Activite Struc Complex Memb Plasm

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Fiche d’accompagnement

Niveau : Première Enseignement Scientifique


Thématique : THEME 1 Une longue histoire de la matière
Thème et sous thème : Une structure complexe, la cellule vivante

➢ BO : La cellule est un espace séparé de l’extérieur par une membrane plasmique. Cette
membrane est constituée d’une bicouche lipidique et de protéines. La structure
membranaire est stabilisée par le caractère hydrophile ou lipophile de certaines parties des
molécules constitutives.

Intitulé de l’activité : Les caractéristiques moléculaires de la membrane plasmique

Description synthétique de l’activité :

Ce que l’élève sait :


La cellule est constituée d’une membrane, d’un cytoplasme et d’un noyau. Une membrane délimite la cellule
de l’extérieur.

Un des points de la « théorie cellulaire » est le fait que tout organisme vivant est composé d’une ou plusieurs
cellules. La cellule est aussi une unité de fonction qui réalise des échanges avec son milieu de vie à travers
sa membrane plasmique. Différentes techniques, observations et expériences ont permis de découvrir
l’organisation de la membrane et de la modéliser.

Problème à résoudre proposé :

Quelles sont les caractéristiques de la structure de la membrane plasmique ?

Le travail proposé :

Q1. Montrez quels constituants permettent à la membrane plasmique d’être une limite entre deux milieux.
Q2. Expliquez pourquoi on peut dire que la structure de la membrane a une structure « fluide ».
Q3. Réaliser l’observation suivante sur le site de libmol: https://libmol.org/
Taper dans le cadre fichier : « bicouche lipidique membranaire » puis comparer avec la molécule de
phospholipide présentée sur le doc 3.
Q4. Réaliser un schéma qui représente l’architecture de la membrane plasmique.

Organisation :
Nombre d’heure : 2h

Compétences :

- Utiliser des outils et mobiliser des méthodes pour apprendre (Recenser, extraire, organiser et exploiter
des informations à partir de documents)

- Pratiquer des langages

Communiquer sur ses démarches, ses résultats et ses choix, en argumentant


Utiliser des logiciels en ligne (https://libmol.org/) ou hors ligne (Rastop http://acces.ens-
lyon.fr/biotic/rastop/html/telechargement.htm)

Support :

- Belin p.56-57 1°ES 2019 + ordinateurs + FT Libmol (ou FT Rastop)


- Vidéo sur « la membrane plasmique » : Présenté par Patricia Lemarchand, médecin et enseignant-
chercheur, à la faculté de médecine de l’Université de Nantes et au CHU de Nantes.
Lien : https://www.youtube.com/watch?v=KjY6ruVXoG4&feature=emb_logo
Fiche élève « Les caractéristiques moléculaires de la membrane plasmique »
Ce que tu sais déjà : Une membrane délimite la cellule de l’extérieur.

Source : https://lewebpedagogique.com/michelsvt/?cat=97&paged=6

Un des points de la « théorie cellulaire » est le fait que tout organisme vivant est composé d’une ou plusieurs cellules.
La cellule est aussi une unité de fonction qui réalise des échanges avec son milieu de vie à travers sa membrane
plasmique. Différentes techniques, observations et expériences ont permis de découvrir l’organisation de la
membrane et de la modéliser.

Problème à résoudre proposé :


Quelles sont les caractéristiques de la structure de la membrane plasmique ?

Ce que tu dois faire :


Q1. Montrez quels constituants permettent à la membrane plasmique d’être une limite entre deux milieux.
Q2. Expliquez pourquoi on peut dire que la structure de la membrane a une structure « fluide ».
Q3. Réaliser l’observation suivante sur le site de libmol : https://libmol.org/
Taper dans le cadre fichier : « bicouche lipidique membranaire » puis comparer le modèle avec la molécule
de phospholipide présentée sur le doc 3.
Q4. Réaliser un schéma qui représente l’architecture de la membrane plasmique à partir des informations.
Tu as environ 1h-1h30.

Les ressources à ta disposition :

DOC 1 Les hématies, matériel de choix pour étudier la membrane plasmique.

À partir de ces cellules


dépourvues de noyau et
d’organites, on récupère des
membranes plasmiques pures
(fantômes d’hématies). En 1926,
on montre ainsi que la
membrane plasmique des
hématies contient 50 % de
lipides et 50 % de protéines. On
sait aujourd’hui que ces
proportions varient selon les
membranes étudiées.
DOC 2 L’expérience de E. Gorter et F. Grendel. Histoire des sciences

En 1924, Gorter et Grendel extraient les lipides de fantômes d’hématies de différentes espèces et les
déposent dans une cuve remplie d’eau. Les lipides s’étalent sur l’eau et la surface qu’ils occupent est
calculée.

DOC 3 Modèle moléculaire et schématisation de deux lipides membranaires.

La partie hydrophobe (ou lipophile) évite


le contact avec l’eau, au contraire de la
partie hydrophile. Une région hydrophile
d’une molécule s’associe
préférentiellement avec une région
hydrophile d’une autre molécule. Une
région lipophile d’une molécule s’associe
préférentiellement avec une région
lipophile d’une autre molécule. Ces
associations se font par des liaisons
chimiques faibles (moins stables que les
liaisons covalentes).

DOC 4 L’apport des liposomes.

En 1965, on extrait des lipides membranaires


puis on les place en milieu aqueux tout en
agitant le milieu. On observe qu’ils
s’organisent en structures appelées
liposomes : ces vésicules sont délimitées par
une membrane, comme l’est la cellule par la
membrane plasmique.
DOC 5 L’apport de la cryofracture.

Cette technique, mise au point dans les années 50, consiste à


congeler puis fracturer l’échantillon à – 96 °C. La fracture passe le
plus souvent dans le plan de la membrane. Une réplique
métallique de la surface est réalisée puis observée au MET.

Liposome.

Membrane
plasmique
(contenant des
lipides et des
protéines).

Schéma
cryofracture

DOC 6 L’apport de la technique de FRAP (« Fluorescence Recovery After


Photoextinction »).

Une protéine membranaire est « étiquetée » grâce à une substance fluorescente, la GFP. On peut détruire
cette étiquette fluorescente sur une petite zone sans altérer la membrane grâce à un faisceau laser puissant.
Les résultats présentés permettent de suivre la localisation dans la membrane des protéines « étiquetées »
au cours du temps. Sur la base d’expériences de ce type et d’autres données, en 1972, Singer et Nicolson
ont proposé un modèle de l’architecture membranaire, qu’ils ont qualifié de mosaïque fluide.
ANNEXE 1 (Productions issues de l’utilisation du logiciel Rastop)
ANNEXE 4 (Productions issues de l’utilisation de Libmol)

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