VHG1E11 Démographie et enjeux contemporains CM

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VHG1E11 : DEMOGRAPHIE ET ENJEUX COMTEMPORAINS (CM)

Date de contrôle : mercredi 13 octobre et le mercredi 10 novembre

Chapitre 1 : Le peuplement de l’espace terrestre


1. La répartition de la population mondiale
2. De la relativité des conditions physiques
3. De la relativité du potentiel physiques
4. L’histoire des sociétés et la mise en valeur de l’espace
Chapitre 2 : Démo-géographie
1. Natalité et fécondité
2. Mortalité
3. La croissance démographique
Chapitre 3 : Géographie de la santé

CHAPITRE 1
Introduction :
Lakoutsk, la ville la plus froide du monde en Russie, Sibérie. En moyenne, il fait
environ -25° en Janvier. La population de Lakoutsk à bcp augmenter entre les
années 1970 et 2017 (la popu a été multiplié par 3) : en 1970 il y avait 107 000
habitants et en 2017, 307 000 habitants. Les mines de diamant ont attiré la
convoitise de bcp de famille ce qui explique l’augmentation de popu. Vivre dans
cette ville nécessite des adaptations à cause du froid.
La Paz, la capitale la plus « haute » du monde (Bolivie). La ville s’étend jusqu’à
4000m d’altitude. La montagne est une sorte de refuge, elle permet de mettre
en place une diversité de culture vivrière. De plus les températures ne sont pas
trop élevées.
Le paysage de la plaine de la Beauce (le bassin parisien). Etendu de champs de
céréales avec quelques villages et quelques fermes. L’intérêt éco est plus
important dans ce genre de paysage grâce au condition naturelle.
Les foyers de peuplements : le métro de Tokyo en est un exemple, une très
grande densité de population dans un petit espace (bcp d’habitant au m 2).
Éléments introductifs :
 Le peuplement de l’espace terrestre : une problématique ancienne et
complexe (la géographie de Strabon)
Une question centrale : « L’étude de la densité de population et de ses
causes entraine tous les engrenages de l’explication géographique »
S’intéresse aux causes + conséquences des disparités de peuplement
(comment nourrir, loger, soigner et donner du travail au monde)
Les printemps arabes ont permis une remise en question chez les hommes.
Le peuplement : les significations : -processus par lequel un groupe humain
s’implante dans un nouveau territoire (ex de la conquête de l’Ouest, la
conquête de l’Amazonie aujourd’hui).
- Formes d’occupation de l’espace par
une popu à un moment donné. Référence à l’espace (forme d’occupations)
MAIS une question se pose : quels habitants faut-il dénombrer et en quels
lieux ?
 Habituellement, ce sont les habitants au lieu de résidence (informations
fournies par les Etats, les organisations internationales, etc.)
 Mais la mobilité croissance des individus pose problème : les étudiants, les
touristes, les réfugiés, les déplacements domicile/travail, etc.

Morzine : 3000 habitants à l’année, 42 000 l’hiver. Station de sport d’hiver. En


hiver sa popu se multiplie par 15.
 De plus en plus, la répartition spatiale des hommes varie au cours de la
journée, de la semaine, de l’année.
 Un écart de plus en plus grand entre le nombre de personnes qui habitent
au lieu et le nombre de ceux qui habitent un lieu

 Des distorsions d’informations importantes


 Le cas de la Chine : sous-estimation de sa population urbaine car elle ne
comptait pas dans sa popu urbaine les 250 millions d’habitants d’ouvriers-
paysans (les min gangs) qui ont joué un rôle important dans l’industrialisation
du pays (Hukou urbain/ rural).
 Comment prendre en compte le multirésidentialité de l’habiter multi local ?
 Quelle différence aujourd’hui entre résidence principale et secondaire ?
 Pour des raisons professionnelles, on assiste à une complexification
résidentielle (travail partiellement à domicile, voir télétravail)
 Mais aussi pour des raisons familiales (couples séparés, enfants en garde
alternée, famille recomposée)
 Mais ces questions de recensement se sont toujours posées ?
 Le cas des peuples nomades et semi-nomades ? Des migrations saisonnières
liées aux travaux agricoles ?

Une autre question se pose : à quelle échelle analyser la distribution spatiale


de la population ?
Les lieux d’habitat forment des agrégats de dimensions variables

En France, la population est concentrée près des frontières.


La source principale pour appréhender la répartition mondiale : les
recensements. Ces recensements posent au moins 2 types de difficultés : il faut
distinguer la répartition de fait (personnes présentes sur le territoire considéré
au moment du recensements) et la popu de droit (personnes qui résident
habituellement).
Utilisation du maillage administratif existant pour collecter l’info : or ce
maillage n’a pas la même logique et surtout le même degré de finesses d’un
pays à l’autre. + de 35 000 communes en FR, seulement 4 000 en Allemagne et
238 au Royaume Uni !
De même, au sein d’un même pays, des endroits avec des maillages de finesse
très différente (surtout des pays très étendus)
Que faire quand il n’y aura pas de recensement ? quand il n’est pas assez
récent ou fiable ?
On a alors soit recours à des enquêtes de terrain (coût élevé, pas toujours
possibles) soit, recours à des images satellites permettant d’identifier et de
dénombrer des lieux habitat pour se tirer une estimation de la popu (ratio
d’occupation).
Tous actes de recensement est un acte politique et n’est pas « au-dessus de
tout soupçon », surtout pour ce qui est de la prise en compte des minorités
Birmanie : des millions de Rohingyas échappent au recensement (conflit
ethnique), ils n’ont pas été autorisé à s’identifier à leur ethnie, ils ne sont pas
reconnus par le gouvernement. Pays marqué par l’émigration.
Au Liban les populations sont inscrites sur les listes électorales selon leur
confession. Pas de recensement depuis 1932. Et en Afghanistan, pas de
recensement depuis 1990 à cause des guerres, conflits.

LE PROBLEME de l’indicateur de densité de popu. Se caractérise par un double


problème (technique et idéologie). Sur le plan technique, la densité de popu
n’a de sens que si l’on a affaires à une certaine homogénéité du peuplement
l’unité spéciale considéré (ex de l’Egypte), en Fr la densité de popu est de 116
habitants au m2 = nécessite une homogénéité. Sur le plan idéologique, la
densité de population est un descripteur de présence humaine qui n’a pas de
valeur explicative, de forte ou faible densité de popu peuvent correspondent à
des situations très différents.
 La densité de popu n’est donc pas une mesure de l’officialité de la société et
de son organisation productive.
La densité n’est pas non plus une mesure de peuplement.
Surpeuplement : quand la quantité de popu excède la capacité des ressources
disponibles sur le territoire à subvenir aux besoins élémentaires (se nourrir, se
loger, se soigner, etc.) de cette population. Le surpeuplement a un lien entre
popu et ressources. Des pays sont plus consommateur que d’autres (ex de pays
arabes, Arabie saoudite, qui consomment énormément de ressources)
Ne pas tomber dans le catastrophisme, voire la théorie du complot.

I. La répartition de la population mondiale


Engager une véritable démarche géographique : analyser-expliquer-
généraliser- le niveau géographique. Nécessite des connaissances (avoir une
culture géographique)
Où sont les hommes sur Terre et combien sommes-nous ?
> 2021 : 7.8 milliards 1999 : 6 milliards
Croissance extrêmement rapide :
4 enfants naissent, 2 personnes meurent  la Terre gagne 2 habitants, soit
+200 000/jour et + 75 millions/an
 Une croissance de +1,2%/an (1999-2011). À ce rythme, la population double
en 80 ans. La moyenne d’enfant par femme est de 2,1%.

Une densité globale faible, la Terre est-elle peu peuplée ?


