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La méthode des centres d'analyse

A l'origine. La méthode des centre d'analyse (ou méthode des couts complets) a pour objectif
de proposer un mode d'évaluation des couts susceptible de contribuer à la fixation du prix de
vente.

Le coût complet est- un cout calculé par la totalité des charges qui peuvent lui être rapportées
par un traitement analytique approprié: Affectation, Répartition, Imputation. Il est obtenu par
le cumul des différentes charges constatées au cours du processus d’élaboration du produit
dans l’ordre de leur engagement (hiérarchie des couts)

L'incorporation des charges aux coûts et le traitement des


charges indirects
⁃ S’inscrivant dans une logique économique et de comparaison des coûts dans le temps et dans
l'espace, la comptabilité analytique s'émancipa de la comptabilité générale, formelle et
réglementée, et procède à un retraitement des charges dans sa démarche de calcul des coûts,

⁃ Si certaines charges incorporées peuvent aisément être affectée à un coût (charges directes),
d'autres nécessitent auparavant un traitement spécifique car elles concernent plusieurs couts
(charges indirectes)

-L’analyse de ces charges indirectes requiert leur regroupement au sein d'entités homogènes
(centres d'analyse) et la détermination d'une unité de mesure pertinente de l'activité de
chaque centre (unité d'œuvre)

Le passage des charges aux couts


A/Les composantes des coûts : les charges intégrées
Si les charges de la CG constituent la composante essentielle des coûts (charges incorporables),
certaines en sont exclues (charges non incorporables) ou réajustées (charges de substitution),
tandis que des éléments nouveaux peuvent s’ajouter (charges supplétives).
1- les charges supplétives
Ces charges incorporées pour le calcul des coûts ne sont pas enregistrées en comptabilités
générale. Elles doivent être introduites chaque fois qu'un facteur de production est utilisé «
gratuitement » dans l'entreprise,

La rémunération de l’exploitant : qui concerne la rémunération du travail de l'entrepreneur


individuel pour lequel aucune charge de salaire n'apparait en comptabilité générale.

La rémunération des capitaux propres (capital, réserves et Report à nouveau) qui correspond
aux intérêts que l’entreprise devait verser si ces capitaux provenaient d'emprunts. L’intégration
de ces charges permet de comparer les couts d'entreprise dont le mode de financement
(rapport capitaux propres/ dettes) est différent.

2- les charges incorporables


Les charges incorporables correspondent aux charges par nature de la comptabilité générale
(classe 6), qui sont liées à l'activité normale et courante de l'entreprises, elles sont intégrées en
l’état pour le calcul des coûts,

Il en résulte que les charges exclues (ou non incorporables) sont principalement les charges
exceptionnelles, l’amortissement des frais d'établissement, l’impôt sur le bénéfice, la
participation des salariés aux fruits de l'expansion Charges des exercices antérieures .

3- les charges de substitution


Certaines charges sont incorporées aux coûts pour des montants différents de ceux enregistrés
en comptabilité générale. Elles concernent surtout les amortissements et les dépréciations,
dont l’enregistrement en CG prend en considération des dispositions réglementaires et fiscales

Le montant retenu se fonde sur la réalité économique de la dépréciation : lorsque les


enregistrements sont jugés non conforme à la dépréciation constatée, la comptabilité de
gestion substitue des charges d’usages aux amortissement et des charges étalées aux
dépréciations,

A- les charges d'usage


S'agissant d'immobilisations, une annuité pour charge d'usage remplace la dotation aux
amortissement de la comptabilité générale selon le calcul suivant:

Annuité pour charge d'usage=valeur de remplacement/ durée prévue d’usage

C'est cette charge qui est incorporée dans le cout pendant la durée de vie effective du bien
immobiliser

Exemple l'amortissement fiscal d'une machine est de 10% par an. Elle a coute300 000 dhs ,l’
annuité en CG ; est de 30 000

Soit la valeur d'usage de350 000 pour une durée de 9 ans soit 38 888
La différence d'incorporation est de 3888-30000=8888

2- les charges directes


Une charge est directe si son affectation à un coût déterminé peut se réaliser sans hypothèse
préalable ni calcul intermédiaire,

