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Université Alassane Ouattara

UFR Sciences Économiques et


Développement (SED)

COURS DE MANAGEMENT DES


COMMUNAUTES
ANNEE UNIVERSITAIRE 2022-2023

MASTER II GSRH Enseignant : Dr. HLIL


Objectif du cours
Sensibiliser les étudiants au :
- au management des communautés par
l’O/E
- à l’importance du MC dans l’atteinte des
objectifs de l’E/O
- aux notions, approches, caractéristiques,
- au modes d’intervention, normes,
évaluations, pratiques mondiales...
- aux spécificités ivoiriennes
INTRODUCTION
L’E. a traditionnellement une RS : de par son
activité économique : richesse, croissance pour
un pays, des emplois, de la technologie et des
biens répondant à des besoins, des contributions
sociales redistribuées ensuite par l’État.
En plus de sa finalité, se pose la question plus
approfondie de sa responsabilité en matière
éthique, sociale, environnementale voire même
humanitaire.
INTRODUCTION
La responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE) est
l’intégration, volontaire ou prescrite par la loi, de ces
grands principes à sa finalité, à sa stratégie et à son
mode de management.
Le MC s’appréhende dans les O et E sous la forme de :
• Responsabilité Sociétale des Organisations (RSO) ou
• Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE)
• La RSO comprenant la RSE(une entreprise étant une
organisation et non forcément l’inverse).
INTRODUCTION
RSO et RSE : concepts récents dans le vocabulaire des
organisations et entreprises alors qu’ils existaient depuis
les années 1950.
Essor et l’évolution on peut retenir 3 grandes phases :
- de 1950 à 1990 : conscientisation aux problèmes sociaux
- de 1990 à 2000 : initiation à la RSE(développement
d’initiatives RSE)
- de 2000 à nos jours : intégration de la RSE à la stratégie
et aux pratiques de gestion (courant dominant)
en 60 ans on observe une évolution rapide et marquante
de la RSO/RSE et des pratiques des entreprises.
I. Définition de la RSE
La RSE (Responsabilité Sociale des
Entreprises) regroupe l’ensemble des
pratiques mises en place par les
entreprises dans le but de respecter
les principes du développement
durable (social, environnemental et
économique).
I. Définition de la RSE
c’est-à-dire être économiquement viable,
avoir un impact positif sur la société
mais aussi mieux respecter
l’environnement
La Commission Européenne, RSE (2011)
définit la RSE comme « la responsabilité
des entreprises vis-à-vis des effets qu’elles
exercent sur la société ».
I. Définition de la RSE
• L’UE, définit la RSE comme : « l’intégration
volontaire des préoccupations sociales et
écologiques des entreprises à leurs activités
commerciales et leurs relations avec leurs
parties prenantes.
• Être socialement responsable signifie non
seulement satisfaire pleinement aux obligations
juridiques applicables, mais aussi aller au-delà
et investir «davantage» dans le capital humain,
l’environnement et les relations avec les parties
prenantes ».
I. Définition de la RSE
De son côté, l’ISO (International Organisation
for Standardisation), organisation chargée de
définir les standards internationaux qui
régissent le commerce des entreprises, définit
la RSE comme : « la responsabilité d’une
organisation vis-à-vis des impacts de ses
décisions et activités sur la société et sur
l’environnement , se traduisant par un
comportement éthique et transparent
I. Définition de la RSE
qui
– contribue au développement durable , y
compris à la santé et au bien-être de la société
– prend en compte les attentes des parties
prenantes ;
- respecte les lois en vigueur et qui est en
accord avec les normes internationales de
comportement ; et qui est intégré dans
l’ensemble de l’organisation et mis en œuvre
dans ses relations ».
II. Histoire et origine de la responsabilité sociale
des entreprises

L’idée que les entreprises doivent faire


de la RSE, date des années 1950 (USA).
Si les entreprises se concentrent en
plus de leurs profits sur l’impact
qu’elles ont sur la société, elles en
tireront bénéfice.
II. Histoire et origine de la responsabilité sociale
des entreprises
Ex :
Salaires élevés/pouvoir d’achat/achat
des produits de l’entreprise.
Mieux gérer son impact sur
l’environnement, et éviter de devoir
gérer des catastrophes naturelles.
II. Histoire et origine de la responsabilité sociale
des entreprises
Le développement des préoccupations
environnementales, sociales et économiques des
années 1950 et la mondialisation, la responsabilité
des entreprises devient un enjeu de plus en plus
important.
De plus en plus de consommateurs deviennent
critique vis-à-vis des entreprises et veulent que ces
dernières respectent mieux les lois,
l’environnement et soient plus responsables en
général.
II. Histoire et origine de la responsabilité sociale
des entreprises
Le développement et l’institutionnalisation
A partir des années 1990 et 2000, dans plusieurs
pays du monde les gouvernements mettent en
place des règlementations qui vont poser les
bases de la RSE moderne.
En France, diverses réglementations comme les
lois Grenelle ou les Lois de Vigilance.
II. Histoire et origine de la responsabilité sociale
des entreprises
Le développement et l’institutionnalisation
À partir de là, les entreprises vont être en
quelque sorte obligées de s’investir dans la RSE,
afin de ne pas se laisser distancer par leurs
concurrents.
On commence alors à parler de « RSE » comme
un outil de management, de communication et
de développement pour les entreprises.
II. Histoire et origine de la responsabilité sociale
des entreprises
Elle est devenue indispensable pour améliorer
l’image des entreprises auprès des
consommateurs, mais aussi afin de mieux gérer
les ressources de l’entreprise et d’améliorer la
productivité interne.
Difficile aujourd’hui de trouver une entreprise
qui n’ait pas un rapport RSE, une équipe dédiée,
ou au moins une stratégie de communication
dédiée à la RSE
II. Histoire et origine de la responsabilité sociale
des entreprises
La RSE aujourd’hui : de la responsabilité à
l’entreprise à mission
Aujourd’hui, la RSE commence véritablement à
s’imposer dans les modes de fonctionnement des
entreprises.
A propos de la RSE en 2011, la Commission
Européenne précise que « pour assumer [leur RS], il
faut au préalable que les entreprises respectent la
législation en vigueur et les conventions collectives
conclues entre partenaires sociaux.
II. Histoire et origine de la responsabilité sociale
des entreprises
Afin de s’acquitter pleinement de leur
responsabilité sociale, il convient que les
entreprises aient engagé, en collaboration
étroite avec leurs parties prenantes, un
processus destiné à intégrer les préoccupations
en matière sociale, environnementale, éthique,
de droits de l’homme et de consommateurs dans
leurs activités commerciales ».
II. Histoire et origine de la responsabilité sociale
des entreprises
A retenir :
- apparition dans les années 1950 : sources du concept :
éthique et religieux (actions philanthropiques)
- ensuite, évolution et transformation pour devenir :
tentative de conciliation entre activités économiques et
les préoccupations et attentes de la société
1990 : RSO en Europe considérée comme la des
organisations au développement durable
Depuis 2000 : concept vaste, englobant et complexe,
changement de vision.
II. Histoire et origine de la responsabilité sociale
des entreprises
Sous la pression
-de la mondialisation et des problèmes mondiaux,
(DHE).
- Des mouvements sociaux, issus de la société
civile(poussant les organisations à intégrer des
pratiques plus responsables socialement et
environnementalement).
- réaction à l’absence de législation dans le domaine
de la RSO(incitation des organisations au
développement et à la publicisation de leur
pratiques de RS.
II. Histoire et origine de la responsabilité sociale
des entreprises
- des pairs et des concurrents(désir de conserver
une bonne réputation)
- des partenaires(consommateurs et employés) et
investisseurs(exigences de pratiques responsables
concernant l’amélioration de la santé des individus
travaillant dans l’organisation)
Il s’agit de concilier :
- la gestion des risques
- améliorer la productivité
- prévenir la pollution
II. Histoire et origine de la responsabilité sociale
des entreprises
- utilisation durable des ressources
- amélioration de l’image de l’organisation
D’où cette question : coûts ou investissement ?
Selon des études: investissement rentable à long
terme.
Indices mondiaux : les organisations intégrant la
RSO ont de meilleures résultats que celles ne le
faisant pas.
III. Notion de développement durable

