Apaiser ses émotions avec le magnétisme
Apaiser ses émotions avec le magnétisme
Apaiser ses émotions avec le magnétisme
Ghislaine Stora
Direction éditoriale : Élodie Bourdon
Édition : Mélissa Lagrange
Conception de la couverture : Marion Alfano
Conception de la maquette intérieure et mise en pages : Nord
Compo
Préparation de copie : Muriel Villebrun
Illustrations : Hung Ho Thanh
Relecture : Céline Haimé
Fabrication : Nicolas Jover
© Larousse 2022
ISBN : 978-2-03-600043-8
Titre
Copyright
Introduction
L'incidence de la Lune
Comprendre le mécanisme
La peur
La colère
La joie
La tristesse
Le dégoût
La surprise
La peur
La colère
La tristesse
La joie
Le dégoût
Le chakra sacré
Le chakra du cœur
Le chakra de la gorge
Le chakra frontal
Le chakra couronne
Les émotions, responsables de nos dépendances
L'addiction au sucre
Le tabagisme
La posture du héros
Le switch
La posture de la chandelle
La posture du cobra
La phytothérapie
Une décoction relaxante et apaisante
L'aromathérapie
Contre le stress
Contre la déprime
L'homéopathie
Doutes et incertitudes
Solitude
Hypersensibilité
Découragement et déprime
Conclusion
Inspirations
Remerciements
La honte +/ – 20 Hz
Le chagrin +/ – 75 Hz
La peur +/ – 100 Hz
Le désir +/ – 125 Hz
La colère +/ – 150 Hz
L’amour +/ – 500 Hz
La joie +/ – 540 Hz
La sérénité +/ – 600 Hz
Les fréquences vibratoires de nos émotions ont des répercussions sur notre
santé puisque notre vitalité dépend, entre autres, de la fluidité de la
circulation de notre énergie dans l’ensemble de notre corps. Cette
propagation se fait via un circuit extrêmement complexe, qui n’a rien à
envier au mécanisme qui transporte le sang vers nos différents organes, via
les artères, les veines et les vaisseaux. Notre corps fonctionne en effet
comme un petit générateur, qui transforme en énergie les aliments que nous
mangeons, bien sûr, l’air que nous respirons, mais aussi les énergies
ambiantes, cosmiques et telluriques auxquelles nous sommes soumis (voir
ici). D’où l’importance de veiller à manger des aliments pleins de bons
nutriments, de respirer un air pur autant que possible et d’être vigilants à
notre cadre de vie. Car, comme pour tout système de transport, il peut
arriver que des embouteillages, des blocages se forment au niveau de
certains points stratégiques. Ces carrefours, ce sont les « chakras » sur
lesquels nous reviendrons plus en détail dans la partie suivante. Lorsque
l’harmonie est rompue, lorsque les troubles énergétiques s’installent, mal-
être, douleurs et maladies peuvent apparaître au grand jour, aussi bien sur le
plan physique que psychologique…
Au-delà de leurs conséquences sur notre santé, ces blocages peuvent aussi
créer en nous un climat susceptible d’attirer un certain type de situations.
En effet, ils nous conduisent généralement à reproduire toujours les mêmes
actions, lesquelles aboutissent, sans grande surprise, à des résultats
identiques. C’est ainsi que se mettent en place les cercles vicieux ou
vertueux, en fonction du mécanisme initié.
Émotions (+) ➤ Actions (+) ➤ Résultats (+)
Émotions (–) ➤ Actions (–) ➤ Résultats (–)
Le principe de résonance que nous évoquons ici est d’ailleurs bien connu
des musiciens, utilisateurs éclairés du diapason. Une expérience
relativement simple consiste à frapper les branches d’un premier diapason
avant d’en approcher un second. L’estocade portée au premier le fait vibrer
et l’instrument produit alors un son. Ce qui est plus étonnant, c’est que le
second diapason se met également à frémir naturellement, sans le moindre
contact, et produit exactement la même note que le premier quand bien
même il n’aurait pas été correctement réglé ! C’est ce que l’on appelle le
phénomène de résonance, lequel s’applique également à nos pensées et à
nos émotions, puisque celles-ci, comme le diapason, produisent une
vibration. On peut donner à ce phénomène d’autres dénominations : loi de
l’attraction, loi karmique, ou encore principe de cause à effet. L’idée qui
apparaît derrière ces différentes appellations, c’est que l’intention que nous
mettons dans chacune de nos paroles, de nos pensées, de nos actions
préjuge déjà des retombées que celles-ci peuvent avoir. Ainsi, si nos
motivations sont bonnes, les conséquences seront positives. Mais si nos
intentions sont neutres ou mauvaises, alors les répercussions iront dans le
même sens. Voilà qui devrait nous convaincre de l’importance d’agir en
conscience, mais aussi de la nécessité d’analyser nos actions après coup,
afin de corriger nos façons d’être ou de faire, si nécessaire. C’est ce qui
nous permet d’agir sur certains dénouements dont nous ne voulons plus.
« Vous devez incarner le changement que vous voulez voir dans ce
monde », nous dit Gandhi. La première chose que nous devons faire pour
« incarner ce changement », c’est donc de changer l’énergie qui nous anime
et contrairement à ce que l’on peut croire, ce n’est pas si compliqué – nous
allons le voir. C’est en tout cas moins compliqué que d’essayer de changer
les choses dans le monde physique, dans la matière.
3. Placez devant vous deux objets que l’on pourrait opposer : une bouteille vide et une autre
pleine, un ordinateur allumé et une machine éteinte, un récipient en plastique et un autre
en verre, une plante en pot et un bouquet de fleurs coupées… Faites selon votre
imagination.
4. Fermez alors les yeux afin de bien vous concentrer sur vos mains et rapprochez
délicatement celles-ci des objets que vous venez de disposer devant vous en essayant de
ressentir l’énergie qui s’en dégage. Cela peut prendre une forme différente en fonction de
chacun : certains éprouveront une sensation de chaleur, de fraîcheur, une attraction ou une
répulsion, d’autres une sensation de velouté, d’épaisseur, de douceur, ou encore des
picotements… Si aucune sensation n’apparaît dans vos mains, pas d’inquiétude,
persévérez sans vous mettre la pression, en portant toute votre attention sur la paume de
vos mains. Il n’est pas rare que les débutants en pratique énergétique obtiennent des
résultats très honorables (mieux-être général, vitalité, soulagement…), malgré une
absence totale de ressenti.
L’impact de ce qui nous entoure
sur nos émotions
La dimension énergétique constitutive de chaque être vivant et de chaque
chose a un nom : c’est l’aura. C’est ainsi que l’on appelle cette coquille
énergétique qui enveloppe notre corps physique et qui reflète notre niveau
vibratoire global, en fonction de notre état de santé, de nos pensées et de
nos humeurs. Cette aura est en permanence en contact avec d’autres : celles
des personnes qui nous entourent, celles des lieux où nous nous trouvons,
celles des objets dont nous nous approchons. Et un peu à la manière des
masses d’air chaud et d’air froid qui circulent dans l’atmosphère, créant des
dépressions ou des anticyclones, elles déterminent des zones d’harmonie ou
de perturbation et de conflit. Des émotions comme la sympathie, l’amour ou
la haine sont totalement liées à ces échanges vibratoires, sans que nous en
ayons jamais conscience, c’est-à-dire sans qu’aucune pensée se soit
manifestée à notre conscience pour nous guider dans un sens ou dans
l’autre.
À ce stade, il convient de prendre le temps de poser correctement les
notions de pensées et d’émotions. Parfois, les émotions ne sont connectées à
aucune pensée particulière, c’est ce qu’on appelle les « résurgences
archaïques instantanées ». Il nous est arrivé, à tous, d’assister à un
événement, de sentir un parfum, d’entendre une musique qui éveillent en
nous une impression de déjà-vu, sans que nous arrivions à identifier les
souvenirs en question. Mais très souvent, pensées et émotions sont
intrinsèquement liées. Prenons un exemple. En ouvrant nos placards, nous
nous souvenons qu’il nous faut racheter du riz : cela ne nous procure
aucune émotion notable. C’est une pensée neutre. Mais il se peut que cette
réflexion prenne une coloration émotionnelle particulière selon que nous
comptions préparer un délicieux riz au lait tel que nous le cuisinait jadis
notre grand-mère (joie) ou que nous nous sentions barbouillés et en manque
flagrant d’appétit (dégoût). Un lien existe donc bien entre nos émotions et
certaines des 6 200 brillantes réflexions qui traversent chaque jour notre
esprit, de manière plus ou moins consciente et furtive7.
Les perceptions que nous avons de notre environnement se font en effet à
travers nos sens, processus qui engendre dans notre cerveau des images, des
mots et des émotions. Tout cela se passe bien souvent de manière
inconsciente et c’est la raison pour laquelle nous nous sentons parfois
dépassés par notre état émotionnel. C’est ce qui arrive, par exemple, lorsque
nous nous réveillons de mauvaise humeur, sans raison apparente, alors que
nous avons dormi nos huit heures de sommeil : notre cerveau nous a
connectés à des images ou à des mots désagréables, ce qui a entraîné des
pensées négatives et déclenché notre mauvaise humeur. Pour bien
comprendre comment cela se passe, nous pourrions comparer le flot de nos
pensées à un train. Une première idée vient à nous, c’est la locomotive. Elle
est reliée par un frêle crochet à un wagon qu’elle remorque derrière elle. Ce
wagon en tire lui-même un autre, qui en tracte un autre et ainsi de suite.
Chacun d’entre eux est rempli de nouvelles images et de nouveaux mots, de
sorte que l’image qui se situe en queue de cortège n’a généralement plus
rien à voir avec l’idée qui se trouvait en tête de train. Reprendre la main sur
nos pensées consiste à prendre conscience de la composition du train et à se
glisser dès que possible dans l’interstice existant entre chaque wagon. C’est
en remettant du calme et du silence mental à cet endroit-là que nous
pouvons rompre les chaînes d’idées négatives qui nous conduisent
inévitablement dans les mêmes états émotionnels plus ou moins
désagréables. Apprenons donc à les réorienter !
Il était une fois un vieux samouraï qui avait cessé de se battre pour enseigner son art à ses
jeunes disciples. Un jour, un jeune guerrier, désireux d’augmenter sa gloire, vint le défier. Il
était connu pour son habile tactique qui lui avait permis de sortir victorieux de tous ses
combats : chaque fois, il provoquait ses adversaires jusqu’à ce que ces derniers, exaspérés,
réagissent et lancent l’offensive. En un instant, grâce à sa rapidité et à son intelligence
remarquable, il parvenait alors à cerner les faiblesses de son rival pour proposer une contre-
attaque infaillible. Face au vieux samouraï, le jeune guerrier commença donc, comme à son
habitude, à proférer des insultes et à lui cracher au visage. Mais le vieux sage restait
impassible, sous les yeux et les encouragements de ses élèves qui l’exhortaient à réagir et à se
défendre. Après des heures d’efforts vains, le jeune guerrier n’eut d’autre solution que de
capituler, épuisé et humilié. Lorsque les élèves, dépités d’avoir vu leur maître traîné dans la
boue, reprochèrent à ce dernier de ne pas avoir tenté de faire taire le trublion avec son épée, il
répondit : « Si quelqu’un vous apporte un cadeau et que vous ne l’acceptez pas, à qui
appartient-il ? Cela vaut aussi pour la rage et les insultes qui, face à un refus, restent à celui qui
les porte dans son cœur. »
Nous sommes tous sous l’emprise de nos croyances, ces lunettes singulières
et plus ou moins déformantes à travers lesquelles nous regardons le monde,
nous ressentons les événements, et qui dictent nos choix en matière de
carrière, de sociabilité, d’alimentation, d’habillement, de distractions même.
Prenons l’exemple de la tauromachie, vue par certains comme un acte de
barbarie innommable et élevée par d’autres au rang d’art. L’idée n’est bien
sûr pas de dire ici qui a tort ou raison mais d’entériner le fait que nous
voyons les choses différemment, en fonction de notre lieu de naissance, de
l’époque et de l’environnement dans lesquels nous évoluons. Sur ces bases-
là, nous construisons nos croyances et nos vérités, et nous leur sommes
tellement attachés que nous avons souvent bien du mal à les remettre en
cause.
Frédéric Lenoir écrit d’ailleurs dans L’Âme du monde 9 : « Le regard que
nous portons sur le monde n’est pas le monde lui-même, mais le monde tel
que nous le percevons à travers le prisme de notre sensibilité, de nos
émotions. »
Les « quatre nobles vérités » constituent une sorte de résumé des principaux enseignements de
Bouddha. Il nous explique, primo, que la souffrance10 est inhérente à la vie, secundo, qu’elle est
toujours due à nos désirs : convoitise, désir d’exister ou de nuire, recherche du plaisir… C’est
donc en apprenant à les contrôler que nous pouvons amoindrir notre douleur. Enfin, Bouddha
nous invite à prendre conscience de notre responsabilité dans les épreuves que nous traversons,
à imaginer de nouvelles solutions et à transformer nos comportements dans l’optique de voir
évoluer la situation. Pour cela, il nous donne huit pistes censées nous conduire à
l’épanouissement plein et entier, le nirvana. C’est la quatrième « noble vérité » et nous pouvons
y voir un certain nombre de similitudes avec les quatre accords toltèques11 dont nous parlerons
plus tard :
• une vision parfaite, qui prend forme dès que l’on a compris le sens de la vie ;
• une relation harmonieuse entre notre raison et nos émotions ;
• une parole impeccable, utile, vraie et bienveillante ;
• une action exemplaire pour que nos faits et gestes soient guidés par l’honnêteté et la
sincérité ;
• des moyens de subsistance convenables nous permettant de déployer notre vision
spirituelle ;
• un effort juste passant par la prévention et le refus de situations qui pourraient nuire à
notre santé mentale ;
• une prise de conscience de nous-mêmes à travers une pratique régulière de la méditation ;
• une concentration parfaite qui correspond à l’état d’éveil ultime.
Goethe nous le dit : « Il est le plus heureux, qu’il soit roi ou paysan, celui
qui trouve la paix dans sa maison. » Les magazines de décoration ne le
démentiront pas : se sentir bien chez soi est essentiel pour notre équilibre.
