Slides_Analyse_Math_ULPA

Analyse Mathématique
L0 Technologie, L1 Economie et L1 Agronomie
Prof. Dr. Minani Iragi Emmmanuel
Université Libre Protestante en Afrique, ULPA
Annnée académique 2024-2025
Prof. Dr. Minani Iragi (ULPGL) Analyse Mathématique Annnée académique 2024-2025 1 / 178
Plan du cours
1 Fonctions réelles d’une variable réelle.
2 Limite et continuité.
3 Les suites numériques.
4 Les dérivées
5 Fonctions exponentielles et logarithmiques.
6 Développement limité
7 Etude d’une fonction et tracé de son graphe.
8 Les intégrales.
Fonctions réelles d’une variable réelle.
Définitions
On dit que f est une fonction réelle d’une variable réelle si f est une
application définie sur un sous-ensemble D de R et à valeurs dans un
sous ensemble A de R. .
L’ensemble D est appelé ensemble de départ de f et A est l’ensemble

d’arrivée. La fonction f associe à un élément x ∈ D un unique
élement de A noté f (x) et appelé image de x par f . x est alors un
antécédant de f (x) par f .
On notera :
: D −→
f A
x 7−→ y = f (x)
ou f : x −
7 → f (x) = y ou simplement y = f (x).
Exemples
Exemple 1.
f : R −→ R 3x+2
3x+2 ou y = x 2 +1
x 7−→ f (x) = x 2 +1
Exemple 2.
g : R −→ [0, +∞[
x 7−→ f(x) = x2
Soit f : D −→ A une fonction réelle de variable réelle.
L’ensemble de départ D de f est appelé domaine de définition de f
ou source de la fonction f . On le note par Df ou Domf .
L’ensemble {y ∈ A | y = f (x) pour x ∈ D} =

{y ∈ A | ∃x ∈ D : y = f (x)} est appelé ensemble Image ou ensemble
des valeurs ou encore but de la fonction f . On le note par Imf .
Fonctions remarquables
Soit f : D −→ A une fonction réelle de variable réelle. On dit que

f est paire si ∀x ∈ Df , −x ∈ Df et f (−x) = f (x). Par exemple
2
f (x) = 1+x
x2
et f (x) = x 2 sont paires.
f est impaire si ∀x ∈ Df , −x ∈ Df et f (−x) = −f (x). Par exemple

2x 3 sont im paires.
f (x) = 1+x 2 et f (x) = x
f est périodique de période T ∈ R∗ si

∀x ∈ Df , T + x ∈ Df et f (x + T ) = f (x). Par exemple f (x) = sinx
et f (x) = cosx sont périodiques de periode 2π. Une fonction
constante sur R est périodique et tout réel non nul est une période.
f est croissante si: ∀x, y ∈ Df , x ≤ y ⇒ f (x) ≤ f (y ). La fonction
f (x) = 2x + 1 est croissante sur R
f est strictement croissante si: ∀x, y ∈ Df , x < y ⇒ f (x) < f (y ).
f est décroissante si: ∀x, y ∈ Df , x ≤ y ⇒ f (x) ≥ f (y ). La fonction

f (x) = x 2 est décroissante sur ] − ∞, 0]
f est monotone si elle est soit croisssante soit décroissante. Les

fonctions f (x) = 2x + 3 et g (x) = −3x + 5 sont monotones sur R.
f est strictement monotone si elle est soit strictement croisssante soit

strictement décroissante.
Recherche du domaine de définition
Fonction polynôme
On dit que la fonction f est un polynôme (ou une fonction
polynômiale) si f est la somme d’un nombre fini de monômes,
c’est-à-dire si f (x) = an x n + · · · + a1 x + a0 pourtout x ∈ R, où
n ∈ N, ao , a1 , ..., an sont dans R.
Si f est un polynôme, on appelle racine de ce polynôme tout nombre

a ∈ R tel que f (a) = 0..
Une fonction polynôme f étant définie pour tout x ∈ R, son domaine

de définition est R i.e. Df = R.
Fonction rationnelle
Une fonction f de R dans R est une fonction rationnelle si elle s’écrit
P(x)
sous la forme f (x) = Q(x) où P(x) et Q(x) sont des polynômes.
En général une fonction rationnelle n’est pas définie sur tout x ∈ R,

car on ne peut pas la définir pour x tel que Q(x) = 0.
Df = R\{x ∈ R | Q(x) = 0}
Prenons P(x) = x 2 + x − 12 et Q(x) = x 2 − 3x + 2. La fonction f

P(x) 2
définie par f (x) = Q(x) = xx 2 +x−12
−3x+2
est une fonction rationnelle.
Comme les solutions de Q(x) = 0 sont x = 1 et x = 2,
Df = R\{1, 2}.
Fonctions irrationnelles
p
n
Irrationnelles de la forme f (x) = P(x) où P(x) est un polynôme;
Df = {x ∈ R |P(x) ⩾ 0} si n est pair.
Df = R si n est impair.
P(x)
Irrationnelles de la forme f (x) = √
n
où P(x) et Q(x) sont des
Q(x)
polynômes.
Df = {x ∈ R | Q(x) > 0} si n est pair.
et
Df = R\{x ∈ R | Q(x) = 0} si n est impair.
√
n
P(x)
Irrationnelles de la forme f (x) = Q(x) où P(x) et Q(x) sont des
polynômes.
1. Df = {x ∈ R | P(x) ⩾ 0 et Q(x) ̸= 0} si n est pair.
2. Df = {x ∈ R | Q(x) ̸= 0} si n est impair.
Exemple 1.
x+2
f (x) = x−3
Df = {x ∈ R | x ̸= 3} = R\{3} = ] − ∞, 3[ ∪ ]3, +∞[.
√
Exemple 2 f (x) = x −1
Df = [1, +∞[
f (x) = √x+3
3x−2
Df =] 32 , +∞[
Limite et continuité
Notion de limite
Soit la fonction f (x) = xx−1

2 −1
Examinons le comportement de cette fonction pour des valeurs de x
proches de 1.
Nous les présentons dans le tableau suivant:
x <1 f (x) x >1 f (x)

0, 5 0, 666667 1, 5 0, 400000
0, 9 0, 526316 1, 1 0, 476190
0, 99 0, 502513 1, 01 0, 497512
0, 999 0, 500250 1, 001 0, 499750
0, 9999 0, 500025 1, 0001 0, 499975
Les tables dans la marge donnent les valeurs de f (x)
(avec 6 d écimale correctes) pour des valeurs de x proches de 1
(mais diff érentes de 1).
D’après ces valeurs on voit que x s’approche de 1 , f (x) s’approche de

0, 5. On dit que f (x) tend vers 0, 5 lorsque x tend vers 1 et on écrit
lim f (x) = 0, 5
x→1
ou
x −1
lim = 0, 5
x→1 x 2 − 1
De façon plus générale, voici la notation à utiliser
Nous écrivons
lim f (x) = L
x→a
et nous lisons ” la limite de f (x), quand x tend vers a, est égale à L ”

si nous pouvons rendre les valeurs de f (x) arbitrairement proches de
L (aussi proches que nous le pouvons ) en prenant x suffisamment
proche de a ( à gauche ou à droite), mais non égal à a.
Cette définition se traduit mathématiquement de la maniere suivante:
∀ϵ > 0, ∃α > 0, ∀x ∈ Df , |x − a| < α ⇒ |f (x) − L| < ϵ.
Limite à gauche et limite à droite
On dit que f admet une limite à gauche égale à L lorsque la

restriction de f à Df ∩] − ∞, a[ admet une limite égale à L en a. On
note
lim f (x) = L
x→a−
En d’autres termes
lim f (x) = L
x→a−
( limite à gauche de f (x) quand x tend vers a ou limite de f (x)

quand x tend vers a par la gauche) si nous pouvons rendre les valeurs
de f (x) arbitrairement proche de L en prenant x suffisamment proche
de a et strictement inférieur à a.
On dit que f admet une limite à droite égale à L lorsque la restriction
de f à Df ∩]0, +∞[ admet une limite égale à l en a. On note
lim f (x) = L
x→a+
et on lit ” limite à droite de f (x) lorsque x tend vers a est égale à L. ”
(crit ère de limite)
La limite
lim f (x)
x→a
existe si et seulement si les limites à gauche et à droite existent et

vérifient
lim f (x) = lim+ f (x)
x→a− x→a
Les fonctions suivantes admettent-elles des limites en a ?
f (x) = x1 , a = 0
(
74 si x < −9
f (x) = , a = −9
−9x + 7 si x ≥ −9
|x−2|
g (x) = x−2 , a=2
1
h(x) = x 2 −1
, a = −1
Lois algébriques des limites
Supposons que c est une constante et que les limites lim f (x) et lim g (x)
x→a x→a
existent. Alors
lim [f (x) + g (x)] = lim f (x) + lim g (x)
x→a x→a x→a
lim [f (x) − g (x)] = lim f (x) − lim g (x)

x→a x→a x→a
lim [cf (x)] = c lim f (x)

x→a x→a
lim [f (x) · g (x)] = lim f (x) · lim g (x)

x→a x→a x→a
f (x) lim f (x)

x→a
lim = à condition que lim g (x) ̸= 0
x→a g (x) lim g (x)
x→a x→a
lim [f (x)]n = [ lim f (x)]n où n est un entier naturel
x→a x→a
lim c = c
x→a
lim x = a
x→a
lim x n = an où n est un entier

x→a
√
n
√
n
lim x= a où n est un entier naturel ( Dans le cas où n est pair,
x→a
on suppose a > 0 )
p q
n
lim f (x) = n lim f (x) où n est un entier naturel ( Dans le cas où
x→a x→a
n est pair on suppose lim f (x) > 0 )
x→a
Calculer les limites suivantes en justifiant chaque étape:
1. lim (2x 2 − 3x + 4)
x→5
x 3 +2x 2 −1
2. lim 5−3x
x→−2
Règles de calcul dans R
Soit b un nombre réel on a:

± ∞+b = ±∞; +∞ + ∞ = +∞; −∞ − ∞ = −∞
± ∞+b = ±∞ ( si b > 0) et ± ∞×b = ∓∞ ( si b < 0)
(+∞) × (±∞) = ±∞ et (−∞) × (±∞) = ∓∞
(±∞)n = +∞ ( si n est pair ) et (±∞)n = ±∞ ( si n est impair )