La démarche DD prend une envergure nouvelle


et s’inscrit dans une véritable stratégie
d’ouverture de l’entreprise sur ses parties-
prenantes.
Définition du DD
Le DD est l’idée que les sociétés humaines
doivent vivre et répondre à leurs besoins sans
compromettre la capacité des générations
futures à répondre à leurs propres besoins
III. Notion de développement durable

Définition du développement durable


Concrètement, le développement durable :
organiser la société de manière à lui permettre
d’exister sur le long terme (implique de prendre
en compte à la fois les impératifs présents mais
aussi ceux du futur, comme la préservation de
l’environnement et des ressources naturelles ou
l’équité sociale et économique).
III. Notion de développement durable

Les 3 piliers du développement durable


Le DD est un développement qui prend en
compte trois dimensions : économique,
environnementale et sociale.
La particularité du développement durable est
de se situer au carrefour de ces 3 piliers.
III. Notion de développement durable

Les 3 piliers du développement durable


III. Notion de développement durable

Les 3 piliers du DD
Economiquement efficace;
Ecologiquement soutenable;
Socialement équitable.
III. Notion de développement durable

Emergence du concept
DD concomitant la société industrielle.
Deuxième moitié du 19ème siècle, les sociétés
occidentales commencent à constater que leurs
activités notamment économiques et
industrielles ont un impact significatif sur
l’environnement et sur l’équilibre social(crises
écologiques et sociales vont faire prendre
conscience qu’il faut un modèle plus durable).
III. Notion de développement durable

Ex : de crises économiques et sociales qui ont


secoué le monde au XXème siècle :
• 1907 : crise bancaire américaine
• 1923 : crise de l’hyperinflation américaine
• 1929 : la crise financière des années 1930
commence
• 1968 : mouvement social de mai 1968 en France
et dans le monde
• 1973 et 1979 : chocs pétroliers
• 1982 : choc de la dette des pays en
développement
III. Notion de développement durable
Ex : Crises écologiques
• 1954 : retombées nucléaires de Rongelap
• 1956 : crise du mercure de Minamata
• 1957 : marée noire de Torrey Canyon
• 1976 : catastrophe Seveso
• 1984 : catastrophe de Bhopal
• 1986 : catastrophe nucléaire de Tchernobyl
• 1989 : marée noire de l’Exxon Valdez
• 1999 : catastrophe Erika
• réchauffement climatique, la pollution de l’air, la
question de la couche d’ozone, la disparition de la
biodiversité….
III. Notion de développement durable

Emergence du concept
« Le développement durable est un mode de
développement qui répond aux besoins des générations
présentes sans compromettre la capacité des générations
futures de répondre aux leurs.
Deux concepts sont inhérents à cette notion : le concept
de « besoins », et plus particulièrement des besoins
essentiels des plus démunis, à qui il convient d’accorder la
plus grande priorité, et l’idée des limitations que l’état de
nos techniques et de notre organisation sociale impose
sur la capacité de l’environnement à répondre aux besoins
actuels et à venir. »
IV. DEFIS RSE
Sept défis à relever :
- comment développer une expertise en DD ?
- comment valoriser le DD auprès des PP afin
d’en faire un avantage compétitif ?
- comment informer les consommateurs afin
d’améliorer leur réceptivité envers le
développement durable ?
IV. DEFIS RSE
Sept défis à relever :
- comment engager les PP afin qu’elles soutiennent
l’organisation dans sa démarche de développement
durable ?
- comment mener le changement en interne afin
d’ancrer le DD dans la CO de l’organisation ?
- comment communiquer efficacement en interne
afin d’attirer et de conserver des employés
engagés ?
IV. DEFIS RSE
Sept défis à relever :
- comment évoluer vers une intégration à long
terme du DD dans la stratégie globale de l’O. ?
La responsabilité de relever ces défis qui
incombe aux hommes et au management dans
l’organisation incombe et implique
naturellement la GRH(il s’agit avant tout de
comportements et de changement de
mentalités).
IV.RSE ET ENJEUX SOCIAUX
• Aider des associations à finalité sociale grâce au
mécénat
• Mettre à disposition ses salariés pour aider les
associations)
• Participer à des programmes humanitaires
(financièrement ou logistiquement)
• Établir une charte éthique contre la corruption
(voir : Le développement des comités d’éthique et
de gouvernance dans les entreprises)
IV.RSE ET ENJEUX SOCIAUX
• Participer à des programmes d’inclusion sociale
au niveau local
• Augmenter la rémunération de ses salariés via
les tickets restaurants, le CE, les avantages en
nature ou autres primes
• Mettre en place des programmes de prévention
/ santé et de bien être au travail dans
l’entreprise
• Prendre soin de l’ergonomie des salariés au
travail
• Intégrer la RSE dans la direction RH
IV.RSE, mécénat et culture
– Faire du mécénat culturel, soutenir des
musées ou des expositions
– Soutenir des associations artistiques ou
sportives
– Soutenir des programmes éducatifs liés aux
activités culturelles
– Faire de la sensibilisation des consommateurs
V. Les caractéristiques de la RSE
1. L'éthique attitude
Larousse, l’éthique est la partie de la philosophie
qui envisage les fondements de la morale.
Ensemble des principes moraux qui sont à la base
de la conduite de quelqu'un.
Appliquée à l’entreprise, cette attitude sera
observée à travers certaines options choisies dans
le but de faire référence à des valeurs
fondamentales, c’est à dire
V. Les caractéristiques de la RSE
communément reconnues comme d’intérêt général
et respectueuses d’une certaine morale.
Le retour en force de cette notion s’appuie sur la
large communication par les media autour d’affaires
peu rutilantes : des pratiques de corruption, de
malversations ont entachées certaines grandes
sociétés.
Le monde économique a besoin de redorer son
image.
V. Les caractéristiques de la RSE
2. Le respect de l'environnement
Environnement au sens écologique.
Composé de l'ensemble des éléments objectifs
(qualité de l'air, bruit, eau, etc ...) et subjectifs
(beauté du paysage, qualité d'un site, etc.)
constituant le cadre de vie des individus.
Toute notre société civile se préoccupe de manière
grandissante de la préservation ou de l'amélioration
de son cadre de vie, des problématiques liées au
climat,
V. Les caractéristiques de la RSE
de la quantification des ressources naturelles de la
planète…
On comprend donc aisément que la société
économique ne puisse que s’inscrire dans ce
mouvement, d’autant plus qu’une forte pression est
aujourd’hui exercée par les ONG mais aussi par
certains partis politiques.
Une entreprise qui ignorerait sa responsabilité en la
matière s’exposerait à une dégradation de son image
et en conséquence, à une perte de rentabilité.
V. Les caractéristiques de la RSE
3. La responsabilité sociale
Le social traite des rapports entre les individus, les
groupes dans la société, leurs conditions
économiques, psychologiques et aussi
l'amélioration de leurs conditions de vie et en
particulier des conditions matérielles.
La responsabilité sociale de l'entreprise s'observe à
travers les conséquences sociales et humaines de
ses activités et de son fonctionnement interne.
V. Les caractéristiques de la RSE
3. La responsabilité sociale
Les pratiques sociales de l'entreprise vont
notamment être révélées par sa politique de
recrutement d'insertion, de formation, par son
mode de management, au service de sa finalité
mais également au regard des attentes de la
société civile (recherche d'une zone de confort) ou
du gouvernement (exemples : politiques de
l'emploi, de l'éducation, de l'égalité des chances,
etc...)
V. Les caractéristiques de la RSE
4. L'engagement humanitaire
Certaines grandes entreprises vont jusqu’à
s’engager dans une démarche de soutien aux
populations qui vivent dans la précarité, aux pays
émergents ou dans le cas de conflits géopolitiques
ou lorsque surviennent des catastrophes
naturelles.
Le phénomène de mondialisation se joue donc
également à ce niveau-là.
V. Les caractéristiques de la RSE
4. L'engagement humanitaire
À travers des dons de matériel ou de denrées, de la
formation professionnelle, du parrainage ou de la
transmission de technologies, ces entreprises
intègrent et organisent cette démarche dans le
cadre de leur stratégie globale, véhiculent une
image positive à travers ce type d’actions et vont
même parfois jusqu’à encourager leurs
collaborateurs à s’y engager personnellement.
VI. L’intégration de la démarche RSE et
ses instruments de mesure
L’intégration de la démarche de RSE peut être
volontaire de la part de l’entreprise qui choisira de
l’exercer à divers degrés et dans toutes ou parties
des fonctions de l’entreprise.
C’est le cas en matière de :
Mise en œuvre d’une démarche autocentrée sur
l’entreprise vers des axes de progrès, parfois définis
en référence à une norme de qualité contrôlée par
un organisme extérieur agréé.
VI. L’intégration de la démarche RSE et
ses instruments de mesure
ISO 26000, audits, AFAQ, certification partielle ou
totale, globale…, bureau véritas…
Cependant, elle est dans certains cas, exigée et/ou
stimulée par d’autres parties-prenantes : l’État, la
société civile représentée par les collectivités
locales et les ONG, les consommateurs, les clients
ou les fournisseurs, les salariés, les syndicats. C’est
le cas notamment de part :
VI. L’intégration de la démarche RSE et
ses instruments de mesure
La législation du travail qui règlemente : durée du
travail, modalités de travail des enfants, droit à la
formation, questions de discrimination,
d’insertion…
L’organisation de la représentation des salariés
dans les instances paritaires de l’entreprise :
dialogue social, comité d’entreprise…
VI. L’intégration de la démarche RSE et
ses instruments de mesure
La fixation de cahiers des charges pour les labels de
type : Appellation d’Origine Protégée ou Contrôlés,
Label Rouge…
La réglementation incitative ou prescriptive en
matière environnementale : taxe sur les
emballages, tri sélectif des déchets, directive sur la
gestion de l’eau, gestion des rejets dans l’air,
application du principe de précaution…
VI. L’intégration de la démarche RSE et
ses instruments de mesure
Dans tous les cas, la mise en œuvre de la RSE
va se traduire dans sa stratégie mais aussi
dans les formes et outils de management de
l’entreprise.
Nous avons vu que la mise en œuvre de la
RSE peut avoir une influence forte sur l'image
de l'entreprise :
VI. L’intégration de la démarche RSE et
ses instruments de mesure
Externe : l’entreprise qui met en œuvre et qui
communique sur sa démarche de RSE
démontre la possibilité de concilier profit et
déontologie.
Cela améliore son image et a des retombées
économiques.
A contrario, une entreprise faisant figure de
mauvais élève en la matière peut se voir
boycottée par les consommateurs.
VI. L’intégration de la démarche RSE et
ses instruments de mesure
• Interne : la démarche de RSE peut être
le vecteur du sens donné au travail de
chaque salarié ; elle peut générer un
fort sentiment d’appartenance et
accroitre la motivation et en cascade, la
productivité.
Limites de la mise en œuvre de la RSE
Entreprises opportunistes lorsqu’elles lient de
manière superficielle ou ponctuelle, une démarche
sociale, environnementale, éthique ou
humanitaire.
Comportements et discours paradoxaux peuvent
conduire l’entreprise à l’effet inverse de celui
recherché.
La RSE doit être une démarche globale pour être
cohérente.
Limites de la mise en œuvre de la RSE