Aujourd’hui, 7,8 milliards d’habitants environ
153 millions de km2 de terres émergées (sur une surface de 513 millions de
km2) soit 29%. Donc il y a plus de mer que de terre.
Densité moyenne : environ 50 hab/km2 (sans l’Antarctique).  Densité plutôt
faible.
Les pays où la densité de popu est très haute sont des micro-états (ex :
Monaco, Vatican, Gibraltar…) et les densités les plus faible sont marqué par des
contrainte physique forte (ex du Groenland avec 60 000 habitants mais aussi la
Mongolie, l’Australie…)
L’inde et la Chine sont les pays les + peuplés du monde.
- 1er : Chine (en déclin)
- 2eme : Inde
- 3eme : USA
- 4eme : Indonésie
- 5eme : Brésil
Une répartition spatiale inégale : la popu du monde avec une maille infra
étatique.
La densité varie en fonction de la taille du pays.
Le rôle de la maille dans le traitement de l’information. Par Exemple, en Egypte
85% de la popu habite sur 10% du territoire (très proche du Nil) car le pays est
majoritairement constitué de désert.
La densité aux USA : Wyoming : 2 hab/km2. C’est l’Etat le – peuplé du pays
(environ 500 000 habitants)
New jersey : 460 hab/km2, un des Etat les plus peuplé du
pays.
L’Homme a tendance à se concentrer, se regrouper ce qui crée des espaces de
fort peuplement. La population est plus concentrée au nord qu’au Sud. 45% de
la popu mondiale est entre 20° et 40° Nord. Donc la répartition spatiale est
inégale.
La répartition par longitude nous montre la forte population de l’Asie
notamment avec l’Inde et la Chine. En effet, il y a une forte concentration entre
60°E et 120°E.
Les populations et les activités se concentrent sur les littoraux (littoralisation).
Les constantes majeures : ancien et nouveau monde. L’Asie comporte 60.5% de
la popu mondiale, l’Afrique 14%, l’Europe 11.3%, l’Amérique du Nord 6.5%e et
Amérique latine 5.1%
Les zones de forte densité : Europe (580 Million d’habitants), l’Asie orientale
(Japon, les 2 Corées, …) (1.5 Milliards d’habitants) et l’Eurasie (Inde, etc.) (1.8
Milliards).
Il est difficile de trouver un endroit où l’homme n’est pas présent.
Opposition monde plein/monde vide
La forêt équatoriale au Congo : la forêt n’est pas encore « attaquée » par
l’activité humaine (déforestation, route, tourisme)
Inde : énorme foule de personne, train surchargé, plage noire de monde, …
La chine est divisée en 2 : Chine urbaine (à l’est sur le littoral) et une Chine bcp
moins peuplé à l’ouest (Tibet et Ouïgour). Pareil pour L’inde (popu concentré
dans la vallée du Gange dans le nord avec plus de 700 hab/km2.
La densité de popu en Asie du Sud-Est (Laos, Cambodge, Birmanie) : Il y a une
majorité de population rurale mais il y a une migration vers les villes et donc un
déclin de la population rurale (urbanisation).
L’Europe : Foyers de forte population
L’Europe est très urbanisée. On remarque une dorsale européenne qui débute
de l’Angleterre, passant par la Belgique et l’Allemagne se terminant en Italie
centrale. Une autre dorsale un peu moins connue débute de l’Angleterre,
traverse les Pays-Bas, l’Allemagne, L’Autriche jusqu’en Ukraine. La France
échappe à ces dorsales.

Les foyers de peuplement secondaires : 5 au totale


- Les USA (à l’Est New York) 160M
-En Amérique latine (Sao Paulo, rio, Buenos aires) 115M
-En Afrique (Sénégal, Cameroun, Nigeria = en croissance démographique) 230M
- Le proche et Moyen Orient (Liban, Irac, …) 136 M
- Indonésie 220M
Les noyaux de peuplements : Californie, Maghreb, proche Orient, …
Les grands vide (étendu vaste avec une très faible densité de population) :
Afrique (Sahara), Australie, Alaska et Canada, Sibérie, Groenland, Amazonie,
montagne, Antarctique.

 Les Grands vides correspondent aux zones où il fait froid (agriculture non
productive), l’homme a bcp de difficulté à vivre continuellement dans le froid.
Dans ces zones on y trouve des populations nomades. (Sibérie, Groenland,
Canada/Alaska)
 Il y a aussi des zones arides (désert du Sahara, Californie, Australie ?) mais
les densités de popu dans les zones arides sont plus élevée que dans les zones
où il fait froid. Dans les régions arides les popu s’installe proche des oasis, des
fleuves (ex de l’Egypte avec le Nil).
Les Grands vides intègrent aussi les déserts verts comme l’Amazonie,
certaines îles. Ce sont les derniers espaces où l’hommes n’a pas encore conquit
le territoire (ce sont les derniers espaces de conquête humaine).
 Il y a également les déserts d’altitudes (ou la montagne). Il faut prendre en
compte bcp de critère : présence de vallée ou non, le dénivelé, etc. Ex de la
chaîne de l’Himalaya. Les conditions territoriales font que la mise en place de
l’agriculture est très complexe.

Les limites de l’Œkoumène au 21e siècle : une question de moyen


Partie habitable de la surface terrestre.
Pour les géographes, le terme désigne l’espace de vie des hommes à la surface
de la planète, l’ensemble des espaces terrestres habités par l’humanité. Les
limites de l’Œkoumène font référence aux espaces interdisant l’occupation
permanente, comme le continent antarctique.
L’exemple de Thulé : des points stratégiques
Les américains ont installés une base militaire au Groenland au milieu de nul-
part à la fin de la Guerre Froide. Le Groenland a un atout stratégique, il crée un
lien entre l’Europe et L’Amérique.
L’exemple de Norilsk : l’accès à des ressources
C’est une ville de 100 000 habitants la + septentrionale (=région située au
Nord). On y retrouve des ressources en Nickel, cuivre et palladium.
 L’exemple de L’antarctique : des bases scientifiques
L’antarctique a un intérêt scientifique car il y a très peu de population et donc
peu de pollutions. L’antarctique est protégé par un traité qui rend ce continent
pacifique qui permet d’aller puiser les ressources présentes. Des bases de
plusieurs pays y sont installé dans le but scientifique et de trouver de nouvelles
ressources.
 L’exemple de Rio Branco : L’Eldorado forestier
La déforestation a lieu car il faut de vaste superficie pour l’élevage, la culture
sur brulis et la plantation de soja (nourrir le bétail)
L’exemple de la baie de Tokyo : La conquête de nouveaux espaces
artificielles
Construction de bâtiments sur l’eaux

 En mobilisant des moyens considérables (technologiques et


financières) l’homme est capable d’occuper des espaces
« hostiles » et d’étendre l’œkoumène.
 Au 21e siècle, seule la partie liquide de la terre est encore quasi
hors de portée de l’homme. Les autres espaces peuvent être
occupés mais à des coûts parfois à la limite du supportable (repli
sur Norilsk après la chute du l’Union soviétique, récent repli de
l’agriculture australienne dans les zones les plus sèches, …).

Aujourd’hui le dérèglement climatique a permis la fonte des glaces et donc la


création de nouvelle route maritime et l’apparition de nouvelles ressources. Il y
a une prolifération des gisements de gaz et de pétrole.

II. De la relativité des conditions physiques


1. La contrainte climatique
Le climat va surtout agir comme facteur limitant le peuplement de certains
espaces
Chacun des facteurs climatiques ne devient que progressivement limitant pour
l’Homme : limite floue
L’Homme possède un forte capacité d’adaptation contrairement à d’autres
espèces animales
Les pressions exercées sur certains groupes humains ont pu amener des
sociétés a survivre dans des conditions à priori inimaginables, difficiles.

Les Grands vides : les déserts « blancs »


 Le froid
Essentiellement aux hautes latitudes et agit surtout de façon indirecte : A une
certaine altitude, plus de cycle végétal possible d’où l’impossibilité de
l’agriculture et seul les éleveurs/chasseurs peuvent subsister.
Difficulté de développer des infrastructures de transports sur sol gelés
(Raspoutitsa) ce qui implique des coûts de dvlpmt très élevés
Difficultés physiologiques et sociales (manque d’ensoleillement, nuit polaire, …)
2M d’habitants (0.02%) au-delà du 65° parallèle Nord pour 10% de la surface
terrestre.
Le permafrost pose problème car
En Scandinavie (Norvège, Suède, Finlande), le peuplement se littoralise car le
climat est tempéré (la température se réchauffe grâce au courant marins)
Les Grands vides : les désert « secs »
 L’aride
Pluies rares et évapotranspiration intense
Le manque d’eau rend difficiles voire impossible l’agriculture.
Des milieux globalement plus peuplés que les déserts blancs grâce à la
présence d’eau sous forme ponctuelle (oasis) ou linéaire (fleuve exogène =
prend sa source dans un autre pays et traverse le territoire)
Il faut distinguer les déserts secs et chauds (Sahara) des déserts secs, chauds en
été et froids en hiver où les conditions sont encore moins favorables (désert de
Gobi : -40°C en hiver et +45°c en été)
Les Grands vides : les désert « verts »
 La chaleur humide
Pas aussi contraignante que l’aridité et le froid
Des zones presque vides (bassin amazonien, bassin du Congo) et d’autres très
fortement peuplées (Ile de Java en Indonésie, 1000hab/km 2) : extrême
variabilité des situations.
Dvlpmt de maladies parasitaires pouvant limiter le peuplement. Des maladies
liées à la chaleur et l’humidité (le paludisme, la trypanosomiase = moustiques).
Ces maladies touchent essentiellement les popu rurales.
Derniers espaces de la conquête humaine. Aujourd’hui, les déserts « verts »
sont de - en - vert. On déforeste pour construire des routes, de nouveaux
espaces pour les plantations.
Les Grands vides : les déserts « d’altitude »
 Le relief
Non favorable à l’implantation humaine
Le relief (la pente) complique la culture des sols : frein à l’implantation
humaines
Altitude : effets physiologiques
-Perte de 0,6°C/100m
-Raréfaction de l’oxygène
A l’échelle mondiale, 60% de la popu vit en dessous de 200m d’altitude et 80%
en dessous de 500m.
Le plateau du Tibet en Chine et l’Himalaya sont très peu peuplés.

