MTCN 2

Méthodes et techniques de calcul
L.Pernas
UPJV, UFR Science
September 14, 2020
L.Pernas (UPJV, UFR Science) Méthodes et techniques de calcul September 14, 2020 1 / 77
Séance 2 : Fonctions Usuelles
1 Fonctions polynomiales et fonctions fractions rationnelles

1 Fonctions polynômiales
2 Fractions rationnelles
2 Fonctions logarithmes
3 Fonctions exponentielle, trigonométriques hyperboliques
1 Fonction exponentielle
2 Fonctions puissances non entières
3 Fonctions sinus et cosinus hyperboliques
4 Fonctions trigonométriques circulaires
5 Bijections réciproques, fonctions réciproques circulaires et
hyperboliques
1. Fonctions polynomiales et fractions rationnelles
1/ Fonctions polynômiales
Les fonctions polynômiales sont les fonctions définies par des formules du
type
f (x) = an x n + an−1 x n−1 + · · · + a2 x 2 + a1 x + a0
Avec ak des réels.

Exemples :
Les fonctions définies par les formules
f (x) = 3x 4 , g (x) = 2x 4 + 2, h(x) = 1, k(x) = 0
sont des fonctions polynômiales.
Soit
f (x) = an x n + an−1 x n−1 + · · · + a2 x 2 + a1 x + a0
une fontion polynômiale.

- Les réels ak sont appelés les coefficients de f .
- Si an 6= 0, l’entier naturel n est le degré de f .
Dans le cas particulier de la fonction identiquement égale à
0 (c’est la fonction polynômiale dont tous les coefficients valent 0) le
degré vaut −∞.
Exemples :
- f (x) = 2x 3 + x + 2 est une fonction polynômiale de degré 3, ses
coefficients sont a0 = 2, a1 = 1, a2 = 0 et a3 = 2.
- g (x) = 3 est de degré 0, ses coefficients sont a0 = 3.
- h(x) = 3x + 2 est de degré 1, coefficients a0 = 2 et a1 = 3.
Les fonctions polynômiales sont définies continues et dérivables sur

l’ensemble R.
La fonction dérivée de la fonction
f(x) = an xn + an−1 xn−1 + · · · + a2 x2 + a1 x + a0
est la fonction
f(x) = nan xn−1 + (n − 1)an−1 xn−2 + · · · + 2a2 x + a1
Exemple : La dérivée de f (x) = 3x 4 + 2x est f 0 (x) = 12x 3 + 2.
Graphes des fonctions polynômiales en fonction du degré :
- Degré = −∞ : Il n’y a qu’une seule fonction de ce type, la fonction

identiquement nulle son graphe est l’axe des abscisses.
- Degré = 0 : Les fonctions de ce type sont les fonctions constantes égales

à une constante non nulle : Leurs graphes sont les droites strictement
parallèles à l’axe des abscisses.
- Degré = 1 : Les fonctions de ce type sont les fonctions de la forme

f (x) = ax + b avec a 6= 0.
Leurs graphes sont les droites qui ne sont parallèles ni à l’axe des
abscisses ni à celui des ordonnées.
Le réel a est appelé coefficient directeur de la droite représentant f .
Remarque : Les fonctions polynômiales de degré −∞, 0 ou 1 sont aussi
appelées fonctions affines .
- Degré = 2 : Les fonctions de ce type sont les fonctions de la forme

f (x) = ax 2 + bx + c avec a 6= 0. Leurs graphes sont appelés paraboles.
Allure de la parabole Allure de la parabole

lorsque a > 0 lorsque a < 0
2/ Fractions rationnelles
Les fonctions fractions rationnelles sont les fonctions définies par des
formules du type
A(x)
f (x) =
B(x)
Où A(x) et B(x) sont deux fonctions polynômiales.

- La fonction A est son numérateur
- La fonction B est son dénominateur.
Les fonctions fraction rationnelle sont définies, continues et
dérivables sur R privé des points où leurs dénominateurs
s’annulent.
2/ Fractions rationnelles
3
Exemple : f (x) = 2x2x+1
+x+2
est une fonction fraction rationnelle
- Son numérateur est A(x) = 2x 3 + x + 2
- Son dénominateur est B(x) = 2x + 1.
- B(x) = 0 ⇐⇒ x = −1 −1
2 donc f est définie sur R \ { 2 } c.a.d. que
Df =] − ∞, −1 −1
2 [∪] 2 , +∞[
- Elle est continue et dérivable sur Df et l’expression de sa fonction
dérivée est
A0 (x)B(x)−A(x)B 0 (x) (6x 2 +1)(2x+1)−(2x 3 +x+2)(2)
f 0 (x) = B 2 (x)
= (2x+1)2
8x 3 +6x 2 −3
= (2x+1)2
2. Fonctions logarithmes
Préambule :
On admet que lorsque une frvr f est continue sur un intervalle ouvert
I alors il existe des fonctions F définies et dérivables sur I telles que
∀x ∈ I , F 0 (x) = f (x).
Une telle fonction F est une primitive de f sur I .
Propriété : Si F est une primitive de f sur l’intervalle ouvert I alors pour

