C22-TD
C22-TD
C22-TD
A
4- Alimentation d'un récepteur inductif à travers une
K D2 i(t)
diode
On insère une diode D2 supposée idéale. Réexaminer L
l'étude précédente en indiquant les modifications apportées v(t)
par D2 . On note v AB(t) la tension aux bornes du circuit RL.
R
Représenter (choisir des échelles convenables) :
a) la tension Ri(t) et ses composantes transistoire et B
harmonique sur une période de v(t).
A quel instant le courant s' annule-t-il ? A
b) les tensions v AB(t) et Ri(t) sur 6 périodes. i(t)
K D2
Conclusion.
L
v(t) D1
5- Circuit "roue libre" (diode de récupération)
R
On insère la diode D1 en parallèle sur le circuit RL.
Mêmes questions. Conclusion.
B
D1 D2
R
u(t) uc
D’1 D’2
0 π/2 π 3 π/2 2π
D1 ,D’2 D2 ,D’1
Le courant redressé a la même allure que la tension redressée, son amplitude crête est :
U 30
I max = max = =3 A
R 10
1 π π
Donc : I = ∫ I max sin x.dx = max [−cos x ]0 = max ≈1,91 A
I 2I
π 0 π π
2°) Les diodes ne conduisent que si |u(t)| > E :
D1 D2
r
u(t) uc
D’1 D’2
E
0 θ1 π/2 θ2 π 3 π/2 2π
D1 ,D’2 D2 ,D’1
200
d) Q = I.t ⇒ t = ≈ 33,3 heures
6
ISBN 978-2-9520781-1-5 http://www.syscope.net © G. Pinson, 2011
G. Pinson - Physique Appliquée Redressement C22-TD/4
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C22-2- Redressement triphasé sur charge très inductive
1°) Tension redressée d'ordre 3 (3 arcs de sinusoïde par période)
uc uc
Veff√2 Veff√2
2π/3
x = ωt
0 π/3 2π/3 π 4π/3 5π/3 2π 0 π/6 5π/6
ID1
ID2
ID3
0 π/3 2π/3 π 4π/3 5π/3 2π
2π 2π 2
I I I I
3°) ID = 3 = ; IDeff = 3 =
2π 3 2π 3
4°) La puissance active est la puissance consommée par la charge (tension U 0 et courant I continus).
La puissance apparente est égale à trois fois la puissance apparente dans un enroulement, où circule
un courant identique au courant traversant une diode :
3 π
Veff 2 cos I
F= =
P U 0.I
= π 6 = 6 cos π ≈ 0,67
S 3Veff .IDeff I π 6
3Veff
3
La faible valeur de ce facteur de puissance limite l'intérêt du montage P3 : on lui préfère en général le
pont de Graëtz (PD3).
5°) L'angle de déclenchement θ des thyristors est compté à partir de l'angle de commutation naturelle
(commutation des diodes). Voir fig. ci-dessous.
3 5π π
= Veff 2 −cosθ + + cosθ +
2π 6 6
5π π π
Sachant que cosθ + = cos θ − + π = −cosθ − :
6 6 6
3 π π
⇒ U c = Veff 2 cosθ − + cosθ +
2π 6 6
Sachant que cos(a – b) + cos(a + b) = 2 cosa cosb :
3 π
⇒ U c = Veff 2 cos cosθ
π 6
⇒ U c =U 0 cosθ
Pour θ = π/6, on trouve : Uc ≈ 242 V ; pour θ = π/2, Uc = 0.
7°) Valeurs identiques au 3°), les graphes des courants étant simplement translatés d'un angle θ (voir
fig.).
θ = π/2
θ = π/6
IT1 IT1
IT2 IT2
IT3 IT3
0 π/3 2π/3 π 4π/3 5π/3 2π 0 π/3 2π/3 π 4π/3 5π/3 2π
A
i(t) bobine (en convention récepteur) décharge de la bobine :
i(t) di
L di
di dt i ↓⇒ L < 0
u=L dt
dt D1
B
La tension entre A et B étant nulle ( D l conductrice supposée parfaite ), la relation à laquelle
obéit i(t) est, d'après la loi des mailles :
di
L + Ri = 0
dt
Avec ( condition initiale ) : à t = 0, i(0) = I0 = E/R
Cette équation a pour solution (cf cours):
E
i = e −t / τ avec τ = L/R
R
Numériquement :
τ = 0, 033s ; I0 = 103,7 A
Z = R + jLω ⇒ Lω
Arg(Z) = ϕ Z = arctan =1,476 rad (84,5° )
R
Le courant i(t) s'écoulant en régime harmonique est donc :
sin (ωt − ϕ Z )
V
i(t) =
R 2 + L2ω 2
Numériquement:
i(t) = 9,85sin (314t −1,476)
3- Régime transitoire d'un récepteur inductif alimenté par une tension sinusoidale
Rit
Ri
Rip
v (échelle 1/10e)
Rit
Ri
Rip
(
- De 0 à t = T/2 : i(t) = 9,85 0,955.e−t / 0, 033 + sin(314t −1,476) )
⇒ i(T/2) ≈ 17 A (⇔ Ri ≈ 51 V)
- De t = T/2 à T : i = 17e−t / τ (décharge exponentielle)
⇒ i(T) ≈ 12,7 A (⇔ Ri ≈ 38 V) : ceci est la nouvelle valeur de la condition initiale de
l'équation différentielle appliquée à la deuxième période.
charge de L décharge de L
v AB (échelle 1/10e)
Ri
b) Au bout d'un temps suffisamment long (théoriquement infini), le courant en fin de période est
égal au courant en début de période : on atteint le régime permanent.
La résolution complète de l'équation différentielle en régime permanent est compliquée. Mais on
peut raisonner plus simplement en valeur moyenne. Sachant que :
T di
0 < t < L + Ri = vAB (t) vAB (t) = V sin ωt
2 dt
< t < T L di + Ri = vAB (t) vAB (t) = 0
T
2 dt
Il vient, en moyenne :
1 T di 1T
∫ L + Ridt = T ∫ v AB (t )dt
T 0 dt 0
Soit, après changement de variable t → ωt = x :
1 2π di 1 π 1 2π 1 2π 1 π
∫
2π 0 dx
L + Ri
dx =
2π 0
∫ V sin xdx + 0 ⇒
2π 0
∫ Ldi +
2π 0
∫ Ri dx =
2π 0
∫ V sin xdx
En appliquant les règles de calcul habituelles :
L + 1 2π π
[ ]
V
2π
i(2π) − i(0) R
2π 0
∫ idt =
2π
−cos x 0
≡ 0 par def. du rég. permanent
= R<i> par def. de la val. moyenne
Soit :
V
R <i > = ≈100V, soit < i > ≈ 33 A
π
Conclusion : contrairement au cas précédent, le courant peut atteindre cette fois une valeur
"normale", qui ne dépend que de la valeur moyenne de la tension v AB redressée aux bornes du circuit
RL et de la résistance.
<Ri >
Ri