culture générale tui 2

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Mercredi, 08 novembre 23

Introduction
Pour un individu comme pour ses différentes entités et appartenances communautaires (famille,
tribu, ethnie, société, pays, nation, Etat, institution, etc…), à plus forte raison pour l’homme africain
en ce début du 21ème siècle se pose toujours tôt ou tard la question primordiale et décisive,
incontournable et ouverte de son identité et de l’affirmation de l’affinement de celle-ci. Tout cela
ressort d’une série d’interrogations aux quelles ont doit se soumettre de temps en temps comme
bilan d’étapes, esquisse de CV ou autoportrait :
- Qui suis-je ?
- D’où est ce que je viens ?
- Où est ce que je vais ?
- Pour quoi et comment (contextes, modalités, voies et moyens, coûts)
- Et après …
Pour trouver réponses, les bonnes réponses fondamentales et existentielles il est indispensable de
comprendre son domaine de <<définition>>, ses environnements, les mécanismes de l’Humain et du
monde dans leurs composantes et fonctionnements, leur genèse et évolution.
Avec les nouvelles vagues de mondialisation (migration, télécommunication, uniformisation
culturelle, consumérisme, etc…) la manière de faire l’histoire et de construire l’avenir évolue
rapidement que ce soit au niveau local, national, international ou universel.
Pour ne pas les subir, nous autres africains on ne peut pas ne pas tenir compte des interconnexions et
interactions avec les autres parties du monde mais il faut partir de nous même avec un décentrage
progressif. Pour ce faire et à travers quelques exemples dans une variation historique, géographique
nous vous proposons ce module de réflexion qu’on aurait pu intituler : <<Univers mentaux et
institutionnels – représentations et configurations, théories et praxis de l’Humain, d’hier à demain>>
qu’on a condensé en : <<Culture générale>>.
1- Cultures – Civilisations – Culture générale
Quels sont nos cadres et termes de références ?
Qu’est-ce que la culture et la civilisation ?
Qu’est ce qui les distingue dans leurs caractéristiques principales ?
Comme notions de base, elles couvrent plusieurs champs sémantiques larges et évolutifs souvent
complémentaires ou contradictoires selon les pays ou les écoles de philosophie ou de sociologie,
d’anthropologie ou d’ethnologie.
- La culture
Le mot vient du latin et renvoie à l’activité humaine par rapport à une nature brute initiale, la sienne
propre et celle de ses environnements. Il s’agit de toujours les soigner et optimiser pour la rendre
toujours plus profitable. Il y a quelques nuances dans les origines latines :
- Coleré veut dire cultiver et célébrer ;
- Cultura : habiter, cultiver, prendre soin de, entretenir, préserver, honorer.
- Cultus : le culte, les vénérations, les dévotions, les hommages rendus à une divinité.
Le concept embrasse aujourd’hui toutes les dimensions de la vie humaine du sens premier de
« culture de la terre pour nourrir son corps » aux sens figurés c’est-à-dire la bonification croissante
de son cœur et de son esprit, de son âme, de sa spiritualité, de sa foi et même de son imagination
(par exemple par la pratique d’un art).
En définitive « la culture » peut être considérée dans son sens le plus large comme l’ensemble des
connaissances acquises, des savoirs, des valeurs, des sentiments, croyances et comportements
propre à un individu ou à un groupe d’individus. Ce sont les traits distinctifs (matériels et spirituels,
intellectuels et affectifs) qui caractérisent une personne ou un groupe social d’un lieu ou d’une
période donnée. Elle englobe outre le langage, les arts et lettres, les sciences et techniques, les lois,
les systèmes matériels, les modes de vie et les codes moraux, mentaux, spirituels, traditionnels, leurs
mythologies et croyances, les coutumes et les mœurs ainsi que toutes autres connaissances,
capacités, pratiques et habitudes acquises, vécues et partagées par l’homme en tant que membre de
ladite société.
