Resume_Pasec2014_FR_BD1
Resume_Pasec2014_FR_BD1
Resume_Pasec2014_FR_BD1
PASEC2014
PERFORMANCES DES
SYSTÈMES ÉDUCATIFS
EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE
FRANCOPHONE
COMPÉTENCES ET FACTEURS DE RÉUSSITE AU PRIMAIRE
Avant-propos
0EGSQQYREYXqMRXIVREXMSREPIEVqEJJMVQqWSRIRKEKIQIRXIRJEZIYVH´YRIqHYGEXMSRMRGPYWMZIIXHIUYEPMXqTSYV
l’après 2015 et ceci à travers le Cadre d’action pour l’Éducation 2030 adopté au cours du Forum mondial sur
l’éducation, tenu à Incheon en Corée du Sud en mai 2015. Cet engagement nécessite une mobilisation soutenue de
tous les acteurs pour construire des systèmes éducatifs solidement intégrés dans le processus de développement
durable des nations.
La CONFEMEN, en tant que conférence ministérielle francophone en éducation, ayant adhéré à la Déclaration
H´-RGLISR IR E VqEJ½VQq WE ZSPSRXq H´EGGSQTEKRIV PIW TE]W ZIVW GIW SFNIGXMJW IR JEZSVMWERX YR IWTEGI
d’expertise et de solidarité francophone à travers son Programme d’Analyse des Systèmes Éducatifs (PASEC). Ce
programme a produit des données et des analysessur les performances des systèmes éducatifs et les facteurs qui
concourent à la qualité de l’éducation, par l’intermédiaire d’enquêtes à grande échelle sur les acquis des élèves au
primaire.
En deux décennies, le PASEC a réalisé près de quarante évaluations nationales dans plus d’une vingtaine de pays
en Afrique Tubsaharienne, dans l’Océan Indien, au MoyenOrient et en Asie du Sud-&st.
Depuis 2012, les missions du PASEC ont évolué pour mieux répondre aux nouvelles attentes des pays et de la
GSQQYREYXqMRXIVREXMSREPI UYMHIQERHIRXHEZERXEKIHIQIWYVIWHIWEGUYMWWGSPEMVIW 0EZEPIYVENSYXqIHIPE
nouvelle approche adoptée est de mettre l’accent sur la comparabilité des résultats des différentes évaluations
nationales. La mesure sur une échelle commune des compétences des élèves de différents pays, en début (2ème
ERRqI IX½RHIWGSPEVMXq rQIERRqI TVMQEMVITIVQIXHqWSVQEMWHIQMIY\EREP]WIVIXGSQTVIRHVIP´IJ½GEGMXq
et l’équité des systèmes éducatifs, à l’instar d’autres programmes internationaux tels que le PISA, le PIRLS, le TIMSS
ou le SACMEQ.
L’évaluation de la dernière année du primaire répond au besoin de mesurer les compétences clés des élèves en
½RHIWGSPEVMXqTVMQEMVIIXEZERXP´IRXVqIEYGSPPrKI 9RIFSRRIQEwXVMWIHIWGSQTqXIRGIWJSRHEQIRXEPIWHERW
PIWHSQEMRIWHMWGMTPMREMVIWVIXIRYWGSRHMXMSRRIPIWXVENIGXSMVIWSYPIWTEVGSYVWWGSPEMVIW PEZMITVSJIWWMSRRIPPIIX
l’insertion sociale.
0´STXMSR H´qZEPYIV PE rQI ERRqI HY TVMQEMVI IR TPYW HI PE rQI ERRqI TIVQIX EY\ HqGMHIYVW HI HMWTSWIV
d’indicateurs et d’informations pertinentes sur les performances en lecture et en mathématiques dès le début
de la scolarité pour pouvoir apporter très tôt les remédiations nécessaires à l’amélioration de la qualité des
enseignements et apprentissages.
Le PASEC a lancé sa première évaluation internationale en 2014 dans dix pays (Bénin, Burkina Faso, Burundi,
Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire, Niger, Sénégal, Tchad et Togo). L’échantillon porte sur près de 40 000 élèves
enquêtés dans plus de 1 800 écoles à travers les pays. Dénommée PASEC2014, cette évaluation est la première
H´YRIWqVMIH´qZEPYEXMSRWMRXIVREXMSREPIWVqKYPMrVIW0IWGSQTEVEMWSRWHIWTIVJSVQERGIWWIVSRXIRVMGLMIWEYJMPdes
années par une participation étendue des pays de la CONFEMEN et par le suivi des tendances grâce aux
évaluations successives.
Par ailleurs, la mise en relation des informations contextuelles recueillies lors des enquêtes PASEC avec la
réussite des élèves aux tests PASECpermet de donner des points de repère pour animer le débat public sur les
facteurs ayant un impact sur la qualité des apprentissages, et d’orienter l'action éducative.
4 CONFEMEN - PASEC
AVANT-PROPOS
1EPKVqPIWTVSKVrWVqEPMWqWIXPIWIRKEKIQIRXWHIWfXEXW PEUYEPMXqHIP´qHYGEXMSRVIWXIYRMQQIRWIHq½TSYVPE
plupart des pays francophones du Sud. Les résultats de la première évaluation internationale PASEC2014
mettent en exergue et analysent les constats en termes de faiblesse des systèmes éducatifs francophones du Sud,
décrivant une situation préoccupante dans l’ensemble, et alarmante pour certains pays.
