Eco de la prod et des échanges P1
Eco de la prod et des échanges P1
Eco de la prod et des échanges P1
THEME 1 : LA PRODUCTION
--> Un des ouvrages fondateurs de l’Economie Politique. Pour A. Smith, une meilleure organisation
du travail et l’accumulation des capitaux dans l’industrie peuvent permettre d’augmenter la
production, donc la richesse des nations. Cette vision optimiste sera peu à peu partagée au siècle
suivant.
❖ Les auteurs dits néo-classiques se sont plus intéressés aux choix qui se font sur les marchés
et par la manière dont on échange plutôt qu’au processus du marché lui-même
❖ INSEE (Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques) : élabore l’essentiel des
statistiques officielles ; ses études doivent éclairer les ministères.
❖ Production (d’après la Comptabilité Nationale) : activité socialement organisée destinée à
créer des biens et des services habituellement échangés sur un marché ou obtenus à partir de
facteurs s’échangeant sur un marché.
--> Activité économique qui exploite les facteurs K&L en vue de produire des B&S.
❖ Facteur : éléments de base qui sont combinés en vue de produire des B&S (ici le capital et le
travail, or le travail s’échange sur un marché [marché du travail]).
❖ Toutes les activités qui rémunèrent des salariés sont des activités productives (ex : un
enseignant produit)
❖ 2 types de production :
- Production marchande : lorsque les B&S s’échangent habituellement sur le marché, c’est-à-
dire à un prix qui couvre au moins leurs coûts de production.
--> C’est le cas pour tous les biens mais pas pour tous les services
--> Valeur marchande : prix de vente
- Production non marchande : production de services fournis gratuitement ou à des prix qui
ne sont pas économiquement significatifs.
❖ Le Produit Intérieur Brut est l’un des agrégats calculés par la comptabilité nationale.
--> Indicateur de mesure macroéconomique de la qté de richesse créée sur un territoire au cours d’un
an. Il se calcule par la somme des valeurs ajoutées de ses agents économiques résidents, c-à-d des
administrations publiques, des entreprises et des associations présentes sur le territoire.
--> “fait stylisé” = qqch qui ne décrit pas la réalité dans tous ses détails, simplification de la réalité.
--> Valeur ajoutée : le boulanger a créé une valeur ajoutée de 60€, le meunier de 15€...
- Somme des valeurs ajoutées = somme des revenus = 60€ + 25€ + 15€ = 100€
Déduction : Pour obtenir à la fois le revenu national et la valeur totale des biens finals produits, il
faut additionner la valeur ajoutée par chacun de agents économiques résidents.
Le pain est le seul bien final. Ce qui n’est pas acheté par le consommateur final est appelé
consommation intermédiaire (ex : farine).
PIB = Somme des valeurs ajoutées des agents résidents + impôts sur les produits nets de subvent°
--> Ex : PIB de la Fr en 2021 = 2216 Md€ + 284 Md € = 2500 Md € (soit environ 37 000€ par hab.)
Précision : le PIB peut être légèrement différent du Revenu National Brut (PNB) s’il n’y a pas égalité
entre les revenus des entreprises résidentes versés aux non-résidents et les revenus reçus des
entreprises non-résidentes. (Fuite et arrivée de revenus avec les actionnaires d’entreprises
étrangères). Si on voulait être très précis, il faudrait distinguer le PIB du PNB.
--> PIB en volume : ne prend pas en compte l’inflation, ni la production domestique mais considère les
consommations néfastes.
❖ Pour calculer cette variation, la comptabilité nationale estime ce que serait la valeur
monétaire du PIB de l’année n si les prix de tous les B&S étaient restés identiques à ce qu’ils
étaient l’année n-1.
❖ Tx de croiss = [(PIB année n aux prix de l’année n-1) - (PIB année n-1) / PIB année n-1] x100
--> Ex1 : Une économie nationale connaît une croissance de 8% durant l’année 1. Puis à nouveau de
8% durant l’année 2.
--> Ex2 : (hypothèse) : Pendant 20 ans, la croissance éco de la Chine a été de 8% par an, et celle de la
France de 1% par an.
• PIB Chine en volume année 20 = (PIB année 0) x (1+0,08)²° = (PIB année 0) x 4,66
--> En 20 ans, son PIB en volume a augmenté de 366% (soit 4,66x plus élevé que l’année 0).
--> Si on compare les deux dernières colonnes (autres services marchands), on remarque que la part
de la valeur ajoutée est bien supérieure à la part dans l’emploi. Cela veut dire qu’il engage
relativement peu de personnel mais bcp de capitaux (grâce à l’informatique) --> fortement
capitalistique
--> A l’inverse, les branches 4 et 6 engagent relativement peu de capital par rapport aux personnes
qu’elles emploient --> faiblement capitalistique (ce ne sont pas des branches qui sont informatisées)
=> Plus une branche est capitalistique, plus sa production se concentre dans de grandes entreprises.