Dans son processus réel ou idéal dans une entité sociale donnée, le premier sujet et objet de la
culture c’est l’individu. Chez celui-ci c’est d’abord le raffinement qui le distingue de ses semblables,
l’étendue et la profondeur de ses connaissances, de ses savoirs (savoir, savoir-faire, savoir-être, savoir-
vivre, savoir-dire), de son instruction, de son éducation au point qu’on va dire que tel ou telle est
« cultivé ».
Mais la culture va bien au-delà de l’individu, elle transcende à tel point qu’il en est inconscient parce
que celle-ci est un agrégat de valeurs et éléments matériels et immatériels développés et transmit
par la société et ses démembrements de génération en génération et en dehors de l’héritage
génétique. Evidemment le système culturel ne peut pas être complet, arrêté et fermé, il est plutôt
évolutif et dynamique touchant tous les aspects de la vie en société et conditionnant en grande
partie les comportements individuels. C’est dire que la culture ce n’est pas seulement une manière de
penser, de communiquer, d’agir, d’être en société, elle regroupe aussi tout ce qui élève l’existence
humaine au-dessus de la simple nature, de la pure animalité plus généralement tout ce qui protège
l’homme contre les méfaits de la nature ou de discipline et le modifie dans ses relations avec les
autres, tous les autres. C’est donc un patrimoine commun qui loin d’être un bouche-trou doit occuper
une place centrale, évoluant dans l’espace et le temps à travers différentes formes d’échanges
externes et internes.
Sur le plan naturel donc de l’anatomie et de la physiologie les hommes sont semblables, égaux. Au
bout du compte la différence entre eux et leurs sociétés respectives se font par la culture, « CE QUI
RESTE QUAND ON A TOUT OUBLIE ».
La civilisation ou les civilisations ?
Définie comme nous l’avons vu la culture est presque synonyme de civilisation en tant que ce qui est
commun aux individus, ce qui les soude, ce qui est différent par nature, ce qui est appris et transmis,
ce qui est produit et crée mais à une échelle beaucoup plus vaste. Le terme de civilisation est assez
récent, au départ il procède du latin classique « civils » c’est-à-dire habitant des villes, citoyens mais
aussi de « civitas » qui désigne entre autres la citoyenneté, les citoyens et leurs Droits, le Droit de cité
mais aussi par ailleurs « civilitas » civilité. L’idée a surgit et fait son chemin au 18 ème siècle lorsque les
penseurs européens de l’époque des Lumières la brandirent pour l’opposer à la « barbarie », à la
« sauvagerie », à la « primitivité ». Elle renvoie à la raison s’opposant aux pulsions et aux passions,
l’homme civilisé c’est celui qui est capable de maitriser ses instincts animaux tandis que le
« barbare » ou le « sauvage » y restent soumis faisant par exemple preuve de cruauté.
La « civilisation » c’est le fait de s’élever pour sortir de l’état de nature, c’est la production particulière
d’une société donnée, son système d’organisations et de transformations des gens et des choses. Ce
sont les traits marquants qui la différencie des autres du point de vue matériel et technique, religieux
et moral, intellectuel, politique, économique et sociale, juridique, culturel et artistique.
Autrement dit, c’est l’ensembles des caractéristiques particulières à une société organisée, une
région, un peuple, une ou plusieurs nations dans tous ces domaines, lesquelles sont transmises
comme patrimoine aux générations suivantes par le biais de l’éducation dans tous ses aspects.
