TP_Electronique_DIC2_24

UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE GE

DEPARTEMENT GENIE ELECTRIQUE
DIC 2ère Année

TP ELECTRONIQUE
RESUME
Les systèmes électroniques sont constitués de fonctions élémentaires de l’électronique. Parmi ces fonctions, on peut
noter : le filtrage, la génération de signaux, la boucle à verrouillage de phase, l’amplification de puissance, la
modulation, la démodulation, la numérisation et autres.
L’objet de ces travaux pratiques est de familiariser les étudiants à quelques-unes de ces fonctions
1- Synthèse d'un filtre de Butterworth

2- Synthèse d'un filtre Tchebychev
3- Conversion fréquence- Tension
4- Oscillateurs
5- Boucle à verrouillage de phase (PLL)
6- Echantillonnage et reconstitution
HISTORIQUE
Date Version Motifs
2020 1 CREATION
2021 1 MODIFICATION
ORIGINE Oumar Ba
Destinataires Sociétés
Services
DIC 2 EEAIT. ESP /G. Electrique
Maria Mbengue ESP /G. Electrique
Travaux Pratiques Référence :ELECTRONIQUE Date 1/23/2024 Page 1 / 27

PROGRAMMATION DES TPs
TP SYNTHESE DE SYNTHESE DE CONVERSION OSCILLATEUR BOUCLE A ECHANT

FILTRES PAR FILTRES PAR FREQUENCE- SINUSOIDAL VERROUILLAGE
BUTTERWORTH THCEBYSHEV TENSION DE PHASE
GR
G1 S1 S2 S3 S4 S5 S6
G2 S8 S1 S2 S3 S4 S5
G3 S7 S8 S1 S2 S3 S4
G4 S6 S7 S8 S1 S2 S3
G5 S3 S5 S6 S7 S1 S2
G6 S5 S3 S4 S2 S6 S1
G7 S1 S2 S3 S4 S5 S6
Travaux Pratiques Référence : ELECTRONIQUE Date 1/23/2024 Page 2 / 27

TP1 : LA SYNTHÈSE DE FILTRES ANALOGIQUES PAR APPROXIMATIONS DE

BUTTERWORTH
1. PRINCIPE DE L’APPROXIMATION PAR BUTTERWORTH
A partir du gabarit du filtre, on va choisir une fonction approximée au moyen de polynômes ou de

fonctions, de Butterworth.
Cette fonction donne un filtre dit de Butterworth qui présente une réponse en amplitude monotone
et pratiquement plate dans la bande passante. Pour cette raison, on les trouve parfois sous
la dénomination « Maximally-flat » (MFn)..
Figure 1 : Gabarit passe bas normalisé pour Butterworth
Les fonctions de BUTTERWORTH sont telles que leurs modules s’écrivent sous la forme
1
T ( js) =
 f
2n

1 + 
 
 fc 
n est l’ordre du filtre
Détermination de l’ordre n du filtre
Soit le gabarit ci-dessous :
Figure 2 : Gabarit d’un filtre passe bas

L’analyse du gabarit donne :
- A la fin de la bande passante on a:
1  fp  fp
T ( jf p ) = = T p ou G p = 10 log(1 + ( ) 2 n  soit ( ) 2 n = 10Gp / 10 − 1
 f   fc  fc
1 + ( p ) 2 n 
 fc 
Travaux Pratiques Référence :ELECTRONIQUE Date 1/23/2024 Page 3 / 27

En début de la bande atténuée on a

1  f  f
T ( jf a ) = = Ta ou Ga = 10 log(1 + ( a ) 2 n  soit ( a ) 2 n = 10Ga / 10 − 1
 f   fc  fc
1 + ( a ) 2 n 
 fc 
f a 2 n 10Ga / 10 − 1
Le rapport donne : ( ) = G p / 10
fp 10 −1
d ' où n

log (10Ga / 10 − 1) /(10 p
G / 10
− 1) 
2 log( f a / f p )
On choisit l'entier n supérieur ou égal au résultat comme ordre du filtre.