toute constante réelle λ, la fonction F + λ est aussi une primitive de f sur
I et toutes les primitives de f sur I sont de cette forme.
Démonstration : Si F1 et F2 sont deux primitives de f sur l’intervalle

ouvert I alors on a
∀x ∈ I , F10 (x) = F20 (x) = f (x)
donc
∀x ∈ I , (F1 − F2 )0 (x) = 0
donc F1 − F2 est constante sur l’intervalle I .
Réciproquement, si F1 est une primitive de f sur l’intervalle ouvert I et λ
une constante réelle, alors (F1 + λ)0 = F10 = f .
La fonction f (x) = x1 est définie et continue sur R∗ , en particulier elle

est continue sur l’intervalle ouvert ]0, +∞[, elle admet donc des
primitives sur ]0, +∞[, la primitive valant 0 en 1 est appelé fonction
logarithme népérien et est notée ln.
La fonction ln est donc
- définie, continue et dérivable sur ]0, +∞[= R+∗
- ∀x ∈ R+∗ , ln0 (x) = x1
- ln(1) = 0
Propriété : La fonction logarithme népérien est strictement croissante

sur l’intervalle R+∗ .
Démonstration:
On a ∀x ∈ R+∗ , ln0 (x) = 1
x > 0 donc la fonction ln est strictement
croissante sur R+∗ .
Propriété : ∀x, y ∈ R+∗ on a
ln(xy) = ln(x) + ln(y)
Démonstration :
Soit y > 0 fixé. Soit f la fonction définie par
f (x) = ln(xy ) − ln(x)
f est dérivable R∗+ de dérivée

y 1
f 0 (x) = − =0
xy x
La fonction f est donc constante sur R∗+ : Pour tout réel x ∈ R∗+ on a
f (x) = f (1) c’est-à-dire ln(xy ) − ln(x) = ln(y ) − ln(1) = ln(y ).
Donc pour x > 0 et y > 0 on a ln(xy ) − ln(x) = ln(y ).
Propriété : ∀x > 0 on a
1
ln( ) = −ln(x)
x
Démonstration : Les fonctions f (x) = ln( x1 ) et g (x) = −ln(x) sont
dérivables sur ]0, +∞[ et
∀x > 0, f 0 (x) = (1/x)0 ln0 (1/x) = −(1/x 2 ) (1/x)
1
= −(1/x)
.
et g 0 (x) = −ln0 (x) = −(1/x)
Les deux fonctions ont mêmes fonctions dérivées donc elles différent d’une
constante, comme elles sont égales en x = 1 donc elles sont égales partout
sur R∗+ .
Propriété : Soit x ∈ R+∗ et n ∈ Z, on a
ln(xn ) = n.ln(x)
Démonstration :
Soit x un réel positif et n un entier.
- Si n > 0, x n = x.x. . . . .x donc en appliquant la formule
ln(x.y ) = ln(x) + ln(y ) il vient
ln(x n ) = ln(x.x. . . . .x) = ln(x) + ln(x) + · · · + ln(x) = n.ln(x)
m
- Si n < 0, alors m = −n > 0, x n = x −m = x1 donc
m
ln(x n ) = ln[ x1 ] = m.ln( x1 ) = −m.ln(x) = n.ln(x).
- Si n = 0, x n = 1 et ln(x n ) = ln(1) = 0 = n.ln(x)
Propriété : On a Limx→+∞ ln(x) = +∞ et Limx→0+ ln(x) = −∞

Démonstration :
- La fonction logarithme est strictement croissante sur ]0, +∞[, ln(1) = 0
et 2 > 1 donc on a ln(2) > ln(1) = 0.
- R est Archimédien : Si A et u sont des réels strictement positifs donnés
on peut toujours trouver un entier tel que n.u > A.
- Soit A un réel aussi grand que l’on veut, on peut trouver un entier n tel
que n.ln(2) > A. Donc ln(2n ) > A.
- La fonction logarithme étant croissante : ∀x > 2n on a ln(x) > A
Limx→+∞ ln(x) = +∞.
- Limx→0+ x1 = +∞ donc Limx→0+ ln( x1 ) = +∞, comme ln( x1 ) = −ln(x)
on a Limx→0+ ln(x) = −∞.
Allure du graphe du
logarithme népérien
L’unique réel dont le logarithme népérien vaut 1 est noté e. C’est la

constante de Néper elle vaut environ 2,732.
Applications :
1- Autrefois (XVI siècle, avant les calculettes!) effectuer une
multiplication était un calcul long. Si on dispose d’une fonction L telle
que pour des réels (strictement positifs) on ait la relation
L(xy ) = L(x) + L(y )
et de tables pour cette fonction.