❖ La concentration industrielle est un processus qui conduit à ce que des entreprises de taille
de + en + grande réalisent l’essentiel de la production.
❖ 3 types de concentration :
- Horizontale : autour d’un même stade de production. Résulte de la volonté de contrôler en
partie un cycle de prod, de peser + sur un marché. C’est très courant dans un pays comme le
nôtre (ex : 90’s : plusieurs branches de l’éco européenne ont connu un très fort mvmt de
concentration horizontale (ex fusion d’assurances et banques))
- Verticale ou intégration : réunit dans une même entreprise des stades différents du
processus de prod. Objectif : maitriser un cycle de prod en permettant à l’entreprise qui en
résulte de produire elle-même ses biens intermédiaires. Deux process possibles :
Ex : “John D. Rockefeller vise une concentration verticale englobant toutes les phases de la
production, de l'extraction au commerce de détail, en passant par le transport et la fabrication de
barils. Le 2 janvier 1882, Rockefeller fonde le Standard Oil Trust qui regroupe quelque 40 de ses
sociétés et domine l'industrie pétrolière américaine”
- Par diversification ou conglomérale : processus qui voit s’agglomérer dans une même
entreprise des domaines d’activité très différents (ex: prod de yaourts et programmes de
télé)
❖ Une société peut avoir une participation dans une autre société (par convention, elle est
propriétaire de plus de 10% des actions de cette société). Lorsque que la participation d’une
société dans une autre dépasse 5O% du capital social de cette dernière, la première est
appelée la “société mère” et la seconde sa “filiale”. Une société mère peut avoir plusieurs
filiales, qui peuvent elles-mêmes avoir des filiales : cet ensemble de sociétés est appelé un
groupe industriel. C’est la société mère qui contrôle les décisions de ses filiales et sous-
filiales
❖ Il peut être assez difficile d’identifier où sont prises les décisions éco car :
- Dans un groupe, chaque entreprise a une existence juridique propre mais le pouvoir
économique se situe au niveau du groupe.
- Certaines entreprises peuvent être complètement dépendantes d’un groupe sans pour
autant en être les filiales (ex : sous-traitant qui fournit l’essentiel des commandes [ex : la
zone de saint Nazaire fait travailler de nombreuses PMA bien qu’elles ne fassent pas partie
du groupe]). Leur pouvoir s’étend donc au-delà de leurs filiales.
- Mais le pouvoir de décision peut aussi se situer à d’autres niveaux (pouvoir d’un groupe sur
ses sous-traitants, pouvoir d’une holding sur plusieurs groupes : société qui ne produit rien
mais est propriétaire des actions de plusieurs groupes)
❖ Les principaux groupes mondiaux jouent un rôle éco considérable dans l’éco mondial (les
100 premiers groupes mondiaux font tous un CA sup à 85 md $)
--> Ex : Walmart (524Md$), Sinopec (407Md$), State Grid Corp. (384Md$) ...
--> Ce classement est différent que celui du nombre de salariés car on a besoin de plus ou
moins de main d’œuvre en fonction du type de production.
--> Bcp des plus grands groupes mondiaux appartiennent au secteur de l’énergie (6/10 1ers)
=> Ils jouent un rôle croissant dans certaines branches de l’éco mondiale.
--> Ex : vaccin : recherches = coûts fixes (donc coût unitaire différent s’ils en vendent 100 ou 1md)
--> Or ces économies d’échelle sont très importantes dans les domaines qui nécessitent des
équipements très couteux. Dans ces branches, les entreprises de petite taille sont donc peu
compétitives et sont donc incitées à la constitution de grands groupes par la fusion (ex : pas de petits
groupes dans le domaine de l’extraction pétrolière)
Economie numérique --> Par ex, il est devenu très difficile de concurrencer Facebook car il avait
capté le marché. Un réseau va fonctionner grâce au nb d’utilisateurs (“the winner takes all”)
=> Conséquence de la concentration : un très grand nombre de marché se situe aujourd’hui dans
une situation d’oligopole voire de monopole.
❖ Il n’y aurait pas de prod sans conso car les B&S sont produits dans l’espoir qu’ils soient
achetés. Les B&S produits sont achetés pour 2 grands types d’usage :
- La formation brute de capital fixe (FBCF) --> usage : équipement des entreprises et des
administrations (sauf logements)
- Consommation --> usage : satisfaire les besoins et les désirs des ménages
--> Ménage : tout groupe de personnes vivant sous un même toit (critère : unité de décision
en matière de consommation) ; LES ménages : catégorie d’agents économiques
❖ Toute dépense (à l’exception achat logement) qui est effectuée par un ménage est une
consommation
Q2 : Quels sont les principaux déterminants de la conso des ménages ? (Lois d’Engel et élasticités-
revenu)
❖ Ernst Engel (milieu XIXe siècle) a cherché des régularités statistiques qui caractérisent le
comportement des consommateurs.
