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TD – T2 Correction PCSI 2016 – 2017

T RAVAUX D IRIGÉS DE T2

Exercice 1 : Barrage Plan vertical

b 1. On modélise une retenue d’eau par un mur de soutien de hauteur h (selon la direction Oz)
et de largeur a (selon la direction Oy) : figure ci-dessous à gauche.

Air à la pression p0 Air à la pression p0

y Air, p0 y Air, p0
b
x b
x h1
h
z z
Eau Eau
h2

Ce mur est donc soumis aux forces de pression dues à l’action de l’eau (de masse volu-
mique µ) et de l’air environnant à la pression uniforme p0 .
Déterminer la résultante F~ des forces de pression exercées sur ce mur.
2. Le mur plan est maintenant constitué de deux parties, de même largeur a (selon la direction
Oy) et de hauteurs respectives h1 et h2 : figure ci-dessus à droite.
On veut choisir le rapport hh21 pour que les résultantes F~1 et F~2 des forces de pression subies
par les deux pavés soient identiques.
Prévoir, sans calcul, si on doit prendre h1 > h2 ou h1 < h2 .
Calculer le rapport α = hh12 convenable.

1. La force de pression élémentaire qu’exerce l’eau et l’air sur une surface élémentaire dS =
a.dz centrée en un point M est ici de la forme dF~ = dF~eau/paroi + dF~air/paroi ⇒ dF~ = (p(M) −
p0 )dS.~ex .

Air à la pression p0 Air à la pression p0


Air, p0
y Air, p0 y
b
x ~g b
x h1 F~1
h dF~
z dS z
Eau
M F~2
Eau h2

La relation de la statique des fluides dp = ρ~g .d~r = ρ(g~ez ).(dx.~ex + dy.~ey + dz.~ez ) = ρgdz
s’intègre facilement ici car ρ est constante (fluide incompressible).
On obtient ainsi p = ρgz + Cte = ρgz + p0 d’où dF~ = (ρgz + p0 − p0 ).ds.~ex ⇒ dF~ = ρgazdz.~ex .
Reste ensuite à intégrer de z = 0 à z = h :
#h
ρgah2
"
h h 1 2
Z Z Z
F~ = dF~ = ρgazdz.~ex = ρga.~ex zdz = ρga.~ex z = .~ex
z=0 z=0 2 0
2

1
TD – T2 Correction PCSI 2016 – 2017

2. On cherche maintenant à obtenir F~1 = F~2 .


On a montré que p(z) est ici une fonction croissante de z et donc à surfaces égales, dF~
augmente avec z.
Pour obtenir F1 = F2 , on devra donc choisir h2 < h1 .
On calcule maintenant F1 et F2 la norme des forces de pression sur les deux pavés en
procédant comme dans la partie précédente. La seule différence réside dans les bornes
d’intégration : pour déterminer F1 on intégre dF de z = 0 à h1 et de z = h1 à h1 + h2 pour
F2 . Ainsi,
# h1 #h1 +h2
z2 ρgah21 z2 ρga[(h1 + h2 )2 − h21 ]
" "
Z h1
F1 = ρgaz.dz = ρga = et F2 = ρga =
z=0 2 0
2 2 h1
2

On utilise ensuite F1 = F2 ⇒ h21 = (h1 + h2 )2 − h21 ⇒ h21 = h22 + 2h1 h2 ⇒ α2 + 2α − 1 = 0 en


posant α = hh12 . Cette équation du second degré admet comme déterminant ∆ = 22 + 4 = 8
√ √ √
d’où les racines α1 = −2−2 8 = −1 − 2 < 0 et α2 = −1 + 2. Mais comme le rapport

α = hh21 ne peut être que positif, on ne conserve que α2 = α = 2 − 1 d’où finalement

h2 = ( 2 − 1).h1 ≃ 0,41h1 (on vérifie bien à posteriori que h2 < h1 ).

