Patrice Samuel Aristide BADJI
Patrice Samuel Aristide BADJI
Patrice Samuel Aristide BADJI
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Article 129 de la loi
-le mis en cause refuse de payer la transaction acceptée dans le délai d’un mois à compter de
la date de notification ;
-l’administration du commerce intérieur refuse d’accorder le bénéfice de la transaction ;
-le mis en cause demande expressément la saisine de l’autorité judiciaire ou ne reconnaît pas
les faits ;
-le délit constaté relève de l’article 80.1, alinéa 2 ou 4 de la loi
A défaut de transaction, le Procureur de la République saisi par le Directeur du commerce
intérieur ou son représentant doit aviser celui-ci de sa décision dans les deux mois à compter
de la date de réception du dossier. Outre le dossier qu’il transmet au Procureur de la
République, le Directeur du commerce intérieur ou son représentant, peut également déposer
des conclusions qui sont jointes à celles du Ministère public et les faire développer oralement
à l’audience par un fonctionnaire dûment habilité.
Les significations et autres actes de procédure sont faites au Directeur du commerce intérieur
ou à son représentant.
En cas de flagrant délit, le Procureur de la République informe immédiatement le Directeur du
commerce intérieur ou son représentant afin que celui-ci donne un avis sur les infractions
constatées dans le délai de 3 jours.
En cas de condamnation, la juridiction compétente peut ordonner, au profit de l’Etat, la
confiscation des biens saisis
A titre temporaire ou définitif, la juridiction compétente peut :
-prononcer la fermeture de magasins, bureaux ou usines du délinquant dans les cas prévus à
l’article 82 alinéa 2 de la présente loi ;
-interdire au délinquant l’exercice de sa profession, à titre temporaire ou définitif.
La juridiction compétente peut ordonner que sa décision soit publiée intégralement ou par
extraits par tout moyen approprié ou soit affichée, en caractères très apparents dans les lieux
qu’elle indique, aux frais du délinquant.
L’action des associations de défense du consommateur. Les associations de défense du
consommateur peuvent assurer :
-la formation ;
-la défense ;
-la promotion des intérêts du consommateur
Elles sont agréées par le Ministre chargé du Commerce. Ce n’est qu’en respectant cette
formalité qu’elles peuvent exercer les actions en justice pour la défense des intérêts collectifs
des consommateurs
L’action en suppression d’une clause abusive ou illicite.
II- loi n°2018-28 du 12 décembre 2018 portant Code des communications électroniques
Le Titre III de la loi 2018 sur les transactions électroniques est consacrée à la concurrence
dans le secteur des communications électroniques. Il faut remarquer que le libre exercice des
activités de communications électroniques a été rappelé. En outre, il a été précisé que
l’exploitation de réseaux de communications électronique s’effectue
Aux termes de l’article 82 de la loi n°2021-25, l’Autorité de régulation est chargée de veiller
au respect de la concurrence déloyale dans le secteur des communications électroniques et de
trancher les litiges y afférents notamment ceux relatifs aux pratiques anticoncurrentielles. Il
s’agit des ententes, du refus de vente, l’abus de dépendance économique, de position
dominante, les pratiques discriminatoires, la pratique des prix imposés et la revente à perte.
Au-delà, l’Autorité de régulation connaît des ententes, abus de position dominante prévus
dans la loi n°2018. L’Autorité de régulation entend les intéressés avant de rendre une
décision. L’Autorité de régulation coopère avec les autorités de régulation, les autorités de
régulation, les autorités chargées de l’application du droit de la concurrence et celles chargées
de l’application des mesures de protection des utilisateurs établies dans les autres Etats
Membres de la CEDEAO et de l’UEMOA, ainsi qu’avec les autorités chargées de
l’application du droit de la concurrence de la CEDEAO et de l’UEMOA. A ce titre, il peut
demander ou recevoir des informations aux autorités mentionnées ci-dessus.
Ce sont les agents assermentés de l’Autorité de régulation qui peuvent procéder aux enquêtes
nécessaires. Ils peuvent :
-accéder aux locaux, terrains ou moyens de transport à usage professionnel ;
-demander la communication de tout document professionnel et en prendre copie ;
-recueillir les renseignements et justifications qu’ils jugent nécessaires, sur convocation ou sur
place ;
-contrôler des équipements et à la saisie des matériels avec l’autorisation et sous le contrôle
du procureur de la République (procès-verbal des opérations de visites et saisies est dressé) ;
-procéder à la mise sous scellés des matériels et équipements dès la constatation de
l’infraction.
Quelles sont les prérogatives de l’Autorité de régulation ? Celle-ci peut :
-demander la communication de toutes pièces ou documents ;
-convoquer toute personne ou toute entreprise ;
-prononcer une astreinte dans la limite de l’article 91 de la loi 2018 ;
-infliger à l’intéressé une sanction pécuniaire dont le montant ne peut excéder 1% du montant
du chiffre d’affaires hors taxes ;
-ordonner des mesures conservatoires ;
-ordonner aux intéressés de mettre fin aux pratiques anticoncurrentielles dans un délai
déterminé ;
-prononcer une sanction pécuniaire (lorsqu’elle constate des pratiques anticoncurrentielles,
elle peut imposer aux intéressés une sanction pécuniaire qui ne saurait excéder 3% du chiffre
d’affaires hors taxes ou 20 millions à défaut d’activité permettant de déterminer ce plafond) ;
-prononcer une astreinte qui ne saurait dépasser 2% du chiffre d’affaires journalier moyen
hors taxes, par jour de retard à compter de la date fixée pour exécuter une décision ayant
ordonné des mesures conservatoires, ayant ordonné de mettre fin aux pratiques
anticoncurrentielles ou ayant imposé des conditions particulières (lorsqu’elle constate des
pratiques anticoncurrentielles).
Les décisions adoptées par l’Autorité de régulation peuvent faire l’objet d’un recours gracieux
ou être contestées devant la Haute juridiction administrative.