Aujourd’hui s’est imposée avec une notion de progrès, c’est-à-dire d’une dynamique, d’une évolution
positive l’une dans l’autre la civilisation est une résultante de la culture, une culture, d’un certain
niveau de qualité et de complexité. Toutes les civilisations sont des cultures, mais peu de cultures
sont des civilisations. Modulé par l’histoire et la géographie de son environnement et par les
croyances et modes d’organisation et de productions qui règle les rapports entre les gens, la
civilisation est l’état d’avancement et d’épanouissement d’un peuple dans sa vision du monde et
ses pratiques, son niveau de progrès autocentré. Finalement, la civilisation se veut de nos jours être
une société civile hautement développée basée et motorisée par la liberté et la justice, lesquelles
nourrissent un mode de vie communautaire avec un système social ordonné, l’émergence de l’Etat,
une base économique dynamique et performante, publique ou privée, un essor culturel continue.
Ainsi vu, la civilisation a donc plusieurs qualités :
- La dimension matérielle, c’est la somme de progrès accumulés au fur et à mesure des
générations et témoignant de l’intervention de l’homme sur la nature. Par exemple en
matière technique ou scientifique, l’agriculture et l’alimentation étant le premier pas.
- Les aspects immatériels, ont traits à la culture dans ses diverses composantes comme
expressions de l’intervention de l’homme sur lui-même et ses différents groupes
sociaux. Ici, il y a les notions de « bien » et de « mal », de beauté, d’amour, de
propreté, d’ordre, …
A y regarder de près, on y trouve des considérations éthiques comme esthétiques mais aussi les
croyances spirituelles, religieuses et mythologiques. Ici on est donc loin de la satisfaction des besoins
primaires, des instincts de survie, des pulsions et désirs incontrôlés
Si la culture est le fait de la vie de l’individu, de son « intelligence sociale », la civilisation elle est
une culture incarnée par tout un peuple et qui est passée dans ses mœurs encrée sur des valeurs
hautement désirables à travers les âges. De ce point de vue tous les êtres humains possèdent une
culture mais tous ne sont pas civilisés.
En tout état de cause, il ne faut pas perdre de vue ici aussi la toute relativité des choses et la nature
imparfaite des Hommes et de tout ce qu’ils produisent. Ce que les hommes appellent civilisation
c’est l’état actuel des mœurs et ce qu’ils appellent barbarie ce sont les états antérieurs. Les mœurs
d’aujourd’hui, on les qualifiera peut-être de barbares par les futures générations.
En fait la notion de civilisation se soustrait à tout jugement de valeur, les groupes sociaux pensent,
ressentent et agissent de manière particulière d’où le riche éventail l’étonnante variété des sociétés
et de leurs contrastes. Chaque civilisation est différente, son identité se manifestant plus ou moins
dans tel ou tel domaine. Cela n’enlève en rien l’aspect civilisation aux individus et sociétés n’ayant pas
atteint le même niveau en la matière. En principe et objectivement il n’y a pas de norme logique pour
considérer une culture donnée et intrinsèquement meilleure ou inférieure à une autre. C’est dire qu’il
n’y a de « cultures » et de « civilisations » qu’en minuscule et au pluriel et c’est dans cette pluralité
vivante et dynamique qu’il y a la liberté, le respect et la tolérance donc l’humanisme global et le
progrès universel, un patrimoine commun à tout être humain.
« Et la culture générale ? »
C’est l’ensemble des connaissances et compétences, globales et détaillées qui caractérises une
personne et lui garantissent tous les aspects de son développement personnel, intellectuel,
« cognitif », affectif, sensorimoteur, perceptuel ou conceptuel, social, morale, spirituel, artistique,
esthétique … La culture générale englobe donc tout ce qui est humain ce n’est pas seulement un
moyen par le quel l’être humain met en œuvre, manifeste, fructifie et optimise ses dons naturels, ses
expressions, ses valeurs, ses choix et réalisations. Elle lui assure aussi une capacité de réflexion
courageuse et objective sur lui-même et sur les autres, c’est ainsi seulement que par ce biais il peut
s’élever au-dessus de sa condition de départ et accéder en entraînant ses différents groupes à un état
supérieur bonifié. La culture générale comme apprentissage, renforcement et transmission d’un
héritage social amélioré sort l’individu de l’animalité le rendant rationnel, critique, éthiquement
engagé, utile.
