Etude-geotechnique-d-une-route 3

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2013/2014

ROYAUME DU MAROC

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
PROVINCE DE SIDI IFNI
CERCLE DE LAKHSSAS
CAÏDAT DE SIDI H’SAINE
COMMUNE DE SIDI H'SAINE OU ALI

AVIS D'ACHAT SUR BON DE COMMANDE N°11/2024

ETUDE GEOTECHNIQUE DE LA CONSTRUCTION


DE LA LIAISON ROUTIERE RELIANT LA ROUTE
NATIONALE N°1 ET DOUARS ID ALWA VIA
ID HAMOU ET TIGMMI IZDDAR
SUR UNE LONGUEUR DE 3.8 KM

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Sommaire :
Remerciement
Liste des figures ...................................................................................................................... 3
Liste des abréviations ............................................................................................................. 4
Introduction ............................................................................................................................. 5
I- Présentation générale de laboratoire .................................................................. 6
II- Cadre général de la zone étudiée..........................................................................8
1- Contexte géographique ................................................................................... 8
2- La géologie régionale ..................................................................................... 10
3- Le climat ......................................................................................................... 11
4- Trafic ............................................................................................................... 11
III- Reconnaissance géotechnique de la zone étudiée...............................................11
1- Relevés visuels ................................................................................................ 11
2- Les sondages géotechniques..........................................................................14
IV- Identification des sols .......................................................................................... 18
1- Essais du laboratoire ..................................................................................... 18
2- Résultats des essais ........................................................................................ 18
3- Analyse des résultats ..................................................................................... 19

V- Détermination de la portance des sols ............................................................... 22


1- Définitions ...................................................................................................... 22
2- Resultats des essais réalisés pour la détermination de la portance des sols.
………….23
3- La portance Sti. ............................................................................................. 25
4- La portance Pj minimale. ............................................................................. 25
5- La portance Pj. .............................................................................................. 26
VI- Dimensionnement structural de la chaussée ..................................................... 26
Conclusion .............................................................................................................................. 28
Annexe n°I : Essais de laboratoire ........................................................................................ 29
Annexe n°II : constitution d’une structure de chaussée ..................................................... 42
Annexe n°III : Dimenssionnement des chaussées neuves. .................................................. 45
Bibliographie...........................................................................................................................47

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Liste des abréviations

AC : Couche Anti-contaminante

BL : Blocage.
CBR : California Bearing Ratio.
GND : Grave non traitée type D.
GNF : Grave non traitée pour fondation.
GVC : Grave valorisée au ciment.
Ip : Indice de plasticité.
LPC : Laboratoires des Ponts et Chaussées.
MS : Matériau pour accotement.
OPN : Proctor Normal.
0OPM : Proctor Modifié.
PC : Pierre cassée.
PK : Point kilométrique.
Réf : référence.
RS : revêtement superficiel.
RTR : Recommandation pour les Terrassements Routier.
TPL : Trafic à poids lourd plus de 8 tonnes.

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Introduction :

La réalisation des projets de construction routière doit respecter l’environnement où il est construit.
L’ingénieur est appelé à développer sa curiosité pour mieux assurer la stabilité et la durabilité de son
ouvrage.
L’ étude géotechnique permettra la sélection de matériaux et le calcul des épaisseurs des couches de la
chaussée en fonction de divers facteurs. Les facteurs principaux de conception seront le volume de trafic,
l’agressivité du climat et la nature des sols en place, ainsi que leur variabilité. Ces paramètres serviront à
quantifier les déformations de la chaussée.
Ce rapport sera consacré à une étude géotechnique de la construction de la liaison routière reliant la route
nationale n°1 et douars Id Alwa via Id Hamou et Tigmmi Izddar sur une longueur de 3.8 km (figure1), en
explicitant les différents paramètres prisent en considération dans le processus de dimensionnement des
chaussées souples en se basant sur le catalogue marocain des structures types de chaussées neuves 1995.

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Figure 1 : Tracé routier reliant le la RN 1 et douars Id Alwa via Id Hamou et Tigmmi Izddar

I- Cadre général de la zone étudiée :


1- CADRE NATUREL
A) Le relief
Le territoire de la province fait partie du domaine de l'Anti-Atlas dont il constitue la partie occidentale. Sur le
plan physique on peut distinguer 2 zones :
- la zone montagneuse continentale (Lakhssas) à dominance de parcours.
- la zone montagneuse littorale (Sidi Ifni) à vocation cactus.
B) Le climat
Le climat est caractérisé par un hiver froid et humide et un été chaud et aride, ce à l’exception des régions
littorales. La température moyenne est de 25 °C, avec un maximum de 45 °C et un minimum de 2°C.
La pluviométrie annuelle moyenne de la région est de 150 mm.