On peut mener rapidement le calcul :
- Deux réels positifs x et y étant donnés, on trouve dans
la table les valeurs L(x) et L(y ).
- On effectue la somme L(x) + L(y ) (opération facile).
- On recherche le réel z tel que L(z) = L(x) + L(y ), on lit
alors la table ”à l’envers” on obtient le produit x.y
Une fonction réelle de la variable réelle satisfaisant
L(x.y ) = L(x) + L(y )
est par définition un ”logarithme”. Neper 1550-1617 (Mirifici

logarithmorum canonis descriptio 1614) résout le problème et fournit
les premières tables de logarithmes.
Figure: John Napier (Néper)
Il y a une infinité de fonctions L : R∗+ → R satisfaisant
∀x, y ∈ R∗+ , L(xy ) = L(x) + L(y ).
Chaque solution est entièrement définie par le choix du réel positif

envoyé sur 1 :
Soit a > 0. La fonction solution à notre problème telle que L(a) = 1 est
le logarithme de base a il est noté Loga . On a pour tout x > 0,
ln(x)
Loga (x) = .
ln(a)
Applications : Un des interêts pratiques des logarithmes est de pouvoir

représenter des quantités variant sur une échelle très étendue.
2- Chimie :
Selon la solution aqueuse considérée la concentration en ion H3 O + varie
de manière importante
HCl molaire eau pure NaOH molaire
concentration 1 10−7 10−14
pH 0 7 14
Il n’est pas commode de représenter sur un graphe les concentrations.
Le chimiste Sorensen introduit en 1893 la notion de potentiel hydrogène
définie par pH = −Log10 ([H3 O + ]) où [H3 O + ] est la concentration (en
mole par litre) en ions H3 O + . Quantité représentable commodément
Figure: courbes de neutralisation la première avec en ordonnée l’échelle

logarithmique : pH = −Log10 ([H3 O + ]), la seconde avec en ordonnées la
concentration
On remarque évidemment que la détermination graphique du point de

neutralisation sur le second diagramme est irréalisable.
3. Sismologie
Magnitude d’un séisme
Lors d’un séisme l’énergie potentielle stockée dans la croûte terrestre est
brusquement libérée. Cette libération provoque des mouvements au niveau
de la faille. On peut enregistrer par un sismographe l’accélération du sol,
c’est cette accération qui provoque le plus de dégats, dégats qui
correspondent à l’intensité du séisme. L’intensité est très variable cela
peut aller de quelques mm à quelques m par seconde carrée. En 1935
Charles Francis Richter (1900-1985) propose de classer les séismes selon
leurs ”magnitude” M
I
M = Log10 ( )
I0
I0 étant l’intensité d’un séisme de référence et I celle du séisme
considéré.
3. Sismologie
Magnitude d’un séisme
A titre d’exemple, le 8 Août 2019 et le 6 juillet 2019 des séismes de
magnitudes 1,7 (Alsace) et 7,1 (Californie) ont été enregistrés. Les deux
magnitudes sont du même ordre de grandeur donc facilement
représentables sur un même diagramme alors que les intensités sont dans
un rapport d’environ 100000 ce qui rend impossible une représentation
conjointe.
3. Fonctions exponentielles et trigonométriques hyperboliques
1/ Fonction exponentielle
Préambule :
- La fonction logarithme népérien est définie et continue sur ]0, +∞[,
limx→0+ ln(x) = −∞ et limx→+∞ ln(x) = +∞.
Soit y un réel. Une application du théorème de valeurs intermédiaires
montre l’existence d’un réel x de ]0, +∞[ tel que
ln(x) = y
- La fonction logarithme népérien est aussi strictement croissante sur

]0, +∞[, donc l’équation ln(x) = y (où y est donné et x est l’inconnue)
admet au plus une solution.
Finalement on a
∀y ∈ R, il existe un unique x ∈]0, +∞[ tel que ln(x) = y
Définition : On appelle fonction exponentielle de base e la fonction

définie sur R qui au réel x associe l’unique réel (strictement positif)
dont x est le logarithme népérien. On note cette fonction exp.
Remarque : Soit n un entier naturel. On a ln(exp(n)) = n et
ln(exp(1)) = 1, donc ln(exp(n)) = nln(exp(1)) = ln((exp(1))n ) donc
exp(n) = exp(1)n . On a l’habitude de noter le réel exp(1) par la lettre
e, ce qui fait qu’on obtient l’expression simple exp(n) = e n . On étend
cette notation aux réels. et on écrira systématiquement e x au lieu de
exp(x).
Propriété : Le graphe de la fonction exponentielle est la courbe