Elle correspond à une consommation de ressource clairement identifiable et mesurable,


exemple : consommation de matières premières entrant dans la composition d'un seul produit,
campagne publicitaire pour le lancement d'un produit,
2-les charges indirectes
Les charges indirectes concernent plusieurs couts: elles doivent donc être analysées puis
réparties avant d'être imputées aux couts respectifs,
Exemple : salaire de la secrétaire de direction, prime d'assurance des bâtiments de
l’entreprise…
Pour une meilleure répartition des charges indirectes et une harmonisation entre les
entreprises, le PCG propose une analyse de ces charges au sein d'unités homogènes : les
centres d’analyse

Le traitement des charges indirectes

A Noter
La distinction charges directes/charges indirectes est relative et non figée
Par exemple : le salaire d'un chef d'atelier est direct si l'on recherche le coût de cet atelier mais
devient indirect si l'on s'intéresse au coût de chaque produit usiné dans cet atelier. De même, les
frais d'électricité ( ou de téléphone ) , charge a priori indirect peut devenir direct avec
l'Installation de compteurs individuels.
Le traitement des charges indirectes :la méthode des
centre d'analyse
Les centres d'analyse correspondent à des divisions, d’ordre comptable, de l'entreprise
divisions au sein desquelles sont regroupées et analysées les charges indirectes préalablement
à leur imputation aux différents coûts,

Le choix d'un centre d'analyse doit se fonder sur un critère d'homogénéité des charges
indirectes qu’il regroupe,

Le découpage est le plus souvent calqué sur la structure de l’entreprise, et chaque


compartiment correspond alors à une division réelle (un centre de travail) ou s'exerce une
responsabilité : un service, un atelier. A défaut, certains centres économiques peuvent reposer
sur une division fictive et être basés sur une fonction économique : administration,
financement.

Définition des unités d’œuvre


L’unit é d’œuvre est l’unité de mesure de l’activité d’un centre d’analyse, elle permet d’imputer
les charges indirectes d’un centre d’analyse aux couts recherchés.

Le choix de l’unité d’œuvre se fond sur une analyse statistique, soit sur une observation
empirique. L’unité d’œuvre sera généralement celle qui présente la plus forte corrélation avec
les dépenses du centre concerné.

Elle est exprimée en unité de temps (une heure ouvrière ou une heure machine) ou dans une
autre unité physique (le kilo ou la masse, le mètre carré, le mètre cube…)

Centre d’analyse opérationnels


Un centre opérationnel se caractérise par un volume des charges variant avec le niveau
d'activité et une mesure physique de l'activité (kg, heure de main-d’œuvre.) l'unité d'œuvre.

Les centres d'analyse opérationnels eux- mêmes se décomposent en deux catégories : les
centres principaux et les centres auxiliaires

• Un centre principal travaille directement au profit des produits. Il est lié au cycle
d'exploitation (approvisionnement-production - distribution).
• Un centre auxiliaire travaille au profit des autres centres d'analyse et non directement
sur les produits.

Centre de structure
• Un centre de structure se caractérise par un volume des charges ne variant pas avec le niveau
d'activité. Pour les centres de structure, il n'est pas possible ou il n'est pas pertinent d'utiliser
une unité de mesure physique (kg, heure de main- d'œuvre, etc.). Dans ce cas, le procédé du
taux de frais est utilisé.

La répartition des charges provenant de la comptabilité financière dans les


centres d'analyse se nomme la répartition primaire (partie en rose dans
le tableau). Les charges provenant de la comptabilité financière sont
classées par nature (achats, services externes, impôts et taxes, charges de
personnel…). Le premier traitement est la répartition, à l'aide des clés de
répartition, dans les différents centres d'analyse. Le choix de la clé de
répartition peut avoir un impact important sur le résultat des calculs. Ce
choix est une opération délicate et peut être une limite au traitement des
charges indirectes. Dans les exercices, les clés de répartition sont
souvent des pourcentages.

La répartition secondaire (partie en jaune dans le tableau) consiste à


répartir les centres auxiliaires vers les autres centres. Les centres
receveurs des charges indirectes des centres auxiliaires peuvent être des
centres opérationnels principaux ou des centres de structure. La répartition
secondaire, comme la répartition primaire, utilise des clés de répartition. Le
choix de ces clés est une opération délicate.
Le calcul du coût de l'unité d'œuvre (partie en vert dans le tableau)
permet d'imputer les charges indirectes aux différents coûts par rapport à
leurs consommations d'unités d'œuvre. Par exemple, pour le coût d'achat
des matières premières, chaque matière reçoit une proportion des charges
indirectes du centre approvisionnement. Cette proportion est déterminée
grâce à l'unité d'œuvre. Le coût d'unité d'œuvre est égal au total des
charges d'un centre d'analyse après répartition secondaire divisé par le
nombre d'unités d'œuvre.

