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Pr.

ELKAF Mariem CPA : Mathématiques CRMFE : Rabat

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Problème 1 : Approximation de ln(x) par des suites


−1 2 2
Pour tout réel strictement positif x, on pose T (x) = xx2 +1 et S(x) = x 2x−1 .

f (x) = ln x − T (x)
On pose également (et avec ces notations, il est clair que f (1) = g(1) = 0)
g(x) = S(x) − ln x
I. Quelques inégalités
Dans cette partie, x est un réel quelconque de l’intervalle [1, +∞[.
√ √
1. Prouver les inégalités : T (x) ≤ 2T ( x) et 2S( x) ≤ S(x)
2. Prouver les encadrements : 0 ⩽ f ′ (x) ⩽ (x − 1)2 et 0 ⩽ g ′ (x) ⩽ 21 (x − 1)2
3. En déduire les encadrements : 0 ⩽ f (x) ⩽ 13 (x − 1)3 et 0 ⩽ g(x) ⩽ 61 (x − 1)3
II. Convergence de deux suites
Dans toute la suite, sauf dans la question III. 6 , on suppose que x est un réel fixé, avec x ⩾ 1.

On définit la suite (un )n⩾0 par la donnée de u0 = x et par la relation : ∀n ∈ N, un+1 = un .
On définit également les suites (tn )n⩾0 et (sn )n⩾0 par : ∀n ⩾ 0, tn = 2n T (un ) et sn = 2n S (un ).
2 −1 2
On remarque les valeurs initiales sont t0 = T (x) = xx2 +1 et s0 = S(x) = x 2x−1 .
1. Pour tout n de N, montrer que 0 ⩽ un − 1 ⩽ 21n (x − 1).
Que peut-on en déduire, concernant la limite de la suite (un )n⩾0 ?
2. Déterminer la monotonie des suites (sn )n⩾0 et (tn )n⩾0 .
3. Vérifier que la suite n 7→ 2n ln un est constante.
4. Montrer que pour tout n de N, on a l’encadrement : tn ≤ ln(x) ≤ sn .
5. Pour tout n de N, vérifier que s2n+1 = sn tn+1 .
6. Déduire de ce qui précède la limite des suites (sn )n⩾0 et (tn )n⩾0 .
III. Algorithme d’approximation de ln x
x2 +1
Pour tout entier naturel n, on pose cn = stnn , et en particulier c0 = 2x
.
1. Exprimer cn en fonction de un .
q
1+cn sn sn+1
Pour tout n de N, montrer que : cn+1 = 2
, sn+1 = cn+1
, et tn+1 = cn+1

2. Dans cette question, on demande d’écrire une fonction python baptisée approxln. Cette fonc-
tion doit prendre en argument un réel x ⩾ 1 et un entier p strictement positif. Elle doit alors
renvoyer [tn , sn ], n, où n est le plus petit entier naturel tel que 0 ⩽ sn − tn < 10−p .
3. Pour tout n de N, montrer que ln x − tn = 2n f (un ) et sn − ln x = 2n g (un ).
4. En déduire que pour tout n de N, on a les encadrements :

1 (x − 1)3 1 (x − 1)3 1 (x − 1)3


0 ≤ ln x − tn ≤ , 0 ≤ sn − ln x ≤ , et 0 ≤ sn − tn ≤
3 4n 6 4n 2 4n

5. Dans cette question seulement, on suppose x = 2. À partir de quel n est-on certain que
l’intervalle [tn , sn ] est de longueur inférieure ou égale à 10−8 ?
6. Les questions précédentes décrivent un algorithme d’approximation du réel ln x par deux suites
adjacentes (tn )n⩾0 et (sn )n⩾0 , dans l’hypothèse où x est un réel supérieur ou égal à 1 . Proposer
un algorithme d’approximation de ln x quand 0 < x < 1, et indiquer comment il convient
d’adapter la fonction approxln pour qu’elle ”gère” toute l’hypothèse x > 0.

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Problème 2 : Autour des coefficients binomiaux


I. Calcul d’une somme
Le but de cette première partie est de démontrer, de deux manières différentes, que :
n
X n2 (n + 1)2
∀n ∈ N, k3 = (∗)
k=0
4
1. Méthode 1
Démontrer (∗) en procédant par récurrence sur l’entier n.
2. Méthode 2
En utilisant la formule du triangle de Pascal généralisée
(a) Soit k ∈ N. Démontrer que :
     
k k+1 k
∀ℓ ∈ J0, kK, = −
ℓ ℓ+1 ℓ+1
(b) Soient ℓ, n ∈ N tels que ℓ ⩽ n. Montrer que :
n    
X k n+1
=
k=ℓ
ℓ ℓ+1
Cette égalité s’appelle formule du triangle de Pascal généralisée.
(c) Soit k ∈ N. Expliciter les coefficients binomiaux k1 , k2 et k3 .
  

(d) En déduire qu’il existe a, b, c ∈ N tels que :


     
3 k k k
∀k ∈ N, k = a +b +c
3 2 1
(e) Retrouver alors (∗).
II. Formule d’inversion de Pascal
Soit (aℓ )ℓ∈N une suite de nombres réels. À partir de celle-ci, on définit une suite (bk )k∈N par :
k  
X k
∀k ∈ N, bk = aℓ
ℓ=0

L’objectif de cette partie est de trouverl’expression de an en fonction de b0 , . . . , bn .
3. Soient n, k, ℓ ∈ N tels que ℓ ⩽ k ⩽ n. Montrer que :
     
n k n n−ℓ
=
k ℓ ℓ k−ℓ
4. Soient n, ℓ ∈ N tels que ℓ ⩽ n, on pose
n   
X
k−ℓ n k
Sn,ℓ = (−1)
k=ℓ
k ℓ

En utilisant la question précédente puis un changement d’indice, montrer que :


(
0 si ℓ < n
Sn,ℓ =
1 si ℓ = n
5. Conclure que :
n  
X
n+k n
∀n ∈ N, an = (−1) bk
k=0
k

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6. Application.
On considère la suite (xn )n∈N définie par x0 = 1 et :

∀n ∈ N, xn+1 = (n + 1)xn + (−1)n+1


(a) À l’aide d’un raisonnement par récurrence, montrer que :
n  
X n
∀n ∈ N, n! = xk
k=0
k
(b) En déduire que :
n
X (−1)k
∀n ∈ N, xn = n!
k=0
k!

Exercice 1 : Facultatif
Pour tout n ∈ N∗ , on pose
n  n
X k
Sn =
k=0
n
Le but de cet exercice est de démontrer que la suite (Sn )n⩾1 est convergente et de déterminer sa
limite.
1. (a) Montrer que :
n  n

X k
∀n ∈ N , Sn = 1−
k=0
n
(b) Justifier que :
 n
∗ k
∀n ∈ N , ∀k ∈ J0, nK, 1− ⩽ e−k
n
(c) En déduire que :
e
∀n ∈ N∗ , Sn ⩽
e−1
2. (a) Montrer que :

x2
∀x ∈ R+ , 0 ⩽ e−x − 1 + x ⩽
2
(b) Soit n ∈ N∗ . Montrer que :
 n
−k k e 2 −k
∀k ∈ J0, nK, 0⩽e − 1− ⩽ k e
n 2n
(c) Montrer que pour tout entier naturel k, on a l’inégalité k 2 ⩽ 2k+1 .
(d) En déduire que Sn −−−−→ e−1
e
.
n→+∞

Exercice 2 : Facultatif
Pn 1
Pour tout n ∈ N, on pose un = . Déterminer la limite de suite (un )n∈N .
k=0 (nk)

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