symétrique par rapport à la première bissectrice x = y du graphe de la
fonction logarithme népérien.
Démonstration :
- Le symétrique par rapport à la
première bissectrice du point de y •
coordonnées (x, y ) est le point de x •
coordonnées (y , x).
x y
- (x, y ) ∈ Gr (exp) ⇐⇒ y = exp(x)
- y = exp(x) ⇐⇒ x = ln(y )
- x = ln(y ) ⇐⇒ (y , x) ∈ Gr (ln).
exp
1
ln
1 e
Propriété :
1. La fonction exponentielle est définie et positive sur R
2. La fonction exponentielle est dérivable sur R et sa dérivée est
exp 0 (x) = exp(x).
3. Pour tout réels a et b on a exp(a + b) = exp(a)exp(b)
Démonstration:
1. Découle directement de la définition de la fonction exponentielle.
2. On admet la continuité et la dérivabilité de la fonction exponentielle.
Soit x ∈ R on a ln(exp(x)) = x donc
- D’une part (ln ◦ exp)0 (x) = 1,
- D’autre part (ln ◦ exp)0 (x) = exp 0 (x)ln0 (exp(x)) = exp 0 (x) exp(x)
1
,
donc
exp 0 (x) = exp(x).
3. Soient a et b deux réels. Appliquons la formule ln(xy ) = ln(x) + ln(y )

avec x = exp(a) et y = exp(b) il vient
ln(exp(a)exp(b)) = ln(exp(a)) + ln(exp(b)) = a + b
en prenant l’exponentielle de part et d’autre on obtient
exp(a)exp(b) = exp(a + b).
2/ Fonctions puissances non entières
La fonction exponentielle et le logarithme permettent de définir une

nouvelle catégorie de fonction : Les fonctions puissances non entière :
Pour a un réel fixé et x un réel positif strictement on pose
xa = ealn(x)
Dans le cas où a est un entier relatif ( i.e. a ∈ Z) on retrouve les

fonctions puissances entières :
n)
e nln(x) = e ln(x = xn
Le domaine de définition de la fonction x 7→ x a est R∗+ , cette fonction

est continue et dérivable sur son domaine.
∀x ∈ R∗+ , [xa ]0 = [e aln(x) ]0 = (a/x)e aln(x) = ae −ln(x) e aln(x) = axa−1
x
5
x 2 x2
8
x 10
x 1/2
Graphes des fonctions puissances (puissances positives)
x −1 = x1
−8
x 10
x −2
1 x −1/2
1 x
−5
2
Graphes des fonctions puissances (puissances négatives)

ln(x)
Soit 0 < α < 1 on a Limx→+∞ =0
xα
α
Soit f définie par f (x) = ln(x) − α2 .x 2 . La fonction f est définie et
dérivable sur ]0, +∞[ et l’expression de f 0 (x) est
α
1 α 1−x2
f 0 (x) = − x 2 −1 = < 0 dès que x > 1
x x
2
Donc f est décroissante sur ]1, +∞[ et f (1) = ln(1) − α < 0 donc pour
α
x > 1, f (x) < 0 donc ln(x) < α2 x 2 .
2 α
ln(x) x2 2 x→+∞
Finalement pour x > 1 : 0 < xα < α
xα = α → 0
αx 2
ln(x)
Soit 0 < α on a Limx→+∞ =0
xα
Pour α < 1 : c’est déjà vu
1
Pour α > 1 : On a pour x > 1, x α > x 2 > 0 donc
ln(x) x→+∞
0 < ln(x)
xα < 1 → 0.
x2
3/ Fonctions sinus et cosinus hyperboliques
Définition :
Pour x ∈ R on pose
ex − e−x ex + e−x
sh(x) = et ch(x) =
2 2
ces formules définissent deux fonctions réelles de la variable réelle : le
sinus et le cosinus hyperboliques.
Etude du sinus et du cosinus hyperboliques

Le sinus et le cosinus hyperboliques sont définis continus et dérivables
sur R.
e x − (−e −x ) e x + e −x
∀x ∈ R, sh0 (x) = = = ch(x)
2 2
de même
∀x ∈ R, ch0 (x) = sh(x)
∀x ∈ R, ch0 (x) = sh(x) et sh0 (x) = ch(x)
La fonction cosinus hyperbolique est paire