Pour les centres de structure, l'imputation s'effectue à l'aide du taux de


frais. Le taux de frais se calcule ainsi : total des charges d'un centre
d'analyse après répartition secondaire / une assiette de frais.

L'assiette de frais est une valeur monétaire pouvant être le chiffre


d'affaires, le coût de production des produits vendus…

Les prestation réciproques


Les centres ne sont pas autonomes; ils restent liés entre eux par les services qu'ils
se rendent les uns aux autres. Dès lors, s'instaurent des prestations réciproques
Exemples :
Une entreprise fabrique un produit en utilisant comme matières des panneaux
de contre-plaqué. L'entreprise est divisée en quatre centre d'analyse,
A la fin du mois de janvier, la répartition primaire des couts indirects est la
suivante :
Entretien Administration Approvisionnement Production

5000 8800 1500 50000

La réparation secondaire doit être faite dans les proportions suivantes :


Entretien Administration Approvisionnement Production
Entretien -100% 20% 15% 65%
Administration 10% -100% 20% 70%
Il convient donc d'effectuer la répartition secondaire des coûts

Les clés de la répartition secondaire font apparaitre une participation réciproque entre les
centres << entretien >> et <<administration>>. Le centre <<entretien>> reçoit 10% du centre <<
administration >>; tandis que réciproquement le second reçoit 20% du premier ;

Soit x le total du centre <<entretien>>

Soit y le total du centre << Administration>>

Nous nous trouvons en face d'un système de deux équations à deux inconnues.

(1)5000+0.1Y=X

(2)8800+0.2X=Y

Soit X=6000

La substitution de X par sa valeur dans (1) donne Y=10000

On peut donc, à présent effectuer la répartition secondaire suivante :

Centree auxiliaires Centres principaux


Entretien Administration Approvisionnement Production
5000 8800 1500 50000

-6000 1200 (15%) 3900


(20%) (65%)
1000 -10000 2000 7000
(10%) (20%) (70%)
0 0 4400 60900
Les Couts
Les concepts comptables ont besoin d'être précisés:

 Une dépense: est un décaissement, une sortie de monnaie fiduciaire ou scripturale.


 Une recette : Un encaissement

Les dépenses (ou les recettes) ne s'appliquent pas toujours à une période, à un exercice comptable par
exemple ; Certaines d'entre elles sont décaissés (ou encaissées) par avance (un loyer) , ou au contraire
avec retard( paiement différé).

On appelle Charge la partie des dépenses qui concerne une période, on les oppose aux produits
d'exploitation qui regroupent les recettes de la période, le résultat est égal à la différence entre les
produits d'exploitation et les charges.

Un cout est une somme de charges correspondant à un découpage jugé utile par le gestionnaire : par
produit, par activité

Un cout est constitué par l’accumulation de charges sur un produit déterminer (bien ou service)

(Somme de charges relatives à un élément défini au sein du réseau comptable)

La hiérarchie des couts


Selon la stade d’élaboration du produit, divers couts peuvent être déterminé. Le schéma met en
évidence l’existence d’une hiérarchie entre les différents couts déterminés par l’entreprise

Un cout de revient est une somme de couts

Prix D’achat +Frais D’achat=Cout D’achat(D’approvisionnement)

Cout D’achat +Charges De Production=Cout De Production

Cout De Production +Cout Hors Production=Cout De Revient


Marge et résultat
Une marge correspond à la différence entre le chiffre d’affaire et un cout

Exemple : Chiffre D’affaire-Cout D’achat=Marge Sur Cout D’achat

Un résultat analytique : correspond à la différence entre le chiffre d’affaire et le cout de revient

Exemple : Prix De Vente(PV)-Cout De Revient(CR)

Organisation technique de la comptabilité analytique


Cout D’achat Sorties(Ventes)
Achat De
Cout De
Marchandises De stock Cout De Revient
Marchandises Distribution
Frais D’achat