Une fois l’ordre connu, on peut calculer la pulsation de coupure c à partir d’une des deux équations
d’atténuation. Ce qui donne :

c = ou  =  p ou  a
(T ( ) − 1)1 / 2 n
2
Ensuite T(s) est trouvé grâce au tableau donnant les différents dénominateurs des fonctions de
Butterworth appelés polynômes de Butterworth 1/T(s):

2. PREPARATION THEORIQUE :
On donne les contraintes suivantes pour un filtre passe bas:
Atténuation maximum dans la bande passante = 1 dB
Atténuation minimum dans la bande atténuée = 20 dB
Fréquence limite de la bande atténuée = 5,4 kHz
Fréquence limite de la bande passante = 2 kHz
Ondulation =0,5
2.1. Représenter le gabarit réel, puis normalisé de ce filtre.

2.2. Donner l’expression générale de la fonction d’approximation de Butterworth.
2.3. Déterminer l’ordre du filtre
2.4. Déterminer l’expression de la fonction de transfert normalisée H (s).
2.5. Déterminer l’expression la fonction de transfert réelle (ou dénormalisée) H(p) du filtre.
2.6. Structure de Rauch du filtre
2.6.1. Pour le 1 er ordre, on donne R1=8k, quelle est la valeur de C1 ?
2.6.2. Pour le 2ème ordre R1=R2=2R3=4k., quelles sont les valeurs de C2 et C3 ?
2.6.3. Faire le schéma du filtre
3. MANIPULATION
3.1.. Cellules élémentaires :
Pour chaque structure élémentaire faire l’étude Fréquentielle avec Ve=1V.
- tracer les courbes d’atténuation,
- Déterminer les atténuations extrémales et les fréquences de coupures correspondantes
3.2. Filtre complet (premier ordre devant):
On associe les cellules, faire l’étude indicielle,
- Relever la forme du signal et les caractéristiques associées.
3.3. Filtre complet : On associe les deux cellules, faire l’étude fréquentielle. Ve = 1V
- Tracer la courbe d’atténuation. Déterminer les atténuations extrémales ainsi que
les fréquences correspondantes.
- Tracer la courbe de déphasage
- Interpréter les résultats.

TP2 : LA SYNTHÈSE DE FILTRES ANALOGIQUES PAR APPROXIMATIONS DE

TCHEBYSHEV
1. PRINCIPE DE L’APPROXIMATION PAR TCHEBYSHEV :
A partit d’un gabarit, on réalise un filtre d’ordre n par approximation en utilisant les fonctions de
THCEBYSHEV. Cette fonction donne un filtre qui présente une réponse en amplitude monotone et
pratiquement plate dans la bande passante. En outre elle offre une coupure plus raide dans la bande
de transition que la caractéristique de Butterworth. Le prix à payer pour cette rapidité de transition est
l’apparition d’une ondulation dans la bande passante et un temps de propagation de groupe irrégulier.
Cette ondulation est d’amplitude constante dans la bande passante (oscillation de la réponse du
filtre entre 0 et A max ), d’où la dénomination « equiripple » parfois employée pour ces filtres.
Figure 3 : Gabarit passe bas normalisé pour Tchebyshev
La fonction H(s) est telle que son module vaut
1
H (s) =
1+  2 C n ( s ) 2
n est l’ordre du filtre
ε (ondulation) est un nombre réel
Cn est le polynôme de Chebyshev d’ordre n défini par :
C n (s) = cos [n (arcos(s))] pour s  1

Cn (s) = ch [n (argchs)] pour s  1
Le polynôme Cn(s) est défini par une relation de récurrence :
C 0 (s) = 1 ; C1 (s) = s ; C n (x) = 2.C n -1 (x) - C n -2 (x)
Détermination de l’ordre du filtre n et de l’ondulation 

Par le calcul, on peut déterminer le facteur ε et l’ordre n du filtre à partir des valeurs A max ou
Ap (Gmax) , A min ou Aa (Gmin) et s a du prototype passe-bas.
L’affaiblissement maximal A max dans la bande passante est atteint lorsque s =1 .
En général, on choisit A max la valeur maximale de l’ondulation. Dans ce cas, on a la relation :

A max = 10log10 (1 +  2 )
L’affaiblissement minimal dans la bande atténuée est atteint lorsque s=sa .
1
Soit : 20 log [1 +  2
Cn 2
(s a )]  Amin (dB)
2
Amin
Avec Cn (s) = ch [n (argch s)] pour s  1 on a :  2 ch 2 [n (argch s a )]  10 10
−1
Amax
avec  2 = 10 10
− 1 . Et on en tire n.
Remarque :
Comme la donnée de la largeur de la bande d’ondulation fixe la pulsation de normalisation
p, il suffit de connaître un point de la bande d’arrêt et l’amplitude de l’ondulation
admise pour déterminer l’ordre n du filtre :
Avec n le tableau des polynômes de TCHEBYSHEV permet de déterminer la fonction de transfert.