La fonction sinus hyperbolique est impaire
e −x + e −(−x) e x + e −x
∀x ∈ R, ch(−x) = = = ch(x)
2 2
et
e −x − e −(−x) −e x + e −x
∀x ∈ R, sh(−x) = = = −sh(x)
2 2
- La fonction cosinus hyperbolique est strictement positive (on verra

même qu’elle est plus grande que 1) puisque c’est la moyenne
algébrique de deux réels strictement positifs.
- Comme ∀x ∈ R, sh0 (x) = ch(x). La fonction sh est donc strictement
croissante sur R.
- sh(0) = 0 donc sh est positive sur R+ , négative sur R− .
- Comme ∀x ∈ R, ch0 (x) = sh(x) la fonction ch est croissante sur R+ et
décroissante sur R− . elle admet un minimum en 0 : ch(0) = 1 donc
∀x ∈ R, ch(x) ≥ 1.
On a
x −x e x −e −x
- ch(x) − sh(x) = e +e 2 − 2 = e −x
et Limx→+∞ e −x = 0+ .
x −x
- ch(x) − e2 = e 2
−x
et Limx→+∞ e 2 = 0+
x −x
- sh(x) − e2 = − e 2
−x
et Limx→+∞ −e2 = 0−
x
Donc en +∞ les graphes des fonctions sh(x), e2 et ch(x) se
rapprochent (on dit qu’ils sont asymptotiques) et le graphe de sh est
”sous” celui de l’exponentielle qui est elle-même ”sous” celui de ch.
exp(x)
ch(x) 2
sh(x)
Application : ”Chaı̂nette”
Un câble (inextensible, de masse

linéique constante) suspendu par
ses deux extrémités et soumis à la
seule action de son propre poid
prend une forme particulière : une
”chaı̂nette”. Si on rapporte le plan
dans lequel est situé le câble à un
repère convenable l’équation de la
courbe suivie par le cable est
Figure: Pont de Tonnay (Charente)
y = Kch( Kx ) où K est une constante
dépendant de la tension et de la
masse linéique.
On pose
sh(x)
th(x) =
ch(x)
et
ch(x)
coth(x) =
sh(x)
ce sont les fonctions tangente et cotangente hyperboliques.
Formules de trigonométrie hyperbolique
ch2 (x) − sh2 (x) = 1

sh(x + y ) = sh(x)ch(y ) + ch(x)sh(y )
ch(x + y ) = ch(x)ch(y ) + sh(x)sh(y )
Démonstration : 1) On a ch(x) + sh(x) = e x et ch(x) − sh(x) = e −x la

première formule s’obtient en faisant le produit membre à membre.
2) On a
x+y −x−y x y −x −y
sh(x + y ) = e −e 2 = e e −e2 e
x y −x y −x y −x −y
= e e −e e +e2 e −e e
x −x y −x y −y
= (e −e )e +e2
(e −e )
= sh(x)e y + e −x sh(y )
= sh(x)(ch(y ) + sh(y )) + (ch(x) − sh(x))sh(y ).
3. Fonctions trigonométriques circulaires
(A, O, B) un triangle rectangle en O,

hyp, opp et adj les longueurs des
cotés comme sur le shéma, α l’angle
en A, on pose
B
opp adj
sin(α) = , cos(α) = hyp
hyp hyp
opp
et α
sin(α) opp
tg (α) = = A adj O
cos(α) adj
Le théorème de Thahès montre que
ces quantités ne dépendent que de α.
Soit P le plan muni du repère orthonormal (O,~ı, ~j) un point du plan est
identifié à ses coordonnées. Soit C le cercle de centre l’origine et de
rayon 1.
C = {(x, y )/x 2 + y 2 = 1}
y
1
1 x
O
Soit ∆ la droite parallèle à Oy

passant par A = (1, 0) munie du y
repère (A, ~j). Soit M(t) le point de 1 1
∆ d’abscisse le réel t. Soit E (t) le E (t) t • M(t)
point de C tel que la mesure de sin(t) •
l’arc de cercle (A, E (t)) soit égale à

t. Par définition les coordonnées de t x
O cos(t)
E (t) sont le cosinus et le sinus
circulaires de t. Lorsque E (t) est
dans le premier quadrant cela
correspond à la définition
précédente. ∆
Les fonctions sinus et cosinus sont y

définies sur R. Pour tout réel t
1
- sin(t + 2π) = sin(t)
- cos(t + 2π) = cos(t) π−t •
(sinus et cosinus 2π-périodiques)
- sin(−t) = −sin(t) t x
- cos(−t) = cos(t) O
(sinus impaire et cosinus paire)
On admet que sinus et cosinus sont π+t −t
des fonctions continues sur R.
y
π
π
2 −t
Pour tout réel t • 2
- sin( π2 − t) = cos(t)
- cos( π2 − t) = sin(t)
• t
Le graphe de la fonction cosinus est x
le translaté de π2 du graphe de la O
fonction sinus.
−π
π
cos(x)
2
−1 sin(x)
Les fonctions tangente et cotangente sont définies par les formules
sin(t) cos(t)
tg (t) = et cotg (t) =
cos(t) sin(t)
Comme
- sin(t) = 0 ⇐⇒ t = kπ avec k ∈ Z et
- cos(t) = 0 ⇐⇒ t = π/2 + kπ avec k ∈ Z
Les domaines de définitions sont
π
Domtg = R \ { + kπ; k ∈ Z}
2
et
Domcotg = R \ {kπ; k ∈ Z}.
La fonction sinus est impaire et la fonction cosinus est paire donc
tg et cotg sont impaires
- Soit 0 ≤ t < π2 un réel. t est à la