√
n
√
n
±∞ = +∞ ( pour tout n ) et −∞ ( pour n impair )
√ 0
b 2 = |b| et ±∞ =0
Les indéterminations:
0 ∞
0 ; +∞ − ∞; ∞ .
Si f (x) ⩽ g (x) quand x est voisin de a ( sauf peut-être en a) et si les

limites de f et g existent pour tout x tendant vers a, alors
lim f (x) ⩽ lim g (x).
x→a x→a
((Théorème de Sandwich))
Si f (x) ⩽ g (x) ⩽ h(x) quand x est voisin de a ( sauf peut-être en a)
et si
lim f (x) = lim h(x) = L alors lim g (x) = L.
x→a x→a x→a
1 Calculer les limites suivantes.
x 2 +x−6
lim
x→2 x−2
(4+h)2 −16
lim h
h→0
√
x+2−3
lim x−7
x→7
√ √
x 2 +2− 3x
lim x−1
x→1
√
2 Montrer que lim x 3 + x 2 sin( πx ) = 0 grâce au théorème de
x→0
Sandwich.
Les limites infinies et à l’infini
Soit une fonction définie de part et d’autre de a, sauf peut-être en a

même. Alors
lim f (x) = ∞
x→a
signifie que les valeurs de f (x) peuvent être rendues arbitrairement

grandes ( aussi grandes qu’on le souhaite ) à condition de prendre x
suffisamment proche de a (mais non égale à a ).
lim f (x) = ∞ peut aussi être notée f (x) −→ ∞ lorsque x −→ a.

x→a
A ce niveau, le symbole ∞ ne désigne pas un nombre alors que

l’expression lim f (x) = ∞ est souvent lue comme suit : ” la limite de
x→a
f (x) pour x tendant vers a est l’infini ” ou
” f (x) tend vers l’infini lorsque x tend vers a ” ou
” f (x) croı̂t sans bornes lorsque x tend vers a ”.
lim f (x) = −∞ signifie que les valeurs de f (x) sont négatives aussi
x→a
grandes que l’on veut en valeur absolue lorsque x est suffisamment
proche de a, mais non égale à a.
La notation lim f (x) = −∞ se lit ” la limite de f (x) pour x tendant

x→a
vers a est moins l’infini ” ou f (x) décroı̂t sans borne lorsque x
s’approche de a.
Des pareilles définitions existent également pour les limites unilatères
infinies
lim f (x) = ∞ et lim+ f (x) = ∞
x→a− x→a
lim f (x) = −∞ et lim f (x) = −∞

x→a− x→a+
étant entendu que ( x −→ a− ) signifie que x ne prend que des

valeurs strictement inférieures à a et,
semblablement (x −→ a+ ) signifie que x ne prend que des valeurs

strictement supérieures à a.
Soit f une fonction définie sur un intervalle ]0, +∞[. Alors
lim f (x) = L signifie que les valeurs de f (x) peuvent être rendues
x→∞
arbitrairement proches de L à condition de prendre x suffisamment
grand.
On note également lim f (x) = L : f (x) −→ L lorsque x −→ ∞.

x→∞
Le symbole ∞ ne désigne pas un nombre. Néanmoins l’expression

lim f (x) = L est souvent lue comme suit:
x→∞
” la limite de f (x) pour x tendant vers l’infini est L” ou
” la limite de f (x) lorsque x devient l’infini est L” ou
” la limite de f (x) lorsque x croit sans borne est L”
La notation lim f (x) = ∞ sert à indiquer que les valeurs de f (x)
x→∞
deviennent grande lorsque x devient grand.
Des significations analogues sont attachées aux expressions suivantes:

lim f (x) = ∞ , lim f (x) = −∞ , lim f (x) = −∞.
x→∞ x→∞ x→−∞
Exemples
x 2 −1
1. lim 2 =1
x→−∞ x +1
3x−2
2. lim 2 =0
x→∞ x +4x+1
√
3. lim ( x 2 + 1 − x) = 0
x→∞
1
4. lim 2 =∞
x→0 x
Continuité
Une fonction est continue en un nombre a si
lim f (x) = f (a)

x→a
Implicitement, la définition requiert trois choses pour que f soit

continue en a :
+ que f (a) soit définie ( autrement dit que a appartient au domaine de
définition de f );
+ que lim f (x) existe;
x→a
+ que lim f (x) = f (a);
x→a
Lorsque f est à proximité de a ( autrement dit, f est définie sur un

intervalle ouvert contenant a sauf peut-être en a), on dit que f est
discontinue en a ( ou admet un point de discontinuité en a) si f n’est
pas continue en a.
Une fonction est continue à droite en un point a si lim+ f (x) = f (a)
x→a
et continue à gauche en a si lim f (x) = f (a).
x→a−
Les fonctions suivantes sont-elles continues en a ?

x 2 −x−2
a) f (x) = x−2 , a=3

−2x − 3
 si x ⩽ −1
b) g(x)= x si − 1 < x ⩽ 1 , a = 1, -1

−3x si x > 1

(
x2 − 1 si x ⩽ 2
c) f (x) = , a=2
5−x si x > 2
Une fonction f est continue sur un intervalle si elle est continue en
chaque point de cet intervalle. ( Si f n’est pas définie que d’un côté
d’une extremité de l’intervalle, il faut comprendre continue en
l’extremité comme continue à droite ou continue à gauche .)
√
La fonction f (x) = 1 − 1 − x 2 est continue sur l’intervalle [−1, 1].
Si f et g sont continues en a et si c est une constante, alors les

fonctions que voici sont continues en a :
1. f + g 2. f − g 3. fg 4. gf si g (a) ̸= 0
Toutes les fonctions suivantes sont continues sur leur domaine de

définition: polynomiales, rationnelles, racines, trigonométriques,
trigonométriques réciproques, exponentielles, logarithmiques.
Exemples
x 3 +2x 2 −1
Calculer lim 5−3x .
x→−2
sin x
et lim 2+cos x.
x→π
Si f est continue en L et si lim g (x) = b, alors

x→a
lim f (g (x)) = f (b). Cela s’écrit encore lim f (g (x)) = f ( lim g (x))
x→a x→a x→a
√
Calculer lim arcsin( 1− x
1−x )
x→1
Les suites numériques
Définition d’une suite
Une suite est une application de N vers R .
u : N −→ R, n −→ u(n)
souvent noté un . La suite sera notée (un )n∈N . un s’appelle le terme

général de la suite.
Une suite est la donnée d’une série de nombres dans un ordre précis.
En général, on note u0 le premier terme de la suite,u1 le deuxième, u2
le troisième, etc. . .
Enfin, on note un le terme général et on note (un )n∈N l’ensemble des

termes de la suite. En les choisissant les uns après les autres, on peut
construire n’importe quelle suite de nombres. Par exemple,
u0 = 0, u1 = 1, u2 = 2, u3 = 4, u4 = 2 , u5 = 14.
Expression d’une suite
Il y a deux façons de construire une suite logique : définition explicite.

On donne une expression de un en fonction de n. Exemple: Pourtout
n ∈ N, un = 3n − 4
Suites récurrentes. On se donne la règle permettant de passer d’un

terme au suivant. Le terme un s’exprime en fonction de un−1 . Un
procédé classique est le suivant :
(
u0 donné
(un ) :
un+1 = f (un )
Exemples. (
U0 = 1
(un ) :
un = un−1 + 2
Ici u1 = 3, u2 = 5, U3 = 7, etc.
(
U0 = 3
(un ) :
un = 5un−1
Ici u1 = 15, u2 = 75, U3 = 375, etc.
Une suite u est stationnaire s’il existe un entier p tel que, pour tout
n ∈ N,
un+p = up .
Une suite u est croissante si et seulement si pour tout n ∈ N,
un+1 ≥ un .
Une suite u est décroissante si et seulement si pour tout n ∈ N ,
un+1 ≤ un .
Pour vérifier le sens de variation d’une suite (un ), on peut utiliser l’une des
règles suivantes:
On étudie le signe de la différence un+1 − un .
Si un+1 − un est positive, alors la suite (un ) est croissante.
Si un+1 − un est négative, alors la suite (un ) est décroissante.
Si tous les termes de la suite sont positifs alors il suffit de comparer le

rapport uun+1
n
.
un+1
Si un ≥ 1, alors la suite la suite un est croissante.
un+1
Si un ≤ 1, alors la suite la suite un est décroissante.
Déterminer le sens de variation des suites suivantes en utilisant la regle la
mieux adaptée.
Pout tout n ∈ N, un = n2 − n
2n
Pout tout n ∈ N∗ , un = n
Suites arithmétiques
On considère une suite (un )n∈N . Si on passe de chaque terme au
suivant en ajoutant la même quantité r (raison) alors la suite est dite
arithmétique.
Un+1 = Un + r
Pour prouver qu’une suite est arithmétique, il suffit de montrer que
un+1 − un ne dépend pas de n.
Soit u une suite arithmétique de raison r , alors
un = u0 + nr
De manière plus générale, le nième terme s’obtient à partir du pième

en ajoutant n − p fois la raison r :
un = up + (n − p)r
Montrer que la suite (un ) définie pour tout n ∈ N par: un = 4n − 1 est
arithmétique. Préciser le premier terme et la raison.
Soit u une suite arithmétique de raison r , alors Si
SI r > 0, la suite u est croissante.
Si r < 0, la suite u est décroissante.
Si r = 0, la suite u est stationnaire.
Soit (un )n∈N une suite arithmétique.