1- Contexte géographique :
La commune de Sidi H'saine Ou Ali à la province de Sidi Ifni est située au sud-ouest de la région de
Guelmim-Oued Noun et est bordée par la province de Tiznit au nord, la province de Tata à l'est,
la province de Guelmim au sud et l’océan Atlantique à l'ouest
D'une superficie de 3 790,7 km2, le territoire de la province est principalement montagneux
(collines d'Aït Baâemrane et plateaux de Lakhsas, d'Aït Erkha et de Mejjat)
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Figure2: Situation géographique de la province de SIDI IFNI

2- La géologie régionale :

La zone de l’étude est située au sud-est de la Boutonnière de sidi Ifni où la topographie est très hétérogène
et accidentée.
Les investigations de terrains et les observations de surfaces ont permis de dégager ce qui suit :
En surface, le sol est constitué sur les piémont des versants d’une couche de limons et silts de faible
épaisseurs exploités par la population pour une agriculture vivrière à base de céréales. En crêtes des versants,
on note l’affleurement des calcaires et dolomies.
3- Le climat :
Le climat de la province est de type semi humide à l’intérieur et littoral sur une bande côtière d’une
vingtaine de Kilomètres. En partie, les températures sont modérées grâce à la proximité de l’océan. La
pluviométrie annuelle moyenne est de 250 à 300 mm sur l’Anti Atlas et de 150 à 200 mmsur la plaine de
Tiznit. La moyenne annuelle des températures est de 25°C avec un maximum de 33°Cau mois d’aout et un
minimum de 18°C au mois de janvier.

4- Trafic :
Le trafic est exprimé en nombre moyen journalier de poids lourds de plus de 8 tonnes encharge
sur les deux sens de circulation.
Il est réparti en six classes
Nombre. 0à5 5 à 50 50 à 125 125 à 250 250 à 325 325 à 450
Journalier
de PL >8T
Classe
TPL1 TPL2 TPL3 TPL4 TPL5 TPL6

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D’après le service technique de la commune, le trafic routier des pistes objet de l’étude est
considéré très faible.
Ainsi le trafic peut être classé TPL1 selon le catalogue marocain des structures deschaussées neuves
de 1995.

II- Reconnaissance géotechnique de la zone étudiée :


La reconnaissance géotechnique a été menée par le relevé visuel des différentes formations de sol
rencontrées et l’état de l’environnement des sites ainsi que la réalisationdes trois sondages

1- Relevés visuels :
Pour illustrer les relevés visuels, des prises photographiques seront présentées de lafaçon suivante :

Vue sur tracé :

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2- Les sondages géotechniques


Afin de reconnaitre la lithologie de la zone d’étude, trois sondages ont été effectués dans
cette zone.

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Sondage N°1

Coupe lithologique :

Figure 4: Coupe lithologique de premier sondage

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Sondage N°2

Coupe lithologique :

Figure 5 : Coupe lithologique de deuxième sondag

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Sondage N° 3

Coupe lithologique :

Figure 6 Coupe lithologique de troisième sondage

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III- Identification des sols :

1- Essais du laboratoire :
Les échantillons prélevés de ces sondages ont été soumis aux essais d’identification
suivants :
 Analyse granulométrique par tamisage.
 Détermination des limites d’Atterberg.
Le principe et le mode opératoire de ces essais sont présentés dans l’annexe n°I

2- Résultats des essais :

D’après l’essai de l’analyse granulométrique, on obtient la courbe granulométrique


suivante :

Figure 7 : la courbe granulométrique

Le tableau suivant montre les différents pourcentages et l’indice de plasticité de


chaque échantillon.

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réf % % % WL IP
Lieu de prélèvement >50 >2 <0. 08 % %
échantillon mm mm mm

14/1491/01 S1: 0+500, RD, 0.00-0.20. - - - - -

14/1491/02 S1: 0+500, RD, 0.20 - 42 38 36 17


0.60>Rocher

14/1491/03 S2: 1+600, RG, 0.00 11 75 11 26 9


0.35>Rocher

14/1491/04 S3: 3+000, RG, 0.00-0.20. - - - - -

S3: 3+000, RG, 0.20- 17 56 32 27 10


14/1491/05 0.50>Rocher

3- Analyse des résultats :

Les résultats précédents nous permettent de classifier nos sols selon la classification LPC et
RTR.

