97
3-3) Analyse du tableau des flux de trésorerie de l’unité de l’ADE de TO, 2018- 2019..........99

3.4) Criques et suggestions.............................................................................................................102


A) Les critiques.........................................................................................................................102
B) Les suggestions......................................................................................................................102

Conclusion..................................................................................................................103

129
Conclusion générale.......................................................................................................................104
Bibliographie...................................................................................................................................105
Liste des tableaux, schémas et figures........................................................................................108

Les Annexes...................................................................................................................................110
Table des matières.........................................................................................................................123
Résumé

130
Résumé
Le tableau de flux de trésorerie est un outil clé, de l’analyse et la gestion financière et
stratégique de l’entreprise, il regorge d’informations très intéressantes et apporte au gouvernement
de l’entreprise, une assise, permettant l’évaluation de la capacité de l'entreprise à générer de la
trésorerie et des équivalents de trésorerie.

Notre mémoire présent synthétisée du tableau de flux de trésorerie, introduit par le Système
Comptable Financier Algérien. Il a pour objet d’étudier les dispositions réglementaires le régissant,
telles qu’elles résultent, de la loi n°07-11 du 25/11/2007 et celles énoncées par les normes
comptables internationales 01 et 07, et comment il est utilisé au sein de l'Algérienne des eaux.

Pour ce faire, notre approche va porter tout d'abord sur l'entreprise et son importance, puis sur la
fonction financière et le diagnostic financier, en suit nous décortiquons la gestion de trésorerie et
son impact sur l’entreprise, et en fin nous présenterons le champ d’application, les objectifs, la
qualité de ses informations, les méthodes de conceptions et de sa présentation du TFT, et son
importance dans la gestion financière.

Mots clés :

Entreprise, fonction financière, gestion financière, performance financière, trésorerie, gestion de


trésorerie, flux de trésorerie, activités opérationnelles, activités de financement, activité
d’investissement.

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