DEPRESSION
DEPRESSION
DEPRESSION
c. Les symptômes associés : -Les troubles digestifs sont dominés par l’anorexie (80 % à
L’anxiété, les troubles du caractère et les symptômes 90 % des cas), la constipation et l’amaigrissement ;
somatiques sont les symptômes associés les plus beaucoup plus rares sont la boulimie, la prise de poids, les
fréquemment rencontrés dans les états dépressifs. nausées et la diarrhée
* L’anxiété consiste le plus souvent en un sentiment
pénible d’attente d’un danger imminent et imprécis qui -Les troubles du sommeil (60 %). L’insomnie est l’anomalie
peut se traduire soit par une agitation motrice qui vient la plus fréquente. Il peut s’agir d’une insomnie
alors « masquer » le ralentissement dépressif, soit par une d’endormissement (avec ruminations et mentisme en cas
inhibition totale, véritable « paralysie » psychogène. de dépression anxieuse), de réveils nocturnes fréquents ou
Le cortège de troubles somatiques est plus ou moins riche ; d’insomnie matinale (la plus évocatrice du diagnostic). Le
l’état de tension intérieure avec fébrilité, nervosité, voire plus souvent l’insomnie est mixte, quelquefois
tension musculaire, peut aboutir à un comportement brutal, accompagnée d’une somnolence diurne. L’hypersomnie est
explosif (raptus anxieux). La possibilité de ce type de plus rare mais le sommeil dans ce cas n’est aucunement
comportement accroît le risque suicidaire chez le déprimé réparateur.
anxieux.
-Les troubles sexuels sont rattachés aux troubles
*Les troubles du caractère : somatiques mais sont également révélateurs d’une perte
Ils peuvent être véritables prodromes symptomatiques : Le de l’élan vital avec diminution de la libido, impuissance ou
sujet peut devenir irritable, hostile, impulsif, violent,
frigidité ; l’augmentation du désir sexuel est, à l’opposé, isolement, caractères d’endogénicité, ATCD de conduites
très rare. suicidaires dans la famille, levée de l’inhibition au début de
TTT, etc.)
D’autres troubles paraissent aussi fréquents : e. Les variations nycthémérales de la
- des troubles neuromusculaires (sensation de tension symptomatologie dépressive :
musculaire, Le type de fluctuation nycthémérale aide à caractériser
crampes, tremblements, paresthésies) ; d’un point de vue nosographique l’état dépressif :
- des céphalées ou des algies faciales ; -les dépressions appelées « endogènes » pour lesquelles
- des troubles urinaires (pollakiurie, oligurie) ; l’hypothèse d’un substratum biologique est souvent émise
- des troubles cardio-vasculaires (tachycardie, palpitations, se caractériseraient par une aggravation matinale des
oppression thoracique, hypo ou HTA) troubles avec prédominance de l’asthénie, de l’inhibition et
de la douleur morale au réveil ;
d. le désir de mort et les conduites suicidaires: -à l’inverse, au cours des dépressions dites « névrotiques »,
Le désir de mort est presqu’une constante dans la « réactionnelles », « d’épuisement », etc., on observerait
dépression. plus volontiers une dégradation progressive de l’humeur au
Son intensité varie selon le type dépression. cours de la journée avec asthénie croissante.
Les IS peuvent aller de simples représentations passives à
l’élaboration de plans suicidaires.
Le passage à l’acte peut prendre plusieurs formes : f. Les éléments suivants à rechercher devant
-raptus suicidaire sous tendu par l’anxiété tout épisode dépressif:
-suicide minutieusement préparé et prémédité - Une rupture avec l’état antérieur
-sous forme d’un équivalent suicidaire : refus - Le niveau d’anxiété
alimentaire, refus de TTT, automutilation. - Le risque suicidaire:
- Signes mélancoliques :
Le désir de mort est souvent l’aboutissement logique de la L’humeur est franchement dépressive avec
vision négative que porte le déprimé sur son existence. Il pessimisme extrême, culpabilité pathologique et
conçoit donc la mort comme l’unique moyen de mettre fin désir de mort. Le ralentissement psychomoteur est
à se souffrance. très marqué, se traduisant par une mimique figée,
L’évaluation du risque suicidaire est toujours délicate et un discours monotone pauvre voire inintelligible et
dépend de beaucoup de facteurs (anxiété, âge, sexe, une clinophilie.