3-1- Classification LPC :


On peut classifier les échantillons parmi les sols grenus car plus de 50% des éléments ont
un diamètre supérieur à 0,08 mm . Donc, on va se baser sur les données du tableau de
classification des sols grenus et aussi le diagramme de plasticité pour déterminer la classe
LPC.
Tableau 1 : classification des sols grenus

Classification des sols grenus


(plus de 50% des éléments > 80µm ) D50 > 0.08 mm

Définitions Symboles Conditions Appellations

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Grave propre bien


Gb Cu>4 et 1<Cc<3
Moins de 5% graduée
d'éléments <
Plus de 50% des 80µm Une des conditions Grave propre mal
Gm
éléments > de Gb non satisfaite graduée
Graves
80µm ont un Point ( Ip;WL) au
diamètre > 2 mm GL Grave limoneuse
Plus de 12% dessous de A
d'éléments <
Point ( Ip;WL) au
80µm GA Grave argileuse
dessus de A

Sable propre bien


Moins de 5% Sb Cu<6 et 1<Cc<3
graduée
d'éléments <
80µm Une des conditions Sable propre mal
Plus de 50% des Sm
de Sb non satisfaite graduée
éléments >
Sables
80µm ont un Point ( Ip;WL) au
SL Sable limoneuse
diamètre < 2 mm Plus de 12% dessous de A
d'éléments <
80µm Point ( Ip;WL) au
SA Sable argileuse
dessus de A

Figure 8 : Diagramme de plasticité

Conclusion :

D’après les différents pourcentages des éléments et les limites de liquidité et les indices de
plasticité on peut classifier les échantillons comme des graves argileuses.

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3-2- Classification RTR
On peut classer les sols selon la classification RTR en se basant sur les données de tableau
suivant :

Tableau 2 : la classification RTR

Conclusion :
Selon la classification RTR les sols rencontrés dans notre zone d’étude appartiennent aux
classes suivantes :

Référence Classe RTR


14/1491/02 B6

14/1491/03 C1

14/1491/05 C1B5

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D’après le catalogue des structures types de chaussées neuves 1995, on peut déterminer la
catégorie des sols en utilisant le tableau suivant :

Tableau 3 : détermination de la catégorie des sols

Catégorie Désignation Description Classification R.T.R


de sol
I Sols très sensibles à Dont la consistance varie très A1, A2, A3, A4, TfAi
l’eau rapidement en présence d’eau
II Moyennement à Dont la connaissance varie plus B2, B4, B5, B6, C1Ai,
faiblement sensibles à lentement en présence d’eau C1B5, C1B6, C2Ai,
l’eau C2B5, C2B6, TcAi,
TfBi, TcB6

III Non sensibles à l’eau Dont les éléments fins sont B1, D1, TcB1, TcB2,
insensibles à l’eau TcB4, TcB5, D2, B3,
TcB3

IV Grossiers ou Dont les éléments fins sont peu D3, C1B1, C1B2,
Graveleux à non argileux ou en proportion C1B3, C1B4, C2B1,
très réduite C2B2, C2B3, C2B4

V Sols Sols tirseux qui présentent de TxA3, TxA4


volumétriquement très forts retraits (fissuration)
instables lorsque la teneur en eau
diminue).

Conclusion :
D’après le catalogue des structures types de chaussées neuves on peut classer notre sol
parmi les sols de catégorie II sol Moyennement à faiblement sensibles à l’eau

IV- Détermination de la portance des sols :


1- définition :
C’est la portance à long terme qui est prise en compte pour le dimensionnement d’une
structure de chaussée neuve.
Elle est définie :

Au niveau 1 : partie supérieure des terrassements ;


Au niveau 2 : au sommet de la couche de forme.

La détermination de la portance Sti au niveau 1 se fera essentiellement à partir des


valeurs de poinçonnement (indice CBR).Alors que La portance Pj à long terme au niveau 2

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est estimée à partir de la portance au niveau 1 (Sti) et de la nature et de l’épaisseur de la


couche de forme.

Figure 9 : la portance Pj et Sti

2- Resultats des essais réalisés pour la détermination la portance des sols :

Pour determiner la portance des sols on se base sur les resultats des essais de laboratoire
suivants :
 Essai CBR
 Essai Proctor Modifié
Voir annexe n°I

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Après la réalisation de l’essai Proctor modifié on a obtenu la courbe de la densité sèche en


fonction de la teneur en eau qui nous permet de déterminer la densité sèche maximale :

2
T

1,95
s é c h e

1,9
/ m 3

1,85
n s i t é

1,8
5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16
D’après cette courbe on peut extraire les résultats suivants :
γd max = 1.92T/m3 Wopt = 9.0% γsat = 2.65T/m3
Pour la détermination de l’indice CBR on utilise la courbe ci-dessous :

D’après la courbe de l’indice CBR en fonction de la densité sèche, on trouve que l’indice
CBR est égal à 08%.