Exercice 2 : Liquides non miscibles dans un tube en U p0


b On verse de l’eau, de masse volumique ρ, dans un tube en U de
section S = 1 cm2 . h′ ρ′
h
On ajoute ensuite dans la branche de droite, 3 mL d’un liquide non
miscible de masse volumique ρ′ = 600 kg.m−3 .
Déterminer la différence de hauteur ∆h = h′ − h entre les deux sur- ρ
faces libres des deux branches.
p0 est la pression atmosphérique.
A′ z
p0 b

En versant un volume V ′ = 3 mL= 3 cm3 de liquide de masse A


volumique ρ′ dans le tube de section s = 1 cm2 , on a formé une h′
b
ρ′
h
0

colonne de hauteur h′ = Vs = 3 cm. b

O
La relation de la statique des fluides en référentiel galiléen s’écrit
dp = ρ~g .d~r = ρ(−g.~ez ).(dx.~ex + dy.~ey + dz.~ez ) = −ρg.dz où ρ est la ρ ~g
masse volumique du fluide et Oz l’axe vertical ascendant.
On travaille ici avec des fluides incompressibles (ρ et ρ′ sont constants)
et par intégration p = −ρgz + Cte ⇒ p + ρgz = Cte. De même p + ρ′ gz = Cte′ .
En se plaçant au point O de la surface de séparation entre les deux fluides, où règne une pression
p(0), on peut écrire p(0) + 0 = Cte et p(0) + 0 = Cte′ ce qui montre que la constante est la même
pour les deux fluides.
En appliquant maintenant la loi de l’hydrostatique au niveau des surfaces libres (points A et A’)
où la pression est p0 , la pression atmosphérique, on a

ρ′ ′
p0 + ρgh = p0 + ρ′ gh′ ⇒ h = h ⇒ ∆h = h′ − h = 1,2 cm.
ρ

Exercice 3 : Statique des fluides en référentiel non galiléen : rotation.


On fait tourner un récipient contenant de l’eau autour d’un axe vertical avec une vitesse angulaire
ω constante par rapport au référentiel terrestre R.

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TD – T2 Correction PCSI 2016 – 2017

z
1. On se place dans le référentiel tournant R′ . On admet qu’à cause de
son caractère non galiléen, il faut ici rajouter une pseudo-force F~i,e = p0
−m~ae (M) pour un point matériel situé en M, où ~ae est l’accélération
d’un point P par rapport à R d’un point situé au même endroit que M,
z0
mais immobile par rapport à R′ .
M
Exprimez le champ ~ae (r,θ,z). H
2. Quelles sont les forces appliquées à une particule fluide immobile dans ~g
R′ , centrée autour de M et de volume dV ? Montrer que le champ de ~ω
pesanteur ~g peut être remplacé par un champ apparent ~ga qu’on expri- ρ
−−→
mera en fonction de ~g et du vecteur ~r = HM , H étant la projection de
M sur l’axe de rotation.
3. Que devient la relation fondamentale de la statique des fluides ? on pourra utiliser la for-
mulation locale.
4. Quelle est la forme de la surface libre air / eau ?
5. Citer une application en instrumentation optique qui s’appuie sur le résultat précédent.
6. On ajoute, son sein du liquide une balle très légère qui est maintenue par un fil idéal accroché au
fond du récipient. Comment s’oriente, par rapport à la verticale du lieu le fil à l’équilibre dans le
référentiel tournant ? Justifier physiquement.
7. Quelle remarque peut-on faire quant à la viscosité du fluide mis en rotation.