fois l’angle en O du triangle
(O, A, E (t)), la longueur de l’arc de 1
cercle arc = (A, E (t)) et le double
de la surface du secteur circulaire
E (t) • •C
S = (O, A, E (t)).
- sin(t) = dist(B, E (t)) donc t
sin(t) ≤ arc = t . ••
O BA
- La surface de S est plus petite
que celle du triangle (O, A, C ) qui • E (−t)
vaut tg (t)/2.
On obtient l’encadrement
π sin(t)
∀t ∈]0, [, sin(t) < t < tg (t) =
2 cos(t)
Comme t > 0 et cos(t) > 0 une division par t et une multiplication par
cos(t) donne
sin(t)
cos(t) ≤ ≤1
t
Comme cos(0) = 1 et qu’on a admis que cosinus est une fonction
continue, un passage a la limite lorsque t → 0 donne
sin(t)
Limt→0+ =1
t
Le même résultat est vrai en 0−

On en déduit que les fonctions sinus et cosinus sont dérivables sur R et

que
∀t ∈ R, sin0 (t) = cos(t) et cos 0 (t) = −sin(t)
En effet :
Pour h 6= 0 on a
sin(t+h)−sin(t)
h = sin(t)cos(h)+cos(x)sin(h)−sin(t)
h
= sin(t) cos(h)−1
h + cos(t) sin(h)
h
On a
cos(h) − 1 (cos(h) − 1)(cos(h) + 1) cos 2 (h) − 1 −sin2 (h)
= = =
h h(cos(h) + 1) h(cos(h) + 1) h(cos(h) + 1)
sin(h) −sin(h)
= . → 0 lorsque h → 0
h cos(h) + 1
Donc
sin(t + h) − sin(t)
Limh→0 = cos(t) = sin0 (t)
h
On obtient
cos 0 (t) = −sin(t)
tg 0 (t) = 1 + tg 2 (t) = 1
cos 2 (t)
−1
cotg 0 (t) = −1 − cotg 2 (t) = sin2 (t)
tg (x)
− π2 π
2
4. Bijections réciproques : fonctions réciproques circulaires et
hyperboliques
1/ Bijections réciproques
Soit f : R → R une fonction, soit P et Q ⊂ R. On dit que f définit une

bijection de P vers Q lorsque
∀y ∈ Q, ∃!x ∈ P/f(x) = y et P ⊂ Df .
Exemple
ch : R → R n’est pas une bijection
puisque, par exemple il y a deux 2
réels x1 et x2 de R tels que
ch(x) = 2 ou encore il n’y a pas de
réel envoyé sur 0(∈ R)
Mais, ch : R+ → [1, +∞[ est une
bijection. x2 x1
4. Bijections réciproques : fonctions réciproques circulaires et hyperbolique
La restriction de ch à R+ corestreinte à [1, +∞[ est une bijection
- Soit f : I → J une bijection de l’intervalle I vers l’intervalle J.

L’application f −1 : J → I définie par
∀x ∈ I , ∀y ∈ J, f (x) = y ⇐⇒ f −1 (y ) = x
est une bijection appelée bijection réciproque de f .

Gr (f ) et Gr (f −1 ) sont symétriques par rapport à la droite x = y
Puisque
- (x, y ) ∈ Gr (f ) ⇐⇒ x ∈ I et y = f (x) ⇐⇒ y ∈ J et x = f −1 (y ) ⇐⇒
(y , x) ∈ Gr (f −1 ).
- D’autre part, les points (x, y ) et (y , x) sont symétriques par rapport à
la droite x = y .
Soit f : I → J une bijection entre les intervalles ouverts I et J.

Les graphes de f et f −1 étant symétriques par rapport à la droite
x = y on admet que :
- Si f est continue au point x de I alors f −1 est continue au point
y = f (x) de J.
- Si le graphe de f admet une tangente au point (x, f (x)) alors le
graphe de f −1 admet une tangente au point (f (x), x). De plus ces
tangentes ont des coefficients directeurs inverses l’un de l’autre si
aucun des deux n’est nul.
0
Donc si f 0 (x) 6= 0, f −1 (f (x)) = f 0 1(x) , si on pose y = f (x) on obtient
0 1
f −1 (y ) =
f 0 (f −1 (y ))
Exemples simples de couples (bijection, bijection réciproque)
1- f : R → R; x 7→ x 2 n’est pas une

bijection puisque, par exemple
f (−1) = f (1) = 1 ou encore il n’y a
pas de réel envoyé sur −1.
Mais, f : R+ → R+ est une
bijection.
−1 1
La bijection réciproque de f : R+ → R+ : x 7→ x 2 est