Stock Initiale
Stock Finale

Le cout d’achat
Le coût d'achat des marchandises comprend plusieurs éléments :
1)Le prix d'achat :
Il est calculé :

• Hors taxes récupérables, ainsi la TVA est exclue ;


• Net, c’est- à-dire déduction faite des rabais; remises ou ristournes, mais comprenant les
escomptes de règlement en raison leur nature financière

2)les frais accessoires :


Ce sont provenant :
• De l'achat proprement dit; par exemple frais de transport ou de courtage ;
• Du stockage et de l’approvisionnement ; Par exemple: frais de manutention, de réception, de
contrôle de mise en réserve, de comptabilisation des approvisionnements
Ces derniers coûts indirects sont parfois regroupés dans des centres d'approvisionnement qui reçoivent
les prestations de centres auxiliaire:

▪ Gestion du personnel
▪ Loyer des entrepôts
▪ Gestion du matériel
On les impute le ce cout d’approvisionnement au coût d'achat en fonction d'unité d'œuvre : le nombre
de commande par exemple
Mais le problème délicat consiste à évaluer la part du stock qui entre dans le coût de revient
Coût d'achat = Prix d'achat + Frais accessoire

Application n°1
L'entreprise FIL D'ART utilise trois 'matières pour fabriquer diverses bobines de fil à tisser, à tricoter et à
coudre
Pour le mois de novembre N, elle a acheté les quantités suivantes :
50 balles de coton à 500 DH la balle:
30 balles de laine à 1500 DH la pièce;
70 balles de fibre synthétique à 400 DH unité,

Les frais de la MOD (main-d'œuvre directe) affectée aux magasins de stockage et à la manutention
s'élèvent à 20800 DH à répartir entre les trois matières proportionnellement aux effectifs employés
dans l'approvisionnement : 6 personnes dans le magasin de coton, 3 dans le magasin de la laine et 4
dans le magasin de la fibre synthétique
Les charges indirectes d'approvisionnement sont de 22500dh

TAF : calculer le Coût d'achat

Solution
 Les frais de MOD par personne employée
20800/ (6+3+4) = 1600 DH par personne.

 Coût de l’unité d'œuvre de la section approvisionnement:


22500/ (50+30+70) = 150 DH/ balle

 Coût d'achat COTON :(50 x 500) +(1600x6) +(50x150) = 42100


 Coût d'achat Laine : (30x1500) +( 1600x3) +(70x150) = 54300
 Coût d'achat Fibre : (70 x400) +(1600x4) +(70x150) = 44900
La détermination du coût d'achat permet de valoriser les entrées en stock
L’inventaire permanent et la valorisation des sorties de stocks

1-le principe de l’inventaire permanent


 En générale, les produits approvisionnés ne sont pas consommés immédiatement dans l’attente
d’être utilisé, ils sont stockés
 En comptabilité générale, l’évaluation des stocks se réalise à partir d’un recensement physique
périodique. Cet inventaire intermittent doit être réalisé au moins une fois par an pour
déterminer la valeur des stocks figurant au bilan. Cette pratique ne permet pas de connaitre les
existants en stocks en cours d’exercice
 La comptabilité analytique de son côté exige un suivi continu des stocks, et la démarche retenue
repose sur un comptage de Chaque flux physique d'entrée at de sortie. Cet inventaire
permanent permet de connaitre de façon constante les existants, chiffré en qualité et en valeur
 L'inventaire permanent se réalise à partir comptes da stocke encore appelés fiche de stock, Sur
lesquelles sont portées le stock Initial, les entrées en stock, les sorties de stock ct te stock final
 Problème de l’évaluation des sorties de stock,

L’évaluation des sortis des stocks


1-la méthode du cout unitaire moyen pondéré périodique(CMUP) :
En règle générale ce calcul est réalisé pour une durée d’un mois. Au cours de cette
période, les entrées sont enregistrées en quantité et en valeur, les sorties en quantité.