Notre home sweet home est un cocon dans lequel nous devons pouvoir nous
ressourcer sur le plan énergétique. Or, si notre environnement est perturbé à
ce niveau, cela aura forcément un impact sur nos émotions. C’est d’ailleurs
ce qui constitue la pierre angulaire du feng shui, cet art, développé par des
sages asiatiques il y a des millénaires, qui vise à permettre une circulation
fluide des énergies au sein de nos habitations. Les bâtisseurs de temples et
de cathédrales, en Occident, n’étaient pas en reste, pratiquant le feng shui,
ou plutôt la géobiologie, à leur manière. Aujourd’hui encore, certains
édifices provoquent instantanément chez ceux qui les visitent sérénité et
apaisement, en dehors de toute considération religieuse, parce que la
structure du monument, le choix des matériaux ou encore l’orientation des
ouvertures ont été savamment calculés pour éveiller en nous de telles
émotions… De même qu’ont été étudiées la présence de galeries
souterraines, la proximité de cours d’eau, de sources ou de failles,
susceptibles d’entraîner des perturbations énergétiques. En effet, la Terre est
parcourue par des émissions naturelles de radioactivité, appelées en
géobiologie « réseaux telluriques ». Ce maillage, composé essentiellement
d’axes orientés Nord/Sud et Est/Ouest, peut montrer des signes de
perturbation aux croisements de ces différentes lignes : on parle de « points
géopathogènes ».
Pour préserver l’harmonie de notre foyer, il est donc préférable d’éviter ces
nœuds géopathogènes lorsque nous choisissons l’emplacement de certaines
pièces phares de notre mobilier : notre lit, notre table à manger, notre
bureau ou notre canapé, c’est-à-dire des endroits où nous allons passer des
temps relativement longs, sans bouger. En effet, les énergies telluriques
rayonnent du centre de la Terre vers le ciel, tandis que les énergies
cosmiques circulent en sens inverse. Lorsque nous sommes en station
debout, c’est-à-dire à peu près les deux tiers du temps, notre corps est donc
traversé de part en part de manière éphémère et uniforme par ces énergies,
puisque celles-ci se déplacent verticalement. En revanche, lorsque nous
sommes allongés, notre exposition à ces rayonnements n’est plus aussi
uniforme et un organe ou une partie de notre corps peut être fréquemment
soumis à l’énergie néfaste d’un point géopathogène. Si cela se reproduit
régulièrement et/ou sur de longues périodes, comme lorsque nous dormons,
des déséquilibres énergétiques peuvent apparaître et avec eux, des troubles
pathologiques et fonctionnels.
Une fois cela dit, comment détecter les réseaux telluriques spécifiques qui
parcourent notre intérieur ? En observant les endroits où se couchent nos
enfants ou nos animaux de compagnie. En effet, les enfants, comme les
chiens, sont naturellement attirés par les zones neutres tandis que les chats
préfèrent les zones perturbées. Ainsi, un enfant qui se retrouve chaque
matin tête bêche dans son lit essaie tout bêtement de s’écarter d’une
perturbation énergétique. Observez aussi la santé de vos plantes : une plante
a tendance à dépérir lorsqu’elle est placée sur un nœud tellurique, et au
jardin, un arbre qui penche, qui développe des excroissances ou dont le
tronc vrille, essaie tout simplement d’échapper à la ligne énergétique ou au
point géopathogène sur lequel il se situe.
En plus de ces quelques précautions à avoir à l’esprit, il nous faut aussi
prendre en considération, sans grande surprise, la proximité des égouts, des
sources enfouies, des galeries de métro et des parkings souterrains qui, par
les perturbations qu’ils engendrent dans le maillage énergétique, sont des
sources d’ondes nocives pour le corps. Quant aux lignes à haute tension,
transformateurs électriques et antennes relais, ils génèrent de puissants
champs électromagnétiques qui peuvent nous perturber, tout comme, à
moindre échelle, les fours à micro-ondes, les lampes halogènes et tous les
appareils fonctionnant en WiFi. C’est ce qui explique que les énergies ne
soient pas les mêmes selon que nous évoluons en ville ou à la campagne, en
maison ou en appartement, c’est-à-dire dans un environnement plus ou
moins saturé d’ondes. C’est aussi la raison pour laquelle il est fortement
recommandé de déconnecter le WiFi et d’éloigner son téléphone portable la
nuit, si l’on veut conserver une bonne qualité de sommeil. Par ailleurs, et en
dehors de toute considération des points pathogènes propres au domicile, il
est conseillé aux personnes en bonne santé de ne pas dormir la tête orientée
vers le sud mais plutôt vers le nord, afin de favoriser un sommeil réparateur.
En revanche, lorsque nous nous sentons malades, fébriles ou affaiblis, il
peut être judicieux de se coucher la tête en direction de l’est et du soleil
levant, propice aux forces vitalisantes de la nature.
Toujours dans le souci de ne pas entraver la bonne circulation des énergies qui parcourent notre
corps, nous devons accorder une attention privilégiée à la nature des vêtements que nous
portons, qui sont comme une deuxième peau. Il est donc judicieux de privilégier les vêtements
en matières naturelles comme le cuir, le coton, le lin, la laine, le chanvre, ou encore la soie
plutôt que ceux confectionnés avec des fibres synthétiques, car ces dernières ont la fâcheuse
tendance de perturber la circulation des énergies, en raison de leur pouvoir isolant. L’électricité
statique, qui nous fait dresser les cheveux sur la tête ou crépiter lorsque nous nous
déshabillons, est la preuve de ce manque de fluidité énergétique. Quant aux accessoires de type
sac à main ou banane, il est déconseillé de les porter en cross body, c’est-à-dire en bandoulière
par le travers, afin de ne pas bloquer et dévier les énergies : mieux vaut adopter un sac à dos
qui ne nuit en aucun cas à la circulation des énergies.
L’incidence de la Lune
En janvier 2021, une étude menée par des chercheurs américains est venue
corroborer ce que le bon sens populaire affirmait depuis longtemps et que
d’autres expériences avaient déjà tenté de mettre en valeur de manière plus
ou moins convaincante : notre sommeil peut être altéré durant les jours
précédant la Pleine Lune. Cette fois, l’utilisation de bracelets connectés sur
pas moins de 500 volontaires a permis d’apporter des données plus précises
et tangibles. Il est ainsi apparu que nous dormons en moyenne 46 à
58 minutes moins longtemps, en raison de réveils nocturnes mais aussi d’un
endormissement retardé de 30 minutes. Une mauvaise qualité de sommeil
qui jouerait sur nos émotions, notre stress et notre seuil de tolérance à la
frustration et qui a donné naissance à l’expression « mal luné ». Cependant,
aucune explication satisfaisante n’a été apportée pour éclaircir ce
phénomène. La sécrétion d’hormones influencée par le cycle lunaire
pourrait, selon certains scientifiques, être une piste à creuser.
Mais comment la Lune, située à une distance de 384 400 kilomètres,
quatre fois plus petite que la Terre, peut-elle bien avoir le moindre effet sur
celle-ci et sur ses habitants ? Pendant très longtemps, l’homme n’y a pas cru
et la communauté scientifique cherchait partout sauf là une explication
rationnelle au phénomène des marées. Un phénomène parfaitement observé
et identifié depuis l’Antiquité, qui a fait l’objet de dizaines et de dizaines de
théories scientifiques mais qui a dû sagement attendre 1687 et la loi
universelle de la gravitation d’Isaac Newton pour enfin être compris. Avant,
nous pensions que seul le Soleil était doté d’un pouvoir d’attirance mais le
physicien, mathématicien et astronome britannique a démontré que tous les
objets du cosmos s’attirent mutuellement. La Terre attire donc certes la
Lune comme un aimant et c’est ce qui la fait tourner autour de notre
planète, en échange de quoi la Lune pousse les eaux du globe à elle, créant
ainsi les marées : marée haute dans les endroits dont elle est la plus proche,
et marée basse ailleurs, par effet de vases communicants.
Une fois que l’on sait la Lune capable d’agir sur de telles quantités d’eau,
on conçoit plus aisément qu’elle ait aussi de l’influence sur la plupart des
êtres vivants, ceux-ci étant majoritairement constitués de liquide. Les
bienfaits d’un jardinage qui respecte les cycles de la Lune, favorisant ainsi
la croissance des plantes, sont d’ailleurs vantés dans de nombreux et très
anciens ouvrages de botanique. L’explication, bien qu’elle ne soit pas
scientifiquement prouvée, tiendrait au fait que pendant la Lune montante, la
sève, attirée par l’astre de la nuit, grimpe le long des tiges et des feuilles
tandis qu’elle retourne vers les racines au moment de la Lune descendante.
Pourquoi en serait-il autrement pour nous, humains, qui sommes composés
d’au moins 60 % d’eau, ce pourcentage atteignant plus de 75 % lorsqu’il
s’agit de nos muscles, de notre cerveau ou de nos poumons ? Cela
représente 5 packs d’eau, 45 litres, pour une personne pesant 70 kilos ! Bien
sûr, il n’est pas ici question de croissance accélérée comme pour les plantes
– même si d’aucuns auraient constaté un impact sur la pousse des cheveux –
mais de nos désordres émotionnels. Il n’a jamais été prouvé que les actes de
violence augmentaient lors de la Pleine Lune, contrairement à ce que
voudrait la légende ; néanmoins, amusez-vous à observer attentivement vos
humeurs et votre état émotionnel en fonction du cycle lunaire, sur plusieurs
mois, vous verrez probablement revenir certaines fluctuations…
• La Nouvelle Lune correspond au début d’un nouveau cycle lunaire.
Elle se caractérise par une belle montée de notre niveau d’énergie :
notre enthousiasme bat son plein, nous avons des envies de renouveau
et des projets plein la tête.
• Le premier croissant est une toute première phase d’expansion. Mais ce
nouveau départ, cette page blanche qui reste encore à écrire peut
générer chez nous des doutes et des peurs, qui peuvent avoir tendance
à nous freiner et à nous affaiblir.
• Le premier quartier nous voit nous emplir d’une énergie puissante.
Cette période, durant laquelle la Lune forme un angle droit avec la
Terre et le Soleil, est un moment bénéfique pour prendre des décisions
et concrétiser nos projets, malgré la persistance de certains de nos
doutes et de nos peurs.
• La Lune gibbeuse croissante est la phase qui précède la Pleine Lune.
C’est une période souvent agitée, où nous pouvons nous sentir stressés
mais où il convient de garder le cap.
• La Pleine Lune correspond à la fin du cycle de croissance de la Lune,
au moment où la Terre se situe entre la Lune et le Soleil, dans un axe
parfait. C’est une période intense, où les énergies sont fortes et peuvent
impacter la vitalité et l’état émotionnel des plus sensibles d’entre nous.
• La Lune gibbeuse décroissante se veut propice à la détente, après la
véhémence de la Pleine Lune, mais aussi à la réflexion : la pression est
retombée, nous avons donc davantage de discernement. Ce qui nous
permet d’analyser ce qui vient de se produire, de l’accepter, et
éventuellement de lâcher prise.
• Le dernier quartier nous propose de poursuivre ce travail de
conscientisation et de renoncement. Certains de nos vieux conflits
intérieurs peuvent ressurgir, nous poussant à nous remettre en cause, à
corriger nos erreurs et à nous débarrasser d’anciens schémas, pensées
ou habitudes devenus inutiles.
• Le dernier croissant, aussi appelé « Lune balsamique », signe le retour
au calme, à l’harmonie, il nous incite à nous montrer résilients et plus
doux envers nous-mêmes.
Être rouge de colère, avoir l’estomac noué, le souffle coupé, la gorge serrée,
les jambes en coton, la boule au ventre, ou encore rester bouche bée… Les
expressions populaires qui associent émotions et manifestations physiques
sont légion, preuves d’un lien étroit entre les deux. « Il y a émotion quand
coexistent chez un individu un certain nombre de composantes :
changements physiologiques, modifications de l’expression faciale,
variations sur les plans subjectif, comportemental et cognitif1. » C’est
comme si les émotions constituaient une sorte de passerelle entre le cerveau
et le corps et c’est la raison pour laquelle elles provoquent toutes ces
réactions sur le plan musculaire, hormonal ou encore neurologique.
Comprendre le mécanisme
Prenons l’exemple de la peur, l’une des émotions les plus étudiées.
Imaginons ce que la définition du mot « émotion » que nous avons
décortiquée précédemment nomme une « stimulation venue de
l’environnement » sous la forme d’un bruit inhabituel, répétitif et strident et
voyons comment la peur monte en nous. Un mécanisme complexe se met
en route à ce moment-là et la peur se manifeste alors de différentes
manières. L’information est reçue par le thalamus, une partie de notre
cerveau qui a pour fonction, entre autres, d’enregistrer l’ensemble des
données que nous percevons par le biais de nos sens – ici, en l’occurrence,
l’ouïe. Le message est alors envoyé à plusieurs zones du cerveau
simultanément :
– à l’amygdale qui, à l’instar d’un système d’alarme intérieur, va
préparer l’organisme à réagir en cas de danger ;
– à l’hippocampe, région impliquée dans le fonctionnement de la
mémoire, qui va examiner cet événement à l’aune de ce que nous
connaissons déjà (est-ce une alarme incendie ? un klaxon ?) ;
– et enfin, une fraction de microseconde plus tard, au néo-cortex, siège
de notre raison qui, lui, va tenter d’élaborer une réflexion logique et
cohérente.
Le circuit de nos émotions arrive à son terme si notre questionnement
donne à cet étrange vacarme une explication satisfaisante, exempte de
danger. Nous nous calmons alors instantanément. Dans le cas contraire,
l’amygdale lance l’alerte sans attendre les atermoiements du néocortex, car
il se peut que notre survie en dépende. Cela déclenche alors un certain
nombre de réactions en chaîne. Du côté du système nerveux autonome, le
souffle se fait discret pour mieux entendre et éviter que nous nous fassions
repérer, les yeux s’écarquillent, à l’affût. Nos muscles qui se tendent nous
permettront de bondir en arrière, si une forme surgit face à nous et cela,
avant même d’avoir compris qu’il s’agit d’un chien qui aboie. La
circulation sanguine se concentre sur les fonctions vitales, d’où notre
pâleur, la digestion ne devient plus prioritaire et se ralentit, voire se bloque,
pouvant provoquer des nausées. Parallèlement, la production d’hormones,
comme l’ACTH, le cortisol, l’adrénaline, la noradrénaline et l’ocytocine,
s’intensifie. Ces substances amoindriront la sensation de douleur si
nécessaire. Elles permettront aussi la fuite ou le combat.
Quelle que soit l’émotion que nous ressentons, la réponse que nous
apportons à un stimulus s’articule toujours un peu de la même manière.