1. Pour un point P (r,θ,z) immobile dans R′ , la trajectoire dans R est un cercle, parcouru à
vitesse constante. L’accélération d’entrainement vaut donc ~ae = −rω 2~er en coordonnées
cylindro-polaires.
2. Dans le référentiel tournant R′ non galiléen, il faut tenir également compte des pseudo
forces d’inertie. Ainsi, la particule fluide de volume dV centrée en M est soumise :
z
• à son poids d~p = dm~g = ρdV ~g ,
p0
• à la force d’inertie d’entraînement df~ie = −dm~ae = −ρdV ~ae ,
• la force d’inertie de Coriolis est nulle car ~v (M/R′ ) = ~0.
z0
• aux forces de pression.
M
H −~ae
En posant ~g − ~ae = ~ga l’accélération de pesanteur apparente, on peut
~g
rassembler le poids et le force d’inertie d’entraînement (forces volumiques)
~g ~ω ~ga
sous d~pa = ρdV (~g − ~ae ) = ρdV ~ga le poids apparent. Ici,
ρ
2 −−→ 2 −−→
~ae = −ω HM ⇒ ~ga = ~g + ω HM
−−→
3. −gradp + ρ~g − ρ~ae
4. On s’est ramené au cas classique étudié en classe en remplaçant simplement ~g par ~ga .
On peut donc admettre que la relation de la statique des fluides prend la forme dp = ρ~ga .d~r.
La surface libre correspond à p = p0 = Cte ⇒ dp = 0 ⇒ ρ~ga .d~r = 0.
Dans le système de coordonnées cylindro polaires (le plus adapté ici, vu les symétries du
problème) d~r = dr.~er + rdθ~eθ + dz~ez le déplacement élémentaire exprimé en fonction des
vecteurs de la base orthonormée directe et
dz ω 2r
~ga .d~r = 0 ⇒ (−g~ez + ω 2 r~er ).(dr.~er + rdθ~eθ + dz~ez ) = 0 ⇒ −gdz + ω 2 rdr = 0 ⇒ =
dr g

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TD – T2 Correction PCSI 2016 – 2017

ω2 r2
et par intégration, on obtient z = 2g
+ Cte. On peut déterminer la constante d’intégration
2 2
car on a z = z0 pour r = 0 (Cf figure) d’où finalement z = ω2gr + z0 : surface de révolution
(indépendant de θ) paraboloïde.
Les surfaces isobares sont normales à ~ga (Cf courbe pointillée sur la figure).
5. Application : mettre un bain de verre fondu en rotation peut être la première étape de la
fabrication d’un grand miroir de télescope parabolique (Hubble).
6. Si ω = 0, la direction de la ficelle est verticale ascendante (direction de −~g ). Si ω 6= 0, la
~ c’est à dire qu’elle se rapproche de
direction de la ficelle est celle de −~ga = −~g − ω 2HM
l’axe de rotation (inverse d’une force centrifuge, effet paradoxal) !
Physiquement, ceci cela s’explique par le fait que la balle se déplace vers les lieux où la
pression est plus faible, sous l’action de la poussée d’Archimède.
7. La mise en mouvement n’est possible que si des forces de viscosité existent entre le fluide
et les parois. Par contre, en équilibre relatif, elles n’interviennent plus.

Exercice 4 : Force de pression sur une ventouse.


On considère une ventouse demi sphérique S de masse négligeable.
y
z Air, p0

S S M
H ϕ
H M
dS O x
θ dS R
R Vide
O x

1. Représenter la force de pression élémentaire df~ appliquée par l’air environnant sur une
surface élémentaire ds entourant le point M. Donner son expression vectorielle en fonction
de p0 , R, θ, ϕ, dθ, dϕ les variations élémentaires et un vecteur unitaire.
2. En déduire, par symétrie, la direction et le sens de la force de pression élémentaire dF~
appliquée par l’air environnant sur la couronne de surface dS représentée sur le dessin.
Donner l’expression de dF~ en fonction de p0 , R, θ, dθ et ~ez le vecteur unitaire de (Oz).
3. En déduire la force F~ appliquée sur la ventouse. Faire l’application numérique avec R = 10
cm et p0 = 1 bar.