√
f −1 : R+ → R+ ; x 7→ x.
Exemples simples de couples (bijection, bijection réciproque)
2- ln : ]0, +∞[ → R est une

bijection : exp
On l’a déjà vu plus tôt. x=y
La bijection réciproque est

exp : R → ]0, +∞[. 1
On vérifie que ∀y ∈ R, ln
1
exp 0 (y ) = ln0 (exp(y
1 1
)) = (1/exp(y ))
= exp(y )
2/ Arc tangente
Exemples : Le couple (tangente, arc tangente)
3- tg : R → R n’est pas une tg

bijection, mais si on la restreint à π
2
] − π/2, π/2[ la même formule
définie une bijection
tg :] − π/2, π/2[→ R Arctg
La bijection réciproque est par
− π2 π
définition la fonction arc 2
tangente,
Arctg : R → ] − π/2, π/2[.
− π2
2/ Arctangente
- On a ∀x ∈] − π/2, π/2[, ∀y ∈ R, y = tg (x) ⇐⇒ x = Arctg (y )

En particulier,
∀x ∈] − π/2, π/2[, Arctg (tg (x)) = x et ∀y ∈ R, tg (Arctg (y )) = y
- ∀x ∈] − π/2, π/2[, tg 0 (x) = 1 + tg 2 (x) 6= 0, donc la fonction

Arctangente est dérivable en tout point y ∈ R et
Arctg 0 (y ) = tg 0 [Arctg
1 1
(y )] = 1+tg 2 (Arctg (y )) , autrement dit
1
∀y ∈ R, Arctg 0 (y ) =
1 + y2
3/ Arc sinus
Exemples : Le couple (sinus, arc sinus)
3- sin : R → R n’est pas une

bijection, mais si on la restreint à π Arcsin
2
[−π/2, π/2] et co-restreint à
[−1, +1] la même formule définie sin
1
une bijection
sin : [−π/2, π/2] → [−1, 1]
− π2 −1 1
π
La bijection réciproque est par 2
définition la fonction arc sinus, −1

Arcsin : [−1, 1] → [π/2, π/2].
− π2
3/ Arcsinus
- On a ∀x ∈ [−π/2, π/2], ∀y ∈ [−1, 1], y = sin(x) ⇐⇒ x = Arcsin(y )

En particulier,
∀x ∈ [−π/2, π/2], Arcsin(sin(x)) = x et ∀y ∈ [−1, 1], sin(Arcsin(y )) = y
- ∀x ∈] − π/2, π/2[, sin0 (x) = cos(x) 6= 0, donc la fonction Arc sinus est
dérivable en tout point y ∈] − 1, 1[ ( en π/2 et −π/2 la dérivée de la
fonction sinus est nulle donc la tangente à son graphe en ces points est
”horizontale” la tangente au graphe de arcsinus en −1 et en 1 est donc
”verticale” en ces points la fonction arcsin n’est pas dérivable.
3/ Arcsinus
- Pour y ∈] − 1, 1[ on a
Arcsin0 (y ) = sin0 [Arcsin(y
1
)] =
1
cos(Arcsin(y )) .
- On a ∀t ∈ R, cos 2 (t) + sin2 (t) =

p1 :
Si cos(t) > 0 on a cos(t) p = 1 − sin2 (t)
Si cos(t) < 0, cos(t) = − 1 − sin2 (t).
∀y ∈] − 1, 1[, Arcsin(y
p ) ∈] − π/2, π/2[ donc
pcos(Arcsin(y )) > 0, donc
cos(Arcsin(y )) = 1 − sin2 (Arcsin(y )) = 1 − y 2 .
finalement
1
∀y ∈] − 1, 1[, Arcsin0 (y ) = p
1 − y2
4/ Arc cosinus
Exemples : Le couple (cosinus, arc cosinus)
π
3- cos : R → R n’est pas une Arcos
bijection, mais si on la restreint à
[−0, π] et co-restreint à [−1, +1] la π
2
même formule définie une bijection
cos : [0, π] → [−1, 1] 1
La bijection réciproque est par
définition la fonction arc cosinus, π
−1 1
Arccos : [−1, 1] → [0, π]. 2
−1
cos
4/ Arccosinus
- On a ∀x ∈ [0, π], ∀y ∈ [−1, 1], y = cos(x) ⇐⇒ x = Arccos(y )

En particulier,
∀x ∈ [0, π], Arccos(cos(x)) = x et ∀y ∈ [−1, 1], cos(Arccos(y )) = y
- ∀x ∈]0, π[, cos 0 (x) = −sin(x) 6= 0, donc la fonction Arc cosinus est
dérivable en tout point y ∈] − 1, 1[ ( en 0 et π la dérivée de la fonction
cosinus est nulle donc la tangente à son graphe en ces points est
”horizontale” la tangente au graphe de arc cosinus en −1 et en 1 est
donc ”verticale” en ces points la fonction arccos n’est pas dérivable.
4/ Arccosinus
- Pour y ∈] − 1, 1[ on a
Arccos 0 (y ) = cos 0 [Arccos(y
1
)] =
1
−sin(Arccos(y )) .
- On a ∀t ∈ R, cos 2 (t) + sin2 (t)p