C’est ce qui explique les nombreuses similitudes physiologiques qui
peuvent apparaître notamment entre la peur et la colère : même décharge
hormonale, même tension dans notre corps qui se tend, paré au combat. En
revanche, sous le coup de la colère, notre respiration, bien que forte et
bruyante, se fait superficielle, insuffisamment profonde. La circulation
sanguine s’accélère, c’est pourquoi nous devenons rouges. Sur le plan
cognitif2, notre discernement laisse place à la fougue et à l’obsession. Nous
nous focalisons sur le fait de sortir vainqueur de la bataille, coûte que coûte.
La colère est par ailleurs liée au foie et à la vésicule biliaire, en médecine
chinoise. Ce qui peut générer des difficultés à digérer que nous exprimons
sans même nous en rendre compte lorsque nous utilisons des phrases
comme « Il va me falloir du temps pour digérer ses paroles » ou « Ça me
gave ! ». Notons aussi qu’un accès de colère a très souvent tendance à se
transformer, dans les instants qui suivent, en un puissant sentiment de
tristesse. La colère est en effet un tel concentré d’énergie que nous nous
sentons vidés énergétiquement, secs et exsangues, comme si elle avait
balayé et détruit tout sur son passage. Et cela est vrai y compris lorsque
nous essayons de maîtriser son explosion car cela exige de nous un effort
surhumain.
À l’inverse, sous l’effet de la joie, nous nous emplissons d’enthousiasme et
de vitalité. Notre corps est souple et relâché, notre respiration complète,
profonde, en provenance du ventre, se fait calme, détendue et ample. Nous
avons des papillons dans l’estomac et nos battements de cœur passent sur
un mode régulier et apaisé, même si celui-ci peut battre la chamade. Cette
puissance, associée à un rythme cardiaque régulier, permet de propulser
efficacement le sang dans l’ensemble du corps. Celui-ci est donc
parfaitement irrigué, les cellules bien alimentées. Le travail du système
digestif s’en trouve facilité, ce qui nous procure davantage d’énergie et de
vitalité et une grande sensation de bien-être. À la lecture de ces
manifestations, on comprend pourquoi la médecine traditionnelle chinoise
relie la joie au cœur et à l’intestin grêle. Parallèlement, nos glandes
surrénales libèrent abondamment de la dopamine et de la sérotonine,
surnommées « les hormones de la bonne humeur », ainsi que de
l’adrénaline et de l’ocytocine, une hormone qui favorise l’amour, la
confiance, le lien social et que les femmes produisent à profusion au
moment de l’accouchement, ce qui leur permet d’aimer instantanément leur
nouveau-né. Ce puissant cocktail hormonal nous donne des envies de
partage, de rencontres, il nous pousse à aller de l’avant, à oser, à repousser
nos limites. Nous irradions cette bonne humeur et nous sentons forts et
puissants.
Lorsque nous sommes sous l’emprise de la tristesse, notre corps devient
mou, encombrant, lourd et lent à se mouvoir, notre respiration se fait
incomplète et saccadée, la digestion est perturbée, depuis la gorge serrée qui
nous empêche d’avaler quoi que ce soit jusqu’au transit qui se bloque, en
passant par l’estomac qui se noue. Le parallèle est d’ailleurs évident avec le
fait que nous n’ayons plus goût à rien : nous devenons irritables tant nous
nous sentons faibles, abattus et en manque de vitalité. En médecine
chinoise, la tristesse est reliée aux poumons et au gros intestin. La
sérotonine, l’hormone du bonheur, est en chute libre tandis que grimpe le
cortisol, l’une des cinq hormones qui interviennent dans la gestion du stress.
Sur le plan cognitif, on peut aussi remarquer que les personnes anxieuses
sont plus attentives aux stimuli menaçants alors que les personnes sous
l’emprise d’une haute vibration énergétique auront tendance à analyser les
signes de manière positive. C’est ce que le philosophe grec Épictète a
exprimé en disant « Nos émotions ne naissent pas de choses mais du
jugement que nous portons sur les choses » et que nous traduisons
trivialement par la formule « voir le verre à moitié vide ou à moitié plein ».
La peur
La colère
La joie
La tristesse
Le dégoût
La surprise
La peur
La tristesse
L’idée selon laquelle les personnes stressées ont plus de risques de développer un cancer n’a à
ce jour pas pu être prouvée scientifiquement. Pourtant, elle continue de circuler et donne
l’impression à des milliers de malades d’être dans une impasse… Mais qui peut se targuer
aujourd’hui de ne jamais être stressé ? Ce à quoi il faut être vigilant en revanche, ce sont les
comportements à risques que peut induire le stress, comme le tabagisme par exemple, facteur
avéré de cancer. Même chose pour la dépression, qui a par ailleurs tendance à affaiblir le
système immunitaire en raison du manque de vigueur de la rate. Il n’est donc pas inutile,
lorsque l’on se sent déprimé ou stressé, de se suppléer en vitamines, d’essayer de conserver une
bonne alimentation… et surtout, de ne pas se mettre de pression supplémentaire !
La joie
• migraines ;
• palpitations ;
• insomnie ;
• désordres psychologiques ;
• perte de mémoire ;
• crise cardiaque.
Évidemment, les bienfaits de la joie sont bien plus nombreux que les
risques que nous venons de citer, et dans la majorité des cas, le bonheur et
la joie offrent plutôt une bonne assurance de développer moins de maladies
cardiovasculaires. Selon une étude menée par les équipes de l’University
College London, les analyses sanguines montrent, chez les personnes les
moins heureuses, une présence douze fois plus élevée de fibrinogènes, des
protéines plasmatiques indispensables à la coagulation mais qui, à trop
haute dose, augmentent les risques de troubles cardiovasculaires. Même
chose pour le cortisol qui atteint des taux bien supérieurs (jusqu’à + 32 %)
chez les personnes les plus stressées et les moins heureuses, les exposant à
terme à un affaiblissement de leur système immunitaire, une accélération du
processus de vieillissement et une possible apparition d’ulcère6.
Le dégoût
• anorexie mentale ;
• troubles et phobies alimentaires ;
• troubles de l’hypophyse ;
• diabète ;
• maladies digestives : occlusion intestinale, appendicite, etc. ;
• maladies du goût et de l’odorat (lésions de la bouche, sinusite, anosmie, agueusie, etc.) ;
• alcoolisme et toxicomanie.
Les chakras,
de bons indicateurs de notre santé
émotionnelle
Le système des chakras est une sorte de carte énergétique nous montrant où
concentrer notre travail de guérison pour améliorer notre vie. En effet, à
l’instar de notre système circulatoire sanguin très perfectionné, nous
sommes dotés d’un réseau des plus élaborés qui nous permet de capter
l’énergie dans notre environnement et de la transporter là où nous en avons
besoin, afin que chacune de nos cellules puisse être alimentée par l’énergie
des forces cosmo-telluriques. C’est ce que l’on appelle le « champ aurique »
ou plus simplement l’« aura ». Celle-ci regroupe plusieurs corps
énergétiques qui s’emboîtent les uns dans les autres, un peu à la façon des
poupées russes, en fonction de leur densité : le plus familier pour nous est
indiscutablement notre corps physique, visible, palpable car très dense et
donc facilement perceptible. L’enveloppe qui l’entoure est nommée « corps
éthérique ». C’est une sorte de sas énergétique entre notre corps physique et
le corps astral, lequel constitue notre réserve d’énergie vitale. Viennent
ensuite les corps mental, causal et divin, sièges respectifs de la conscience,
de l’âme et de l’esprit.
L’aura agit comme une immense antenne radio. Elle capte les énergies qui
nous entourent, qu’elles soient d’origine naturelle (radiation terrestre ou
influence de la Lune par exemple) ou non (fours micro-ondes, WiFi,
réseaux téléphoniques 4G ou 5G, lignes très haute tension…), sans oublier
bien sûr l’énergie que dégagent les personnes que nous côtoyons. Ces
rayonnements conditionnent la circulation de nos énergies et peuvent
entraîner certaines perturbations en interne car ils ont la capacité de pénétrer
notre corps physique en s’introduisant par les portes d’entrée que sont nos
chakras.
La connaissance des chakras est très ancienne puisque ceux-ci apparaissent
déjà dans les Veda, les tout premiers textes sacrés hindous rédigés, selon les
estimations, 1 400 ans avant notre ère. À l’origine, le terme signifie en
sanskrit « disque, roue », référence à la fois au Soleil et à la roue des chars
des Aryas7. Il est devenu au fil du temps un symbole de puissance, de
pouvoir, d’ordre céleste et d’harmonie. D’où la présence d’une roue sur le
drapeau indien. Plus tard, ce sont les Yoga Upanishad et les Yoga Sutras de
Patanjali, écrits respectivement 1 300 et 200 ans avant Jésus-Christ, qui
précisent davantage le fonctionnement des chakras, leur localisation, et ce,
pour les besoins du yoga, dont le but est justement de nous mettre en pleine
possession de notre puissance.
Les chakras sont des points de rencontre entre les différents plans qui nous
constituent. Ils ont pour fonction de redistribuer à l’ensemble de
l’organisme l’énergie captée autour d’eux, du système nerveux au système
immunitaire, en passant par les organes de la respiration ou de la digestion.
En somme, le fonctionnement des chakras est comparable à celui des
éoliennes, avec un processus en trois étapes : d’abord la captation des
énergies qui nous entourent, puis leur conversion – pour en permettre la
consommation –, et enfin la distribution aux différents organes du corps.
Nos 88 000 chakras contribuent aussi à alimenter des champs plus subtils,
tels que nos pensées, nos émotions, notre créativité ou encore notre vitalité.
Ils ont donc un grand rôle dans notre vie, mais nous ne nous en rendons
généralement pas compte car leur action est quasi imperceptible.
Seuls les sept chakras dits « majeurs » jouent un rôle vraiment visible sur
notre niveau d’énergie. Ces derniers sont répartis le long d’un axe médian
qui va de la base de notre colonne vertébrale jusqu’au sommet de notre
crâne. Ils ont, chacun, un rôle bien défini, qu’ils assurent de manière à la
fois autonome et interdépendante, à l’image des aiguilles d’une montre. Il
suffit d’un choc, d’une poussière, d’un taux d’humidité trop élevé pour que
l’une des aiguilles tourne trop vite ou s’arrête et que l’ensemble de ce
système ultra-perfectionné soit détraqué. C’est le même processus pour nos
chakras qui s’ouvrent ou se ferment de manière combinée en fonction des
comportements que nous adoptons de manière plus ou moins consciente, de
ce que nous ressentons – chacune de nos émotions est en effet susceptible
d’impacter le degré d’ouverture d’un ou de plusieurs de nos chakras – mais
aussi des divers événements de notre vie et autres facteurs exogènes.
Parfois, ce ne sont pas les circonstances du moment qui conditionnent nos
comportements et font surgir des émotions inattendues mais de lointains
souvenirs, enfouis dans nos chakras. Le plus souvent toutefois, c’est une
savante combinaison de tous ces facteurs qui est en cause et qui occasionne
un verrouillage de plusieurs chakras. Il n’est pas rare, par exemple, de
détecter, chez les personnes qui ont des difficultés à prendre la parole, un
double blocage : l’un au niveau du chakra de la gorge, centre de supervision
de la communication, l’autre au niveau du chakra du plexus solaire, garant
de notre pouvoir personnel. Et ces difficultés, qui transparaissent à travers
notre attitude, notre posture, nos expressions ou encore notre regard, sont
captées de manière plus ou moins instinctive par les autres : ils se
comportent alors avec nous d’une certaine manière, susceptible d’entretenir
le problème, et c’est ainsi que nous nous retrouvons pris dans un engrenage
infernal avec la fâcheuse impression d’être le jouet de la fatalité. Les
thérapies énergétiques, en intervenant directement sur les chakras, peuvent
changer considérablement les choses et permettre un retour à une bonne
circulation des énergies.
Si l’aura demeure invisible à la plupart d’entre nous, il est tout à fait possible de la percevoir
avec un peu d’entraînement. Elle prend la forme d’un halo de couleur d’environ deux mètres
autour de notre corps physique et change de teinte selon notre humeur ou notre état de santé.
Jaune vif, dorée ou bleue, elle montre un état d’esprit positif et une certaine vigueur. Quant à
nos chakras, ils sont eux aussi associés à des couleurs, les mêmes que les sept couleurs de
l’arc-en-ciel.
En effet, la lumière se caractérise par sa longueur d’ondes, qui se mesure, tout comme les sons,
en fréquence. Ainsi, plus la fréquence est élevée et plus les sons et les lumières sont subtils
laissant décliner toute une gamme de couleurs et de notes. Inversement pour les fréquences
moins élevées qui correspondent à des fréquences plus denses. C’est la même chose pour les
chakras. Les chakras inférieurs sont ceux qui vibrent le moins rapidement, ce qui explique la
coloration des chakras en correspondance avec le spectre lumineux et la gamme des notes de
musique.
Nous pouvons dresser un premier bilan de l’état de santé global de nos chakras en répondant
simplement au questionnaire suivant. Pour chaque affirmation, il suffit de cocher la case
correspondant à la réponse qui nous convient le mieux. À la fin du questionnaire, la somme des
points ainsi obtenus permettra d’évaluer le degré de vigueur (faible, équilibré ou excessif) de
chacun de nos chakras.
1 = non 2 = plutôt non 3 = plutôt oui 4 = oui
Chakra racine 1 2 3 4
Vous vous sentez à votre place, tant sur le plan personnel que
professionnel.
Chakra sacré 1 2 3 4
Chakra du cœur 1 2 3 4
Chakra de la gorge 1 2 3 4
Chakra frontal 1 2 3 4
Vous avez des objectifs précis qui vous guident dans la vie.
Chakra couronne 1 2 3 4
Reste une dernière chose à développer avant de détailler les méthodes que
nous avons à notre disposition pour nous libérer de nos émotions toxiques :
il s’agit bien sûr de comprendre l’influence de chaque chakra. Nos
émotions, nos aptitudes et nos comportements dépendent toutes d’un
chakra, et parfois de la combinaison de plusieurs d’entre eux.
Le chakra racine
Le chakra racine est associé, comme son nom l’indique, à nos racines, nos
fondements, ce que nous sommes au plus profond de nous-mêmes. De la
même manière que les arbres s’ancrent à la Terre par les racines et y puisent
l’eau et les nutriments qui leur donneront force et vigueur, le chakra racine
constitue pour nous le point d’entrée des énergies de la Terre qui vont
alimenter l’ensemble de notre organisme. Notre vitalité, notre combativité,
notre capacité à agir, à satisfaire nos besoins primaires en dépendent. Son
bon fonctionnement réveille notre appétit pour la bonne chair mais aussi
pour les richesses. Il joue un rôle essentiel dans l’épanouissement de notre
sexualité puisqu’il fait monter l’énergie vitale de la Terre jusqu’au chakra
sacré où se fortifient le désir et la fertilité. C’est aussi le chakra racine qui
conditionne notre faculté de concentration, notre rapport à l’honneur, à la
loyauté ou aux spécificités culturelles.