La somme Sn de termes consécutifs d’une suite arithmétique est égale
à :
n(u1 + un )
Sn = u1 + u2 + ... + un =
2
Example:
n(n + 1)
1 + 2 + ... + n =
2
Suites géometriques
On considère une suite (un )n∈N . Si on passe de chaque terme au

suivant en multipliant par la même quantité q (raison) alors la suite
est dite géométrique.
un+1 = q × un
.
Pour prouver qu’une suite est géométrique, il suffit de montrer que le

rapport uun+1
n
ne dépend pas de n.
Soit u une suite géométrique de raison q, alors
un = u0 × q n
3
Montrer que la suite (un ) définie pour tout n ∈ N par: un = 2n est
géométrique. Préciser le premier terme et la raison.
De manière plus générale, le nième terme s’obtient à partir du pième
en multipliant n − p fois la raison q :
un = up × q n−p
.
Soit u une suite géométrique de raison q, alors
Si u0 = 0 ou q = 0,la suite u est stationnaire égale à 0.
Si u0 ̸= 0 et q = 1 ,la suite u est stationnaire égale à u0 .
Si u0 ̸= 0, q = 1 et q > 0. La suite est monotone:
croissante si u0 × (q − 1) > 0,
décroissante sinon.
Sommme de n termes d’une suite géometrique
Soit (un )n∈N une suite géometrique . La somme de termes n + 1

premiers d’une suite géométrique de raison q ̸= 1 est égale à:
1 − q n+1
Sn+1 = u0
1−q
1−x n+1
Example: 1 + x + x 2 + ... + x n = 1−x (x ̸= 1)
Les dérivées
Dérivabilité en un point
La dérivée d’une fonction f en un point a, notée f ′ (a) est

f (a+h)−f (a)
f ′ (a) = lim h
h→0
pour autant que cette limite existe.
Si nous choisissons d’écrire x = a + h, alors h = x − a et il est

équivalent de faire tendre h vers 0 ou x vers a.
Avec ces notations, la définition de la dérivée s’écrit de la manière

suivante:
f (x)−f (a)
f ′ (a) = lim x−a
x→a
Calculer la dérivée de la fonction f (x) = x 2 − 8x + 9 en x = a
On peut interpréter graphiquement la dérivée de f en x = a comme
étant la pente de la tangente, si elle existe, à la courbe représentative
de f au point d’abscisse a.
Suivant la forme point-pente d’une droite nous pouvons écrire une

équation de la droite tangente à la courbe y = f (x) au point (
a, f (a)) comme suit :
y − f (a) = f ′ (a)(x − a)
Ecrire une équation de la tangente à la parabole y = x 2 − 8x + 9 au

point (3, −6).
La dérivée peut aussi s’interpréter comme le taux de variation. En
effet, soit y = f (x) et la variation de x est ∆x = x2 − x1 avec la
variation de y correspondante ∆y = f (x2 ) − f (x1 ).
Et le taux de variation instantanée est donné par:

f (x2 )−f (x1 )
lim ∆y = lim x2 −x1 .
∆x→0 ∆x x2 →x1
Par comparaison avec la définition précédente, nous reconnaissons en

cette limite la dérivée de f en x1 , à savoir f ′ (x1 ). Ce qui fourni une
deuxième interprétation de la dérivée.
La dérivée f ′ (a) est le taux de variation instantané de y = f (x) par
rapport à x quand x = a.
f (x+h)−f (x)
f ′ (x) = lim h
h→0
En remplaçant a par une variable x dans la définition de la dérivée,

on obtient
f (x+h)−f (x)
f ′ (x) = lim h
h→0
Ainsi à tout nombre x pour lequel la dérivée existe, nous faisons

correspondre le nombre f ′ (x) et de cette façon, nous considérons f ′
comme une nouvelle fonction f ′ appelée la dérivée de f .
Déterminer la dérivée de
a)f (x) = x 3 − x
√
b)f (x) = x. Recherchez son domaine de définition.
Soit f une fonction définie sur un intervalle I et soit a ∈ I . On dit que

f est dérivable à gauche au point a lorsque lim f (x)−f
x−a
(a)
existe et
x→a−
est finie.
Cette limite est appelée nombre dérivée à gauche en a de f . On le
note f ′ (a).
Ainsi lorsque f est dérivable à gauche en a on a:
f (x)−f (a)
fg′ (a) = lim x−a
x→a−
On dit que f est dérivable à droite au point a lorsque
f (x)−f (a)
lim x−a
x→a+
existe et est finie.
Cette limite est appelée dérivée à droite en a de f . On la note fd′ (a).
Soit f une fonction de domaine de définition Df . Alors f est dérivable

au point a si et seulement si :
− f est dérivable à gauche au point a
− f est dérivable à droite au point a
− fd′ (a) = fg′ (a).
Une fonction est dérivable en a si f ′ (a) existe. Elle est dérivable sur
un intervalle ouvert ]a, b[ ou ]a, +∞[ ou ] − ∞, a[ ou encore
] − ∞, +∞[ si elle est dérivable en tout point de cet intervalle.
Les fonctions polynômes sont dérivables sur R.
Les fonctions rationnelles sont dérivables sur leur ensemble de

définition.
Les fonctions irrationnelles sont dérivables sur leur ensemble de

définition sauf peut-être en leurs points d’annulation.
La somme, la différence, le produit et le quotient de fonctions

dérivables est aussi dérivable.
La composée de fonctions dérivables est dérivable.
Fonctions f Fonction dérivée
f (x) = c (c=constante) f ′ (x) = 0
f (x) = x n (n ∈ Z) f ′ (x) = nx n−1
f (x) = cg (x) (c = constante) f ′ (x) = cg ′ (x)
f (x) = h(x) + g (x) f ′ (x) = h′ (x) + g ′ (x)
f (x) = h(x) · g (x) f (x) = h′ (x) · g (x) + h(x) · g ′ (x)
′
′ ′ (x)
f (x) = gh(x)(x) (avec g (x ̸= 0)) f ′ (x) = h (x)g (x)−h(x)g
[g (x)]2
f (x) = [h(x)]n f ′ (x) = n[h(x)]n−1 · h′ (x)
′ (x)
f (x) = g (x) 1
(g (x) ̸= 0) f ′ (x) = − [gg (x)] 2
g (x)′
f ′ (x) = √
p
f (x) = g (x)
2 g (x)
f (x) = (h ◦ g )(x) f ′ (x) = h′ (g (x)) · g ′ (x)
Calculer la dérivée de chacune des fonctions suivantes:
√ 1
f (x) = 6 − 3x 5 + x+ x
1
f (x) = x 2 +2
f (x) = (2x + 1)7

√
x+1
f (x) = 2x+1
f (x) = (2x + 4)(3x 2 + 4)
f (x) = sinx f ′ (x) = cosx
f (x) = cosx f ′ (x) = −sinx
f (x) = tanx f ′ (x) = cos12 x = sec 2 x
f (x) = arcsinx f ′ (x) = √1−x
1
2
−1
f (x) = arccosx f ′ (x) = √1−x 2
f (x) = arctanx ′ 1
f (x) = 1+x 2
−1
f (x) = arccotx f ′ (x) = 1+x 2
f (x) = arcsecx f ′ (x) = x √x12 −1

f (x) = arccosecx f ′ (x) = x √−1
x 2 −1
f (x) = x 5 cos(5x)
π
f (x) = sin(4x)tan(4x) en x = 6
4x
f (x) = 5−tanx
cos6x
f (x) = 1−sinx
xsinx
f (x) = 2+5x
f (x) = tan2 x
f (x) = −2x 2 + 6tan( x2 ) + cos( π4 ).
f (x) = arcsin(5x)
f (x) = arccos(x 3 )
f (x) = arctan(sinx)
cos6x
f (x) = arcsinx
f (x) = (arctanx)13
f (x) = arcsec( x2 )
√
f (x) = arctanx.
Dérivée d’ordre supérieur
Si f est une fonction dérivable, sa dérivée f ′ est aussi une fonction et

peut à son tour, avoir une dérivée, notée (f ′ )′ = f ′′ .
Cette nouvelle fonction f ′′ est appelée dérivée seconde de f parce

qu’elle est dérivée de la dérivée de f . Avec la notation de Leibniz, la
dérivée seconde de y = f (x) s’écrit:
d dy d 2y
dx ( dx ) = dx 2
La dérivée troisième est la dérivée de la dérivée seconde : f ′′′ = (f ′′ )′ .

Elle peut donc être interprétée comme la pente de la tangente à la
courbe y = f ′′ (x) ou comme le taux de variation de f ′ (x).
Les autres notations de la dérivée troisième sont:
d d 2y 3
y ′′′ = f ′′′ (x) = dx ( dx 2 ) = ddxy3 .
Le processus de dérivation peut aussi être poursuivi. La dérivée

quatrième est habituellement noté f (4) .
De manière générale, la dérivée ni ème de f est notée par f (n) et

s’obtient après n dérivations successives.
dny
On écrit aussi y (n) = f (n) (x) = dx n .
Quelles sont les dérivées quatrièmes de
f (x) = x 3 − x?, f (x) = cos(6x + 7)?
Extremums
Le terme extrémum désigne à la fois les maximums et les minimums,

les deux types de valeurs extrêmes d’une fonction.
Les extrémums d’une fonction sont étroitement liés à la croissance et

à la décroissance de la fonction.
Soit I = [a, b] un intervalle et soit f : I −→ R dérivable. Un réel

c ∈ I est une valeur critique de f si f ′ (c) = 0 ou f ′ (c) n’existe pas.
Examples: Déterminer les valeurs critiques de

x−1
f (x) = x 2 −1
f (x) = 2x 3 − 3x 2 − 12x + 4
Soit I =]a, b[ un intervalle et soit f : I −→ R dérivable. Alors si
x ∈ I , f ′ (x) ≥ 0 alors f est croissante.
Soit I =]a, b[ un intervalle et soit f : I −→ R dérivable. Alors si

x ∈ I , f ′ (x) ≤ 0 alors f est décroissante.
Si f ′ (c) = 0 , alors
f a un maximum en x = c si f change designe du positif au négatif en
x = c.
f a un minimum en x = c si f change de signe du négatif au positif en

x =c
Déterminer les extrémums de chacune des fonctions suivantes:
x3
f (x) = 3 − x 2 − 2x + 1
f (x) = arctan(x 3 − 12x)
Le graphe d’une fonction peut avoir une tangente horizontale à un
point qui n’est ni un maximum, ni un minimum. On appelle un tel
point un point stationnaire.
Une fonction f a un point stationnaire en x = a si f ′ (a) = 0 et f ′ (x)

ne change pas de signe en x = a.
Déterminons maximums et minimums de f (x) = x 3 .
Un point d’inflexion est un point du graphe d’une fonction f où la
fonction passe de concave vers le haut à concave vers le bas ou
inversement.
Si f ′′ (x) > 0 sur [a, b], alors f (x) est concave vers le haut sur [a, b].
Si f ′′ (x) < 0 sur [a, b], alors f (x) est concave vers le bas sur [a, b].
Une valeur critique c pour la dérivée seconde de la fonction f est un

nombre c dans le domaine de f tel que f ′′ (c) = 0 ou f ′′ (c) n’existe
pas.
x3 x2
Exemple: f (x) = 12 + 4 − 2x + 1
Règle de l’Hospital-Bernoulli
Soient f et g deux fonctions dérivables sur un intervalle ouvert ]a, b[

contenant c sauf peut-être en c lui-même. Si gf (x)
(x) présente une
0 ∞
indétermination 0 ou ∞ en c et g (c) ̸= 0 pour x ̸= c alors
f (x) f ′ (x)
lim = lim ′ ,
x→c g (x) x→c g (x)
à condition que
′ f ′ (x)
limx→c gf ′(x)
(x) existe ou que limx→c g ′ (x) = ∞.
Exemples
Calculer les limites suivantes.