Cette étape de communication des résultats de l’évaluation internationale PASEC2014 sera complétée par d’autres
TYFPMGEXMSRWGSQTPqQIRXEMVIWHERWPIGSYVERXHIP´ERRqI 0IWHSRRqIWVIGYIMPPMIWEMRWMUYIPIWTVSGqHYVIW
utilisées seront décrites dans un rapport technique et un manuel d’utilisation des données. La base de données
internationale sera disponible à l’attention des chercheurs et du grand public. En parallèle, dans le courant de l’année
GLEGYRHIWHM\TE]WqZEPYqWIRTVSHYMVE IRGSPPEFSVEXMSREZIGPI4%7)' YRVETTSVXREXMSREPTSYV
ETTVSJSRHMVPEVq¾I\MSRWYVPIWTVSFPqQEXMUYIWREXMSREPIWIXGSRXI\XYEPMWIVPIWVqWYPXEXWWIPSRPIWVqEPMXqWPSGEPIW
0I7IGVqXEVMEX8IGLRMUYI4IVQERIRXHIPE'32*)1)2ETIVQMWPEQMWIIR®YZVIHIGITVSNIXEQFMXMIY\IR
GSPPEFSVEXMSR EZIG PIW TVMRGMTEY\ TEVXIREMVIW XIGLRMUYIW IX JMRERGMIVW HI PE '32*)1)2 UYI WSRX P´%KIRGI
Française de Développement, la Banque mondiale et la Coopération Suisse.
Ce rapport n’a pas la prétention de traiter de manière exhaustive et approfondie l’ensemble des problèmes
auxquels sont confrontés les systèmes éducatifs des dix pays concernés. Toutefois, ceci n’enlève rien à la
valeur WGMIRXMJMUYIÝPETIVXMRIRGIHIP´EREP]WIHIWHSRRqIWIXÝP´SFNIGXMZMXqHIWGSRWXEXWHYHSGYQIRX
Boureima Jacques KI
Secrétaire ggénéral de la CONFEMEN
EVALUATION PASEC2014 5
PASEC2014 | PERFORMANCES DES SYSTÈMES ÉDUCATIFS EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE FRANCOPHONE
'SRXI\XISFNIGXMJWIXQqXLSHSPSKMIHI
l’enquête PASEC2014
0E JSVXI GVSMWWERGI HqQSKVETLMUYI GSRNYKYqI k YRI GVSMWWERGI qGSRSQMUYI WSYXIRYI MQTSWI EY\
W]WXrQIWqHYGEXMJWMBQSFMPMWEXMSRH´MQTSVXERXWQS]IRWTSYVEHETXIVP´SJJVIWGSPEMVIEY\HqJMWGVSMWWERXWHIPE
UYEPMXq IX HI P´EGGrW k P´qHYGEXMSR 7YV PI TPER UYERXMXEXMJ PIW TE]W H %JVMUYI SRX VqEPMWq HIW TVSKVrW XVrW
WMKRMJMGEXMJW depuis trente ans pour répondre à la demande d’éducation, étendre la couverture scolaire et
maintenir le plus d'enfants possible au primaire. Toutefois, le faible taux d’alphabétisme de la population
âgée de 14 à 24 ans XVEHYMX PIW HMJJMGYPXqW HI GIW W]WXrQIW qHYGEXMJW k XVERWQIXXVI PIW GSQTqXIRGIW
JSRHEQIRXEPIWkXSYWPIWNIYRIWet à garantir que ces compétences restent acquises dans la durée.
Le modèle méthodologique du PASEC se base sur la mesure de compétences fondamentales en langue
H´IRWIMKRIQIRXIXIRQEXLqQEXMUYIWIRHqFYXIXIR½RHIWGSPEVMXqTVMQEMVI 'IWVqWYPXEXWJSYVRMWWIRXHIW
TSMRXWHIVITrVIWYVP´IJ½GEGMXqIXP´qUYMXqHIWW]WXrQIWqHYGEXMJW0´qZEPYEXMSR4%7)'2014 a également collecté
de nombreuses informations sur les élèves, les classes, les écoles, les communautés locales et les
politiques éducatives pour apprécier le niveau de répartition des ressources, comprendre les pratiques
scolaires et les mettre en relation avec les performances des élèves.
Les tests et questionnaires utilisés sont standardisés pour tous les pays. Les procédures d’enquête et d’analyse
des données sont également standardisées tout au long du processus d’évaluation.
En moyenne, l’échantillon PASEC2014ETSVXqWYVTVrWHIqPrZIWIRHqFYXIXWYVqPrZIWIR½R
de scolarité primaire, dans chacun des pays. Ces échantillons sont représentatifs de la population scolaire de
chaque pays.
L’édition 2014 de l’évaluation PASEC a vu la participation de dix pays d’Afrique subsaharienne
francophone, quJ sont : le Bénin, le Burkina Faso, le Burundi, le Cameroun, le Congo, la Côte d’Ivoire, le
Niger, le Sénégal, le Tchad et le Togo.
Pour faciliter la lecture et l’interprétation des compétences des élèves, le PASEC a développé des échelles
HIGSQTqXIRGIWTSYVGLEUYIHMWGMTPMRIIRHqFYXIXIR½RWGSPEVMXqTVMQEMVIkTEVXMVHIWqGLIPPIWHIWGSVIW
PASEC2014. Chaque échelle est divisée en plusieurs niveaux, sur la base de caractéristiques statistiques et des
connaissances et compétences à mobiliser pour répondre aux différentes questions.