Pour résumer, ce chakra, puissamment connecté aux énergies de la Terre,
assure notre ancrage, notre stabilité et notre capacité à résister aux aléas de
la vie. De ce fait, lorsque notre chakra racine est fermé, à l’image d’un arbre
qui se couche au moindre vent violent lorsqu’il est peu enraciné, nous nous
laissons dominer par nos peurs (la peur du danger, de manquer ou de
tomber malade), nous nous replions sur nous-mêmes, nous nous sentons
déracinés, fragiles, perdus, absents et nous avons des difficultés à passer à
l’action. A contrario, si ce chakra est en excès énergétique, nous nous
sentons lourds, apathiques et nous manquons de vitalité.
Le chakra sacré
Comme nous venons de l’évoquer ci-dessus, le chakra sacré est celui dont
dépendent nos désirs, notre sexualité, notre fertilité, notre sensibilité
émotionnelle ainsi que nos sensations. Il est aussi, de manière assez
logique, la source de notre créativité et de notre fibre artistique et le garant
de notre capacité à apprécier les plaisirs de la vie et à faire fructifier nos
actes et nos biens de manière générale. Nous y puisons notre confiance et
notre foi en la vie. C’est la raison pour laquelle, lorsque nous sommes en
présence d’une personne dont le chakra sacré est fort, nous nous sentons
instantanément à l’aise, en sécurité. Dans la culture japonaise, il est appelé
hara. Et c’est ce centre d’où s’écoule notre énergie vitale que les samouraïs
déshonorés se perforaient à l’aide de leur sabre pour se donner la mort,
pratiquant ainsi le fameux hara-kiri. Lorsque ce chakra montre des signes
de faiblesse, nous avons des difficultés à savoir ce que nous voulons
vraiment, à visualiser et à suivre notre chemin de vie. Du coup, nous
pouvons nous montrer incapables de rationaliser nos émotions, naïfs,
crédules ou encore incapables de profiter des plaisirs de la vie. Lorsqu’il est
en excès d’énergie, nous sommes trop émotifs et nous nous dispersons dans
toutes les directions, nous ne discernons pas bien les limites, nous sommes
beaucoup trop indulgents, et nous pouvons connaître des phénomènes
d’addiction (drogues, tabac, alcool, mais aussi sucre, sexe ou jeux) ou
d’intenses sentiments de culpabilité, voire les deux à la fois. C’est ce qui
arrive par exemple, lorsque nous craquons et reprenons deux fois d’un
délicieux gâteau au chocolat après des semaines de restriction alimentaire et
que, passée l’euphorie de l’instant, les remords et la culpabilité s’invitent à
notre table.
Le chakra du cœur
Le chakra du cœur se situe au centre de notre structure énergétique, au
carrefour entre les chakras « inférieurs », qui sont alimentés par l’énergie
tellurique et les chakras « supérieurs », activés par l’énergie cosmique. Il
nous invite à nous mettre en relation avec les autres, à nous laisser guider
par nos sentiments et à « suivre notre cœur » plutôt que notre raison.
L’amour, l’empathie et l’acceptation de soi et des autres sont donc les
principales valeurs associées au chakra du cœur. C’est ce qu’illustre
parfaitement l’adage « dans le cœur, tout est juste », mais aussi le parcours
inspirant de personnalités comme l’Abbé Pierre ou Gandhi. Ils incarnent en
effet ce que permettent l’ouverture de ce chakra portée à son maximum et
cette capacité profonde à aimer le monde et les autres.
Mais attention, un trop-plein d’énergie dans le chakra du cœur génère une
soif excessive d’amour et peut nous conduire à une peur déraisonnée du
rejet, à la recherche permanente de l’approbation des autres, et donc au
final, à une forme de reniement de ce que nous sommes. Dans ce cas, il
n’est évidemment pas question de faire taire le chakra du cœur mais bien de
cultiver un juste équilibre entre tous les chakras. C’est ce qui nous mènera
sur le chemin de la paix intérieure. À noter aussi que de trop fréquentes
rencontres avec l’égoïsme, la possessivité, la tromperie et le mensonge
peuvent engendrer une fermeture du chakra du cœur, ce qui peut nous
amener à nous dévaloriser, à nous sentir à l’écart, seuls et isolés, sans savoir
comment nous connecter aux autres.
Le chakra de la gorge
Le chakra de la gorge est le garant de l’expression de soi. Il est un point de
convergence de toutes les énergies et informations en provenance des autres
chakras : c’est là, dans le vase sacré de la gorge, que celles-ci sont
métabolisées, décomposées puis reconstituées, jusqu’à nous devenir
parfaitement personnelles et exprimer de manière juste ce que nous
sommes. À ce titre, il est donc primordial et peut être envisagé comme le
socle de notre créativité et de notre capacité à communiquer, c’est-à-dire de
notre faculté à exprimer nos émotions, nos idées. Les non-dits et les
mensonges, même lorsque l’intention est bonne (par peur de blesser),
peuvent altérer le bon fonctionnement de ce chakra. Il en va de même
lorsque nous avons tendance à refouler nos émotions. Un chakra de la gorge
fermé nous rend timides et réservés, nous craignons de nous exprimer,
persuadés que ce que nous avons à dire n’intéresse personne. De fait, les
autres nous voient comme des personnes secrètes et mystérieuses. Le risque
de ne pas être compris augmente considérablement car nos propos et tout ce
qui relève de la communication paraverbale semblent froids. À l’inverse, le
fait de parler trop, trop fort ou à un débit trop rapide est également la preuve
de certains déséquilibres : un besoin excessif d’attirer l’attention pour
cacher un manque de confiance et/ou une peur de l’abandon, ou encore un
stress sous-jacent. Dans ces cas-là, la bienveillance et l’énergie d’amour qui
émanent du chakra du cœur seront d’un grand secours pour soutenir le
chakra de la gorge.
« Il n’est rien qui ne puisse se dire et l’on peut dire le rien8. » La parole est puissante. Tellement
puissante qu’un seul mot peut changer une vie tout entière, voire plusieurs. Et c’est bien ce que
nous essayons de mettre à profit lorsque nous scandons des prières, des invocations ou des
mantras.
Selon la physique quantique, le fait de formuler une pensée et de la verbaliser produit des
ondes, qui, de la sorte, génèrent un champ vibratoire. Les reproches, les critiques et autres
sentences sont donc bien plus que des mots, ils créent un climat énergétique négatif autour de
celui qui les reçoit mais aussi autour de celui qui les a émis. À l’inverse, les pensées d’amour,
les encouragements ou les compliments génèrent, eux, une énergie positive et dynamisante.
Quand on connaît ce pouvoir, on comprend mieux la nécessité d’être attentifs à l’orientation
que prennent nos pensées, au choix de nos mots : ce n’est pas un hasard si le tout premier
commandement des Quatre Accords toltèques9 – best-seller international traduit dans
46 langues – est « Que ta parole soit impeccable ». Évidemment, il en va de même lorsque nos
remontrances et nos jugements s’adressent… à nous-mêmes, comme nous y habitue si souvent
notre petite voix intérieure !
Le chakra frontal
Le chakra frontal est celui qui gouverne nos cinq sens. De ce fait, il
influence directement la façon dont nous allons entendre, voir, goûter, sentir
ou encore toucher l’autre. Il est donc responsable de la perception que nous
avons de l’environnement dans lequel nous évoluons. Également appelé
« troisième œil », il est par ailleurs aux commandes de notre imagination et
de notre intuition. Lorsqu’il est ouvert de manière juste, il permet donc
l’expression de capacités extrasensorielles exceptionnelles comme la
clairvoyance ou encore les dons de médiumnité. Mais s’il est fermé, il peut
être à l’origine de notre manque d’imagination, de nos difficultés de
concentration. En revanche, son ouverture excessive, qui se fait au
détriment des autres chakras, peut nous conduire sur le chemin de
l’aveuglement : nous avons alors l’impression d’être en permanence
submergés par un trop-plein d’informations. Pour avancer sur la voie de
l’harmonie intérieure et pour que notre intuition devienne un véritable
sixième sens, fort et puissant, nous devons apprendre à maîtriser les deux
grands pôles qui sont sous le commandement du chakra frontal : le mental
et l’ego. Apprendre à les maîtriser permet d’ouvrir le chakra frontal et de
libérer son énergie, ce qui a pour effet immédiat de décongestionner aussi le
chakra couronne.
Le chakra couronne
Le chakra couronne est celui à qui nous devons notre conscience de nous-
mêmes et notre manière de comprendre le monde en général. C’est lui qui
nous donne l’accès à une vie plus consciente où nous profitons pleinement
de l’instant présent. Ce centre énergétique est le berceau de nos pensées.
Elles y prennent vie avant de se transformer en visions, en paroles ou en
actions selon qu’elles sont traitées par le chakra frontal, le chakra de la
gorge ou les chakras inférieurs. Il a donc une grande interdépendance avec
les autres chakras, et c’est de son équilibre dans un ensemble énergétique
harmonieux que découle l’éveil ultime de notre conscience. C’est le Graal
que recherchent tous les moines bouddhistes et autres explorateurs en
spiritualité. La pratique de la méditation est évidemment excellente pour
cela. Mais notre chakra couronne est rarement équilibré dans une société où
tout repose sur le matérialisme. Lorsqu’il est encombré, notre pensée est
confuse et nous avons tendance à trop cogiter et à ruminer. Nous pouvons
aussi nous montrer obtus, fermés d’esprit, n’acceptant qu’une seule manière
de voir les choses. Nous passons beaucoup de temps à nous projeter dans un
futur hypothétique ou dans un passé nostalgique, sans jamais parvenir à
vivre pleinement l’instant présent. Notre ego et notre attachement aux
possessions matérielles, s’ils sont excessifs, peuvent bloquer ce chakra, tout
comme notre peur – légitime – de perdre les gens que nous aimons. Lorsque
le chakra couronne est saturé en énergie, nous intellectualisons tout et
perdons de vue notre corps et les contingences terrestres que nous jugeons
bassement matérielles. Du coup, bien souvent, le chaos règne sur notre vie.
Nous pouvons aussi prétendre tout savoir et avoir quelques difficultés à
nous connecter à notre cœur.
Pour résumer, on pourrait comparer le système de progression des chakras à
l’échelle de Jacob dont nous parle la Bible : celle-ci est censée relier le Ciel
et la Terre, le spirituel et le matériel, jusqu’à ce que tout s’unisse. Chaque
chakra correspond à l’un des barreaux de cette échelle et donc à l’un de nos
besoins, depuis les plus primaires et naturels jusqu’à ceux qui sont pour
nous les plus grandes sources d’épanouissement. Nous ne pouvons nous
passer d’aucun d’entre eux et c’est de leur harmonie générale que découlent
notre équilibre global et notre bien-être.
Voici un tableau récapitulatif qui permet de regrouper les informations
développées dans ces deux derniers chapitres et qui montre comment nos
émotions interagissent non seulement avec le système des chakras, mais
également au niveau de notre corps physique, en gouvernant directement
certains organes.
L’addiction au sucre
Le tabagisme
Ne condamnons toutefois pas trop vite nos émotions, lorsque nous parlons de nos addictions.
Car, si ce sont généralement elles qui peuvent déclencher nos addictions, elles ont aussi le
pouvoir de les détricoter. À condition de transformer le mécanisme que nous venons de décrire,
aussi appelé « circuit de la récompense » pour en faire un usage positif. C’est pourquoi il est
capital, lorsqu’on veut mettre un terme à une addiction, quelle qu’elle soit, d’être parfaitement
au clair avec la ou les raisons principales qui nous font nous arrêter. Est-ce pour faire des
économies ? Pour ne plus avoir cette odeur désagréable imprégnée partout ? Pour pouvoir
reprendre la course à pied ? Il est essentiel de revenir à ces fondamentaux régulièrement pour
stimuler sa motivation dans les moments les plus difficiles du sevrage et pourquoi pas, les
accompagner d’objectifs concrets. Par exemple, s’offrir tel ou tel cadeau avec la cagnotte
engrangée en un mois. Pourquoi pas un parfum qui ancrera une nouvelle signature olfactive ?
On peut aussi, si le sport est notre booster, s’inscrire à un semi-marathon à une échéance
raisonnable.
La posture du héros
La technique
Les yeux fermés, commencez par déterminer l’objectif qui pourrait vous
être bénéfique en fonction des circonstances que vous vivez : cela peut être
ressentir davantage de gratitude lorsque vous vous sentez triste ou en
colère, ou plus de joie, mais vous pouvez aussi vouloir augmenter votre
degré de confiance en vous face à un défi qui s’annonce.
Pour vous aider à activer cet état émotionnel, laissez remonter à votre esprit
le souvenir d’expériences où vous avez déjà ressenti cette émotion. Il se
peut que l’exercice vous semble difficile dans un premier temps. Il demande
en effet un peu de patience et de persévérance. Voici donc quelques pistes
qui peuvent être utiles pour vous orienter lors de vos premières tentatives.
Rappelez-vous :
– votre dernier fou rire ou l’expérience la plus drôle que vous ayez vécue ;
– la plus belle preuve d’amour que vous ayez reçue ou la dernière ;
– votre plus grande fierté ou la plus récente ;
– les trois événements de votre journée ou de votre semaine qui vous
donnent envie d’exprimer votre gratitude.
Pour revivre ces moments le plus intensément possible et vous mettre dans
un état d’esprit similaire, n’hésitez pas à vous remémorer un maximum de
détails. Cela vous permettra de vous concentrer davantage sur les sensations
physiques qui l’accompagnaient. Là encore, si l’exercice ne vous semble
pas naturel, n’hésitez pas à vous faire une sorte de check-list mentale.
Remémorez-vous d’abord le paysage, le lieu ou le cadre dans lequel votre
souvenir s’est déroulé puis précisez le moment, la saison, l’heure, etc.