III. De la relativité du potentiel physique


Le froid, de nouveaux potentiels ? = le tourisme. Exemple de la Laponie
L’aridité, de nouveaux potentiels ? =
La chaleur humide, de nouveaux potentiels ? = Singapour, bientôt la 1ere
métropole mondiale.
 Le relief peut aussi être favorable à l’implantation humaine : Son rôle est
surtout négatif pour les hautes et moyennes altitude mais il est plus
favorable dans le monde tropical (Afrique, Amérique du Sud) grâce :
 L’étagements des cultures
 A la diminution des températures (gradient thermique : plus on monte en
altitude plus on perd des degrés)
 Réduction des maladies tropicales
 Précipitation dans les zones sèches (ascendance orographique)
Le relief a également favorisé l’implantation de popu persécutées (montagne
refuges).
La Bolivie : la popu est + concentré vers la chaine de montagnes.

Les réseaux hydrographiques, un rôle favorable :


Rôle favorable à l’implantation de l’Homme
Qualité des sols
Facilité d’accès à l’eau (agriculture industrie, habitat)
Axes majeurs de communication
Des zones à risques (inondations) :  en 1970, 300 000 morts au Bangladesh.
Exemple : En France, on retrouve des fortes densités de population autour des
fleuves (Seine, Rhône, Loire et Garonne)

Une population littorale :


Rôle favorable à l’implantation de l’Homme
Cadre de vie, climat + doux qu’à l’intérieur
Rôle d’interface avec le reste du monde : croissance éco
Des zones à risque (tempêtes, ouragan, cyclones, tsunami)
2005 : Katrina (Nouvelle-Orléans, USA)
2011 : Tsunami (Sendai, Japon)
2012 : Sandy : (New York, USA)

Les mégapoles (Grandes villes mondiale sont toujours sur le littoral a part Paris
et Moscou)
Dynamiques complémentaires : Exemple de la Grande Motte (Hérault) pour le
tourisme.
Les sols, un rôle favorable
Les sols fertiles ont généralement favorisé l’implantation humaine (plaine
d’Ukraine)
L’agriculture y est facilitée, les rendements sont plus importants
Même lorsque le risque est grand (activité volcanique par ex), de nombreux

Exemple du Kenya (Afrique de l’Est) : Il y a une très forte inégalité de


peuplement. Le Kenya compte 50 millions d’habitant pour une densité de
45Hab/Km2 (densité moyenne). Le relief va jouer un rôle de déclencheur des
faits ayant des conséquences sur le peuplement. La population est dense dans
les altitudes élevées, sur le littoral (Lac Victoria). Le relief et l’eau amène à des
inégalités de densité de population.

IV. L’histoire des sociétés et la mise en valeur de l’espace


1. Un système d’accumulation
L’ancienneté de l’occupation
Il y a 2000 ans, la Terre comptait environ 100 Millions d’habitants. La
population est majoritairement située en Europe, en Eurasie et en Asie
Orientale.
En 1500, la popu a bcp augmenté et on observe une augmentation de la popu
en Europe, en Eurasie et en Asie Orientale. On observe également que des
popu ont diminué (exemple de la Mésopotamie) alors que d’autres ont
augmenté : Les populations du croissant Fertile se sont déplacées jusqu’en
Europe et en Eurasie.
En 1600, la concentration en Inde continue et d’autre région ont diminué en
population : L’Amérique du Sud à cause de la période de conquête. L’Europe,
l’Asie Orientale et l’Eurasie continue à augmenter.
En 1800, l’Amérique du Sud est encore faiblement peuplée. L’Europe a
progressée vers l’Est. La popu en Afrique de l’Ouest a augmenté en raison du
trafic des esclaves (Commerce triangulaire)
Les 3 plus grands foyers de peuplements dans le monde (Europe, Asie
Orientale et l’Eurasie) d’aujourd’hui ne datent pas d’hier. Plus l’implantation
est ancienne, plus le temps aura permis à la popu de se multiplier. Les sociétés
humaines ont besoin de temps pour se développer.
Répartition de la population par continent :
200 1750 2000
Afrique 10.4% 9.1% 10.1%
Amérique 2.6% 2.2% 13.9%
Asie 67.7% 68.9% 60.3%
Europe 18.8% 19.5% 15.3%
Océanie 0.5% 0.3% 0.5%

Des cycles d’accumulation


Un système d’accumulation : La riziculture (boucle rétrospective)
Forte productivité  Forte population  Innovations  Force de travail 
Agriculture irriguée  Forte productivité
Dans le Croissant Fertile, il y a 1 hab/Km 2 lorsque l’homme était
chasseur/Cueilleur. Ensuite 5hab/Km2 avec les progrès (élevage). Puis
50hab/km2 (début de l’irrigation). Les interactions engendrées entre les
individus vont amener des innovations. Les hausse de densité de popu sont à la
fois la conséquence de l’innovation mais aussi un facteur de l’innovation.

2. La dynamique spatiale des Hommes


La diffusion de l’espèce
Il y a 1 Millions d’années, il y avait 100 000 hommes et il y a 2000 ans il y avait
100 Millions. Pendant longtemps la popu était réduite avec une faible capacité
a s’installer dans des lieux où le climat est hostile + faible maitrise de l’espace
maritime = mouvement de popu restreint.
Prédation
Agriculture et domestication. La production alimentaire va considérablement
augmenter
Révolution industrielle en Europe au XVIIIème siècle
La diffusion de l’espèce se fait à la préhistoire car l’Homme a besoin de se
déplacer pour chasser et cueillir.
Les progrès techniques
Les progrès vont engendrés une augmentation de la population et leur
déplacement. La popu est passée à 100 Millions d’habitant (popu x10)
(Néolithique). Il y a eu des progrès sur le stockage des denrées. Des systèmes
agricoles (intensif et extensif) différent selon les différentes parties du monde.
En Eurasie la pratique agricole est intensive (forte productivité) ce qui
engendre de forte densité de popu. L’agriculture extensif se développe en
Afrique centrale. Des popu vont fortement augmenter (Eurasie) alors que
d’autres non (Afrique).
Une redistribution de la population
Les progrès techniques déclenchent une croissance démographique. La
conquête européenne (fin 15ème – début 16ème) va s’amorcer une
européanisation du monde avec notamment « l’exportation de langue et de
religion ». La conquête se fit de manière progresse avec les méthodes de
navigation de l’époque, les découvertes vont se faire progressivement. Les
améliorations en termes de navigation vont aboutirent à des découvertes plus
lointaines (Christophe Colomb, Magellan, Amerigo) (fin 16ème - début 17ème).
Choc microbien : Il y a eu une forte diminution des popu indigènes (notamment
a cause des conflits) mais ce qui à apporter le plus de mort sont les maladies :
les colons ont amené avec eu des maladies comme la variole par exemple. La
cohabitation avec les animaux à diffuser des maladies en Europe (résistance
des européens mais pas des indiens) Il y a des maladies qui se sont donc
mondialisé : exemple de la syphilis (maladies propager par les indigènes).
Traité de Tordesillas a eu des grandes conséquences, il a changé le destin des
territoires d’Amérique, c’est le 1er partage du monde. Ce traité a mis à l’écart
les Français, Anglais, Hollandais. Le traité de Tordesillas a partagé le Nouveau
Monde entre les 2 plus grandes puissances coloniales européennes : le Portugal
et l’Espagne. Les autres puissances maritimes européennes (Fr, Angleterre,
Pays-Bas) n’ont pas le choix d’avoir recours à la piraterie et la contrebande.
Le commerces triangulaires (aussi appelé commerce exclusif) impose le
contrôle des océans. 40 millions d’esclaves ont été déplacés. D’un point de vue
démographie, le commerce triangulaire à déplacé des populations dans d’autre
territoire = brassage de popu, mixité de
population. Par exemple, au Brésil, il y a une
mélange d’européens, d’Africains, d’Indiens. Une
hiérarchie va se créer : les blancs (européens)
tout en haut de l’échelle et les noir (Africains)
tout en bas.

Le 16ème marque le début de la mondialisation.