La délocalisation des unités de production


peut, par ailleurs, rendre délicate la maîtrise
du processus, du fait de l’hétérogénéité des
repères culturels, économiques et sociaux,
mais aussi de la traçabilité selon les pays.
Le développement des outils de certification
et d’évaluation à l’échelle mondiale est un
moyen d’obtenir certaines garanties.
Notion de partie prenante
Une PP est un acteur, individuel ou collectif
(groupe ou organisation), activement ou
passivement concerné par une décision ou un
projet ; c'est-à-dire dont les intérêts peuvent
être affectés positivement ou négativement à
la suite de son exécution (ou de sa non-
exécution).
Notion centrale dans les questions de RS,
de démocratie participative et
de transformation écologique et sociale ainsi
que dans certaines normes (éco certification...).
Ancrage de la RSE
La RSE doit être intégré dans l’ensemble de
l’organisation et mis en œuvre dans ses
relations ; et se décline, dans le cadre
d’une gouvernance organisée, autour de six
thématiques fondamentales :
- les DH (devoir de vigilance, discrimination
et groupes vulnérables, droits civiques et
politiques, droit du travail, droit du travail,
droits économiques, sociaux et culturels…) ;
Ancrage de la RSE
- les relations et conditions de
travail (relations E-e, protection sociale, SST) ;
- l’environnement (prévention de la
pollution, utilisation durable des ressources,
protection de la biodiversité, lutte contre le
changement climatique…
- la loyauté des pratiques (lutte contre la
corruption, engagement politique
responsable, concurrence loyale,…) ;
Ancrage de la RSE
- les consommateurs (pratiques loyales,
protection de la santé et de la sécurité des
consommateurs, service après-vente, accès aux
services essentiels, éducation et
sensibilisation…) ;
- la communauté et le développement
local (éducation et culture, création d’emploi
et développement des compétences, création
de richesses et de revenus…).
Intérêt pour l’organisation
La conduite d’une stratégie qui intègre les
principes et les enjeux du DD permet :
• d’identifier et maîtriser les risques éventuels
• d’anticiper sur l’avenir
• d’innover et économiser
• d’analyser et développer sa performance
globale
• d’améliorer son image vers l’extérieur
• de renforcer son bien être en interne.
Approche et méthodologie de la RSE
Concrètement cela se traduit par :
- la réalisation d’un état des lieux de l’existant au regard
des orientations de la RSO ;
- la mise en place d’un échange avec les PP ; en
fonction de la stratégie de l’organisation, la réalisation
d’un plan d’actions et son déploiement au sein de
l’organisation ;
- l’organisation d’une évaluation régulière afin de suivre
et d’adapter les différents comportements et
pratiques ;
- une communication interne et externe sur la
démarche.
Qu’en est-il ailleurs dans le monde ?
Dans le monde, il n’existe aucune
« loi » qui oblige les entreprises à
mettre en place une stratégie de RSE.
Néanmoins, de nombreux Etats ont
développé un corpus réglementaire
qui encadre la Responsabilité Sociale
des Entreprises, notamment en
incitant les entreprises à être plus
responsables.
Qu’en est-il ailleurs dans le monde ?
D’autre part, il existe une institution
internationale qui publie des guides à
destination des entreprises afin de les
orienter sur leur stratégie RSE.
Cette organisation (l’ISO, International
Standard Organisation) permet aux
entreprises d’avoir un cadre de référence
commun afin de mettre en place leur
stratégie de RSE.
Qu’en est-il ailleurs dans le monde ?
Réglementation et normes en France
En France, la RSE est soumise à différentes
réglementations, notamment lois Grenelle,
qui définissent les obligations des
entreprises en matière de reporting RSE.
Globalement, il n’y a pas en France de
norme qui définisse des standards de
performance RSE en tant que tel.
Qu’en est-il ailleurs dans le monde ?
Réglementation et normes en France
Aucune loi n’oblige les entreprises à
réduire leurs émissions de gaz à effet
de serre, ou à mettre en place une
stratégie de réduction des déchets.
En revanche, il existe des obligations
en matière d’information du public.
Qu’en est-il ailleurs dans le monde ?
Réglementation et normes en France
L’ADEME et l’AFNOR sont deux instances
publiques chargées d’accompagner les
entreprises dans leur démarche RSE /
Développement durable.
Elles apportent conseil et moyen aux
entreprises qui s’engagent dans cette voie,
et sont le relai des normes internationales
de la RSE.
Qu’en est-il ailleurs dans le monde ?
La RSE et les normes aux Etats-Unis
La RSE devient de plus en plus importante,
aussi bien dans le domaine de l’économie,
que de la société et l’environnement.
La RSE aux Etats-Unis aux Etats-Unis est
plus floue sur le plan juridique.
Ainsi, c’est une conception plus
philanthropique et individuelle de la
responsabilité des entreprises qui prévaut.
Qu’en est-il ailleurs dans le monde ?
La RSE et les normes aux Etats-Unis
Ainsi, les Etats-Unis ont un corpus de
réglementations et d’obligations beaucoup
moins lourd en matière de RSE. Malgré
tout, de plus en plus d’entrepreneurs, y
compris aux Etats-Unis, ont intégré la RSE
dans leurs activités, conscients de la valeur
ajoutée que cela pouvait avoir en termes
stratégiques et en termes d’images. Mais la
démarche y est volontaire et individuelle.
Qu’en est-il ailleurs dans le monde ?
La RSE et les normes aux Etats-Unis
Ex : beaucoup d’entreprises américaines
tentent de s’impliquer avec les communautés
locales, de se connecter et d’aider des
communautés qui ont besoin d’aide.
Les projets de bénévolat et de philanthropie
sont des projets RSE populaires dans les
grandes entreprises américaines.
Qu’en est-il ailleurs dans le monde ?
La RSE et les normes aux Etats-Unis
Ex : AT&T garantit un jour payé par an à ses
salariés pour qu’ils puissent faire du bénévolat
avec une organisation de leur choix.
La Gates Foundation de Bill et Melinda Gates est
aussi un exemple de philanthropie d’entreprise :
il s’agit d’une fondation qui a pour objectif de
lutter contre la faim, la pauvreté et d’améliorer
l’éducation et l’expansion des technologies
digitales.
Qu’en est-il ailleurs dans le monde ?
La RSE et les normes aux Etats-Unis
Coca-Cola ou McDonald’s sponsorisent des
événements sportifs ou caritatifs comme
les Jeux Olympiques.
C’est aux entreprises d’identifier et de
s’impliquer dans les problèmes sociaux ou
environnementaux et par conséquent que
c’est à eux de choisir comment les
résoudre.
Qu’en est-il ailleurs dans le monde ?
La RSE et les normes aux Etats-Unis
L’idée est que les entreprises devraient
avoir le choix d’utiliser leurs ressources ou
non pour la RSE, et de quelle façon.
La RSE aux Etats-Unis est donc surtout une
affaire privée : celle du consommateur et
de l’entreprise.
C’est en quelque sorte la main invisible qui
décide.