1. La force élémentaire de pression df~ a pour point d’application le centre M de la surface élé-
mentaire ds, elle est normale à cette dernière et orientée du fluide vers le paroi (Cf. figure).

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TD – T2 Correction PCSI 2016 – 2017

y
z Air, p0
HM.dϕ
S S M
H ϕ
dS H M ~e r
M′ O x
R.dθ
df~′ dF~ θ ~ dS R
df
R Vide
O x

Par définition de la pression p0 , on a df~ = p0 .ds.~u où ~u est le vecteur unitaire normal à la


surface élémentaire ds et orienté du fluide vers la paroi.
−−→
En se plaçant dans le système de coordonnées sphériques, ~u = − OM OM
= −~er et df~ =
−p0 .ds.~er .
On peut également exprimer ds en fonction des coordonnées R, θ, ϕ et leurs variations dθ
et dϕ (r = R = Cte ici) : si θ varie de dθ et ϕ de dϕ, M se déplace sur la surface ds de
cotés R.dθ et HM.dϕ = R sin θdϕ. On en déduit ds = R.dθ × R sin θdϕ = R2 sin θdθ.dϕ et
df~ = −p0 R2 sin θdθ.dϕ.~er = dfr .~er où dfr < 0 est la composante radiale de df.
~
2. À chaque point M on peut associer un point M ′ diamétralement opposé centre d’une sur-
face ds′ sur laquelle s’exerce une force élémentaire df~′ (Cf figure).
Les composantes "horizontales" de df~ et df~′ se compensent alors que leurs composantes
"verticales" s’additionnent. On dit que dfz est la composante "utile" de df~.
Il en résulte que la force dF~ exercée sur la couronne dS est verticale. On peut par exemple
la représenter en H (Cf. figure).
dF~ est la résultante sur dS des forces élémentaires df~, c’est à dire pour 0 6 ϕ 6 2π :
Z 2π Z 2π Z 2π Z 2π Z 2π
dF~ = df~ = dfx .~ex + dfy .~ey + dfz .~ez = 0 + 0 + dfz .~ez
ϕ=0 ϕ=0 ϕ=0 ϕ=0 ϕ=0

car on a montré par symétrie que seule la composante verticale de dF~ est non nulle. On en
déduit dF = dfz = df.~
R R
~ ez = R dfr . cos θ : on passe ainsi d’une intégrale vectorielle à une
intégrale simple. Attention, on a donc dF~ = df~ et dF = dfz = cos θ.dfr 6= dfr !
R R R R

En reprenant le résultat obtenu en 1. (dfr = −p0 R2 sin θdθdϕ), on en déduit :


Z 2π
dF = − p0 R2 sin θ cos θdθ.dϕ = −2πp0 R2 sin θ cos θdθ ⇒ dF~ = −2πp0 R2 sin θ cos θdθ.~ez
ϕ=0

3. F~ correspond à la somme des dF~ sur l’ensemble des couronnes dS c’est à dire pour 0 6
θ 6 π2 .
Par additivité des forces exercées sur la ventouse, F~ = dF~ = dFz~ez = ~ez dFz car ~ez est
R R R

constant pour toutes les couronnes (les dF~ ont cette fois tous la même direction) et on a
ainsi directement (sans avoir à projeter)
" #π/2
Z π/2 Z π/2 1
F~ = dF~ = −2πp0 R .~ez 2
sin θ cos θdθ = 2πp0 R .~ez cos2 θ2
= −πR2 p0 .~ez
θ=0 θ=0 2 θ=0

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TD – T2 Correction PCSI 2016 – 2017

Remarque : F~ = −p0 S~ez où S est la surface du disque couvert par la ventouse.


Pour R = 10 cm et p0 = 1 bar soit 105 Pa, on calcule ||F~ || = 3140 N. Cela signifie qu’en
fixant cette ventouse à un plafond, on pourrait y suspendre une masse d’environ 320 kg.

