2 BAC SM MATHS

BAC BLANC 12

Exercice 1 :

Partie I : On considère la fonction g définie sur R+ par : g(x) = 2 (1 − e−x ) − x

1. (a) Etudier les variations de la fonction g .
(b) Dresser le tableau de variations de g .
2. (a) Montrer que l’équation g(x) = 0 admet une solution unique α ∈] ln 4; ln 6[. ( On
prend ln 2 ≈ 0.7 et ln 3 ≈ 1, 1 )
(b) Etudier le signe de g(x) dans R+
1. On considère la suite (Un )n⩾0 définie par : U0 = 0 et (∀n ∈ N); Un+1 = 2 1 − e−Un

(a) Montrer que : (∀n ∈ N); 1 ⩽ Un ⩽ α.

(b) Montrer que : (∀n ∈ N); Un+1 − Un = g (Un ).
(c) Montrer que la suite (Un ) est strictement croissante.
(d) Montrer que la suite (Un )n⩾0 est convergente et calculer lim Un .
n→+∞

Partie II :
1 − ex
Soit la fonction f définie sur R∗+ par : f (x) =
x2 →
− →−
( Cr ) est la courbe représentative de f dans un repère orthonormé (O; i ; j ).
1. Calculer lim+ f (x) et lim f (x) et lim f (x).
x→0 x→+∞ x→+∞
1
2. (a) Vérifier que : f (α) =
α(α − 2)
(b) Montrer que f ′ (x) = g(x)e−x pour tout x de R∗+ puis dresser le tableau de varia-
tions de f .
3. Tracer la courbe (Cr ). ( On prend α ≈ 1, 5)

Partie III :

On considère la fonction F définie sur [0, +∞[ par :

2x
1 − et
Z
F (0) = − ln 2 et (∀x > 0); F (x) = dt
x t2
1. (a) En utilisant une intégration par parties
Z 2x montrer que :
2x x t
e −1 e −1 e
(∀x > 0) ; F (x) = − − dt.
2x xZ x t
2x t
e
x
Montrer que : (∀x > 0); e ln 2 ⩽ dt ⩽ e2x ln(2) ".
x t

1
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2x
et
Z
(b) Calculer lim− dt en déduire que la fonction est continue à droite en 0 .
x→0 x t
1 − ex
2. (a) Montrer que : (∀x > 0); F (x) ⩽ .
2x
(b) Calculer lim F (x)
x→+∞
 x 2
1 e − 1
3. Montrer que F est dérivable sur l’intervalle ]0, +∞ [ et que : F ′ (x) =
2 x
4. (a) Soit x un élément de l’intervalle ]0, +∞[, Montrer qu’il existe un réel c de ]0, x[
1
tel que : F (x) − F (0) = − xe2x . (utiliser le TAF deux fois)
2
(b) Montrer que pour tout x de l’intervalle ]0, +∞[,
1 F (x) − F (0) 1
− e2x ⩽ ⩽− ·
2 x 2

Exercice 2 :

Partie I :
− ln x
Soit la fonction f définie sur l’intervalle ]0, +∞ [ par : f (x) = √ (Cf ) est la
x
courbe représentative de f dans un repère orthonormé (O;⃗i; ⃗j) unité 1 cm .
1. Calculer lim+ f (x) et lim f (x), puis interpréter géométriquement les deux résultats
x→0 x→+∞
obtenus.
2. Calculer f ′ (x). en déduire les variations de la fonction f sur l’intervalle ]0, +∞[.
3. Pour tout n ∈ N∗ , on considère la fonction gn définie sur ]0, 1 [ par : gn (x) = f (x)−xn
(a) Montrer que gn est strictement décroissante sur ]0, 1[,
(b) En déduire que pour tout entier n ⩾ 1 il existe αn ∈] 0, 1 [ unique, tel que :
fn (αn ) = (αn )n
(c) Montrer que pour tout entier n ⩾ 1 : gn (αn+1 ) < 0.
(d) Montrer que la suite (αn )n⩾1 est strictement croissante . en déduire qu’elle est
convergente. n ⩽ s,
4. On pose que : L = lim αn
n→+∞
(a) Vérifier que : 0 < α1 ⩽ L ⩽ 1
Montrer que : L = 1
(b) En déduire que lim (αn )n = 0.
n→+∞
Partie II :
Z 1
1. (a) Etudier le signe de l’intégrale f (t)dt pour tout x de ]0, +∞[.
x

