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3) LA PRESSION DE L’AIR

-La troisième épreuve s’intitule « La force


Airculéenne ».

Expérience 1 : Le bouchon qui « coule »

a) Objectif :

Faire couler un bouchon sans le toucher.

b) Hypothèses

: Hypothèses E.

c) Matériel :
- Une bassine
- Un verre
- De l’eau
- Un bouchon de liège

d) Schéma de l’expérience
Un :
verre

De
l’air

Une bassine

L’ea

u Un bouchon de 6
liège
e) Observations :

Lorsque l’on place le verre sur le bouchon et qu’on l’enfonce jusqu’au fond, le
bouchon touche le fond. Cependant, si cela est fait avec une bouteille découpée, une
fois le bouchon de la bouteille dévissé, le bouchon de liège remonte à la surface.
Aussi, le niveau d’eau dans la bassine augmente.

f) Interprétation :

Dans la bouteille placée sur le bouchon, il y a de l’air qui va pousser (=exercer une
force sur) le bouchon au fond lorsque l’on enfonce la bouteille. Une fois la bouteille
ouverte, le bouchon remonte car l’air exerce moins de force que l’eau.

Expérience 2 : Le verre retourné

a) Objectif :

Retourner un verre rempli d’eau sans le renverser.

b) Hypothèses

: Hypothèses E.

c) Matériel :
- Un carré en carton
- Un verre
- De l’eau

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d) Schéma de l’expérience :

AVANT APRÈS

Le Le
papier verre
carton retourn

L’ea
u

L’ea
u

Le
Le papier
verre carton

e) Observations :

Retourné, le verre ne se vide pas. Le carton reste « collé ».

f) Interprétation :

L’air exerce une force sur le carton, plus important que le poids (la force poids) de l’eau.

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Conclusion des expériences 1 et
2:

L’air qui nous entoure exerce une force sur les corps. (L’air a donc une masse).

On parle de pression atmosphérique, car l’air exerce une force sur toute surface en

contact avec lui (en tout point, dans tous les sens).

Expérience 3 : Fais le vide !

a) Objectif :

Enlever tout l’air d’un récipient (gonfler un ballon sans le toucher).

b) Hypothèses

: Hypothèses E.

c) Matériel :
- Un ballon de baudruche légèrement gonflé
- Une pompe à vide
- Une cloche en verre

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d) Schéma de l’expérience :

AVANT

L’air

Une cloche
transparente

Le ballon de

baudruche légèrement

Une pompe
manuelle

APRÈS

Une cloche
transparente

Le ballon de baudruche
gonflé

L’air

Une pompe manuelle

e) Observations :

Lorsque la pompe à vide fonctionne (= enlever l’air de la cloche), le ballon gonfle de


plus en plus. À l’inverse, lorsque l’air est rajouté dans la cloche, le ballon reprend son
volume initial.

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f) Interprétation :

La pompe à vide enlevant l’air de la cloche, il y a donc moins de pression


atmosphérique (= patm) que dans le ballon. Le ballon gonfle, car la force exercée par

l’air à l’intérieur devient plus important que dans la cloche ( patm ballon > patm de
la cloche).

Modèles moléculaires :

g) Conclusion :

L’air étant presque inexistant à la fin dans la cloche, la pression atmosphérique (= patm)
extérieure devient moins importante que la patm du ballon, les molécules prennent donc
plus d’espace, augmentant aussi le volume du ballon.

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Expérience 4 : La bouteille déformée

a) Objectif :

Gonfler et dégonfler une bouteille avec l’eau.

b) Hypothèses

: Hypothèses E.

c) Matériel :

- Une bouteille « vide » fermé


- De l’eau
- Une bouilloire
- Une bassine

d) Schéma de

l’expérience : AVANT

Eau
chaude

L’ai
r

La
bouteille

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APRÈS

Eau
froide

L’ai
r

La
bouteille

e) Observations :

Au contact de l’eau chaude, la bouteille se gonfle alors qu’au contact de l’eau froide, elle
s’écrase.

f) Interprétation :

Sous l’effet de l’eau chaude, l’air se réchauffe et les molécules de gaz à l’intérieur de la
bouteille s’agitent beaucoup plus et prennent plus d’espace ( -> elles cognent les
parois). La bouteille se dégonfle sous l’effet de l’eau froide, car l’air se refroidit, les
molécules ralentissent, se rapprochent et prennent moins d’espace ( -> moins de
collisions).

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Modèles moléculaires :

Eau chaude Eau froide

g) Conclusion :

Avec l’eau chaude, la pression atmosphérique (=patm) de la bouteille augmente ( il y


a plus de chocs) par rapport à la patm de l’extérieur. Lorsque l’air refroidit, la patm de
la bouteille diminue ( il y a moins de chocs) par rapport à la patm de l’extérieur.

 En effet, si l’agitation moléculaire au sein d’un gaz augmente, sa pression aussi


et inversement (sous l’effet d’une augmentation de température, un corps se
dilate alors que sous l’effet d’une diminution de température, un corps se
contracte).

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