❖ Les lois d’Engel (Loi = vrai en tout temps et en tout lieu) :
1) La part des dépenses alimentaires dans le budget des ménages diminue lorsque leur revenu
augmente
2) La part est dépenses consacrées à l’habillement est approximativement la même quel que
soit le revenu.
3) La part des dépenses consacrées au logement est approximativement la même quel que soit
le revenu. (Lorsque que l’on est 2x plus riche, on achète des logements 2x plus cher)
4) Lorsque le revenu augmente, la part des autres dépenses (loisirs) augmente.
--> L'un des principaux déterminants de la conso des ménages c’est le revenu. Mais il ne
détermine pas seulement le niveau de consommation mais aussi la structure. Donc, lorsque les
revenus varient, la structure de la consommation se modifie.
❖ Tous les vendeurs ont intérêt à anticiper la réaction des consommateurs aux variations de
leurs revenus. Pour mieux connaître ces variations : il est possible de calculer l’élasticité-
revenu d’une consommation :
--> Ex : Un étudiant obtient une bourse qui fait passer son revenu mensuel de 400 à 600€. Il
est passionné de cinéma mais ne pouvait dépenser que 20€ par mois pour aller au cinéma avant
d’obtenir sa bourse. Il décide que désormais il va consacrer 80€ par mois à sa passion. Sachant cela,
nous pouvons calculer l’élasticité-revenu de la consommation de cinéma de cet étudiant :
--> Cela peut permettre de faire des prévisions sur les comportements des consommateurs.
--> Lorsque le revenu des consommateurs augmente, leur consommation de biens normaux
augmente mais d’un plus faible pourcentage que leur revenu, donc la part de ces biens dans le
budget diminue (ex : généralement la plupart des aliments, souvent l’habillement et les biens
d’équipement du logement).
2- Biens “supérieurs” =>élasticité-revenu supérieure à 1
--> Une augmentation du revenu entraîne une augmentation plus que proportionnelle de la
consommation de ces biens, donc la part de ces biens augmente (ex : biens de luxe, services de
loisirs).
--> L’augmentation du revenu entraîne une diminution de la consommation de ces biens (ex
: produits bas de gamme --> acheter de meilleure qualité)
Marché : “lieu” où la rencontre de l’offre et de la demande d’un B&S aboutit à en déterminer le prix.
❖ Dans les systèmes économiques centralisés, les prix sont fixés autoritairement par une
administration (ex : soviétiques) mais la plupart des pays ont rejeté ce type de système pour
laisser la plupart des prix se fixer librement sur des marchés.
--> Argumentation en faveur d’une économie de marchés : le marché agit comme un calculateur qui
oriente les comportements de manière performante et coordonne l’action de millions d’agents
grâce au prix.
❖ Les prix qui se fixent librement sur les marchés résument une quantité considérable
d’informations :
- sur les entreprises (coûts, capacités de prod...)
- sur les consommateurs (envies, pv d’achat...)
❖ Les prix constituent des signaux qui :
- Sélectionnent les entreprises les plus performantes
- Informent sur le niveau de production compatible avec les désirs et le pv d’achat des
consommateurs.
❖ Les économistes libéraux affirment que les marchés doivent être les plus concurrentiels
possible parce que la concurrence a 3 avantages :
- Satisfaire au mieux les désirs des consommateurs (au prix d’équilibre, ils peuvent acheter
tout ce qu’ils souhaitent acheter, ce qui ne serait pas le cas si le prix baissait plus)
- Sélectionner les entreprises les plus performantes (celles qui n’étaient capables de vendre
qu’à un prix supérieur au prix d’équilibre ont été éliminées)
- Concilier les intérêts des entreprises et des consommateurs (il n’y a plus d’invendus)
--> Ils s’appuient sur la formation microéconomique (microéconomie : partie de la science éco qui
analyse le comportement des agents éco et leurs interactions sur certains marchés) de la manière
dont se fixent les prix sur un marché concurrentiel, formalisation résumée par le graphique suivant :
But du graphique : expliquer la formation du prix d’un produit précisément défini sur un marché
concurrentiel.
=> Sur un marché, l’O et la D devrait s’égaliser et former un prix d’équilibre, le prix idéal selon la
microéconomie puisque toute la production est écoulée et que tous les consommateurs qui
souhaitent acheter à ce prix peuvent le faire.
❖ Cette formalisation théorique “semble” démontrer que la concurrence a bien les avantages
déjà cités, mais elle se heurte à un pb : pour pouvoir démontrer mathématiquement que
c’est bien le prix d’équilibre qui va s’établir sur le marché, on est obligé de s'appuyer sur des
hypothèses ; le marché en Q° se trouve en situation de concurrence pure et parfaite.
--> Concurrence pure et parfaite : situation de référence théorique caractérisée par 5 propriétés :
- Atomicité du marché : le nombre d’offreurs et de demandeurs est si important qu’aucun ne
peut à lui seul influencer la formation du prix ;
- L'homogénéité du produit : rien ne permet de distinguer le produit offert par un vendeur du
produit de son concurrent (on ne peut pas distinguer un produit vendu par X que par Y).
