sanction des conditions formation MAO
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LA FORMATION DU CONTRAT
Elle est souvent expresse. Toutefois, elle peut être tacite sous forme d’un
geste (signe de la tête lors d’une vente aux enchères), un commencement d’exécution
(art. 28 DOC) ou une attitude révélatrice (le fait de monter dans un autobus marque
l’adhésion aux conditions d’un contrat de transport). Néanmoins, dans certains cas
le silence sera interprété comme valant acceptation conformément aux dispositions de
l’article 38 DOC qui énonce :« le consentement ou la ratification peuvent résulter
du silence lorsque la partie, des droits de laquelle on dispose, est présente ou est
dûment informée et qu’elle n’y contredit point, sans qu’aucun motif légitime justifie
son silence ».
De même pour les contrats à échéance dont il est admis qu’ils se renouvellent
par tacite reconduction (par exemple : les abonnements, l’approvisionnement
d’un commerçant par un fournisseur habituel etc.) considérés comme des relations
d’affaires déjà entamées entre les parties (art. 25 DOC).
2. L’intégrité de la volonté
Lorsqu’un contractant a été abusé par un dol, contrait par violence ou mû par
une erreur, un choix s’offre juridiquement au contractant lésé d’anéantir le contrat
souscrit en demandant son annulation.
La nullité qui est considérée comme une sanction propre aux actes juridique.
Elle représente leur anéantissement puisqu’elle permet l’effacement des effets
produisent par les conventions. On distingue :
-la nullité absolue : elle est invoquée d’office par le juge ou par tout intéressé
pendant un délai d’un an porté à 15 ans en cas d’interruption ou de suspension durable
de la prescription) ;
1. L’objet
Dans un contrat l’objet de la volonté émise par une partie est la matière même
de son engagement. L’efficacité d’une convention suppose que la volonté de chacune
des parties s’applique à un objet (une prestation) déterminé, possible et licite.
2. La cause
La cause d’un contrat peut être soit le résultat que chaque partie escompte de
l’opération juridique, soit elle est le mobile qui a animé chacune des parties dans
la négociation de l’opération juridique. Elle doit être licite et morale (par exemple :
ne pas porter ni sur une vente de stupéfiant, ni sur la location d’habitat pour
prostitution). Autrement dit, qu’elle ne porte pas sur une activité contraire à la religion
ou aux bonnes mœurs.
1. Le formalisme contractuel
-acte authentique : dont la rédaction est réservée à des personnes investies par
l’État du droit d’instrumenter en certaines matières précises et dans un ressort
territorial déterminé comme les notaires, les juges, les greffiers, les consuls etc. Il fait
foi d’une manière quasi absolue de sa date, attestée par l’officier public.
-acte sous seing privé : celui qui est rédigé et signé par les parties elles-
mêmes, sans l’intervention d’un officier public. La valeur probante de ce type d’acte
est moindre que celle d’un acte notarié (acte authentique) puisqu’il revient à la partie
qui le conteste de toujours tenter de rapporter la preuve contraire à ce qui est énoncé
dans l’acte.
2. La preuve du contrat
1. La nullité
Dans tous les cas l’action en rescision se prescrit par le délai de 15 ans à partir
de la date de l’acte (art. 314 DOC).
Elle doit être obtenue en justice (résolution judiciaire). Toutefois, les parties
peuvent éviter cette immixtion judicaire en insérant dans leur contrat une clause
résolutoire expresse (résolution conventionnelle).