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3- portance Sti :
La portance à long terme des sols fins qui ont moins de 30 % des éléments supérieurs à
20 mm peut être évaluée à l’aide d’un essai CBR.
La valeur d’indice CBR à prendre en compte correspond à :
- Une compacité de 95 % de l’OPM sur un moulage réalisé à la teneur en eau optimale
Proctor et ayant subi une imbibition de 4 jours pour les zones climatiques H, h et a.
- Une compacité de 95 % de l’OPM avec poinçonnement à la teneur en eau de moulage
optimum Proctor pour la zone climatique d en dehors des zones inondables.
Selon le catalogue des structures types de chaussées neuves 1995.l’indice CBR peut classer
le sol en portance Sti à l’aide de l’échelle suivante :

Sti St0 St1 St2 St3 St4

Indice CBR ≤4 ≥6 ≥ 10 ≥ 15 ≥ 25
(imbibe)

D’après l’essai CBR effectué au laboratoire, on trouve que l’indice CBR est égal à 08%
Ainsi, le sol est de portance de classe St1.

4- la portance Pj minimale :
Selon le catalogue des structures types des chaussées neuves 1995, on peut déterminer la
portance minimale Pj à partir de tableau suivant :

Type de structure Trafic Portance Pj minimale


Souple TPL1 à TPL3 P1
TPL4 à TPL6 P2
Semi-rigide TP3 à TPL4 P3
TPL5 à TPL6 P4
Rigide Tous trafics P5

Pour un trafic de classe TPL1, la portance Pj minimale est de classe P1

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5- La portance Pj :

Selon le catalogue des structures types des chaussées neuves 1995. La détermination de la
portance Pj dépond de :
- La nature et l’épaisseur de la couche de forme.
- La valeur de la portance St.
Si Sti < Pj : il faut prévoir une couche de forme afin d’atteindre la portance exigée, dans
ce cas Pj = Pj minimale.
Si Sti >= Pj : la couche de forme n’est pas obligatoire. Dans ce cas Pj = Sti = Pi.

Dans notre cas Sti = Pj= P1, alors la couche de forme n’est pas obligatoire et la portance à
long terme est de classe P1.

V- Dimensionnement structural de la chaussée :

Tenant compte des données précédentes à savoir :


 Climat semi – humide.
 Trafic de classe TPL1.
 Portance du sol de classe P1.
Le catalogue des structures des chaussées neuves de 1995 permet de proposer les structures
de chaussée en utilisant la Fiche présentée dans l’annexe n°II :

D’après cette fiche et les données de base, La structure de chaussée à adopter est la suivante :

-Revêtement superficielle en bicouche de 0.05 cm


-Couche de base GNB de 15 cm 0/31.5
-Couche de fondation GNF de 20 cm 0/31.5
-Couche MS de 20 cm

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Profils en Travers:

Profil en travers de la variante 1

Profil en travers de la variante 2

Profil en travers de la variante 3

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Conclusion

Il a été pour nous une occasion pour améliorer et enrichir nos connaissances dans le
domaine. Nous avons abordés un projet à différentes étapes, ce qui nous a permis
d’appréhender le cheminement complet du dimensionnement d’une chaussée routière,en
répondant aux prestations suivantes:
- la détermination des différentes formations traversées en effectuant des puits de
reconnaissance.
- Identification des échantillons de sol prélevés des sondages.,Ces échantillons ont été
soumis à des essais de laboratoire qui ont permis de classer et de délimiter les zones
homogènes du sol de la plate forme, et de detrminer par conséquence la portance à long terme
au niveau supérieur des terrassements.
- la Proposition des variantes de structure de la chaussée en se basant sur le catalogue
marocain des structures de chaussées neuves selon les données recueillies de l’analyse de
laboratoire et les données de base de la région.

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Annexe n°I : Essais de laboratoire

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1- Analyse granulométrique

1-1- Définition:
L'analyse granulométrique d'un sol est caractéristique particulière qui permet une
classification des roches meubles afin d'obtenir la courbe granulométrique. Dans le terrain,
un prélèvement préalablement pesé est passé dans une série de tamis de maille carrée de
plus en plus petite (la raison granulométrique égale à 1.25).

1-2- Principe de l'essai:


L'essai consiste à fractionner au moyen d'une série de tamis un matériau en plusieurs
classes granulaires de tailles décroissantes .Les dimensions de mailles et le nombre des tamis
sont choisis en fonction de la nature de l'échantillon et la précision attendue.