Le rôle de l’histoire : 3 phases


 Diffusion
 Condensations
 Redistribution
Diffusion et situation géographique
L’apparition des innovations
Les innovations traversent l’histoire de l’homme.
Les éléments de l’innovation :
 Facteur d’acceptation : la popu doit y voir un intérêt, un avantage
économique. Le prestige social (élite au sein de la société) comme le
téléphone portable dans les années 90 qui distinguait les gens entre eux.
La compatibilité avec les intérêts acquis (les sociétés ont pris une
habitude avec le temps). Facilité a comparé les avantages de
l’innovations (si c’est trop compliquer, l’homme ne va pas l’intégrer à la
société.
 L’organisation de la société : plus l’innovation est élevée, plus elle va
pouvoir se diffuser facilement. Niveau de formation, gout du risque,
système religieux, espérance de vie
 Des facteurs ambivalents : les guerres, le climat
Des processus de l’innovation
 Nécessité d’un processus cumulatif
 La copie : nécessité d’une interaction (ex : l’écriture)
INNOVATIONS

Bagdad à été une cité importante et une ville les plus dynamique du monde.
Une position centrale : les routes passaient par Bagdad pour maximiser les
échanges. Le fait qu’elle soit idéalement positionné lui donne des risques :
convoitise pouvant apporter des conflits et des risques d’invasion. La situation
géographique est importante.
La révolution néolithique et l’avantage eurasiatique
Ces 5 éléments vont aboutir à la révolution Néolithique :
 Moindre disponibilité du gibier
 Présence de plantes sauvages (facilement « domesticables)
 Techniques de stockage. Apparition progressive vers -10 000 avant notre
ère, stockage de céréales.
 Densité démographique. Progression des densités de popu Cette
croissance pousse à innover pour nourrir cette popu grandissante.
 Une lutte inégale : entre-les chasseurs/cueilleurs (=nomades) et les
agricultures (plus nombreux car mieux nourris).
Les 1ers foyers agricole (popu installer qui mettent en œuvre un système de
production agricole qui tournent autour de certaine denrées alimentaires) : le
croissant fertile. L’agriculture du blé pour l’élevage.
Vers 7500 avant notre ère, la Chine mise sur le millet (graminées) mais aussi sur
le riz et le cochon.
En Amérique centrale, il y a de production agricole qui tourne autour du mais,
des haricots et des courges.
Vers 3500 avant notre ère, élément de base : la pomme de terre.
Vers 2500 avant notre ère, le Tournesol en Amérique du Nord.
Le croissant Fertile :
Climat méditerranéen
Plantes sauvages de qualité
Diversité des espèces végétales
Plantes hermaphrodites
Richesse en grand mammifères (chèvres, moutons, bovins)
Conditions favorables pour l’agriculture et sa diffusion.

A partir des foyers émetteurs, il y a des diffusions des différentes agricultures.


Le plus grand foyer émetteur est le croissant fertile.
Les climats différents et les barrières naturelle empêche la diffusion du Nord au
Sud. La diffusion est plus simple d’Est ou Ouest/ Ouest en Est. L’axe Est-Ouest
va faciliter la propagation des espaces animales et végétales. En conséquence
cela créer des sociétés organisées avec des chefs, gouvernements. Tout ceci va
faciliter l’innovations et sa diffusion. Cependant, il aura des diffusions de
maladies et d’épidémies
= L’axe Est-Ouest a favorisé la croissance et la diffusion des innovations. Il a
enclenché, poussé l’homme a évolué/ innover.
CHAPITRE 2
Objectifs du cours :
 Décrire et expliquer les disparités spatiales des phénomènes
démographiques.
 Approche systémique et multi-échelle (dans le temps et l’espace)
-outils d’analyse (concepts/indicateurs)
-facteurs géographiques
-facteurs éco, sociaux, politiques, culturels
-processus

Introductions :
 La statique démographique, à manipuler avec prudence
-données basées sur estimations :
Exemple = estimations basées sur une vision stéréotypée des popu.
Exemple = recensements biaisés par les enjeux politiques et financiers.
 La caisse à outils du démographe
-Analyse transversale ou analyse du moment :
Exemple = la fécondité en Fr en 2016)
-Analyse longitudinale ou analyse par « cohorte » :
Exemple = fécondité dans la génération féminine née en 1950 en Fr

I. Natalité et Fécondité
1. Natalité, Fécondité et nuptialité
Taux brut de natalité :
'
nombre de naissance vivantes au cours de l année n
' X 100
Effectif de popu sur l année considérée
Mauvais indicateur de comportement (mesure mal la propension des femmes à
avoir des enfants)
Fertilité : aptitude/capacité biologique à avoir des enfants =>Notion théorique
Fécondité : fertilité effectivement réalisée => Notion concrète
Taux global de fécondité générale :
'
nombre de naissance vivante au cours de l année n
' X1000
¿ Effectif des femmes de 15 à 49 ans sur l année considérée

Mais, Probabilité d’avoir des enfants à chaque âge de sa vie est très variable
Taux de fécondité par âge :
' '
Nombre de naissance issues de mères d âge A au cours de l année n
' ' X1000
Effectid des femmes d âgeA sur l annéeconsidérée

En Fr, en 1997, le taux de fécondité le plus haut est de 14.3 à l’âge de 27/28
ans. Et en 2007, le taux de fécondité le plus haut est de 14.9 à l’âge de 30ans.
Donc la fécondité des françaises à augmentées.
Indice conjoncturel de fécondité (ICF) :
' '
Nombre de naissances issues demères d âge A au cours de l année n
' '
Effectif des femmes d âge A sur l annéeconsidérée n

 Sommes de l’ensemble des taux de fécondité par âge exprimés pour une
femme (de 15 à 49 ans).
La descendance finale : nombre réel d’enfants mis au monde par une
génération de femmes (=> analyse longitudinale).
Taux brut de nuptialité :
'
Nombre de mariages au cours de l année n
' X1000
Effectif de popu sur l année considérée

Intensié
Calendrier (le parcours de vie des couples)
Il y a une baisse du nombre du mariage entre la sortie de la 2GM et
aujourd’hui : En 1945 il y a eu 516 000 mariages (taux de nuptialité de 12.8) et
en 2009 il y a eu 250 000 mariages (taux de nuptialité de 4.0).
C’est en France que le taux de divorce est le plus haut au monde. Mais un pays
se caractérise par des mariages de courtes durées : le Qatar, avec une moyenne
de 5.5 ans.
Age moyen au 1er mariage (France) :
 1972 : 24 ans pour les hommes et 22 ans pour les femmes.
 2012 : 32 ans pour les hommes et 30 ans pour les femmes.
 2018 : 33 ans pour les hommes et 31 ans pour les femmes.
En France, la part des enfants née hors mariage augmente fortement.

2. D’importantes disparités spatiales à l’échelle mondiale et régionale


Fécondité « naturelle » / contrôle des naissances
La faibles éducation, l’absence de contraceptif joue un rôle sur la fécondité
naturelle.
Taux de natalité : 8‰ (Japon, Taiwan, Allemagne) à 48‰ (Niger, Zambie)
ICF : 1 enfant par femme à Taiwan et 7 au Niger.
En Afrique Sub-saharienne, la fécondité est encore importante. Donc la
croissance démographie n’est pas égal (pas la même intensité) partout mais
elle est plus importante dans les pays d’Afrique (pays pauvres). L’accès à l’eau,
la scolarisation y jouent un rôle important dans la croissance démographique.
La religion y joue un rôle. Le facteur religieux impact la fécondité notamment
en Iran et Turquie par exemple.
Evolution de la fécondité dans le monde :
 18ème siècle, fécondité liée aux pratiques sociales et états sanitaires (peu
de contraception). A cette époque, la mortalité infantile est importante
et donc pour avec une génération, les couples font bcp d’enfants.
 Maitrise de la fécondité : France (fin du 18e s.) ; Europe (19e-20e) : monde
(1970) ; Afrique subsaharienne et pays musulmans (2000).
Quelques chiffres :
- 1950, 100 Millions de naissances annuelle dans le monde (dont 80%
proviennent du Tiers Monde).
- 2011, 140 millions de naissances annuelle et 147 millions en 2017.
- Entre 1950 et 2011 (en 60 ans), le taux brut de natalité est passé de 43‰ à
19‰.
-2000 : tous les continents sont marqués par une diminution de la natalité et de
la fécondité (fin de l’exception africaine).
- Baisse de la natalité : il a fallu seulement 30 ans aux pays en dvlpmt pour
réaliser ce que l’Europe à fait en 2 siècles.
Evolution de la natalité en Europe
- Natalité : Effondrement entre fin XIXe (50‰) et aujourd’hui (8-12‰)
- Europe du Nord-Ouest (autour de 1900)
- Europe centrale (années 20) En Europe des logique interne
- Europe du Sud (années 30) font que les différences sont
singulières au sein de ce bloque
- Europe de l’Est (années 30-40) européens.
- Episode du « Baby-Boom »
- Europe de l’Ouest et du Nord = reprise de la natalité (années 50 et 60) puis
Europe du Sud (années 60 et 70)
- Europe orientale = Décroissance régulière