Les échelles de compétences PASEC2014 permettent de présenter le pourcentage moyen d’élèves qui
atteignent un certain niveau. Ainsi, les élèves qui ont un niveau de compétences donné, sont en mesure de
VqTSRHVIGSVVIGXIQIRXkPEQENSVMXqHIWUYIWXMSRWHYRMZIEYGSRGIVRqIXHIWRMZIEY\MRJqVMIYVWQEMWSRXHI
KVERHIWHMJ½GYPXqWTSYVIJJIGXYIVPIWXlGLIWHIWRMZIEY\WYTqVMIYVW
4SYVGLEUYIqGLIPPIHIGSQTqXIRGIWYRWIYMPHMX§WYJJMWERX¨IWXVIXIRYIXTIVQIXHIHqXIVQMRIVPETEVX
HIWqPrZIWUYMSRXYRITPYWKVERHITVSFEFMPMXqHIQEwXVMWIV EYHIWWYWHYWIYMP SYHIRITEWQEwXVMWIV IR
HIWWSYW HY WIYMP PIW GSRREMWWERGIW IX GSQTqXIRGIW NYKqIW MRHMWTIRWEFPIW TSYV TSYVWYMZVI PIYV WGSPEVMXq
HERWde bonnes conditions.
0IWWIYMPW§WYJ½WERXW¨IRPERKYIPIGXYVIIXIRQEXLqQEXMUYIWWSRXQEXqVMEPMWqWTEVYRIPMKRIVSYKIHERWPIW
XEFPIEY\GMHIWWSYW'IWWIYMPWSRXqXqHqJMRMWWYVPEFEWIHIWGSRGITXWqZEPYqWHERWPIWXIWXWHY4%7)'IX
WIPSRPIWSFNIGXMJWTVMSVMXEMVIWHIPERKYIPIGXYVIIXHIQEXLqQEXMUYIWJM\qWQBSPIWTVSKVEQQIWWGSPEMVIWHI
HqFYXIXHIJMRHIWGSPEVMXqTVMQEMVI
Les tableaux suivants présentent, pour l’ensemble des pays, la répartition des élèves selon les échelles
de GSQTqXIRGIW HI PERKYIPIGXYVI IX HI QEXLqQEXMUYIW IR HqFYX IX IR JMR HI WGSPEVMXq TVMQEMVI 0E
VqTEVXMXMSRdes élèves pour chaque pays est donnée aux pages 11 et 12.
6 CONFEMEN - PASEC
CONTEXTE, OBJECTIFS ET MÉTHODOLOGIE DE L’ENQUÊTE
Répartition
Scores
des élèves dans
Niveaux minimumV Description des compétences
les niveaux de
des élèves
l’échelle
Lecteur intermédiaire : vers une lecture autonome pour comprendre des
phrases et des textes
Les élèves ont atteint un niveau de déchiffrage de l’écrit et de compréhension
Niveau
610,4 14,1% orale qui leur permet de comprendre des informations explicites dans des
4 mots, phrases et textes courts. Ils sont capables de croiser leurs compétences
de décodage et leur ma§trise du langage oral pour restituer le sens littéral
d’un texte court.
Apprenti lecteur : vers le perfectionnement du déchiffrage de l’écrit, des
capacités de compréhension orale et de compréhension des mots écrits
Les élèves ont amélioré leurs capacités de compréhension orale et
de décodage pour se concentrer sur la compréhension de mots. En
Niveau
540,0 14,5% compréhension de l’oral, ils sont capables de comprendre des informations
3 explicites dans un texte court dont le vocabulaire est familier. Ils développent
progressivement MFT liens entre le langage oral et écrit pour améliorer
leurs capacités de décodage et étendre leur vocabulaire. En
compréhension de P´qGVMXMPWWSRXGETEFPIWH´MHIRXMJMIVPIWIRWHIQSXWMWSPqW
6HXLO¦VXI¼VDQW§GHFRPSpWHQFHV
EVALUATION PASEC2014 7
PASEC2014 | PERFORMANCES DES SYSTÈMES ÉDUCATIFS EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE FRANCOPHONE
Répartition
Scores
des élèves dans
Niveaux minimumV Description des compétences
les niveaux de
des élèves
l’échelle
0IWqPrZIWQEwXVMWIRXPEGLEwRIZIVFEPIHIWRSQFVIW GSQTXIVNYWUY´kIR
deux minutes) et sont capables de comparer des nombres, compléter des
Niveau
577,7 23,2 % suites logiques et réaliser des opérations (additions et soustractions) sur des
3 nombres supérieurs à cinquante. Ils peuvent raisonner sur des problèmes
basiques avec des nombres inférieurs à vingt.
0IW qPrZIW WSRX GETEFPIW HI VIGSRREwXVI PIW RSQFVIW NYWUY´k HI PIW
comparer, de compléter des suites logiques et de réaliser des opérations
Niveau (additions et soustractions) sur des nombres inférieurs à cinquante. Ils
489,0 29,7 %
2 manipulent des concepts de repérage dans l’espace (en dessous, au-dessus, à
côté). Ils commencent à développer des aptitudes de raisonnement sur des
problèmes basiques avec des nombres inférieurs à vingt.