=1:
Si sin(t) > 0 on a sin(t) p = 1 − cos 2 (t)
Si sin(t) < 0, sin(t) = − 1 − cos 2 (t).
∀y ∈] − 1, 1[, Arccos(y
p ) ∈]0, π[ donc sin(Arccos(y
p )) > 0, donc
sin(Arccos(y )) = 1 − cos 2 (Arccos(y )) = 1 − y 2 .
finalement
−1
∀y ∈] − 1, 1[, Arccos 0 (y ) = p
1 − y2
FIN de la séance n◦ 2

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Méthodes et techniques de calcul

UPJV, UFR Science

September 14, 2020

1 Fonctions polynomiales et fonctions fractions rationnelles

f (x) = an x n + an−1 x n−1 + · · · + a2 x 2 + a1 x + a0

Avec ak des réels.

f (x) = an x n + an−1 x n−1 + · · · + a2 x 2 + a1 x + a0

une fontion polynômiale.

Les fonctions polynômiales sont définies continues et dérivables sur

f(x) = an xn + an−1 xn−1 + · · · + a2 x2 + a1 x + a0

f(x) = nan xn−1 + (n − 1)an−1 xn−2 + · · · + 2a2 x + a1

Exemple : La dérivée de f (x) = 3x 4 + 2x est f 0 (x) = 12x 3 + 2.

Graphes des fonctions polynômiales en fonction du degré :

- Degré = −∞ : Il n’y a qu’une seule fonction de ce type, la fonction

- Degré = 0 : Les fonctions de ce type sont les fonctions constantes égales

- Degré = 1 : Les fonctions de ce type sont les fonctions de la forme

- Degré = 2 : Les fonctions de ce type sont les fonctions de la forme

Allure de la parabole Allure de la parabole

Où A(x) et B(x) sont deux fonctions polynômiales.

Une telle fonction F est une primitive de f sur I .

Propriété : Si F est une primitive de f sur l’intervalle ouvert I alors pour

Démonstration : Si F1 et F2 sont deux primitives de f sur l’intervalle

∀x ∈ I , F10 (x) = F20 (x) = f (x)

La fonction f (x) = x1 est définie et continue sur R∗ , en particulier elle

Propriété : La fonction logarithme népérien est strictement croissante

Propriété : ∀x, y ∈ R+∗ on a

ln(xy) = ln(x) + ln(y)

f (x) = ln(xy ) − ln(x)

f est dérivable R∗+ de dérivée

Propriété : Soit x ∈ R+∗ et n ∈ Z, on a

Propriété : On a Limx→+∞ ln(x) = +∞ et Limx→0+ ln(x) = −∞

L’unique réel dont le logarithme népérien vaut 1 est noté e. C’est la

L(xy ) = L(x) + L(y )

et de tables pour cette fonction.

Une fonction réelle de la variable réelle satisfaisant

L(x.y ) = L(x) + L(y )

est par définition un ”logarithme”. Neper 1550-1617 (Mirifici

Figure: John Napier (Néper)

Il y a une infinité de fonctions L : R∗+ → R satisfaisant

∀x, y ∈ R∗+ , L(xy ) = L(x) + L(y ).

Chaque solution est entièrement définie par le choix du réel positif

Applications : Un des interêts pratiques des logarithmes est de pouvoir

Figure: courbes de neutralisation la première avec en ordonnée l’échelle

On remarque évidemment que la détermination graphique du point de

- La fonction logarithme népérien est aussi strictement croissante sur

∀y ∈ R, il existe un unique x ∈]0, +∞[ tel que ln(x) = y

Définition : On appelle fonction exponentielle de base e la fonction

Propriété : Le graphe de la fonction exponentielle est la courbe

exp 0 (x) = exp(x).

3. Pour tout réels a et b on a exp(a + b) = exp(a)exp(b)

3. Soient a et b deux réels. Appliquons la formule ln(xy ) = ln(x) + ln(y )

ln(exp(a)exp(b)) = ln(exp(a)) + ln(exp(b)) = a + b

en prenant l’exponentielle de part et d’autre on obtient

exp(a)exp(b) = exp(a + b).

La fonction exponentielle et le logarithme permettent de définir une

Dans le cas où a est un entier relatif ( i.e. a ∈ Z) on retrouve les

Le domaine de définition de la fonction x 7→ x a est R∗+ , cette fonction

∀x ∈ R∗+ , [xa ]0 = [e aln(x) ]0 = (a/x)e aln(x) = ae −ln(x) e aln(x) = axa−1

Graphes des fonctions puissances (puissances positives)