1−cosx
limx→0 tan(x)
3x 2 −5x+4
lim 2
x→−∞ 1−2x −x
x 2 −4
limx→2 √
x−2
x 3 −3x+2
lim2x 3 −5x 2 +4x−1
x→1
lim sin2x
x→o tan4x
Calculer les limites suivantes.
lim cos3x
π
x→ π2 x− 2
lim cos5x−cos3x
x→0 sin4x−sin3x
lim ( 12 − 1
sin2 x
)
x→0 x
lim ( 3 − 1
sinx )
x→0 2x
lim 3xsin3x
x→0 1−cos3x
Les fonctions exponentielles et logarithmiques
Définitions et propriétés
Soit a ∈ R∗+ \ {1}. Une fonction exponentielle de base est une
fonction
f : R −→ R∗+
x 7−→ f (x) = ax
f (x) = 2x et g (x) = 3x ; h(x) = ( 12 )x et i(x) = ( 31 )x .
Propriétés:
Soit une fonction exponentielle f (x) = ax .

Son domaine de définition est l’ensemble R
Son ensemble des images est R∗+ .
Son graphique comprend toujours les points (0, 1) et (1, a).
Lorsque a > 1 : la fonction est strictement croissante dans R et
lim ax = +∞; on a
x→+∞
Lorsque 0 < a < 1 : la fonction est strictement décroissante dans R et

lim ax = 0
x→+∞
Le nombre ”e” est irrationnel ce qui signifie notamment que son
écriture décimale est illimitée et non périodique.
e ≈ 2, 71828 18284 59045 23536 0287 . . .
L’exponentielle de base ”e”, aussi appelée exponentielle népérienne

en l’honneur du mathématicien écossais John NAPIER( 1550-1617 ),
est définie par f (x) = e x .
Cette fonction possède bien-sûr toutes les propriétés des fonctions

exponentielles. Entre autres, comme e > 1, elle est strictement
croissante dans R.
Son graphique comprend les points ( 0, 1 ) et ( 1, e ) et possède l’axe

des abscisses comme asymptote horizontale lorsque
x −→ −∞ (AH ≡ y = 0).
Logarithmes particuliers
Soit un réel a strictement positif et différent de 1; le logarithme en

base a d’un nombre réel x est l’exposant de la puissance à la quelle il
faut élever a pour obtenir x.
En langage symbolique, cela donne :

si a ∈ R∗0 \{1}, on a : loga x = y ⇐⇒ ay = x
Exemples
log2 8 = 3 car 23 = 8
log3 19 = −2 car 3−2 = 19
√ 1 √
log5 5 = 12 car 5 2 = 5.
Quelle que soit la base a ∈ R∗0 \{1}. Seuls les réels strictement
positifs possèdent un logarithme de base a. loga 1 = 0 et loga a = 1
Logarithme népérien. Il s’agit du logarithme en base e. On le note

simplement ” ln′ et non ” loge ”. Ainsi ln e 2 = 2 et ln e1 = −1.
Propriétés des logarithmes.
Pour tous x, y ∈ R+ +
0 , et a ∈ R0 \{1} :
loga (x · y ) = loga x + loga y
loga ( yx ) = loga x − loga y
loga x n = n · loga x (n ∈ R)
Fonctions logarithmiques
Soit a ∈ R∗+ \ {1}. Une fonction exponentielle de base est une
fonction
f : R∗+ −→ R
x 7−→ f (x) = loga x
Exemples.
f (x) = log2 x et g (x) = log3 x
h(x) = log 12 x et i(x) = log 13 x

Propriétés
Soit une fonction exponentielle f (x) = loga x.
Son domaine de définition est l’ensemble R∗+
Son ensemble des images est R .
Son graphique comprend toujours les points ( 1, 0 ) et ( a, 1 ).
Lorsque a > 1 : la fonction est strictement croissante sur R∗+ et

lim loga x = +∞; on a aussi lim+ loga x = −∞
x→+∞ x→0
Lorsque 0 < a < 1 : la fonction est strictement décroissante dans R∗+

et lim loga x = −∞;
x→+∞
Si a = e, alors la fonction f (x) = loge x = lnx et s’appelle fonction

logarithme népérien.
Lien entre fonctions logarithmiques et exponentielles
Soit a ∈ R+
0 \{1}. La fonction logarithmique de base a et la fonction
exponentielle de base a sont des fonctions réciproques l’une de l’autre.
La définition d’un logarithme et nos connaissances sur les fonctions

réciproques nous permettent d’écrire :
y = loga x ⇐⇒ x = ay ⇐⇒ f −1 (y ) = ay .
Les graphiques de f (x) = loga x et de f −1 (x) = ax sont symétriques

par rapport à la bissectrice du premier quadrant.
Notons encore que :

• si f (x) = log x, alors f −1 (x) = 10x
• si f (x) = ln x, alors f −1 (x) = e x
Équations exponentielles et logarithmiques
Les équation exponentielles, où l’inconnue intervient comme

exposant, et les équations logarithmiques, où l’inconnue intervient
dans l’expression d’un logarithme, apparaissent fréquemment dans les
problèmes concernant les croissances exponentielles.
Connaissant que si a > 1, alors les fonctions ax et loga x sont

croisantes on a que
x ≤ y ⇒ ax ≤ ay et x ≤ y ⇒ loga x ≤ loga y
Si 0 < a < 1, alors les fonctions ax et loga x sont décroisantes on a
que
x ≤ y ⇒ ax ≥ ay et x ≤ y ⇒ loga x ≥ loga y
Exemples
Résoudre les équations et ı́néquations suivantes:
3 log2 (2 − x) = 6.
log2 x + log2 (x − 2) = 3.
2e −5x+1 > 6
4 − 2ln(3x + 1) < 4
ln(2 − x) + ln(x + 2) = ln(x − 1)
log3 (x + 2) + log9 x > 1.
e 2x − e x − 6 = 0 et 3e x − 7e −x − 20 = 0
Exemples
Résoudre les systèmes suivants :

(
x +y = 30
ln x + ln y = 3 ln 6
(
x2 + y2 = 218
ln x + ln y = ln 91
(
e x − 2e y = −5
3e x + e y = 13
(
5e x − e y = 15
e x+y = 30
f (x) = e x f ′ (x) = e x
f (x) = e u(x) f (x) = u ′ (x)e u(x)
′
f (x) = ax f ′ (x) = ax lna

f (x) = au(x) f (x) = u ′ (x)au(x) lna
′
f (x) = lnx f ′ (x) = x1

′ (x)
f (x) = lnu(x) f ′ (x) = uu(x)
f (x) = loga x f ′ (x) = xlna 1
u ′ (x)
f (x) = loga u(x) f ′ (x) = u(x)lna
Exemples
ln(1+X 2 )
f (x) = ex
f (x) = e xlnx
f (x) = [ln(3x 2 − 9x x )]3
f (x) = ln(x 2 + 2x + 1)
f (x) = log2 (4x 2 + 6x)
Le développement limité
Introduction
Les fonctions polynômes forment une classe de fonctions élémentaires

qui se manipulent facilement vis à vis des opérations usuelles
(dérivation, somme, produit, intégration, dérivation,...).
Il est donc naturel d’essayer d’approcher les fonctions par des

polynômes.
Les développements limités correspondent à une mise en oeuvre locale

de ce programme.
Chercher un développement limité d’une fonction f au voisinage d’un

point a, c’est chercher un polynôme qui, au voisinage de a, se
comporte comme f
Définitions
Soit a ∈ R et f une fonction réelle définie au voisinage de a. On

appelle développement limité de f à l’ordre n en a un développement
du type
f (x) = a0 + a1 (x − a) + a2 (x − a)2 + ... + an (x − a)n + (x − a)n ϵ(x)
c’est-à-dire une approximation polynomiale d’ordre n de f au

voisinage de a.
Le polynôme P(x) = a0 + a1 (x − a) + a2 (x − a)2 + ... + an (x − a)n

est appellé la partie parincipale ou partie entière du développement
limité à l’ordre n en a de f .
(x − a)n ϵ(x) est appelé reste d’ordre n du développement limité de f
d’ordre n
Une fonction f admet un développement limité d’ordre n au voisinage

d’un point a si elle peut être appproximée par un polynôme de degré
n au voisinage de ce point.
Définitions
On dit qu’une fonction f d’un intervalle I de R dans R est de classe

C n si elle est n fois dérivable sur I et que sa dérivée n-ième dérivée
est continue.
On dit que f est de classe C ∞ si elle est dérivable n fois pour tout
n ∈ N.
Abordons mamtenant la formule de Taylor-Young, qui donne une

valeur approchée précise d’une fonction au voisinage d’un point.
Quand une fonction f est dérivable en un point, on sait déjà que son
graphe Cf est proche de la tangente en ce point.
Théorème de Taylor-Young
Quand la fonction est de classe C n , la formule de Taylor-Young nous

apprend que le graphe peut être approximé par la courbe
représentative d’un polynôme de degré n. Plus n est grand, plus la
valeur approchée est précise.
Soit f une fonction de classe C n sur un intervalle I et a ∈ I . Alors f

possède un DL à l’ordre n en a sous la forme
2 3
f (x) = f (a) + f ′ (a)(x − a) + f ′′ (a) (x−a)
2! + f (3) (a) (x−a)
3! + ...+
n
f (n) (a) (x−a)
n! + (x − a)n ϵ(x)
avec lim ϵ(x) = 0.