La pulsation de la bande d’ondulation p sert de pulsation de normalisation et qu’elle est reliée à la

pulsation de coupure c par la relation :
1
c =  p cosh( a cosh(1 /  ))
n
N.B. Attention la pulsation de coupure est différente de la dernière fréquence passante. La figure 2
montre les positions des différentes fréquences.

2. PREPARATION THEORIQUE :
On donne les contraintes suivantes pour un filtre passe bas:
Atténuation maximum dans la bande passante = 1 dB
Atténuation minimum dans la bande atténuée = 20 dB
Fréquence limite de la bande atténuée = 5,4 kHz
Fréquence limite de la bande passante = 2 kHz
Ondulation =0,5
2.1. Représenter le gabarit réel, puis normalisé de ce filtre.

2.2. Donner l’expression générale de la fonction d’approximation.
2.3. Déterminer l’ordre du filtre
2.4. Déterminer l’expression de la fonction de transfert normalisée H (s).
2.5. Déterminer l’expression la fonction de transfert réelle (ou dénormalisée) H(p) du filtre.
2.6. Structure de Sallen Key du filtre
2.6.1. Pour le 1 er ordre, on donne C1=10nF, quelle est la valeur de R1 ?
2.6.2. Pour le 2ème ordre C1=10nF (condensareur de sortie), C2=240nF., quelles sont les valeurs de
R1,R2 et R3 ?
2.6.3. Faire le schéma du filtre
3. MANIPULATION
3.1. Cellules élémentaires : Pour chaque structure élémentaire faire l’étude
Fréquentielle avec Ve=1V.
- tracer les courbes d’atténuation,
- Déterminer les atténuations extrémales et les fréquences de coupures correspondantes
3.2. Filtre complet :
On associe les cellules, faire l’étude indicielle,
- Relever la forme du signal et les caractéristiques associées.
3.3. Filtre complet : On associe les deux cellules, faire l’étude fréquentielle. Ve = 1V
- Tracer la courbe d’atténuation. Déterminer les atténuations extrémales ainsi que
les fréquences correspondantes.
- Tracer la courbe de déphasage
- Interpréter les résultats.

N° 3 : CONVERTISSEUR FREQUENCE- TENSION
1. BUT
Dans cette manipulation, nous étudierons un montage convertisseur fréquence- tension qui peut
constituer, par exemple le premier étage fréquencemètre.
1- Etude théorique :
1.1. Etude d’un montage déphaseur (Fig.1)
Vemsint avec Ve= 1V ; R1=R2=R= 5kΩ, C=0.1µF.
Figure 1
1.1.1. Montrez que la transmittance complexe est de la forme : avec
1.1.2. Montrez que le module de T est indépendant de la fréquence (donnez sa valeur)

1.1.3. Exprimez  (argument de T) en fonction de x. Calculez  en degrés pour les valeurs suivantes de
x : 0.1- 0.2- 0.5 -1 – 2 – 5 – 10. Quelles sont les valeurs limites de  pour x=0 et x=∞ ?
1.1.4. Calculez l’impédance (complexe) d’entrée du montage Ze. Donnez ses valeurs pour x=∞ et x=0
1.2. Etude du montage convertisseur :

1.2.1 Le montage de la figure 2 est un montage soustracteur. Etablir la relation
1.2.2. On considère k=1. Nous relions les deux montages ( ). Montrez que la
Transmittance T= est de la forme T .
1.2.3. Etablir la relation entre la valeur efficace de la tension de sortie v’s fréquence f , pour une
tension d’entrée (ve)eff=1V.