Exercice 5 : Force de pression sur un barrage hémicylindrique


Un barrage est constitué d’un demi-cylindre vertical de rayon R.
Il retient de l’eau, de masse volumique ρ sur une hauteur h.
Au dessus de la surface de l’eau et de l’autre coté du barrage, l’air impose une pression p0 uni-
forme.
1. À votre avis, pourquoi est-ce la face convexe du y
barrage en béton (plus résistant en compression x y
qu’en traction) qui est orientée vers l’eau ?
2. Donner l’expression de la force élémentaire df~ exer-~er R O
cée par l’eau et l’air sur une surface élémentaire
ds. x θ
On précisera sa norme, sa direction et son sens en h
O
fonction des données.
3. Montrer, à l’aide de considérations de symétrie
que la force exercée par l’eau et l’air sur le barrage Eau Air
est selon la direction Ox. En déduire l’expression
de la composante utile de df~. z
4. Calculer enfin F la norme de la force exercée par
l’eau et l’air sur le barrage. y
x

1. La forme du barrage est choisie de façon à ce y O


que la résultante des forces de pression exer-
cées par l’eau ait tendance à comprimer le mur
de béton, il est alors plus résistant que si on R
~erM
df
~
l’étirait. b
df~ h
2. La force de pression élémentaire qu’exerce l’eau x θ H
et l’air sur ds centrée en M est H
df~ = df~eau/paroi + df~air/paroi = (p(M) − p0 )d~s ′ dF~
M b

df~

avec d’après la relation de la statique des fluides
dp = ρ~g .d~r = ρgdz ⇒ p = ρgz + Cte = ρgz + p0
Eau Air
d’où
df~ = (ρgz + p0 − p0 ).d~s = −ρgzds.~er z
−−→
où ~er = HM
HM
est le vecteur radial de la base cylindro polaire (H est le projeté de M sur Oz)
et ds = R.dθ.dz la surface élémentaire.
3. À chaque point M on peut associer un point M ′ symétrique par rapport au plan Oxz, centre
d’une surface ds′ sur laquelle s’exerce une force élémentaire df~′ (Cf figure).
Les composantes "verticales" de df~ et df~′ se compensent alors que leurs composantes "horizon-
tales" s’additionnent. On dit que

dfx = df~.~ex = −ρgzds. cos θ = −ρRgzdz. cos θdθ

est la composante "utile" de df~.

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TD – T2 Correction PCSI 2016 – 2017

4. Par sommation sur une bande demi circulaire (− π2 6 θ 6 π2 ) et hauteur dz la force dF~ est colinéaire
à ~ex : dF~ = Fx .~ex avec ici
π π
" #π
Z Z 2
2 2
Fx = dfx = −ρRgzdz cos θdθ = −ρRgzdz sin θ = −2ρRgzdz
θ=− π2 θ=− π2 −π
2

Reste a sommer les dF~ sur toute la hauteur du barrage (0 6 z 6 0) pour obtenir la résultante des
forces de poussée
Z Z h Z h
F~ = dF~ = − 2ρRgzdz.~ex = (−2ρRg.~ex ) zdz = −ρRgh2 .~ex
z=0 z=0

Exercice 6 : Oscillations verticales d’un cylindre dans l’eau


Un cylindre de section s = 1 cm2 , de hauteur h = 10 cm et
de densité 0,6 (masse volumique ρ) est placé dans l’eau (masse
ρ 0
volumique ρ0 ). Un système annexe maintient son axe de révo-
h
lution vertical.
z
1. Déterminer z0 la hauteur immergée à l’équilibre. ρ0 > ρ
2. Quelle est la force à exercer sur le cylindre pour l’immerger en
entier ? À l’équilibre z
3. À partir de la position d’équilibre déterminée en 1., on enfonce légèrement le cylindre et
on le lâche. On néglige les frottements et on posera ε = z − z0
Montrer que le cylindre effectuera des oscillations dont on déterminera la période.