x→a
Théorème de Taylor-Young, Maclaurin
k
(k) (a) (x−a)
Pn
f (x) = k=0 f k! + (x − a)n ϵ(x).
En particulier DL à l’ordre n en 0, la formule de Taylor est apppelée

formule de Maclaurin:
x 2 ′′ x 3 (3) n
f (x) = f (0) + xf ′ (0) + 2! f (a) + 3! f (0) + ... + xn! f (n) (0) + x n ϵ(x).
(k) (0) x k
Pn
f (x) = k=0 f k! + x n ϵ(x).
Développements limités usuels
Les développements limités permettent d’approcher une fonction au
voisinage de 0 par une fonction plus simple : un polynôme. Cela peut être
très efficace dans le calcul des limites. La formule de Maclaurin-Young
fournit un développement limité d’ordre n pour toute fonction f telle que
f (n) (0) existe.
Ci-dessous on donne les développements limités usuels au voisinage de
zéro.
f (x) = e x
x2 x3 xn
f (x) = 1 + x + + + ... + + x n ϵ(x)
2! 3! n!
f (x) = sinx
x3 x5 x 2p+1
f (x) = x − + − ... + (−1)p + x 2p+1 ϵ(x)
3! 5! (2p + 1)!
f (x) = cosx
x2 x4 x 2p
f (x) = 1 − + − ... + (−1)p + x 2p ϵ(x)
2! 4! (2p)!
f (x) = ln(1 + x)
x2 xn
f (x) = x − + ... + (−1)n−1 + x n ϵ(x)
2 n
1
1−x
f (x) = 1 + x + x 2 + ... + x n + x n ϵ(x)
1
1+x
f (x) = 1 − x + x 2 + ... + (−1)n x n + x n ϵ(x)
arctanx
x3 x 2n+1
f (x) = x − + ... + (−1)n + x 2n+1 ϵ(x)
3 2n + 1
Soit f et g deux fonctions admettant des développements limités au même
ordre n au voisinage de zéro.
La somme f + g admet un développement limité d’ordre n au
voisinage de zéro, dont la partie régulière est la somme des parties
régulières des développements limités de f et g .
Le produit fg admet un développement limité d’ordre n au voisinage

de zéro, dont la partie régulière est le produit des parties régulières
des développements limités de f et g , en gardant que les termes de
degré inférieure ou égal à n.
Si limx→0 g (x) ̸= 0, la division f admet un développement limité
d’ordre n au voisinage de zéro, dont la partie régulière s’obtient en
faisant la division euclidiènne selon les puissances croissantes à l’ordre
n de la partie régulière de f par celle de g .
Si g (0) = 0, la fonction composée f ◦ g admet un développement

limité ordre n au voisinage de zéro ; sa partie régulière s’obtient en
substituant dans la partie régulière du développement limité de f la
partie régulière du développement limité de g et en ne gardant que les
puissances de x d’ordre inférieure ou égale à n.
Exemples
Déterminer les développements limités des fonctions suivantes :
1
f (x) = 1−x − e x à l’ordre 3 en 0.
√ √
f (x) = 1−x − 1 + x à l’ordre 4 en 0
f (x) = (ln(1 + x))2 à l’ordre 4 en 0
f (x) = sinxcos2x à l’ordre 6 en 0
f (x) = cosx sinx à l’ordre 5 en 0
Etude d’une fonction et tracé de son graphe.
Généralités sur les fonctions
Soit f une fonction réelle de la variable réelle x. On désigne par Cf sa

représentation graphique dans un repère orthonormé et par Df son
domaine de définition.
Le point Ω(a, b) est un centre de symétrie pour la courbe Cf si :

∀x ∈ Df , (2a − x) ∈ Df , ∀x ∈ Df , f (2a − x) + f (x) = 2b (∗)
2
Soit f la fonction numérique définie par f (x) = 2x x−1
+x−2
. Démontrer
que le point Ω(1, 5) est un centre de symétrie pour la courbe
représentative de f dans un repère orthonormé
La relation (∗) devient alors f (−x) = −f (x). On dit alors que la

fonction f est une fonction impaire.
Donc si f est une fonction impaire, sa courbe représentative dans un
repère orthonormé est symétrique par rapport à l’origine du repère.
On peut alors restreindre l’étude des variations de f dans l’ensemble
Dr = Df ∩ [0, +∞[.
Axe de symétrie
La droite d’équation x = a est un axe de symétrie pour la courbe C si
:
∀x ∈ Df , (2a − x) ∈ Df , ∀x ∈ Df , f (2a − x) = f (x) (∗∗)
Démontrer que la droite d’équation x = 2 est un axe de symétrie

pour la courbe de la fonction f (x) = x 2 − 4x + 7.
La relation (∗∗) devient alors f (−x) = f (x). On dit alors que la

fonction f est une fonction paire.
Branches infinies d’une courbe
La droite d’équation x = a est une asymptote verticale à la courbe Cf

si lim f (x) = ∞.
x→a
la droite d’équation y = b est une asymptote horizontale à la courbe

Cf si lim f (x) = b.
x→∞
La droite d’équation y = ax + b est une asymptote oblique à la

courbe Cf si lim [f (x) − (ax + b)] = 0
x→∞
Les valeurs a et b sont calculées de la manière suivante:

a = lim f (x)x et
x→+∞
b = lim [f (x) − ax]
x→+∞
Positions relatives de Cf par rapport à son asymptote
oblique
Soit (d) la droite d’équation y = ax + b. On suppose que (d) est une

asymptote oblique à C.
Soit I un intervalle non vide contenu dans Df .
Si ∀x ∈ I , f (x) − (ax + b) > 0, alors la courbe C est au-dessus de la

droite (d).
Si ∀x ∈ I , f (x) − (ax + b) < 0, alors la courbe C est en dessous de la

droite (d).
Étudier les branches infinies de la courbe de la fonction
x 2 +2x−3
f (x) = x−2
Plan d’étude d’une fonction
1. Rechercher le domaine de définition Df de la fonction f .
2. Voir si le domaine Df est reductible, c’est-à-dire si f est paire ou

impaire, on peut étudier la fonction sur Dr = Df ∪]0, +∞[.
3. Étudier les limites aux bornes du domaine de définition ou le

domaine d’étude.
4. Étudier la continuité et la dérivabilité de f sur son domaine de

définition ou domaine d’étude.
5. Calculer la fonction dérivée et étudier son signe.
6. Donner le sens de variation de f .
7. Établir le tableau de variation de f .
8. Étudier les éventuelles branches infinies de f .
9. Rechercher les points particuliers de la courbe C :
a) Intersection de la courbe avec les axes des coordonnées. Pour

l’intersection avec l’axe des abscisses résoudre l’équation si possible
f (x) = 0.
Pour l’intersection avec l’axe des abscisses, calculer f (0) si 0 ∈ Df .
b) Déterminer les éventuels extrema (maximum ou minimum).
c) déterminer évantuellement les points d’inflexion.
Exemples
1. On donne la fonction f définie sur R par f (x) = −x 4 + 2x 2 + 1.
On appelle Cf la courbe représentative de f dans un rep‘ere

orthonormé (O, ⃗i, ⃗j ).
Etudier la parité de f .
Déterminer les limites de f aux bornes de son domaine de définition.
Calculer la fonction dérivée de f et étudier son signe.
Dresser le tableau de variations de f .
Tracer la courbe représentative de f .
x 2 +x+1
2. On donne la fonction f définie sur R \ {1} par f (x) = x−1 .
On appelle Cf la courbe représentative de f dans un repère

orthonormé.
Montrer que Cf admet un centre de symétrie en un point d’abscisse 1.

Que peut-on en déduire pour Cf ?
c
Déterminer trois réels a, b et c tels que: f (x) = ax + b + x−1
En déduire l’existence d’une asymptote oblique pour Cf en +∞.
Tracer Cf .
Les intégrales
Primitives d’une fonction
Soit f une fonction définie sur un intervalle I de R. Une primitive de

f sur I est une fonction F dérivable sur I telle que F ′ = f .
Les fonctions F1 : x 7→ x 2 et F2 : x 7→ x 2 + 1 sont deux primitives de

la fonction f : x 7→ 2x sur R.
Soit f une fonction définie sur un intervalle I de R, à valeurs dans R.
Si f est continue sur l’intervalle I , alors f admet au moins une

primitive sur I .
Si F est une primitive de f sur I , les primitives de f sur I sont les

fonctions de la forme x 7→ F (x) + C où C ∈ R.
Formulaires de primitives usuelles
Fonction Une primitive Intervalle commentaire

x α+1
xα α+1 α ∈ R\{−1}
1
x ln(x) ]0, +∞[
ex ex R
e zx 1 zx
ze R z ∈ R∗
ax
ax ln a R a > 0 et a ̸= 1
cos x sin x R
sin x − cos x R
1
cos2 x
tan x ] − π2 + kπ, π2 + kπ[ k ∈Z
− sin12 x cot x ]kπ, (k + 1)π[ k ∈Z
tan x − ln | cos x| ] − π2 + kπ, π2 + kπ[ k ∈Z
f′
f ln |f |
Fonction Une primitive Intervalle Commentaire
√ 1 arcsin x ] − 1, 1[
1−x 2
√ 1 arcsin( xa ) ] − a, a[ a>0
a2 −x 2
√ −1 arccos x ] − 1, 1[
1−x 2
√ −1 arccos( xa ) ] − a, a[ a>0
a2 −x 2
1
1+x 2
arctan x R
1 1 x
x 2 +a2 a arctan( a ) R a ̸= 0
1 1 x+α
(x+α)2 +β 2 β arctan( β ) R β ̸= 0
Intégrales
Soit f une fonction définie et continue sur un segment [a, b] de R à