L’adjectif générale il faut le comprendre comme le contraire de particulier, il ne s’agit donc pas de s’en
tenir à des généralités mais de sortir de ses propres particularités autrement dit du cadre étroit des
connaissances locales très relatives pour, dans une saine curiosité saisir les aspects constitutifs de
tout ce qui est humain mais également les multiples dimensions et nuances de toutes les choses du
monde dans leurs racines, manifestations et conséquences, leurs portées et leurs enjeux. Comme
profonde connaissance de soi et des autres avec les applications concrètes qui vont avec, la culture
générale recours à toutes nos formes d’intelligence nombreuses et variées :
- Logiques ou logicomathématiques
- Langagières ou linguistiques
- Interpersonnelles ou sociales
- Intrapersonnel
- Musicales
- Spatiales ou visuelles
- Kinesthésiques
- Naturelles
- Existentielles
- Spirituelles ou morales
Finalement, l’intelligence c’est la capacité d’adaptation rapide aux uns et aux autres, aux situations
partout et à chaque fois. C’est pourquoi on ne parle plus seulement de Q.I, Q.E, Q.S, Q.A. En fait tout
le monde est intelligent mais différemment, il s’agit à chaque fois de pouvoir saisir les aptitudes et
savoirs dans leurs contextes spatio-temporelles autrement dit de lieu et de temps. Dans leur
dimension historiques et géographique, scientifique et philosophique ou littéraire, éthique et
esthétique. Cela suppose une ouverture de l’esprit et du cœur, une aptitude et une disponibilité
constante pour accepter et s’adapter aux connaissances et comportement, aux « vérités » des autres.
C’est la une condition sine qua non de la nécessaire évolution des choses et des personnes, des
sociétés et peuples ou Etats.
- Au-delà de la sienne propre et de son accomplissement.
Et le tout donnera les fameux quatre S.
C’est compte tenu de toutes ces considérations que nous proposons ce module comme prétexte
d’introspection et d’analyse intellectuelle, rétrospective sur les gens et les choses d’ici et d’ailleurs. Il
ne s’agit pas de se bourrer l’esprit mais de se rendre capable de mieux écouter, penser, comprendre
et agir dans toutes les situations. Il s’agit d’explorer notre héritage, le patrimoine universel, la vie des
Hommes et de leurs productions diverses pour en saisir les particularités socio-culturelles et politico-
économique ainsi que leur portée.
- Pour l’homme africain, en particulier celui d’aujourd’hui et celui de demain.
Effectivement dans toutes les ères et aires géographiques et culturelles on a écrit l’histoire du monde
avec des hommes et des femmes, des peuples et Etats, des cultures et civilisations en tous genres et
cette histoire est aussi la nôtre qui a commencé depuis l’apparition de l’homme sur Terre.
Chapitre 1 : l’Homme et le monde d’hier à aujourd’hui et même demain
Depuis leur apparition sur Terre, les Hommes et leurs sociétés ont évolués tout en essayant de garder
les qualités et essences qui les distingue des autres créatures, ce sont notamment des quêtes
permanentes par exemple de liberté, de progrès, d’accomplissement, de bonheur. C’es une recherche
constante d’harmonie entre les composantes de l’humain, le corps et l’esprit, le cœur et l’âme,
l’individu et ses différents cercles humains.
En ces temps de mondialisation, il est primordial de se connaitre et de connaitre les autres
partenaires ou concurrents, amis ou adversaires ou même ennemis. Cette connaissance passe par
celles de leurs sociétés et de leurs sous-systèmes. Incontournable et donc l’étude ou la maitrise de
leurs diverses productions politico-économiques et socioculturelles donc de leurs civilisations c’est à
dire de l’ensemble de leurs valeurs matérielles et immatérielles (vie politique et sociale, vie
économique, croyance et religion, us et coutumes).