Qu’en est-il ailleurs dans le monde ?
La RSE et les normes aux Etats-Unis
Si les consommateurs préfèrent les
produits d’une entreprise ayant une forte
activité RSE, la demande pour leurs
marchandises et services augmentera, en
leur donnant un avantage concurrentiel.
Plusieurs études montrent que les
entreprises qui ont des projets RSE ont
connu une augmentation de leurs profits.
Qu’en est-il ailleurs dans le monde ?
RSE en Chine
Malgré une réputation négative en matière de
responsabilité d’entreprise, la Chine est un pays
où la RSE est en pleine évolution.
Il s’agit d’un pays incontournable de la RSE.
Pour rester compétitifs, les exécutifs chinois
intègrent les nouvelles tendances, et sont de
conscients de la nécessité de développer des
normes de production saines socialement,
écologiquement, et en alignement avec les
standards internationaux de la RSE.
Qu’en est-il ailleurs dans le monde ?
La RSE en Chine :
La RSE est une pratique récente en Chine.
Il y a 20 ans les entreprises chinoises
considéraient que leur seule responsabilité
envers la société était de contribuer à la
croissance économique. La preuve de cette
absence de considération pour la RSE ?
Entre 1999 et 2005, seuls 22 rapports RSE ont
été publiés par des entreprises chinoises.
Qu’en est-il ailleurs dans le monde ?
Chine : l’émergence d’une réglementation RSE
Le changement a lieu en 2006 lorsque la RSE fait
son entrée dans le droit des sociétés chinoises.
Cette année là, les législateurs chinois, pour
faciliter l’intégration des sociétés chinoises sur le
marché mondial ont ajouté au droit certaines
dispositions notamment sur les reportings RSE.
Qu’en est-il ailleurs dans le monde ?
Chine : l’émergence d’une réglementation RSE
Cette nouvelle réglementation a lancé un
mouvement parmi les leaders des entreprises
d’Etat (State-Grid, SinoPec, CNPC) qui ont
commencé à publier leurs rapports RSE et à
s’intéresser à la question. 3 ans plus tard en
2009, près de 1600 rapports RSE chinois avaient
été publiés.
Qu’en est-il ailleurs dans le monde ?
Chine : l’émergence d’une réglementation RSE
En 2008, un autre évènement a contribué à
l’avènement et au développement de la RSE en
Chine : le séisme de 2008 dans le Sichuan. Cette
catastrophe a considérablement modifié la
perception du public chinois vis-à-vis du rôle de
l’entreprise face aux crises sociales.
Qu’en est-il ailleurs dans le monde ?
Chine : l’émergence d’une réglementation RSE
En 2008, un autre évènement a contribué à
l’avènement et au développement de la RSE en
Chine : le séisme de 2008 dans le Sichuan. Cette
catastrophe a considérablement modifié la
perception du public chinois vis-à-vis du rôle de
l’entreprise face aux crises sociales.
Alors que bon nombre d’entreprises chinoises et
internationales ont fait des donations et ont
participé à l’effort humanitaire,
Qu’en est-il ailleurs dans le monde ?
Chine : l’émergence d’une réglementation RSE
le public a mis la pression sur les entreprises qui
n’avaient pas
participé en lançant des opérations de boycott.
Cet épisode a marqué un vrai changement d’état
d’esprit vis à vis de l’entreprise et de sa
responsabilité dans le pays. La population, les
acteurs privés et les entreprises ont alors pris
conscience que l’entreprise avait un rôle à jouer
dans la société et devait être solidaire.
Qu’en est-il ailleurs dans le monde ?
Chine : l’émergence d’une réglementation RSE
On a observé depuis le développement d’une
culture de la philanthropie d’entreprise, qui a
progressivement évolué pour devenir des
programmes d’éducation et de lutte contre la
pauvreté soutenus par les entreprises.
Qu’en est-il ailleurs dans le monde ?
La croissance de la classe moyenne : facteur de
développement de la RSE en Chine
Ces nouvelles tendances ont été largement
facilitées par le développement de la classe
moyenne.
L’énorme croissance économique a conduit à
l’émergence d’une classe moyenne. Les citoyens
de la classe moyenne, se sont mis à exiger de
meilleures conditions de vie, des produits plus
sûrs et un environnement plus sain.
Qu’en est-il ailleurs dans le monde ?
La croissance de la classe moyenne : facteur de
développement de la RSE en Chine
Les entreprises ont ainsi été poussées à veiller à
ce que leurs produits soient de bonne
qualité, notamment pour les produits laitiers et
les aliments pour bébé qui ont souvent posé
problème dans l’Empire du Milieu.
Qu’en est-il ailleurs dans le monde ?
Environnement : question de plus en plus
problématique : citoyens consciencieux et ONG
exigent des politiques gouvernementales plus
fortes et de meilleures pratiques des entreprises.
Au fur et à mesure que le pouvoir d’achat des
consommateurs chinois augmente, leur capacité
à faire le tri entre les entreprises « responsables »
ou non augmente.
Et les efforts des entreprises se développent pour
maintenir leurs parts de marché.
Qu’en est-il ailleurs dans le monde ?
Une RSE pilotée par l’Etat chinois
Autre facteur contribuant au développement de
la RSE dans le pays : le rôle directeur du
gouvernement, il a une influence sur les
pratiques de RSE.
Les entreprises suivent l’agenda du
gouvernement. Ainsi, lorsque le PCC a lancé un
programme de reforestation, une grande
majorité d’entreprises ont sauté sur l’occasion
pour investir dans ce genre d’initiatives.
Qu’en est-il ailleurs dans le monde ?
Une RSE pilotée par l’Etat chinois
Le pays a désormais plus de capacité éolienne
que l’UE et il construit des villes entièrement
fournis par l’énergie photovoltaïque.
En fait, il est en train de devenir le principal
exportateur de technologies vertes bon marché
et a contribué à une grande croissance dans les
emplois verts.
Les entreprises suivent à fond ce modèle et se
mettent à développer des énergies plus vertes.
Qu’en est-il ailleurs dans le monde ?
L’importation de la RSE dans les entreprises
chinoises
Enfin, le développement de la RSE en Chine
est également une question d’image.
Pour préserver la réputation de ces
entreprises, et face à la concurrence d’autres
pays d’Asie du Sud-Est notamment, la RSE
semble un outil indispensable.
Qu’en est-il ailleurs dans le monde ?
L’importation de la RSE dans les
entreprises chinoises
Les entreprises chinoises adoptent donc les
réglementations et les normes RSE des
pays dans lesquelles elles s’intègrent.
C’est le signe que les entreprises
s’adaptent, et qu’elles pourraient importer
ces normes et donc l’assimilation de la RSE
en Chine.
Qu’en est-il ailleurs dans le monde ?
L’Inde et la RSE : histoire d’un développement
rapide
L’Inde est depuis longtemps un pays où les
entreprises s’engagent dans les activités
philanthropiques. Cette tradition est restée
présente dans l’économie actuelle, où elle a été
adoptée par les industries indiennes émergentes.
Les entreprises étaient déjà à la pointe des activités
socialement responsables, notamment grâce à la