1.2.4. Calculer (v’s) eff pour les fréquences correspondant aux valeurs suivantes de
x : 0.1 – 0.5 -1- 2 – 5- 10.
Figure 2
2. Manipulation :
2.1. Etude du montage déphaseur :
2.1.1. Pour les valeurs de x utilisées dans la partie théorique mesurez (vs’) eff et tracer
vs’= f(x). Conclusion ?
2.1.2. Pour les mêmes valeurs de x, mesurez le déphasage entre v’s et ve. Comparez les résultats
obtenus dans la partie théorique.
2.1.3. Mesurez Ze du montage pour f = 0 et f= ∞. Expliquez et justifiez la méthode de la mesure

utilisée. Comparez les résultats aux valeurs théoriques.
2.2. Etude du montage convertisseur (Fig.3) :
2.2.1. ve est une tension continue de 1V. Mesurez v2et v’s et vérifiez la relation obtenue dans la partie
théorique.
2.2.2. ve est une tension sinusoïdale de valeurs efficace de 1V. Mesurez v’s pour les valeurs de x
étudiées. Tracez la courbe v’s=g(x). Conclusion.
2.2.3. Déterminez en utilisant le montage de la figure 3, la fréquence d’un oscillateur sinusoïdal.
2.2.4. Le montage convertisseur tension- fréquence est alimenté par un signal d’amplitude 1V.
Déterminer le taux de croissance limite de la tension de sortie (dv’S /dt) en V/ms. En déduire la
fréquence limite mesurable dans le cas d’une tension sinusoïde faible amplitude en utilisant le
montage convertisseur étudié.

TP 4 : OSCILLATEURS
I. Etude théorique :
Les oscillateurs jouent un rôle très important dans les circuits à base de temps notamment les
systèmes digitaux, les systèmes de télécommunications, les appareils de télévision…
Nous notons deux types d’oscillateur : les oscillateurs sinusoïdaux et les oscillateurs à relaxation.
I.1 Oscillateur de type astable

I.1.1. Introduction
Soit un amplificateur opérationnel où l'on réalise une réaction positive (le circuit de réaction
aboutit sur l'entrée +). L'amplificateur est instable et la sortie "bute" sur les tensions de saturation
(proches des tensions d'alimentation). En conséquence la sortie ne peut alors prendre que 2
valeurs : +VSAT ou -VSAT.
Le montage astable consiste à créer un rebouclage à base de circuit RC afin de faire basculer
périodiquement la sortie de +VSAT → -VSAT afin de réaliser un oscillateur.
I.1.2. Etude du trigger
La sortie VS ne peut prendre que 2 valeurs : +VSAT ou -VSAT selon le signe de ε.
Si VS = VSAT V2 = +α VSAT avec . Il y aura basculement si Vc augmente jusqu'à
atteindre V2.
Si VS = -VSAT V1 = -α VSAT avec . Il y aura basculement si Vc diminue jusqu'à
atteindre V1.
Le fonctionnement peut se résumer à ce schéma décrivant l'évolution de la sortie en fonction de
la tension d'entrée.
Figure 1 : Oscillateur de type astable Caractéristique de l'astable

I.1.3. Montage Astable

Le montage astable consiste à créer un retour par un circuit intégrateur RC afin de faire basculer
périodiquement la tension de sortie, chaque fois que l'entrée (-) (tension Vc) de l'amplificateur
opérationnel atteint V1 ou V2.
Supposons qu'au départ nous ayons VS= +VSAT. La capacité C va se charger et VC va augmenter.
Lorsque VC atteint V2 = α VSAT avec , il y a basculement :
VS prend alors la valeur -VSAT. La capacité C va se décharger et VC va diminuer.
Lorsque VC atteint V1 = -α VSAT avec , il y a basculement : VS prend alors la valeur
+VSAT, etc.
Nous obtenons alors un oscillateur dont la fréquence est .
Figure 2 : Montage astable
La tension aux bornes du condensateur est .

Comment calculer T1?
C'est une portion d'exponentiel entre la valeur de départ Vi et la valeur finale V2, avec une valeur
au temps infinie +VSAT. :

I.2. Oscillateur sinusoïdal à pont de WIEN :

La figure 3 présente le schéma de principe d’un oscillateur sinusoïdal.
Figure 3
Cette configuration de l’oscillateur traduit le fonctionnement physique des oscillateurs libres à

réaction. A(p) est la chaine directe qui est le gain et très souvent indépendant de la phase.
B(p) est l’élément à contre-réaction négative ; il est constitué d’un filtre.
C’est donc un système bouclé n’admettant pas de signal d’entrée E(p)=0.