1.1 Les penchants et besoins de l’Homme d’aujourd’hui
Dans ce qu’il ou croit être, ce qu’il veut ou peut être ou faire l’homme reste une créature multiple qui
s’ignore grandement. Dans cette ignorance, son imperfection, ses handicapes, sa finitude, ses
incertitudes et ambivalences, ses aspirations profondes l’être humain est en tant que sujet ou objet
social sans cesse soumis à des échecs, des déséquilibres, des remises en causes … et cela toujours sur
fond de lutte entre le Bien et le Mal, la bonne et la mauvaise conscience, son Moi et les autres. Vu
ses capacités et expériences forcement limitées, sa volonté de « puissance » de « surhomme »
Nietzsche se heurte toujours à l’impossibilité de trouver des réponses toutes faites et pérennes à ses
questionnements et désirs intérieures d’où son insatisfaction et le fait de vouloir insister davantage.
Au faîte : De quoi l’être humain a-t-il besoin ?
1.1.1 Associa-gramme
1.1.2 Maslow
1.1.3 Conscient, subconscient et inconscient
1.2 L’Afrique et le monde ? l’Afrique dans le monde ?
En regardant attentivement la carte du monde et ses différentes configurations et évolutions on ne
peut manquer de constater les déséquilibres et disparités criardes qui le caractérise et qui sont
proches de dangers et périls pour les uns et pour les autres, pour l’humanité toute entière.
La véritable carte du monde et l’Atlas (à chercher)
La projection de Mercator et celle de Peters
Pour quoi hyper riche qu’elle est de tout, d’espace et de matière première inépuisable, de ressources
humaines et de cultures dynamiques diverses et créative l’Afrique tarde-t-elle tant à entrer dans son
développement et à l’imposer ?
Pour quoi ce retard de l’Afrique sur elle-même et le dévoiement de ses vocations de continent
premier ?
Pour quoi perd-t-elle de plus en plus en plus son âme, son histoire, son présent et son futur se
refusant apparemment à toute modernité autocentrée ?
Pour quoi tant de guerres, fratricides, civiles, maladies et autres escroqueries, analphabétisme ?
Peut-on après bientôt un siècle d’indépendance accuser les autres de tous nos problèmes ?
Les modèles imposés par la ruse ou la force par l’occident ou l’orient proche ou lointain sont ils
forcement à copier et à suivre ?
Ne doit-on pas aussi se poser des questions quant à nos structures, conjonctures et options politiques
et sociales ?
Pour trouver des solutions pérennes aux problématiques au continent, lever le blocage séculaire… il
faut un esprit large et non figé nourris par des savoirs avérés pour regarder ces sociétés et celles des
autres sans complaisance ni complexe sur la base d’une autocritique honnête et d’un courage
éprouvé. En fait, l’enfer des africains ce ne sont pas seulement les autres. Les impasses sont devenues
essentiellement androgènes, identitaire. Il suffit pour comprendre les enjeux actuels et sonder des
voies de sorties, de jeter un coup d’œil rétrospectif sur l’épopée de l’être humain sur terr, de ses
débuts dans la nuit des temps à ce 21ème siècle commençant.
2- Terre des hommes ? Aux origines lointaines du vivant
L’étude de l’évolution de la Terre et des hommes peut se faire a partir de différents angles, facteurs et
critères notamment :
- Géologique
- Climatique
- Géomorphologique
- Economique et politique
- Technologique
- Architecturaux
- Culturel
- Spirituel ou religieux
En réalité, ces différents aspects de l’évolution de l’homme et du monde sont indissociablement liés
dans leur continuité et rupture ainsi que leurs influences réciproques. Le dénominateur commun
ayant été l’émergence du vivant et ses mutations.
NB : il ne peut pas y avoir de vérité absolue et ultime ni d’unanimité dans la division des temps et
périodes dans les faits dénomination et réalité dans les approches et procédés ou dans les résultats.