- Libre entrée, libre sortie : aucune contrainte ne peut empêcher un entrepreneur d’accéder
au marché ou d’en partir
- Transparence du marché : chacun sait à tout moment quelles sont les qtés échangées et les
prix pratiqués (rien n’est dissimulé aux acheteurs/vendeurs)
- Mobilité des facteurs de production (K/L) : la quantité de travail et de capital utilisée par
chacun des producteurs peut être modifiée à tout moment, à la hausse comme à la baisse.
--> Si ces 5 propriétés sont réunies, on a désormais une démonstration mathématique que c’est bien
le prix d’équilibre qui va s’établir. Mais dans la réalité, tous les marchés sont plus ou moins éloignés
de cette situation de référence.
--> Ex :
- La mobilité des facteurs de prod : les entreprises ne peuvent pas modifier à tt moment leur
équipement, il leur faut du temps. Il n’est pas non plus facile d’embaucher ou de licencier
facilement.
- Libre entrée : variable selon les marchés (marché des tomates =/ marché de l’électricité
nucléaire).
- Homogénéité du produit = ce que toutes les entreprises tentent d’éviter en essayant de
différencier leur produit de ceux de leurs concurrents (le marketing ne servirait à rien) (ex :
lessive)
- Atomicité du marché : très rare aujourd’hui dans une éco moderne car la plupart des
marchés sont en situation d’oligopole ou de monopole
Monopole : un seul vendeur (ex : il y a quelques années, la SNCF avait le monopole du transport
ferroviaire de voyageurs en France) (Δ : les monopoles sont réglementés)
Oligopole : quelques producteurs effectuent l’essentiel des ventes (ex : au niveau mondial :
aéronautique 95% (Airbus/Boeing), consoles de jeux (Sony, Nintendo, Microsoft) ; en FR : téléphonie
= 92% ventes (Orange, Bouygues, SFR, Free) etc.)
Q5 : Quels types de marchés sont souhaitables pour les consommateurs dans une économie
moderne ?
❖ Nous avons vu les avantages de la concurrence : plus de choix pour les consommateurs et
prix moins élevés.
❖ MAIS il existe 4 types d’arguments pour soutenir que dans certains secteurs d’une économie
moderne, vouloir développer la concurrence entraîne encore plus d’inconvénients que n’en
ont les situations d’oligopoles voire de monopole :
- La concurrence oblige les entreprises à multiplier les points de vente, les emplois
commerciaux et les dépenses de publicité (ex : il y a 20 ans, France Telecom [monopole de la
téléphonie] a disparu donc la concurrence s’est dvlp et a amené à une explosion des
dépenses publicitaires [pas bon pour le consommateur car payé par lui d’une manière ou
d’une autre])
- La concurrence augmente les coûts liés à la R&D de nouveaux produits (ex : secteur des
laboratoires pharmaceutiques : recherche nouveaux médicaments = coûts importants. Seul
de très grandes firmes peuvent les mettre au point.) Peut conduire à ce que certaines
recherches ne soient plus effectuées --> gâchis de moyens si tout le monde fait les mêmes
recherches ?
- Dans certains secteurs d’une économie moderne la production exige des investissements
tellement importants qu’ils ne peuvent être engagés que par de très grandes firmes (gros
moyens financiers). S'il y a trop de concurrents sur le marché, ils risquent d’être insuffisants
(ex : marché de l’électricité : sur ce marché, si l’offre devient un tt petit peu inférieur à la
demande, les fournisseurs ne peuvent plus suivre et “tout déchante”) Ex : Californie :
coupures d’électricité à répétition = trop de PME pour investir dans la modernisation et
répondre à la demande croissante d’électricité.
- Dans une économie moderne, la fourniture de certains services essentiels exige l’utilisation
d’un réseau (de fourniture d’eau, d’électricité...). Or un réseau constitue un “monopole
naturel”. Il faut donc que plusieurs concurrents utilisent le même réseau (ex : réseau
ferroviaire : “débile” de construire 2 lignes de chemin de fer parallèles). Donc il faut une
autre société qui gère le réseau, mais il faut s’assurer qu’elle investisse suffisamment dans
son entretien, qu’elle le gère correctement et qu’elle ne favorise pas un concurrent à un
autre. Donc, il faut que ce marché soit étroitement surveillé ce qui engendre des coûts
supplémentaires.
---> Critique des politiques de libéralisation menées par l’OMC (Org° Mondiale du Commerce) et la
Commission Européenne.