La valorisation des sorties n’intervient qu’en fin de période, lors du calcul du cout moyen
unitaire pondère (CMUP)

CMUP périodique = (valeur du Stock Initial +Cout d’achat des entrées) / (stock initial
+ entrés de la période en quantité)

Cette méthode est, en pratique la plus couramment utilisée

Application n°1 : CMUP fin de période

Dans la société FDTT, les mouvements de stocks concernant la matière première P ont
été les suivants, au cours du mois de février ;
•1 fév: Stock initial: 300 kg à 20 DH

•6/2 : bon de sortie BS n°30……200 Kg

• 12/2: bon de réception BR n°102……500 kg à 22 DH

• 19/2: bon de sortie BS n°31…300kg

• 22/02: bon de réception BR n°103…300kg à 24DH

• 27/02: bon de sortie BR n°32…350kg

Travail à faire: Présenter la fiche de stock selon la méthode CMUP fin de période

Date libellés Q PU Montant Date Libellés Q PU Montant

1/02 SI 300 20 6000 06/2 BS n°30 200 22 4400

12/02 BR n°102 500 22 11000 19/02 BS n°31 400 22 8800

22/02 BR n°103 300 24 7200 27/02 BS n°32 350 22 7700

28/02 Stock 150 22 3300


Final

Totaux 1100 22 24200 Totaux 1100 22 24200

Application n°2: CMUP après chaque entrée

Dans la société FDTT, les mouvements de stocks concernant la matière première P ont
été les suivants, au cours du mois de février ;

 1fev: Stock initial : 300 kg à 20 DH


 6/2 : bon de sortie BS n°30…200 kg
 12/2: bon de réception BR n°102 …500KG à 22DH
 19/2: bon de sortie BS n°31…300kg
 22/02: bon de réception BR n°103…. 300Kg à 24 DH
 27/02: bon de sortie BR n°32…350KG
Travail à faire: Présenter la fiche de stock selon la méthode CMUP après chaque
entrée

Entrées Sorties Stocks

Date Libellés Q PU CT Q PU CT Q CU CT

1/02 Stock Initial 300 20 6000

06/02 BS n°30 200 20 4000 100 20 2000

12/02 BR n°102 500 22 11000 600 21.667 13000

19/02 BS n°31 400 21.667 8667 200 21.667 4333

22/02 BR n°103 300 24 7200 500 23.066 11533

27/02 BS n°32 350 23,066 8073 150 23.066 3460

28/02 Totaux et 800 18200 950 20750 150 3460


Stock final

2-la method FIFO, <<First in-First out>>:


Dans la société FDTT, les mouvements de stocks concernant la matière première P ont
été les suivants, au cours du mois de février ;

 1fev: Stock initial : 300 kg à 20 DH


 6/2 : bon de sortie BS n°30…200 kg
 12/2: bon de réception BR n°102 …500KG à 22DH
 19/2: bon de sortie BS n°31…300kg
 22/02: bon de réception BR n°103…. 300Kg à 24 DH
 27/02: bon de sortie BR n°32…350KG

Travail à faire : présenter la fiche de stocks selon la méthode FIFO


Entrés Sorties Stocks
Date Q CU CT Q CU CT Q CU CT
01/02 300 20 6000 - - - 300 20 6000
06/02 - - - 200 20 4000 100 20 2000
12/02 500 22 11000 - - - 100 20 2000
100 20 2000 500 22 1100
19/02 300 24 7200 200 22 4400 300 22 6600
22/02 - - - - - - 300 22 6600
300 22 6600 300 24 7200
27/02 - - - 50 24 250 24

3-la méthode de LIFO, <<Dernier entrée, premier sortie>> :


Egalement fondée sur le principe de l’épuisement des lots.
La méthode LIFO analyse les sorties comme s’effectuant dans l’ordre inverse des
entrées : les prélèvements sont considérés comme s’opérant du lot le plus récent au lot
le plus ancien.

Dans la société FDTT, les mouvements de stocks concernant la matière première P ont
été les suivants, au cours du mois de février ;

 1fev: Stock initial : 300 kg à 20 DH


 6/2 : bon de sortie BS n°30…200 kg
 12/2: bon de réception BR n°102 …500KG à 22DH
 19/2: bon de sortie BS n°31…300kg
 22/02: bon de réception BR n°103…. 300Kg à 24 DH
 27/02: bon de sortie BR n°32…350KG

Travail à faire : présenter la fiche de stocks selon la méthode LIFO

Les variations des stocks et le compte de résultat


L’expression<<variation de stocks>>concerne les stocks de matière première, de
marchandises et autres approvisionnements (emballages, fournitures stockées par
exemple).la variation est évaluée par comparaison entre la valeur du stock initial et celle
du stock final.
Cette variation est utile pour déterminer le montant des achats consommés pendant une
période, le plus souvent, un exercice comptable :
o Dans une entreprise industrielle pour les matières premières
o Dans une entreprise commerciale pour les marchandises