19e siècle : Avortement = crime mais la loi n’est pas appliquée sévèrement
(baisse de la fécondité = croissance démographique très faible)
30 Juillet 1920 : Loi interdisant toute publicité ou vente de produits
contraceptifs et fait de l’avortement un délit
1967 : loi Neuwirth légalise la contraception.
1970 : loi sur l’avortement de moins en moins appliquée (518 condamnations
en 1971, 288 en 1972)
1974 : le gouvernement n’entreprend plus de poursuite vis-à-vis des femmes
qui ont avortés.
1975 : loi Veil
2001 : allongement du délai légal de l’IVG (10-12 semaines)
 Aujourd’hui, 75% des femmes utilisent la contraception contre 8% en 1970.
3. Les déterminants de la fécondité : un système complexe d’éléments en
interaction
Approche systémique :
-Facteurs : géographiques, sociales, économies, politiques, culture et religieux,
démographies. Tous les facteurs sont en lien avec les autres. Par exemple
l’alphabétisation va jouer un rôle sur l’économie.
-Relations
-Boucles de rétroaction : positif ou négatif. Par exemple, en Afrique du Sud,
cette boucle est négative : le dvlpmt éco ne permet pas de réduire l’épidémie
de Sida, empêchant le dvlpmt du pays.
La dimension sociale :
 Le taux d’alphabétisation.
Instruction des femmes (contraception, intégration). Les femmes sont plus
informées et leur intégration au monde tu travail est plus simple.
Activité personnelle : taux d’activité des femmes engendre une baisse de la
fécondité. Le taux d’activité des femmes dépend si l’activité est partielle ou à
100% et cela joue sur la fécondité.
Plus les femmes sont scolarisées, plus la fécondité est faible. L’alphabétisation
est un élément explicatif universel. L’alphabétisation joue un rôle notoire.
En France, les femmes sans diplômes ont plus d’enfants que les femmes avec
un baccalauréat : environ 2.4 enfants pour les femmes sans diplômes et
environ 1.8 enfants pour une femmes avec des études supérieur. Mais les
femmes sans diplôme sont relativement peu nombreuses.
Plus les femmes ont un niveau d’étude élevé, plus l’âge moyen à
l’accouchement augmente.
 Développement sanitaire.
Infrastructures, services de santé. Ne suffit pas à expliquer
la fécondité.
Planning familial
La dimension économique :
 Dans les pays d’économie développée
Dans les pays d’économie développée (Europe, USA, etc.) la qualité de vie est
préférée à la quantité de naissance. Quantité de naissance  qualité de vie
 Dans les pays d’économie peu développée
Facteur démographique : bcp de mortalité infantile
Les sources de revenus sont pauvres et main d’œuvre.
La croissance éco engendre une diminution de la fécondité. Grâce à la diffusion
d’idées nouvelles (taille limite des familles) et l’accès aux moyens de contrôle
des naissances.
La crise économique engendre une diminution de la fécondité car la crise
apporte de l’inconfort et de l’incertitude et l’insécurité pour fonder une famille.

La dimension politique :
Régime politique général
Mis en place de dispositif de contrôle de naissance (régime de contrôle des
naissance) = politique dissuasive.
La politique de contrôle des naissances en Chine a été mise en place
essentiellement dans la Chine urbaine (à l’Est).
Les politiques populationnistes encouragent les couples, les familles à avoir des
enfants et si possible 2 ou 3. La France est une politique populationniste. =
politique populationniste ou pro-natalistes.

La dimension démographique :
En Afrique de l’Est, centrale et de l’Ouest, plus la fécondité est forte, plus la
mortalité infantile est forte (Nigéria, Mozambique, etc.)

La dimension culturelle et religieuse :


On retrouve les traditions, les rites, les pratiques actuelle et le statut de la
femme.
Inégalité homme/femme : dans bcp de pays, les femmes peuvent se marier
plus tôt que les hommes, le divorces peut être demander que par l’hommes. Il
y a donc un indice de discrimination des femmes. La femme n’est pas égale à
l’homme en Afrique Subsaharienne ou en Inde par exemple. Mais en Europe
l’égalité homme femmes est plus présente (Allemagne, Italie).

La dimension géographique :
 Contraste ville/campagne
Il y a encore des pays avec une ruralité encore bien marqués. En ville, il a une
meilleure diffusion des idées, une scolarisation pour les enfants, plus de
planning familial.
Boucle de rétroaction :
L’instruction des filles  une baisse de la fécondité  un recul de l’âge du
mariage  une diminution de la mortalité infantile.
Le dvlpmt éco  réduction de la fécondité mais aussi une extension des villes,
des mesures sociales.

Les comportements en matière de fécondité dans les pays musulmans du


Moyen-Orient et de l’Asie :
Le modèle de société patriarcale
 Autorité du père sur la famille : la femme prend le nom de son mari par
exemple
 Filiation patrilinéaire : polygamie et choix du mari
 Les femmes sont subordonnées à leur père et à leur mari

Répartition spatiale des indicateurs de fécondité :


Turquie laïcisé en 1923
Républiques musulmanes de l’ex-URSS : Azerbaïdjan (1.9)
Etats théocratique : fécondité élevée ; Afghanistan (4.7), Irak (4), Yémen (4)
Le cas de l’Iran : avant la révolution de 1979, la fécondité était élevée (+ de 6
enfants par femmes) puis la fécondité à diminuée grâce à des mesures
facilitant l’accès à la contraception.

Bilan : Les facteurs culturels, religieux et politiques ont des liens entre eux et ils
affluent tous sur la fécondité.

II. La Mortalité
1. Les principaux indicateurs de mortalité
Taux brut de mortalité :
'
Nombre de décès au cours de l année n
' X1000
Effectif moyen de la population sur l année considérée

En 2019 en France, il a eu 613 000 décès pour 67 millions d’habitants : 9.1‰.


669 000 décès en 2020.
Effet de structure :
 Taux brut de mortalité en 2001 : 9‰ en France et en Inde
 France : 19% de moins de 15 ans
 Inde : 36% de moins de 15 ans
Taux de mortalité par âge :
' '
Nombre de décès d âge X au cours de l année n
' ' X 1000
Effectif moyen de population d âge X sur l année considérée

Il y a une mortalité plus importante des hommes que des femmes en France.
La mortalité infantile (moins de 1ans) est de 3.1 (pour 1000 enfants née, 3.1
décèdent avant l’âge de 1 ans). La mortalité infantile est supérieure à la
mortalité juvénile (de 1 à 4 ans) car le bébé est plus vulnérable à
l’environnement ouvert (bactéries, etc.). La mortalité de 10 à 14 ans est la plus
faible de toute.
Il y a une inégalité de la mort. En effet, les métiers masculins ont un impact sur
la santé (pollution industrielle, agricole) des hommes. De plus, Les hommes
fument plus de tabac, l’alcool, etc. L’homme est plus exposé que la femme
dans les « morts évitable ».

Taux de mortalité infantile :


' '
Nombre de décès d enfants de moins de 1 ans au cours de l année n
' X 1000
Nombre de naissances vivantes sur l année considérée

Attention : mortalité infantile : moins de 1 ans et mortalité enfantine : moins de


5 ans.
Espérance de vie à la naissance :
 « Moyenne des années vécues par l’ensemble des générations de la
populations considérée » = indicateur plutôt fiable.
Espérance de vie à la naissance en 2009 :
-Egypte : Espérance de vie de 69 ans pour les hommes et 74 ans pour les
femmes
-France : espérance de vie de 77 ans pour les hommes et 84 ans pour les
femmes.
Taux Brut de mortalité en 2009 :
- Egypte : 6‰
- France : 9‰

2. Evolution de la mortalité dans le temps


L’espérance de vie dans le monde entre 1950 et 2010 a considérablement
augmenté. En 1950 elle était de 46 ans et en 2010 elle est passé à 70 ans. Mais
les pays ne progressent pas tous en même temps et au même rythme.
Le progrès de la médecine joue un rôle dans l’espérance de vie. Les vaccins ont
provoqué la baisse de maladies infectieuses. Le 1 er vaccin est celui contre la
variole (fin 18e siècle).
Surmortalité masculine par âge en France : Il y a plus de mort masculin que
féminin. Cette surmortalité masculine correspond à la période 1820-1824. Cela
est lieu à l’environnement de l’hommes, à son comportement. Ensuite on voit
avec le temps que la surmortalité augmente pour les garçons d’environ 18 ans
entre 1820 et 1980. Il y a une hausse de la surmortalité vers l’âge de
l’adolescence et aussi vers 50-60 ans (consommation d’alcool, tabac).
Les victimes des accidents de la route sont à 75% des hommes et 35% des
femmes. 49 000 morts par an à cause de l’alcool en France.
Raisons de la surmortalité des hommes :
Le comportement masculin est plus nocif. Et les femmes ont d’avantage tiré
profit du progrès sanitaire que les hommes.
3. Disparités spatiales de mortalité à l’échelle mondiale et régionale
Le Japon est le pays où la durée moyenne de vie est de 84 ans. La France à une
durée moyenne de vie de 82 ans.
Les régions où l’espérance de vie est la plus haute sont l’Europe, l’Australie,
l’Europe et l’Asie orientale (Japon et Chine).
Il y a des pays ou l’espérance de vie progresse et d’autre où cette espérance de
vie recul. L’espérance de vie à diminuer au Etats-Unis, il a une baisse de 0.1 ans
entre 2014 et 2015. La maladie d’Alzheimer à progresser aux USA,
augmentation des maladies cardio vasculaire (soda, alimentation trop sucrée,
etc.).
Dans la plupart des pays, on vie plus longtemps mais en mauvaises santé. En
même temps que l’espérance de vie augmente, les individus vont devoir vivre
avec des inconforts, avec des maladies, pathologies.
Afrique :
Au Maghreb l’espérance de vie est inférieure à 70 ans.
En Afrique subsaharienne l’espérance de vie est de 48 ans.
Le Sida en Afrique Australe touche les plus jeunes, les plus pauvres et les
femmes. C’est pourquoi l’espérance de vie dans ces pays est plus élevé chez
l’homme que chez la femme.