D’un point dépression endogène : ATCD fx de trouble
de vue bipolaire, dépression psychogène : ATCD fx d’une
familial autre nature (personnalité pathologique par ex)
NOSOLOGIE : d’un point les dépressions endogènes répondent mieux aux
1) la nosologie classique : (modèle dichotomique de vue tttiq AD que les dépressions réactionnelles (qui sont
plus sensibles aux psychothérapies).
traditionnel) :
Longtemps utilisée, elle oppose : 2) DSM-IV :
# la dépression endogène (mélancolie) liée a) critères diagnostiques pour l’épisode dépressif
essentiellement à des facteurs biologiques et majeur :
héréditaires
# à la dépression exogène (psychogène) survenant (A) ≥5 symptômes/9 pendant une même période d’une
chez un sujet de personnalité ± immature durée de 2semaines et avoir représenté un changement
(névrotique) dans des situations plus ou moins par rapport au fonctionnement antérieur ; au moins un des
pénibles (réactionnelles). symptômes est soit une 1-humeur dépressive, soit 2-une
Cette opposition repose sur 5 séries d’arguments : perte d’intérêt ou de plaisir.
D’un point la dépression psychogène : serait réactionnelle Avec :
de vue soit à un événement causal précipitant 3- augmentation ou diminution de l’appétit et/ou perte
étiologique =dépression réactionnelle ; soit à des conflits ou gain de poids significatif presque tous les jours
internes ou à un dysfonctionnement de la 4- insomnie ou hypersomnie presque tous les jours.
personnalité= dépression névrotique. La distinction 5- agitation ou ralentissement psychomoteur presque
étant difficile, on est amené svt à diagnostiquer tous les j
une dépression névroticoréactionnelle. 6- fatigue ou perte d’énergie presque tous les jours
D’un point la dépression endogène est caractérisée par : un 7- sentiment de dévalorisation ou de culpabilité
de vue RPM marqué, des idées de culpabilité, un excessive ou inappropriée
symptomat amaigrissement et des signes végétatifs.
8- diminution de l’aptitude à penser ou à se concentrer
iq Dans la dépression exogène, on trouve une
9- Idée ou tentative de suicide
tendance à rejeter la responsabilité sur autrui.
D’un point la dépression psychogène : symptomatologie se
de vue modifier en fonction du milieu environnemental (B) Les symptômes ne répondent pas aux critères
évolutif (réactivité aux évènements agréables) d’épisodes mixte.
la dépression endogène : les symptômes sont peu
ou pas sensibles aux modifications de l’ambiance.
(C) Ils induisent une souffrance cliniquement significative qualité de l’humeur particulièrement
ou une altération du fonctionnement social, professionnel dépressive,
ou dans d’autres domaines importants. prédominance matinale de la dépression,
(D) Les symptômes ne sont pas imputables aux effets réveil matinal précoce,
physiologiques directs d’une substance ou d’une affection culpabilité excessive ou inappropriée,
médicale générale. anorexie ou perte de poids significative
(E) Les symptômes ne sont pas mieux expliqués par un agitation ou ralentissement moteur marqué.
deuil. iii. atypiques : réactivité de l’humeur à
l’environnement, prise de poids ou appétit accru,
Dans le DSM-IV, le diagnostic d’EDM doit préciser, s’il est hypersomnie, lourdeur des membres de plomb,
isolé ou récurrent (au moins 2 EDM) en spécifiant : sensibilité au rejet dans les relations. Ces
* La sévérité : ± CPCH ou CPNCH. caractéristiques doivent prédominer pdt ≥ 2
* Le niveau de rémission : partielle, complète ; semaines
* La chronicité (EDM pendant au moins deux ans) ;
* La présence de caractéristiques : iv. Début lors du post-partum : 1er mois du post-
i. catatoniques : 2/5 éléments suivants: partum.