Les variations relatives aux achats d’approvisionnements et de


marchandises
La nature du solde du compte <<variation des stocks>>permet de déterminer le
signe de la variation dans le compte de résultat
 La variation des stocks peut être aussi calculée et interprétée
arithmétiquement :

Variation du stock=stock initial –stock final


Ainsi;
Comptes Nature signe conséquences
de solde
On observe que le stock initial
est supérieur au stock final :il y a
dons déstockage, c’est-à-dire
baisse du stock.
Cette partie déstockée a été
Solde
achetée lors de l’exercice
débiteur
(+) précédent mais non vendue.
SI-SF Il faut donc maintenant l’ajouter
aux charges du présent exercice.
C’est donc une charge
supplémentaire de l’exercice
consommations de stocks

6….
Variation On observe que le stock initial
des est inférieur au stock final :il y a
stocks donc stockage, c’est-à-dire
augmentation du stock.
Cette partie stockée n’a pas été
vendue pendant l’exercice, elle
Solde sera vendue pendant l’exercice
créditeur suivant.
(-)
SI-SF Il faut donc maintenant le retirer
des charges du présent exercice.
Elle fera partie des charges de
l’exercice suivant.
C’est donc une charge en moins
du présent exercice sur
stockage.
Les variations relatives à la production

 La variation des stocks peut être aussi calculée et interprétée


arithmétiquement :

Variation du stock=stock final-stock initial


comptes Nature du signe conséquences
solde
Solde (+) Augmentation
créditeur des produits

713 stockage
SF>SI
Variation Diminution des
Solde (-)
des produits soit
débiteur
stocks consommation
SF<SI de stocks
déstockage
Le cout de production
Le coût de production est le coût d'élaboration du produit fini. I représente le coût
des matières consommées et les autres charges engagées pour sa réalisation. Dès
lors qu'il s'agit de déterminer le coût de production des produits achevés en fin de
période, il convient de prendre en compte l’existence éventuelle d'en-cours de
production, en début et en fin de période. Par ailleurs, le processus de fabrication
peut générer l'émergence de produits dérivés (rebuts et déchets) et de sous-
produits qui ne sont pas sans incidence sur le montant du coût de production.

Le coût de production sert de référence pour valoriser l'entrée en stock des


produits finis.
I. LE CALCUL DU COÛT DE PRODUCTION
A. Les différentes catégories de coûts de production
1. Coût par stade d'élaboration
Le processus de fabrication d'un produit peut comporter plusieurs stades
d'élaboration. La présence de plusieurs étapes consécutives conduit alors à
calculer successivement :
• Le coût de production de produit intermédiaires (produits semi-ouvrés ou
semi-finis), c'est-à-dire de produits ayant atteint un certain stade
d'achèvement (et pouvant être stockés) mais destinés à entrer dans une
nouvelle phase du cycle de fabrication;
• Le coût de production de produits finis, c’est-à-dire de produits ayant
atteint un stade définitif d'achèvement dans le cycle de production
2. Coût par type de production
Si la production porte sur des produits identiques (ou standards), on calcule un
coût global de la série, puis un coût unitaire.
Quand la production est réalisée à la commande chaque produit est spécifique et
il convient donc de déterminer un coût par produit (ou par commande)
Les composantes du coût de production
Composante Valorisation Source
d’information
Charges directes : Coût de sortie de Bons de sortie
stock (méthode du de stock
• Matières et
CMUP, FIFO,
produits Bons de
LIFO…etc.)
intermédiaires travail
consommés Coût de l’heure de
• Frais directs de main-d’œuvre :
production(ex :main
• Nombre
d’œuvre
d’heures
directe(MOD))
consommées
Charges indirectes : Coût des centres Tableau de
d’analyse impliqués réparation
dans la production, au des charges
prorata des unités indirectes
d’œuvre consommées