On travaille dans le référentiel lié au sol et considéré comme galiléen.


Le système étudié est le cylindre de volume V = sh et de densité ρ c’est à dire de masse m = ρsh.
~
Π ~
Π
~
Π
ρ
0 0 ρ 0
h ρ F~
h
z0 h
z
ρ0 ρ0 z ρ0 > ρ ~p
~p ~p
z z z
À l’équilibre Immersion totale Hors l’équilibre
Il est soumis aux forces extérieures suivantes (figure ci-dessus à droite) :
• son poids : p~ = m.~g = ρshg.~ez
• forces de pression des fluides dans lesquels il baigne : l’eau de masse volumique ρ0 et l’air
de masse volumique très inférieure.
La résultante de ces forces est la poussée d’Archimède Π ~ égale à l’opposée du poids des
fluides remplacés, c’est à dire un volume V0 = sz d’eau dont la masse est m0 = ρ0 sz et
le poids ~p0 = ρ0 sz~g (on néglige la masse et donc le poids du volume d’air Vair = (h − z)s
remplacé).
~ = −~p0 = −ρ0 szg~ez verticale ascendante.
Ainsi, Π
1. À l’équilibre, z = z0 et la résultante des forces est nulle (figure ci-dessus à gauche) :

~ = ~0 ⇒ ρsh.~ez − ρ0 sz0 .~ez = ~0 ⇒ z0 = ρ h ≃ 6,0 cm


~p + Π
ρ0

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TD – T2 Correction PCSI 2016 – 2017

2. Pour immerger le cylindre en entier (z = h), il faut qu’un opérateur exerce une force F~
supplémentaire verticale descendante telle que, à l’équilibre (figure ci-dessus au centre),

~ = ~0 ⇒ F + ρshg − ρ0 shg = 0 ⇒ F = (ρ0 − ρ)shg ≃ 4,0.10−2 N


F~ + p~ + Π

3. Hors équilibre l’application du théorème du centre d’inertie appliquée au cylindre de


centre d’inertie G, s’écrit

~ ⇒ ρshz̈ = ρshg − ρ0 sgz ⇒ z̈ + ρ0 g z = g ⇒ z̈ + ρ0 g (z − ρ h) = 0


m~a(G) = p~ + Π
ρh ρh ρ0

Équation (différentielle du second ordre à cœfficients constants et tous de même signe)


qu’on peut également mettre sous la forme canonique
s
ρ0 g 2π
z̈ + ω02(z − z0 ) = 0 ou ε̈ + ω02.ε = 0 avec ω0 = et T0 =
ρh ω0

équation d’un oscillateur harmonique de pulsation propre ω0 et de période T0 ≃ 0,5 s.

Exercice 7 : Ballon Sonde


Un ballon sonde, de masse totale m quand il ne contient pas de gaz, sert à emmener des appareils
b de mesure à haute altitude. Son enveloppe contient n moles de dihydrogène de masse molaire
M = 2 g.mol−1 . L’atmosphère est assimilée à un gaz parfait de masse molaire Ma = 29 g.mol−1
et de température T0 constante. On pose n0 = Mam−M et H = M RT0
ag
où R = 8,31 J.mol−1 .K−1 est la
constante des gaz parfaits.
1. Quelle est la force résultante F~ = F.~ez qui s’exerce sur ce ballon ?
2. Montrer que n0 est la valeur minimale de n assurant le décollage. En déduire le volume
minimum V0 du ballon au départ (au sol, p = p0 = 1 bar et T = T0 = 20°C) pour m = 50 kg.
3. Exprimer F en fonction de m, g, n et n0 .
4. Rappeler ou retrouver l’expression de p(z). Le volume V du ballon a une valeur maximale
V1 à ne pas dépasser, montrer que cela implique une altitude maximale z1 à ne pas dépasser.
Exprimer z1 en fonction de n, H, V0 , V1 et n0 .
5. En fait, à partir de z1 , une soupape s’ouvre, limitant le volume à V1 . Montrer que cela
permet d’atteindre une nouvelle altitude z2 à déterminer.