Visualisez ensuite les visages, les attitudes des personnes qui vous
entouraient. Puis passez en revue chacun des cinq sens, en commençant par
l’ouïe, et laissez revenir à vous tous vos ressentis : quel était
l’environnement sonore, qu’est-ce qui s’est dit et de quelle manière ? Y
avait-il un parfum particulier dans l’air ? Passez ensuite aux sensations
corporelles, comme le contact du soleil, du vent ou de vos vêtements sur
votre peau. Au fur et à mesure que vous prenez davantage conscience de
votre corps, votre posture va se modifier tout naturellement pour se caler
sur celle qui était la vôtre à ce moment-là. Tout comme votre respiration et
votre niveau d’énergie. Dans le même temps, très logiquement, les ressentis
négatifs vont s’amenuiser petit à petit jusqu’à disparaître.
Le but est ensuite de pouvoir convoquer ces images et ces sensations
facilement, dès que le besoin s’en fait sentir et pour cela on peut utiliser la
méthode dite de « l’ancrage », qui est l’un des outils principaux de la
programmation neuro-linguistique, plus communément appelée « PNL ».
Cette thérapie, développée dans les années 1970 par deux Américains, un
professeur de linguistique et un psychothérapeute et mathématicien, repose
sur nos représentations mentales et nos automatismes. Son postulat de base
est simple : toutes les personnes qui réussissent ont des schémas
comportementaux communs. Dès lors, il n’est pas absurde de penser qu’en
adoptant une conduite similaire, nous pouvons nous aussi nous ouvrir les
portes du succès. Pour cela, nous sommes invités à « ancrer » en nous ces
comportements, c’est-à-dire à les rendre instinctifs et mécaniques.
Comment ? En dotant notre mental d’une sorte de « bouton magique » sur
lequel nous pouvons appuyer lorsque nous voulons susciter une certaine
réaction émotionnelle.
C’est une technique très utilisée notamment chez les sportifs de haut niveau
qui la pratiquent avant leurs compétitions afin de conserver une bonne
confiance en eux et ne pas perdre de vue leur objectif à cause de doutes et
de peurs intempestives. À chacun de trouver le bouton qui lui convient,
c’est-à-dire le petit rituel que l’inconscient associera d’emblée à cette
posture positive. Il s’agit généralement de la combinaison d’un geste et
d’une parole à répéter trois à cinq fois. Par exemple, un grand « Yes ! »
associé à ce geste que l’on fait lorsqu’on marque un point dans un match.
Mais n’hésitez pas à faire preuve d’imagination et à trouver l’ancrage qui
vous ressemble. Petit conseil : il est préférable de choisir un ancrage
différent pour chaque émotion que vous recherchez.
Lorsque l’on a trouvé son ancrage, il est important de le stimuler régulièrement afin d’accéder
plus vite, et de manière quasi automatique, à l’émotion à laquelle nous l’avons associé. L’idée,
c’est de choisir un son et un geste qui nous plaisent, qui ont du sens pour nous. Mais pour que
cet ancrage prenne tout son sens, il convient toutefois de choisir un rituel que nous n’effectuons
pas déjà à longueur de temps : si vous avez l’habitude de jouer avec votre alliance en cas de
stress ou d’entortiller une mèche de cheveux autour de vos doigts lorsque vous êtes en pleine
réflexion, cherchez autre chose qui soit vraiment différent. Veillez aussi évidemment à ne pas
adopter un geste qui risquerait de renforcer l’émotion que vous voulez balayer : pas de
mouvement qui vous pousserait à serrer la mâchoire ou à agiter votre jambe de manière
compulsive si vous êtes déjà un grand nerveux. Pour le son, vous pouvez prononcer un mot
court capable de déclencher une énergie positive : OK, fait, yes, done ou switch, twist…
Associez-le à un geste aux propriétés toniques ou calmantes, selon l’effet recherché : claquer
des doigts, exercer un contact entre le pouce et l’index d’une même main (soit une ou deux fois
avec une certaine pression, soit sur le mode de la caresse pour une action plus relaxante que
stimulante), taper du talon, sautiller sur place, caresser le lobe de son oreille, se masser les
tempes…
Le switch
L’exercice qui suit est tout aussi rapide que le précédent – moins de
5 minutes – et repose globalement sur les mêmes modèles. Il est à mettre en
pratique dès que vous prenez conscience que votre esprit s’enfonce dans des
pensées toxiques persistantes.
La technique
Debout, dans une position confortable, les bras le long du corps, les jambes
légèrement écartées et les yeux fermés, imaginez un écran géant face à
vous : à gauche, visualisez votre pensée toxique telle que vous vous la
représentez. Donnez-lui une forme, une couleur, une texture. Il est probable
que l’image soit terne, sombre.
Puis, faites la même chose avec la pensée à laquelle vous aspirez, que vous
projetterez en bas, à droite de l’écran. Là encore, prenez le temps de
construire les détails qui constituent cette image. Quelle est sa forme ? Sa
couleur ? Ressentez l’énergie affluer et irradier dans votre main droite. Pour
vous y aider, vous pouvez imaginer qu’il s’agit d’un projecteur de cinéma
qui diffuse, dans son faisceau de lumière, les images d’un film. Votre main
est lumineuse et gaie et elle est posée sur votre hanche. Quant à votre main
gauche, plus sombre et plus triste, elle renferme solidement toutes les
pensées toxiques qui vous encombrent. Portez-la à hauteur de votre
poitrine.
Frappez alors dans vos mains, tout en ouvrant les yeux et en disant à voix
haute le mot « Switch1 ! » puis refermez aussitôt les yeux pour bien sentir
l’énergie de votre main droite venir pulvériser l’énergie toxique de votre
main gauche et envahir progressivement l’ensemble de votre corps.
Recommencez l’exercice 7 fois de suite en allant de plus en plus vite et
terminez le processus en ouvrant les yeux brièvement puis en les refermant,
pour vous assurer que vous avez bien atteint l’état émotionnel que vous
souhaitiez. À la fin, posez votre main droite sur votre cœur et la paume de
votre main gauche à hauteur de votre chakra racine, les doigts pointés vers
la terre. Gardez la posture entre 20 et 30 secondes en essayant de vous
connecter à un sentiment de gratitude.
Voyons à présent deux pratiques plus actives, qui ne reposent pas
uniquement sur des techniques de visualisation et qui, de ce fait,
correspondront davantage à certains tempéraments et à des situations de
stress et de colère, où l’on ressent physiquement le besoin de mouvement.
Dans ce cadre, il est évidemment impensable de ne pas évoquer le yoga,
une discipline justement conçue pour travailler sur les trois branches du
triangle des émotions (état énergétique, chimie du corps et posture) que
nous avons présenté en début de partie. Les deux postures ci-dessous sont
idéales pour réharmoniser la circulation énergétique des chakras, relancer
nos fonctions vitales et retrouver un bon équilibre entre notre corps et notre
esprit. Il est à noter qu’elles ne nécessitent pas, par ailleurs, une souplesse
ou une condition physique particulières. Elles sont toutefois contre-
indiquées en cas de grossesse, d’hypertension, de maux de dos, de maladies
inflammatoires et en période de convalescence post-opératoire. La posture
de la chandelle est également déconseillée lors des périodes de digestion ou
de règles et il conviendra de l’adapter chez l’enfant, en fonction de son âge.
La posture de la chandelle
La technique
Allongez-vous sur le dos, idéalement sur un tapis de yoga afin de vous
assurer davantage de confort. Vos bras sont tendus le long du corps et les
paumes des mains, à plat tournées vers le sol. Assurez-vous du bon
alignement de votre colonne vertébrale.
Sur une inspiration lente et profonde, soulevez les jambes à la verticale, en
prenant appui sur le sol avec vos mains. Vos jambes doivent être tendues,
orteils en extension, mais pas contractées. Continuez l’élévation jusqu’à ce
que le bas de votre dos ne soit plus en contact avec le sol et prenez appui
sur vos coudes, les mains positionnées sous les lombaires, au niveau des
reins. À présent, tout votre corps repose en équilibre sur les bras, les
épaules et la nuque. Le menton est rentré mais la respiration doit être aisée,
lente et abdominale.
Maintenez la position de 3 à 5 minutes.
Pour quitter la posture, fléchissez les genoux sur une expiration. Reposez
lentement les avant-bras et les paumes de mains tout en contractant les
abdominaux. Lorsque vos genoux touchent votre front, reposez le bassin au
sol avant d’étendre les jambes. Prenez quelques instants de récupération
avant de vous relever.
La posture du cobra
La technique
Asseyez-vous sur une chaise, un fauteuil, un lit ou à même le sol, le dos
bien droit. L’important est que vous soyez confortablement installé et que
vous puissiez tenir la position tout le temps du processus. Inspirez
lentement en comptant jusqu’à 5 puis expirez, là encore jusqu’à 5, et ainsi
de suite. Mathématiquement, vous devriez ainsi atteindre les 6 respirations
par minute ! C’est évidemment à la portée de tout le monde, mais pour les
plus flemmards ou les férus de technologies, il existe même des vidéos sur
Internet ou des applications à télécharger sur smartphone pour vous guider
et faire le décompte à votre place.
Si, quelle qu’en soit la raison, vous vient l’envie de remplacer cet exercice de cohérence
cardiaque par un temps de méditation, libre à vous. Dans ce cas, choisissez le style qui vous
correspond le mieux. Mais ce n’est pas forcément facile de s’y retrouver tant les appellations
sont nombreuses. Voici quelques explications qui vous permettront de savoir si vous êtes plutôt
méditation indienne, tibétaine ou japonaise.
Méditation Vipassana : en version originale, « voir les choses telles qu’elles sont réellement ».
Cette pratique, enseignée en Inde depuis plus de 2 500 ans, est l’une des plus répandues
aujourd’hui. Elle consiste à se concentrer sur sa respiration nasale et à observer les pensées et
les émotions qui vont et viennent sans les empêcher ni les juger. Cela nous permet de voir la
réalité telle qu’elle est et non le fantasme que nous nous en faisons.
Méditation Zazen : venue du Japon, cette méthode se pratique par sessions plus courtes, d’une
vingtaine de minutes, et se concentre davantage sur notre posture (dont découle une respiration
satisfaisante). Elle se pratique en effet assis, dans la position du lotus ou du semi-lotus, et peut
se poursuivre en marchant. À la différence de Vipassana, elle invite à faire le vide dans notre
esprit plus qu’à un réel travail d’introspection.
Méditation Metta : c’est Matthieu Ricard, moine bouddhiste proche du Dalaï-Lama, qui a
démocratisé cette pratique tibétaine dans les pays francophones. Grâce à cette méditation basée
sur la notion d’amour universel, qui nous demande de nous observer dans nos relations, nous
apprenons à développer notre empathie et à accepter davantage les autres, mais aussi à nous
montrer plus indulgents envers nous-mêmes. Très bénéfique pour les perfectionnistes ou ceux
qui ont une faible estime d’eux.
Méditation Kundalini : cette pratique se concentre sur le ressenti de notre énergie vitale, dont
elle tire d’ailleurs son nom. Elle permet un travail très intéressant au niveau de tous les chakras
et de la colonne vertébrale. Parfaite pour se débarrasser de la fatigue après une grosse journée
de travail.
Méditation sonore et méditation guidée : que l’on se laisse porter par une voix ou que l’on se
répète un mantra qui prendra la forme d’un mot, d’une phrase ou même d’un simple son (tel le
classique « Ommm »), ce genre de pratique nous permet de reprendre le dessus sur nos pensées
et d’éloigner les bavardages de notre esprit pour nous concentrer sur l’instant présent, et ainsi
retrouver la paix intérieure. Idéale pour débuter.
❊ Le pouvoir de l’intention
Connaissez-vous le Système d’Activation Réticulaire (SAR) ? C’est le nom qu’ont donné les
scientifiques en 1949 à cette structure nerveuse du cerveau dont le rôle est de nous pousser vers
nos objectifs et de valider nos croyances… Lorsque nous formulons une intention ou une
certitude, le SAR va en effet filtrer toutes les informations susceptibles de les favoriser ou de
les valider, et va les envoyer à notre inconscient. C’est la raison pour laquelle, pendant leur
grossesse, les futures mamans voient des femmes enceintes partout. C’est aussi
malheureusement pour cela que les personnes qui ont une mauvaise estime d’eux-mêmes ont
l’impression que leur vie n’est qu’une succession d’échecs, et qu’à l’inverse, les optimistes et
les téméraires créent de l’abondance dans leur vie… Nous utilisons ce phénomène dans le
cadre d’un travail énergétique, lorsque nous énonçons un « souhait de guérison ».
La technique
Commencez par appliquer la méthode que nous avons présentée dans les
pages consacrées à la posture du héros, pour faire éclore des graines de
pensées positives et dynamisantes. Pour cela, répétez-vous plusieurs fois
dans la journée des mantras comme « J’attire à moi le meilleur », « J’ai
confiance en moi », « Je mérite le meilleur », « Ce que je suis suffit » ou
encore « Je suis énergie » qui vous permettront de repousser vos limites.
Mais soyez conscient, cependant, que ces phrases resteront une simple
succession de mots si elles ne sont pas associées à l’énergie positive censée
les accompagner. Il est donc important de les vivre et de les répéter
régulièrement. Et pour ancrer cette habitude dans notre quotidien, l’astuce
consiste à afficher la phrase qu’on a choisie dans un endroit bien en vue, sur
le réfrigérateur, le miroir de l’entrée, notre bureau ou le tableau de bord de
la voiture et de la lire au minimum trois fois à voix haute chaque fois qu’on
passe devant.
Lorsque vous vous êtes appliqué à ressentir intrinsèquement les vibrations
de votre mantra, concentrez-vous sur le moment présent et sur vos
sensations corporelles. Sentez l’air, plus ou moins chaud, plus ou moins
humide, entrer par vos narines ou par votre bouche lorsque vous inspirez.
Sentez ensuite votre diaphragme se contracter, déclenchant une dépression
dans les poumons, votre ventre ou votre poitrine se soulever et se gonfler.
Laissez-vous éprouver cet infime temps d’arrêt, avant que ne débute le
mouvement d’expiration. L’air expulsé, cette fois plus chaud, s’échappe
délicatement par votre nez ou par votre bouche. Le diaphragme, le ventre et
la poitrine s’abaissent et se détendent. Votre corps tout entier est relâché,
avant une seconde micro-pause qui lancera un nouveau cycle respiratoire.
Cherchez aussi le contact du soleil, du vent ou tout simplement de vos
vêtements sur votre peau. Examinez ensuite les bruits et les sons qui
émanent de votre environnement. Sont-ils proches ou lointains ? Quelle est
leur nature ? Leur intensité ? Puis, observez ce qui se trouve dans votre
champ de vision, les formes, les couleurs, les luminosités… et amusez-
vous, si vous le souhaitez, à déterminer les odeurs, peut-être très subtiles,
qui se dégagent du lieu où vous vous trouvez. Terminez en dirigeant votre
attention sur les différentes parties de votre corps, en scannant vos
sensations depuis la pointe de vos orteils jusqu’au sommet de votre crâne.