La prise en compte des en-cours de


production
Il existe souvent dans l’entreprise des biens dont la production a occasionné des
charges au cours de la période étudiée mais qui ne sont pas achevés en fin de
période de référence. Les en-cours de début et fin de piéride doivent être pris en
compte pour calculer le coût de production des produits achevés
A- Modalités d'évaluation des en-cours :
L'évaluation des en-cours de fin de période s'avère souvent délicate. Elle peut
s'envisager à partir de trois méthodes:
 L’évaluation détaillée, qui suppose une information complète et précise et
s'appuie sur le cumul des diverses charges engagées pour la réalisation de
ces en-cours;
 L'évaluation forfaitaire, qui repose sur la détermination de l'état
d'avancement des produits et l'imputation aux en-cours d'un certain
pourcentage des charges inhérentes;
 L’évaluation à un coût préétabli, qui est également fondée sur le degré
d'achèvement et l'imputation aux en-cours d'une fraction d'un coût
déterminé à priori.

La détermination du coût de production des


produits achevés
L'intégration des en-cours permet la transition du coût de production global de la
période au coût de production des produits terminés au cours de la période.

Charges de production de la période+ Valeur de l'en-cours


initial -Valeur de l'en-cours final = Coût de production des
produits achevés de la période
solution

La prise en compte des produits résiduels et


des sous-produits
Certaines fabrications génèrent, en plus du produit principal, des produits résiduel
(déchets et rebuts) et des sous-produits. Ces éléments ne sont généralement pas neutres
et doivent être pris en compte dans le calcul des coûts de production.
 Les déchets : sont des résidus de matières issus de la fabrication (chutes de tissu
ou de papier, sciure, copeaux de métal). Leur apparition Est inévitable
puisqu’inhérente au processus de production lui-même
 Les rebuts : sont des produits semi-finis ou finis qui ne répondent pas aux
standards prédéterminés : pièces cassées ou ébréchée, dimensions non
conformes, leurs existences provient de dysfonctionnement dans Le processus de
production du produit principal

Traitement comptable
produits
résiduels
vendables Produits
marchands
produits
produits résiduels résiduels
recyclés
produits Produits
résiduels non non-
vendables marchands

Au regard de la destination des déchets et rebuts, trois cas sont envisageable


 Les produits résiduels recyclables sont généralement stockés et leur valorisation
s'opère soit à un prix de marché (diminué de frais éventuel de traitement) , soit à
un prix forfaitaire. La valeur nette de ces déchets et rebuts est retranché e du cout
de production du produit dont ils sont issus et ajoutée au cout de production du
produit dans lequel ils sont incorporés
 La valorisation des produits résiduels commercialisables s'opère sur la base
générées, déduction faite de frais éventuels de traitement et de
commercialisation. La marge nette sur vente contribue alors soit à minorer le cout
de production du produit principal, soit à augmenter le volume des ventes; en ce
qui concerne les produits résiduels non réutilisables, la valorisation de des déchets
et rebuts est par définition sans objet. Si leur évacuation entraine des frais
(nettoyage manutention, transport,,) ceux-ci doivent être imputés au cout de
production du produit principal.
solution

Les sous-produits
Le sous-produit est un produit secondaire obtenu au cours de la fabrication du produit
principal, I représente une certaine valeur, et peut être utilisé au sein de l'entreprise ou
encore écoulé à l'extérieure, à la différence des produits résiduels, il représente une
valeur marchande non négligeable.

Traitement comptable:
Le sous -produit étant commercialisé indépendamment du produit principal, son coût
de production doit être soustrait du coût de production de celui-ci.

La répartition des couts conjoints au sous-produit et au produit principal peut s'avérer-


délicate; deux méthode de calcul sont envisageable :
 La méthode du cout réel qui repose sur la répartition des couts conjoints au
prorata d'une unité de mesure physique ou du chiffre d'affaire respectifs.
 La méthode du coût forfaitaire qui consiste à retrancher du prix de vente du sous-
produit le bénéfice, les charges de distribution et les frais de traitement
spécifiques.
solution

La détermination du coùt de revient et du résultat analytique

Le PCG distingue deux catégories de coûts hors production : le coût de


distribution et les autres coûts hors production.
Coût de distribution :
Il englobe lensamble des charges relatives à la commercialisation du produit, et
comporte :
⁃Dos chargos diroctas : frais directs de personnel, de publicité ,d'emballage...
⁃Dos charges Indirectas : coût des centres d'analyse impliqués dans la distribution,
proportionnellement au nombre> d'unités d'ouvre consommées,