4. Système explicatif des disparités spatiales de la mortalité


Quelle sont les principales causes de décès dans le monde ?
 Les maladies cardiaques : 8M
 Accident vasculaire cérébraux :
6M
 Maladies pulmonaires
obstructives chroniques : 3M
 Pneumonies : 2M
 Maladie d’Alzheimer : 1M

La 1ère cause de mort prématuré (avant 60 ans) sont les maladies cardiaques
pour une très grande parti des pays du monde. En Afrique la 1 ère cause de mort
est le Sida (Surtout en Afrique Australe).
La composante sanitaire et sociale va jouer un rôle important dans la limitation
des maladies et de leurs propagations. Des pays riches aident les pays les plus
pauvres à lancer leur campagne de vaccination. Sur le continent Africain le taux
de vaccination est en dessous de 5%.
La Tuberculose fait entre 1 et 1.5 Millions de décès par an. L’Afrique et le sous-
continent indien sont les principaux touchés par la Tuberculose.
Autres maladies parasitaires liées à l’eau stagnante : maladie du sommeil
(60 000 personnes infectées par an), Bilharzioses intestinales (180M d’individu
infectés).
La mondialisation du virus Zika, de l’Afrique aux Amériques : Ce virus, repéré
pour la 1ere fois en Ouganda en 1947, s’est propagé de manière explosive sur
le continent américain avec 3 à 4 millions de cas attendus en 2016 sous l’effet
des flux de voyageurs et du réchauffement. La mondialisation, le
réchauffement climatique, certaine maladie tendent à s’entendre sur de
nouveau continent grâce à la prolifération du transport maritime et aérien. Les
virus se propagent rapidement grâce au flux des voyages et au dérèglement
climatique.
Une grande partie des familles en Afrique subsaharienne n’ont pas accès à
l’eau potable et a des services sanitaires convenable (favorise la propagation de
maladies).

La malnutrition : 870M de victimes de sous-alimentation (l’obésité touche


500M). On retrouve de la sous-alimentation dans les pays indiens mais surtout
en Afrique. On peut se poser les questions suivantes : Sommes-nous trop
nombreux sur Terre ? Comment nourrir les hommes et femmes
supplémentaire dans les années futures ?
La malnutrition inclue la mauvaise alimentation et une sous-alimentation.
L’obésité fait partie de la malnutrition. Les pays développés consomment plus
de sucres et de matière grasse (exemple du Mexique). La stéatose hépatique
est une maladie causée par une mauvaise alimentation (excès de matière
grasse).
La famine :
 Famine idéologique : arme utilisée par le gouvernement pour faire plier
une population, souvent minoritaire.
 Famine exposée : il s’agit de laisser pourrir une situation précaire due à
des difficultés préexistantes puis faire appel aux médias afin de
débloquer une aide humanitaire (ex : Ethiopie, Soudan)
 Famine créée ou famine verte : elle touche les régions excédentaires
dans lesquelles il ne devrait pas y avoir de famine. Les réserves de
nourriture, les cultures sont volontairement détruites dont le but est de
regroupé les populations dans des camps et privées de moyen (ex :
Libéria)
L’alphabétisation : afflue sur les naissances, la mortalité, et la santé des
individus. Les personnes qui ne sont pas alphabétisé sont plus susceptible
d’être malade (diabète, obésité, etc.).
La politiques : Conflits = un conflit a des incidences directes sur la mortalité. Les
conflits en région arides favorisent la famine et la mortalité par la même
occasion (effet indirecte). La famine en Ethiopie en 1984 a été causée par une
forte sécheresse et une campagne de répression menées par l’armée
éthiopienne.
 Le Conflit favorise la situation de malnutrition
L’économie : Un PIB faible favorise la malnutrition. Le développement éco
afflue sur l’espérance de vie. L’Europe, l’Australie et l’Amérique du Nord, les
EAU (PIB élevé) ont une espérance de vie élevé.
Le facteur culturel : Les habitude de vie, l’alimentation, le tabac, l’alcool
affluent sur la mortalité. Mais le taux de fumeurs et de buveur d’alcool varie en
fonction des pays.
Facteur géographique et environnementaux : Le climat, ville/campagne, la
pollution, le sols, l’eau et l’air affluent sur la mortalité. La pollution de l’air
n’affecte que les grandes villes.

Le rôle des facteurs épidémiologiques : l’exemple de la pandémie du SIDA


37 Millions de séropositifs en 2017 et 940 000 morts du Sida en 2017.
Le Sida touche principalement l’Afrique. L’épidémie a démarrée dans la forêt
du Cameroun. Le Sida est né d’un contact sanguin entre un chimpanzé et un
humain. Puis la maladie s’est diffusée. L’urbanisation de la population explique
la propagation du Sida. L’aide humanitaire en Afrique a permis à la maladie de
se propager dans le monde entier.
Aujourd’hui, la maladie est toujours présente en Afrique subsaharienne et
australe. C’est la 1ere cause de mortalité adulte en Afrique. Le sida touche
majoritairement des femmes (61%).
Le mode de propagation principal en Afrique est les relations hétérosexuelles.
Les femmes enceintes contaminent leur bébé. La pandémie prend de l’ampleur
à cause de condition favorable : vulnérabilité biologique de la femme,
subordination sexuelle de la femme, la polygamie, l’ignorance et
l’insuffisances de la prévention, forte ruralité du continent, la complexité
sociale de la popu (bcp d’ethnie et de langue), les croyances erronées
(discours de l’Eglise catho) et le sous-développement.
Le sous-développement : population pauvres (peu sensibles aux mesures de
prévention, état de santé désastreux et coût de traitement élevé) et état
pauvre.
La moitié des malades ont moins de 25ans et les décès surviennent avant l’âge
de 35 ans. Donc bcp d’orphelin et diminution de la population ce qui renforce
le nombre de malade.
 Le Sida empêche le développement économique.
Mortalité du Sida  Diminution des enseignants  hausse des effectifs de
classes  dégradation de la scolarisation  ralentissement des progrès
sanitaire et sociaux. (Boucle de rétroaction)
Sous-développement + maladies = CRISE DE DEVELOPPEMENT
Action des Etats :
 Campagnes de prévention
 Baisse des droits de douane sur les antirétroviraux
 Tests de dépistage prénatal
Actions des multinationales :
 Dépistage anonyme et suivi médical

La mortalité en France : Disparités spatiales et système explicatif


En France, l’acte de décès informe sur la cause du décès. On ne meurt qu’une
fois, mais de combien de causes ?
La 1ere cause de mortalité en France sont les maladies cardiaques. La 2eme
cause sont les accidents cardiovasculaires puis les cancers du poumon (3eme).
Il y a des inégalités entre homme et femme mais aussi sur la géographie :
l’espérance de vie n’est pas homogène sur le territoire pour les hommes et
pour les femmes. Il y a une surmortalité dans le Nord. Le travail agricole ou
industrielle afflue sur l’espérance de vie. Les niveaux de vie ne sont pas égaux
partout. De plus l’espérance de vie des femmes est plus élevée que celle des
hommes. Les revenus mensuels sont des facteurs qui affluent aussi sur
l’espérance de vie. La consommation de tabac est inégale sur le territoire.
III. La croissance démographique : bilan et enjeux
1. Représentation graphique de la population : la pyramide des âges
La pyramide des âges renseigne sur bcp
d’éléments : le nombre de garçon née pour
le nombre de fille, l’espérance de vie des
hommes et des femmes, période creuse
(très peu de naissance : 1erGM), Babyboom. Selon les territoires, la pyramide
des âges est différente.

Les mesures de l’accroissement naturel :


 En valeur brut (solde naturel) = effectif de naissances (Nn) – Effectif de décès
(Nd)
 En valeur relative (%), (taux d’accroissement naturel) = taux natalité (Tn) –
taux mortalité (Tm).
La projection de population nécessite une hypothèse d’évolution de la
fécondité et de la mortalité. En 2100, on estime une population de 11.5
Milliards d’habitants.
La théorie de la transition démographique
Adolphe Landry (économiste Fr) (1934) parle de « révolution démographique ».
Accroissement démographique des pays européens (milieu 18e siècle)
Auteurs américains de l’après-guerre parle de « transition démographique ».
Accélération de la croissance dans les pays du Sud.
Plusieurs phases de la transition démographique :
1- La phase pré
transitionnelle
2- La transition
démographique (le
passage de valeur élevé à
des valeur plus faible)
3- La transition achevée

La plus grosse phase de la transition est quand le taux de mortalité diminue


fortement mais que le taux de natalité reste encore élevé.
Les pays comme les Etats Unis, le Canada, la France ont terminer leur transition
démographique.