Rb
valeurs dans R. L’intégrale de a à b de f , notée a f (x)dx est la
somme de ces aires algébriques quand x varie de a à b.
Soit f une fonction continue sur un segment [a, b] de R à valeurs

dans R.
Z b
f (x)dx = F (b) − F (a),
a
où F est une primitive quelconque de f sur [a, b].
Le résultat ne dépend pas du choix d’une primitive si G est une autre
primitive de f sur [a, b], il existe une constante C telle que pour tout
x de [a, b], G (x) = F (x) + C . On a alors
G (b) − G (a) = (F (b) + C ) − (F (a) + C ) = F (b) − F (a).
La plupart des calculs d’intégrale se font en deux étapes : calculer

une primitive F puis calculer F (b) − F (a). Pour cette raison, on
introduit la notation
F (b) − F (a) = [F (x)]ba .
Propriétés
Soient f et g deux fonctions continues sur un segment [a, b] à valeurs

dans R et λ, µ deux nombres réels. Alors
Z b Z b Z b
(λf (x) + µg (x))dx = λ f (x)dx + µ g (x)dx.
a a a
Pour tout réel c de ]a, b[,
Z b Z c Z b
f (x)dx = f (x)dx + f (x)dx.
a a c
Si a > b, alors on pose
Z b Z a
f (x)dx = − f (x)dx.
a b
Pour tout a ∈ R
Z a
f (x)dx = 0.
a
Si f est une fonction continue sur [a, b] et positive sur [a, b] alors
Z b
f (x)dx ⩾ 0.
a
Si f et g sont deux fonctions continues sur [a, b] à valeurs dans R

telles que pour tout x de [a, b], f (x) ⩽ g (x), alors
Z b Z b
f (x)dx ⩽ g (x)dx.
a a
Si f est continue sur [a; b], il existe c ∈ [a; b) tel que

Z b
1
f (c) = g (x)dx.
b−a a
Exemples
Calculer les intégrales suivantes:
R3
1 (3x 2 + 4x)dx.
R 10 1
1 x dx.
R1 dx
0 1+x 2 .
R2 3
1 (x 2 + x2
)dx.
R2
1 (2 − 4e 3x )dx.
R3 4x
−1 1+2x 2 dx.
Intégrale indéfinie
R
La notation f (x)dx désigne n’importe quelle primitive de f (x).
R
On dit que f (x)dx est une intégrale indéfinie, par opposition à
Rb
l’intégrale définie a f (x)dx.
Comme les primitives de f sont toutes égales, à une constante près,

on peut dire que l’intégrale indéfinie est donnée à une constante près.
Donc
Z
f (x)dx = F (x) + C
où F est une primitive de f et C une constante.
Exemples
Calculer les intégrales suivantes:
(6x 3 + 2x)dx.
R
3x 2
R
1+x 3
dx.
(1 + tan2 x)dx.
R
R
cotxdx.
e 2x+1 dx.
R
Intégration par partie
Cette methode est basée sur la formule suivante obtenue à partir de la

dérivée du produit.
Soient a et b deux réels tels que a < b. Soient u et v deux fonctions

de classe C 1 sur [a, b]. Alors,
Z b Z b
′
u(x)v (x)dx = [u(x)v (x)]ba − v (x)u ′ (x)dx.
a a
R1
Calculer I = 0 xe x dx.
Certaines situations d’intégration par partie
On intègre par partie
1. Quand on a le produit d’une exponentielle et d’un polynôme.

Z b
I = p(x)e ax+b dx.
a
Dans ce cas pose u(x) = p(x) et v ′ (x) = e ax+b
R1
Exemple: Calculer 0 x 2 e x dx.
2. Quand on a le produit d’une fonction logarithme néprien et d’un
polynôme.
Z b
I = ln(x)p(x)dx.
a
Dans ce cas pose u(x) = ln(x) et v ′ (x) = p(x)
R
Exemple: Calculer x ln x dx
3. Quand on a le produit d’un polynôme et d’un fonction
trigonométrique
Z b Z b
I = p(x)cosxdx ou I = p(x)sinxdx
a a
Dans ce cas pose v ′ (x) = sinx ou cosx et u(x) = p(x).
x 2 sinx dx.
R
Exemples : Calculer
4. Quand on a le produit d’un polynôme et d’un fonction

trigonométrique réciproque
Z b Z b
I = p(x)arccosxdx ou I = p(x)arcsinxdx
a a
Dans ce cas pose u(x) = arcsinx ou arccosx et v ′ (x) = p(x).
Exemples : Calculer les intégrales suivantes:
R
x arctan x dx.
R
arcsin x dx.
Intégration par changement de variable
Soit ϕ une application de classe C 1 sur [a, b] à valeurs réelles et f une

application continue sur l’intervalle ϕ([a, b]) à valeurs réelles. Alors :
Z b Z ϕ(b)
′
f (ϕ(t))ϕ (t) dt = f (x) dx
a ϕ(a)
On a posé x = ϕ(t). L’élement différentiel dx a été transformé en :
dx = ϕ′ (t)dt.
Pour utliser cette formule, on procède de la manère suivante:
Retrouver la fonction à substituer (reconnaitre une fonction et sa

dérivée dans la fonction à intégrer.
Poser x = ϕ(t) et calculer dx = ϕ′ (t)dt.
Remplacer ces égalités dans l’intégrale donnée pour obtenir une

intégrale immédiate de variable x.
Calculer l’intégrale obtenue.
Revenir à la variable.
Exemples
1
sin x1 dx
R
x2
dx
R
e x (1−2e −x )3
dx
π
sin6x
R 2
0 1+cos 2 3x
dx
4
√ x
R
1−x 10
dx
1+tan2 x
R
1−tanx dx
Intégration des fonctions contenant l’expression du type:
a2 − b 2 x 2 , a2 + b 2 x 2 , b 2 x 2 − a2
Pour On pose On obtient

a2 − b2 x 2 x = ba sint dx = ba cost dt et a2 − b 2 x 2 = a2 cos 2 t
a + b2 x 2
2 x = ba tant dx = ba sec 2 t dt et a2 + b 2 x 2 = a2 sec 2 t
b 2 x 2 − a2 x = ba sect dx = ba sect tant dt et b 2 x 2 − a2 = a2 tan2 t
En particulier si b = 1, on a :
Pour On pose On obtient

a2 − b 2 x 2 x = a sint dx = a cost dt et a2 − x 2 = a2 cos 2 t
a2 + x 2 x = a tant dx = a sec 2 t dt et a2 + x 2 = a2 sec 2 t
x 2 − a2 x = a sect dx = a sect tant dt et x 2 − a2 = a2 tan2 t
Exemples
R 23 √
0 4 − 9x 2 dx
√
16x 2 −25
R
x dx
√dx
R
x 4+x 2
dx
Intégration des fonctions rationnelles
Soit à intétgrer la fonction
P(x)
f (x) =
Q(x)
avec P(x) et Q(x) des polynômes. Il s’agit de calculer l’intégrale
Z Z
P(x)
f (x)dx = dx
Q(x)
1er cas: Le degré du numérateur est strictement inférieur au degré du

dénominateur et le dénomitateur est décomposable en un produit des
facteur du premier ordre.
P(x)
On transforme f (x) = Q(x) en une somme d’éléments simples.
On a les possibiltés suivantes:
P(x) P(x) α1 α2 αk
f (x) = Q(x) = (x−a)(x−b)...(x−k) = x−a + x−b + ... + x−k
P(x) P(x) α1 α2 αk
f (x) = Q(x) = (x−a)k
= x−a + (x−b)2
+ ... + (x−k)k
P(x) P(x)
f (x) = Q(x) = (a1 x 2 +b1 x+c1 )(a2 x 2 +b2 x+c2 )...(an x 2 +bn x+cn )
α1 x+β1 α2 x+β2 αn x+βn

= (a1 x 2 +b1 x+c1 )
+ (a2 x 2 +b2 x+c2 )
+ ... + (an x 2 +bn x+cn )
P(x) P(x) α1 x+β1
f (x) = Q(x) = (ax 2 +bx+c)n
= ax 2 +bx+c
+ (axα2 2+bx+c)
x+β2 αn x+βn
2 +...+ (ax 2 +bx+c)n
Exemples : Calculer
1
R
x 2 −3x+2 dx
x 2 +1
R
x(x+2)3 dx
2x 3 +x 2 +x+1
R
x 4 +3x 2 +2 dx
Le dénominateur est de la forme (ax 2 + bx + c)n avec
∆<0
R px+q
Soit à calculer (ax 2 +bx+c)n
dx
√
px+q 1 px+q −∆
R R
(ax 2 +bx+c)n
dx = an b 2
[(x+ 2a ) +k 2 ]n
dx avec k = 2a .
En particulier pour
1 1 1
R R
ax 2 +bx+c
dx = a b 2
(x+ 2a ) +k 2
dx
b
En posant t = x + 2a dt = dx, on obtient la formule
1 (ax 2 +bx+c)′
√ 2 Arctan(
R
ax 2 +bx+c
dx = −∆
√
−∆
) +c
1
R
Exemple: x 2 +4x+7
dx.
2e cas: Le degré du numérateur est supérieur ou égale au degré du

dénominateur .
La division euclidienne de P(x) par Q(x) permet d’écrire l’égalité

R(x)
f (x) = E (x) + Q(x) où E (x) est le quotient et R(x) est le reste de la
division euclidienne.
R R R(x)
f (x)dx = [E (x) + Q(x) ]dx . La première intégrale renvoie à celle
d’un polynôme entier tandisque la deuxième intégrale renvoie au
1er cas.
Calculer
x 3 +1
R
x 2 +1
dx
2x−3
R
3x−4 dx
x 2 +3x+2x+7
R
x+3 dx
x 2 +3x−4
R
x 2 −2x−8
dx
x 5 +2x+1
R
x 2 +1
dx
Intégration de certaines fonctions contenant sinx ou cosx
L’intégration de ce type peut être ramenée à une inégrale de fonction

rationnelle par la substitution, en posant t = tan( x2 )
L’égalté t = tan( x2 ) entraine : x = 2Arctan t et dx = 2