❖ Dvlp des réseaux de communication = élargissement au niveau mondial des sociétés (depuis
2GM)
❖ Cette question a fait naître les sciences économiques et c’est pour y répondre que les
économistes ont réalisé une multitude d’analyses théoriques. Mais l’une des plus anciennes
constitue aujourd’hui encore l’explication fondamentale du commerce international :
--> Elle montre que l’échange ne dépend pas des coûts absolus mais des différences dans les coûts
relatifs. Il en résulte que tous les pays ont intérêt à se spécialiser (même si un pays pouvait produire
tous les biens qui lui sont nécessaires à des coûts moins élevés que les autres pays, il aurait intérêt à
se spécialiser dans les activités où il bénéficie d’avantages comparatifs) donc à participer au
commerce international.
--> Ex : Echange entre drap anglais et vin portugais (“Des principes de l’économie politique et de
l’impôt”, 1817) CF M. CHAMPION
--> Ricardo en concluait que, puisque dans chaque pays il y a une production plus performante que
les autres, chaque pays a intérêt à se spécialiser dans cette production, donc que le commerce
international est dans l’intérêt de tous.
❖ Depuis Ricardo, les économistes libéraux ont développé d’autres formalisations théoriques,
beaucoup plus complexes, qui concluent de la même manière que le développement du
commerce international est dans l’intérêt de tous. Mais il existe aussi des approches
théoriques opposées qui justifient l’intérêt de politiques protectionnistes (qui freinent les
importations).
❖ Les exportations de B&S, l’une des utilisations possibles de la production nationale, sont
créatrices de revenus et d’emplois pour l’économie nationale.
❖ Les principales variables explicatives du montant des exportations d’un pays sont :
- La demande mondiale : la conjoncture économique dans le reste du monde est un facteur
explicatif important du montant des exportations (ex : plus les clients de la France ont une
croissance éco forte (=conso), plus les qtés de produits français qu’ils achètent sont
importantes)
- Les marges de capacité de production de ses entreprises : pour que les entreprises puissent
répondre à une augmentation de la demande mondiale il faut qu’elles disposent de
capacités de production inutilisées (souvent vrai lorsque la demande intérieure est faible,
beaucoup moins en période de plein-emploi) (ex : All : exportait bcp mais rencontrait des
difficultés à exporter car les entreprises n’arrivaient plus à embaucher)
- La compétitivité : capacité d’une économie à vendre ses produits sur les marchés extérieurs,
mais on distingue la compétitivité-prix et la compétitivité structurelle.
--> compétitivité structurelle (compétitivité hors prix) : elle dépend de la qualité des produits, des
délais de livraison, des réseaux commerciaux et financiers
--> compétitivité prix : dépend de l’évolution des prix nationaux comparés à ceux de l’étranger. Ses
principaux déterminants sont : les coûts salariaux relatifs, les marges bénéficiaires des exportateurs,
les taux de change (pas zone euro)
Ex : Lorsque les couts salariaux ou les marges des exportateurs français augmentent plus que ceux
de leurs concurrents étrangers, la compétitivité des produits français se détériore . La compétitivité
des produits français se détériore aussi lorsque la valeur de l’Euro augmente donc il devient plus
difficile d’exporter hors de la zone euro.
--> A l’automne 2000, 1€ = 0,82$ => un produit Fr à 100€ = 82$
--> Le même produit aux Etats-Unis était donc beaucoup moins compétitif par rapport aux produits
américains concurrents parce que l’€ s’était fortement apprécié par rapport au $.
❖ Point faible : Depuis des années, le solde de nos échanges est fortement déficitaire pour les
produits électroniques-informatiques et surtout l’énergie (pétrole/gaz)
❖ Excédents : biens alimentaires (surtout produits alcoolisés), matériel de transport (avions,
Airbus, matériel ferroviaire)
--> Indique dans quelle proportion les exportations sont compensées par les importations (solde des
échanges nul). Il va permettre de résumer les équilibres des échanges extérieurs de la FR su les 4
dernières décennies.
• 80’s : constamment inférieur à 100 (90 en 1982, principalement la conséquence des hausses
des prix du pétrole) --> déficits
• 90’s : presque constamment supérieur à 100 (114 en 1997, forte augmentation des
exportations) --> excédents
• 2000’s : baisse progressive, jusqu’à 95
• 2010’s : inférieur à 100 (ralentissement des exportations lié à la crise 2008-2009)
Q4 : Quels sont les grands rapports de force commerciaux dans l’économie mondiale ?
--> Constatations : environ 1/3 des échanges mondiaux de marchandises se font à partir et à
destination de 6 pays seulement. La FR est en 6e position du commerce international. Les USA sont
la première destination du commerce de marchandises mais leur poids dans les exportations est
beaucoup plus faible que dans les importations. La Chine et l’Allemagne représentent à elles deux
21% des exportations contre 17% des importations ; la Chine est de loin le premier exportateur du
monde (10% de son PIB en 1998, 40% en 2008)
Q5 : Quels furent les facteurs de dvlpt du commerce international depuis 1945 (2GM) ?
--> Ont permis d’abaisser le coût des transports (conteneurs) et de vendre des produits périssables
sur des marchés lointains.