La croissance démographique en chiffres


Evolution récente et situation actuelle :
 2.5 milliards en 1950 à 7.7 milliards en 2019 (transition démographique
très forte). La population a triplé.
Pays développés : fin XIXe – début XXe (TAC 1.5% par an)
Pays en développement : après la 2nd GM (TAC 2% par an)
Depuis les années 1960, le taux annuel d’accroissement de la population
mondiale diminue.
Années 50 : + 50 Millions d’individus par an (TAC 2%)
Aujourd’hui : + 80 Millions d’individus par an (TAC 1.2%)
Les 8 géants démographiques : les pays les + peuplé : Inde, Chine, Nigéria,
Pakistan, Etats- Unis, Indonésie
Risque-t-on d’être trop nombreux sur Terre ?
Les enjeux de la croissance démographique
Grâce à la Révolution verte (progrès de l’agriculture, industrie), le nombre de
personne sous-alimenté en Chine et en Indonésie a fortement diminuer.
Mais dans d’autres, le nombre de personne sous-alimenté augmente
(Bangladesh, Pakistan).
Quels sont les besoins alimentaires en 2050 ?
 Projections démographiques
 Changement du régime alimentaire (+ de consommation de viande)
 Composition de la population (structure par âge)
En 2050, la production mondiale de viande aura fortement augmenté. Les
pâturages recouvrent 60% des terres agricoles, le fourrage quant à lui occupe
35% des terres arables. Au total, 78% des terres agricoles sont ainsi dédiées au
bétail et à son alimentation.
Pour nourrir tous les habitants de la planète en 2050, il faut multiplier la
production alimentaire agricole par 2.25%.
Quelles sont les solutions pour répondre aux besoins ?
 Augmenter la superficie des terres arable ? limite déjà atteintes, risques
importants (déforestation).
 Poursuivre la voie de l’agriculture intensive ? Nombreux problèmes
écologiques (pollution et appauvrissement des sols).
 Révolution « doublement verte » (diversification des productions).
 Recours aux biotechnologies (OGM). Risques importants
 Lutte contre l’érosion des sols.
 Changement des habitudes alimentaires
 Réduire le gaspillage des denrées alimentaires. Aujourd’hui, 1/3 des
denrées alimentaires sont jetées.

Le problème de la pénurie en eau :


En 2050, chaque personne disposera de moins de ¼ du volume d’eau douce
dont elle disposerait en 1950.

Perspectives et solutions ?
Stabilisation très rapide de la population (10 à 11 milliards d’individus ?) d’ici
2030-2040.
Développement économique et social des pays en dvlpmt
Réduction de la fécondité
Mieux connaître le potentiel du pays en matière d’autosuffisance alimentaire

Un immigré ? Définition
Selon la def adoptée par le Haut Conseil à l’intégration, un immigré est une
personne née étrangère à l’étranger et résident en France. Les personnes nées
Françaises à l’étranger et vivant en France ne sont donc pas comptabilisées. A
l’inverse, certains immigrés ont pu devenir français, les autres restant étranger.
Les populations étrangères et immigrée ne se confondent pas totalement : un
immigré n’est pas nécessairement étranger et réciproquement, certains
étrangers sont nés en France (essentiellement des mineurs). La qualité
d’immigré est permanente.
CHAPITRE 3
Géographie de la Santé
Séance 1 :
1. Définition des concepts
2. Histoire des politiques de santé en France
3. Territorialisation de la santé
EVAL à faire à la maison le 13 décembre au soir et à rendre le 14 décembre
au matin.
INTRODUCTION :
Rapport étroit entre démographique et santé des populations
Santé : construction interdisciplinaire, dialogue ancien entre médecine,
sociologie, anthropologie, économie…
Dimension territoriale des questions de santé se renforce, impliquant la
géographie :
 Lecture des épidémies (sida, SRAR, grippes, …), diffusion spatiale
 Lecture des disparités d’état de santé
 Oblige à une planification spatiale du système de soins, géographes
proposent des outils de diagnostic et d’aide à la décision pour une équité
spatiale/sociale dans l’accessibilité aux soins.

I. Définition des concepts


Comment définir les termes géographie et santé ?
La géographie : étudier l’homme/le vivant à travers une composante spatiale
L’espace terrestre défini par ses qualités physiques et géométriques et par
l’action humaine qui le façonne.
Questions fondamentales : Décrire et comprendre les configurations spatiales,
la façon dont les sociétés/le vivant créent, aménagent et organisent l’espace.
L’objet du géographe : non pas l’espace, mais « un système de relations à
l’espace », les relations que les hommes nouent avec l’espace (se localiser en
lieu, se déplacer, être mobile, gérer les flux…).
Définition de la géographie (portail de l’information géographique du
gouvernement du Québec) : « elle permet de comprendre l’organisation
spatiale de phénomènes (physiques ou humains) qui se manifestent dans notre
environnement et façonnent notre monde ».
La santé : évolution de la définition
Avant : confusion entre médecine et santé
Maintenant : définition « santé » s’élargit : conditions d’existence des individus
dans toutes les dimensions (se nourrir, s’instruire, habiter, travailler, se
déplacer, se soigner…)
1946 : l’Organisation Mondiale de la santé propose cette définition de la
santé : « la santé est un état de complet bien-être à la fois physique, mental et
social et pas seulement l’absence de maladie ou d’infirmité ».
1986 : La charte d’Ottawa précise : « plus qu’un état, la santé est une ressource
pour la vie quotidienne, (…) pour le développement social, éco et personnel ».
Santé : au-delà de la question de la maladie, intègre notion de qualité de
vie/bien-être. Exemple : un cadre de vie favorable à la santé encourage les
déplacements actifs, l’accès de chacun à l’équipement et services.
La santé est une notion dynamique
Déterminants de santé : biologie humaine (âge, sexe, facteurs génétiques),
environnement, habitude de vie, organisations des soins de santé.

L’état de santé de la population est divisé en 2 : la santé physique et la santé


mentale/psychologique.

Epidémiologie : Quel rapport ou différence avec l’épidémiologie ?


Définition : Science qui étudie la fréquence des problèmes de santé, état de
santé des population humaines et leurs causes.
Cibles :
 Maladies infectieuses d’abord, puis maladies chroniques et les accidents
 Recherche tous les types de facteurs qui causent les problèmes de santé
(alcool, tabac, nutrition, conditions de travail, facteur génétiques…)
Objectifs : Surveillance épidémiologique de l’état de santé, missions d’alerte et
veille (INVS).
Facteurs de risques ou déterminants :
 Facteurs intrinsèques : âge, sexe, génétique…
 Facteurs estrinsèques : comportements alimentaires, sexuels, activité
physiques, usage de drogues… + environnement physiques, chimiques,
biologique, sociale.
L’étude des facteurs de risque environnementaux que la géographie a un rôle
complémentaire à l’épidémiologie, plus que sur la morbidité (étude des
maladies).
Progrès de l’épidémiologie grâce à l’analyse spatiale : influence des géographes
pour développer la cartographie des zones de diffusion des maladies
Géographie et épidémiologie
Modes de diffusion de la rougeole en Islande : diffusion hiérarchique et par
contagion :
 Niveau 1 à 4 = introduction de l’Europe vers l’Islande : de la capitale aux
autres communautés ; de l’école au domicile des enfants, à l’intérieur de la
famille

 Progrès de l’épidémiologie grâce à l’analyse spatiale ; influence des


géographes pour dvlper la cartographie des zones de diffusion des
épidémies.
 Sciences complémentaires pour prédire l’évolution temporelle et
spatiale des maladies
 Les géographes interviennent plus sur l’observation des facteurs de
risques environnementaux.

Pourquoi réunir ensemble géographe et santé ?


Organisation dans l’espace des maladies :
Géographie des maladies : épidémiologie spatiale
 Identifier des facteur favorisant la survenue des maladies
 Identifier des populations à risque, des espaces « sentinelles »,
surveillance de l’environnement
Géographie des soins, des dispositifs sanitaires et sociaux
Usage de l’analyse spatiale :
 Définir des aires de desserte des services médicaux, des densités de
services médicaux, hiérarchiser les services, calibrer un nombre de
malades selon les structures de soins urbaines, régionales…
 Définir des distances d’accès aux soins (notion d’accessibilité) et
l’attraction des services médicaux.
Aménagement du territoire

Géographie des risques :


 Risques naturels ou risques de conflits ou risques de santé…
 Ainsi géographie de la santé = sous-ensemble de la géographie des
risques.
 On identifie les risques et la vulnérabilité des populations/ système
humains et territoriaux= domaine d’interventions des ONG/ associations.
Exemple : développer un outil de surveillance des risques de cancer.