1+t 2
dt.
Au préalable, on exprime la fonction à intégrer en

fonction de tangente en utilisant les identités classiques:
2tan x2 1 − tan2 x2
sin x = , et cos x =
1 + tan2 x2 1 + tan2 x2
qui deviennent :
2t 1 − t2
sin x = and cos x =
1 + t2 1 + t2
Calculer
1
R
cos x dx
1
R
5−3sin x dx
dx
R
cos 2x
Intégration des fonctions produits en sin mx ou cos nx
On utilise les tranformations trigonométriques de Sympson sur la
transformation de somme et de produit de cos x ou sin x. Ainsi
1
R R
sin mx cos nxdx = 2 [sin(m − n)x + sin(m + n)x]dx
1
R R
sin mx sin nxdx = 2 [cos(m − n)x − cos(m + n)x]dx
1
R R
cos mx cos nxdx = 2 [cos(m − n)x + cos(m + n)x]dx
Exemple: Calculer l’intégrale de chacune des fonctions suivantes:
f (x) = sin 3x cos 2xdx
f (x) = sin 5x sin 8xdx
f (x) = cos 7x cos 9xdx
Intégration des fonctions puissances cos n x et sinn x
On a deux cas possibles.
1er cas: n est impair i.e n = 2p + 1, n ∈, N∗ ; on a:

Z Z
cos xdx = (1 − sin2 x)p cos x dx et on pose t = sin x
n
Z Z
n
sin xdx = (1 − cos 2 x)p sin x dx et on pose t = cos x
2e cas: n est pair i.e n = 2p, n ∈, N∗ ; on a:

Z Z
1
cos xdx = p (1 + cos 2x)p dx
n
2
Z Z
1
sin xdx = p (1 − cos 2x)p ) dx
n
2
Exemples
Calculer
cos 3 xdx,
R
sin5 x dx
R
cos 4 xdx,
R
sin6 x dx
R
Intégrales impropres simples
On appelle inégrale impropre, toute intégrale à bornes infinies.
Pour calculer les intégrales impropres, on utilise la limite

R +∞ Rb
a
f (x)dx = lim f (x)dx
b→+∞ a
Rb Rb
−∞
f (x)dx = lim f (x)dx
a→−∞ a
R +∞ Rc R +∞
−∞
f (x)dx = −∞
f (x)dx + c
f (x)dx
Rc Rb
= lim f (x)dx + lim f (x)dx
a→−∞ a b→+∞ c
Lorsqu’une intégrale impropre donne une valeur fine α alors on dit qu’elle
converge vers α. Dans le cas contraire, elle diverge.
Exemples
Calculer et en déduire la convergence.

R +∞ dx
2 x3
R0 −3x dx
−∞ e
R +∞ dx
1 x
R +∞ dx
−∞ 1+x 2
R +∞ dx
0 4+x 2
Aire de la surface comprise entre deux courbes
Soient f et g deux fonctions continues gardant le même signe sur

I = [a, b]. Pour calculer l’aire entre les courbes y = f (x) et y = g (x),
on procède de la manière suivante.
Trouver les abscisses a et b des points d’intersection de deux courbes

y = f (x) et y = g (x).
Si les fonctions ne sont pas représentées graphiquement, étudier les

signes de (f − g )(x) pour déterminer la courbe supérieure et | ou la
courbe inférieure.
Calculer l’aire en se référant à l’un des cas suivants.
Les deux fonctions f et g sont positives sur [a, b] avec f la fonction
supérieure. L’aire entre les courbes y = f (x) et y = g (x) est donnée
par
Z b
A= (f − g )(x)dx
b
Les deux fonctions f et g sont négatives sur [a, b] avec f la fonction
supérieure. L’aire entre les courbes y = f (x) et y = g (x) est donnée
par
Z b
A= − (f − g )(x)dx
b
La fonction f est positive et la fonction g est négative sur [a, b] .
L’aire entre les courbes y = f (x) et y = g (x) est donnée par
Z b
A= (f − g )(x)dx
b
Exemples
Calculer l’aire de la région située entre la parabole y = x 2 − 4x + 5 et

la droite y = x + 1.
Calculer l’aire comprise entre les courbe representatives des équations

y = 2x et y = x 2 .
Aire d’une surface en coordonnées paramétriques
Soit f une fonction d’équations paramétriques:

(
x = x(t)
f(x) = a≤t≤b
y = y (t)
L’aire de la surface delimitée par un arc de f est:

Z b Z b
A= y (x)dx = y (t)x ′ (t)dt
a a
Exemples
Déterminer l’aire de la surface délimitée par l’astroide d’équations

paramétriques:
(
x = a cos 3 t
f(x) = 0 ≤ t ≤ 2π
y = a sin3 t
Déterminer l’aire de la surface délimitée par cycloide d’équations

paramétriques:
(
x = 4t
f(x) = 0≤t≤8
y = t2 + 4
Longueur d’une courbe en coordonnées cartésiennes
Soit f une fonction définie et continue sur I = [a, b] et admettent une

dérivée f ′ continue sur ]a, b[. La longueur de la courbe d’équation
y = f (x) est:
Z b q
L= 1 + f ′2 (x)dx
a
Exemples.
Calculer la longueur de la courbe d’équation y = 1 − ln cosx,

0 ≤ x ≤ π4
Déterminer la longueur du cercle d’équation x 2 + y 2 = r 2
Longueur d’une courbe en coordonnées paramétriques
Soit la courbe d’équations paramétriques:

(
x = x(t)
f(x) = t ∈ [α, β]
y = y (t)
où x(t) et y (t) sont des fonctions continues et dérivables sur
[α, β]
La longeur de la courbe est:

Z β p
L= x ′2 + y ′2 dt
α
Exemples
Déterminer la longueur de la courbe d’équations paramétriques:

(
x = e t cos t
f(x) = 0≤t≤4
y = e t sin t
Déterminer la longueur d’une arcade de la cycloide définie par:

(
x = 2(t − sin t)
f(x) = 0 ≤ t ≤ 2π
y = 2(t − cos t)
Exercices généraux
1. Déterminer le domaine de définition de chacune des fonctions suivantes:
e x
f (x) = ln 1−e x
1
f (x) = ln(x−2)−1
x 2 −3x+2
f (x) = log2 x−3
x−2
f (x) = log2 4−x
x
e −1√
f (x) = e x−2 − e
√
x√2 −3x+2
f (x) = 2x−1
√
f (x) = x 2 + 3x − 10
√
2x 2 −5x−2
f (x) = x 2 −2x−3
√ 1
f (x) = x +1+ 8−x 3
q
5−x
f (x) = x 2 −6x+5
√ √
f (x) = x +7+ 2x 2 − 3x − 9
2. Calculer les limites suivantes:
1−cos (2arctan x)
a) lim ln(1+x 2 )
x→0
e 2x −2e x +1
b) lim cos3x−2cos2x+cosx
x→0
asinx −a
c) limπ ln sinx
x→ 2
d) lim ( 1t − 1
t 2 +t
)
t→0
1
e) lim [tan(x + π4 )] sinx
x→0
x 2 +2x+1
f ) lim x 4 −1
x→−1
1
+ x1
g ) lim 4
x→−4 4+x
√
t 2 +9−3
h) lim t2
t→0
i) lim √ x−3
x→3 x+6−3
3. Soit la fonction f (x) = lnxx . Déterminer les extremas, le point

d’inflexion, les domaine de croissance et de décroissance.
4. Calculer la limite si elle existe. Si elle n’existe pas expliquer pourquoi
a) lim (2x + |x − 3|)

x→3
b) lim ( x1 − 1
|x| )
x→0−
2x+12
c) lim
x→−6 |x+6|
x 2 −1
Soit F (x) = |x−1|
a) Calculer lim+ F (x) et lim F (x)

x→1 x→1−
b) Est-ce que lim F (x) existe ?

x→1
√
c) lim √x+7−3
x→2 x+2−2
q
1
d) lim x( 4 + x − 2).
x→0
5. Calculer les limites suivantes:
4u 4 +5
a) lim 2 2
u→∞ (u −2)(2u −1)
√
b) lim ( 9x 2 + x − 3x)
x→+∞
√ √
c) lim ( x 2 + ax − x 2 + bx)
x→∞
d) lim √ x+2
x→+∞ 9x 2 +1
e) limπ e tan x
x→ 2
x+x 3 +x 5
f ) lim 2 4
x→∞ 1−x +x
6. Soit f la fonction numérique définie par:

−2x − 3 si x ⩽ −1
(
x2 − 1

si x ⩽ 2
f (x) = g (x) = x si − 1 < x ⩽ 1
5−x si x > 2 
−3x si x > 1

f (resp. g ) est-elle continue sur son ensemble de définition ?

(
x2 − 1 si x < 0
7. Soit f la fonction définie sur R par: f (x) =
x −1 si x ⩾ 0
La fonction f est-elle continue sur R? Est-elle dérivable sur R?
(
x 3 −x−2
x−2 si x ̸= 2
8. Soit la fonction définie sur R par f (x) =
3 si x = 2
Etudier la continuité de f sur R.
9. Quelle valeur de a faut-il choisir pour que la fonction définie par

(√
1+x−1
x si x ∈] − 1, 0[∪]0, +∞[
f (x) = soit continue en 0?
a si x = 0
10. Expliquer pourquoi la fonction est discontinue au point donné.