6HXLO¦VXI¼VDQW§GHFRPSpWHQFHV
8 CONFEMEN - PASEC
CONTEXTE, OBJECTIFS ET MÉTHODOLOGIE DE L’ENQUÊTE
Répartition
Scores
des élèves dans
Niveaux minimumV Description des compétences
les niveaux de
des élèves
l’échelle
EVALUATION PASEC2014 9
PASEC2014 | PERFORMANCES DES SYSTÈMES ÉDUCATIFS EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE FRANCOPHONE
Répartition
Scores
des élèves dans
Niveaux minimumV Description des compétences
les niveaux de
des élèves
l’échelle
Les élèves peuvent répondre à des questions très brèves, faisant explicitement
ETTIP k YRI GSRREMWWERGI JEGXYIPPI SY k YRI TVSGqHYVI WTqGM½UYI )R
arithmétique, ils sont capables d’effectuer les quatre opérations de base avec
Niveau
433,3 31,8 % des nombres entiers et pouvant nécessiter un calcul écrit avec retenue. En
1 mesure, ils reconnaissent l’unité de mesure de la longueur : le mètre. En
KqSQqXVMI MPWWSRXGETEFPIWHIWIVITqVIVHERWP´IWTEGIIRMHIRXM½ERXHIW
directions et des positions et en lisant les coordonnées d’un graphique.
10 CONFEMEN - PASEC
NIVEAUX DE COMPÉTENCES
Niveaux de compétences
0EKVERHIQENSVMXqHIWqPrZIWRIHMWTSWITEWHIWGSQTqXIRGIWEXXIRHYIW
dans le cycle primaire. Pour certains pays, cette situation est alarmante.
0E UYEWMXSXEPMXq HIW W]WXrQIW qHYGEXMJW TVMQEMVIW qZEPYqW IR TVqWIRXIRX HIW PEGYRIW QENIYVIW
ERRSRGMEXVMGIW HI HMJJMGYPXqW H´ETTVIRXMWWEKI TSYV PIW qPrZIW k P´EZIRMV 4SYV GIVXEMRW TE]W PI TVSRSWXMG IWX
inquiétant pour des classes d’âge entières.
)RHqFYXHIG]GPITPYWHI HIWqPrZIWR´SRXTEWEXXIMRXPIRMZIEY§WYJ½WERX¨IRPERKYIIXTPYWHI
IRQEXLqQEXMUYIW)R½RHIG]GPITVrWHI HIWqPrZIWWSRXIRHIpkHIGIRMZIEYHERWPIWHIY\HMWGMTPMRIW
Les systèmes éducatifs présentant de meilleurs résultats en début de cycle sont généralement les plus
TIVJSVQERXWIR½RHIG]GPIIXMRZIVWIQIRX
© Dominic Chavez World Bank
Dans presque tous les pays, les élèves les plus faibles après au moins deux ans de scolarité primaire ont
HI XVrW KVERHIW HMJ½GYPXqW TSYV GSQTVIRHVI RI WIVEMXGI UYI HIW QIWWEKIW SVEY\ GSYVXW IX JEQMPMIVW )R
QEXLqQEXMUYIWPIWqPrZIWHIGIWQsQIWTE]WRIQEwXVMWIRXTEWPIWTVIQMrVIWRSXMSRWHIUYERXMXq
EVALUATION PASEC2014 11
PASEC2014 | PERFORMANCES DES SYSTÈMES ÉDUCATIFS EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE FRANCOPHONE
70 %
des élèves sont en dessous
HYWIYMP§WYJ½WERX¨
en langue
en début de cycle
© UN Photo/Marco Dormino
Au Congo et au Burkina Faso, bien qu’environ deux tiers des élèves n’atteignent pas le seuil en langue, près
HI HIWqPrZIWHMWTSWIRXHIGSQTqXIRGIWWYJ½WERXIWIRQEXLqQEXMUYIW
%Y'EQIVSYREY7qRqKEPIXIR'|XIH´-ZSMVI k HIWqPrZIWR´EXXIMKRIRXTEWPIWIYMP§WYJ½WERX¨HI
compétences en langue, avec toutefois la moitié des élèves qui atteint ce seuil en mathématiques.
%Y8GLEHEY8SKSEY&qRMRIXEY2MKIVTPYWHI HIWqPrZIWR´EXXIMKRIRXTEWPIWIYMP§WYJ½WERX¨IRPERKYI
IXHI k SRXHIWHMJ½GYPXqWIRQEXLqQEXMUYIW
12 CONFEMEN - PASEC
NIVEAUX DE COMPÉTENCES
Graphique 1 : Pourcentage d’élèves selon le niveau de compétences atteint en langue et mathématiques – Début
de scolarité
EVALUATION PASEC2014 13
PASEC2014 | PERFORMANCES DES SYSTÈMES ÉDUCATIFS EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE FRANCOPHONE
Graphique 2 : Pourcentage d’élèves selon le niveau de compétences atteint en lecture et mathématiques – Fin de
scolarité
14 CONFEMEN - PASEC
NIVEAUX DE COMPÉTENCES
Les niveaux des compétences des élèves sont très variables dans presque
tous les pays, et ce dès les premières années du primaire.
En mathématiques, le Burundi est le seul des dix pays où les écarts de performance entre élèves sont limités.
En langue, le Bénin, la Côte d’Ivoire et le Tchad présentent des écarts de performance réduits, mais dans un
contexte de scores faibles.
Le Sénégal présente les écarts de performances les plus marqués, bien que faisant partie des pays ayant
PIW TPYW KVERHIW TVSTSVXMSRW H´qPrZIW EYHIWWYW HIW WIYMPW § WYJJMWERXW ¨ HI GSQTqXIRGIW IR PERKYI IX IR
mathématiques.