1ᵉʳ. Une catalepsie/stupeur, b) Les principaux cadres nosographiques du DSM-IV :
2ᵉ. activité motrice excessive sans but, - Le trouble dépressif majeur isolé ou récurrent
3ᵉ. négativisme extrême ou mutisme, - Le trouble bipolaire
4ᵉ. mvts volontaire bizarres : l’adoption de - Le trouble dysthymique
postures, de mvts stéréotypés, d’un - Le trouble de l’adaptation avec humeur dépressive ou
maniérisme ou d’une mimique grimaçante, mixte
5ᵉ. écholalie ou échopraxie. - Le trouble dépressif secondaire
ii. mélancoliques en présence des symptômes
suivants : Troubles dépressifs : on distingue :
1/2 : Le trouble dépressif majeur, épisode isolé
perte de plaisir quasi- totale,
absence de réactivité aux stimuli habitlnt Le TDM récurrent, à partir du 2ème épisode
agréables
3/6:
Le trouble dysthymique : une humeur dépressive perturbant le travail, la
chronique qui survient plus 1jour/2 pendant ≥ scolarité, ou les
2ans : activités habituelles,
L’intensité de l’humeur dépressive est moins 3-Disparaissent
complètement pdt ≥ 1
importante que dans le trouble dépressif majeur
semaine après les
règles.
avec ≥ 2/6 symptômes additionnels suivants sont
trouble un épisode dépressif trouble
présents : dépressif post- majeur surajouté : dépressif dû à
- perte d’appétit ou hyperphagie, psychotique de à un trouble délirant, une affection
- insomnie ou hypersomnie, la SCZ : un trouble psychotique médicale
- baisse d’énergie ou fatigue, un épisode non spécifié ou générale ou
- faible estime de soi, dépressif majeur à la phase active d’une induit par une
- difficultés de CC° ou à prendre des décisions, au cours de la schizophrénie substance
- sentiments de perte d’espoir. phase résiduelle
d’une SCZ
X Dépression d’épuisement :
Elle survient à la suite d’une exposition prolongée à des - une fatigue - baisse d’intérêt
situations stressantes ou à des périodes durables de - une plus grande résistance au TTT
tension et de conflits. Elle survient préférentiellement chez le sujet âgé.
Elle évolue en trois phases : De nombreuses affections organiques peuvent
phase prodromique Phase phase s’accompagner ou être révélées par un état dépressif :
ou psychosomatique dépressive o des affections qui mettent en jeu le PV (IDM, HIV,
hyperesthésico- proprement cancer),
avec les plaintes dite :
asthénique o affections invalidantes (PR, SEP, RCH)
somatiques : tristesse,
avec susceptibilité, o affections contraignantes (diabète, asthme).
céphalées, rumination
irritabilité, sensibilité
vertiges, dépressive, On cite aussi :
exagérée, asthénie et
palpitations, anxiété, o Les affections du SNC : tm frontales, maladie de
troubles du sommeil.
oppression thx … insomnie… parkinson, épilepsie, démence, SEP
o Les affections endocriniennes : hypothyroïdie,
Il s’agit d’une dépression à évolution insidieuse, traînante maladie d’Addison ou de Cushing
avec de lourdes conséquences sur le fonctionnement o Les affections infectieuses : SIDA, Tbc, hépatite
familial et socio-professionnel. virale
o Les affections métaboliques : IRC, diabète, carence
X Dépression névrotique : sur un terrain névrotique vitaminique…
- Sur Personnalité fragile qui vit en permanence des o Autres : hémopathies, collagénoses….
sentiments de faiblesse et d’insécurité.
- Elle est souvent d’intensité modérée.
Certains auteurs évoquent une entité particulière
- L’asthénie et les plaintes somatiques sont au premier
« la dépression vasculaire » :
plan ;
= des dépressions de survenue tardive IIre à des lésions
- Insomnie d’endormissement ;
d’origine Vx du système striato-pallado-thalamo-
- TS sont fréquentes : une signification « d’appel à l’aide ».
cortical. SPTC
Elles sont caractérisées par
* Dépression symptomatique ou II aire :
V un début tardif,
Dépression secondaire à une affection organique :
V l’absence d’ATCD psychiatriques familiaux,
(DSM5 : trouble dépressif du une autre affection médicale)
V la baisse d’initiative,
Tableau dépressif souvent associé à
V le RPM,
- une anxiété, - dysphorie de l’humeur,
V les troubles des fonctions supérieures,
V l’impotence fonctionnelle Ž d’un épisode dépressif faisant partie du tableau
V la faible réponse aux AD clinique des poussées processuelles (en particulier
DSM5 : spécifications : dans le TSA)
Avec caractéristiques dépressives
Avec épisode evoquant un EDC Ž d’un état dépressif qui complique l’évolution de la
Avec caractéristiques mixtes maladie surtout au décours des exacerbations
délirantes : dépression post psychotique.