- le GATT = club négociation internationale (a permis la suppression d’une grande partie des
barrières douanières) --> auj. OMC
- le “Gold Exchange Standard” : système monétaire international avec des taux de change fixes
facilitant les exportations (a fonctionné de manière satisfaisante jusqu’en 1971)
--> La création de grandes zones de libre-échange (=zone dans laquelle des pays ne paient pas de
droits de douane facilitant les échanges) a fortement contribué au dvlpt du commerce international :
Marché commun européen, ALENA, Mercosur...
1)- 80-90's : La dégradation des termes de l’échange de certains pays du sud (pays en dvlpt) :
l’intensification du commerce international n’a pas profité de la même manière à tous les pays en
voie de dvlpt. Elle a clairement profité au dvlpt éco de nombreux pays d’Asie, ce qui contraste avec
la stagnation éco de certains pays d’Afrique. Le commerce international a profité aux pays qui
exportent des produits manufacturés (indus), en revanche il n’a pas pu profiter aux pays dont les
exportations sont des produits primaires (agriculture par ex) car les prix des matières 1eres ont
fortement baissé. C'est ce qui explique les 50 PMA (pays moins avancés dont 34 en Afrique) qui ont
connu pdt 20ans une dégradation des termes de l’échange.
Indice des termes de l’échange = (indice des prix des produits exp / indice des prix des produits im p) x 100
--> Indice augmente = les termes de l’échange s’améliorent (souvent pays dvlp)
--> Indice diminue = dégradation des terres de l’échange (ex : les prix des matières premières
exportées augmentent moins vite que les prix des produits manufacturés importés)
2)- Le déficit commercial américain : commence durant les années 70-80 lorsque les USA ont dû faire
face à une nouvelle concurrence de la part des pays européens et du Japon devenus extrêmement
performants. Cette redoutable concurrence a entrainé un déficit de la balance commerciale
américaine. Ce déficit s'accroit très fortement au début de années 2000 (6% du PIB en 2006 (moins
imp auj mais se maintient autour des 3%)). Ceci crée un déséquilibre dans un sens, compensé dans
un autre par l’excédent commercial chinois.
3)- L’excédent commercial chinois : la Chine n’a réellement commencé à s’ouvrir au commerce qu’au
début des années 80. En 1985, les exportations chinoises ne représentaient que 1% des exportations
mondiales, contre 13% aujourd’hui. La Chine exporte des produits industriels très compétitifs
(salaires faibles, économies d’échelle). Excédents commerciaux importants. Le reste du monde est
tenté de s’en protéger en mettant en place des mesures protectionnistes.
❖ Les IDE permettent aux entreprises d’accéder plus facilement aux marchés étrangers en
s’installant sur place --> entreprises multinationales (FMN)
❖ Peuvent prendre différentes formes :
- Création d’une filiale par une entreprise étrangère ;
- L'achat par un étranger d’au moins 10% des actions d’une société déjà existante ;
- L'achat de biens immo par un investisseur étranger.
❖ Se sont dvlp de manière spectaculaire à la fin du XXe (stock IDE en % du PIB mondial : 5% en
1980 --> 25% en 2005)
❖ Les IDE et la FR :
- Destinataire important des IDE (filiales de groupes étrangers emploient plus du quart des
salariés de l’industrie)
- Mais depuis fin XXe, les IDE des entreprises fr sont devenus bcp plus importants que les IDE
en FR (stock IDE fr à l’étranger (~1400Md€) > IDE en FR (<900Md€))
- IDE fr principalement réalisés par quelques grands groupes, concernent de plus en plus le
tertiaire, se concentrent vers les pays de l’UE.
❖ Les IDE au niveau mondial
- Ils augmentent rapidement depuis le début des années 80 : 3x plus vite que les échanges de
marchandises
- Une part très importante du commerce international se fait à l’intérieur des FMN :
o FR : 30% exp; 20% imp.
o USA : 32% exp; 48% imp (presque la moitié de ce que les USA importent provient de
firmes américaines)
Q8 : Quelles sont les conséquences des IDE sur les économies nationales ?
--> Vrai dans un sens mais aussi dans l’autre : facilite les exportations de produits fr vers
l’étranger.
❖ Inconvénients :
- Tous les IDE ne sont pas forcément positifs pour la balance commerciale des entreprises qui
investissent à l’étranger si une partie importante des produits fabriqués à l’étranger est
réimportée dans le pays où sont originaires ces investissements directs (ex : Renault
fabrique 80% de sa prod à l’étranger mais la réimporte en Fr)
- Ils occasionnent des sorties de devises (= processus par lequel la devise nationale ou
étrangère quitte le pays à travers des transactions commerciales ou des transactions
financières à l'étranger) :
--> Les pays ayant d’importants déficits commerciaux (pays du sud) essayent d’attirer les
FMN pour qu’elles viennent s’implanter et ainsi se procurer les devises qui leur manquent (création
d’emplois + amener $/€ qui leur serviront à acheter leur pétrole par ex)
❖ 2 objectifs :
- Dans pays riches :
o Stratégie d’expansion des firmes pour pénétrer les marchés étrangers = se
rapprocher des consommateurs (au lieu d’exporter au produit vers un pays, elles
vont le produire sur place) => pays de destination = pays où le pv d’achat des
consommateurs est élevé
o Recherche d’une main d’œuvre qualifiée + capital (=ensemble des moyens de
production durables permettant de produire des biens ou des services) car créateurs
de VA.