Les résultats révèlent également qu’il existe des liens étroits entre les performances des élèves en langue et
PIYVWTIVJSVQERGIWIRQEXLqQEXMUYIWMRHqTIRHEQQIRXHIWHMJJMGYPXqWIXMRqKEPMXqWSFWIVZqIWHERWPIWTE]W
&O FGGFU M’analyse montre une forte relation positive entre les performances des élèves en langue et leurs
résultats en mathématiques en début de scolarité primaire, dans tous les pays. Ainsi, quel que soit le pays, les
élèves et les écoles qui sont performants en langue obtiennent des scores élevés en mathématiques, et vice
versa.
0IWTIVJSVQERGIWIR½RHIWGSPEVMXqTVMQEMVIHIQIYVIRXMRWEXMWJEMWERXIWk
l’instar de celles observées en début de cycle.
50 %
des élèves sont en dessous
HYWIYMP§WYJ½WERX¨
en mathématiques
en début de cycle
© Nestlé Côte d'Ivoire
EVALUATION PASEC2014 15
PASEC2014 | PERFORMANCES DES SYSTÈMES ÉDUCATIFS EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE FRANCOPHONE
%Y &YVYRHM IR ½R HI WGSPEVMXq TVMQEMVI TVrW HI RIYJ qPrZIW WYV HM\ EXXIMKRIRX PI WIYMP § WYJ½WERX ¨ HI
connaissances et de compétences en mathématiques, et plus d’un élève sur deux atteint ce seuil en lecture.
Toutefois, dans cette dernière discipline, seulement 10 % des élèves atteignent le niveau le plus élevé de
l’échelle de compétences (niveau 4).
%Y7qRqKEPEY&YVOMRE*EWSEY&qRMREY'EQIVSYRIXIR'|XIH´-ZSMVIEYQSMRWYRqPrZIWYVHIY\IR½RHI
WGSPEVMXqTVMQEMVIEXXIMRXPIWIYMP§WYJ½WERX¨IRPIGXYVI0ETEVXHIWqPrZIWXVrWGSQTqXIRXW RMZIEY ZEVMI
IRXVI IX )RQEXLqQEXMUYIWEY7qRqKEPIXEY&YVOMRE*EWSTVrWHI HIWqPrZIWEXXIMKRIRXPI
WIYMP § WYJJMWERX ¨ %Y &qRMR EY 'EQIVSYR IX IR '|XI H´-ZSMVI TEV GSRXVI TPYW HI HIW qPrZIW RI
l’atteignent pas. Cette proportion dépasse même 70 % en Côte d’Ivoire.
%Y8SKSIXEY'SRKS HIWqPrZIWR´EXXIMKRIRXTEWPIWIYMP§WYJJMWERX¨IRPIGXYVIIX IX
HIW élèves ne disposent QBT EFT DPNQ¤UFODFT O¤DFTTBJSFT QPVS BUUFJOESF MF TFVJM j TVGGJTBOU x FO
NBUI¤NBUJRVFT
%Y8GLEHIXEY2MKIVTPYWHI HIWqPrZIWIR½RHIWGSPEVMXqTVMQEMVIRIHMWTSWIRXTEWHIWGSRREMWWERGIW
IXGSQTqXIRGIWWYJ½WERXIWTSYVPMVIIXGSQTVIRHVIHIWXI\XIW4EVEMPPIYVWIRXVI IX HIWqPrZIWHI
GIWHIY\TE]WR´EXXIMKRIRXTEWPIWIYMP§WYJ½WERX¨IRQEXLqQEXMUYIW
0´EREP]WI HIW TIVJSVQERGIW HIW qPrZIW IR JMR HI WGSPEVMXq GSRJMVQI PE VIPEXMSR TSWMXMZI qPIZqI IRXVI PIYVW
performances en langue et DFMMFTFO mathématiques.
)R½RHIWGSPEVMXqPIWqGEVXWHIGSQTqXIRGIWSFWIVZqWWSRXGSRWMHqVEFPIW0IWQIMPPIYVWqPrZIWWSRXGETEFPIW
de lire des textes tandis que les élèves les plus faibles demeurent au stade de décodage des mots.
60 %
des élèves sont en dessous
HYWIYMP§WYJ½WERX¨
en lecture et en mathématiques
IR½RHIG]GPI
© GPE - Stephan Bachenheimer
16 CONFEMEN - PASEC
NIVEAUX DE COMPÉTENCES
4EVQMPIWHM\TE]WPI&YVYRHMIWXGIPYMSP´SRSFWIVZIPIQSMRWHIHMJJqVIRGIW IRJMRHIWGSPEVMXqTVMQEMVI
entre les performances des élèves les plus faibles et les performances des meilleurs.
Le Sénégal, qui EFTQBZTQBSUJDJQBOUTobtient le score moyen le plus élevéFOMFDUVSF et un des scores les plus
élevés en mathématiques, est le pays où l’on observe les écarts les plus importants entre les élèves, quelle
que soit la discipline.