Du fait des nombreuses inconnues et variables chez les sujets comme chez les objets toute
classification est aléatoire, relative dans l’espace et dans le temps.
Les chiffres et dates, acteurs et évènements évoqués ici et là n’ont donc qu’une valeur indicative
quelque fois plus que discutables. En fait et à juste raison on peut mettre le conditionnel ou un point
d’interrogation partout. Comprenons-les donc comme ce qu’ils sont à savoir une base minimale de
réflexion, de recherche et de travail pour mieux comprendre les modalités de l’avènement de
l’homme sur terre ainsi que ses mutations et évolutions.
2.1 la formation de la terre et la naissance de la vie
L’apparition et l’épopée de l’homme sur terre peuvent constituer à nos yeux le moment le plus
marquant de l’histoire mais, replacer dans le contexte de la naissance de l’univers des âges
géologiques… elles deviennent toutes relatives presque insignifiantes.
2.1.1 les temps géo-biologiques de la terre
Pour les croyants des religions Abrahamiques tout l’univers, tout l’existant procèdent de la création
divine. Les êtres humains descendant d’Adam et de Eve. Ce n’est pas l’avis de tout le monde :
 Le big bang initiale du début ?
C’est l’explosion originelle créatrice de l’univers il y’a 15 milliards d’années si l’on en croit la
principale théorie développée chez les scientifiques (13,8 milliards chez certains). C’est ce
qui a enclenché le processus qui a abouti à la formation progressive du système solaire
quelque 8,9 milliards d’années après. Tout a donc commencé et s’est fait petit à petit à partir
de la nébuleuse primitive, un gros nuage de gaz et de poussière aggloméré en grains de sable
puis en roches du fait de la force de gravité, ces roches se sont condensées lors de collisions
violentes et intenses dans un effet boule de neige qui amasse tout sur son passage.
Quelques-uns de ces rochers ont finis par atteindre la taille d’une planète… comme la Terre.
C’est ainsi que celle-ci s’est formée il y’a 4,5 milliards d’années sur une trentaine de millions
d’années :
- Au départ ce n’était qu’une boule en fusion, un vaste océan de magma ;
- Le fer plus lourd s’est concentré peu à peu au centre formant le noyau ;
- La roche fondue s’est placée au tour de ce noyau constituant le manteau ;
- La lave qui s’est progressivement refroidie forma la croûte terrestre, composée de
grandes plaques qui se rejoignaient ou pas et qui donnèrent les continents le tout
entouré d’une atmosphère.
- La température pouvait atteindre des centaines de degrés et il a fallut attendre 4
milliards d’années pour que les premiers continents solides puissent apparaitre. Au
paravent (500 millions d’années), les premiers océans avaient commencé à se former.
On note que de par la dynamique interne de la terre, autrement dit la tectonique des plaques les
continents bougeaient et continuent de bouger les uns par rapport aux autres. Les océans se
formaient ou s’ouvraient alors que d’autres se refermaient. Il a fallu attendre plus longtemps pour que
la vie apparut et se développe sur TERRE.
- La présence d’eau liquide et une température moyenne de 15° à 40° permettent
l’apparition des premiers êtres vivants, les protozoaires des organismes, des animaux
et végétaux primitifs unicellulaires (il y’a 3,8 millions d’années).
- La présence du dioxygène dans l’atmosphère il y’a 2,3 millions d’années favorisent le
développement de premiers êtres vivants pluricellulaires, animaux ou végétaux (il y’a
1 million d’années).
- L’homme moderne est apparu il y’a environ 300 000 ans.
A ce sue l’on sait aujourd’hui notre système solaire est composé de 8 planètes tournants au tour
du soleil. On distingue :
 Les planètes telluriques : plus éloignées du soleil (mercure, venus, terre et mars).