régulation de l’Etat.
Qu’en est-il ailleurs dans le monde ?
L’Inde et la RSE : histoire d’un développement
rapide
Les entreprises, désormais livrées à elles-mêmes
ont-elles continué dans la démarche de
responsabilité qui est ancrée dans leur tradition ?
Il existerait 4 manières différentes d’aborder la
responsabilité des entreprises en Inde.
D’abord la philanthropie, c’est à dire
l’investissement volontaire des entreprises dans
des causes qui leur semblent importantes On
l’appelle l’approche « éthique ».
Qu’en est-il ailleurs dans le monde ?
L’Inde et la RSE : histoire d’un
développement rapide
Ensuite, la conformité réglementaire, qui
consiste pour les entreprises à suivre les
règlementations et orientations lancées par
l’Etat indien (approche étatique).
En effet, ces structures très bureaucratiques
sont très surveillées et ont tout intérêt à se
plier aux exigences gouvernementales.
Qu’en est-il ailleurs dans le monde ?
L’Inde et la RSE : histoire d’un développement
rapide
La troisième approche consiste à comprendre les
entreprises comme des investisseurs, qui contribuent
au bien social en créant de l’activité, de l’emploi, de
la richesse, et donc du développement social et
économique.
C’est une approche néo-libérale de la RSE.
Enfin, la dernière approche, celle des parties
prenantes, conçoit la RSE comme la stratégie qui
permet de prendre en compte
Qu’en est-il ailleurs dans le monde ?
L’Inde et la RSE : histoire d’un développement
rapide
les besoins et les situations de toutes les
communautés affectées par les activités de
l’entreprise.
L’Inde est donc d’ores et déjà investie dans une
démarche sérieuse au niveau de la RSE. Les racines
philosophiques et économiques des modèles
responsables sont ancrées dans la culture indienne,
Qu’en est-il ailleurs dans le monde ?
L’Inde et la RSE : histoire d’un
développement rapide
et le gouvernement, les institutions, les
entreprises et les consommateurs, ainsi
que les lobby indiens semblent être dans
une dynamique positive autour de la
RSE.
Qu’en est-il ailleurs dans le monde ?
La RSE au Brésil
Elle a été largement initiée par des politiques
d’Etat, encadrée par des politiques d’Etat, et ce
sont les pouvoirs publics qui ont largement
montré l’exemple.
Le secteur privé s’est ensuite emparé de ces
opportunités de développement, et à l’heure
actuelle, ce nouvel écosystème de la RSE permet
au Brésil de s’en sortir face à la crise financières,
de réduire ses inégalités et de mieux maîtriser
ses problèmes environnementaux.
Qu’en est-il ailleurs dans le monde ?
La RSE en Scandinavie
Les entreprises scandinaves sont souvent
louées pour leur leadership en matière de
Responsabilité Sociale des Entreprises.
Ces pays ont également les plus hauts
niveaux de développement humain et un
revenu moyen par habitant très élevé.
Y’a-t-il un secret qui leur permette de
développer un modèle social et
économique aussi performant ?
Qu’en est-il ailleurs dans le monde ?
La RSE en Scandinavie
Pour eux le management et la gestion
des entreprises devaient se faire en
collaboration avec l’ensemble des
parties prenantes : consommateurs,
fournisseurs, actionnaires, employés,
syndicats, gouvernements et
organisations publiques… avec la
société en général.
Qu’en est-il ailleurs dans le monde ?
La coopération et les décisions en
commun sont devenues de véritables
normes de business dans les pays du
Nord, où les décisions au sein d’une
entreprise sont parfois prises en
concertation avec les syndicats, le
gouvernement, mais aussi les ONG et
les salariés.
Qu’en est-il ailleurs dans le monde ?
Résultat, un écosystème d’entreprises plus
durables s’est développé naturellement, grâce à
la prise en compte des parties prenantes.
Ainsi, les entreprises scandinaves les plus
connues dans le monde sont aussi souvent
parmi les plus durables et les plus responsables.
La compagnie Norsk Hydro, entreprise
norvégienne de l’aluminium et des énergies
renouvelables a lancé des partenariats étroits
avec Amnesty International pour répondre aux
enjeux des droits de l’homme.
Qu’en est-il ailleurs dans le monde ?
Amnesty International est ainsi mandaté pour
former les personnels de Norsk Hydro aux
problématiques des droits de l’homme.
Enfin, IKEA (dont vous pouvez retrouver
l’actualité RSE sur leur espace ici), fait la
promotion de produits « démocratiquement
conçus » c’est-à-dire produits grâce aux
feedbacks des consommateurs, et conçus pour
être à la fois accessibles, durables et
écologiques.
Qu’en est-il ailleurs dans le monde ?
La RSE au Maroc
La Confédération générale des entreprises du
Maroc a mis en place le Label CGEM pour la RSE
qui est une reconnaissance solennelle du
respect par les entreprises du Maroc de leur
engagement à observer, défendre et promouvoir
les principes universels de RS et de
développement durable dans leurs activités
économiques, leurs relations sociales et plus
généralement, dans leur contribution à la
création de valeur.
Qu’en est-il ailleurs dans le monde ?
Par cette initiative, la CGEM entend promouvoir
les facteurs d’attractivité de l’investissement
productif et de la croissance à long terme qui
sont désormais, le développement humain, le
respect des droits fondamentaux de la personne
humaine et de l’état de droit, la qualité des
conditions d’emploi, la régulation des relations
professionnelles, la protection de
l’environnement, la transparence et l’effectivité
des règles concurrentielles.
Qu’en est-il ailleurs dans le monde ?
Cette charte est définie en conformité avec les
principes fondamentaux de la Constitution du
Royaume et les stipulations des conventions
internationales, relatives au respect des droits
fondamentaux de la personne humaine, de la
protection de l’environnement, de la saine
gouvernance, de la concurrence loyale.
Elle est structurée autour de neuf axes
d’engagements :
Qu’en est-il ailleurs dans le monde ?
• Respecter les droits humains
• Améliorer en continu les conditions
d’emploi et de travail et les relations
professionnelles
• Protéger l’environnement
• Prévenir la corruption
• Respecter les règles de la saine
concurrence
Qu’en est-il ailleurs dans le monde ?
• Renforcer la transparence du
gouvernement d’entreprise
• Respecter les intérêts des clients et
des consommateurs
• Promouvoir la responsabilité sociale
des fournisseurs et sous-traitants
• Développer l’engagement sociétal.
VI. Outils, normes et notations en faveur
de la RSE
Mesure, tableaux de bord
Les entreprises, dans le cadre de
leurs programmes de développement durable,
mettent en place des tableaux de bord,
contenant selon les quatre types déjà
mentionnés : environnementaux, sociaux,
économiques et de gouvernance, jusqu'à une
centaine d'indicateurs de gestion.
Pour la conception des tableaux de bord, voir :
• Tableau de bord (gestion)
VI. Outils, normes et notations en faveur
de la RSE