Charges directes Charges indirectes

Commissions versées aux représentants Centre d’analyse<<distribution>>


Etude de marché
Publicité
Transport, manutention

L’imputation des charges indirectes transitant par le centre d’analyse distribution
s'effectue au prorata d'un taux de frais dont l'assiette est le plus souvent le coût de
production des produits vendus. L'étude des coûts de distribution permet à l'entreprise
de rechercher la politique de distribution la plus rentable .
Les autres coûts <<hors production>> :
Ils sont constitués des charges indirectes qui n'ont pu être intégrées aux coûts
précédemment étudiés et sont, en générale, regroupés dans les centres de structures
suivants:

Le coùt de revient
Le coût de revient est déterminé pour les seuls produits vendus. Il constitue un
indicateur clé pour le gestionnaire lorsqu'il convient de fixer le prix de vente d'un
produit ou d`un service. Le coût de revient représente le coût des produits sortis
du stock augmenté des charges directes et indirectes relatives à la distribution des
produits ainsi que des autres charges hors production si celles-ci n’ont pas été
affectées dans les différents centres principaux lors de la répartition des charges
indirectes. Selon l'activité de l'entreprise, ce coût complet se détermine comme
suit.
 Dans l’entreprise de production de biens et de services :

Coût de production des produits finis vendus


+ coût hors production
____________________________________
=coût de revient
 Dans l’entreprise commerciale :

Coût d’achat des marchandises vendues


+coût hors production
____________________________________
=coût de revient

Résultat Analytique

Résultat analytique élémentaire=Prix de vente-Coût de revient


Dans la pratique, si l’on rapproche le Résultat analytique global et Ie résultat de la
comptabilité générale, on n'obtient que très rarement un montant identique.
Cette non - concordance des résultats s'explique par l'existence de différences de
traitement comptable entre les deux systèmes.

Les différences de traitement comptable

1- les différences d'incorporation


Elles correspondent à des éléments qui font l'objet d'un traitement différent en
comptabilité générale et en comptabilité analytique ce sont:
- Les charges et produits non incorporables, qui sont enregistré en comptabilité
générale mais ne sont pas retenus en comptabilité analytique , en raison de leur
caractère exceptionnel ou aléatoire;
-Les charges supplétives, qui sont intégrées en comptabilité analytique mais ne
sont pas comptabilisé en comptabilité générale ( rémunération de l'exploitant
individuel et des capitaux propres);
⁃Les différences sur amortissements et provisions, qui résultent de la prise en
compte de la réalité économique de la dépréciation alors que la comptabilité
générale retient fréquemment des considérations juridiques et fiscales dans le
calcul de ces dotations.
Les différences d’inventaire

 Les différences d'inventaire constatées


L'utilisation en comptabilité analytique de l'inventaire permanent pour la tenue
des différents comptes de stock (matières premières, approvisionnements,
produits intermédiaires et finis) ne dispensent pas les entreprises de pratiquer à la
fin de l'exercice un inventaire physique afin de dénombrer les existants réels. Cet
inventaire est indispensable car le solde des comptes de stock n'indique qu'un
stock final théorique.
La différence entre le stock réel et le stock théorique représente une différence
d'inventaire en quantité qui doit être valorisée selon la même méthode que celle
utilisée pour la tenue des comptes de stock.

 Les différences de cession et d'imputation


Les modalités de calculs conduisent fréquemment en comptabilité analytique à
pratiquer des arrondis lors du calcul des coûts unitaires d'unités d'ouvre ou des
taux de frais, Les différences d’imputation qui résultent de cette pratique
(montants approchés retenus à la place des montants calculés) doivent être prises
en considération lors du rapprochement du résultat de la comptabilité analytique
avec le résultat de la comptabilité générale
Le tableau ci-dessous récapitule les conséquences des différences de traitements
comptables sur les coûts et le résultat.
La concordance des résultats

Les différences de traitement comptable doivent être retranchées ou


ajoutées au résultat analytique globale pour obtenir une concordance
avec le résultat de la comptabilité générale.

RESULTAT ANALYTIQUE GLOBALE


+ -
ELEMENT SUPLITIFS BONI SUE STOCK CHARGES NON INCORPORABLES
PRODUIT NON INCORPORABLE MALI SUR STOCK
=RESULTAT COMPTABILITE GENERALE

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