 Les planètes gazeuses : plus proches du soleil (Jupiter, saturne, Uranus et Neptune).
La chronologie de l’histoire de la terre
Pour ce qui est de l’évolution de terre, on retient principalement deux grands segments de temps
fortement inégaux que sont le précambrien et le cambrien eux-mêmes subdivisés en plusieurs sous
ensemble : éons > ères > système > séries > étages > âges.
Ces unités mêmes sont fortement ramifiées et nuancées.
- Le précambrien (antécambrien)
C’est la première période de l’histoire de la terre de loin la plus longue de toutes (90% environ) mais
aussi la plus mal connue. Sa durée est estimée entre 4 et 4,6 millions d’années de l’histoire de la terre
et il comprend trois éons :
 L’Hadéen : dure 1,2 million d’années avant la formation de la terre et sa surface, les océans
étaient déjà existants.
 L’Achéen : est marquée par l’apparition des premières croûtes continentales et le début de la
vie simple.
 Le Protérozoïque : dure 2 millions d’années connaissant l’apparition massive de l’oxygène et
le développement des organismes microscopiques qui deviennent de plus en plus complexe
pour donner des organismes multicellulaires. A sa fin viendront les animaux marins les plus
connus.
Le précambrien, période extrêmement longue regroupe les éléments fondamentaux de notre planète
voyant la mise en place des océans et des continents, la formation de sa surface, celle de la lune et
l’apparition véritable de la vie d’abord sous forme microscopique puis plus complexe.
- Le cambrien
Est la seconde grande période de l’histoire de la terre et de la vie, la plus importante. Allant de moins
542 millions d’années, il est aussi divisé en 4 sous segments qu’on appelait autrefois ère primaire,
secondaire et quaternaire. Mais ce découpage a été abandonné au profit d’une nouvelle
dénomination le Phanérozoïque qui correspond à l’apparition de la nouvelle espèce importantes sur
terre.
 Le Paléozoïque : c’est l’ère des trilobites, de petits animaux marins. Durant cette période,
nous assistons à la formation d’un super continent (Pangée, le continent unique), les
premiers coquillages apparaissent ainsi que les poissons primitifs et plus tard les reptiles
sophistiqués, complexes ainsi que certaines plantes comme les Conifères.
 Le Mésozoïque : c’est l’ère des dinosaures anciennement l’ère secondaire. Durant cette ère le
Pangée se divise en deux puis en six, l’activité volcanique est interne. On note, les dinosaures
qui vont s’éteindre à la fin mais aussi les premiers développements des oiseaux et des
mammifères et les insectes qui sont très abondants.
 Le Cénozoïque : anciennement ère tertiaire, c’est l’ère des mammifères terrestres en
particulier dont l’Homme. Lors du cambrien après les ancêtres des animaux multicellulaires
dont certains existent encore aujourd’hui.
Au total, si on n’est ni géographe, ni paléontologue ou autre scientifique, on peut retenir que
l’ensemble de la vie sur terre est divisé en 5 grandes périodes : précambrien, cambrien, primaire,
secondaire, tertiaire et quaternaire.
Evidemment tout ne s’est pas passé en douceur, l’histoire de la terre s’est jalonnée de grande
catastrophe, de basculements majeurs comme la Grande oxydation ou des intinctions massives.
Notre bonne vielle planète existe donc depuis 4,6 millions d’années ayant aussi connu des
cataclysmes qui ont plusieurs fois changés la donne et l’évolution des multiples espèces qui s’y
succèdent.
Aujourd’hui, elle tourne bon à mal en avec des interdépendances visibles ou invisibles entre ces
diverses composantes lesquelles conditionnent toute son existence.
2.1.2 les mutations du monde vivant et leurs classifications
En termes de phylogénie, l’espèce humaine n’est qu’un spécimen parmi des millions d’autres avec
rien de spécifique en plus ou moins sinon un gros melon.
 Un peu de taxonomie

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