- Dans pays du Sud :
o Profiter des faibles coûts de la main-d'œuvre dans certains pays grâce à une
décomposition internationale des processus productifs (DIPP)
❖ Dans beaucoup de pays pauvres, le coût de la main d’œuvre est beaucoup plus faible que
dans les pays riches (et même entre les pays de l’UE ce coût est très variable). Or la plupart
des produits industriels se compensent de nombreuses pièces qui peuvent être fabriquées
et assemblées dans des pays différents de celui dans lequel le produit est conçu et vendu.
❖ Les firmes ont fortement intérêt à faire effectuer les opérations qui nécessitent beaucoup de
main-d'œuvre peu qualifiée dans les pays où le coût de la main-d'œuvre est très faible. Mais
d’autres phases du processus de production exigent une main-d'œuvre plus qualifiée ou la
proximité des clients.
--> Incite à scinder le processus de production pour en répartir les différentes phases dans des pays
différents.
❖ Les FMN exportent leurs produits en pièces détachées, les font monter à l’étranger, et les
réimportent finis => échanges à l’intérieur des firmes = un tiers du commerce international
des principaux pays dvlp :
Ex : - secteur textile : délocalisation de la prod (tissu importé pour être imprimé => exporté pour être
cousu dans un pays à bas coût de main-d'œuvre => vêtements réimportés pour commercialisation
dans pays dvlp (1 SMIC en Fr = 10 ouvriers Mexique/ Tunisie = 25 ouvriers Bangladesh) (sur un
maillot vendu 85€ : main d’œuvre = 0,60€)
- Secteur de la chaussure : Nike et d’autres groupes mènent des politiques d’externalisation de leur
production (“outsourcing”). En achetant des produits vendus sous leurs marques, ils profitent des
bas salaires sans assumer la responsabilité des salariés
--> Nike : a des salariés qui travaillent tous dans des bureaux aux USA, Europe... En revanche,
il y a dans le monde plus de 700 usines qui vendent à Nike des produits de marque Nike, usines qui
emploient des centaines de milliers d’ouvriers MAIS ne sont pas salariés de Nike. Ils travaillent pour
des sous-traitants de Nike. Nike n’a pas ses propres usines mais uniquement des fournisseurs (donc
pas de salaires à verser aux ouvriers). Sur une paire à 100€, 4€ servent à rémunérer les ouvriers.
--> outsourcing : ne produisent plus bcp eux-mêmes, avant tout des concepteurs, donneurs
d’ordre, achètent des produits qu’ils vendent sous leur marque.
❖ Depuis toujours, on constate qu’il y a une tendance à ce que les pays les plus dvlp laissent
aux pays les moins dvlp la transformation des matières premières et la fabrication des
produits simples (Division Internationale du Travail (DIP))
--> DIP renforcée par la DIPP : les énormes différences de coûts de main-d'œuvre entraînent
des délocalisations internationales (“offshoring”), qui ne concernent souvent qu’une partie du
processus de production => DIPP = à l’intérieur d’une même branche ou d’un même groupe, les
emplois les plus qualifiés restent dans les pays dvlp mais les moins qualifiés sont principalement
créés dans les pays à bas salaire.
--> S’interroger sur l’impact global de cette DIPP sur les emplois dans un pays dvlp
Q11 : Quelles sont les conséquences de la DIPP sur l’emploi dans les pays développés ?
❖ En FR : DIPP entraîne des délocalisations d’usines vers les pays à bas coûts de main-d'œuvre,
MAIS aussi des implantations d’entreprises étrangères qui recherchent une main d’œuvre
qualifiée et des infrastructures performantes.
--> Résultat global sur l’emploi ? : débattu (= Qui a été discuté avec vivacité et chaleur après
examen des aspects contradictoires), car la DIPP entraîne des suppressions d’emplois en FR, mais
aussi plus de débouchés pour les produits fabriqués en FR (via l’augmentation du pv d’achat des
salariés étrangers)
--> A peu près certain : disparitions d’emplois peu qualifiés et créations d’emplois plus
qualifiés
❖ Les industries de main-d'œuvre sont-elles condamnés à disparaître dans les pays développés
?
- Oui car sources de concurrence déloyale : pas de charges sociales (cotisations sociales) dans
beaucoup de pays, travail des enfants, etc
o 53% de la pop ne bénéficie pas d’aides donc évite à ces pays-là de payer de lourdes
cotisations sociales
o Travail des enfants : les org° non-gouvernementales estiment qu’aujourd’hui cela
concerne 152 millions d’enfants de moins de 15ans = scandale humanitaire et
concurrence déloyale vis-à-vis des entreprises européennes. D'après les ONG, le nb
d’enfants a été divisé par 2 en 20ans.