Dépression induit par une Substance /Mdct -Des délires chroniques : PHC, paranoïa (délire de
Kretschmer++). Le dg différentiel se pose surtout avec la
Induit par un Mdct Induit par une Substance mélancolie délirante. L’antériorité du délire sur le sd
- Aldomet, bétabloquant, - avec début pendant dépressif peut aider au dg.
- INH, une intoxication (par
- corticoïdes, l’effet dépressogène de -Psychose puerpérale.
- OP, certains toxiques)
- NLP (haldol …) …. - avec début pendant le -pathologies névrotiques et anxieuses (TP, TAG, TOC,
Il faut rechercher les sevrage (souvent ESPT )
« critères d’imputabilité » : d’origine mixte :
*Apparition du trouble psychogène et -Des troubles de la personnalité : type limite,
dépressif après la prescription organique) psychopathique, histrionique, évitante, dépendante
du mdct RQ : le cannabis ne donne éléments de mauvais Pc (mauvaise réponse TTT, rechute,
*Disparition après l’arrêt du pas un trouble dépressif récidive, chronicité, dysthymie).
mdct)
DIAGNOSTIC POSITIF :
Dépression secondaire à une affection Il est essentiellement clinique :
psychiatrique : -étude des ATCD familiaux et personnels d’épisodes
-la schizophrénie : prévalence dépression 25 %. Il peut dépressifs
s’agir : -la présence des symptômes fondamentaux :
Ž d’une dépression atypique qui constitue un mode Humeur dépressive +RPM
d’entrée dans la SCZ : caractérisée par l’indifférence, -la rupture avec l’état antérieur
le retrait et la présence de bizarreries
- la variation nycthémérale des symptômes dépressifs - Les sentiments prédominants : particulièrement sévère aux
On peut aussi s’aider en cherchant les critères dg du le vide + la perte anniversaires qui peuvent
DSM 5 - L’intensité diminue au fil des aboutir à des TS.
Les échelles d’évaluations principales sont : jours/sem et survient par vague
(affres de la douleur) DSM5 : (Deuil complexe
- l’inventaire de dépression de Beck
- La Dlr du deuil peut être persistant : autre trb, lié à des
- l’échelle de dépression de Hamilton (HDS)
accompagné par émotions positives et Traumatismes ou des fact de
- L’échelle de Montgomery et Asberg (MADRS) par de l’humour stress, spécifié)
Pas dg mais plutôt pour : - Estime de soi svt préservé - Une peine et des réactions de
-quantifier l’intensité des symptômes - Le contenu des pensées : deuil sévères et persistantes
-suivre l’évolution sous TTT préoccupations/ souvenirs concernant - Durée et expression
-la recherche scientifique la personne DCD variables selon les cultures
DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL : - Idées d’autocritiques : rares, si
1) Tristesse: présentes : % sentiments de
- liée à un évènement précis manquements vis-vis du défunt
- Pas d’idées suicidaires mais idées de
- pas de RPM
mort (pour rejoindre le défunt)
- non handicapante avec préservation des capacités
d’adaptation
En cas de contexte de deuil EDM (EDC) est posé si
DSM IV DSM 5
2) Cas particulier du deuil (exemple le plus
commun) : Durée > 2 mois - Humeur dépressif
altération fonctionnelle + persistante
+ - incapacité à anticiper la
Deuil Deuil pathologique (DSM IV)
préoccupations morbides joie ou le plaisir
DSM-IV : à la suite de la perte d’un DSM-IV : sentiment morbide
être cher, on doit porter le diagnostic d d’inutilité, de dévalorisation, - Idées d’autocritiques et
de deuil d de culpabilité symptômes psychotiques de dévalorisation ++
même si les symptômes répondent d des IS, un RPM, le dg d’EDM peut - IS en rapport à un
aux critères d’un EDM; d une momification être porté sentiment de
mais durée doit être< 2 mois (conservation des affaires
cela rejoint la notion de deuil dévalorisation
du défunt à la place exacte compliqué!!!