Profitez de cet état des lieux pour tenter de dénouer les tensions et détendre
vos muscles au maximum, et ce, afin de permettre une meilleure circulation
des énergies.
La technique
La technique
1. Massez délicatement, du bout des doigts, le sommet de votre crâne,
votre visage, votre nuque puis votre cou. Descendez ensuite vers les
trapèzes, les épaules, les bras, les avant-bras, les mains, avant de
passer aux lombaires, au bas du dos et aux muscles fessiers. Revenez
côté face, et effleurez votre thorax avec des mouvements transversaux
du cœur vers l’extérieur. Exercez quelques mouvements circulaires
dans le sens horaire depuis le haut des côtes jusqu’aux hanches, puis
sur le ventre, les cuisses, les mollets et les pieds.
2. Concentrez-vous à présent sur votre respiration : à l’inspiration,
gonflez d’abord le ventre puis la poitrine, et à l’expiration, relâchez,
lentement et calmement, comme si vous étiez un ballon qui se
dégonfle.
3. Une fois que cette respiration profonde est bien installée, imaginez
qu’un halo de lumière blanche enveloppe votre corps physique. C’est
votre corps énergétique. Puis visualisez au-dessus de vous un soleil qui
vous illumine et vous réchauffe de ses rayons. À chaque inspiration,
absorbez cette chaleur et à chaque expiration, laissez-la irradier dans
tout votre corps. Faites ceci pendant 5 minutes minimum.
4. Placez ensuite vos deux mains sur votre chakra cardiaque jusqu’à ce
que vous ressentiez une forte chaleur s’en dégager. Lorsque c’est bien
le cas, assurez-vous que la guérison, la bienveillance et la joie sont
bien au centre de vos pensées. N’hésitez pas, pour cela, à prononcer
mentalement ou même à voix haute une prière ou un souhait de
guérison (voir ici).
5. Apposez alors vos mains au sommet de votre crâne, sur votre chakra
couronne et pensez au mot « unité », tout en restant dans cette position
pendant 1 à 3 minutes.
6. Positionnez ensuite la paume de votre main droite sur votre chakra
frontal, soit au niveau du front, deux doigts au-dessus de la racine du
nez. Votre main gauche est à la même hauteur, mais à l’arrière du
crâne. Gardez cette position et pensez au mot « intuition » pendant 1 à
3 minutes.
7. Descendez vos mains au niveau du chakra de la gorge, main droite au
niveau de la gorge, main gauche sur la nuque et focalisez-vous sur le
mot « réalisation ».
8. Idem pour le chakra du cœur : mains superposées au milieu de la
poitrine, en vous concentrant sur la notion d’« amour inconditionnel ».
9. Idem pour le plexus solaire : mains superposées, au niveau de
l’estomac, en vous concentrant sur votre « pouvoir personnel ».
10. Idem pour le chakra sacré : mains superposées, trois doigts sous le
nombril, en pensant au mot « créativité ».
11. Idem pour le chakra racine : mains superposées, au-dessus des parties
intimes, et le terme « sécurité » en ligne de mire.
12. Les mains jointes au niveau de votre poitrine, doigts orientés vers le
ciel, imaginez l’énergie terrestre monter le long de votre corps depuis
votre chakra racine jusqu’au chakra couronne. Si l’image ne vient pas,
visualisez un récipient transparent qui se remplit d’eau pure petit à
petit, ou encore l’icône qui s’affiche sur votre téléphone lorsque vous
le chargez : le niveau d’énergie qui monte progressivement puis le
symbole rouge qui devient vert jusqu’à afficher une charge à 100 %.
13. Pour terminer, formulez une prière ou un souhait de guérison, les
mains superposées sur votre chakra cardiaque. Ce peut être la même
qu’à l’étape 4 ou une autre. Prenez aussi quelques instants pour
remercier l’univers, la vie ou Dieu, et vous-même qui vous êtes
accordé ce moment de bienveillance envers vous-même.
Si nous présentons ici une méthode globale très efficace en cas de
débordement émotionnel, sachez que vous pouvez aussi pratiquer certains
de ces exercices de manière totalement indépendante, hors crise, notamment
pour ce qui est des deux premières étapes (respiration apaisée et
concentration sur le moment présent). Celles-ci peuvent s’avérer très
efficaces dans une démarche de prévention de troubles de l’humeur et
trouveront parfaitement leur place dans une routine régulière de bien-être,
pour nous permettre d’être plus à l’aise au quotidien avec nos émotions.
Pourquoi attendre d’être stressé pour pratiquer ces exercices si vous sentez
qu’ils vous procurent du bien-être ? Effectués de manière quotidienne, ils
peuvent améliorer durablement votre humeur ! Cela vous permettra aussi
d’expérimenter la chose à tête reposée et de vous entraîner un peu comme
un musicien qui répète ses gammes. En revanche, il est important de passer
par chacune des phases avant d’accéder à l’étape 4, sans quoi nous risquons
d’y perdre notre énergie et de nous fatiguer davantage, ou de prodiguer un
soin qui s’avérera au final inutile (il ne présente toutefois aucun danger).
La technique
14. Positionnez votre main droite sur le côté gauche du crâne de votre
patient et votre main gauche sur le côté droit. Glissez alors vers les
tempes, la nuque, les épaules, les bras, les avant-bras, les mains. Puis
remontez au-dessus de la poitrine avant de redescendre vers les basses
côtes, le ventre, le bassin, les cuisses, les chevilles et les pieds.
15. Pour terminer, placez votre main droite au-dessus du chakra cardiaque
de votre patient et la main gauche sur le vôtre et projetez dans votre
esprit son image en pleine santé, dans des émotions dynamisantes et
heureuses, puis dites-vous mentalement : « Je demande l’intégration
parfaite du soin et des énergies. »
Vous pouvez aussi vous aider d’un pendule lors de ce soin. Le pendule est
un excellent outil pour traiter les émotions d’un point de vue énergétique.
Vous pouvez l’utiliser sur un tiers, sur vous-même, lorsque vous vous
sentez trop fatigué ou que vos émotions sont vraiment trop fortes, que ce
soit à titre personnel (si votre condition physique ne vous permet pas de
procéder à l’auto-soin), mais aussi pour un travail à distance. Bien utile par
exemple pour soulager discrètement le petit dernier qui vient de vivre son
premier chagrin d’amour ou juste avant un examen !
Vous aurez besoin d’un pendule dit « égyptien » dont la forme allongée est
particulièrement recommandée pour des soins. De plus, il a la propriété très
intéressante de ne pas se charger en énergie négative. Il vous faudra
également un objet témoin (mèche de cheveux, vêtement, carte
d’identité…) et une photo au dos de laquelle vous inscrirez les nom,
prénom et date de naissance de la personne sur laquelle vous souhaitez agir.
La technique
Pour bon nombre d’entre nous, c’est une véritable course contre la montre
qui s’engage dès l’instant où nous mettons le pied hors du lit : nous
planifions tout ce que nous avons à faire durant la journée sous la douche,
puis nous avalons notre petit déjeuner à toute vitesse, une oreille à l’écoute
des dernières nouvelles à la radio et l’œil tout à la fois sur l’horloge, l’état
du trafic, nos mails et le cartable des enfants. Or, comment peut-on, dès lors
que la journée commence ainsi, ne pas se laisser avaler par le temps et voir
notre taux de stress grimper en flèche ? D’autant que notre taux de cortisol,
l’hormone du stress, est à son paroxysme entre 7 et 9 heures du matin.
Alors quelles solutions ? Beaucoup de personnes ont été convaincues par la
méthode du Miracle Morning que prône l’Américain Hal Elrod, dans un
best-seller vendu depuis 2012 à des millions d’exemplaires à travers le
monde. Le message ? En vous levant une à deux heures plus tôt et en
instaurant une routine qui vous permettra de vous sentir mieux à base
d’exercices physiques, de méditation et d’écriture, vous accomplirez tous
vos rêves. L’intérêt de cette organisation est de se recentrer sur soi et sur
l’instant présent, sans que rien ni personne vienne y faire obstacle.
C’est effectivement un raisonnement intéressant et une méthode que nous
pouvons tous essayer de suivre pendant quelque temps pour savoir si elle
nous convient. Dans le cas contraire, il est toujours possible de s’astreindre
à quelques actions, plus simples mais néanmoins très efficaces, à condition
de s’y tenir ! Forcez-vous, pour commencer, à accomplir chaque tâche plus
lentement que d’ordinaire. Cela ne vous prendra pas beaucoup plus de
temps mais vous permettra d’être pleinement à ce que vous faites. Dans le
même ordre d’idée, concentrez-vous sur une tâche et une seule. Si vous êtes
une personne hyperactive ou qui a tendance à se disperser, n’hésitez pas à
dresser des to-do lists et imposez-vous de ne passer à la mission suivante
que lorsque la précédente est terminée. Et pour éviter de vous laisser polluer
par d’autres impératifs, ne consultez vos mails qu’en milieu de journée et
filtrez vos appels.
Ça peut paraître une évidence que de rappeler que l’alimentation est la base
de notre santé, et Hippocrate, le père de la médecine occidentale, le clamait
déjà au ve siècle avant Jésus-Christ, bien avant les chantres de la healthy
food et l’apparition des applications consacrées à scanner la composition
des produits que nous trouvons dans nos supermarchés. Mais ce dont nous
avons sans doute moins conscience, c’est que ce que nous mettons dans
notre assiette a aussi un impact sur notre humeur. D’ailleurs, quel enfant n’a
pas entendu « Mange tes carottes, ça va te rendre aimable ! », un jour où il
faisait la moue devant son assiette de crudités ? D’aucuns expliquent
l’origine de ce subterfuge parental par le fait que, jadis, la carotte était
utilisée pour faire avancer les ânes, animaux réputés têtus qui, soudain,
devenaient plus accommodants face à cette orange promesse. Mais c’est
oublier que la carotte, en raison de sa teneur importante en vitamine C et
surtout en caroténoïdes, a pour propriété de réguler le transit, de fluidifier la
bile, et est préconisée dans un certain nombre d’affections du foie. Donc la
carotte, si elle ne nous rend pas aimables à proprement parler, permet de
libérer certains de nos organes, dont le fonctionnement, nous l’avons vu
précédemment, est étroitement lié à nos émotions. Et c’est la même chose
avec tous les fruits et légumes de couleur orange : la patate douce, les
courges, la mangue, le melon, les abricots… mais également avec les
épinards, le persil ou les brocolis. Quant au chocolat, il est même considéré
comme un anxiolytique et un antidépresseur naturel, dès lors qu’il est noir
et composé de 70 % minimum de cacao (à condition de se contenter de 2-
3 carrés et de le manger plutôt en début de journée). Pourquoi ? Parce que
sa consommation régulière permet de faire baisser notre taux de cortisol, et
parce qu’il est riche en phényléthylamine, un neurotransmetteur qui stimule
la fabrication d’endorphines, et en magnésium dont nous manquons tous ou
presque aujourd’hui, dès lors que nous avons un rythme de vie intense et
que nous pratiquons une activité sportive régulière. Une carence qui peut se
manifester par des crampes ou le tressautement des paupières, mais aussi
par une intense fatigue nerveuse, de l’irritabilité ou des troubles du
sommeil, ce qui évidemment joue beaucoup sur notre humeur.
Oméga 3 En aidant à booster notre production • l’huile (olive, colza, noix ou lin)
de sérotonine et à contenir le cortisol,
ils participent à la régulation de • les graines (chia, lin…)
l’humeur. • les légumes verts (mâche,
épinards, laitue ou avocat)
• les œufs
• les petits poissons gras
(maquereau, truite ou sardine),
crustacés, mollusques et algues
Vitamines B6, Elles sont impliquées dans le • les féculents à base de farine
B9 et B12 fonctionnement du système nerveux, complète
la production d’hormones surrénales,
importantes pour la régulation de • les légumes verts (brocolis,
l’humeur, et la bonne oxygénation du asperges, avocats…)
cerveau, ce qui peut permettre
d’atténuer l’anxiété. • les champignons
• les œufs
• les levures (de bière, germes de
blé)
• les abats (foie, rognons)
NB : Les personnes qui suivent un
régime végétalien doivent être
suppléées en vitamine B12.
Vitamine D Elle est indispensable à la production • les petits poissons gras (hareng,
de sérotonine, « l’hormone du morue, maquereau, truite ou
bonheur ».
sardine)
• l’huile de foie de morue
• les œufs
• les laitages et produits laitiers
À l’inverse, essayons autant que faire se peut de réduire les sucres raffinés,
les graisses saturées et les aliments industriels qui peuvent être à l’origine
d’un certain nombre de perturbations endocriniennes, responsables de nos
dérèglements hormonaux et par voie de conséquence, d’éventuelles sautes
d’humeur. Ce type d’aliments est aussi une source avérée d’acidité pour
l’organisme. Or, en surchargeant le foie, ils favorisent aussi une plus grande
agressivité et diminuent notre élan vital. Quant aux laitages, notamment à
base de lait de vache, nous les tolérons de moins en moins bien. Pourquoi ?
Parce qu’aujourd’hui, le soja ou le maïs, pauvres en bons acides gras
(oméga 3), constituent l’essentiel de l’alimentation des vaches, bloquées
dans les étables. Ajoutez à cela une forte dose d’hormones et vous obtenez
un cocktail inflammatoire détonnant pour l’organisme humain ! Le label bio
nous garantit que les animaux sont nourris à l’herbe, sans farine animale et
sans OGM, et avec le moins possible d’hormones et d’antibiotiques. On
peut aussi choisir de se tourner vers des laitages à base de lait de chèvre, de
brebis, de jument ou d’ânesse, encore autorisées à brouter une bonne partie
de l’année. D’autant qu’ils sont plus digestes que le lait de vache,
notamment les laits de jument et d’ânesse, dont la composition
nutritionnelle est très proche du lait maternel. Seul bémol : le lait de brebis,
deux fois plus gras que le lait de vache, sera déconseillé aux personnes qui
souffrent de problèmes de poids. Quoi qu’il en soit, ces laitages doivent être
consommés avec parcimonie. Bien loin des injonctions de consommer
3 produits laitiers ou 5 fruits et légumes par jour, impersonnelles et
purement commerciales, préférez plutôt vous souvenir de la règle du
60/20/20. Cela signifie que l’assiette idéale est composée de :
• 60 % de produits d’origine végétale pour leur fonction vitalisante ou
détoxifiante (les fruits et les légumes qu’ils soient crus ou cuits) ;
• 20 % de protéines, indispensables, non seulement pour le
renouvellement de nos tissus, mais aussi pour la production
d’hormones jouant un rôle important sur notre humeur (des
légumineuses, des oléagineux, de la viande – provenant de préférence
de petits animaux comme le canard, le poulet, la dinde ou le lapin… –,
du poisson, des œufs et des laitages) ;
• 20 % de glucides, source d’énergie et facteur indispensable à la
production de sérotonine (du pain, du riz, des céréales, des châtaignes,
des pommes de terre…).