La fonction de transfert est .
Le circuit est en oscillation si pour E(p) = 0, S(p)  0 et p  0.
- Filtre de WIEN :
La chaîne B(p) est représentée à la figure 4. Sa fonction de transfert en régime sinusoïdal peut se
mettre sous les deux formes canoniques :
Figure 4 :Filtre de Wien
La 2ème forme est celle utilisée en électronique dans l’étude des circuits sélectifs du 2ème ordre.
Sous cette forme on voit que pour ω=ω0 :
- L’atténuation de B est K
- Le déphasage est nul

- Amplificateur
La chaîne A est l’amplificateur non inverseur de la figure 5 de gain .
Si l’on boucle le pont de WIEN précédent sur cet amplificateur, le montage fig.(5) est susceptible
d’osciller à la pulsation ω (car alors +ψ=0) et oscillera effectivement si :
Figure 5 : Oscillateur à Pont de Wien
2 Préparation
2.1. Oscillateur à relaxation :
On suppose au niveau de la figure 2 que le condensateur est entièrement déchargé au repos;
Vc=0.
2.1.1. Exprimer V-,
2.1.2. Exprimer V+=Vc
2.1.3. Exprimer la période du signal de sortie.
2.2. Oscillateur à pont de Wien :

On considère le montage de base de l'oscillateur (fig. 5).
2.2.1. Calculer le gain de la chaine directe en fonction de R1 et R2.

2.2.2. Calculer la chaîne B(j)
2.2.3. Donner les conditions d’oscillation et en déduire la fréquence d’oscillation.

3 Manipulation :
3.1. Oscillateur à relaxation :
Etude du trigger
Figure 6 : Montage de trigger Figure 7 : Oscillateur astable
Réaliser le montage figure 6. Attaquer le avec un signal sinusoïdal de fréquence 1 kHz

d'amplitude 10V.
1. Relever simultanément les signaux e(t) et s(t).
2. En déduire les niveaux de seuil V1 et V2.
3. Relever le cycle s(e) en utilisant les voies X et Y en position DC et cadrées de façon que
l'origine des axes soit au centre de l'écran. Faire apparaître les seuils et le sens de parcours.
Oscillateur Astable
Réaliser le montage astable figure 7.
1. Relever simultanément les signaux VC(t) et Vs(t).
2. Mesurer la fréquence et l'amplitude des signaux en sortie VS.
3.2. Oscillateur sinusoïdal :
Figure 8 : Pont de WIEN Figure 9 : Montage de base

3.1.1. Pont de Wien

1. Câbler le pont de Wien (fig. 8) avec R = 10 kΩ et C = 10 nF.
2. Appliquer une tension sinusoïdale VE (2V d'amplitude) à l'aide d’un générateur de fonctions.
3. Visualiser sur l'oscilloscope les 2 tensions VE et VS.
4. En faisant varier la fréquence entre 200 et 10 kHz, relever un tableau des mesures de f, vS, et
B(f).
5. Mesurer le déphasage entre VS et Ve à la résonance ; un Lissajous (X-Y) entre les tensions VS
et Ve permet une détermination précise.
6.Tracer alors la courbe B( f ) .
* Quelle est la fréquence f0 de résonance?
* Quel est le gain max |B0|, à cette fréquence d'accord ?
* Mesurer, en disant comment et en précisant les mesures utilisées, la bande passante à − 3dB

(B=2f). En déduire Q.
3.1.2. Montage de base de l’oscillateur :

1. Câbler la figure 12
2. Appliquer le signal sinusoïdal à la fréquence F0 en A et observer le signal en sortie D.
3. Relever les deux signaux en A et D sur le même graphe.
4. Vérifier, et expliquer que pour cette fréquence et ce gain on ait bien : A*B=1
5. Enlever le générateur et relier B et C ainsi que D et A. Observer le signal en D; en cas de
fonctionnement incorrect on découplera les alimentations de l’AOP avec un condensateur de 1µF
(ou 2,2µF) placé directement sur l’arrivée du ± 15V.
Pour quelle valeur de R1 obtient-on une oscillation correcte (sans instabilité) avec le minimum de
déformation ?
Relever ce signal. Quelle est sa fréquence d’oscillation et son amplitude crête à crête ?