Les pays plus performants en début de scolarité sont aussi ceux présentant
PIWWGSVIWREXMSREY\PIWTPYWqPIZqWIR½RHIWGSPEVMXqIRKqRqVEP
Parmi les dix pays, le Burundi, le Sénégal et le Burkina Faso se distinguent comme ayant une plus grande
TVSTSVXMSRH´qPrZIWHSRXPIRMZIEYHIGSQTqXIRGIWIWXWEXMWJEMWERXEYWWMFMIRIRHqFYXUY´IR½RHIWGSPEVMXq
-RZIVWIQIRXPIWW]WXrQIWqHYGEXMJWSPIWqPrZIWWSRXPIWTPYWIRHMJ½GYPXqIRHqFYXHIG]GPITVMQEMVI 8GLEH
2MKIV WSRXqKEPIQIRXGIY\UYMWSRXPIWQSMRWTIVJSVQERXWIR½RHIWGSPEVMXq 0´qGSPITVMQEMVIRITEVZMIRX
TEWkGSQFPIVPIWHMJ½GYPXqWSFWIVZqIWGLI^PIWqPrZIWHrWPIWTVIQMrVIWERRqIW
8SYXIJSMWPIPMIRIRXVIPIWTIVJSVQERGIWIRHqFYXIX½RHIWGSPEVMXqRIWIQFPITEWW]WXqQEXMUYI)RIJJIXPI
Bénin, dont les scores en langue et en mathématiques sont inférieurs à la moyenne des dix pays en
début HIWGSPEVMXqEJJMGLIIRJMRHIG]GPIHIWWGSVIWUYMWSRXEYHIWWYWHIPEQS]IRRIIRPIGXYVIIXTVSGLI
HIPEmoyenne en mathématiques.
À l’inverse, BV$POHP malgré des scoresEBOTMFTEFVYEJTDJQMJOFTqui sont supérieurs à la moyenne en début
de scolarité, IRJMRHIWGSPEVMXqPIWGSVIIRPIGXYVIIWXTVSGLIHIPEQS]IRRIIXGIPYMIRQEXLqQEXMUYIWIWX
inférieur à la moyenne des pays participants.
0´qGEVXHITIVJSVQERGIWIRXVI½PPIWIXKEVpSRWIWXVIPEXMZIQIRXJEMFPI
IRHqFYXHIWGSPEVMXqQEMWXIRHkWIGVIYWIVIR½RHIG]GPI
dans plusieurs pays.
Les taux bruts de scolarisation et les taux d’achèvement du cycle primaire font ressortir des conditions d’accès
k P´qGSPI TVMQEMVI MRqUYMXEFPIW QPVS MFT JMPPIW HERW PE QENSVMXq HIW TE]W qZEPYqW 8VSMW TE]W PI &YVYRHM PI
'SRKS IX PI 7qRqKEP IRVIKMWXVIRX YR XEY\ H´EGGrW TPYW JEZSVEFPI EY\ JMPPIW -IW XEY\ H´EGLrZIQIRX HY
TVMQEMVIHIWJMPPIWWSRXQSMRWqPIZqWHERWPEQENSVMXqHIWTE]WTBVGBV#VSVOEJ BV$POHPFUBV4¤O¤HBM PÃJMT
TSRXWYTqVMIYVWkGIY\HIWgarçons
Les écarts dans les performances des deux sexes sont faibles en début de scolarité, dans la plupart des pays.
&n Côte d’Ivoire et au Tchad, en langue d’enseignement, ainsi qu’au Cameroun, en Côte d’Ivoire et au
8GLEHIRQEXLqQEXMUYIWPIWKEVpSRWVqYWWMWWIRXQMIY\UYIPIWJMPPIW
)R½RHIWGSPEVMXq PIWqGEVXWHITIVJSVQERGIWIRPIGXYVIIRXVI½PPIWIXKEVpSRWRIWSRXTEWWMKRM½GEXMJW )R
mathématiques, les différences de scores sont plus prononcées : les garçons réussissent mieux en mathématiques
dans cinq pays (au Burkina Faso, au Congo, en Côte d’Ivoire, au Sénégal et au Tchad), alors qu’au Burundi les
½PPIWSFXMIRRIRXHIQIMPPIYVWVqWYPXEXWUYIPIWKEVpSRW
EVALUATION PASEC2014 17
PASEC2014 | PERFORMANCES DES SYSTÈMES ÉDUCATIFS EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE FRANCOPHONE
0E UYEWMXSXEPMXq HIW W]WXrQIW qHYGEXMJW TVMQEMVIW qZEPYqW IR TVqWIRXIRX HIW PEGYRIW QENIYVIW 0IW
résultats de l’évaluation PASEC2014 indiquent que les enfants dont les parents sont alphabétisés tendent à
avoir de meilleures performances scolaires. Dans neuf pays sur dix, les élèves dont au moins un des parents
sait lire enregistrent des scores supérieurs.
En outre, la performance des élèves est liée à la disponibilité de livres à la maison. En début de scolarité, les
TIVJSVQERGIWHIWqPrZIWHSRXPIWJEQMPPIWRITSWWrHIRXTEWHIPMZVIWWSRXWMKRM½GEXMZIQIRXTPYWJEMFPIWHERW
les dix pays à l’exception du Burundi, en langue, et dans six des dix pays en mathématiques.
Par ailleurs, les élèves qui participent à des travaux agricoles et de petit commerce de manière régulière
ou intensive ont de moins bons résultats, que ce soit en lecture ou en mathématiques. Les différences
de TIVJSVQERGIWWSRXKqRqVEPIQIRXTPYWMQTSVXERXIWIRPIGXYVIIXWSRXWMKRMJMGEXMZIWHERWP´IRWIQFPIHIW
HM\pays.
Dans presque tous les pays, les élèves qui ont fréquenté la maternelle (préscolaire) obtiennent de meilleurs
résultats, tout particulièrement en langue. Les écarts de performance en mathématiques liés à la préscolarisation
WSRXQSMRWMQTSVXERXWIRHqFYXHIWGSPEVMXqQEMWWMKRM½GEXMJWHERWWITXTE]W
0´EREP]WIQSRXVIqKEPIQIRXUYIPIWqPrZIWUYMR´SRXNEQEMWVIHSYFPqSRXHIWTIVJSVQERGIWWGSPEMVIWWYTqVMIYVIW
à celles des élèves ayant redoublé au moins une fois au cours du cycle.