- Non car la productivité plus élevée dans les pays développés, hausses des salaires dans les
pays en dvlpt, couts des transports amenés à augmenter.
o Productivité : en 1h de travail = ouvrier européen/américain produit + qu’asiatique
(heure de travail 35h vs 75h)
o Hausse des salaires dans pays dvlpt : les conditions de la concurrence se sont
rapprochées de celle des pays dvlp
o Augmentation coûts des transports : DIPP rentable SI le transport des produits n’est
pas trop coûteux. Or si le prix du pétrole est amené à augmenter, le transport sera
bcp moins avantageux. Cela peut conduire à un certain nb d’entreprises à
relocaliser.
❖ En 1947, pour favoriser les échanges internationaux, 23 pays ont conclu l’accord
général sur les tarifs douaniers et le commerce = “General Agreement on Tarifs and
Trade” (GATT)
❖ En 1995, 125 pays avaient signé cet accord impliquant des principes communs, et
des séries de négociations commerciales entre pays signataires (les “rounds”)
--> Le GATT a été remplacé par l’OMC en 1994 (continue à s’inspirer des principes et modes
de fonctionnement du GATT)
❖ Devise : “Free trade, fair trade” = “un commerce libre et non faussé”
--> Supprimer tous les obstacles à l’échange (droits de douane, restrictions quantitatives...)
B) Les rounds
--> négociations sur les barrières non tarifaires (ex : obstacles liés aux
réglementations nationales (normes spécifiques), marché public réservé aux producteurs
nationaux...)
❖ Les arbitrages rendus par l’ORD sont très nombreux et très divers. Exemples :
- Mode de pêche au thon ;
o Le gouvernement américain interdisait l’importation de thons mexicains car tuait
soi-disant bcp de dauphins donc c’était à l’ORD de trancher (à donner tort aux USA)
- Subventions américaines aux producteurs de coton, et européennes aux producteurs de
sucre ;
- Batailles juridiques Boeing / Airbus
o Durent depuis 20ans. Ex : en 2012, l’ORD a condamné les USA car ils
subventionnaient Boeing, ce qui faussait la concurrence au détriment d’Airbus.
Depuis 2012, Boeing porte plainte contre UE car Airbus subventionné.
- Conflit sur l’importation en Europe de la viande aux hormones américaine
o Cette viande n’est jamais rentrée en Europe sauf que l’ORD a dit que l'Europe n’avait
pas le droit car détruisait le “free trade”, donc a dû payer 200md$ de
dédommagement aux USA
--> Longtemps contesté par les altermondialistes, le rôle de l’OMC est désormais remis en cause par
les pratiques de certains Etats.
❖ Peu après sa création, l’OMC a voulu lancer un nouveau cycle de négociations pour étendre
son champ d’intervention aux réseaux de communication, aux services, et même aux
questions environnementales et sociales.
- 1999 : Conférence de Seattle = échec
--> Car elle s’est tenue sous la pression de violentes manifestations de rue et que les 180 pays
membres n‘étaient même pas parvenus à se mettre d’accord sur les termes.
--> Apparue comme un succès sur le moment car les pays membres de l’OMC s’étaient mis d’accord
pour que les plus pauvres puissent copier librement des médicaments contre le SIDA (accord qui
allait pouvoir sauver la vie de millions de gens des pays d’Afrique) --> s’est heurté à l’hostilité des
firmes pharmaceutiques
--> Ex : paysans africains ne pouvaient plus vendre poulet car importations poulets d’Europe à très
bas prix
❖ L'OMC voit son rôle d’arbitre remis en cause par une multiplication d’accords bilatéraux
(traités signés directement entre 2 Etats sans passer par l’OMC). Bcp de traités de ce type
tels que :
- Accords APE (partenariats économiques entre l’UE et des ensembles de pays africains)
- 2016 : signature du CETA (Compréhensive Economic and Trade Agreement) entre l’UE et le
Canada
- Négociations (reportées) du TAFTA (Trans-Atlantic Free Trade Agreement) entre l’UE et les
USA
--> Accords bilatéraux : critiqués car contraires à la clause de la nation la plus favorisée qui est celle
qui justifie de l’existence de l’OMC (et prévoient souvent des “tribunaux commerciaux privés”
permettant aux FMN de contester les décisions des Etats)
--> Risque de conduire à commerce international qui dépend uniquement de rapports de force
commerciaux entre grandes puissances éco
--> ex : manque de masques car fabriqués en Asie ; bcp d’usines en Europe ont du mal à
répondre à la demande d’auto car Taiwan n’arrive pas à leur fournir assez de semi-
conducteurs
--> Vers un recentrage de beaucoup de processus de production au niveau des grands blocs
économiques ? (UE par ex)