TP 5 : BOUCLE A VERROUILLAGE DE PHASE (PLL)
Le but de cette manipulation est l'étude d'une boucle à verrouillage de phase (Phase Locked
Loop : PLL en anglais) semi - numérique. Ainsi nous procéderons à :
- Etude théorique d'une PLL.
- Etude théorique du circuit intégré 4046 (PLL semi - numérique).
- Caractérisation expérimentale du 4046.
- Etude du système bouclé
1. PARTIE THEORIQUE :
On considère le schéma suivant :
1.1. Etude du comparateur de phase 1 :

Ce comparateur est constitué d'un OU-EXCLUSIF : v2 = v3 ⊕ v14.
Figure 2 : Chronogramme du comparateur

Faire apparaître sur le chronogramme ci-dessus :
• La période T des signaux d'entrée
• Le retard τ de v3 sur v14
• L'allure de la sortie v2
• Quelle est la fréquence de v2?
• Que vaut le rapport cyclique de v2 en fonction de τ?

 = 2
• La valeur moyenne de v2 en fonction de T , tracer la courbe.
• Le schéma fonctionnel du comparateur.
Travaux Pratiques  : ELECTRONIQUE

Référence Date 1/23/2024 Page 18 / 27
1.2. Etude du filtre passe bas R3 , C2

On adopte R3 = 100k Ω et C2 = 1,5nF (figure 3).
Figure 3 : Filtre passe-bas
• Déterminer la transmittance du circuit

• Quelle est la fréquence de coupure de ce filtre?
• Que peut-on dire de la sortie Vs de ce filtre si la fréquence du signal d'entrée v2 est de 100Hz;
1kHz; 60kHz?
• Donner le diagramme fonctionnel du filtre.
1.3 Etude du VCO

La fréquence de sortie du VCO est fonction de la tension de commande Vf appliquée sur son
entrée : fs = fi + Kf0Vf/2.
Le VCO est réglé par un circuit R1,R2, C1 qui permet de fixer les fréquences extrêmes fmin et
fmax . Les valeurs de R1, R2 et C2 sont données par des abaques accompagnant le VCO.
Figure 4: Réponse du VCO
On appelle plage de verrouillage, la plage de fréquences du signal d’entrée pour laquelle la

boucle reste verrouillée, c’est à dire la fréquence du VCO suit la fréquence du signal d’entrée.
Elle dépend de la linéarité du VCO.
On prend C1 = 470 pF, R1 = R2 = 100 k. (ces valeurs sont à obtenir précisément).
En utilisant la documentation technique du 4046 (annexe 1), déterminer Fmin, Fmax, FL et f0. On
donne Fmin = F0 - FL et Fmax = F0 + FL.
1.4. Etude du système bouclé :

1.4.1. Etude statique :
a) En fonction des caractéristiques des différents éléments déterminer la plage de verrouillage.
b) En fonction des caractéristiques des différents éléments déterminer la plage de capture.

1.4.2. Etude dynamique :

a) Donner la fonction de transfert de la phase du système bouclé
b) Déterminer la pulsation propre ainsi que le coefficient d’amortissement du système
c) Déterminer le coefficient d'amortissement correspondant au temps de réponse minimum
(limite de l’oscillation)
d) Interpréter les résultats
2. MANIPULATION:
2.1. Présentation du circuit 4046
Le composant de base du TP est le circuit 4046 ; il est à la base de beaucoup de PLL numériques.
Les PLL semi - numériques sont identiques dans leur principe aux dispositifs analogiques, à
l’exception du comparateur de phase et du VCO qui sont de natures numériques. Le circuit
intégré 4046 PLL semi - numérique est réalisé en technologie CMOS (c'est à dire que la tension
de polarisation VDD du circuit peut aller à +15V).
1. sortie d'impulsion du comparateur de phase

2. sortie du comparateur de phase 1
3. entrée du comparateur
4. sortie du VCO
5. entrée d'inhibition
6. connexion A du condensateur Cl
7. connexion B du condensateur C1
8. VSS (masse)
9. entrée du VCO
10. sortie de l'étage suiveur
11. connexion de la résistance R1
12. connexion de la résistance R2
13. sortie du comparateur de phase 2
14. entrée des signaux
15. entrée de la diode Zener, régulatrice en
tension.
16. Alimentation
Figure 10 : Structure d’un VCO