2
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(b) En utilisant
Z 1 une intégration par parties montrer que :
√ √
(∀x > 0); f (t)dt = 4 − 4 x + 2 x ln x
x
(c) En déduire en cm2 , l’aire du domaine délimité par la courbe (Cf ) et les droites
d’équations respectives x = 1, x = e2 et y = 0.
n  
1X k
2. Pour tout entier naturel non nul n , on pose : Un = f
n n
k=1
Montrer que pour tout entiers naturels n et k tels que : n ⩾ 2 et 1 ⩽ k ⩽ n − 1 on a :

  Z k+1  
1 k+1 1 k
f ⩽ k n f (x)dx ⩽ f .
n n n n
n
  Z 1
1 1 1
3. Montrer que : (∀n ∈ N∗ ) ; 1 f (t)dt ⩽ un ⩽ f
R
+ 1 f (t)dt
n n n
n
En déduire que : lim Un = 4
n→+∞

Exercice 3 :

On se propose de résoudre dans N∗ × N∗ l’équation (E) définie ainsi :

(E) : x2 x2 + 7 = y(2x + y)

1. Soit (x, y) un élément de N∗ × N∗ et soit δ = x ∧ y.

On pose : x = δa et y = δb.
On suppose que le couple (x,
y) est une solution de l’équation (E).
(a) Vérifier que : a2 δ 2 a2 + 7 = b(2a + b)
(b) En déduire l’existence d’un entier naturel k tel que :
2a + b = ka2 et δ 2 a2 + 7 = kb
(c) En déduire que : a = 1.
(d) En déduire que : (b + 1)2 = δ 2 + 8
2. Résoudre dans l’ensemble N∗ × N∗ l’équation (E).

Exercice 4 :
       
a −2b 2 0 −2 1 0
Soient E = M (a, b) = ; (a, b) ∈ R , J = et I2 =
b a 1 0 0 1
1. Montrer que (E, +, ·) est un espace vectoriel réel.

3
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2. Montrer que (I, J) est une base de l’espace E.

3. (a) Calculer J 2 puis déterminer J n en fonction de n ∈ N∗ .
(b) Déterminer les coordonnées de la matrice A = I + J + J 2 + · · · + J 2n en fonction
de n dans la base (I2 , J). 4. On considère l’application définie ainsi :
φ : (E, ×) →
7 (C, ×)√
M (a, b) →7 a + ib 2
(a) Montrer que φ est un isomorphisme de (E, ×) vers (C, ×).
(b) Montrer que (E, +, ×) est un corps commutatif.
√
(c) Résoudre dans E l’équation : (M (a, b))3 = − 2 · I2 + J

Exercice 5 :

Parie I :
Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormé direct (O, ⃗u, ⃗v ).

 −π π
Soit l’équation (Eθ ) : z 2 − 2iz − 1 + e2iθ = 0; θ ∈ , [; z ∈ C
2 2
1. Montrer les identités suivantes pour tout x et y de R.
x+y x+y
! !
i i
   
x−y 2 x−y 2
eix + eiy = 2 cos e ; eix − eiy = 2i sin e
2 2
2. Résoudre (Eθ ) puis écrire les solutions sous la forme trigonométrique
3. Soient : A (z1 ) ; B (z2 ) ; {z1 , z2 } = solutions (Eθ )
(a) Montrer que : {O, A, B} non-alignés et que OAB est un triangle rectangle
(b) Déterminer la valeur de θ pour laquelle on ait OAB soit isocèle en O

Partie II :  π
Soit maintenant : A(a); B(b + i); r = rotation A, ; (a, b) ∈ R2
3 ′
1. Donner l’écriture complexe de r puis calculer af f (B ) ; B ′ = r(B)
√
2. Montrer l’équivalence suivante : B ′ ∈ (Oy) ⇔ a + b = 3
′
√ af f (B ) en fonction de√a.
Puis calculer, dans ce cas,
3. Soit maintenant : a = 3; b = 0; c = −i; d = 2 + 3(1 − 2i)
Soient encore : A(a); B(b); C(c); D(d).
(a) Quelle est la nature de chacun des triangles ABC et ACD ?
−→
(b) Soient : E = r(D); F = t(D); t = translation(AC).
Calculer af f (E), af f (F ), et montrer que BEF est équilatéral.
FIN