1. On travaille dans le référentiel lié au sol et considéré comme galiléen.


Le système étudié est le ballon sonde de volume V qui contient une masse mH2 de dihy-
drogène et l’instrumentation dont la masse est m lorsque le ballon est vide.
Ce système est soumis aux forces extérieures suivantes (fig ci-contre) :

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TD – T2 Correction PCSI 2016 – 2017

• son poids ~p = m.~g = −mg~ez ~ = −~pair


Π
• le poids de l’hydrogène qu’il transporte p~H2 = mH2 .~g = −mH2 g~ez b

• les forces de pression exercées par l’air environnant de masse ~pH2


volumique ρ. La résultante est la poussée d’Archimède Π ~ égale
à l’opposé du poids des fluides remplacés, Π ~ = −~pair = mair g~ez
verticale ascendante.
La résultante des forces exercées sur le ballon est donc la somme vectorielle
~ = −mg~ez − mH g~ez + mair g~ez
F~ = ~p + ~pH2 + Π 2

avec mH2 = nM et mair = nair .Ma . Quelque soit le gaz considéré comme
p0 V ~p
parfait, dans le volume V , à T0 et p0 , nH2 = RT 0
= nair = n.
En d’autres termes, comme le volume molaire est le même pour le dihydrogène et l’air, la
quantité de matière de dihydrogène dans le ballon est égale à celle de l’air qu’il remplace
d’où
F~ = −mg~ez − nMg~ez + nMa g~ez = [n(Ma − M) − m]g.~ez
2. La ballon décollera si F~ est verticale ascendante, c’est à dire si F > 0 avec F~ = F.~ez
m
F > 0 ⇒ [n(Ma − M) − m]g > 0 ⇒ n > = n0
Ma − M
On alors, par application de l’équation d’état des gaz parfaits,
n0 RT0 mRT0
V = V0 = = ≃ 45 m3
p0 p0 (Ma − M)
3. En reprenant F = [n(Ma − M) − m]g et n0 = m
Ma −M
⇒ Ma − M = m
n0
, on établit
! !
nm n
F = −m g = − 1 mg
n0 n0
ce qui correspond à une sorte de poids apparent.
Ma p(z)
4. La masse volumique de l’air est ρ(z) = m V
= nM
V
a
= RT0
et la relation de la statique des
fluides dp(z) = −ρgdz ici permet de retrouver
Ma pg dp(z) p(z) z
dp(z) = − dz ⇒ + = 0 ⇒ p(z) = p0 e− H
RT0 dz H
avec H = RTMg
0
et p0 = p(0) la pression au sol.
Ainsi, au fur et à mesure que le ballon va s’élever dans les airs, la pression extérieure va
diminuer alors que la température restera constante d’où une augmentation du volume
jusqu’à la valeur critique V1 à l’altitude z1 où il règne une pression p(z1 ) telles que
nRT0 z1 nRT0 z1 nRT0 p0 V 1
p(z1 ) = ⇒ p0 e− H = ⇒ − = ln ⇒ z1 = H ln
V1 V1 H p0 V 1 nRT0
et comme p0 V0 = n0 RT0 , l’expression précédente prend la forme z1 = H ln nnV 0 V1
0

5. Pour z > z1 , une soupape s’ouvre, le ballon perd du dihydrogène : n ↓ selon l’équation
n(z) = p(z)V
RT0
1
= pRT
0 V1
0
exp(− Hz ) et le ballon cessera de monter dès que F = 0, c’est à dire pour
z = z2 telle que
p0 V 1 z2 z2 n0 RT0 V1
n(z2 ) = n0 ⇒ exp(− ) = n0 ⇒ − = ln ⇒ z2 = H ln > z1
RT0 H H p0 V 1 V0

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