1-3- mode opératoire :


Appareillages:
Etuve ventilée réglée à 105°C
-Un dispositif de lavage
-Brosse
-Balance électrique
-Tamis dont l'ouverture est conforme à la norme
Préparation de l'échantillon pour essai :
L'échantillon doit être préparé suivant les prescriptions de la norme: la masse de
l'échantillon pour essai doit être supérieur à 0.2D, avec D la plus grande dimension spécifiée
en (mm)
Exécution de l'essai:
Détermination de la masse sèche de l'échantillon soumis à l'analyse granulométrique.
L'essai s'effectue sur le matériau à la teneur en eau à laquelle il se trouve avant l'analyse pour
éviter le séchage. Il est donc préparé deux échantillons pour essai.
L'un de masse Mh1 pour déterminer la masse de l'échantillon soumis à l'analyse
granulométrique, et l'autre de masse Mh pour effectuer l'essai.
Séchage à l'étuve jusqu'à constante du premier échantillon Mh1 et peser, soit Ms1 sa
masse sèche.
La masse sèche (Ms) de l'échantillon soumis à l'analyse granulométrique est calculée
de la manière suivante : Ms=Ms1/Mh1.Mh
Lavage : Dans le cas de matériaux particulièrement argileux, l'échantillon est trempé
préalablement au lavage, pendant plusieurs heures.

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L'échantillon humide, avec éventuellement les eaux de trempage est versé sur un ou
plusieurs tamis de décharge protégeant le tamis de lavage .La maille du tamis de lavage
correspond à la plus petite maille de la colonne utilisée lors du tamisage.
Les pourcentages des passants cumulés à l'axe des ordonnées, les ouvertures des tamis
sont rapportés sur l'axe des abscisses, permet de tracer la courbe granulométrique qui doit
être à l'intérieur du fuseau déterminé par la norme pour être conforme.

2- la limite d’Atterberg

2-1- La limite de liquidité:


Appareillages:
 Un appareil de Casagrande

 D'un outil à rainurer.

 D'une cale de 10mm d'épaisseur.

 Une étuve de dessiccation

 Une enceinte thermique ou une étuve de dessiccation à température réglable à 105°C


et à 50°C.

 Une balance

Préparation du sol:
Une masse du matériau passe par le poste de lavage au tamis 400µm.Après une durée de
décantation d'au moins 12h, l'eau claire est siphonné sans entraîner de particules solides, cette
masse passe à l'étuve pour être bien sèche
Essai de pénétration:
-S'assurer que la pointe du cône est propre
-Malaxer sur la plaque de marbre la totalité du masse pour obtenir une pâte homogène.
-Remplir le récipient avec une partie de cette pâte au moyen d'une spatule en évitant les bulles
d’air. Araser avec un couteau afin d'obtenir une surface lisse et plane.
-Mettre en place le récipient et ajuster la position de la pointe du cône au centre de la surface
du récipient.
-Libérer le cône et le laisser s'enfoncer dans le sol pendant 5secondes puis le bloquer، noter sa
nouvelle position.
-Effectuer un prélèvement de sol dans le récipient، dans la zone de pénétration du cône، cette
prise est placer dans une tare de masse connue pesée puis introduite à l'étuve pendant 5
minutes et mesure de sa teneur en eau.

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L'opération est effectuée au moins 4 fois sur la même pâte mais avec une teneur en eau qui
diffère pour chaque essai .Les enfoncements du cône doivent encadrer 17mm, être situer entre
12mm et 25mm et l'écart entre deux valeurs consécutives doit être entre 2mm et 5mm.
La limite de liquidité est la teneur en eau qui correspond à un enfoncement de 17 m

2-2- La limite de plasticité


On se sert de la même pâte, on forme une boulette qu'on fait amincir sur la plaque de
marbre jusqu'à ce qu'elle se brise en petits boudins.
Si ces boudins se brisent à un diamètre =3mm, on prélève un échantillon de ces boudins et
on détermine leur teneur en eau .On se contente de 2 essais. On prend la moyenne de ces 2
valeurs c'est la limite de plasticité.
Donc l'indice de plasticité d'un sol : Ip=Wl-Wp
-Wl: limite de liquidité
-Wp: limite de plasticité

3- Essai Proctor modifié :

3-1- But de l’essai :

L’essai Proctor a pour but de déterminer la teneur en eau optimale pour un sol de remblai
donné et des conditions de compactage fixées, qui conduit au meilleur compactage possible
ou encore capacité portante maximale.