II. Histoire du système de santé en France


La santé : à l’écart des politiques publiques pendant longtemps. La santé était
une affaire des médecins.
Elargissement de la définition de la santé : de soin à la prévention.
 Plus grande implication de l’Etat sur des problématiques comme les
inégalités sociales en santé.
 Chronologie de l’intervention de l’Etat avec la mise en place de politiques
de santé publiques
 Chronologie de l’intervention de l’Etat
La loi municipale d’avril 1884 donne la compétence aux municipalités sur les
gestions d’hygiène publique : grande confiance des municipalités et du corps
médical. Haussmann, préfet de la Seine à Paris en 1853, à profondément
transformer Paris : facilité la mobilité, aéré l’espace urbain, facilité l’accès au
Soleil, améliorer l’hygiène de la ville.
1885 : découverte du vaccin contre la rage par Louis Pasteur.

 1920 : Ministère de l’hygiène, de l’assistance publique et de la


prévoyance sociale. Crée après la grippe espagnole, peu durable dans
l’administration d’Etat
 Après la Seconde Guerre Mondiale : création d’un Ministère de la santé
et investissements publics en santé avec la création de la sécurité sociale
 Années 1980 : politiques publiques de prévention en lien avec de
nombreux scandales sanitaires (affaire du sang contaminé, alertes
sanitaires, vache folle, Chikungunya) et nouvelles épidémies (sida) :
politiques centrées sur les comportements individuels.
 Rapports des années 1980 et 1990 montrent un lien entre
précarité/exclusion et grande pauvreté/santé.
 Loi d’orientation en 1998 : lutte contre les exclusions, accès aux soins des
plus démunis => couverture médicale universelle (CMU)
 Canicule de 2003, nouveau tournent : loi d’aout 2004 réduit les inégalités
sociales de santé (ISS)
 Loi Hôpital Santé Patients et Territoires (HSPT) de 2009 élargit encore les
objectifs de santé publique à travers une nouvelle organisations
territoriale au système de soin
 Loi de santé 2016 : modernisation du système de santé

Les outils politiques au niveau régional :


2 nouvelles institutions créées après la loi HSPT de 2009, par regroupement
d’institutions existantes :
 L’ARS (agence régionale de santé) : émanation de l’Etat : pilote la
politique de santé. Promette une meilleure articulation hôpital/ville.
 Les Directions régionales de la jeunesse, des sports et de la cohésion
sociale regroupent les pôles sociaux des directions régionales des affaires
sanitaires et sociale (DRASS), les Directions régionales de la jeunesse et
des sports (DRJS) et les Directions régionales de l’agence nationale pour
la cohésion sociale et l’égalité des chances (ACSé)
Ce sont les guides des collectivités locales dans la conduite de politiques de
santé.

Les outils politiques au niveau des villes :


L’Atelier Santé Ville (ASV) : dispositif de 2000 ; Comité Interministériel à la
ville /SRU/CUCS.
Objectifs :
 Coordonner les acteurs (élus, préfets, DDASS, habitants, etc.) et être
adapté au contexte local.
 Avoir une action sur les inégalités sociales en santé et l’accès aux soins :
« Quelles sont les problématiques des habitants et leurs usages des
services ? ».
 Mettre en place une démarche pour réduire les ISS dans les quartiers
sensibles : « Pour un élu à la santé qui n’est pas très puissant, cela créé
une mobilisation de plusieurs acteurs, du soin et d’autres, autour des
questions de santé ».

Histoire de la Santé en France : résumé des grandes dates qui marquent


l’évolution des politiques de santé en France.

1920 :
2004 : loi
Ministère de 1998 : 2009 : loi 2016 : Loi de
1946 : 1980 : d'aout 2004 =>
l'Hygiène, de couverture Hopital Santé santé =
1884 : loi Ministère de la politiques réduction des
l'assitance médicale Patients et modernisation
municipale santé + publiques de inégalités
publique et de universelle Territoires du système de
sécurité sociale prévention sociales de
la prévoyance (CMU) (HSPT) santé
santé (ISS)
sociale
III. La Territorialisation de la santé
Territorialisation de la santé :
Problématique géographique : Quels territoires pour mettre en place une
politique de santé ?
A partir de 1990 :
 La région devient la référence en matière de santé.
 Evolution du vocabulaire pour cartographie sanitaire :
SROS : SROS I : Schéma régionale de l’organisation Sanitaire
SROS II : Schéma régionale de l’organisation de soins
SROS III : Schéma régionale de l’organisation de la santé.
 Territoire de santé
Quels territoires pour mettre en place une politique de santé publique ?
Evolution du découpage : -SCROS I : basé sur un ratio lits/d’hôpital/population
-SCROS II : intérêt du maillage administratif
(département, région). Insee créé la zone d’emploi et le bassin de vie : espace
vécu.
-SCROS III : territoire de santé. En 3 échelles :
régions/territoire de concertation, territoires opérationnels =air d’influence des
CHU, niveau de proximité : généralistes/infirmiers/pharmaciens.
Une zone d’emploi : espace géographique à l’intérieur duquel l plupart des
actifs résidents et travaillent, et dans lesquels les établissements peuvent
trouver l’essentiel de la main d’œuvre nécessaire pour occuper les emplois
offerts.
Comment définir les territoires de santé ? En bourgogne Franche-Comté,
territoires de santé définis ainsi pour organiser le système de santé, mais
diagnostics régionaux basés sur des découpages plus fins.

Comment et pourquoi définir des territoires de santé ?


 Pour mettre en place et gérer le système d’organisation des soins
(système curatif)
 Pour mettre en place des politiques de prévention en santé publique.
 Pour analyser et comprendre évolution démographique et sociale de la
population, évaluation de l’offre de soins, adéquation entre
population/offre de soins, impact des politiques et prévention.
 Cartographier les indicateurs démographiques et de santé : mettre en
avant des progrès (espérance de vie, mortalité infantile, causes de
décès…) ou retour des maladies infectieuses ou montrer des ISS.
Depuis 2009, date de définition des territoires de santé :
 Reconnaissance accrue du niveau local dans la politique régionale de
santé publique.
 Villes = terrain privilégié d’actions locales en santé publique : pour
preuve, les Ateliers santé-Ville et Contrats locaux de santé.

Conclusion : Dimension territoriale s’impose à toute réflexion sur la santé. Le


suffixe : action induit l’idée d’action ou de résultat d’action. Le terme
territorialisation vient de territoire et met l’accent sur les actions
d’aménagement, d’organisation, de liens avec les populations qui vivent sur le
territoire.
2 questions se posent : Coexistence des réalités administratives et des espaces
sociaux, comment gérer cela ? Quel maillage retenir pour
Exemple du diagnostic santé/social de Sant Claude à une échelle territoriale
fine.
Transformation des systèmes de santé depuis 30/40ans
3 axes d’influence :
 Transfert de pouvoirs/compétences entre l’Etat et des relais (régions,
municipalités…)
 Contractualisation avec des acteurs privés, publics, sociétés civiles, ONG,

 Logique financière : Réformes liées à la gestion des coûts, test de
nouveaux modes de gestion et action ciblées autour d’allocutions (perte
autonomie, handicap…)
Les difficultés :
 Transferts de pouvoirs/compétences entre l’Etat et ses relais (régions,
municipalités…) : conflits potentiels ou réels entre différents types
d’acteurs et Besoin de coordination entre des acteurs avec des rôles
différents.
 Contractualisation des acteurs privés, publics, sociétés civiles, ONG :
Diversité des dispositifs telle qu’on n’arrive pas toujours à une offre
complète de soins et Articulation difficile entre nouvelles structures et
anciens dispositifs.
 Logique financière : inégalité entre public et privé (en termes
d’allocations), Problèmes d’arbitrage entre qualité des soins et dépenses
et problèmes de coordinations entre Etat et financeurs.

IV. Etude épidémiologique Sars-Cov2


Résultats sérologie adulte :
 Les résultats reflètent la situation à la fin septembre, donc l’impact de la
1ère vague de mars-avril.
 Chez les adultes : 82 779 prélèvements
 Chez les enfants et leurs parents : 5 349 prélèvements
 Un cas possible de COVID-19 : avoir eu toux ou fièvre ou essoufflement
inhabituel ou perte de goût ou d’odorat.
Risque d’hospitalisation à la suite d’une infection par virus de la Covid-19 chez
les adultes :
La risque d’hospitalisation tous âges confondus est globalement de 3.2%
après l’infection.
Il double à chaque fois que l’âge augmente de 10 ans.
Si un enfant a été contaminé, un parent a une forte probabilité d’avoir été
contaminé. Par contre, les enfants ont peu été infectés même en présence d’un
adulte infectés dans le foyer.

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