De manière générale, l’entrée tardive à l’école est liée à une plus faible performance des élèves.
0´qZEPYEXMSR QSRXVI UYI PE TIVJSVQERGI HIW qGSPIW IR ^SRI VYVEPI IWX QSMRHVI UYI GIPPI HIW qGSPIW IR
QMPMIY YVFEMR 8SYXIJSMW k RMZIEY qKEP H´MRHMGI H´EQqREKIQIRX HY XIVVMXSMVI HERW PE ^SRI HI P´qGSPI les
performances en milieux urbains et ruraux sont comparables.-hJOEJDFEBN¤OBHFNFOUEVUFSSJUPJSFEBOTMB
[POFEFM¤DPMFNFTVSFMBEJTQPOJCJMJU¤EVOFOTFNCMFEJOGSBTUSVDUVSFT EFTFSWJDFTTPDJBVYFUBENJOJTUSBUJGT
FUEFCJFOTFUTFSWJDFT
L’enseignement privé tend à produire de meilleurs résultats que le public. Dans huit pays sur dix, les écoles
privées obtiennent de meilleurs résultats. Les écarts de performance observés peuvent en partie découler de
différences liées au statut social des familles ou du niveau d’aménagement du territoire.
De manière générale, les écoles disposant des meilleures conditions de scolarisation (infrastructure, ressources
pédagogiques, conditions de santé et d’hygiène) tendent à produire de meilleurs résultats. Par exemple, les
élèves de classes ne disposant que d’un manuel pour trois élèves ou plus sont en général moins performants
que ceux de classes mettant à disposition un manuel par élève, tant en lecture qu’en mathématiques. Ces
VIWWSYVGIWXIRHIRXksXVIH´YRQIMPPIYVRMZIEYIRHqFYXUY´IR½RHIWGSPEVMXq
18 CONFEMEN - PASEC
FACTEURS DE RÉUSSITE SCOLAIRE
4VrW HI HIW qPrZIW WSRX HERW HIW GPEWWIW QYPXMKVEHIW IX k HSYFPI JPY\ 0IW VqWYPXEXW QSRXVIRX UYI
KqRqVEPIQIRXPIWTIVJSVQERGIWHIWqPrZIWHIWGPEWWIWQYPXMKVEHIWIXkHSYFPI¾Y\WSRXTPYWJEMFPIWUYIGIPPIW
des élèves des classes à fonctionnement normal.
)R KqRqVEP IR HqFYX HI WGSPEVMXq PIW IRWIMKRERXW WSRX QSMRW UYEPM½qW IX
I\TqVMQIRXqWUY´IR½RHIWGSPEVMXq
%½R HI QMIY\ GSQTVIRHVI PIW TIVJSVQERGIW WGSPEMVIW HIW qPrZIW EREP]WqIW HERW PIW XIWXW PI VETTSVX E
qKEPIQIRXTSYVSFNIGXMJHIHqGVMVIPIGSRXI\XIHIWW]WXrQIWqHYGEXMJW0EUYIWXMSRIRWIMKRERXIEJEMXP´SFNIX
HFRVFTUJPOOBJSFTWTqGMJMUYIWEYTVrWH´qPrZIWEhIRWIMKRERXWEFHMVIGXIYVWH´qGSPIIXEFGEHVIWQMRMWXqVMIPW
HSRXGIVXEMRWconstats sont repris ici.
(ERW PE QENSVMXq HIW TE]W PIW JIQQIW WSRX WSYWVITVqWIRXqIW HERW P´IRWIMKRIQIRX HIW GPEWWIW HI JMR HI
TVMQEMVIIXEY\TSWXIWHIHMVIGXIYV)RQS]IRRITPYWHI HIWqPrZIWIR½RHIG]GPIWSRXIRGEHVqWTEV
des enseignants hommes.
(ERW PE TPYTEVX HIW TE]W YRI KVERHI QENSVMXq H´qPrZIW BVTTJ CJFO FO E¤CVU RVFO GJO EF DZDMF SRX YR
IRWIMKRERXE]ERXWYMZMEYQSMRWYRERHIJSVQEXMSRTVSJIWWMSRRIPPIMRMXMEPI'ITIRHERXP´qZEPYEXMSRQSRXVI
UY´MPexiste encore, dans tous les pays évalués, une proportion non négligeable d’élèves dont l’enseignant n’a
reçu aucune formation professionnelle initiale. CeUUFQSPQPTJUJPOFst plus GPSUF en début de cycle.
© GPE - Educate a Child
EVALUATION PASEC2014 19
PASEC2014 | PERFORMANCES DES SYSTÈMES ÉDUCATIFS EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE FRANCOPHONE
Les enseignants ayant EBWBOUBHF Ehancienneté Eans la fonction sont le plus souvent affectés aux GPEWWIW
HI JMR HI G]GPI EPSVW UYI PIW TVIQMIVW RMZIEY\ HY G]GPI WSRX GSRJMqW k HIW IRWIMKRERXW E]ERX QSMRW
d’expérience.