3-2- Définitions:
Energie de compactage : N (J/m3) = (nombre de coups par couche) x (Nombre de couches) x
(Masse de la dame) x (g) x (hauteur de chute de la dame) / (Volume utile du moule).

L’optimum Proctor : est la teneur en eau w pour laquelle le sol atteint, pour une énergie de
compactage donné, un gd maximal.

Diagramme PROCTOR simple : C’est un diagramme qui comporte une courbe Proctor
unique, donnant, pour une énergie de compactage donnée

3-3- principe de la méthode:


L’essai consiste à compacter dans un moule normalisé, à l’aide d’une dame normalisée, selon
un processus bien défini, l’échantillon de sol à étudier et à mesurer sa teneur en eau et son
poids spécifique sec après compactage.
L’essai est répété plusieurs fois de suite sur des échantillons portés à différentes teneurs en
eau. On définit ainsi plusieurs points d’une courbe de densité sèche en fonction de la teneur en
eau, on trace cette courbe qui représente un maximum dont l’abscisse est la teneur en eau
optimale et l’ordonnée la densité sèche optimale.

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Figure 9 : Diagramme PROCTOR simple

Pour ces essais on peut utiliser, selon la finesse des grains du sol, deux types de moules :
Le moule Proctor : D moule intérieur = 101,6 mm et H = 117 mm
Le moule CBR : D moule = 152 mm / H = 152 mm
Selon le type des moules on peut effectuer deux types d’essai
 L’essai PROCTOR NORMAL,
 L’essai PROCTOR MODIFIE.
Dans notre étude on s’intéresse à l’essai PROCTOR modifié.
Le tableau ci-dessous résume les conditions de l’essai PROCTOR modifié selon
(Norme NF P 94-093)

Masse de la Hauteur Nombre de coups Nombre Energie de


dame de par de compactage
(Kg) chute Couche Couches Kj/m3
(cm)

4,540 45,70 25(moule Proctor) 5 2680


55 (moule CBR) 5 2435

3-4- Mode opératoire :


Matériel nécessaire :

 Moule Proctor,
 Dame Proctor modifié,
 Règle à araser,

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 Disque d’espacement,
 Bacs d’homogénéisation pour préparation du matériau,
 Tamis 5 et 20 mm (contrôle et écrêtage le cas échéant de l’échantillon),
 Truelle, spatule, pinceau, etc…
 Eprouvette graduée 150 ml environ,
 Petits récipients (mesures des teneurs en eau),
 Balance portée 20 kg, précision ± 5 g,
 Balance de précision 200 g, précision ± 0,1 g,
 Etuve 105°C ± 5° C,
 Burette à huile.

Préparation de l’échantillon :
Ecraser les mottes à la main ou au malaxeur, mais pas les éléments pierreux, et
homogénéiser soigneusement le matériau (sa teneur en eau doit être homogène).
Sécher le matériau à l’air ou à l’étuve (3 à 5 heure à 60°C), pour faciliter le tamisage et pour
débuter l’essai avec une teneur en eau inférieur à la teneur en eau optimale Proctor (l’essai est
fait à teneur en eau croissante).
Ecrêter à 20 mm l’échantillon (le cas échéant).
Préparation du matériel :
Choix du moule :
Il dépend de la grosseur D des gros grains du sol :
 Si D £ 5 mm (et seulement dans ce cas), le moule Proctor est autorisé, mais le moule
CBR est conseillé,
 Si 5< D £ 20 mm, utiliser le moule CBR (sol conserver intact avec tous ses
constituants),
 Si D > 20 mm, mais refus £ 25 %, l’essai se fait dans le moule C.B.R., (sol écrêté à 20
mm),
Exécution de l’essai :

Pour l’essai PROCTOR MODIFIE, le remplissage est fait en 5 couches.


L’ensemble de la surface doit être compactée pour chaque couche comme suit :
1. Assembler moule + embase + disque d’espacement (si moule C.B.R.) + disque de
papier au fond du moule (facilite le démoulage)
2. Introduire la 1ère couche et la compacter. Placer le moule sur un socle en béton d’au
moins 100 kg, ou sur un plancher en béton de 25 cm d’épaisseur, pour que l’ensemble
de l’énergie appliquée le soit à l’échantillon. Astuces : faire des rayures sur la surface
compactée (améliore la liaison avec la couche suivante),
3. Recommencer l’opération pour chaque couche (3 pour énergie de compactage Normal,
5 pour Modifiée).
4. Après compactage de la dernière couche, enlever la rehausse. Le sol compacté doit
dépasser du moule de 1 cm environ. Sinon, recommencer l’essai,
5. Araser soigneusement à partir du centre ; on veillera, au cours de l’arasement à ne pas
créer de trous sur la surface arasé,
6. Oter l’embase (et disque d’espacement si nécessaire) et prélever 2 prises sur
l’échantillon, l’une en haut et l’autre en bas ; en déterminer la teneur en eau w ; on
prendra la moyenne des deux valeurs obtenues,

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7. Augmenter de 2% la teneur en eau w de votre échantillon de départ et recommencer 5


à 6 fois l’essai, après avoir à chaque fois bien nettoyer votre moule.