Ce réglage alimentaire permet un apport équilibré entre les aliments acides
et basiques, et contribue ainsi à maintenir un pH neutre, le seul qui
convienne au corps humain. En effet, une acidité trop importante ouvre la
porte aux maladies. Le corps, pour lutter contre cette acidité, va alors puiser
dans les os qui sont une réserve de minéraux, fragilisant ainsi tout le
squelette, les cartilages, les articulations, favorisant de ce fait les douleurs et
inflammations. De plus, cette acidité affaiblit le système immunitaire et
fatigue les organes, laissant libre cours à la colère, à la peur, au stress ou
encore à la jalousie. La qualité nutritionnelle des aliments que nous
consommons entre évidemment aussi en jeu, et plus ceux-ci sont frais, plus
ils auront été cultivés de manière responsable, sans pesticide et autres
produits nocifs, moins l’acidité sera grande.
La technique
La technique
La technique
Voici des questions qui peuvent aider les débutants à identifier 3 sources de
gratitude dans leur journée :
• Qu’ai-je aimé faire aujourd’hui ? Qu’est-ce qui m’a apporté de la
satisfaction ou de la fierté ?
• Pour quelle action/quel événement qui m’a apporté de la joie, de la
satisfaction, du réconfort, ai-je envie de remercier quelqu’un dans mon
entourage ? Ma réaction lui aura-t-elle donné l’envie de renouveler
cette « bonne action » ?
• Qu’ai-je aimé voir, entendre, sentir, toucher, goûter au cours de ma
journée ?
Au Japon, les shinrin yoku, que l’on peut traduire littéralement par « bains de forêt », sont une
véritable institution et ont même été reconnus par le ministère de la Santé comme une mesure
de santé préventive il y a une quarantaine d’années. La « sylvothérapie » consiste à une
reconnexion à la nature : sentir l’odeur de l’humus, écouter le chant des oiseaux, toucher
l’écorce des arbres, tout cela contribue à réduire notre niveau d’anxiété, de stress et de fatigue.
Comment ? Grâce à la libération par les arbres de phytoncides, des molécules qui permettraient
de diminuer notre taux de cortisol, de ralentir ainsi notre rythme cardiaque et de renforcer notre
immunité, mais aussi, bien sûr, en permettant une meilleure oxygénation, et même grâce aux
pouvoirs de la chromothérapie (le vert a un effet apaisant pour l’esprit). Selon
Laurence Monce, naturopathe, chaque essence d’arbres aurait des vertus différentes : plutôt
relaxantes pour les feuillus tels que les bouleaux, les peupliers ou les trembles, et tonifiantes
pour les conifères, les sapins et les pins notamment. Ce qui correspond d’ailleurs aux propriétés
qui leur sont conférées en aromathérapie ou en gemmothérapie.
Et si le cœur vous en dit, vous pouvez même pratiquer le tree hugging qui consiste à faire un
câlin aux arbres et cumule les bienfaits liés à l’immersion dans la nature et aux exercices de
gratitude. Pour ce faire, choisissez un arbre qui vous attire, enlacez-le de tout votre amour et
collez votre front contre son écorce, les yeux fermés. Prenez alors plusieurs respirations
profondes, en restant attentif à vos ressentis et à l’instant présent. Pour vous recharger encore
davantage, vous pouvez prolonger ce câlin en appuyant votre dos contre le tronc, en direction
du Nord. Lorsque vous avez terminé, prenez le temps de remercier l’arbre pour ce qu’il vient
de vous offrir.
La phytothérapie
L’infusion consiste à verser de l’eau chaude sur des plantes, généralement des fleurs ou des
feuilles, donc des éléments plutôt fragiles, tandis qu’une décoction concerne les parties plus
dures de la plante : l’écorce, la tige ou les fruits. Ceux-ci ayant besoin de plus de chaleur pour
libérer leurs principes actifs, ils sont plongés dans de l’eau froide et mis sur le feu pendant
plusieurs minutes avant que le mélange ne soit filtré.
❊ La recette
❊ La recette
❊ La recette
❊ La recette
1. Mélangez à parts égales des racines de gentiane, des fleurs d’hibiscus, des feuilles de
marjolaine, des feuilles de basilic, des baies de cynorrhodon, des écorces de citron (50 g
de chaque pour un bocal environ).
2. Dans une casserole, versez-en quatre cuillères à soupe et un litre d’eau froide.
3. Mettez sur le feu : une fois l’eau à ébullition, laissez encore bouillir pendant une minute.
4. Filtrez.
L’aromathérapie
Les plantes que nous venons d’utiliser dans la préparation des tisanes ont
toutes été préalablement séchées, ce qui garantit une meilleure
conservation. Mais il existe un procédé qui permet de préserver encore
mieux les propriétés des plantes, et même de concentrer leurs principes
actifs : c’est la distillation, découverte au viiie siècle par les Arabes avec
l’invention de l’alambic. Pour cela, on chauffe dans une cuve un mélange
de plantes et d’eau jusqu’à ce que celle-ci se transforme en vapeur, on
récupère alors cette vapeur qui, lorsqu’elle se refroidit, nous permet
d’obtenir une potion riche en principes actifs : ce sont les huiles
essentielles. Celles-ci sont très puissantes, c’est la raison pour laquelle elles
doivent être manipulées avec précaution, sans être banalisées comme c’est
trop souvent le cas aujourd’hui. Rappelons donc qu’il ne faut pas les ingérer
ou les utiliser pures sur la peau et qu’il convient d’éviter une application sur
les muqueuses ou avant une exposition au soleil car bon nombre d’huiles
essentielles sont photosensibilisantes. Nous conseillons aussi de réaliser un
test allergique avant toute première utilisation d’une huile essentielle. Pour
cela, il suffit de poser une goutte de l’huile essentielle au creux du coude et
de s’assurer qu’aucune rougeur n’apparaisse dans les 30 minutes suivantes.
Pour chacune des huiles essentielles que nous vous présentons ci-dessous,
nous vous suggérons une application cutanée. Pour ce faire, mélangez
2 gouttes avec 5 gouttes d’une huile neutre (tournesol, amande douce,
abricot, jojoba…) qui, en plus, nourrira votre peau.
Contre le stress
Lavande vraie : connue depuis longtemps pour ses vertus réparatrices, ses
propriétés calmantes et relaxantes permettent d’utiliser cette huile
essentielle en diffusion pour procurer sérénité et bien-être.
❊ La recette
Il est possible de conjuguer les bienfaits des plantes à ceux de l’hydrothérapie grâce à une
pratique aujourd’hui un peu oubliée en dehors des thalassothérapies : le bain aux plantes.
Pourtant, il n’y a pas plus simple, à condition évidemment d’avoir une baignoire chez soi. Et si
ce n’est pas le cas, essayez le bain de pieds, très relaxant également.
Pour un bain relaxant, mélangez 3 gouttes d’huile essentielle de lavande à votre gel douche ou
votre produit pour le bain, et versez votre mélange dans l’eau bien chaude du bain. Respirez et
détendez-vous. Pour faciliter l’endormissement, mélangez 2 gouttes de cette huile essentielle à
5 gouttes de l’huile de votre choix, puis massez avec quelques gouttes les faces internes de vos
poignets ainsi que le chakra du plexus solaire, en respirant profondément.
❊ La recette
En synergie avec l’huile essentielle de lavande vraie (1 goutte de chaque dans 5 gouttes d’huile
neutre) pour une diffusion atmosphérique ou un massage de la plante des pieds.
❊ La recette
Appliquez en massage à l’intérieur des poignets ainsi qu’au niveau du plexus solaire, respirez
profondément le parfum qui s’en dégage.
❊ La recette
Appliquez en massage à l’intérieur des poignets ainsi qu’au niveau du plexus solaire, respirez
profondément le parfum qui s’en dégage. Vous pouvez aussi utiliser cette huile essentielle en
diffusion atmosphérique ou déposer 2-3 gouttes directement sur votre oreiller au moment de
vous coucher.
❊ La recette
Appliquez en massage au niveau du chakra sacré pour apaiser les tensions douloureuses, ou
utilisez en diffusion atmosphérique avec d’autres huiles essentielles comme le citron, la
bergamote ou le pin.
Contre la déprime
Laurier noble : aide à surmonter les craintes, en apportant force et courage.
❊ La recette
❊ La recette
Appliquez en massage à l’intérieur des poignets ainsi qu’au niveau du plexus solaire, respirez
profondément le parfum qui s’en dégage. Au moment de l’endormissement, utilisez en
diffusion atmosphérique ou appliquez le long de la colonne vertébrale.
Versez dans votre eau chaude (à une température comprise entre 38 et 42 °C selon vos
préférences) un mélange constitué de 5 gouttes d’huile essentielle de camomille, 5 gouttes
d’huile essentielle de pin et deux cuillerées à soupe d’huile neutre.
Si vous le souhaitez, si vous êtes enceinte ou si vous allaitez votre bébé, vous pouvez
remplacer les huiles essentielles par une poignée de fleurs de camomille et une poignée
d’aiguilles de pin que vous aurez préalablement placées dans un petit sachet en mousseline en
tissu fin ou dans un vieux collant. Cela vous évitera de boucher votre siphon d’évacuation
lorsque vous viderez l’eau du bain.
L’homéopathie
Tout à la fois plébiscitée par la population française et décriée par une partie
de la communauté médicale, l’efficacité de ces petits granules blancs et
sucrés repose sur deux grands principes : la globalité et la similitude. Le
concept de globalité est commun à toutes les thérapies holistiques et part du
postulat que l’on ne peut prétendre soigner durablement en se concentrant
uniquement sur la maladie et en ne prenant pas en compte le patient dans
l’ensemble de ses dimensions. Quant à la notion de similitude, elle acte le
fait qu’une substance peut à la fois être le poison et le remède, en fonction
de la dose instillée. Un principe qui préside également à la fabrication des
vaccins et qui s’appuie sur la loi de la similitude, énoncée par Hippocrate,
bien avant la création de l’homéopathie par le docteur Samuel Hahnemann
en 1796. Ainsi, un principe actif toxique à l’origine de maux de ventre peut
permettre de nous en libérer, dès lors qu’il est hautement dilué. C’est
d’ailleurs ce degré de dilution qui est exprimé par les lettres DH (dilution
hahnemannienne au dixième) pour une dilution très basse, ou CH (dilution
hahnemannienne au centième) que l’on trouve dans le nom de ces
traitements, juste après le nom latin des substances actives utilisées. Celles-
ci, aussi appelées « souches homéopathiques », peuvent être d’origine
végétale, minérale et même animale. Et s’il est vrai que les petits granules à
laisser fondre sous la langue sont les plus connus (3 à 5 granules pour une
prise, à consommer loin des repas, minimum 15 minutes avant ou 1 h 30
après), l’homéopathie existe désormais sous d’autres formes : crèmes,
solutions liquides, etc.
Il est très facile aujourd’hui de se procurer un traitement homéopathique en
pharmacie, « conseillé par une connaissance pour qui ça a fonctionné du
tonnerre », que les contre-indications et effets secondaires sont nuls, nous
conseillons une consultation préalable auprès d’un médecin homéopathe.
C’est en effet notre propension à l’automédication homéopathique qui attire
le discrédit sur l’efficacité de cette thérapeutique : établir le bon traitement
tient de l’horlogerie fine ! Et de nombreux aspects sont à prendre en compte
avant de trouver le bon remède. Le traitement de la colère, que nous allons
détailler ci-dessous, est un bon exemple de la finesse et de la précision avec
lesquelles l’homéopathie doit être maniée.
Quels granules pour soulager quel type
d’émotions ?
Avant toute chose, il convient de préciser que c’est en agissant sur notre
corps physique que l’homéopathie peut modifier notre état émotionnel :
en apaisant tel organe en suractivité ou en stimulant tel autre, trop faible,
le traitement homéopathique impactera par la même occasion l’émotion
en lien avec l’organe en question.
Anxiété
Colère
Prenez 10 granules en une prise 1 fois par semaine des deux souches les
plus évocatrices suivantes :
– Cimex 15 CH : si fureur, violence, avec risque de déchaînement de
violence ainsi que contraction importante des muscles.
– Nux vomica 15 CH : si colère chez un sujet bagarreur qui manifeste par
ailleurs une tendance aux excès alimentaires et à une surconsommation
d’alcool.
– Stramonium 15 CH : si colère cachant une peur ou de la jalousie.
Exemple : enfant qui frappe et/ou mord lorsqu’il est contrarié.
– Arum metallicum 15 CH : si tendance à s’isoler et à se montrer asocial
chez des sujets autoritaires, refusant catégoriquement la contradiction et
montrant généralement des signes de regret a posteriori.
– Anacardium orientalis 15 CH : si crises ponctuées de grossièretés et de
jurons et forte tendance au soupçon. Ces sujets supportent par ailleurs mal
la faim.
– Lycopodium clavatum 9 CH : en cas d’explosion de colère et de
violence verbale chez des sujets irascibles et susceptibles, qui cachent
généralement un fort manque de confiance en eux.
Irritabilité liée au syndrome pré-menstruel
Surmenage intellectuel
Vous avez sûrement déjà croisé ces petites fioles en verre teinté aux noms
étranges. C’est à un médecin et bactériologiste londonien, Edward Bach,
que nous les devons, et non au célèbre compositeur (bien qu’elles aient elles
aussi le pouvoir d’adoucir les mœurs). Au fur et à mesure que sa carrière
avançait et que lui-même rencontrait des soucis de santé, il sembla de plus
en plus évident au docteur Bach (qui avait par ailleurs étudié
l’homéopathie) que le psychisme, en influençant notre système
immunitaire, jouait un rôle important dans le développement de certaines
pathologies. Voilà pourquoi, selon lui, certains médicaments conventionnels
marchaient sur un type particulier de patients et pas sur d’autres. Et alors
qu’il cherchait une alternative, cet amoureux de la nature, qui arpentait la
campagne britannique dès qu’il en avait le loisir, découvrit les vertus
médicinales des plantes, tout particulièrement des fleurs sauvages, qui
« poussent là où elles se sentent bien ». C’est ainsi qu’il mit au point les
38 élixirs floraux qui portent encore aujourd’hui son nom. Ceux-ci sont
l’aboutissement de toute une série de processus : macération, ébullition,
filtrage… jusqu’à l’obtention d’une teinture mère dans laquelle on retrouve
de l’eau, bien sûr, mais également de l’alcool, du cognac en l’occurrence,
pour permettre une meilleure conservation de ces fragiles essences florales.