DSM5 : (section III : deuil non ou elles étaient)
compliqué) d une réaction
2) Les troubles anxieux (TAG++) :
Ils constituent le principal dg différentiel++ Ž contact froid, détaché,
épisode trouble anxieux Ž discours : étrange, énigmatique, relâchement des
dépressif associations.
ATCD fx/Ps +++ ± Ž Bizarrerie
dépression Chez les jeunes, les dépressions atypiques peuvent etre un
insomnie milieu de nuit et endormissement mode d’entrée à la SCZ. Souvent seule l’évolution
matinale permettra de trancher.
prédominance des matinale nocturne
trb
4) Le trouble délirant :
RPM +++ O
« devant une dépression avec CPNCH »
perte d’intérêt +++ O
La thématique de mort, les antécédents familiaux
sentiment profond +++ O
thymiques sont des arguments importants du diagnostic de
d’incapacité,
ruminations
dépression.
concernant le passé
conduites suicidaires +++ ± 5) La démence :
anxiété permanente avec évolue par accès Devant la dépression du sujet âgé
accentuation avec des IL, ou bien -RPM dépressif (difficultés de concentration, d’attention et
matinale elle est de mémoire) peut donner le change avec le début d’une
situationnelle démence.
-La distinction est d’autant plus difficile qu’il est fréquent
De manière générale, il existe entre ces 2 pathologies un qu’une démence se manifeste initialement par un
important chevauchement symptomatique et une forte syndrome dépressif.
comorbidité. -->Bien souvent : seule l’épreuve thérapeutique
(antidépresseurs, voire sismothérapie) permet de trancher
Lorsque les symptômes dépressifs et anxieux sont francs et 12
intenses, le dg porté est celui d’une dépression anxieuse démence Dépression
pseudodémentielle
3) La schizophrénie débutante : caractérisée par -Début progressif -début brutal
Ž une athymie, un émoussement, une indifférence -pas de Facteur -facteur déclenchant
affective (plutôt que humeur dépressive) déclenchant
-pas d’ATCD dépressifs -ATCD dépressifs Devant un tableau dépressif avéré et diagnostiqué, il faut
-Evolution lente -évolution rapide savoir le situer dans un cadre étiologique car la PEC
-indifférence, Banalisation / -inquiétude, majoration/ son thérapeutique diffère :
son état état DEPRESSION PRIMAIRE
ENDOGENE
-donne des Réponses -répond par : je ne sais pas Mélancoliques :
Synchronique : Diachronique :
fausses
1-simple ************
-Humeur labile tristesse/ désespoir
---------------------------------------
-Aggravation nocturne -aggravation matinale
2-anxieuse
-constance des troubles -variabilité des troubles ---------------------------------------- Unipolaire
Intellectuels intellectuels 3-stuporeuse
-DOTS+ -DOTS peu fréquente ---------------------------------------
4-délirante (culpabilité ; Bipolaire
-TDM : atrophie CSC -pas d’atrophie
possession ; hypochondria ;
-TTT : AD : réponse -AD : réponse positive
ruine ; incurabilité..) Sd
négative
Cotard
----------------------------------------
6) état mixte : (DSM 5 : éliminer comme dg differentiel) 5-mélancolie
monosymptomatique
(masquée)
---------------------------------------
6-mélancolie d’involution
(femme ; 50 ans)
EXOGENE (psychogène)
Névrotique (dysthymie) : hyst, phobique, obsess
Réactionnelle
D’épuisement
DEPRESSION SECONDAIRE
DIAGNOSTIC ETIOLOGIQUE : Cause organique/ Cause toxique ; médicamenteuse/
Psychiatrique
Saisonnière :
en automne/hiver (≥4sem
RQ : Dépression exogène=Trouble de l’adaptation avec selon le DSM 5. Ils représentent un FdR majeur de rechutes
humeur dépressive DSM5 [trb lié à des Traumatismes ou des dépressives. Ils peuvent persister jusqu’à 1 an.
fact de stress]:
RECHUTE: recrudescence des symptômes au décours d’un
Développement d’une humeur dépressive, en réaction à un A long terme (3 cas de figures) :
épisode dépressif. (Dans les 4 à 6 mois qui suivent)
facteur de stress identifiable (en dehors d’un deuil), dans Guérison
Ceci justifie le TTT d’entretien
les 3 mois. Cet état est à l’origine d’une souffrance Récidive d’un nouvel épisode dépressif (après
marquée ou d’un retentissement SP. Une fois que ce rémission complète)
facteur est levé, les symptômes ne persistent pas au-delà - 50% des dépressions : 1 récidive dans les 2
de 6 mois. ans
- augmente avec le nombre d’EDM
- peut évoluer vers une dépression persistante,
EVOLUTION : en particulier chez le sujet âgé. Ceci est deux
A court-moyen terme fois plus fréquent chez la femme.