Figure 10 : essai PROCTOR Modifié

4- Essai CBR :

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4-1- But de l’essai :


Déterminer un indice (l’indice CBR) permettant de calculer grâce à des abaques,
l’épaisseur des couches de fondation d’une route nécessaires à la constitution d’une chaussée
en fonction :
du sol sous-jacent,
du trafic et des charges par essieu prévus,
des conditions hydriques futures que subira cette route.

4-2- Définitions:
L’indice CBR (I.CBR) exprime en % le rapport entre les pressions produisant dans le
même temps un enfoncement donné dans le sol étudié d’une part et dans un matériau type
d’autre part. Par définition cet indice est pris égal à la plus grande des deux valeurs suivantes :

I.CBR25 = Force(en KN) à 2,5 mm d’enfoncement x100


13, 35 KN

I.CBR50 = Force(en KN) à 5 mm d’enfoncement x100


20 KN

I.CBR = max (I.CBR25 ; I.CBR50)

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Figure 11 : courbe de la pression en fonction de l’enfoncement

On distingue 2 types d’essais CBR en fonction des buts fixés :

• L’essai C.B.R. immédiat : Mesure de la résistance au poinçonnement d’un sol compacté à


sa teneur en eau naturelle. Il caractérise l’aptitude du sol à permettre la circulation en phase de
chantier Dans les régions peu humides, le C.B.R. immédiat sert directement de référence (pas
de variation hydrique).
• L’essai C.B.R. après imbibition: Mesure de la résistance au poinçonnement d’un sol
compacté à différentes teneurs en eau puis immergé durant plusieurs jours (4 en générale). Il
caractérise l’évolution de la portance d’un sol compacté à différentes teneur en eau et/ou
soumis à des variations de régime hydrique.

Dans notre étude on s’intéresse à L’essai C.B.R. après imbibition.

4-3- Principe de l'essai:

L’indice CBR est déterminé pour des sols à vocation routière de manière purement
empirique.
Après avoir compacté le matériau dans les conditions de l’essai Proctor modifié, on lui
applique les conditions hydriques prévues :

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 Immersion pendant 4 jours dans l’eau,


 Immersion pendant 2 jours dans l’eau,
 Pas d’immersion : essai immédiat.

Le matériau à étudier étant placé dans un moule dans un état donné de densité et de teneur
en eau, on applique ensuite une charge voisine de ce que sera la charge de service, puis on le
poinçonne par un piston tout en mesurant les efforts et déplacements résultant.
Une comparaison de ces résultats avec ceux obtenus sur un sol de référence (californien) est
ensuite effectuée

4-4- Mode opératoire :

Préparation des échantillons pour les essais :


Le compactage devant être fait dans les conditions de l’essai Proctor modifié, il faut réaliser
au préalable l’essai PM pour pouvoir connaître la teneur en eau optimale et la densité
apparente sèche maximale
Connaissant donc wopm (teneur en eau de l’optimum Proctor modifié) :
· Partant d’un matériau sec, on le pulvérise, en brisant les mottes, mais en prenant soin de ne
pas briser les graviers et pierres éventuels,
· On l’écrête en enlevant les grains supérieurs à 20 mm (tamisage) et en les remplaçant par
une même masse d’éléments compris entre les tamis de 5 et 20 mm si nécessaire,
· On ajoute la quantité d’eau nécessaire pour obtenir un matériau à une teneur en eau égale à
wopm.
Quantité de matériau à préparer : 10 Kg environ par essai.

Exécution de l'essai :
· Compacter à la teneur en eau égale à wopm suivant le processus de l’essai PM (moule CBR,
dame lourde, 5 couches, 55 coups par couche),
· Araser.
· Retourner le moule pour fixer sur la plaque de base, l’extrémité qui était en haut (mettre une
feuille de papier filtre).
· Enlever la plaque de base et ôter le disque d’espacement:
· Peser le moule + la plaque de base + le contenu (à 1gramme près)

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Figure 12 : mode opératoire de l’essai CBR

Imbibition :

L’opération d’imbibition de l’échantillon se réalise de la façon suivante :


Après avoir pesé l’ensemble moule + plaque de base+ échantillon compacté, on place alors
successivement un disque de papier filtre, un disque perforé de mesure du gonflement (appelé
Disque perforé de mesure du gonflement), et une charge constituée par des disques annulaires
de 2,265 Kg (au moins 2 ou encore 4 demi-disques), représentant l’équivalent de la contrainte
imposée par la chaussée sur la plate-forme.