2.2 Caractérisation expérimentale du VCO du circuit 4046 :

On réalise à partir du 4046 la figure 11 Le circuit sera alimenté par une tension Vcc = 15 V. Il est
nécessaire de découpler l'alimentation par un condensateur de 4,7 µ F.
Figure 11 : Montage pour étudier le VCO
On prend C1 = 470 pF, R1 = R2 = 100 k Ω (ces valeurs sont à obtenir précisément)

Tracer la fréquence du signal de sotie V4 (nommée fs) en fonction de V9 pour V9 variant de 0 V
à 15 V. En déduire la pente K0 du VCO, les fréquence F0 , Fmin et Fmax.
Comparer les valeurs théoriques et pratiques de F0, Fmin et Fmax.
2.3. Caractérisation du comparateur de phase 1 (CP1) du 4046.

Le tracé de la caractéristique du comparateur de phase s’effectue ici lorsque le système est
bouclé.
NB : Inserer un condensateur C=22nF entre ve et le système si le signal de sortie est déformé.
Figure 12: Schéma de la PLL

2.3.1. Câbler le montage de la PLL et visualiser à l’oscilloscope V14,V4 et V9. Conclure.
2.3.2. Tracer la tension V9 (mode DC du voltmètre) en fonction du déphasage entre e et s lorsque
la PLL est verrouillée (Fe=Fs).
2.3.3.En déduire la pente Kd de la caractéristique (V/rad). Comparer la à la valeur théorique.

2.3 Etude de la PLL :

Détermination des bandes de capture et de verrouillage
2.3.1. En augmentant progressivement la fréquence fe du signal d'entrée, relever la fréquence de
sortie fs. Noter les fréquences fc1 (fréquence de capture basse) et fv2 (fréquence de décrochage
haute de la PLL)
2.3.2.. Faire la même étude pour les valeurs décroissantes de fe, noter les fréquences fc2
(fréquence de capture haute) et fv1 (fréquence de décrochage basse de la PLL)
2.3.3. Tracer fs=g(fe). En déduire les plages de capture et décrochage de la PLL.

ANNEXE 2 : DOCUMENTATION SUR LA CARACTERISTIQUE DU VCO

TP N° 6 : ECHANTILLONNAGE ET RECONSTITUTION DE SIGNAUX
Objectifs:
• Connaître le principe d'échantillonnage d'un signal.
• Connaître le principe de la restitution d’un signal échantillonné.
1 Rappels Théoriques
1.1. Présentation
Soit un signal continu : u(t)
Si l'on veut traiter u(t) par voie numérique à l'aide d'un calculateur, il faut le représenter au préalable par
une suite de valeurs numériques ponctuelles prélevées régulièrement. Un tel prélèvement est appelé
échantillonnage.
Un échantillonnage représente un signal par une suite de valeurs ponctuelles :
La représentation numérique des échantillons requiert une opération complémentaire de quantification et

de codage, dont la nature et les conséquences ne sont pas examinées ici. L'ensemble réalise une fonction
de conversion analogique-numérique A/N, (dite Analog to Digital ou A/D en Anglais).
1.2. L’échantillonneur idéal

1.2.1. Le modèle général d'un échantillonneur idéal est :
ue(t) est un signal sinusoïdal

h(t) est l’horloge ; avec une période Te et un rapport cyclique . Nous avons alors le signal
échantillonné

1.2
1.2.2. Schéma du montage.
On peut approcher le signal échantillonné (pour le « comprendre ») par la représentation suivante
L’interrupteur est réalisé par le circuit CD4066
1.2.3.. Théorème de Shannon

Un signal analogique u(t) ayant une largeur de bande finie limité à 2F Hz ne peut être reconstitué
exactement à partir de ses échantillons que si ceux-ci ont été prélevés avec une période
Pour que la répétition périodique de ce spectre ne déforme pas le motif répété, Il faut et il suffit que la
fréquence de répétition (la fréquence d'échantillonnage) soit égale ou supérieure à 2 fois la
fréquence maximum F du signal.
1.3. Le bloqueur
1.3.1. Lors de l’acquisition :
Le bloqueur permet de maintenir la valeur d’une tension échantillonnée ue pendant une durée Te afin
d’effectuer une conversion analogique- numérique..
1.3.2. Lors de la restitution :
Le bloqueur peut jouer le rôle d’ «interpolateur» c’est à dire reconstituer un signal analogique us(t) à partir
du signal échantillonné us_n par le biais d’une conversion numérique analogique. us_n) est maintenue
égale à us_(nTe) jusqu’au prochain échantillon us_[(n+1)Te].