Mesure, tableaux de bord


• Tableau de bord prospectif, lorsque le tableau de
bord contient des gains tangibles et non
mesurables.
En France, lorsque l'activité de l’entreprise
est stratégique du point de vue du développement
durable (secteur des services environnementaux ou
de l'énergie), elle fait certifier ses comptes par
des Commissaires aux comptes.
VII. Communication à la société
Les sociétés les plus incitées à communiquer sur ce sujet
sont celles qui y sont obligées comme les sociétés cotées
du CAC 40 en France dont les actions RSE sont suivies de
près.
Comme tout processus de communication, la
communication dite sociétale (ou éco-communication) est
un processus très complexe, qui peut induire
certains risques.
Mais les PME voire les TPE s'emparent quelques fois d'une
communication RSE, de surcroit lorsque leurs produits et
services sont marketés verts et/ou engagés socialement et
que leur exemple est institutionnalisé comme une
illustration de bonnes pratiques.
VII. Communication à la société

Communication externe sur la RSE


Les études sectorielles sur la communication RSE
sont en cours en particulier concernant les secteurs
bancaire, pétrochimique et de la pêche démontrent
une profusion d'outils pour une efficacité qui reste à
démontrer même si « l'attention rhétorique
croissante à la RSE et le poids correspondant donné
aux instruments RSE ont contribué à certains de ces
changements en pratique ».
VII. Communication à la société
Communication interne sur la RSE
La RSE ne peut se passer d'une communication
interne parfois négligée ou en retard par rapport
à la communication externe ou institutionnelle.
Elle est la condition d'une mobilisation effective
et concrète des acteurs internes (dirigeants mais
aussi salariés et en particulier cadres
intermédiaires) sur les démarches de RSE
proclamées et médiatisées.
VII. Communication à la société
Communication interne sur la RSE
Un niveau insuffisant de structuration
des informations de l'entreprise en interne en
matière de RSE est un facteur de risque pour la
crédibilité des messages des dirigeants.
"Cette défiance surgit quand ces politiques [de
RSE] sont démenties par des pratiques internes
perçues comme contradictoires avec l'image
construite".
La RSE et les RH
Les ressources humaines ont un rôle fondamental à jouer pour
ancrer la RSE dans la culture des salariés, notamment via
la formation RSE des collaborateurs. Inversement, la
Responsabilité Sociale des Entreprises peut contribuer à
développer une politique RH plus inclusive, plus responsable.
Comment les RH peuvent-elles être au service de la politique
RSE d’une entreprise ? Éléments de réponse.
Doit-on forcément penser la politique RSE d’une entreprise à
travers un « département RSE » ? Faut-il vraiment être dans
une très grande entreprise et avoir un département dédié pour
faire de la RSE ?
Ne faut-il pas penser une stratégie RSE en co-construction avec
tous les silos de l’entreprise ?
La RSE et les RH
La RSE est aussi une problématique sociale, qui a donc toute sa
place aux côtés d’une stratégie de ressources humaines.
Comment améliorer la qualité de vie au travail de ses salariés ?
Comment mieux gérer la diversité au travail ? Comment
développer l’engagement de ses employés ? Et comment mettre
en place un management plus responsable ? Autant de
questions qui sont à la croisée des mondes : à la fois RSE et RH.
Comment répondre à ces questions ? Comment allier RSE et RH
en entreprise ? Comment faire de la politique RH un élément
structurant d’une démarche RSE ? Éléments de réponse.
Comment les RH peuvent contribuer à la RSE dans l’entreprise ?
La RSE et les RH
Mieux engager ses salariés
Aujourd’hui les salariés plébiscitent la RSE dans les
entreprises. Beaucoup voudraient s’investir plus dans les
démarches positives de leur entreprise, améliorer leur impact
environnemental, social ou économique.
Le problème est que souvent, l’engagement concret des
salariés dans la RSE est difficile. Mal informés, peu encouragés
et peu soutenus, les salariés finissent par laisser tomber.
Grâce à une stratégie de ressources humaines on peut
toutefois permettre aux salariés de mieux s’investir, grâce à
quelques gestes simples :
VIII. Aspects juridiques de la RSE
En Europe, le Danemark est le premier pays à
avoir imposé un reporting environnemental à
ses grandes entreprises comme une obligation
légale incontournable (hard law). La France a fait
de même (voir infra).
Le Royaume-Uni et la Belgique pourraient
modifier également leur droit des sociétés en
introduisant une exigence identique de RSE dans
la documentation de leurs actionnaires.
En France, obligation d’information pour les
sociétés cotées et bientôt non cotées
VIII. Aspects juridiques de la RSE

Une obligation légale


En France, la loi Grenelle I et surtout la loi Grenelle II
(respectivement adoptée en 2009 et 2010, et issues
du processus du Grenelle de l'environnement de
2007) renforcent fortement les devoirs des
entreprises et les exigences de publication en matière
de RSE et de responsabilité environnementale
ou sociétale, en l'étendant aux sociétés non-cotées, et
avec une volonté de transparence,
vérifiabilité, certification par un « tiers indépendant ».
VIII. Aspects juridiques de la RSE

Une obligation légale


La loi vise aussi une comparabilité des rapports
par des méthodes communes de calcul et
d'évaluation.
Des sanctions sont prévues pour les entreprises ne
répondant pas aux exigences de la loi.
Un décret doit préciser le contenu et les modalités
du reporting et des contrôles et sanctions
éventuelles.
VIII. Aspects juridiques de la RSE
La mise en œuvre de cette obligation
Méthodes et limites
L'entreprise doit ainsi fournir des informations
concrètes et si possible quantifiées :
sur le pilier environnemental (compatibilité
environnementale, réalisation d'objectifs
quantitatifs, etc.)
sur le pilier social (accidents, lutte contre les
discriminations par exemple, engagements en
matière de formation, etc.).
VIII. Aspects juridiques de la RSE
La mise en œuvre de cette obligation
Méthodes et limites
Pour renforcer l'objectivité des rapports, des
sociétés d'audit et de notation sociale se sont
créées pour vérifier la véracité de ces données et
des méthodes pour les établir.
Les commissaires aux comptes sont également
signataires de rapport d'examen sur les indicateurs
sociaux et environnementaux outre les indicateurs
comptables et financiers permettant d'apprécier la
qualité de l'information rapportée.
VIII. Aspects juridiques de la RSE
La loi ne précise pas les conditions
de responsabilité juridique des dirigeants en cas
de manquement à cette obligation
de communication, compte tenu de la difficulté
qu'aurait un juge a apprécier le caractère
exhaustif d'une telle information ; on compte
sur les exigences des actionnaires et d'une
manière plus générale des marchés
financiers vial'approche de l'ISR, l'information
financière se tournant de plus en plus sur des
éléments qualitatifs.
VIII. Aspects juridiques de la RSE
Dans l'absolu, il est permis de douter de
l'efficacité pratique d'une sanction d'une telle
obligation légale, dans la mesure où le capital
immatériel des entreprises n'a pas fait l'objet
d'une structuration préalable identique.
La loi demande de communiquer
des informations à caractère qualitatif et
extrêmement hétérogènes dans leur définition
au-delà des frontières nationales.
VIII. Aspects juridiques de la RSE
On constate néanmoins en pratique une fragmentation
des visions, responsabilités et actions entre les
qualiticiens (normes), les responsables de la veille ou
de l'intelligence économique, les risk managers, les
responsables des programmes de gestion des
connaissances, les organisations de maîtrise d'ouvrage
des systèmes d'information, les juristes, les
responsables de la communication, etc.
Organiser ce type de programme est très complexe et
suppose une coordination hors pair du responsable RSE
VIII. Aspects juridiques de la RSE
ou développement durable de l'entreprise qui s'engage par
des actions concrètes et vérifiables.
La dimension ressources humaines de la RSE nécessite,
pour certains auteurs, une révolution culturelle qui passe
par une prise en compte de la vulnérabilité des salariés. Il
s'agit non seulement d'en prendre la mesure mais aussi de
valoriser le parcours de ces personnes.
Pour les directions achat des entreprises ou des
établissements publics, la RSE pose également des
difficultés culturelles et temporelles .
VIII. Aspects juridiques de la RSE
Il faut passer d'une logique d'appels d'offres réguliers (Avec
changement de fournisseur) à une logique de relation de
collaboration à long terme.
La plate forme PEAK a lancé un programme de recherche
pluri annuel pour développer des outils qui aideront les
acheteurs à s'engager dans une démarche RSE.