Dresser le graphique de la fonction:
a) f (x) = ln |x − 2| x =2
(
1
si x ̸= 1
b) f (x) = x−1 x =1
2 si x = 1
(
ex si x < 0
c) f (x) = 2 x =0
x si x ⩾ 0
(
x 2 −x
x 2 −1
si x ̸= 1
d) f (x) =
1 si x = 1
x =1
11. Grâce à la continuité, calculer les limites suivantes:

√
5+ x
a) lim √
x→4 5+x
2 −x
b) lim e x
x→1
−4 2
d) lim arctan( 3xx 2 −6x )
x→2
12 Chercher les nombres en lesquels la fonction

x + 2
 si x < 0
f (x) = e x si 0 ⩽ x ⩽ 1

2−x si x > 1

est discontinue.
Préciser si en ce point f est continue à droite, à gauche ou ni l’un ni

l’autre. Donner la représentation graphique de f .
13. Soit la fonction f (x) = 1 + 2e x − 3x
a) Sur quel intervalle f est-elle strictement croissante ?
b) En quel point de Gf la tangente est-elle parallèle à la droite

d ≡ 3x − y − 5 = 0 ?
14. En quel point le graphique de la fonction f (x) = [ln(x + 4)]2

admet-il une tangente horizontale?
15. Etudier complèment les fonctions suivantes :

ln(1+x 2 )
a) f (x) = x
b) f (x) = x ln x
c) f(x)= exx
16. Déterminer toutes les asymptotes au graphique des fonctions
suivantes:
2x−3
a) f (x) = e x+2
b) f (x) = x + e x
17. Résoudre les équations et inéquations suivantes :

1
a) 2 log 1 x + log 1 3 < 16
2 2
b) ln(−x 2 − 4x + 5) + ln 18 > 0
c) ln(x 2 − 1) − ln(2x − 1) + ln 2 = 0
√ √
d) 1 + log2 ( 1 + s − 1 − x) > 0
18. Résoudre les systèmes suivants:

ln(x + 1) − 2ln(y + 2)
 =1
a) 3 ln(x + 1) − ln(y + 2) = −2


(
53x−2y = 3125
b)
116x−7y = 14641
(
e x (e 1+x + 1) + 4y (21−x − 1) − 3 = 0
c)
3x − 3y + 1 = 13
(
e 2x−1 . e y +7 =1
d)
ln(x + 2y ) − ln 2 = ln(8 + x) + ln 3.
19 Les quatre premiers termes non nuls du développement selon
−x
Mac-Laurin de f (x) = e 2 sin 2x forment un polynôme
g (x) = ax + bx 2 + cx 3 + dx 4 .
a. Calculer 2a + b + c − 3d
Trouver la valeur numérique de g (−1)
20. Déterminer le développement de f (x) = ln cosx au voisinage de

zéro.
π
21. Développer f (x) = sinx́ au voisinage de a = 4 (prendre 4 termes).
√
22. Déterminer le développement de f (x) = ln(x + 1 + x 2 ) au
voisinage de zéro.
23. Calculer les dérivées des fonctions suivantes:
a. f (x) = x ln(4 + x 2 ) + 4arctan( x2 − 2x)
2 +1)
b. f (x) = 1 + e ln(2x
c. f (x) = (sinx)tanx
d. f (x) = ln[(x 3 + 2)(x 2 + 3)]

√
d. f (x) = ln(1 + 1 + x 2 ). Calculer
√ √
ln(1+ 1+x 2 )
f (x) = cosx
24. Calculer les intégrales suivantes:
ln x
R
a. I = x(1−ln x) dx.
sin 2x
R
b. I = 1+cos 2 x
dx
√2x−1 dx
R
c. I = x 2 −1
2
√ x
R
d. I = x 2 −16
dx.
x
R
e. I = (x 2 +x+1)2
dx.
x 5 +2x+1
R
f. I = x 2 +1)
dx
25. À l’aide de l’intégration par parties, calculer les intégrales suivantes.
Re
a. I = 1 lnxdx
R 2e
b. I = e x 2 lnxdx
R1
c. I = 0 arctanxdx
Re
d. I = 0 ln(1 + x 2 )dx
√ y dy
R
e. I = y −1
R0
f. I = −1 (−2x + 1)e −x dx
Re
g. I = 1 (x 2 + x + 2)lnxdx
26. À l’aide d’un changement de variable, calculer les intégrales suivantes.
e 2x
Re
a. I = 1 e x +1 dx
π
cos 3 x
R 4
b. I = 0 dx
sin2 x
sinx
R
c. I = 1+sinx dx
π
sin3 tcos4 tdt
R 4
d. I = 0
Rπ
e. I = 0 sinucos2 udu
√
x+4
R
c. I = x−4 dx
27. Calculer les intégrales suivantes en réfléchissant préalablement aux
outils les plus adaptés pour chaque calcul.
Re 1+lnt
a. I = 1 t dt
R1√
b. I = 0 1 − x 2 dx
π
dθ
R 4
c. I = 0 1+sinθ+cosθ
dθ
R 1
2
d. I = 0 arcsinxdx
π
sin2 xcos3 xdx
R 4
e. I = 0
3
28. On donne la fonction f définie sur R \ {1} par f (x) = x 2 +2x−1
.
On appelle Cf la courbe représentative de f dans un repère orthonormé.
Déterminer le domaine de définition Df de la fonction f .
Montrer que la droite d’équation x = −1 est axe de symétrie de Cf .

Dans la suite de l’exercice, la fonction f sera étudiée sur
[−1; 1[∪]1 + ∞[.
Déterminer les limites en 1 et la limite en +∞. Que peut-on en

déduire pour Cf .
Tracer Cf .
x2
29. On donne la fonction f définie par f (x) = x 2 −2x+1
.
On appelle Cf la courbe représentative de f dans un repère orthonormé.
Déterminer le domaine de définition Df de la fonction f .

En déduire l’existence d’une assymptote horizontale d pour Cf ?
Etudier les positions relatives de Cf par rapport à d.
Tracer Cf .
30. Parmi ces suites, lesquellles sont géométriques:
(
U0 = 7
(un ) :
un+1 = un2
(
U0 = 100
(un ) : 6
un = un + 100 un
31. Montrer que les suites suivantes sont géométriques, présiser leur raison
et leur premier terme.
2n
un = (−4)2n+1 Vn = wn = (−1)n . 23n+1
3n+1
32. Parmi ces suites, lesquellles sont arithmétiques.
(
U0 = 1
(un ) :
un+1 + un = 1
(
U0 = 3
(un ) :
un − un+1 = 4
33. Calculer l’aire de la région comprise entre les graphiques de f et g
pour x restreint à l’intervalle indiqué .
y = 3x et y = 6 − 3x 2 , [0, 2]
y = x 2 et y = x 3 , [−1, 2].
34 Déterminer l’aire de la surface délimitée par chacune des courbes
suivantes:
(
x = a cost π
f(x) = 0≤t≤ 2
y = b sint
(
x = r (t − sint)
f(x) = 0≤t≤π
y = r (1 − cost)
35 Déterminer la longueur de chacune des courbes suivantes:
(
x = 2t − t 2
f(x) = 1≤t≤2
y = b sint
(
x = 3cost
f(x) = 0≤t≤π
y = 3sint

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Analyse Mathématique

L0 Technologie, L1 Economie et L1 Agronomie

Prof. Dr. Minani Iragi Emmmanuel

Université Libre Protestante en Afrique, ULPA

Annnée académique 2024-2025

3 Les suites numériques.

5 Fonctions exponentielles et logarithmiques.

7 Etude d’une fonction et tracé de son graphe.

L’ensemble D est appelé ensemble de départ de f et A est l’ensemble

L’ensemble {y ∈ A | y = f (x) pour x ∈ D} =

Soit f : D −→ A une fonction réelle de variable réelle. On dit que

f est impaire si ∀x ∈ Df , −x ∈ Df et f (−x) = −f (x). Par exemple

f est périodique de période T ∈ R∗ si

f est strictement croissante si: ∀x, y ∈ Df , x < y ⇒ f (x) < f (y ).

f est décroissante si: ∀x, y ∈ Df , x ≤ y ⇒ f (x) ≥ f (y ). La fonction

f est monotone si elle est soit croisssante soit décroissante. Les

f est strictement monotone si elle est soit strictement croisssante soit

Si f est un polynôme, on appelle racine de ce polynôme tout nombre

Une fonction polynôme f étant définie pour tout x ∈ R, son domaine

En général une fonction rationnelle n’est pas définie sur tout x ∈ R,

Prenons P(x) = x 2 + x − 12 et Q(x) = x 2 − 3x + 2. La fonction f

Soit la fonction f (x) = xx−1

x <1 f (x) x >1 f (x)

D’après ces valeurs on voit que x s’approche de 1 , f (x) s’approche de

De façon plus générale, voici la notation à utiliser

et nous lisons ” la limite de f (x), quand x tend vers a, est égale à L ”

Cette définition se traduit mathématiquement de la maniere suivante:

∀ϵ > 0, ∃α > 0, ∀x ∈ Df , |x − a| < α ⇒ |f (x) − L| < ϵ.

On dit que f admet une limite à gauche égale à L lorsque la

( limite à gauche de f (x) quand x tend vers a ou limite de f (x)

et on lit ” limite à droite de f (x) lorsque x tend vers a est égale à L. ”

(crit ère de limite)

existe si et seulement si les limites à gauche et à droite existent et

lim [f (x) − g (x)] = lim f (x) − lim g (x)

lim [cf (x)] = c lim f (x)

lim [f (x) · g (x)] = lim f (x) · lim g (x)

f (x) lim f (x)

lim x n = an où n est un entier

Soit b un nombre réel on a:

± ∞+b = ±∞ ( si b > 0) et ± ∞×b = ∓∞ ( si b < 0)

(+∞) × (±∞) = ±∞ et (−∞) × (±∞) = ∓∞

(±∞)n = +∞ ( si n est pair ) et (±∞)n = ±∞ ( si n est impair )

Si f (x) ⩽ g (x) quand x est voisin de a ( sauf peut-être en a) et si les

Soit une fonction définie de part et d’autre de a, sauf peut-être en a

signifie que les valeurs de f (x) peuvent être rendues arbitrairement

lim f (x) = ∞ peut aussi être notée f (x) −→ ∞ lorsque x −→ a.

A ce niveau, le symbole ∞ ne désigne pas un nombre alors que

” f (x) croı̂t sans bornes lorsque x tend vers a ”.

La notation lim f (x) = −∞ se lit ” la limite de f (x) pour x tendant

lim f (x) = −∞ et lim f (x) = −∞

étant entendu que ( x −→ a− ) signifie que x ne prend que des

semblablement (x −→ a+ ) signifie que x ne prend que des valeurs

On note également lim f (x) = L : f (x) −→ L lorsque x −→ ∞.

Le symbole ∞ ne désigne pas un nombre. Néanmoins l’expression

Des significations analogues sont attachées aux expressions suivantes:

lim f (x) = f (a)

Implicitement, la définition requiert trois choses pour que f soit

Lorsque f est à proximité de a ( autrement dit, f est définie sur un

Les fonctions suivantes sont-elles continues en a ?

Si f et g sont continues en a et si c est une constante, alors les