1.3.3. Schéma du montage.

A l’acquisition un condensateur mémorise la tension analogique entre deux échantillonnages successifs.
1.4. Restitution du signal : filtre passe-bas de lissage

C'est l'opération inverse de l'échantillonnage. Pour restituer le signal analogique, il suffit d'éliminer la
composante d'échantillonnage à fe à l'aide d'un filtre passe-bas. Si la fréquence maximale du signal est de
3kHz, il faudra un filtre passe de fréquence de coupure fc 3khz. La qualité du signal restitué dépend des
performances du filtre.
Exemple de schéma de reconstitution
Nous avons pour la reconstitution ici un filtre passe bas de fréquence de coupure
1.5. Etude théorique:
une source sinusoïdale de fréquence 1 kHz, et d'amplitude proche de 2 V . L’horloge est signal carré
d’amplitude 5V et de fréquence fe=32kHz et de rapport cyclique .
1.5.1. Exprimer le signal échantillonné ue(t) en fonction de u(t) et de h(t).
1.5.2. Pour =0,1 représenter :
- l’échantillonneur,
- le signal échantillonné ue(t) ;
- le signal bloqué bloqué
1.5.3. Pour la reconstitution, on utilise un filtre d'ordre 2 puis d’ordre 4 réalisé par une cellule Sallen and
Key coupant à 3,4 kHz ; Faire le schéma des filtres

2. Manipulation :
2.1. Echantillonnage et blocage
2.1.1. Réglage de l’échantillonneur
L’horloge a une fréquence 32 kHz. Pour chaque position du sélecteur déterminer le signal d’horloge. En
déduire le rapport cyclique correspondant.
2.1.2. Régler le sélecteur de l’échantillonneur à la position 5. Injecter à l’entrée de l’échantillonneur une
source sinusoïdale de fréquence 1 kHz, et d'amplitude proche de 2 V. Visualiser puis représenter les
signaux : - Entrée (TP7), - Sorties (TP33 et TP35).
Conclure
2.1.3. Faire varier la fréquence d’échantillonnage (2kHz ; 8kHz et 32kHz). Relever les signaux TP33 et
TP34. Déterminer pour chaque cas le nombre d’échantillon. Conclure.
2.2. Reconstitution :
La reconstitution se fait avec un filtre de 2eme ordre puis de 4éme ordre
Relier la sortie 35 à l’entrée du filtre d’ordre 2 puis celle d’ordre 4.
2.2.1. Filtre 2eme ordre

- fe=32kHz ; sélecteur sur position 5. La sortie du bloqueur est connecté à l’entrée du filtre.
Visualiser puis tracer sur papier le signal en TP44.
- Faire varier la fréquence d’échantillonnage (2kHz ; 8kHz et 32kHz). Représenter le signal en TP
44 dans chaque cas. Quel est l’effet de fréquence d’échantillonnage sur le signal reconstitué.
- fe=32kHz ; faire varier le rapport cyclique de l’horloge. Sur position 2, 5 et 7 , représenter TP44.
Quel est l’effet du rapport cyclique sur le signal reconstitué.
2.2.2. Filtre 4eme ordre

Répondre aux mêmes questions qu’en 2.2.1.
2.2.3. Comparer l’effet des deux filtres sur la reconstitution
Synthèse du processus de l’échantillonnage et de la reconstitution
Schéma de la maquette de manipulation

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UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP

ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE GE

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En début de la bande atténuée on a

On choisit l'entier n supérieur ou égal au résultat comme ordre du filtre.

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Détermination de l’ordre du filtre n et de l’ondulation 

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La tension aux bornes du condensateur est .

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I.2. Oscillateur sinusoïdal à pont de WIEN :

Cette configuration de l’oscillateur traduit le fonctionnement physique des oscillateurs libres à

C’est donc un système bouclé n’admettant pas de signal d’entrée E(p)=0.

Le circuit est en oscillation si pour E(p) = 0, S(p)  0 et p  0.

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Figure 5 : Oscillateur à Pont de Wien