*SANS TTT : - Entrant dans un TDC récurrent ou un TB
-la guérison spontanée dans 4 à 12 mois avec le risque Chronicité : 15 à 20% des cas (persistance ; dysthymie)
ultérieur de rechutes et de récidives fréquentes. Cette évolution vers la chronicité est plus fréquente chez les
-l’évolution vers la chronicité est possible unipolaires que chez les bipolaires. Les facteurs de risque :
-une issue fatale : cachexie extrême avec AEG - le nombre important d’EDM antérieurs
-le risque de mort par suicide - PEC tardive ou inadéquate, mauvaise observance
- Comorbidité psychiatrique/organique (anxiété,
*SOUS TTT ADEQUAT : alcoolisme, toxicomanie, trb personnalité …)
-l’évolution se fait vers la rémission = une diminution - environnement psychosocial inadéquat
>50% des symptômes dépressifs évalués par une échelle - beaucoup d’événements de vie stressants
standardisée (Hamilton) !!!?. - la résistance au TTT (le concept de dépression
Cette rémission est soit : chronique se rapproche de la dépression résistante)
- Totale : avec disparition de tous les symptômes (70% des
GUERISON: persistance d’une rémission complète sur une
cas)
période
- Partielle=incomplète=persistance de SRésiduels (20 à
de 6 à 12 mois
30% des cas) qui ne remplissent pas les critères d’un EDC
RECIDIVE: apparition d’un nouvel épisode dépressif : après que
la guérison soit obtenue c.-à-d. après un IL de tout symptômes >
6 mois.
les facteurs de stress les formes mélancoliques,
anxieuses (raptus), délirantes,
stuporeuse
Certains auteursleparlent
CHRONICITE: même
syndrome de dépression
dépressif chronique
demeure présent > 2absence
ans de facteurs de Levée de l’inhibition au début de
résistante (épisode dépressif résistant pendant
sans périodes de rémission durable (< 2mois) plus de 1 an protection TTT
à cinq interventions adaptées consécutives). alcoolisme ou toxicomanie
PRONOSTIC : associée
Les indices pronostic de risque de rechute ou récidive sont *2 Alcoolisme : Il dépend beaucoup du mode évolutif de la
facteurs socio-environnementaux, maladie dépressive ; il est généralement chronique quand
la comorbidité organique ou psychiatrique, le trouble est permanent et dipsomaniaque quand le
personnalité sous-jacente pathologique, trouble est récurrent. La toxicomanie est aussi possible.
âge avancé, l’installation tardive
dépression délirante,
la forme bipolaire, nombre d’épisodes élevé, *3 le retentissement familial, social et professionnel, les
la durée de l’épisode prolongée complications somatiques, la chronicisation et la
la mauvaise observance dysthymie.
TTT à posologie insuffisante et/ ou de durée
insuffisante.
Les signes de gravité de la dépression sont d’ordre :
COMPLICATIONS : Les complications les plus fréquentes *personnel : ATCD de CS, âge avancé, sexe masculin, la
sont : comorbidité psychiatrique ou organique
*1 Le suicide : c’est la complication la plus redoutable.
Le taux annuel de suicide chez les déprimés *social : mauvaises CSE, entourage non rassurant,
4 X celui des autres troubles psychiatriques et conjugopathie…
22 à 36 X Population Générale.
Les FdR du suicide/ dépression : *clinique : symptomatologie mélancolique, délirante,
sujet âgé, isolement anxieuse, agitée, avec stupeur, avec IS
le sexe masculin ATCD Fx/Ps de CS
Dépression de post- trb grave Personnalité, impulsivité *iatrogène : les 5 premiers jours du traitement : levée
partum d’inhibition ; mauvaise réponse