Et c’est dans cette eau que la mémoire énergétique de la plante choisie
s’enregistre, permettant ainsi de transformer une émotion de manière
positive. C’est donc en agissant sur notre corps énergétique que les fleurs de
Bach nous aident à surmonter nos traumatismes, nos chocs émotionnels
passés ou présents, et nous permettent de corriger les penchants et
inclinations dont nous ne voulons plus.
Chacune est associée à un état d’esprit très précis, qui appartient lui-même à
l’une de ces sept grandes familles d’émotions :
• le sentiment de peur et d’insécurité ;
• les doutes et les incertitudes ;
• le manque d’intérêt pour le présent ;
• le sentiment de solitude ;
• l’hypersensibilité face aux événements et influences extérieures ;
• le découragement ;
• une préoccupation excessive pour le bien-être des autres.
Le choix d’un élixir adapté dépend d’un autodiagnostic mettant en lumière
l’émotion ou les émotions bloquantes. Il est généralement recommandé de
prendre 2-3 gouttes de cet élixir directement sous la langue ou dilué dans un
peu d’eau, 4 fois par jour. Si vous souhaitez un effet à long terme, en
profondeur, sur des émotions parfois persistantes, il convient de poursuivre
le traitement pendant au minimum 21 jours. Vous pouvez aussi, si vous le
souhaitez, mélanger plusieurs fleurs – jusqu’à 7 – sans perdre en efficacité.
Notez enfin que, selon les marques que vous trouverez dans votre magasin
bio ou dans une boutique estampillée « bien-être naturel », le nom de la
fleur sera mentionné en français ou en anglais (indiqué ici entre
parenthèses).
Peurs et insécurité
Tremble
Sensation de menace, sans raison réelle
(Aspen)
Marronnier rouge
Peur excessive pour nos proches
(Red Chestnut)
Doutes et incertitudes
Scléranthe ou Gnavelle
Difficulté à trancher et à faire des choix
(Scleranthus)
Avoine sauvage Wild Oat Difficulté à trouver sa voie et à se donner des objectifs clairs
Olivier
Surmenage, épuisement et burn-out
(Olive)
Solitude
Violette d’eau ou Hottonie des marais Tendance à se montrer réservé et distant pouvant
(Water Violet) être perçue comme de la froideur et du dédain
Hypersensibilité
Aigremoine Tendance à masquer ses blessures et ses souffrances derrière une joie
(Agrimony) feinte
Centaurée Incapacité à dire non
(Centaury)
Houx
Sentiment de colère, de jalousie et de défiance
(Holly)
Découragement et déprime
Chicorée
Tendance à la possessivité et à la jalousie
(Chicory)
Verveine Tendance à insister pour convaincre les autres à tout prix, voire au
(Vervain) fanatisme
La lithothérapie
Ce n’est sans doute pas un hasard si, de tout temps, les rois et les reines se
sont mis sous la protection des pierres et des cristaux qui ornaient les
couronnes et les tiares, et si, dès le Moyen Âge, les médecins ont exploré
les principes de l’alchimie, à la recherche de la « pierre philosophale ». Les
pierres semi-précieuses et les cristaux pourraient impacter notre énergie
grâce à un magnétisme dit « minéral », c’est-à-dire grâce à un rayonnement,
plus ou moins intense selon leur composition. Pour cela, rien de plus
simple, il suffit de les porter sur soi, en bijou ou dans la poche. Cependant,
le rayonnement des pierres est tel qu’il n’est pas nécessaire d’être en
contact direct avec elles pour bénéficier de leurs vertus. Une améthyste
posée sur la table de chevet pourra ainsi aider à lutter contre les difficultés
d’endormissement. De même, un cristal de roche ou, encore mieux, une
fluorite, la pierre de l’intelligence, placée sur votre bureau améliorera vos
capacités de concentration.
L’intérêt des praticiens pour cette discipline qu’est la lithothérapie s’est
encore renforcé lorsque se sont développées les philosophies hindouiste et
bouddhiste, et avec elles la connaissance des chakras. Ils se sont alors rendu
compte qu’une sorte de phénomène de résonance existait entre certaines
pierres et ces points d’énergie, ceux justement auxquels on avait associé la
même couleur. Ainsi, par exemple, le rubis et toutes les pierres de couleur
rouge ont le pouvoir d’équilibrer le chakra racine tandis que le vert
émeraude permet l’harmonisation du chakra du cœur.
La technique
1. Confortablement allongé sur un lit, sur un tapis de yoga ou à même le
sol, dans une ambiance calme et sereine, placez les pierres sur l’axe
médian de votre corps, au niveau des chakras qui leur sont associés (la
pierre du chakra couronne sera placée sur la table ou l’oreiller, au-
dessus de la tête). Vous pouvez également ne travailler que sur un
chakra, avec une seule pierre que vous prenez dans vos mains.
2. Recentrez-vous sur vous en pratiquant l’exercice d’ancrage détaillé ici.
Lorsque vous vous laissez emporter par vos pensées, focalisez-vous
sur votre respiration, ce qui vous permettra de revenir au moment
présent.
3. À la fin de la séance, retirez les pierres une à une, en commençant par
le chakra couronne et en continuant jusqu’au chakra racine.
4. Ne finissez jamais votre séance sans purifier vos pierres, c’est-à-dire
sans les débarrasser de tout ce qui pourrait être négatif. Pour cela, il
existe différentes techniques comme passer les pierres dans la fumée
d’un bâton de sauge, les plonger dans de l’eau distillée, les laisser
tremper pendant 24 heures dans de l’eau salée ou les recouvrir
entièrement de sel de mer…
5. Enfin, maintenant ou avant une prochaine utilisation, il faudra aussi
recharger les pierres. Pour cela, il conviendra d’exposer vos pierres
aux rayons du soleil, sauf pour les pierres associées au chakra frontal
et au chakra couronne qui, elles, se régénéreront aux rayons de la
pleine lune. Vous pouvez également les déposer une à une dans un bol
tibétain ou dans un verre en cristal que vous ferez tinter. Les vibrations
ainsi produites permettront de recharger les pierres en
quelques minutes.
Quelles pierres pour quelles situations ? Gardez en tête que le choix d’une
pierre est très personnel et va bien au-delà des propriétés qu’on lui confère,
d’autant qu’il est possible de les programmer, nous verrons comment tout à
l’heure. Adoptez donc, d’abord et avant tout, celle avec laquelle vous vous
sentez une affinité, en fonction de sa couleur, de sa forme, de son contact
lorsque vous la touchez… Il est d’ailleurs souvent très drôle de découvrir
a posteriori les vertus de la pierre qu’on vient d’acquérir, car notre
préférence va souvent inconsciemment vers ce dont nous avons besoin.
Voici toutefois quelques pistes et de quoi découvrir l’étendue du potentiel
des pierres et des cristaux.
La technique
Pour programmer une pierre, placez-la sur votre chakra frontal et posez
votre intention, d’abord mentalement puis à voix haute. Par exemple, si
vous aspirez à plus de prospérité, vous pouvez dire « abondance » et
visualiser une corne d’abondance.
❊ Quand les bienfaits de l’eau se conjuguent à ceux
des pierres
L’eau de quartz permet de rétablir en douceur notre harmonie intérieure lorsque notre équilibre
émotionnel est chamboulé sans raison particulière ou que nous nous sentons instables sur le
plan affectif. Pour cela, il suffit de plonger un quartz rose dans un récipient en verre et d’y
ajouter un litre d’eau de source. Cette pierre, associée au chakra du cœur, nous aide à nous
apaiser et à retrouver confiance en nous mais aussi dans ceux qui nous entourent. Laissez
reposer l’eau pendant toute une nuit avant d’en consommer chaque matin un verre à jeun.
Conclusion
Pour terminer, nous ne résistons pas à l’envie de partager avec vous cette
belle légende amérindienne que vous connaissez peut-être car elle est
souvent étudiée désormais dans les classes élémentaires :
« Un soir, un vieil Indien cherokee raconta à son petit-fils l’histoire du
combat intérieur qui se livre en chacun de nous : “Il y a une bataille entre
deux loups à l’intérieur de nous tous. L’un est le Mal : c’est la colère,
l’envie, la jalousie, la tristesse, l’avidité, le rejet, le mensonge, la fierté.
L’autre est le Bien : c’est la joie, la paix, l’amour, l’espoir, la sérénité,
l’humilité, la gentillesse, la bienveillance, l’empathie, la générosité, la
vérité, la compassion et la confiance.”
Le petit-fils songea à cette histoire pendant un instant et demanda à son
grand-père : “Mais alors, lequel des deux loups gagne ?”
Le vieux Cherokee répondit simplement : “Celui que tu nourris.” »
Au moment où nous écrivions ces lignes, Anne et moi avons connu,
comme beaucoup d’entre vous, une succession d’événements relativement
désagréables qui nous ont fait vivre un véritable ascenseur émotionnel. Cela
a été pour nous l’occasion d’approfondir nos réflexions sur la source de nos
émotions et les mécanismes qui les sous-tendent. Nous en avons aussi
profité pour expérimenter en temps réel un certain nombre de techniques
que nous vous proposons dans ce livre. C’est pourquoi nous les avons
voulues simples, rapides et adaptées à ces moments où notre esprit a du mal
à se poser, où la motivation nous fait défaut et où nous avons tendance à
nous retrancher derrière des schémas comportementaux que nous
maîtrisons, même s’ils sont nocifs pour nous.
Mais nos mésaventures et autres sujets de contrariétés nous ont surtout
permis de constater encore une fois que les épreuves que nous traversons
sont aussi souvent celles qui nous élèvent et nous transforment le plus. Ou
plutôt, ce sont les émotions qu’elles suscitent en nous qui ont ce pouvoir-là.
Qu’est-ce que cet événement vient réactiver chez moi, qui fait que j’ai peur
ou que je suis en colère ? Pourquoi le dégoût que je ressens est-il si intense
lorsque je me trouve dans telle ou telle situation ? Ces questions n’ont
d’ailleurs pas forcément besoin de réponse : le simple fait de les poser, en
conscience, est déjà un grand pas en soi. Cela nous permet, au fil du temps,
d’apprendre à nous connaître et d’accepter de mieux en mieux ces émotions
qui nous traversent.
Voilà encore une notion que nous devons garder en tête : nos émotions
finissent toujours par passer. Laissons-les donc s’exprimer sans jugement,
sans culpabilité, accueillons-les avec discernement, sans nous identifier à
elles. Cessons, comme le dit Deepak Chopra en résumé, de lutter contre nos
émotions pour mieux combattre notre mental. Nous ne sommes pas notre
colère, notre peur ou notre tristesse, ces émotions se présentent à nous
aujourd’hui pour nous faire passer un message, mais tôt ou tard, lorsque
nous les aurons comprises et entendues, elles finiront par partir. Et alors la
lumière aura pris une autre teinte, les sons, les sourires, les petits moments
dont nous ne faisions pas cas auparavant se savoureront différemment.
Même notre corps nous semblera différent, comme si tout à coup nous
étions davantage connectés au grand tout qui nous entoure. Car rappelons-
nous ces mots écrits par Anatole France en 1921 : « Rien n’est bon dans la
vie que les émotions… »
Inspirations
Voici quelques textes inspirants à lire intérieurement ou à voix haute, et à
se répéter à la façon d’un mantra ou d’un souhait de guérison.
Christophe Limayrac
Anne Ghiringhelli
Table des pratiques et des soins
Tenez le journal météo de vos émotions
Apprenez à ressentir l’énergie
Déterminez l’état de vos chakras
Exercice d’ancrage et de bien-être
La posture du héros
Le switch
La posture de la chandelle
La posture du cobra
Un soin énergétique pour traverser nos tempêtes émotionnelles
Face aux accès de panique, un exercice de respiration rapide et efficace
Comment transformer l’état émotionnel d’autrui
Comment vous protéger dans un cocon de lumière
Les bonhommes allumettes, une méthode de libération simple et
puissante
Un soin pour aider vos proches dans la gestion de leurs émotions
Vitalisez votre nourriture
Exprimez votre gratitude et votre moral vous dira merci
Cédez à l’appel de la forêt
La phytothérapie
L’aromathérapie
L’homéopathie
Les fleurs de Bach
La lithothérapie
Programmez vos pierres
Quand les bienfaits de l’eau se conjuguent à ceux des pierres
Index des notions
et des noms propres
Abbé Pierre 107
Aimelet-Périssol Catherine 81
Ancrage 136
Aristote 51
Aura 33, 90, 94, 167
Chanvre 197
Chopra Deepak 229
Chromothérapie 193
Cohérence cardiaque 147
Corps astral 91
Corps énergétique 158, 213
Corps éthérique 90
Coué Émile 134
Décoction 198
Durville Hector 145
Einstein Albert 25
Elrod Hal 180
Emmons Robert 191
Émotions primaires 19
Émotions secondaires 19
Emoto Masaru 189
Énergies cosmiques 42
Énergies telluriques 42
Épictète 66
Épicure 151
Leaf Caroline 73
Lenoir Frédéric 39
Loi de l’attraction 30, 152, 192
Lune 47
Mantra 153
Martel Jacques 167
McFarland David 22
Méditation 149
Mémoire de l’eau 189
Miracle Morning 180
Monce Laurence 193
Montagnier Luc 189
Montaigne Michel (de) 151
Paré Ambroise 51
Pascal Blaise 151
Peak state 134
Pendule 177, 186
Points géopathogènes 42
Programmation neuro-linguistique (PNL) 136
Résonance 30
Résurgence archaïque instantanée 34
Ricard Matthieu 150
Robbins Anthony 134
Romanens Marie 46-47
Sénèque 77
Similitude 208
Souhait de guérison 153, 158
Sylvothérapie 193
Syndrome de l’imposteur 106
Système d’activation réticulaire (SAR) 152
Thème astral 53
Tolle Eckhart 151
Tree hugging 193
www.guerisseur-rebouteux.fr
www.christophelimayrac.fr
Des mêmes auteurs
Christophe Limayrac
Anne Ghiringhelli
Z-Access
https://wikipedia.org/wiki/Z-Library
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