En début de cycle et dans presque tous les pays évalués, plus de 30 % des élèves ont des enseignants
UYMHqGPEVIRXUYIPIWTVSKVEQQIWWGSPEMVIWWSRXHIUYEPMXq§QS]IRRI¨SY§QEYZEMWI¨(IRSQFVIY\
enseignants déclarent également être insatisfaits EF la disponibilité des fournitures scolaires etEF la qualité
des bâtiments de l’école.
0IWRMZIEY\HIWWEPEMVIWWSRXNYKqWMRWEXMWJEMWERXWTEVYRIKVERHIQENSVMXqHIWIRWIMKRERXW k WIPSR
les pays). De même, plus de la moitié des élèves ont des enseignants qui déclarent ne pas être satisfaits
de leT QPTTJCJMJU¤T de promotion et de formation au cours de leur carrière.
'ITIRHERXHERWP´IRWIQFPIHIWTE]WqZEPYqWPEQENSVMXqHIWqPrZIWBHIWIRWIMKRERXWUYMHqGPEVIRXETTVqGMIVla
gestion de leur école ainsi que les bonnes relations avec leurs collègues et la communauté.
© UNICEF Burundi/Krzysiek
20 CONFEMEN - PASEC
PISTES DE RÉFLEXION
4MWXIWHIVq¾I\MSR
1. Promouvoir l’enseignement préscolaire
0´EGGrWTSYVXSYWkYRIRWIMKRIQIRXTVqWGSPEMVITIYXsXVIYRJEGXIYVH´EQqPMSVEXMSRHIP´IJ½GEGMXqIXHI
l’équité des systèmes éducatifs. Dans des contextes où la langue d’enseignement n’est pas habituellement
la langue maternelle des enfants, le préscolaire peut en outre permettre aux élèves de se familiariser avec
l’apprentissage et la langue d’instruction avant l’arrivée au cycle primaire.
6q¾qGLMVkP´EVXMGYPEXMSRIRXVIPERKYIH´IRWIMKRIQIRXIXPERKYIQEXIVRIPPI
en début de scolarité
0IRMZIEYHIWGSQTqXIRGIWEGUYMWIWIRHqFYXHIG]GPITVMQEMVINSYIYRV|PIHqXIVQMRERXWYVPIWTEVGSYVW
scolaires ultérieurs. En conséquence, il convient de s’interroger sur l’articulation entre la langue maternelle
des élèves et la langue de scolarisation pendant les premières années du primaire, période cruciale pour
PEWYMXIHYGYVWYWWGSPEMVIE½RHIJEZSVMWIVP´EGUYMWMXMSRHIFSRRIWFEWIWIRPIGXYVIIXIRQEXLqQEXMUYIW
EVALUATION PASEC2014 21
PASEC2014 | PERFORMANCES DES SYSTÈMES ÉDUCATIFS EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE FRANCOPHONE
7XMQYPIVP´MRXqVsXHIW½PPIWTSYVPIWQEXLqQEXMUYIW
(IW QIWYVIW WTqGM½UYIW TSYVVEMIRX TIVQIXXVI H´IRGSYVEKIV PIW ½PPIW HERW PIW QEXMrVIW WGMIRXM½UYIW
Les formations des enseignants pourraient également intégrer des modules sur les stéréotypes sexués
ZqLMGYPqW TEV P´qGSPI EJMR UYI PIW IRWIMKRERXW TVIRRIRX GSRWGMIRGI HIW TVEXMUYIW IX EXXMXYHIW TSYZERX
JEZSVMWIVSYHqJEZSVMWIVPIW½PPIWSYPIWKEVpSRWHERWGIVXEMRIWQEXMrVIW
22 CONFEMEN - PASEC
&qRMR&YVOMRE*EWS&YVYRHM'EQIVSYR'SRKS'|XIH´-ZSMVI2MKIV7qRqKEP8GLEH8SKS
(ITYMWWEGVqEXMSRIRPE'SRJqVIRGIHIW1MRMWXVIWHIP´¼HYGEXMSRHIW
États et gouvernements de la Francophonie (CONFEMEN) œuvre pour la
promotion de l’éducation et de la formation professionnelle et technique.
Elle représente un espace de valeurs partagées, d’expertise et de solidarité
EKMWWERXI)PPIGSQTXIEYNSYVH´LYMUYEVERXIUYEXVIfXEXWIXKSYZIVRIQIRXW
membres.
Le Programme d’analyse des systèmes éducatifs de la CONFEMEN
(PASEC) est un outil d’appui au pilotage des systèmes éducatifs des États et
gouvernements membres de la CONFEMEN en vue de l’amélioration de
la qualité de l’éducation. Créé en 1991, il vise à informer sur l’évolution
des TIVJSVQERGIW HIW W]WXrQIW qHYGEXMJW EJMR H´EMHIV k P´qPEFSVEXMSR IX EY
WYMZMdes politiques éducatives.
Dix pays ont participé à l’évaluation internationale PASEC2014 : le Bénin, le
Burkina Faso, le Burundi, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Congo, le Niger, le
Sénégal, le Tchad et le Togo. Cette évaluation a permis la mesure du niveau
HI GSQTqXIRGIW HIW qPrZIW IR HqFYX IX IR ½R HI WGSPEVMXq TVMQEMVI IR
langue d’enseignement et en mathématiques. Elle a également analysé
les facteurs associés aux performances des systèmes éducatifs des pays
évalués en collectant des données contextuelles auprès des élèves, des
enseignants et des directeurs, par le biais de questionnaires.
Ce document présente une synthèse des résultats de l’évaluation PASEC2014.
Le rapport est disponible en version électronique sur www.pasec.confemen.org .