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On met le tout dans un bac rempli d’eau, la plaque de base étant un peu écartée du fond
pour permettre le passage de l’eau. Un comparateur tenu par un trépied placé sur le moule
mesurera les variations de hauteur de l’échantillon.
On remplit d’eau et l’on note la lecture de la mesure donnée par le comparateur au début de
l’essai.
A la fin d’une opération d’imbibition, on note le gonflement.

Figure 13 : mesure de gonflement

Poinçonnement :

On utilise une presse qui est munie d’un piston de poinçonnement de diamètre 4,96 cm (section 19,3
cm2), et qui est pourvue d’un contrôleur de cadence ainsi que d’un comparateur permettant de suivre les
enfoncements au 1/100ième de mm près.
On place l’échantillon sur le plateau, bien axé sur le piston de poinçonnement. Les charges annulaires sont
remises en place (leur trou central laisse le passage au piston de poinçonnement).
On amène la tige au contact du sol et quand l’aiguille dynamométrique de la presse commence à bouger, on
arrête le mouvement et on met le comparateur à zéro.
Puis la presse est actionnée à une vitesse constante d’enfoncement égale à 1,27 mm/min, le mouvement étant
régulé, soit de manière automatique, soit en suivant le cadencemètre de la machine.

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Figure 14 : le poinçonnement

Mesure de la teneur en eau après poinçonnement :

Cette détermination se fait à partir d’au moins 2 (4 conseillés) prélèvements que l’on fait
de part et d’autre de l’emprunte, dans la région qui a été soumise au poinçonnement.
La mesure de la teneur en eau doit suivre immédiatement l’opération de poinçonnemen

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Annexe N°II : la constitution d’une structure
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de chaussé
On appelle chaussée toute surface spécialement aménagée, sur un sol ou un ouvrage, pour le stationnement
ou la circulation des personnes et des véhicules.
Lorsque les besoins du trafic le justifient, la chaussée permet la circulation en toute saison. Elle a l’avantage
d’offrir des surfaces unies, peu bruyantes, confortables et sécuritaires.
D’après Jeuffroy (1983), concevoir une chaussée c’est à la fois décider de la nature et de l’épaisseur des
couches successives à réaliser et exiger des matériaux avec des caractéristiques bien définies pour répondre
aux normes requises. Il est donc nécessaire de connaître :
 les charges roulantes que la chaussée doit supporter et leurs effets destructeurs ;
 les types de chaussées, souples ou rigides, qui pourront résister à ces charges.
Concevoir une chaussée, exige également une expertise dans la réalisation adéquate des couches
constituantes de la structure des chaussées, car la mise en oeuvre et la construction sont indispensables pour
avoir des routes durables.

Le dictionnaire de l’AIPCR définit la structure de chaussée comme « l’ensemble des couches construites au-
dessus de la couche de forme ». Une structure de chaussée est aussi synonyme de corps de chaussée ou de
superstructure.
Une chaussée est une structure multicouche constituée de trois parties principales qui ont chacune un rôle
bien défini (LCPC, 1994).

- La plate-forme : support de chaussée est constituée du sol support. Elle est généralement surmontée
d’une couche de forme qui remplit une double fonction. Pendant les travaux, elle assure la protection du sol
support et la qualité du nivellement et elle permet la circulation des engins. En service, elle permet
l’homogénéisation des caractéristiques mécaniques des matériaux constituant le sol ou le remblai et
l’amélioration de la portance à long terme. Constituée principalement de sable, la couche de forme assure
également une protection de la fondation inférieure contre la contamination ou la remontée des matériaux
fins du sol lorsque celui-ci en présente une proportion élevée.
- La couche d’assise : est généralement formée de la couche de fondation surmontée de la couche de
base. Elle apporte à la chaussée la résistance mécanique aux charges verticales induites par le trafic et
répartit les pressions sur la plate-forme support afin de maintenir les déformations à un niveau admissible.
- La couche de surface : est constituée d’une couche de roulement reposant éventuellement sur une
couche de liaison intermédiaire. La couche de surface assure laprotection des couches d’assise contre les
infiltrations d’eau et garantit la sécurité et le confort des usagers

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Annexe n°III : dimenssionement des chaussées neuve

Couche de base en matériau non lié (1/2)

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