Aspects risques
La perception de l'environnement et des risques peut être
entravée par différents biais : biais cognitifs, biais
culturels,...
VIII. Aspects juridiques de la RSE
Aspects souveraineté
Dans les secteurs de l'énergie et de l'environnement,
ou dans d'autres secteurs de souveraineté, qui sont les
principaux concernés, la mise en œuvre de la RSE est
délicate du point de vue des enjeux de communication.
La norme Iso 26000 pourra potentiellement constituer
une grille de références à l'analyse de l'action
opérationnelle de l'entreprise comme de toute autre
organisation au-delà de l'analyse des performances
économiques, sociales et environnementales suivies
dans le cadre des indicateurs du rapport
développement durable lorsque celui-ci existe.
VIII. Aspects juridiques de la RSE
En Europe, le caractère d'économie sociale de marché
et les engagements concrets dans le développement
durable pris en particulier par l'Union européenne
indiquent une forte propension des entreprises
européennes à démontrer à l'avenir leur capacité à
élaborer une équation RSE gagnante sur le triple
performance (triple bottom line en anglais) ou triple P,
signes de leur performances en matière de "Personnes"
(volet social), Planète (volet environnemental),
et Profit (volet économique) ("People", "Planet",
« Profit » en anglais).
VIII. Aspects juridiques de la RSE
La multiplication des expériences concrètes
de RSE notamment en Europe mais
également dans le monde indique
désormais qu'il s'agit plus d'un mouvement
de fond irréversible de management
qualitatif intégré que d'un effet de mode
passager aux seuls relents médiatiques.
VIII. Aspects juridiques de la RSE
La RSE et les salariés
Béthoux, Didry et Mias (2007) mettent en évidence une autre
dimension de la responsabilité sociale des entreprises, celle
des salariés. À partir de l’analyse de « codes de conduite », ils
soulignent en effet que les salariés sont au cœur de ces codes,
soit comme destinataires, dans le cas de la référence aux
droits fondamentaux de l’OIT (1998), soit comme acteurs de
leur mise en œuvre, soit comme menace à l’égard des actifs
de l’entreprise considérés comme propriétés des actionnaires
(shareholders).
Comme destinataires, les salariés visés sont principalement
les salariés des entreprises sous-traitantes en contrat avec de
grands groupes multinationaux.
VIII. Aspects juridiques de la RSE
La RSE et les salariés
Comme acteurs de la responsabilité sociale, les salariés
visés sont les salariés de ces grandes firmes
multinationales chargés de rapporter les abus pouvant
engager la responsabilité de l’entreprise, à travers par
exemple la création de lignes téléphoniques anonymes.
Comme menaces pour l’intégrité de l’entreprise, les
salariés peuvent émettre des revendications sur la
propriété des découvertes auxquelles ils ont participé ou
encore être à l’origine de conflits d’intérêts (népotisme,
corruption).
VIII. Aspects juridiques de la RSE
Ce regard sur les codes de conduite recensés par l’OIT fait
donc apparaître la responsabilité sociale de l’entreprise sous
un jour différent, en dégageant l’intérêt des actionnaires
(shareholders) à se conformer à des principes moraux, mais
aussi en faisant apparaître l’ensemble des salariés concernés
par ces engagements de l’entreprise.
Ainsi, ces codes de conduite comme manifestation de la
responsabilité sociale de l’entreprise contribuent à définir le
champ d’action de l’entreprise à l’échelle mondiale, c’est-à-
dire la firme multinationale elle-même comme collectif de
salariés (intégrant la sous-traitance) contribuant la réalisation
de ses produits.
VIII. Aspects juridiques de la RSE
Défis clefs
Parmi les défis clefs que doit affronter la RSE :
• La règle implicite des affaires qui veut que les
cadres dirigeants s'empêchent de s'impliquer
dans une activité qui pourrait réduire les
profits.
• Pour certains, telle ou telle des parties
prenantes peut se trouver en position
dominante et privilégier ses objectifs propres.
VIII. Aspects juridiques de la RSE
Défis clefs

• Les mécanismes habituels sont prévus pour


gérer le problème essentiel des agents
économiques, telle la vision comptable, les
stocks options, l'évaluation des performances,
l'attribution de compensations liées ainsi que
tous les autres mécanismes qui visent à
accroître leur suivi aux actionnaires.
VIII. Aspects juridiques de la RSE
Pour cela, il devient évident que la démarche de RSE
peut seulement se réaliser en règle générale dans
ses volets à caractère social et environnemental,
sous réserve que cette démarche n'empêche les
profits ; d'où le slogan RSE, "doing well by doing
good" (faire bien en faisant le bien).
Cela suppose que les ressources dispensées en
matière de RSE doivent avoir un retour sur
investissement plus élevé que d'autres ressources
VIII. Aspects juridiques de la RSE
qui pourraient produire un tel rendement par
d'autres manières et qui sont d'autant de
stratégies fréquemment suivies (par exemple,
investissement en capital, productif, lobbying
en matière fiscale, sous-traitance,
externalisation off-shore, lutte contre les
mouvements syndicaux, risques réglementaire
ou de marché").
VIII. Aspects juridiques de la RSE
Les dernières études sur l'attendu des dirigeants
montrent la nécessité de bien valoriser la
démarche en démontrant le retour sur
investissement (ROI).

Avantage de la démarche

Selon le rapport Consortium Report du


Performance Group publié en 1999, les
démarches de responsabilité sociétale se
traduisent par des avantages permettant de créer
de la valeur pour les actionnaires.
VIII. Aspects juridiques de la RSE
Ces avantages peuvent se décliner suivant six effets vertueux :
• l'anticipation des contraintes et la prévention des risques
(sociaux, écologiques, juridiques, d'image) ;
• la réduction des coûts liés à la consommation de
ressources ou à la production de déchets ;
• l'innovation par l'augmentation de la qualité, du service et
de la valeur ajoutée ;
• la différenciation sur le marché et l'augmentation de la
valeur de la marque ;
• l'amélioration de la réputation et la fidélisation des
publics ;
• la performance économique et financière.
IX. RSE EN COTE D’IVOIRE
En Côte d’Ivoire, on assiste à une volonté des entreprises
de gérer les interactions entre leurs objectifs
économiques, leurs effets sur l’environnement et les
attentes de leurs différentes parties prenantes.
Stratégies RSE, liens pratiques RSE performances
économiques, Rh comme partie prenante et capital,

leviers et freins et destinataires de la stratégie RSE


IX. RSE EN COTE D’IVOIRE
Cependant, l’engagement RSE des entreprises ne peut
produire l’effet escompté que si du côté des salariés, il y a
un engagement réciproque à celui des entreprises. De
plus, les pratiques RSE des entreprises doivent rencontrer
l’assentiment des salariés pour que les objectifs des
stratégies fassent échos dans les entreprises.
Ainsi, il convient de lier la RSE pratiquée par les
entreprises à la perception des salariés quant à ces
pratiques ; il en découle la question suivante : quelles
sont les pratiques RSE qui motivent les salariés en Côte
d’Ivoire ?
IX. RSE EN COTE D’IVOIRE
Les attentes des salariés se résument en : primes
équitables, formations, développement des capacités,
les opportunités de carrières, l’entraide, les bonnes
valeurs, la solidarité, les récompenses et gratifications,
la conciliation travail-famille, l’aménagement des
tâches, la confiance, etc.
Ces différentes variables peuvent être regroupées selon
la littérature en trois types d’attentes : les attentes
économiques, les attentes de développement et les
attentes idéologiques.
IX. La RSE et la législation ivoirienne
La Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE) est
devenue une préoccupation majeure pour de
nombreuses entreprises en Côte d'Ivoire. Elle vise à
encourager les entreprises à adopter des pratiques
commerciales responsables qui prennent en compte les
aspects sociaux, environnementaux et éthiques de leurs

