Machine Synchrone
Machine Synchrone
Machine Synchrone
Introduction
Pour obtenir un tel fonctionnement, le champ magnétique rotorique est généré soit par
des aimants, soit par un circuit d’excitation. La position du champ magnétique
rotorique est alors fixe par rapport au rotor, ce qui impose en fonctionnement normal
une vitesse de rotation identique entre le rotor et le champ tournant statorique.
Cette famille de machine regroupe en fait plusieurs sous familles, qui vont de
l’alternateur de plusieurs centaines de mégawatts au moteur de quelques watts, en
passant par les moteurs pas à pas.
Néanmoins, la structure de toutes ces machines est relativement proche. Le stator est
généralement constitué de trois enroulements triphasés répartis, tel que les forces
électromotrices générées par la rotation du champ rotorique soient sinusoïdales où
trapézoïdales.
Les stators, notamment en forte puissance, sont identiques à ceux d’une machine
asynchrone.
Il existe trois grandes familles de rotor, ayant pour rôle de générer le champ
d’induction rotorique:
Pour des puissances plus importantes, le rotor est bobiné. Son alimentation en courant
continu
Il est aussi possible d'associer sur le même arbre une deuxième MS fonctionnant en
alternateur, à aimants permanents, de puissance inférieure, débitant dans un pont
redresseur tournant qui alimente le rotor de la machine principale. Il n'y a alors ni
bagues, ni balais.
Symboles
Modes de fonctionnement
La machine synchrone est réversible, elle peut fonctionner aussi bien en moteur qu'en
générateur.
Il est possible de constater que lors d’un fonctionnement capacitif, la f.e.m. E est
supérieure à la
tension d’alimentation, on dit que la machine est surexcitée. Lors d’un fonctionnement
inductif, la f.e.m. E est inférieure à la tension d’alimentation, on dit que la machine est
sous-excitée.
Pour étudier l'alternateur triphasé, on modélise l'une de ses phases par une f.e.m.
EPN en série avec une résistance R et une réactance synchrone X = L.
I : courant de ligne
• Remarques
Remarque : le diagramme ci-dessus est en fait le plus simple pour une machine à
pôles lisses et non saturée.
On sait que :
D'où
Un enroulement a N conducteurs, soit N/2 spires. Soit le flux sous un pôle à travers
une spire
( = N/2).
Puissance absorbée
nS : vitesse en trs.s-1
Si l’alternateur n’est pas auto-excité il faut encore tenir compte de l’énergie électrique
absorbée par l’excitation (rotor).
Puissance utile
En triphasé avec une charge équilibrée de facteur de
puissance cos
Où R est la résistance vue entre deux bornes de l’alternateur. Ces pertes dépendent de
la charge.
Rendement
ou
L’alternateur sera utilisé loin de la saturation, c’est à dire dans la région où la courbe
E(i) est linéaire.
Remarquons qu’il existe une force électromotrice non-nulle relevée pour i = 0 : elle est
due au champ rémanent des pôles.
Caractéristique en court-circuit
La caractéristique en court-circuit est la courbe Icc(i) des variations de l’intensité
efficace du courant de court-circuit en fonction de l’intensité i du courant d’excitation
tracée:
o à tension V = 0.
On observe que l’intensité de court-circuit Icc est proportionnelle à i. Ce sera toujours
le cas dans un alternateur synchrone.
Caractéristique externe
La caractéristique externe est une caractéristique en charge de l’alternateur. Elle est
réalisée à l’aide d’une charge d’impédance variable mais de cos constant. C’est
donc la courbe V (I) (ou U(I) selon les cas) :
fréquence de rotation n=f/p, ce qui fait que le rotor de la machine tourne lui aussi à la
fréquence de rotation n.
Comme pour l'alternateur, on modélise une phase du moteur par les éléments EPN, R,
X et V.
avec :
souvent négligeable.
Et
Énoncé 1 :
1. On demande :
a. la vitesse du moteur en tours par minute;
b. le courant fourni par le réseau;
c. le couple moteur;
d. la force contre-électromotrice du moteur.
2. On augmente l’excitation du moteur jusqu’à ce que le facteur de puissance
devienne égal à 0,8 , la puissance développée par le moteur reste la même.
Déterminer :
a. le déphasage du courant sur la tension et le sens de ce déphasage;
b. le courant absorbé par le moteur;
c. la force contre-électromotrice du moteur.
3. Déterminer graphiquement quelques points du graphe I = f(E) qui donne le
courant fourni par le réseau en fonction de la force contre-électromotrice du
moteur quand celui-ci développe une puissance de 4 kW. Ces points seront
choisis de façon à donner une idée générale de l’allure du graphe. Échelle : 1
mm pour 2 V. On admettra que la puissance fournie par le réseau est
intégralement transmise à la roue polaire.
Corrigé :
Sachant que ,
b. On admet que la puissance fournie par le réseau est intégralement
soit :
est :
c. La force contre-électromotrice peut être calculée à partir du
diagramme
vectoriel :
sachant que
Expression de I :
Expression de E :
I 115,18 58,48 40,00 31,11 26,11 23,09 21,28 20,31 20,00 20,31 21,28 23,09 2
E 725,27 288,11 177,62 160,27 172,98 192,83 213,77 234,76 256,12 278,71 303,79 333,29 37
Énoncé 2 :
Corrigé :
3. Alimentation du réseau :
On a : avec
, et
DE même : et
D'où :
4. Courant d'excitation :
V.
5. Puissance utile :
Rendement :
Énoncé 3 :
Compensateur synchrone :
Corrigé :
1. Facteur de puissance
moyen :
donne : et
De
même, et
Soit : et
Source:
http://meteosat.pessac.free.fr/Cd_elect/ima/DOC_ETT/Pages1a10_de_msyn.
pdf