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Écologie générale

Le mot « écologie » vient du grec Oïkos (Demeure, habitat) et Logos (Science) ; c'est donc littéralement la science de la demeure, de l'habitat. Le
terme fut introduit en 1866 par le biologiste allemand Ernst Haeckel qui définit l'écologie comme "la science des relations des organismes avec
le monde environnant, c'est-à-dire, dans un sens large, la science des conditions d'existence"
Le sens du mot écologie a subi une dérive depuis que le grand public a été saisi des problèmes environnementaux (1965-1970). Il faut donc
distinguer plusieurs vocables :
• L'écologie est une science ;
• L’écologisme (Environnementalisme) est l'activité politique visant à l'amélioration du milieu de vie de l'humanité ;
• Les écologues sont les scientifiques faisant de la recherche en écologie ;
•Les écologistes (Environnementalistes) sont les activistes de l'écologisme.
CHAPITRE I : Notion d’écosystème
1.1. Définition de l'écosystème
La biosphère n'est pas peuplée de façon anarchique par les êtres vivants. Bien au contraire, ces derniers constituent des systèmes biologiques
complexes consistant en autant de communautés spécifiques, associations de micro-organismes, plantes et animaux, inféodés à un milieu
déterminé. Chaque communauté, que l'on dénomme « biocénose », présente un haut degré d'organisation dans les relations réciproques entre les
divers individus, populations et espèces qui la composent ainsi qu'avec le milieu physico-chimique ambiant.

Ecosystème = Biotope + Biocénose

1.2. Domaines d'intervention


La notion d'écosystème est multiscalaire (multi-échelle), c'est à dire qu'elle peut s'appliquer à des portions de dimensions variables de la
biosphère. On distingue :
Microécosystème (Ex. : Arbre),
mésoécosystème (Ex. : Forêt) et
macroécosystème (Ex. : Région).:
Les écosystèmes sont souvent classés par référence aux biotopes concernés :
- Ecosystèmes continentaux (Terrestres) tels que les écosystèmes forestiers (Forêts).
- Ecosystèmes prairiaux (Prairies). - Agroécosystèmes (Systèmes agricoles).
- Ecosystèmes des eaux continentales tels que les écosystèmes lentiques (Lacs, étangs) et les Ecosystèmes lotiques (Rivières, fleuves)
- Ecosystèmes océaniques (Mers, océans).

1.3. Evolution des écosystèmes et notion de Climax


Malgré leur stabilité apparente, les écosystèmes sont en perpétuel changement. Le cycle de la matière et le flux de l’énergie les traversent sans
interruption à l’intérieur des biocénoses. Malgré cette intense activité, l’équilibre dynamique réalisé fait que la physionomie et la structure des
communautés ne varient pas sensiblement, même sur une période de temps prolongée. Dans un cycle incessant et auto-entretenu, le hêtre
remplace le hêtre, le chêne remplace le chêne, etc. Cependant, une perturbation d’origine externe, brutale ou progressive, modification
climatique ou anthropique, peut rompre cet équilibre dynamique et la remarquable stabilité de l’écosystème. Supposons que pour une raison
quelconque, une éruption volcanique recouvre de ses laves de vastes étendues de sol, qu’un incendie détruise une forêt ou encore qu’un champ
situé dans une zone forestière soit abandonné. Dans chacune de ces circonstances, on assiste à un phénomène dénommé « succession écologique
» décrivant le processus naturel d'évolution et de développement de l'écosystème depuis son stade initial vers son stade climacique. On dénomme
« série », la séquence complète d'une succession. Elle est composée d'une séquence de stades possédant chacun leur biocénose. Des espèces
pionnières vont apparaitre dans ces biotopes modifiés (Plantes annuelles en général, lichens,…) puis être progressivement remplacées par
d’autres végétaux vivaces, puis ligneux. Cette succession écologique se poursuivra pendant des décennies voire plusieurs siècles jusqu’à ce
qu’elle atteigne son stade ultime d’évolution dénommé « Climax », terme qui désigne une association stable d’espèces qui caractérise
qualitativement et quantitativement l’ultime phase de développement d’une biocénose dans une succession (Fig.1).
On peut classer les successions selon diverses modalités :
 Successions autogéniques et allogéniques
La succession autogénique résulte d'un processus biotique s'exerçant à l'intérieur de l'écosystème où les modifications sont induites par les
organismes eux-mêmes. Elles résultent du développement d’une communauté sur un biotope initialement perturbé et de son évolution au cours
du temps vers un écosystème dont la structure et les peuplements sont de plus en plus complexes.
Quant à la succession allogénique, elle résulte de l'influence de facteurs extérieurs à l'écosystème. Ex. : Pollution, incendie. La succession
allogénique peut engendrer des biocénoses instables à séries régressives (Peuplements successifs de plus en plus pauvres) pouvant aboutir à la
destruction totale de l'écosystème.
 Successions primaires et secondaires La distinction entre les deux est parfois difficile en fonction de l'intensité de la perturbation (Niveau de
destruction de la communauté et de son environnement physicochimique).
La succession primaire débute sur un habitat vierge qui n’a jamais été peuplé. Ex. : Surface nue des roches comme la lave récemment formée.
Elle commence généralement par l'arrivée de lichens qui en se décomposant fourniront les premiers

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