activités.
IX. La RSE et la législation ivoirienne
I. Le cadre législatif de la RSE en Côte d'Ivoire:
Le Code du travail:
Le Code du travail en Côte d'Ivoire contient des
dispositions relatives aux droits des travailleurs, à la santé
et à la sécurité au travail, à la non-discrimination, aux
heures de travail et aux conditions de travail.
Les entreprises doivent se conformer à ces dispositions
pour garantir le respect des droits des employés dans le
cadre de leurs pratiques RSE.
IX. La RSE et la législation ivoirienne
I. Le cadre législatif de la RSE en Côte d'Ivoire:
Le Code de l'environnement:
Le Code de l'environnement en Côte d'Ivoire fixe les
règles et les normes pour la protection de
l'environnement. Il impose aux entreprises de respecter
les réglementations relatives à la gestion des déchets, à la
pollution de l'air et de l'eau, à la préservation des
ressources naturelles et à la réduction des émissions de
gaz à effet de serre. La conformité à ces règles est un
élément clé de la RSE environnementale.
IX. La RSE et la législation ivoirienne
I. Le cadre législatif de la RSE en Côte d'Ivoire:
Le Code de commerce:
Le Code de commerce ivoirien encourage les pratiques
commerciales éthiques et justes. Il régit les relations
entre les entreprises, les fournisseurs, les clients et les
partenaires commerciaux, en mettant l'accent sur la
transparence, l'intégrité et la concurrence loyale. La
conformité à ces dispositions est importante pour une
RSE basée sur des valeurs éthiques.
IX. La RSE et la législation ivoirienne
II. Les incitations législatives pour la RSE en Côte d'Ivoire:
La Charte des entreprises en Côte d'Ivoire:
La Charte des entreprises en Côte d'Ivoire, adoptée en
2014, encourage les entreprises à intégrer la RSE dans
leurs activités. Elle promeut la mise en place de
politiques et de pratiques responsables en matière de
développement durable, de respect des droits de
l'homme, de promotion de l'emploi et de lutte contre la
corruption. Les entreprises qui adhèrent à la Charte
bénéficient d'avantages fiscaux et d'une meilleure
réputation.
IX. La RSE et la législation ivoirienne
Les mesures fiscales incitatives:
Le gouvernement ivoirien a mis en place des mesures
fiscales incitatives pour encourager les entreprises à
adopter des pratiques RSE. Cela comprend des
exonérations fiscales, des crédits d'impôt et des
avantages fiscaux pour les entreprises qui mettent en
œuvre des initiatives RSE telles que la protection de
l'environnement, la promotion de l'emploi local et le
développement des communautés.
IX. La RSE et la législation ivoirienne
III. La mise en œuvre de la RSE en Côte d'Ivoire:
La sensibilisation et la formation:
Le gouvernement ivoirien a mis en place des programmes
de sensibilisation et de formation pour encourager les
entreprises à comprendre et à intégrer la RSE dans leurs
pratiques.
Des ateliers, des a mis en place des programmes de
sensibilisation et de formation pour encourager les
entreprises à comprendre et à intégrer la RSE dans leurs
pratiques.
IX. La RSE et la législation ivoirienne
III. La mise en œuvre de la RSE en Côte d'Ivoire:
Des ateliers, des séminaires et des formations sont
organisés pour informer les entreprises sur les principes
et les bénéfices de la RSE, ainsi que sur les obligations
légales qui y sont liées.
IX. La RSE et la législation ivoirienne
III. La mise en œuvre de la RSE en Côte d'Ivoire:
La déclaration de performance extra-financière:
En conformité avec la législation ivoirienne, les grandes
entreprises sont tenues de publier une déclaration de
performance extra-financière. Cette déclaration doit
inclure des informations sur les actions et les résultats
obtenus en matière de RSE, notamment en ce qui
concerne l'environnement, les droits de l'homme, les
relations sociales et la gouvernance.
IX. La RSE et la législation ivoirienne
III. La mise en œuvre de la RSE en Côte d'Ivoire:
La collaboration entre les entreprises et les parties
prenantes:
La législation ivoirienne encourage la collaboration entre
les entreprises et les parties prenantes, y compris les
organisations de la société civile, les syndicats et les
communautés locales. Cette collaboration permet de
s'assurer que les préoccupations des parties prenantes
sont prises en compte dans les décisions et les actions
des entreprises, renforçant ainsi l'impact positif de la RSE.
IX. La RSE et la législation ivoirienne
Conclusion
La législation ivoirienne joue un rôle important dans la
promotion de la RSE en Côte d'Ivoire. Le cadre juridique,
comprenant des lois et des réglementations, définit les
attentes en matière de pratiques responsables et
éthiques des entreprises. De plus, les incitations fiscales
et les programmes de sensibilisation facilitent la mise en
œuvre de la RSE.
IX. La RSE et la législation ivoirienne
Il est essentiel que les entreprises comprennent et
respectent la législation en vigueur, tout en reconnaissant
que la RSE va au-delà des obligations légales et constitue
un engagement volontaire envers le développement
durable et le bien-être de la société. En intégrant les
principes de la RSE dans leurs activités, les entreprises
ivoiriennes peuvent contribuer à un développement
économique équitable, à la préservation de
l'environnement et à l'amélioration des conditions de vie
des communautés locales.
IX. La RSE et la législation ivoirienne
A signaler :
La Chambre de commerce européenne (Eurocham) a
rédigé, en collaboration avec plus de 45 entreprises et
associations « Cap sur la RSE », un recueil de bonnes
pratiques de Responsabilité sociétale des entreprises
(RSE) en Côte d’Ivoire. Ce recueil de 124 pages donne de
nombreux exemples de RSE mises en œuvre en Côte
d’Ivoire et propose aux entreprises des outils facilitant
l’élaboration d’une telle démarche. Rédigé dans le cadre
du projet « S’investir ensemble », initiative qui veut
surtout encourager les entrepreneurs qui hésitent encore
à prendre leur responsabilité sociétale ».
IX. La RSE et la législation ivoirienne
A signaler :
La Chambre de commerce européenne (Eurocham) a
rédigé, en collaboration avec plus de 45 entreprises et
associations « Cap sur la RSE », un recueil de bonnes
pratiques de Responsabilité sociétale des entreprises
(RSE) en Côte d’Ivoire. Ce recueil de 124 pages donne de
nombreux exemples de RSE mises en œuvre en Côte
d’Ivoire et propose aux entreprises des outils facilitant
l’élaboration d’une telle démarche. Rédigé dans le cadre
du projet « S’investir ensemble », initiative qui veut
surtout encourager les entrepreneurs qui hésitent encore
à prendre leur responsabilité sociétale ».
IX. La RSE et la législation ivoirienne
Interview DRH CFAO :
La RSE a toujours fait partie de mes attributions en tant
que DRH, encore plus depuis que je suis à CFAO. D’une
manière générale les activités concernant la RSE se sont
diversifiées, prenant de plus en plus d’ampleur dans mon
activité de DRH.
Cette situation est liée d’une part à la présence de
grandes multinationales dont les entités ivoiriennes sont
porteuses des engagements en matière de RSE, mais
aussi des entreprises nationales qui ont intégré qu’il s’agit
là d’un élément différenciant ou qui sont simplement
porteuses de valeurs citoyennes.
IX. La RSE et la législation ivoirienne
Interview DRH CFAO :
La RSE a toujours fait partie de mes attributions en tant
que DRH, encore plus depuis que je suis à CFAO. D’une
manière générale les activités concernant la RSE se sont
diversifiées, prenant de plus en plus d’ampleur dans mon
activité de DRH.
Cette situation est liée d’une part à la présence de
grandes multinationales dont les entités ivoiriennes sont
porteuses des engagements en matière de RSE, mais
aussi des entreprises nationales qui ont intégré qu’il s’agit
là d’un élément différenciant ou qui sont simplement
porteuses de valeurs citoyennes.
IX. La RSE et la législation ivoirienne
Interview DRH CFAO :
La structure très jeune de la population ivoirienne, de la
population active en particulier, leur confère des
caractéristiques identiques à ceux des autres pays,
particulièrement le besoin de donner du sens au travail.
Les entreprises en sont conscientes et multiplient les
initiatives dans ce sens.
IX. La RSE et la législation ivoirienne
Interview DRH CFAO :
Dans ma fonction de DRH, je suis en charge de décliner la
politique RSE de ma compagnie qui s’articule autour de la
santé, l’éduction et l’environnement.
Des actions sont menées dans chacun de ces domaines,
nous avons ainsi réhabilité une école maternelle, nous
faisons des dons aux orphelinats, nous organisons des
arbres de Noël, nous organisons le traitement des
déchets et soutenons l’activité des petits producteurs et
des femmes.
IX. La RSE et la législation ivoirienne
Interview DRH CFAO :
L’aide à l’insertion professionnelle des jeunes constitue
un axe important de notre programme RSE. Si les
principales orientations de la RSE sont définies par le
groupe, l’initiative et l’opportunité des actions à mener
sont appréciées au niveau de notre filiale.
A titre personnel, les activités RSE ont toujours constitué
une part de mes activités en RH, j’ai travaillé sur de
grands programmes de lutte contre le VIH au plus fort de
la lutte contre cette maladie, l’aide à la scolarisation, la
pratique du sport…, dans les différentes entreprises où
j’ai exercé.
MERCI POUR VOTRE
ATTENTION

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